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International Civil Liberties

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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 22:52
Michel Garroté, journaliste
  • Le mardi 2 octobre, MEMRI http://www.memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD07 ), cite le quotidien iranien Rooz, édition du 26 septembre, qui écrit : « Les renseignements dont dispose actuellement l’Occident sur le programme nucléaire iranien se limitent aux sites accessibles aux inspecteurs de l’AIEA. C’est tout ce qu’ils savent. Dans le contexte de la menace croissante d’une attaque contre l’Iran, Mohammed Ali J’afari, commandant du Corps islamique des Gardiens de la Révolution, a appelé les pays de la région à ne pas permettre aux Etats-Unis d’attaquer l’Iran de leurs territoires, sous peine de les payer en retour, ce qui est bien normal ».forcesdesecuritepalestiniennes.jpg
     
    MEMRI cite également le quotidien conservateur Kayhan, proche du Guide suprême Ali Khamenei, édition du 26 septembre : « Une nouvelle guerre est-elle en marche ? (...) Il semble nécessaire d’expliquer précisément, une bonne fois pour toutes, pourquoi [les Etats-Unis] ne pourront pas déclencher une guerre contre l’Iran (...) Toutes les questions et les ambiguïtés des renseignements auxquelles les Etats-Unis font face (...) rendent risible tout débat portant sur les préparatifs [des Etats-Unis] à une guerre. Les questions importantes sont : quelle est la dimension du fossé qui sépare le niveau exact atteint par le programme nucléaire iranien et ce que les Américains considèrent comme le point de non retour ? (...) Les renseignements dont dispose actuellement l’Occident sur le programme nucléaire iranien se limitent aux sites accessibles aux inspecteurs de l’AIEA. C’est tout ce qu’ils savent. (...) Le nombre des installations nucléaires se limite-t-il aux installations énumérées, de sorte qu’en les détruisant, l’Amérique peut être sûre qu’elle détruira l’intégralité du programme nucléaire iranien ou le fera tout au moins reculer pour très longtemps ? (...) L’Iran déclare qu’il considèrera comme un ennemi tout pays mettant son territoire à la disposition des Américains pour leur permettre d’attaquer [l’Iran]. (...) Les installations stratégiques de l’Iran sont éparpillées sur toute la largeur de l’Iran et sont complètement camouflées (...) ».
      
    Le mercredi 3 octobre, http://israelinfos.net écrit : « Les autorités israéliennes ont confirmé l’attaque des chasseurs de l’armée de l’air du six septembre dernier, qui ont bien pris pour cible de leurs bombardements des objectifs stratégiques au cœur de la Syrie. Les détails de cette opération, qui d’après les médias étrangers, portait sur la destruction par l’aviation militaire de matériaux nucléaires livrés à Damas par la Corée du Nord, n’ont cependant pas été divulgués, et selon le bureau du Premier ministre, aucun changement dans les consignes de censure n’a été donné, hormis la reconnaissance de l’existence de cette opération militaire (…) Dans une interview accordé mardi à la BBC, le Président syrien a reconnu qu’il y avait bien eu une attaque des avions israéliens ».
      
    Ce même mercredi 3 octobre, à 20h15, lexpress.fr écrit : « Le chef du gouvernement israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas sont convenus d’ouvrir des négociations officielles sur un futur Etat palestinien après la conférence internationale de paix qui se tiendra le mois prochain aux Etats-Unis (…) Olmert a refusé d’établir un calendrier en vue du règlement des principaux dossiers liés à ce futur Etat (…) La partie palestinienne souhaite un accord-cadre précisant les étapes de règlement des questions clés comme les frontières du futur Etat palestinien, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés de la guerre israélo-arabe de 1948 (…) L’objet affiché de la réunion, à laquelle seront conviés les voisins arabes d’Israël ainsi que l’Arabie saoudite et le Qatar, est de faire avancer l’idée d'un Etat palestinien indépendant et viable ».
      
    Le jeudi 4 octobre, divers sites francophones reviennent sur un article du Wall Street Journal, édition du 2 octobre, écrit par Natan Sharansky : « La semaine passée, un tribunal français a traité en appel une affaire dont le verdict imminent promet d’avoir des incidences très importantes pour tous ceux qui se préoccupent de l’objectivité et de l’exactitude des informations sur le Moyen-Orient (…) Sept ans se sont écoulés depuis la diffusion par France 2 Télévision des images terribles de Mohammed Al Dura et de son père, terrorisés, recroquevillés derrière un cylindre de béton au carrefour de Netzarim pour se protéger, selon le reportage, des tirs continuels de soldats de l’armée israélienne. La séquence de 59 secondes se termine sur une image de Mohammed Al Dura, apparemment tué par une balle. L’ensemble a été présenté dans le monde entier comme une démonstration indiscutable de la sauvagerie israélienne (…) Mais, peu après les faits, une série d’enquêtes ont fait apparaître de sérieux doutes quand à l’exactitude du reportage de France 2. Les recherches officielles de l’armée israélienne conclurent que, au vu de la position des forces armées par rapport à celle des Al Dura, il était extrêmement improbable, voire impossible, qu’une balle israélienne ait atteint l’enfant. Les enquêteurs de l’Atlantic Monthly et du Wall Street Journal parvinrent à des conclusions similaires. Puis, un documentaire allemand mit en lumière certaines incohérences et de probables manipulations contenues dans le compte rendu du seul journaliste de France 2 présent sur les lieux ce jour-là, le caméraman palestinien Talal Abu Rahmeh. Malgré cela, France 2 refusa de rendre publiques les 27 minutes de prises de vues brutes d’Abu Rahmeh. Elle accepta toutefois que trois journalistes français de premier plan visionnent ces images. Or tous trois conclurent que celles-ci montrent des mises en scène manifestes de Palestiniens faisant semblant d’être pris pour cibles par des soldats israéliens et que Charles Enderlin, le responsable du bureau de France 2 à Jérusalem, avait menti pour dissimuler ce fait (…) Lorsque j’assumais la charge de ministre des affaires de la Diaspora pour le gouvernement israélien, entre 2003 et 2005, je me suis souvent rendu sur les campus des universités américaines, où j’ai pu constater par moi-même à quel point l’histoire de Mohammed Al Dura avait affecté la vision des jeunes gens qui commençaient à suivre les événements du Moyen-Orient. Pour de nombreux étudiants juifs, cet incident était un déshonneur qui les incitait à reconsidérer leur soutien à Israël. Pour les étudiants anti-israéliens, l’anecdote confirmait la nature «raciste» du sionisme et devenait un instrument de recrutement pour leur cause. La juge en charge de l’affaire (…) a maintenant demandé à obtenir ces enregistrements (…) France 2 devrait les rendre entièrement publics – s’il n’y a vraiment rien à cacher, pourquoi refuser ? ».
      
    Encore le jeudi 4 octobre, salon beige, dans un registre apparemment différent (différent en apparence mais pas en réalité comme nous tenterons de l’expliquer plus loin), salon beige donc, écrit : « Voici ce qu’on peut lire dans le communiqué de l’Elysée, suite à la rencontre entre Alexis II et Nicolas Sarkozy : ‘Le Président de la République a salué l’importance de cette visite du Patriarche en France, à l’invitation de la conférence des évêques de France. Cette démarche inédite et exceptionnelle est un signe majeur et tangible de la volonté des chrétiens d’Europe de se rapprocher et d’unir leurs efforts, autour des racines chrétiennes de l’Europe, pour construire une société plus humaine dans un monde où les repères s’effacent, les tensions s’accumulent et le sentiment religieux est trop souvent dévoyé pour nourrir la violence ».
      
    Toujours le jeudi 4 octobre, L’Osservatore Romano, le journal du Vatican, dénonce, dans un éditorial, sur un sujet lui aussi apparemment différent ( et lui aussi différent en apparence mais pas en réalité comme nous tenterons de l’expliquer plus loin), L’Osservatore Romano donc, dénonce, dans un éditorial, le régime de semi-liberté accordé à un ancien terroriste des Brigades Rouges (BR) : « L’idée selon laquelle ‘La peine ne finit jamais’ s’applique seulement aux parents des victimes du terrorisme, qui ne reverront plus leurs chers. Pas aux Brigadistes, qui même s’ils n’ont pas renié la lutte armée et ne se sont jamais repentis, peuvent être mis en liberté, semi ou entière, peu importe (…) Ancien membre du mouvement armé des BR, Cristoforo Piancone (57 ans), condamné à la perpétuité pour six homicides, a obtenu un régime de semi-liberté (…) il ne s’est jamais repenti ».
      
    Un autre sujet lui aussi apparemment différent ( et lui aussi différent en apparence mais pas en réalité comme nous tenterons de l’expliquer plus loin), c’est la récente déclaration sur l’immigration des évêques français, notamment Mgr Olivier de Berranger et de Mgr Claude Schockert. Cette déclaration sur l’immigration trahit les propos de Jean-Paul II sur le même sujet. En effet, dans un message publié en 2004, Jean Paul II invitait au dialogue, mais il rappelait qu’il faut « respecter l’identité culturelle et les lois des pays d’accueil ». Mgr Agostini Marchetto, Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement à par la suite dit la même chose. Jean-Paul II, dans son encyclique Laborem Exercens en 1981, a écrit : « L’émigration est sous certains aspects un mal qui peut être en des circonstances particulières un mal nécessaire. Un mal nécessaire en cas d’asile politique notamment ». En 1985, le Jean-Paul II avait déjà déclaré « qu’on ne peut pas, a priori, considérer toute émigration comme un fait positif, à rechercher ou à promouvoir » (plus de détails sur salon beige).

      
    Dernier sujet avant de conclure. Elie Bankhalter, dans Primo, cite et commente Le Figaro du 1er octobre : « Les extrémistes juifs veulent de nouvelles colonies » (écrit Le Figaro). Il ne s’agit pas d’extrémistes (ou bien même de militants, provocateurs, saboteurs, etc.) israéliens. Le Figaro parle bien d’extrémistes juifs par la plume volage de Patrick Saint Paul(lire). La nuance n’est pas négligeable. Soit elle relève du vieil inconscient collectif français séculaire (de hauts cris d’indignation ne sont pas nécessaires car les faits sont têtus), soit d’une volonté indicible d’entretenir le feu antisémite qui couve toujours sous la cendre de la cristallisation communautariste musulmane française autour de la cause des frères ‘palestiniens’ (…) Ce comportement journalistique n’est pas le monopole du Figaro. D’autres médias, journaux, télévisions, radios, sont coutumiers de cette prééminence du mot « juif » sur le mot « israélien ». Elle n’en est que plus grave (…) On soulignerait avec la même indignation que les attentats suicides commis en Israël ou le bombardement permanent à la roquette des villes frontières soient rapportés comme étant le fait d’« extrémistes musulmans », mais c’est inutile : ils ne sont jamais que le fait d’ « activistes palestiniens ». Deux poids, deux mesures ? termine Bankhalter.
      
    Il est temps de conclure. J’ai écrit plus haut que les sujets évoqués ci-dessus sont différents en apparence mais qu’en réalité ils ne le sont pas. Reprenons l’essentiel.
    1-    Dans les journaux Rooz et Kayhan, les mollahs iraniens – génocidaires, négationnistes, apocalyptiques et islamiques – annoncent, chaudement, qu’ils ont l’arme nucléaire et qu’ils s’en serviront à la première « alerte »… Nous sommes donc bel et bien en temps de guerre et non pas en temps de paix.
    2-    Comme nous sommes en temps de guerre (le nier n’y change rien), Israël a détruit du matériel militaire stratégique en Syrie, pays ouvertement allié à l’Iran intégriste et à la Corée du Nord stalinienne. Autrement dit, Israël à préventivement anéanti un arsenal stratégique (peu importe lequel) issu de l’Axe Damas-Téhéran-Pyongyang.
    3-    Dans ce climat de guerre, le Premier ministre israélien Ehud Olmert et la Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice souhaitent lancer les bases d’un Etat palestinien tout de suite après la conférence de novembre prochain.
    4-    Natan Sharansky, dans le Wall Street Journal, vient de résumer et de démontrer une réalité tragique : après sept ans de mensonges, nous avons la preuve, avec l’affaire Al Dura, que les médias occidentaux n’hésitent pas à fabriquer des faux reportages avec l’assistance technique du lobby palestinien. Cela se nomme agitation et propagande. Ce sont là des techniques utilisées en temps de guerre bien plus qu’en temps de paix.
    5-    Le président de la République Nicolas Sarkozy a d’une part, rappelé les racines chrétiennes de l’Europe ; et d’autre part, dénoncé le sentiment religieux « trop souvent dévoyé » pour nourrir la violence. Or, le sentiment religieux qui, actuellement, en 2007, est « trop souvent dévoyé » pour nourrir la violence, ce n’est ni le sentiment bouddhiste, ni le sentiment juif, ni le sentiment chrétien. Ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni Al Qaïda ne sont bouddhistes, juifs ou chrétiens. Par élimination, le président Sarkozy a donc implicitement condamné l’islam « trop souvent dévoyé » pour nourrir le terrorisme.
    6-    En parlant de terrorisme, le plus important organe de presse de l’Eglise catholique, L’Osservatore Romano, a condamné la mise en liberté de terroristes assassins non repentis. La coïncidence entre les déclarations de la Présidence de la République française et celles le saint-Siège, cette coïncidence est révélatrice d’un tournant. Qu’il se poursuive.
    7-    En revanche, les déclarations de certains de nos évêques français sur l’immigration, en contradiction avec celles que fit Jean-Paul II sont révélatrices d’une incroyable méconnaissance de la réalité de l’islam radical d’aujourd’hui. Ces évêques feignent d’ignorer que les candidats actuels à l’immigration sont en majorité des musulmans. Ils feignent d’ignorer que les chrétiens persécutés en terre d’islam (Soudan, Arabie saoudite etc., etc.) seraient profondément reconnaissant à l’Eglise catholique de France de bien vouloir s’intéresser à eux ; de bien vouloir dénoncer publiquement leurs conditions de vies insoutenables ; et de bien vouloir envisager leur accueil sur sol français. Je note au passage que, contrairement à certains de nos évêques, l’Etat d’Israël, lui, accueille des réfugiés du Soudan. Que les Juifs, eux, dénoncent depuis fort longtemps le génocide soudanais.
    8-    Elie Bankhalter, dans Primo, met les points sur les « i » : les habitants des communautés juives dans les territoires disputés (terme utilisé par François Mitterrand) de Judée-Samarie sont, dixit le Figaro et consort, des « extrémistes juifs ». En revanche, les terroristes palestiniens ne sont ni des terroristes ni des extrémistes. Le Hamas, les Brigades An-Nasser Salah Addin, les Brigades Abu Ali Mustafa, les Brigades Fatah's Al-Aqsa Martyrs, les Brigades Al-Aqsa, les Brigades Islamic Jihad's Al-Quds, les Brigades National Resistance et les Brigades Qassam, avec leurs roquettes, leurs kamikazes et leurs voitures piégées ne sont pas des nids de terroristes et d’extrémistes. Elles sont des nids d’« activistes ».
  • 9-    Conclusion : il y a eu, au fil des siècles passés, des injustices (c’est un euphémisme) commises par des chrétiens à l’égard de juifs. Pas toujours et pas partout. Lorsque j’ai rencontré, il y a plus de vingt ans, deux historiens juifs, Bat Ye’or et David Litman, nous avions – nous avons toujours – une conviction en commun : le statut des non-musulmans en terre d’islam est un abominable scandale. Or, les non-musulmans en terre d’islam sont essentiellement des chrétiens et des juifs. De plus, je suis convaincu – je l’ai déjà écrit – que l’islam radical veut la destruction de la société judéo-chrétienne libre dans laquelle vivent des centaines de millions d’occidentaux. Je n’ai pas seulement voyagé en Israël. J’ai aussi voyagé en terre d’islam. J’ai discuté avec des musulmans. J’ai expérimenté une réalité qui est contenue dans le titre du présent article : après l’antisémitisme finit toujours par surgir l’antichristianisme (voir Hitler, Staline et les dictateurs musulmans). Etant données les graves tensions internationales que nous vivons actuellement, certains de mes frères et sœurs en Christ feraient bien de s’en rendre compte avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est pas une question de soi-disant racisme envers les étrangers musulmans. C’est une question de bon sens judéo-chrétien face à des réalités islamiques incontestables et détestables.   

    Michel Garroté, journaliste
      
    Ces deux derniers jours, l’Iran (aux mains d’un président génocidaire) et sa fiancée la Syrie (son chef porte une petite moustache noire) se sont partagé les rôles de scène. L’Iran a tenu le premier rôle, celui du pitbull qui en rajoute une couche bien baveuse ; et la Syrie le second rôle, celui de la hyène ricanante. Le pitbull cherche à ce rendre odieux et il y parvient à merveille. La hyène raconte des bobards de charognard et ce faisant elle nous prend pour des ânes. Lisez plutôt.
      
    IRAN - Dans un communiqué du 2 octobre, l’Armée de la République islamique d’Iran (communiqué dont l’agence de presse iranienne IRNA a diffusé une version anglaise) fait la déclaration suivante (traduction française effectuée par Monde-Info) : « L’armée de la République islamique (d’Iran) condamne les crimes perpétrés en Palestine par l’usurpateur sioniste. L’armée de la République islamique (d’Iran) prendra part aux rassemblements internationaux, le Jour de Qods (Jour de Jérusalem), le 5 octobre. Après six décennies écoulées depuis l’établissement du régime sioniste et avec les objectifs ambitieux de l’entité sioniste, le concept de tumeur cancéreuse, attribué au régime usurpateur (sioniste), est devenu (plus) évident pour tout le monde. La menace du régime (sioniste) occupant Qods (Jérusalem) s’étend bien au-delà de la Palestine, du Liban et même du Moyen-Orient » (fin de citation). Purée, même Hitler doit se retourner dans sa tombe.
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    SYRIE – Le 1er octobre dernier, une certaine Miss Ducet, de la British Broadcasting Corporation, a interviewé le Président syrien Bashar Al-Assad, à Damas, capitale de la Syrie (ci-après, des extraits, en traduction française effectuée par Monde-Info). Dans cette interview, Assad a notamment déclaré : « Ils (les bombardiers israéliens le 6 septembre dernier) ont bombardé des bâtiments et des constructions en lien avec l’armée mais non utilisés, en construction (…) Les USA, spécialement l’administration actuelle, ne sont pas intéressés à la paix (…) Il y a un gouvernement faible en Israël et les gouvernements faibles peuvent déclencher une guerre mais pas faire la paix (…) Tandis qu’en Syrie nous n’avons aucun problème (…) Nous (le régime syrien) n’avons pas invité le Hamas (en fait son chef terroriste Khaled Mechaal) en Syrie. Ils (le Hamas, en fait Mechaal) ont été chassés de leur pays (…) C’est normal pour eux d’être ici (…) C’est normal d’avoir des relations avec eux (le Hezbollah) et de soutenir leur cause (…) Nous (les Syriens) ne tuons personne (…) Nous n’avons jamais dit que nous n’avons pas d’influence au Liban, (mais) nous avons une influence positive (au Liban) ». Eh bien, pauvre Miss Ducet, c’était bien la peine d’emprunter le chemin de Damas !


    Michel Garroté, journaliste
      
    L’agence Reuters, sur lexpress.fr, mardi 2 octobre 2007, reprend les propos de Bernard Kouchner, tenu le même jour au matin, par le ministre français des Affaires étrangères, sur Europe 1 : « Rien n’est plus dangereux que la situation en Iran ». Toute cette région « est un endroit terriblement, terriblement dangereux, le plus dangereux du monde. Si, en plus, s’ajoute la bombe iranienne, je crois que c’est très difficile », a déclaré Kouchner. « Il faut absolument que la paix s’installe ».
      
    « Le pire, ce serait la guerre », a ajouté Kouchner. « Tout ce que font les Iraniens incite les experts à penser qu’ils se dirigent, possiblement, vers la bombe nucléaire », a dit en substance Kouchner. « Pendant que le dialogue continue (...) il faut que nous travaillions sur des sanctions pour être pris au sérieux (…) Est-ce la bonne solution ? C’est une partie de la solution. Est-ce qu’il faudra aller plus loin ? C’est possible ».
      
    file_251474_164184.jpgL’après-midi du mardi 2 octobre, LCI reprend à son tour les propos de Kouchner sur Europe 1, notamment ceux concernant Segolenita. Celle-ci, actuellement au chômage, s’était fendue d’une mesquine bafouille dans une tribune du quotidien gaucho-fossilisé Le Monde. « Je crois qu’elle se trompe (...) Je crois au contraire qu’il y a un retour de la France, un retour de la France en Europe », a déclaré Kouchner sur Europe 1, réagissant aux propos de Segolenita qui a critiqué les soi-disant retournements et le soi-disant manque de crédibilité de Kouchner et Sarkozy.
      
    Kouchner, précise LCI, a invité « amicalement » Segolenita à ne pas se « laisser emporter » par la « foi politique ». « Je crois comprendre qu’au Darfour, ce que souhaitait la gauche à juste titre, la communauté internationale est en train d’intervenir. Je crois comprendre qu’au Liban et au Moyen-Orient il y a des choses qui se passent et dans lesquelles la France est en bonne position », a déclaré Kouchner. Segolenita avait encore allégué la « navigation à vue » de Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère, allant jusqu’à lui reprocher de faire « bourde sur bourde ».
      
    Bourde sur bourde ? Pauvre Segolenita, elle qui avait déjà tout mélangé sur l’Iran, dans une mémorable interview où elle avait réclamé le droit au nucléaire militaire pour les mollahs de Téhéran…
      
    Kouchner a donc dit : « Le pire, ce serait la guerre (…) il faut que nous travaillions sur des sanctions pour être pris au sérieux (…) Est-ce la bonne solution ? C’est une partie de la solution. Est-ce qu’il faudra aller plus loin ? C’est possible ». Il n’y a par conséquent ni retournement ni bourde. Il y a, au contraire, continuité et bon sens. Ce sont là précisément les qualités de Sarkozy et Kouchner, deux hommes politiques qui ne sont ni esclaves des sondages ni esclaves des lieux communs de la gauche. Il ne faudrait pas, dans ce contexte, confondre le quotidien Le Monde avec les réalités du monde. A chacun sa vocation. Segolenita fait de l’obstruction systématique dans une feuille de chou déficitaire dans tous les sens du terme. En revanche, Sarkozy et Kouchner ont le courage de regarder la réalité du monde en face.
      
    Or, la réalité du monde, c’est un président iranien génocidaire et négationniste, devenu la marionnette de mollahs islamiques et apocalyptiques. Les sanctions et si nécessaire la guerre préventive, c’est précisément éviter une guerre encore pire dans laquelle l’Iran utiliserait les armes nucléaires, de façon à la fois active contre Israël et dissuasive contre les Etats du Golfe et contre le monde sunnite. Ahmadinejad est perse et chiite. Si Ahmadinejad était juif ou chrétien, l’ONU et toutes les Segolenita de la planète auraient déjà plébiscité, avec raison d’ailleurs, l’option d’une éventuelle guerre préventive pour stopper sa folle percée radioactive.
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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 22:18

Voici la Newsletter de LibertyVox : 

 
Que s’est-il passé à Deir Ez Zour ?
Par Martin Birnbaum 11/10/07

Martin Birnbaum analyse le raid israélien du 6 septembre 2007 en Syrie.




L'islam n'est pas la France !
Par André Dufour 06/10/07

Sarkozy à la Mosquée, Fanny Truchelut au tribunal et la France en perdition. C’est le Bloc-notes d’André ...




Français: la fin est proche !

Par 
André Dufour 30/09/07

Un bloc-notes bien trop lucide d’André Dufour sur l’avenir de la France.




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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 22:35


Sourate II verset 191
« Dieu n'aime pas les transgresseurs. Tuez-les partout où vous les rencontrerez.»

Sourate II verset 7 « Dieu a mis un sceau sur leurs (les incrédules) cœurs et leurs oreilles ; un voile est sur leurs yeux et un terrible châtiment les attend. Certains hommes disent : nous croyons en Dieu et au Jour dernier, mais ils ne croient pas. Ils essayent de tromper Dieu et les croyants ; ils ne trompent qu'eux-mêmes et ils n'ont pas conscience. Leur cœur est malade : Dieu aggrave cette maladie. Un châtiment douloureux sera le prix de leur mensonge.»

Sourate II verset 24 « Si vous ne le faites pas (apporter des témoins autres que Dieu) - et vous ne le ferez pas - craignez le Feu qui a pour aliment les hommes et les pierres et qui a été préparé pour les incrédules.»

Sourate II verset 88 « Ils ont dit : "Nos cœurs sont incirconcis". Non!… Que Dieu les maudisse à cause de leur incrédulité.»

Sourate II verset 83 ou 89 « Allâh maudisse les incroyants»

Sourate II verset 84 ou 90 « Aux incroyants la honte du tourment (ou un supplice ignominieux).»

 Sourate II verset 98 ou 104 « Aux incroyants l'affreux tourment (un châtiment douloureux).»

Sourate II verset 170 ou 175 « Ceux qui troquent le chemin et le pardon contre l'erreur et le tourment, comment vont-ils endurer le feu ?»

Sourate II verset 223. « Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l'avance. »

Sourate II verset 276 ou 277« Allâh n'aime ni l'incroyant (le pécheur incroyant) ni l'impie.»

Sourate III verset 49 ou 56 « Les incroyants, je les tourmenterai terriblement (ou je les punirai d'un châtiment cruel) en cette vie et dans l'autre et ils seront sans recours.»

Sourate III verset 79 ou 85 « Quiconque cherche une autre religion que l'Islam ne sera pas accepté.»

Sourate III verset 135 ou 141 « Qu'Allâh éprouve ceux qui croient et détruise (ou fasse disparaître) les incroyants.»

Sourate III verset 144 ou 15 « Nous jetterons l'effroi dans le cœur des incroyants.»

Sourate III verset 196 ou 196-197 « Les incroyants vont et viennent dans le pays, mais ne t'y trompe pas, piètre est leur joie, et leur refuge sera la géhenne (ou leur demeure sera l'Enfer).»

Sourate IV verset 37 ou 41 « Nous tenons prête pour les incroyants la honte du tourment (ou une peine ignominieuse).» 

Sourate IV-38. « Les hommes sont supérieurs aux femmes en raison des qualités
par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les
hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses
sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant
l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous
réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l'inobéissance ; vous les
reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu'elles
vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand. »

Sourate IV verset 56 ou 59 « Ceux qui ne croient pas à nos versets (ou à nos signes), nous les pousserons au feu. Chaque fois que leur peau sera brûlée, nous leur donnerons une autre peau pour qu'ils goûtent le tourment.»

Sourate IV verset 89 ou 91 « Ne prenez pas d'amis (ou de patrons) chez eux avant qu'ils émigrent dans le sentier d'Allâh. S'ils tournent le dos, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez.»

Sourate IV verset 91 ou 93 « S'ils ne se tiennent pas à l'écart, s'ils ne se rendent pas à vous et ne déposent pas les armes, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux.»

Sourate IV verset 102 ou 103 « Allâh tient prêt pour les incroyants la honte du tourment (ou un supplice ignominieux).»

Sourate IV verset 150 ou 151 « Nous tenons prête pour les incroyants la honte du tourment (ou un supplice ignominieux).»

Sourate V verset 10 ou 13 « Les incroyants qui nient nos versets seront les hôtes de la fournaise (ou les compagnons de l'Enfer).»

Sourate V verset 86 ou 89  « Les incroyants qui nient nos signes seront les hôtes de la fournaise (ou les compagnons de l'Enfer).»

Sourate VII verset 14 « Oui, les incroyants auront le tourment du feu.»

Sourate VIII verset 17 « Vous ne les avez pas tués, c'est Allâh qui les a tués.»

Sourate VIII verset 55 « Les pires bêtes, aux yeux d'Allâh, sont les incroyants qui s'entêtent à ne pas croire.»

Sourate IX verset 3 - 5 « Annonce aux incroyants l'affreux tourment. Les incroyants avec qui vous avez fait un pacte et qui ne vous ont pas fait tort et n'ont aidé personne contre vous, eh bien respectez ce pacte jusqu'à son terme car Allâh aime les fidèles. Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que vous les trouviez. Prenez-les, assiégez les, dressez leur des embuscades. S'ils se repentent, font la prière, acquittent l'aumône, laissez-leur le champ libre, car Allâh pardonne, il a pitié.»

Sourate IX verset 90 « Ceux qui ont accusé de mensonge Dieu et son prophète sont restés chez eux. Un châtiment douloureux atteindra bientôt ceux d'entre eux qui sont incrédules.»

Sourate IX verset 101 « Parmi les bédouins qui vous entourent et parmi les habitants de Médine, il y a des hypocrites (des polythéistes) obstinés. Tu ne les connais pas ; nous, nous les connaissons. Nous allons les châtier deux fois, puis ils seront livrés à un terrible châtiment.»

Sourate IX verset 123 « Croyants, combattez les incroyants qui sont dans vos parages et qu'ils vous trouvent durs.»

Sourate XVI verset 104 « Ceux qui ne croient pas aux versets d'Allâh, il ne les guide pas, ils auront l'affreux tourment.»

Sourate XVIII verset 29 « Nous avons préparé pour les coupables un feu dont les flammes les envelopperont. S'ils crient au secours, nous les secourrons avec une eau comme du bronze en fusion pour leur brûler la face.»

Sourate XXI verset 39 « Ah ! si les incroyants connaissaient le moment où ils ne pourront soustraire au feu leur face ni leur dos, car ils seront sans recours.»

Sourate XXII verset 19 « On taillera des vêtements de feu pour les incroyants, on leur versera de l'huile bouillante sur la tête.»

Sourate XXII verset 55 « Les croyants continueront d'en douter jusqu'à la venue de l'heure soudaine, quand leur viendra le tourment d'un jour dévastateur.»

Sourate XXV verset 11 - 12 « Les croyants continueront d'en douter jusqu'à la venue de l'heure soudaine, quand leur viendra le tourment d'un jour dévastateur.»

Sourate XXV verset 52 « N'écoute pas les incroyants, combats-les rudement avec ce Coran.»

Sourate XXVI verset 90 - 91 « Le jardin sera rapproché des fidèles et la fournaise se montrera aux égarés.»

Sourate XXX verset 16 « Les incroyants qui nient nos signes et la rencontre de l'autre vie seront dans le tourment.»

Sourate XXXIII verset 64 « Allâh maudit les incroyants, il leur a préparé un brasier.»

Sourate XXXV verset 39 « L'incroyance des incroyants ne fait qu'accroître l'horreur qu'Allâh avait d'eux.»

Sourate XXXVIII verset 27 « Malheur aux incroyants, à cause du feu.»

Sourate XXXIII verset 16 « Ils auront un nuage de feu sur eux et sous eux.»
Sourate XLII verset 26 « Les incroyants auront le grand tourment.»

Sourate XLVII verset 12 « Les incroyants profitent, ils mangent comme des bestiaux, mais ils auront le feu pour logis.»

Sourate XLVIII verset 13 « Nous avons préparé un brasier pour les incroyants.»

Sourate LV verset 35 « On vous lancera du feu et du bronze en fusion et vous serez sans recours.»

Sourate LVII verset 19 « Ceux qui ont nié nos versets seront les hôtes de la fournaise.»

Sourate LVIII verset 4 « Aux incroyants l'affreux tourment.»

Sourate LXIV verset 10 « Les incroyants qui ont nié nos versets seront pour toujours les hôtes du feu. Mauvais avenir.» 

Sourate LXXI verset 26 - 27 « Noé dit : Seigneur, ne laisse pas d'incroyants circuler sur Terre, car si tu

les laisses, ils égareront tes esclaves et n'engendreront que des pervers sans foi.»

Sourate LXXVI verset 4 « Pour les incroyants, nous avons préparé chaînes, carcans et brasier.»

Sourate XCVIII verset 6 « Les incroyants, qu'ils aient le livre ou qu'ils ajoutent des dieux, iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours. Ce sont les pires des humains..»

Drzz 

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 22:31
Par Gabriel Lévy   
2 novembre 2006

L’actualité nous offre l’occasion de nous pencher sur une pratique qui s’amplifie: la désinformation. En effet, l’affaire Al-Dura, du nom de l’enfant palestinien supposé, selon France 2, avoir été tué par des soldats israéliens, connaît un premier épisode judiciaire devant un tribunal parisien [1]. Ce premier épisode ne porte que sur le caractère diffamatoire ou non des propos tenus sur un site, mais (pas encore) sur le fond de l’affaire: la totalité des rushs n’a toujours pas été révélée. Dans l’actualité également, le retrait par l’agence Reuters de photographies retouchées avec Photoshop [2] lors de la guerre du Liban.

Comment désinformer? Pourquoi désinformer? Même si nous répondons à ces deux questions, il faut une bonne dose d’esprit critique au lecteur de la presse écrite ainsi qu’au téléspectateur pour parer à l’intoxication. Car c'est bien d’“intox” qu'il s'agit.

Comment désinformer?

De nombreuses publications sont consacrées aux techniques de désinformation. Des sites, des agences spécialisées, en s’efforçant de scruter les médias pour épingler les fausses informations, nous en apprennent plus sur les moyens utilisés. Un opuscule intitulé “Techniques de désinformation: manuel pour une lecture critique des médias” [3], rédigé par un collectif d'auteurs de la mouvance altermondialiste espagnole, résume les procédés les plus courants de la désinformation.

Rien n’est innocent: la mise en page des articles, la focalisation, la surexposition [4] - ou, au contraire, l’omission - de certains faits, le langage, la structure du récit, l’association des textes et des photos. Ces instruments sont savamment utilisés pour faire apparaître une pseudo réalité, une réalité virtuelle, c’est-à-dire “un événement tel qu’il n’est pas, ou faire en sorte que l’attention du lecteur converge seulement sur certains aspects de l’information, et en omette d’autres”. Quant à la règle selon laquelle un article doit répondre aux six questions basiques qui-quoi-comment-quand-où-pourquoi, elle est rarement respectée.

Ainsi, les entorses à la rigueur sont-elles fréquentes et contraires à ce que nous serions en droit d’attendre des journalistes: unilatéralisme dans la relation d’un fait, mise en valeur outrancière de ce fait par une photographie de taille “disproportionnée” - quand celle-ci n’est pas elle-même retouchée -, sémantique inexacte, langage orienté (usage selon les cas d’un ton triomphaliste [5], péjoratif ou réprobateur), fausse symétrie, utilisation des mots dits “magiques”, ceux qui font recette (colon, apartheid, ultra-orthodoxe, humiliation, crime contre l’humanité, etc.), détournement de sens (e. g. combattant pour terroriste), dissimulation des activités réelles des personnes interrogées, absence de vérification de ce qui, dans leurs dires, relève de la réalité ou de la supposition, choix arbitraire des sources, informations sciemment occultées, diabolisation, interprétation “légère” des sondages [6], etc.

Rien n’est anodin. Les caricatures? L’équilibre dans leur représentation n’est jamais de mise. Pire, elles ne sont tolérées que lorsqu’elles ont pour but de se gausser de la civilisation occidentale. Tout cela est parfaitement connu, mais gardons-nous continuellement ces critères d’analyse dans nos mémoires?

Autre aspect: les grands quotidiens font appel à des plumes étrangères au journal pour commenter l’actualité dans une chronique dite de libre opinion. Illusion d’objectivité car il ne s’agit bien souvent que d’un trompe l’œil, d’un faire-valoir. Il leur suffit de ne pas respecter l’équilibre dans le nombre et l’importance des chroniques. “Ce ne sont que des ‘fissures contrôlées’ qui donnent crédibilité au média en le dotant d'une apparence de pluralisme et d'indépendance, et qui sont abondamment contrastées par un bombardement d'informations de signe contraire” [7].

Bien sûr, il existe de nombreuses variantes de ces techniques, renouvelées chaque jour et pendant des années. Leurs auteurs cultivent ainsi une opinion publique conforme, ou à peu près, à ce qu’ils souhaitent: anesthésiée ou revendicatrice. Même pour un article banal, sans portée apparente, les tentatives de désinformation peuvent prévaloir et le lecteur vigilant n’en saisit pas la raison. Seconde nature de celui qui l’écrit? Paranoïa de celui qui le lit avec trop d’attention?

Pourquoi désinformer?

1. Volonté

Le but est, soit pour les pouvoirs en place (régimes de droite comme de gauche) d’obtenir une opinion publique anesthésiée ou, mieux, coopérante, soit pour les mouvements d’opposition une opinion réactive ou, mieux, revendicatrice.

La désinformation est volontaire lorsqu’elle s’exerce au profit d’une idéologie.

Sans remonter jusqu’à l’affaire Dreyfus, on peut rappeler un exemple classique: celui du journal communiste, “Les Lettres Françaises” (dirigé par Aragon) qui, en 1947, insultait Victor Kravchenko (ex-fonctionnaire de l’URSS et auteur d’un best seller intitulé “J’ai choisi la liberté”), le traitant de faussaire, d’ivrogne, d’illettré et, distillant des “preuves”, le déclarait incapable d’avoir écrit ce livre. Kravchenko intenta un procès en diffamation contre le journal, alimentant ainsi la presse durant de nombreux mois, et le gagna en 1949.

Autres exemples: le journal l’Humanité fut le dernier à publier le rapport Khrouchtchev (présenté à Moscou le 27 février 1956 et publié partiellement par le New York Times le 7 mars 1956). L’information, verrouillée, ne tolérait pas le moindre écart avec la ligne du Parti. Ce même journal “licencia” Picasso à la mort de Staline pour un portrait de ce dernier qui n’était pas assez complaisant.

Ces rappels indiquent que des médias écrits sont à la disposition d’une idéologie ou d’un parti et qu’ils n’en font pas mystère (le sous-titre de l’Humanité est “organe du parti communiste”). Reconnaissons du moins que le lecteur n’est pas trompé sur la marchandise. Il est prévenu et ne s’attend pas à ce que soit respectée la règle selon laquelle “les faits sont sacrés, le commentaire est libre”.

Par ailleurs, d’autres publications ne témoignent pas d’un engagement politique aussi affirmé, au sens de l’adhésion à un parti politique. Emanation de groupes partisans, altermondialistes, anti-impérialistes ou similaires, elles ne tentent pas de tromper le lectorat. Dans un même registre, mentionnons les nombreux sites internet et radios de la mouvance islamiste dont on ne peut pas dire qu’ils font dans la mesure.

Lecteurs, auditeurs et internautes sont avertis. L’effort pour garder un libre arbitre est moins grand que pour les médias qui avancent masqués.

Plus subtile et plus fallacieuse - car l’engagement reste inavoué - est la désinformation pratiquée par un média qui se proclame organe d’information, voire “journal de référence”. Toutes les techniques déjà citées sont utilisées. Elles ont été amplement commentées dans deux livres consacrés au journal Le Monde [8]. Par la désinformation, “la direction peut à loisir honorer ou discréditer hommes politiques, patrons et intellectuels, selon ses intérêts propres et ses choix partisans” [9]. Vous l’avez compris, il ne s’agit pas de loyauté envers un parti, mais de choix partisans.

Perfide, la désinformation quasi-unanime lorsqu’il s’agit des Etats-Unis [10] ou de ses alliés [11]. Le summum a été atteint lors de la relation des dégâts de l’ouragan Katrina par la presse française [12]. Tous les poncifs ont été psalmodiés: “des différences ethniques et sociales” pour expliquer des retards apportés aux secours, “leur incapacité de faire face aux pillages”, “la pauvreté et du racisme, tares historiques” de ce pays, leur responsabilité dans “le massacre de l’environnement”. La presse se réjouissait ainsi du fait que “la première économie du globe vacille comme un vulgaire Etat du tiers-monde”.

Haineuse, lorsqu’il s’agit d’Israël, avec la volonté constante de sa déshumanisation. La relation de la récente guerre du Liban a atteint, à cet égard, le comble de la désinformation par la  fabrication d’images  grâce à un logiciel standard de retouche d'images, par des mises en scène tantôt cyniques, tantôt morbides, par la répétition des mêmes clichés à des dates différentes. Ce qui ne laisse pas d’inquiéter, c’est que “la fabrique des images a eu recours au plus vieux et au moins bien caché de tous les secrets que recèle le sac à malices d’un escroc ordinaire: les gens voient ce qu’ils veulent voir, ils croiront ce qu’ils veulent croire” [13]. Nous sommes confondus de constater que des procédés de mystificateurs sont toujours efficaces. “Calomniez, calomniez, …”.

Outrancière encore, lorsqu’il s’agit de qualifier de “mur de la honte”  la barrière de protection édifiée par Israël, alors qu’un pareil “mur” est érigé par l'Espagne à Melilla afin de parer à une immigration clandestine massive. Ainsi, une telle mesure serait compréhensible lorsqu'il s'agit d'empêcher les damnés de la terre de tenter d'échapper aux conditions de vie misérables qui sont les leurs, tandis qu'elle serait inacceptable dès lors qu'il s'agit d'empêcher les terroristes palestiniens de semer la mort dans les rues israéliennes.

Par la fabrication de faux et le truquage d’images, la propagande vient de trouver son meilleur véhicule. Tel est le cas de la mise en scène d’un “activiste” palestinien mort qui tombe de son brancard et qui y remonte, de l'enfant qui agonise dans les bras de son père, l’un mortellement touché, l’autre blessé sans que nulle trace de sang n’apparaisse, de fumées rajoutées à des clichés pour signifier l’embrassement de la ville de Beyrouth, d’ambulance prétendument bombardée par les forces israéliennes, d’instrumentalisation éhontée du cadavre d’un enfant à des fins de propagande, etc. Ce procédé, devenu hélas ravageur car “une image vaut mille mots”, est probablement la désinformation la plus redoutable, car elle s’adresse à des millions de personnes. Nul ne nie, en effet, que les images de Netzarim (affaire Al-Dura) ont été le brûlot de l’intifada déclenchée deux jours plus tard et des centaines de morts qui en ont résulté.

A ce titre, la responsabilité du média télévisé est considérable. S’il était, pour ces six dernières années, une information qui mériterait d’être vérifiée, c’est bien celle-là. Or, les responsables de la chaîne - toujours en poste - se livrent devant les tribunaux au jeu de bonneteau, en cachant deux cartes sur trois.

Il y a tout ce que l’on dit et tout ce que l’on ne veut pas dire. “Dans notre démocratie l’Omerta fonctionne le plus souvent de manière tacite” [14]. Un seul exemple? Le plus démonstratif: aucun média n’a jamais révélé l’existence du second foyer de François Mitterrand, entretenu par les contribuables français, pas même Le Canard enchaîné.

2. Soumission

Désinformer par soumission aux multiples pouvoirs, c’est le plus souvent ne pas informer. Mais le but est le même: se garder de réveiller l’opinion publique ou éviter le risque de la modifier.

Le silence est une nécessité pour ne pas déplaire au pouvoir en place, dispensateur des informations (parfois de scoops) et pourvoyeur de recettes par ses subventions, les annonces légales, la publicité de ses campagnes nationales, ou par le biais des organismes d’Etat comme, par exemple, la SNCF ou l’EDF.

La présence de l’Etat dans les médias est considérable. Il contrôle le groupe France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5, RFO) le groupe Radio France (France Inter, France Info, France Culture, France Bleu, France Musique) et, surtout, l’Agence France Presse (AFP), qui fournit à la plupart des médias les informations que ces derniers publient. Non seulement l’AFP fournit des informations, au demeurant sans toujours convenir du déséquilibre de ses sources, mais elle les commente, et ses commentaires sont repris le plus souvent in extenso.

Les recettes des médias sont également fournies par la publicité des grands groupes industriels et commerciaux, voire des syndicats. Une information qui leur est préjudiciable sera traitée sommairement ou omise. Nécessité oblige.

La désinformation la plus déterminante est celle imposée de fait par le lectorat. En effet, les lecteurs ne zappent pas. Ils restent, en règle générale, fidèles à leur quotidien ou à un hebdomadaire auquel ils sont souvent abonnés. Ils représentent une clientèle captive et un groupe de presse ne peut dès lors changer sa ligne éditoriale. Impossible pour Edouard de Rothschild, actionnaire principal du quotidien Libération, d’orienter ce journal vers la voie libérale qu’il assume dans ses affaires, sous peine de perdre ses lecteurs. Il existe ainsi un feedback entre lecteurs et rédacteurs. Le lecteur de ce journal qui, à des degrés plus ou moins nets, est altermondialiste, antilibéral, anti-américain, anti-israélien et/ou solidaire des sans-papiers, doit retrouver dans ces pages l’approbation de son mode de pensée, et les journalistes ne manquent pas d’y pourvoir.

Désinformation par absence d’information, le silence des médias est obtenu aussi par le chantage et la peur. Seul l’hebdomadaire Charlie Hebdo a accepté le risque de rompre le silence sur l’affaire des caricatures. Le philosophe Robert Redeker, enseignant à Toulouse et auteur d’une tribune libre sur l'Islam publiée dans Le Figaro est actuellement menacé de mort. Il doit vivre sous protection policière et dans des conditions financières précaires...

3. Carence

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel recommande “de vérifier l’exactitude des informations diffusées ou, en cas d’incertitude, de les présenter au conditionnel et d’en citer la source et la date” et “de procéder, en cas de diffusion d’informations inexactes, à leur rectification dans les meilleurs délais et dans des conditions d’exposition comparables” [15].

Les journalistes ne respectent pas toujours ces règles. Carence, négligence, imprudence? Ultime alibi, ils prétendent avoir été piégés. Mais ils sont coupables, forcément coupables,  d’avoir “oublié” de les “présenter au conditionnel et d’en citer la source et la date”.

Dernier exemple en date: l’agence Reuters qui admet avoir été piégée par son photographe (ce dernier a “exercé” pour l’agence de 1993 et 2003, puis à nouveau depuis avril 2005). Piètre excuse, mais utilisée par tous les médias qui couvrent l’actualité moyen-orientale. Ils prétendent - mais sans doute ont-ils raison - qu’ils ne peuvent pas exercer librement leur tâche en raison de l’obligation de disposer d’un cameraman “du cru”, de la difficulté de se rendre sur les lieux, du risque de rapt dès qu’ils s’éloignent de leurs hôtels, du contrôle par les organisations en place des contacts qu’ils peuvent avoir, etc. En conséquence, ils devraient - sauf à être des complices objectifs - s’attacher, avec la plus grande vigilance, à contrôler ce qu’ils livrent au public.

En définitive, la désinformation, hélas, atteint toujours son but. Il suffit pour s’en convaincre de consulter l’évolution des sondés sur les sujets qui font l’objet de la plus grande couverture médiatique: “La plaie est faite, et quoique (on) en guérisse, on verra du moins la cicatrice” [16].

L’information objective est un mythe. Dans les cas ici évoqués, cette constatation est désespérante. Peut-on, toutefois, même imparfaitement, se tenir au courant? Il faudrait pour cela multiplier les sources pour ne manquer aucune information, principalement en consultant les nombreux sites qui reflètent peu ou prou nos propres opinions, et analyser avec une méticulosité presque paranoïaque les informations données par les grands médias.

Malheureusement la tâche est immense, elle ne peut être accomplie que par un petit nombre d’entre nous. Il en résulte que la désinformation du plus grand nombre a encore de beaux jours devant elle.

[1] Nidra Poller, Al-Dura: The Verdict, Politics Central, 19 octobre 2006.
[2] “Reuters Doctoring Photos from Beirut?”, Little Green Footballs, 5 août 2006.
[3] “Techniques de désinformation: manuel pour une lecture critique des médias”, La Escuela Popular de Personas Adultas de Prosperidad, octobre 2003.
[4] “Etude de la fréquence et de l’orientation des articles parus dans Le Monde, Le Figaro et Libération”, Observatoire du Monde Juif, 2002, p. 103-141.
[5] “Phnom Penh. La ville est libérée”, Le Monde, 10 avril 1975.
[6] Dans Le Figaro du 15 septembre 2006: “Ils sont même 61 %, généreux, à estimer qu’en dépit des difficultés budgétaires rencontrées par la France, la France doit maintenir l’aide aux pays pauvres”. Combien parmi ces 61 % payent-ils des impôts?
[7] “Techniques de désinformation: manuel pour une lecture critique des médias”, op. cit.
[8] Michel Legris, “Le Monde tel qu'il est”, Plon, 1976. Pierre Péan et Philippe Cohen, “La face cachée du monde. Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir”, Mille et Une Nuits, 2003.
[9] “La face cachée du monde. Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir”, op. cit.
[10] En couverture du Point du 2 mars 2006: Le rêve américain est-il devenu un cauchemar?.
[11] En première page du Parisien du 8 juillet 2005: “Al-Qaida punit Londres”.
[12] Menahem Macina, “L’ignoble coup de pied de l’âne français au lion américain blessé”, UPJF, 4 septembre 2005.
[13] Jules Crittenden, Boston Herald du 9 août 2006 (in L'Arche, n° 582).
[14] Sophie Coignard et Alexandre Wickham, “L’Omerta française”, Albin Michel, 1999.
[15] “Recommandation à l'ensemble des services de télévision et de radio relative au conflit au Moyen-Orient”, CSA, 18 mars 2003.
[16] Jean-Baptiste Rousseau (1671-1741), “Premier épître”.


Gabriel Lévy est Fellow à l'Atlantis Institute

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 22:59


par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com, 8 octobre 2007

VO: http://www.danielpipes.org/article/4990

Le conflit israélo-arabe est souvent désigné comme le plus dangereux de tous, et pas uniquement par des extrémistes, de sorte qu’Israël est considéré comme le pays le plus belligérant du monde.

Par exemple, le premier ministre britannique Tony Blair déclara devant le Congrès américain en juillet 2003 que «le terrorisme ne peut pas être vaincu sans la paix au Moyen-Orient entre Israël et les Palestiniens. C’est de là que vient le poison. C’est là que l’extrémisme est capable de perturber l’esprit d’un nombre effrayant de gens au point de confondre la plaidoirie en faveur d’un État palestinien avec la destruction d’Israël.» Ce point de vue conduit beaucoup d’Européens, entre autres, à considérer Israël comme le pays constituant la principale menace pour la paix dans le monde.

Mais est-ce exact? Cette impression défie l’évidence bien connue selon laquelle les démocraties libérales ne sont pas agressives; de plus, elle suppose à tort que le bilan du conflit israélo-arabe est parmi les plus lourds en termes de vies humaines. Pour mettre le bilan des affrontements israélo-arabes en perspective, l’un des coauteurs de la présente, Gunnar Heinsohn, a compilé des statistiques permettant d’établir un classement des conflits intervenus depuis 1950 en fonction du nombre de victimes humaines. Le conflit israélo-arabe n’apparaît, en gras, que très bas dans ce classement:

Conflits intervenus depuis 1950 et ayant fait au moins 10.000 victimes* 

  1. 40.000.000 - Chine communiste, 1949-76 (tueries pures et simples, famines provoquées, goulags)
  2. 10.000.000 - Bloc soviétique: fin du stalinisme, 1950-53; post-stalinisme, jusqu’en 1987 (essentiellement les goulags)
  3. 4.000.000 - Éthiopie, 1962-92: communistes, famines artificielles, génocides
  4. 3.800.000 - Zaïre (Congo-Kinshasa): 1967-68; 1977-78; 1992-95; 1998 à nos jours
  5. 2.800.000 - Guerre de Corée, 1950-53
  6. 1.900.000 - Soudan, 1955-72; 1983-2006 (guerres civiles, génocides)
  7. 1.870.000 - Cambodge: Khmers Rouges 1975-79; guerre civile 1978-91
  8. 1.800.000 - Guerre du Vietnam, 1954-75
  9. 1.800.000 - Afghanistan: tueries soviétiques et intestines, talibans 1980-2001
  10. 1.250.000 - Pakistan occidental, massacres au Pakistan oriental (Bangladesh 1971)
  11. 1.100.000 - Nigeria, 1966-79 (Biafra); 1993 à nos jours
  12. 1.100.000 - Mozambique, 1964-70 (30.000) + après le retrait du Portugal 1976-92
  13. 1.000.000 - Guerre Iran-Iraq, 1980-88
  14. 900.000 - Génocide du Rwanda, 1994
  15. 875.000 - Algérie: contre la France 1954-62 (675.000); entre les islamistes et le gouvernement 1991-2006 (200.000)
  16. 850.000 - Uganda, 1971-79; 1981-85; 1994 à nos jours
  17. 650.000 - Indonésie: marxistes 1965-66 (450.000); Timor oriental, Papouasie, Aceh, etc. 1969 à nos jours (200.000)
  18. 580.000 - Angola: guerre contre le Portugal 1961-72 (80.000); après le retrait du Portugal (1972-2002)
  19. 500.000 - Brésil contre ses Indiens, jusqu’en 1999
  20. 430.000 - Vietnam, après la fin de la guerre en 1975 (propre population; «boat people»)
  21. 400.000 - Indochine: contre la France, 1945-54
  22. 400.000 - Burundi, 1959 à nos jours (Tutsis/Hutus)
  23. 400.000 - Somalie, 1991 à nos jours
  24. 400.000 - Corée du Nord jusqu’en 2006 (propre population)
  25. 300.000 - Kurdes en Iraq, en Iran, en Turquie, années 1980-1990
  26. 300.000 - Iraq, 1970-2003 (Saddam Hussein contre des minorités)
  27. 240.000 - Colombie, 1946-58; 1964 à nos jours
  28. 200.000 - Yougoslavie, régime de Tito, 1944-80
  29. 200.000 - Guatemala, 1960-96
  30. 190.000 - Laos, 1975-90
  31. 175.000 - Serbie contre Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, 1991-1999
  32. 150.000 - Roumanie, 1949-99 (propre population)
  33. 150.000 - Liberia, 1989-97
  34. 140.000 - Russie contre Tchétchénie, 1994 à nos jours
  35. 150.000 - Guerre civile libanaise, 1975-90
  36. 140.000 - Guerre du Koweït, 1990-91
  37. 130.000 - Philippines: 1946-54 (10.000); 1972 à nos jours (120.000)
  38. 130.000 - Birmanie/Myanmar, 1948 à nos jours
  39. 100.000 - Nord Yémen, 1962-70
  40. 100.000 - Sierra Leone, 1991 à nos jours
  41. 100.000 - Albanie, 1945-91 (propre population)
  42. 80.000 - Iran, 1978-79 (révolution)
  43. 75.000 - Iraq, 2003 à nos jours (troubles intérieurs)
  44. 75.000 - El Salvador, 1975-92
  45. 70.000 - Érythrée contre Éthiopie, 1998-2000
  46. 68.000 - Sri Lanka, 1997 à nos jours
  47. 60.000 - Zimbabwe, 1966-79; 1980 à nos jours
  48. 60.000 - Nicaragua, 1972-91 (marxistes/autochtones, etc.)
  49. 51.000 - Conflit israélo-arabe de 1950 à nos jours
  50. 50.000 - Nord Vietnam, 1954-75 (propre population)
  51. 50.000 - Tadjikistan, 1992-96 (laïques contre islamistes)
  52. 50.000 - Guinée Équatoriale, 1969-79
  53. 50.000 - Pérou, 1980-2000
  54. 50.000 - Guinée, 1958-84
  55. 40.000 - Tchad, 1982-90
  56. 30.000 - Bulgarie, 1948-89 (propre population)
  57. 30.000 - Rhodésie, 1972-79
  58. 30.000 - Argentine, 1976-83 (propre population)
  59. 27.000 - Hongrie, 1948-89 (propre population)
  60. 26.000 - Indépendance du Cachemire, 1989 à nos jours
  61. 25.000 - Jordanie, gouvernement contre palestiniens, 1970-71 (Septembre Noir)
  62. 22.000 - Pologne, 1948-89 (propre population)
  63. 20.000 - Syrie, 1982 (contre des islamistes à Hama)
  64. 20.000 - Guerre sino-vietnamienne, 1979
  65. 19.000 - Maroc: guerre contre la France, 1953-56 (3000) et au Sahara occidental, 1975 à nos jours (16.000)
  66. 18.000 - République du Congo, 1997-99
  67. 10.000 - Yémen du Sud, 1986 (guerre civile)

*Nombres arrondis. Sources: Brzezinski, Z., Out of Control: Global Turmoil on the Eve of the Twenty-first Century, 1993; Courtois, S., Le Livre Noir du Communisme, 1997; Heinsohn, G., Lexikon der Völkermorde, 1999, 2e éd.; Heinsohn, G., Söhne und Weltmacht, 2006, 8e éd.; Rummel. R., Death by Government, 1994; Small, M. and Singer, J.D., Resort to Arms: International and Civil Wars 1816-1980, 1982; White, M., Death Tolls for the Major Wars and Atrocities of the Twentieth Century, 2003.

Cet inventaire macabre se solde par un total de quelque 85 millions de morts causées par des conflits depuis 1950. Les victimes du conflit israélo-arabe dénombrées depuis 1950 comprennent 32.000 morts dues aux attaques arabes et 19.000 dues aux attaques palestiniennes, soit un total de 51.000. Les Arabes constituent environ 35.000 de ces victimes et les Israéliens juifs quelque 16.000.

Ces chiffres montrent que les morts causées depuis 1950 par les affrontements israélo-arabes ne représentent que 0,06% du total de victimes des tous les conflits de cette période. En d’autres termes, depuis 1950, seule une victime de conflit sur 1700 est tombée dans des affrontements israélo-arabes.

(L’ajout des 11.000 victimes de la guerre d’indépendance israélienne, de 1947 à 1949, soit 5000 Arabes et 6000 Juifs israéliens, n’affecte pas sensiblement ces résultats.)

Pour adopter un autre angle de vision, quelque 11 millions de Musulmans ont été victimes de mort violente depuis 1948, dont 35.000, ou 0,3%, sont morts dans le cadre des 60 ans de lutte contre Israël, soit une victime musulmane sur 315. Ceci alors que plus de 90% de ces 11 millions de victimes ont été tuées par d’autres Musulmans.

Commentaires: (1) En dépit du bilan relativement peu meurtrier du conflit israélo-arabe, il est probable que sa renommée, sa notoriété, sa complexité et sa portée diplomatique continueront de lui valoir une importance démesurée dans l’imagination collective. Et la réputation d’Israël continuera d’en payer le prix. (2) Malgré cela, il vaut la peine de souligner la mesure statistique de 1/1700, en guise de correctif et dans l’espoir qu’un jour, cette réalité sera reconnue et permettra de classer le conflit israélo-arabe à sa place légitime sur l’échelle des priorités politiques mondiales.


 Les autres roquettes palestiniennes

Allah, mets-les en fuite!
Faits des veuves de leurs femmes!
Faits des orphelins de leurs enfants!
Donne-nous la victoire contre eux!

Cette charmante prière illustrée est parue aujourd’hui dans le quotidien de l’Autorité palestinienne (donc le Fatah, les terroristes modérés), pour le 27e jour du Ramadan, qui doit déboucher sur une nuit complète de prières.

L'image “http://img514.imageshack.us/img514/5350/ajm472ah9.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. 

Dix Millions de Musulmans tués depuis 60 ans

Il y a un an, un journaliste israélien,  Ben-Dror Yemini – de gauche! –  a publié un article sur les Musulmans morts – tués, assassinés – depuis le début du conflit israélo-arabe: 10 Millions est leur nombre!
Quelle réalité se cache derrière ce nombre?
La décompte des victimes, ici en Anglais:

Israel is responsible for about 60,000 Muslim deaths (all its wars and the occupation included).
The USA is responsible for about 70,000.
France is responsible for about half a million (in the 1950s alone, by the most conservative estimate).
Russia (along with the former Soviet Union) over one million.
About 8.5 million Muslims were murdered by Muslim regimes, internal Arab civil wars, and Arab tribal ethnic cleansing.

Sans commentaire…

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 22:57

Les initiatives qui changent quelque peu notre perception du monde sont rares et se doivent d’être saluées. Surtout en ce qui concerne le monde particulier de l’information. L’information change le monde, ou du moins la vision que nous en avons. Le pouvoir de ceux qui ont pour mission d’informer est immense. Leur responsabilité aussi. En usent-ils avec sagesse ? A parcourir les dépêches de l’AFP ou les journaux, gratuits ou payants, qui tiennent, par leur diffusion, le haut du pavé, il est permis d’en douter. Ce dont on ne doit pas douter, c’est hélas d’un mélange un peu trop douceâtre d’uniformité et d’insignifiance. Est-ce trop demander que le Figaro ne dise pas la même chose que Le Monde, que La Croix ne copie pas sinon le style en tout cas la vision inimitable de “Libé” ? Sans doute. Et c’est pourquoi il faut aux esprits libres d’autres sources d’information, d’autres supports. Immédiatement !

C’est le cas du travail entrepris par Novopress depuis maintenant de nombreux mois. Une agence de presse engagée et donc, certes, orientée.

Orientée, Novopress l’est assurément. Mais l’on ne saurais dire qu’elle défend spécifiquement la mouvance dont elle est issue. La grande force de l’information, c’est qu’elle est irréductible au commentaire que l’on peut en faire. Et Novopress, c’est d’abord ce formidable travail de collecte de l’information.

Engagée, certainement, engagée à proposer un éventail d’informations que l’on ne trouve pas ailleurs .

Pour le journaliste que je suis, son usage est indispensable. Chaque matin, je retrouve informations, commentaires, analyses que je ne puis trouver ailleurs. Et pour cause. Novopress est unique. Elle fournit une matière brute qui devrait être la base du travail d’information personnelle. Son orientation affichée mais cependant très large en fait une agence de presse originale et alternative.

Contrairement aux apparences, nous avons besoins d’informations car nous manquons d’informations. Nous manquons d’information car ce que l’on trouve sur Novopress ne figure pas ailleurs. Les dépêches de l’AFP, par exemple, sont d’une autre teneur, non moins intéressantes mais différentes. Notre monde a besoin d’une information variée. A quoi sert d’avoir des journaux de multiples tendances si c’est pour commenter les mêmes dépêches ?

Rappelons que du temps où le fondateur Hubert Beuve-Mery du Monde n’était pas encore parti, le principe était de toujours séparer l’information du commentaire.

Novopress apporte donc à ses lecteurs une nouvelle source d’informations brutes.De commentaires sans le commentaire du commentaire… Aux lecteurs d’exercer leur esprit critique, voire d’aller chercher plus ample information ailleurs.

Particulièrement attaché à la pluralité de l’information, j’ai été au regard de mes activités journalistiques témoin de nombreux exemples de censure. Je crois que cette formule d’Agence de presse indépendante a un avenir prometteur. Je gage même que d’autres sensibilités ont lancé ou lanceront également des Agences de presse en ligne (Exemple : le Salon Beige pour les catholiques), afin de faire entendre leur voix. J’attend la multiplication de ces initiatives qui feront tomber les murailles du mensonge et la vacuité de certains média trop bien installés.

La vérité nous rendra libre. Elle passe d’abord par la libre et large diffusion de la pensée, des faits et des opinions.

Je souhaite longue vie à Novopress que je salue amicalement.

Hugues Sérapion
Directeur d’émissions à Radio Courtoisie.


Je suis islamo-négatif.

par Serge de Beketch.*
(Libre Journal de la France Courtoise - n° 308 du 29 novembre 2003)

Je ne suis pas islamophobe, je ne suis pas hostile à l’islam, je ne suis pas en guerre contre l’islam.

Je n’ai aucun sentiment à l’égard de l’islam. Je m’en fous radicalement. Tant qu’il reste dans ses terres.

Mais chez moi, dans ma patrie, dans mon pays, je n’en veux pas. Un point c’est tout. Je suis islamo-négatif. Je nie le droit de l’islam à prospérer en France. Je nie que l’islam soit une religion.

C’est un totalitarisme comme l’indique son nom qui signifie “soumission” et, comme tel, il est du droit de tout homme libre de s’y opposer de toutes ses forces et par tous les moyens “y compris légaux”.

Je nie que l’islam ait rien de commun avec la civilisation européenne et encore moins avec la civilisation française. Il lui est en tous points étranger. Par son caractère, ses croyances, ses rites, ses observances, ses moeurs.

Je nie que l’islam ait jamais rien apporté à la France. Aucun chef-d’oeuvre littéraire, musical, architectural, pictural ou sculptural. Rien.

Pas un écrivain n’a publié “Le génie de l’islam”. Nulle mosquée ne s’élève comparable à Chartres. On attend encore un Francis Poulenc musulman. On chercherait en vain, et pour cause, un Real del Sarte islamiste.

Je nie que l’islam appartienne au patrimoine de la France. Il n’a rien laissé, rien créé, rien fait pour la France.
Aucune oeuvre d’art, on l’a vu.
Aucune oeuvre de charité non plus.
Pas un hôpital, pas un hospice, pas un orphelinat, pas une association caritative.

Où sont les “petits frères des pauvres” qui appliqueraient en France ce “quatrième piller de l’islam” (la Zakkat. En français : l’aumône que l’on traduit abusivement par la Charité) ? Où est l’imam dont la personnalité et l’oeuvre pourraient se comparer à celles de saint Vincent de Paul ? Quelle fatma a jamais fait pour les pauvres, les malades, les vieillards ou les enfants de France le millième de ce que font depuis des siècles les religieuses hospitalières, soignantes ou enseignantes ?

Je nie l’influence de l’islam sur notre histoire intime. Pas un dicton, pas une coutume, pas un mot, pas un geste, qui exprime, dans le comportement des Français, dans leurs références, dans leur imaginaire, dans leurs souvenirs, dans les chansons, les comptines, les fables de leur enfance, le moindre lien avec l’islam.

Aucune oeuvre de progrès, enfin.

On nous rebat les oreilles avec l’apport de l’islam en matière de mathématiques, de géométrie, d’algèbre, d’astronomie, de médecine, de philosophie.

Mais c’est se foutre du monde ! Où sont, dans l’histoire de l’intelligence française les savants, les penseurs, les philosophes musulmans. Où sont les Pasteur, les Curie, les Pascal islamistes ?

Et que l’on ne prétende pas que cette absence s’expliquerait par le magistère de l’Eglise qui aurait fait obstacle à l’éclosion du génie créateur, scientifique, artistique de l’islam dans les bras de sa Fille aînée. Ou alors que l’on explique comment tant d’écrivains, de penseurs, de philosophes, de musiciens, de peintres, de sculpteurs juifs ont pu prospérer en dépit de cet obscurantisme.

La vérité c’est que l’islam n’a rien à faire chez nous parce qu’il n’a jamais rien fait chez nous.

La déclaration de Chirac selon qui « les racines de l’Europe (donc de la France) sont aussi musulmane que chrétiennes » n’est donc pas seulement le propos d’un imbécile, c’est aussi celui d’un salaud.L’islam “à la française” est une double absurdité et un crime de haute trahison.

Parce que l’esprit de soumission est à l’opposé même du génie français. Parce que la notion de patrie est contraire à l’Ouma, loi islamique qui nie la nation.

Parce que les politiciens renégats qui oeuvrent à asservir la France au totalitarisme islamique et à l’invasion afro-maghrébine sont plus coupables que les dirigeants français qui, voilà soixante-trois ans, se résignèrent à la Collaboration.

Ceux qui, aujourd’hui, accablent de leurs injures le Maréchal Pétain et le Président Laval, font bien pire.

La différence entre les Collabos d’hier et les “Coallahbos” d’aujourd’hui, c’est que ni le Maréchal Pétain ni le Président Laval, n’ont jamais invité les envahisseurs.

Chirac, lui, a ouvert les portes à l’invasion en signant la loi sur le regroupement familial.

Le Maréchal Pétain et le Président Laval n’ont jamais dit, dans aucun discours, que les occupants étaient « chez eux, chez nous ».

Chirac ne cesse, après Mitterrand, de le répéter. Sous la botte allemande, la Police, la Justice et leurs auxiliaires n’ont pas montré autant de zèle à poursuivre les résistants que les flics, les chats fourrés et leurs “milices antiracistes” n’en mettent aujourd’hui à traquer, à provoquer, à punir les patriotes fiers de l’être et qui entendent le rester.

Jamais la France n’a été aussi gravement malade.

Infecté par le sida de la “coallahboration”, cette maladie auto-immune qui détruit toutes les défenses naturelles de la civilisation française, notre pays est devenu islamo-positif.

Sa survie est désormais entre les seules mains des islamo-résistants. En avant !

* Journaliste et écrivain.

Commentaires :
Merci monsieur de Beketch, la divine providence a fait que vous puissiez être aussi clairvoyant et courageux, je vous admire et vous remercie à nouveau pour vos propos.


Ecrit par : D.Mottais | 04.10.2005


Serge de Beketch et la France Courtoise
Monday 8 October 2007     |      In Memoriam     |      Email    |      Print

Serge de Beketch et la France Courtoise

Serge de Beketch nous a quitté dans la nuit du 6 au 7 octobre – jour de la fête de son saint Patron –, des suites d’une longue maladie qu’il avait contracté voici quinze ans. Il allait sur ses 61 ans.

Depuis que j’appris par les ondes de Radio Courtoisie la nouvelle de sa première hospitalisation début août, je n’ai pas cessé de prier chaque jour la Bienheureuse Vierge Marie sur les Mystères Douleureux, pour qu’elle nous le laisse encore un peu à notre affection ici-bas. Mais son Créateur en a décidé autrement, et c’est en cette solennité du Très Saint Rosaire qu’il a rappelé Serge. Quel beau symbole finalement pour nous tous qui l’aimions et qui avons prié pour lui : n’est-ce pas là le signe que nos prières n’ont pas été vaines et lui ont assuré un aller direct au Paradis ? Symbole encore pour les catholiques patriotes et identitaires puisque le 7 octobre est la date anniversaire de la bataille de Lépante contre les Turcs…

Maintenant, qu’adviendra-t-il du Libre Journal de la France Courtoise ? J’espère simplement que Danièle de Beketch – l’épouse de Serge –, et Patrick Gofman, son “bras gauche” depuis quelque années déjà, décideront d’en continuer la publication, car vraiment ce journal est unique : unique par sa forme, unique par sa fréquence de parution, unique par sa ligne éditoriale, unique par l’eclectisme des sujets qui y sont traités, unique par son ton polémique et caustique, unique par la richesse des collaborateurs – journalistes amateurs et professionnels journalistes – dont il a su s’entourer depuis bientôt quinze ans. Unique enfin car ayant toujours un temps d’avance dans l’actualité : combien de fois en effet Le Libre Journal a-t-il fait des révélations qui ne firent les gros titres de l’actualité que trois semaines, deux mois, six mois… voire deux ans plus tard ?

L’illustration la plus emblématique de la clairvoyance du Libre Journal est certainement cette double page du n°312, daté du 21 janvier 2004, commentant un rapport confidentiel de la Police aux frontières et intitulé “les islamistes font la loi à Roissy et Orly”, et qui donna matière à un livre d’un candidat aux élections présidentielles… deux ans et demi plus tard seulement ! (Philippe de Villiers : Les mosquées de Roissy – éd. Albin Michel, 19 avril 2006)

Quant au site , il est le fruit d’une initiative totalement indépendante du journal papier. Serge ne nous a jamais donné de directives concernant sa création, son développement, son administration ; non, rien que le renouvellement de sa confiance et ses remerciements à chacun de nos échanges ponctuels par courriels.

Hier le but du site des “Amis du Libre Journal” était de faire connaître l’un des meilleurs journaux de la résistance française et catholique. Aujourd’hui, quel que soit l’avenir du Libre Journal, ce site continuera autant que faire se peut son rôle de témoin des talents de polémiste et d’orateur de Serge.

Serge était un puit de connaissances et il s’intéressait à tout. Ses émissions du mercredi soir sur Radio Courtoisie en resteront une vivante illustration : après la demi-heure de “coup de gueule” et de commentaires au vitriol sur l’actualité politique française, les sujets les plus divers étaient abordés. Cela pouvait aller de l’art de la composition florale aux ovnis, en passant par la médecine de Sainte Hildegarde, la musique sans solfège, le créationnisme, la gastronomie, le scoutisme, ou encore l’histoire de la fabrication des poupées…

Serge était également ferrovipathe. Lorsque je le vis pour la dernière fois dans les locaux du Libre Journal, celui-ci me fit un exposé passionné et passionnant sur l’histoire de la révolution du chemin de fer, au détour duquel il me confia que l’un de ses rêves était de réaliser un de ces prestigieux voyages dans l’Orient Express, ce train luxueux qui parcourt l’Europe et au-delà, jusqu’à Istanbul… Aujourd’hui, laissant sa famille et ses amis sur le quai des douleurs et du chagrin, Serge est parti, seul, pour un voyage plus prestigieux encore vers son Créateur.

Bon voyage ! Serge. A Dieu !

H. Lefrancien
administrateur du site <www.francecourtoise.info>

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 22:47
Coran et science

Les fausses théories du concordisme



"Alourdies par leur énorme bagage de survivances des temps immémoriaux, se laissant toujours devancer par les conquêtes de la science, les religions sont fatalement vouées à combattre tout d'abord, ce que cent ans plus tard elles seront forcées d'admettre tacitement ou même de prêcher."
(Elisée Reclus / 1830 1905)


Depuis deux ou trois siècles, les progrès de la science ont porté de rudes coups aux religions, en montrant leurs contradictions, leurs incohérences ou en expliquant par des phénomènes naturels ce qui était autrefois attribué à une manifestation divine ou surnaturelle.

Pour ne pas perdre la face ni leurs fidèles, les religions ont adopté plusieurs attitudes :
  • Encadrer étroitement les esprits scientifiques pour qu'ils restent théologiquement corrects, éventuellement par la manière forte. Cette attitude fréquente au Moyen Age et qui a trouvé son point d’orgue pendant l’Inquisition avec le procès Galilée, a heureusement disparu.

  • Refuser d'admettre les théories largement admises par la communauté scientifique en adoptant une lecture littérale des écritures. Cette façon de pensée existe encore aujourd'hui, la plus connue étant celle des créationnistes pour qui le monde a été créé par Dieu en six jours. Elle prend parfois des formes plus élaborées avec la théorie de l'"Intelligent design" (Voir la page : Le créationnisme scientifique : Tout sauf de la science !)

  • Prendre un peu de recul, sauf pour l'essentiel, par rapport aux Ecritures en affirmant qu'elles ne doivent pas être interprétées au pied de la lettre. Les passages en contradiction avec la science sont présentés comme des textes imagés, symboliques, métaphoriques, allégoriques... qu'il faut lire au sens figuré comme illustration du message divin. Cette attitude qui conduit à une sorte de grand écart schizophrénique, est la plus courante dans les grandes religions.

  • Mettre en accord les Ecritures avec la science. Comme les Ecritures sont, par définition intangibles, cela revient à les interpréter, à "découvrir" dans des textes sibyllins ou même anodins des vérités scientifiques que Dieu aurait révélées aux hommes. Dit autrement, les Saintes Ecritures seraient des livres de science !!!
Cette dernière attitude est appelée le concordisme.

Dieu sur son nuage

Le concordisme, dans sa forme chrétienne, est apparu au XIXe siècle avec des réinterprétations des épisodes de la Création et du Déluge, visant à en faire une présentation scientifique de la géologie et de la paléontologie. Les "jours" de la Création doivent être, par exemple, compris comme des ères géologiques.
Concordisme / concordiste : méthode de pensée qui consiste à rapprocher le dogme religieux de la science. A chaque grande nouvelle découverte scientifique, les concordistes tentent de faire concorder à tout prix les textes sacrés avec la science. La recherche de cohérence de la religion s'opère par de nouvelles interprétations des Ecritures, le manque de précision de celles-ci étant attribué à l'état pré-scientifique de ceux qui les ont rédigées.

Une variante, appelée concordisme du "Dieu-bouche-trou", consiste à faire appel au divin pour expliquer les lacunes des théories scientifiques, c'est aussi l'idée que la science peut conduire à la religion.
Exemple : la création divine pour le Big-bang et la précision des constantes universelles; des interprétations de textes allégoriques du Coran qui en font une révélation divine de descriptions scientifiques, comme le Big-bang.

De nos jours, c'est sans doute chez les fondamentalistes musulmans que le concordisme est le plus actif. Un livre, "La Bible, le Coran et la science : Les Saintes Ecritures examinées à la lumière des connaissances modernes", a eu un énorme succès dans le monde musulman et est devenu la référence du concordisme islamique. Son auteur, Maurice Bucaille, est un médecin français converti à l'islam.

Avec une apparente neutralité et une fausse rigueur scientifique, Maurice Bucaille essaie de montrer que le Coran ne renferme aucune contradiction avec la science. A l'inverse, la Bible contient selon lui "de monumentales erreurs scientifiques". Il va même plus loin en prétendant que le Coran renferme des vérités scientifiques qui n’ont été découvertes que bien plus tard ou même très récemment.

Pour arriver à ses fins, Maurice Bucaille mobilise une série de versets approximatifs ou obscurs. Il en étire la signification comme de la pâte à tarte pour leur donner un sens conforme à ce qu'il veut démontrer et en faire des vérités scientifiques cohérentes avec les connaissances actuelles, mais inconnues au VIIe siècle. Il en déduit alors cette conclusion "irréfutable", mais en fait purement doctrinale et n'ayant rien de scientifique :
Qui a pu révéler au prophète ces vérités scientifiques sinon Dieu lui-même ?

On peut également citer l’ouvrage "Les miracles du coran" de Harun Yahya (pseudonyme de Adnan Oktar, intellectuel Turc), qui va dans le même sens.

Or il se trouve que ces "vérités scientifiques", révélées par Allah, étaient connues depuis plus de 500 ans, voire depuis 1000 ans par les Romains et Grecs. A voir :
Les exemples ci-dessous et les interrogations qu'ils suscitent sont donnés à titre d'illustration de cette pseudo "scientificité" du Coran. La première traduction du Coran est celle utilisée sur Internet par ceux qui défendent ces interprétations "scientifiques". Les autres traductions permettent de mieux comprendre la signification de ces versets.

Ce qu’il faudrait y voir : Le Big-bang
  • Sourate al-Anbiyâ 21, Verset 30
  • "Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés" (miraclesducoran.com)
  • "Les incrédules n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Nous les avons ensuite séparés." (islamfrance.free.fr)
  • "Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés" (*)
  • "Les infidèles ne voient-ils pas que les cieux et la terre formaient une masse compacte, et que nous les avons séparés." (**)
  • Commentaires : Le problème, c'est que la terre est apparue plusieurs milliards d'années après le Big-bang qui est bien autre chose qu'une simple séparation.

Expansion de l'univers

Ce qu’il faudrait y voir : L'expansion de l'univers (après le Big-bang et encore de nos jours avec l’éloignement des galaxies)
  • Sourate 51 adh-Dhâriyât, Verset 47
  • "Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance: et Nous l'étendons [constamment]: dans l'immensité." (harunyahya.com)
  • "Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'élargissons constamment." (miraclesducoran.com)
  • "Le ciel, Nous l'avons construit renforcé. En vérité, Nous l'étendons." (La Recherche - janvier - mars 2004 - Hors série n°17)
  • "Nous avons bâti le ciel par l'effet de notre puissance, et nous l'avons étendu dans l'immensité." (**)
  • Commentaires : Dit autrement, le ciel est immense, ce que chacun est à même de constater.

Ce qu’il faudrait y voir : Un trou noir ou le Big-bang inversé (Big crunch)
  • Sourate al-Anbiyâ 21, Verset 103
  • "Le jour où Nous enroulerons le ciel à la façon dont on enroule le registre autour de ce qui y est écrit, de même que Nous en sommes parfaitement capable." (oumma.com)
  • "Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons !" (*)
  • "Ce jour-là, nous plierons les cieux de même que l’ange Sidjil plie les feuillets écrits. Comme nous avons produit la création, de même nous la ferons rentrer. C’est une promesse qui nous oblige. Nous l’accomplirons." (**)
  • Commentaires : Il faut beaucoup d'imagination pour voir là un trou noir. Ce n’est qu’une image qui compare le monde à un livre que l’on enroule lorsque l’histoire est finie.

Ce qu’il faudrait y voir : Les orbites de la Terre, de la Lune et du Soleil
  • Sourate Anbiyâ 21, Verset 33
  • "C'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le Soleil et la Lune, - chacun vogue dans une orbite." (miraclesducoran.com)
  • "C'est Dieu qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune. Chacun [de ces derniers] navigue dans une sphère." (islamfrance.free.fr)
  • "Et c'est lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune. Chacun voguant dans une orbite." (oumma.com)
  • "C'est lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune, chacun de ces astres court sur une sphère à part" (**)
  • Commentaires : Ici, il n'est question que du Soleil et de la Lune. Il ne s'agit donc que du mouvement apparent de ces deux astres, que n'importe quel être humain peut voir depuis la terre. En outre, Allah a oublié de citer les autres planètes, pourtant connues depuis bien longtemps à l'époque de Mahomet.

Big-bang

Ce qu’il faudrait y voir : Le fer provenant d'étoiles géantes (supernovae) ayant explosé.
  • Sourate 57, al-Hadîd, Verset 25
  • "Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel se trouvent une force redoutable et des avantages pour les hommes…" (miraclesducoran.com)
  • "Nous avons donné le fer qui porte en lui de terribles malheurs et des avantages." (**)
  • Commentaires : Le lien avec les supernovae ne saute pas aux yeux.

Ce qu’il faudrait y voir : La fonction des montagnes : empêcher les chocs sur la terre
  • Sourate 21, al-Anbiyâ', Verset 31
  • "Et Nous avons placé dans la Terre des montagnes fermes, afin qu'elle ne s'ébranle pas avec eux." (miraclesducoran.com)
  • "Et Nous avons placé des montagnes fermes dans la terre, afin qu'elle ne s'ébranle pas en les [entraînant]." (*)
  • "Nous avons placé sur la terre des montagnes, afin qu'elles puissent se mouvoir avec eux." (**)
  • Commentaires : Interprétation surprenante car les montagnes n'empêchent pas les chocs. Elles ne sont que le résultat de la rencontre de plaques tectoniques. En outre, elles ne pèsent guère plus lourd sur la terre qu’une miette de pain sur une table.

Ce qu’il faudrait y voir : Les montagnes, fixation de l’écorce terrestre pour éviter les séismes
  • Sourate 78 an-Nabâ', Verset 6-7
  • "N’avons-nous pas placé la terre comme un lit, et les montagnes comme des piquets ?" (harunyahya.com)
  • "N'avons-Nous pas fait de la terre une couche ? et (placé) les montagnes comme des piquets ?" (*)
  • "N’avons-nous pas fait la terre comme une couche ? Et les montagnes comme des pilotis ?" (**)
  • Commentaires : Même remarque que précédemment. C’est plutôt une description poétique d’une région entourée de montagnes en utilisant une analogie avec les piquets qui soutiennent les tentes.

Ce qu’il faudrait y voir : Le mouvement des montagnes : la tectonique des plaques
  • Sourate 27 an-Naml, Verset 88
  • "Et tu verras les montagnes, que tu croyais figées, passer comme des nuages. Telle est l'œuvre de Dieu qui a réalisé toute chose à la perfection. Il est parfaitement informé de ce que vous faites." (miraclesducoran.com)
  • "Et tu verras les montagnes - tu les crois figées - alors qu'elles passent comme des nuages. Telle est l'oeuvre d'Allah qui a tout façonné à la perfection. Il est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites !" (*)
  • "Tu verras les montagnes, que tu crois solidement fixées marcher comme marchent les nuages. Ce sera l’œuvre de Dieu qui dispose artistement de toute chose. Il est instruit de toutes vos actions." (**)
  • Commentaires : Il ne s’agit que d’un récit d’apocalypse (le jour où la Trompe sonnera) pour effrayer et essayer de convaincre ceux qui ne croient pas en Allah. D’autre part, ces mouvements de l’écorce terrestre ne déplacent pas que les montagnes mais aussi les plaines. Il aurait même été plus judicieux de dire que les montagnes se soulèvent.
    Voir aussi les contradictions du Coran, relevées par un internaute.

Ce qu’il faudrait y voir : Les origines aquatiques de la vie
  • Sourate 21, al-Anbiyâ', Verset 31
  • "et fait de l'eau toute chose vivante." (miraclesducoran.com)
  • "et qu'au moyen de l'eau nous donnons la vie à toute chose." (**)
  • Commentaires : Ceci ressemble plutôt au simple constat que l'eau est indispensable à la vie. Ne plus donner de l'eau à un homme ou à un animal, ne plus arroser plus une plante, c'est les condamner à mort. Constat d'autant plus facile à faire que Mahomet vivait dans une région désertique.
    Quant à l'interprétation sur les origines aquatiques de la vie, notons qu'en l'an 600 avant notre ère le philosophe grec Anaximandre avait déjà émis cette idée :
    "Anaximandre de Milet estimait que de l'eau et de la terre réchauffées étaient sortis soit des poissons, soit des animaux tout à fait semblables aux poissons. C'est au sein de ces animaux qu'ont été formés les hommes et que les embryons ont été retenus prisonniers jusqu'à l'âge de la puberté ; alors seulement, après que ces animaux eurent éclaté, en sortirent des hommes et des femmes désormais aptes à se nourrir." (Sur le jour natal, IV, 7. Traduction de J. Mangeart, Paris, 1843)
    Voir aussi les contradictions du Coran, relevées par un internaute.

Embryon

Ce qu’il faudrait y voir : Embryologie : L'appareil génital
  • Sourate 23 al-Mou'minoûn, Verset 13
  • "Ensuite Nous en avons fait une goutte de semence dans un réceptacle sûr, " (miraclesducoran.com)
  • "Nous l'avons fixé (l'homme), goutte de sperme dans un lieu de séjour fixe." (La Recherche - janvier - mars 2004 - Hors série n°17)
  • "puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide." (*)
  • "Ensuite, nous l'avons fait une goutte de sperme fixé dans un réceptacle solide." (**)
  • Commentaires : C'est le ventre de la mère, pour ceux qui croirait que les enfants naissent dans les choux. Il manque en outre l'essentiel : l'ovule.

Ce qu’il faudrait y voir : Embryologie : La nidification de l'œuf et le développement du foetus
  • Sourate 23 al-Mou'minoûn, Verset 14
  • "puis Nous avons créé de l'adhérence un morceau mâché, puis Nous avons créé du morceau mâché des os puis Nous avons revêtu les os de chair; " (miraclesducoran.com)
  • "Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. " (*)
  • "De sperme, nous l'avons fait un grumeau de sang, le grumeau de sang devint un morceau de chair que nous avons formé en os, et nous revêtîmes les os de chair." (**)
  • Commentaires : Pourquoi introduire le terme d'embryon quand les traductions classiques parlent de bouillie, de morceau mâché ou de grumeau de sang ? A aucun stade de son développement, l'embryon n'est un morceau mâché ou un grumeau de sang. Pour passer d’une goutte de sperme à un bébé, n'importe qui aurait pu écrire quelque chose d'aussi général.

(*) BooKenSTOCK.com, Traduction de Mouhammad Hamidullah
(**) Ed. Flammarion 1970 – Traduction Kasimirski


En résumé, ce ne sont donc que des explications vagues, approximatives ou simplistes. Il y a aussi beaucoup d'extrapolations, d'interprétations hasardeuses, de présupposés sur le sens des mots utilisés, en choisissant systématiquement celui qui va corroborer ce que l’on veut démontrer, et non pas le sens habituel. Ce n’est pas la neutralité que l’on attend d’une démarche scientifique.

En dehors de quelques descriptions reflétant des connaissances que les Grecs et les Romains avaient déjà depuis longtemps, il s'agit pour l'essentiel de textes symboliques, métaphoriques, prophétiques ou allégoriques auxquels on peut faire dire ce que l'on veut, surtout a posteriori. Si Dieu existait, quel intérêt aurait-il eu à cacher des telles descriptions dans ses propos ?
Aucun scientifique n'a utilisé un Livre Saint pour faire avancer la science. La science s'est toujours développée comme si Dieu n'existait pas.

On attend toujours une révélation scientifique issue du Coran, qui ne soit pas encore connue des hommes et que les savants confirmeraient par l'expérimentation.

Tout cela prêterait à sourire si cette thèse n’était pas utilisée à des fins d’endoctrinement visant à "islamiser la modernité", à endormir le sens critique et à asservir une communauté. De nombreux étudiants musulmans se sont ainsi laissés séduire, fasciner ou manipuler par de telles théories. Une multitude de sites Internet musulmans répandent l'idée que le Coran est un livre de science afin de lui donner l'aura de l'argument d'autorité.

Pour conforter cette idée, l'illettrisme du prophète Mahomet, présenté comme un simple berger ne pouvant avoir de connaissances scientifiques, est mis en avant. C'est "oublier" de dire que celui-ci a été élevé dans une famille importante, que son oncle était chef de clan et riche marchand, qu'il a effectué de multiples voyages, rencontré des érudits chrétiens et juifs, qu'il a vécu 15 ans avec Khadidja, une riche veuve de La Mecque. A une époque et dans une contrée où la voie orale était le moyen de transmission du savoir le plus répandu, illettrisme ne signifiait pas inculture.

La grande majorité des musulmans n'a pas besoin de fausses vérités pour faire du Coran le support de leur foi et de leur éthique. Le véritable respect du Coran, ce serait de s'en tenir à son seul aspect spirituel.

Cette théorie contribue à enfermer les croyants dans leurs dogmes afin que le constat de la réalité (qu'elle soit scientifique ou pas) ne vienne tiédir leur foi. Il devient urgent que l'islam connaisse son siècle des Lumières.


Compléments :
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 16:31
jeudi4 octobre 2007, par Ara/armenews


La sulfureuse ouverture d’une chaire consacrée à la Turquie à l’Institut d’Etude Politique de Paris, qui avait notamment soulevé l’inquiétude de la communauté arménienne, provoque des remous dans la presse française. Après le Canard enchaîné qui avait dénoncé il y a un mois les "Turquerie de la BNP", c’est France Soir qui consacre jeudi 4 octobre la totalité de sa une à ce "cas d’école". Pour ce quotidien, les choses sont claires : La Turquie s’offre Sciences Po. Et il précise, le rôle de la BNP, qui "soutient financièrement" cette initiative. Pierre Franck, le journaliste qui a écrit cet article, s’interroge notamment sur "les raisons qui poussent cette banque à s’investir d’un coup dans un domaine très politique". Et il reprend en particulier les propos de Pierre Mariani publiés le 7 juin dernier dans le quotidien Radikal qui explique que cette chaire a pour but d’améliorer l’image de la Turquie. "Et quoi de mieux, note le rédacteur de l’article, que la création d’une chaire dans une école qui forme les élites de la nation pour améliorer l’image d’un pays" ? Et peser ainsi à terme sur une opinion publique française qui dans dix ans, devrait dire par référendum si elle est favorable ou non à l’entrée de la Turquie en Europe ?
Comme le souligne la légende d’une photo de l’article, grâce à ce nouvel enseignement, les "bons" élèves de Sciences-Po, pourront mieux connaître la Turquie contemporaine...et mieux l’apprécier" !
D’autant qu’il apparaitrait que ce serait finalement la filiale turque de la BNP qui s’offrifait Sciences Po. Avec un tel financement, on ne peut en effet réver meilleur garant de l’indépendance de l’enseignement qui y sera dispensé.

La Turquie dans l’Europe - Un cheval de Troie islamiste ?

Alexandre del Valle le 10/03/2004

Loin de commencer par consulter les citoyens de l’Union et de débattre des limites de l’Europe, les dirigeants européens ont envisagé, lors du sommet de Copenhague de décembre 2003, d’entamer les négociations d’intégration de la Turquie dans l’Union européenne dès décembre 2004, à la seule condition qu’elle procède à certaines réformes démocratiques, sans exiger qu’elle libère les prisonniers politiques kurdes, que ses troupes quittent le nord de l’île de Chypre et, surtout, qu’elle reconnaisse le génocide arménien. Au lieu de signaler les risques majeurs que présenterait cette intégration – l’extension indéfinie vers l’Asie des frontières de l’Union, le voisinage de pays islamiques en proie au djihad anti-occidental comme l’Irak ou l’Iran, la déstabilisation de l’économie européenne, la montée en puissance des trafics de clandestins et mafias diverses, la transformation profonde des équilibres démographiques, la dilution de la culture européenne fondée sur le partage de valeurs communes –, ces dirigeants cèdent au discours de culpabilisation du gouvernement turc, répétant à l’envi que nul ne saurait nier que la Turquie fût européenne sans « exclure les Turcs musulmans » et prôner le repli du « Club chrétien ».

Que signifie le concept « d’islamisme modéré » ? Peut-on réellement parler de démocratie en Turquie et dans le monde islamique ? Au terme d’une analyse historique et géopolitique fouillée, Alexandre Del Valle démontre qu’en exigeant le démantèlement du pouvoir politique de l’armée, seule garante de l’exception laïque turque pro-occidentale, Bruxelles fait le jeu des islamistes d’Ankara. Quant aux États-Unis, qui appuient la candidature d’Ankara, leur calcul est dangereux : face à la menace islamiste, qu’elle soit idéologique ou terroriste, ils ont plus intérêt à consolider la solidarité panoccidentale avec l’Union, voire avec la Russie, qu’à servir d’alliés objectifs à ceux qui semblent bien décidés à devenir le plus grand lobby islamiste à l’échelle occidentale via l’Europe. Afin d’éviter les deux écueils de l’intégration et du rejet, l’auteur propose, comme alternative plus raisonnable, un statut d’association privilégié avec la Turquie que l’Europe et l’Occident ont tout intérêt à conserver comme voisin et ami proche.

Vendredi, 8 octobre 2004

La Turquie, cheval de Troie islamique ?


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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 12:54

Elles sont nées dans l’islam. Elles savent pourquoi elles le rejettent.

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Un site, ou plutôt une série de sites conçus sur le même modèle et interconnectés, à connaître. Le tout en français.


Ayaan Hirsi Ali

«Il n’y a pas de cohabitation possible entre l’islam et l’Occident»

«Le multiculturalisme est une théorie inconsistante»

«Le Prophète a demandé la main d’une petite fille de 6 ans et le mariage a été consommé quand elle a eu 9 ans. C’est ce qu’on appelle un pédophile.»

Wafa Sultan

«Je ne crois pas que l’islam puisse être réformé»

«Les musulmans doivent se demander ce qu’ils peuvent faire pour l’humanité, avant d’exiger que l’humanité les respecte»

Brigitte Gabriel

«La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs : c’est la barbarie contre la civilisation»

Le terrorisme arabe n’est pas dû au «désespoir» mais à la seule idée de l’existence d’un Etat juif. 

Mina Ahadi

«Je connais l’Islam et pour moi cela signifie la mort et la douleur»

«L’islam, fondamentalement, méprise l’être humain et la femme»

Chahdortt Djavann

J’ai vécu le totalitarisme islamique et les barbaries religieuses sous tous leurs aspects.

Où sont ces intellectuels de salon complices de la barbarie islamique quand, en France, on force des fillettes à se murer dans une prison portative?

Voiler les femmes, c’est diffuser la vision du monde islamiste

Irshad Manji

«L’Occident doit cesser de se laisser endormir par l’idée du multiculturalisme»

«Je ne ferai jamais le pèlerinage à La Mecque car on y interdit l’entrée aux juifs et aux chrétiens»

Necla Kelek

«L’islam ne connaît aucune individualité, sa vision de l’humanité n’est pas adaptée à la modernité»

«La charia ne repose sur aucun des principes légaux issus des Lumières. Sans rejet de la charia et du principe de vengeance, tous les efforts pour intégrer les musulmans sont condamnés d’avance.»

Nonie Darwish

«De nombreux Musulmans ne cherchent qu’une chose, islamiser l’Amérique et l’Occident, coûte que coûte!»

«Je crois que le monde musulman a perdu son équilibre moral»

«Les appels à la prière étaient presque toujours suivis d’appels à détruire les juifs et les infidèles»

Taslima Nasreen

«Il n’y a rien à garder du coran»

«L’islam est une torture contre les femmes»

«Les médias occidentaux et les intellectuels font preuve de lâcheté concernant l’islam et ses dogmes»


Iran : 40 000 bombes humaines en préparation

Publié par spqr sur 3 septembre 2007

Ces jeunes femmes ont renoncé aux « tentations de la vie » (sic) en se portant volontaire pour des attentats-suicides. 40 000 à la date du tournage et « le recrutement est toujours ouvert ».

(Iran Juillet 2005 - 8 min 27 s.)*

Majoritairement des femmes ; il y a quelques “volontaires” masculins mais ces derniers sont plutôt recruteurs, chefs, incitateurs, prédicateurs…

Une culture de mort.

Note 1 : les médias français sont les seuls au monde - comme toujours - à employer le terme apologétique de “kamikaze”, les termes corrects sont attentat-suicide (angl. suicide attack, suicide bombing) et bombe humaine (angl. suicide bomber).

Note 2 :Avez-vous remarqué le passage concernant plus directement les français ? Sidérant.

*Traduction arabe : Al-Arabiya TV (Dubaï)
*Sous-titres anglais : MEMRI TV (USA)
*Vidéo inédite en dehors de MEMRI

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 12:09
Mahomet - prophète guerrier

Pourquoi la vie de Mahomet, le prophète de l’islam, a-t-elle de l’importance aujourd’hui? Quatorze siècles se sont écoulés depuis sa naissance. Des millions de Musulmans ont vécu et sont morts depuis lors, et un grand nombre de dirigeants se sont levés pour guider les fidèles, y compris des descendants du prophète lui-même. L’Islam, comme les autres religions, a certainement changé au cours de ces plus de 1400 ans.

Voici pourquoi la vie de Mahomet a de l’importance: contrairement à ce que de nombreux laïques voudraient nous faire croire, les religions ne sont pas entièrement déterminées (ou dénaturées) par les fidèles et le passage du temps. Les actes et les écrits des fondateurs restent essentiels, peu importe à quel lointain passé ils appartiennent. La notion selon laquelle les croyants donnent leur forme aux religions provient bien plutôt de la philosophie du déconstructivisme, à la mode dans les années 1960, et qui enseigne que les mots écrits n’ont pas d’autre signification que celle que leur donne le lecteur. Autre thème central: il s’ensuit que si seul existe le sens trouvé par le lecteur, il ne saurait y avoir de vérité (et certainement pas de vérité religieuse); le discernement d’une personne est de valeur égale à celui d’une autre. Finalement, à en croire le déconstructivisme, nous créons tous notre propre série de «vérités», et aucune n’est meilleure ou pire qu’une autre. 

Mais, pour les hommes et les femmes épris de religion, dans les rues de Chicago, Rome, Jérusalem, Damas, Calcutta ou Bangkok, les paroles de Jésus, Moïse, Mahomet, Krishna et Bouddha possèdent par elles-mêmes une signification beaucoup plus importante que les interprétations de quiconque. Et même des lecteurs qu’on ne saurait qualifier de dévots ne considèrent pas que les paroles des grands guides religieux sont équivalentes entre elles.

C’est pourquoi j’ai placé un encadré «Entre Mahomet et Jésus» en marge de chaque chapitre, afin de mettre en exergue le raisonnement fallacieux de ceux qui prétendent que l’Islam et le Christianisme – et, à cet égard, toutes les autres religions – sont au fond équivalentes dans leur capacité d’inspirer la bienfaisance ou la malfaisance. Ces extraits sont également destinés à souligner le fait que l’Occident, fondé sur le Christianisme, vaut la peine d’être défendu, même si nous vivons aujourd’hui dans une ère soi-disant postchrétienne. En outre, la mise en parallèle des paroles de Mahomet et de Jésus nous permet d’établir une distinction entre les principes fondamentaux guidant les fidèles des fois musulmane et chrétienne. Ces principes sont importants. Les adeptes de Mahomet s’inspirent de ses paroles et imitent ses actes, et cela conduit à une expression de la foi très différente de celle des Chrétiens. Il n’est pas nécessaire d’observer bien longtemps pour se rendre compte que la vie dans un pays islamique est différente de ce qu’elle est aux États-Unis ou en Grande-Bretagne. Cette différence commence avec Mahomet. À notre époque, où tant de gens évoquent les paroles et les actes de Mahomet pour justifier des actions violentes et sanglantes, il est nécessaire de se familiariser avec ce personnage central.

Pour de nombreux Occidentaux, Mahomet reste beaucoup plus mystérieux que d’autres grandes figures religieuses. La plupart des gens savent, par exemple, que Moïse a reçu les Dix Commandements sur le mont Sinaï, que Jésus est mort sur la croix et a ressuscité, et peut-être même que Bouddha s’assit sous un arbre et y reçut l’illumination. Mais on sait peu de choses sur Mahomet, et même ces rares faits sont contestés. Ainsi, ce qui suit sera basé exclusivement sur des textes islamiques.

Premier fait fondamental: Muhammad ibn Abdallah ibn Abd al-Muttalib (570–632), le prophète de l’Islam, fut un homme de guerre. Il dit à ses partisans de se battre pour sa nouvelle religion. Il déclara que leur dieu, Allah, leur avait ordonné de prendre les armes. Et Mahomet, qui n’avait rien d’un général en chambre, prit part à de nombreuses batailles. Ces faits doivent être connus si l’on veut réellement comprendre la cause des croisades des temps passés ou de l’essor du djihad mondial actuel.

Au cours de ces batailles, Mahomet formula de nombreux principes que les Musulmans ont respectés jusqu’à nos jours. Ainsi, il faut rappeler certaines caractéristiques des batailles de Mahomet pouvant apporter un éclairage indispensable sur le contenu des gros titres de la presse d’aujourd’hui – un éclairage qui manque encore, hélas, à de nombreux analystes et experts.

Mahomet l’assaillant

Mahomet avait déjà l’expérience du combat avant d’assumer le rôle de prophète. Il avait participé à deux guerres locales opposant sa tribu de Koreish et leurs voisins rivaux, les Banu Hawazin. Mais ce n’est que plus tard qu’il adoptera son rôle spécifique de prophète guerrier. Après avoir reçu la révélation d’Allah par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, en 610, il commença à prêcher dans sa tribu le culte du Dieu unique et sa mission de prophète. Mais il fut accueilli fraîchement par les Mecquois koreishites, qui réagirent avec dédain à sa vocation de prophète et refusèrent de renoncer à leurs dieux. La frustration et la rage de Mahomet grandirent jusqu’à devenir manifestes. Et lorsque même son oncle, Abou Lahab, rejeta son message, Mahomet le maudit, lui et son épouse, en des termes violents qui ont été conservés dans le Coran, le livre saint de l’Islam: «Que périssent les deux mains d’Abou Lahab! Et que lui-même périsse! Ni sa fortune ni ce qu’il a acquis ne lui serviront à rien. Il brûlera dans un feu ardent, de même que sa femme, chargée de bois, une corde autour du cou.» (Coran 111:1–5).

Mahomet allait finalement passer de la parole aux actes, et devenir violent. En 622, il fuit La Mecque, sa ville natale, pour rejoindre une cité voisine, Médine, où une bande de guerriers tribaux l’accepta comme prophète et lui promit sa loyauté. À Médine, ces nouveaux Musulmans commencèrent alors à attaquer les caravanes des Koreishites – des expéditions dont Mahomet prit lui-même la tête à plusieurs reprises. Ces razzias permirent au mouvement musulman naissant de rester solvable et contribuèrent à forger la théologie islamique – comme lors d’un incident resté fameux au cours duquel une bande de Musulmans attaqua une caravane Koreishite à Nakhla, une colonie non loin de La Mecque, pendant le mois sacré de Rajab, c’est-à-dire pendant une période de trêve. Lorsqu’ils retournèrent au camp musulman chargés d’un riche butin, Mahomet refusa de toucher sa part ou d’avoir quoi que ce soit à faire avec eux, disant simplement: «Je ne vous ai point ordonné de combattre pendant le mois sacré.» 

Mais une nouvelle révélation lui vint d’Allah, expliquant que l’opposition des Koreishites contre Mahomet constituait une transgression plus grave que la violation de la trêve du mois sacré. En d’autres termes, la razzia était justifiée. «Ils t’interrogent sur l’acte de guerroyer pendant le mois sacré. – Dis: combattre pendant la trêve est un péché grave, mais il est plus grave encore au regard d’Allah de faire obstacle à la cause d’Allah, d’être impie envers Lui et la Mosquée sacrée, et d’en expulser son peuple. La persécution est plus grave que le meurtre.» (Coran, 2:217). Tous les péchés que les attaquants pouvaient avoir commis à Nakhla n’étaient rien, comparés au rejet de Mahomet par les Koreishites.

Ce fut une révélation d’une importance capitale, car elle allait engendrer un principe islamique qui s’est perpétué à travers les siècles. Le «Bien» était dès lors identifié comme un acte quelconque bénéficiant aux Musulmans, sans considération du fait qu’ait été violées ou non des lois morales ou autres. Les absolus moraux pieusement conservés sous la forme des Dix Commandements et les autres enseignements des grandes religions qui précédèrent l’Islam étaient écartés au profit d’un principe d’opportunisme supérieur.

La bataille de Badr

L’incident de Nakhla précéda de peu la première bataille décisive des Musulmans. Mahomet apprit l’arrivée d’une grande caravane koreishite, lourdement chargée d’argent et de biens, en route depuis la Syrie. «C’est la caravane transportant les biens des Koreishites», dit-il à ses partisans. «Allez, attaquez-les, peut-être Dieu en fera-t-il une proie pour vous.»[3] Il se mit en route en direction de La Mecque afin de diriger le raid. Mais cette fois, les Koreishites étaient prêts à le recevoir et avaient avec eux près d’un millier d’hommes pour affronter les 300 combattants de Mahomet. Il semble que Mahomet ne se soit pas attendu à un tel nombre d’adversaires – il s’écria anxieusement à l’adresse de Dieu: «Ô Dieu, si cette troupe périt aujourd’hui, ton culte ne sera plus rendu.» [4]

En dépit de leur désavantage numérique, les Koreishites furent mis en déroute. Certaines traditions musulmanes affirment que Mahomet participa en personne aux combats, d’autres disent qu’il exhortait ses combattants depuis les flancs. Quoi qu’il en soit, c’était pour lui l’occasion de prendre sa revanche après des années de frustration, de ressentiment et de haine envers son propre peuple, qui l’avait rejeté. Plus tard, l’un de ses partisans se remémora une malédiction lancée par Mahomet contre les dirigeants des Koreishites: «Le prophète dit: ‹Ô Allah! Détruits les chefs des Koreishites. Ô Allah! Détruits Abou Jahl bin Hisham, Utba bin Rabiam Shaiba bion Rabia, Uqba bin Abi Muait, Umaiya bin Khalaf (or Ubai bin Kalaf).›» [5] 

Tous ces hommes furent capturés ou tués pendant la bataille de Badr. L’un des dirigeants koreishites mentionnés dans cette malédiction, Ubqa, demanda grâce: «Mais qui prendra soin de mes enfants, Ô Mahomet?»
«L’enfer», répondit le prophète de l’Islam, avant d’ordonner qu’Ubqa soit tué. [6]
Un autre chef koreishite, Abou Jahl (ce qui signifie «père de l’ignorance», un nom qui lui fut donné par les chroniqueurs musulmans; son vrai nom était Amr ibn Hisham) fut décapité. Le Musulman qui se chargea de cette besogne présenta fièrement son trophée à Mahomet: «Je lui ai coupé la tête et l’ai apportée à l’apôtre, lui disant: ‹Voici la tête de l’ennemi de Dieu – Abou Jahl.›»
Mahomet se montra enchanté: «Par le Dieu unique, vraiment?» s’exclama-t-il puis il rendit grâce à Allah pour la mort de son ennemi. [7]

Les corps de tous les hommes mentionnés dans la malédiction furent jetés dans une fosse. Un témoin oculaire rapporta: «Plus tard, je les vis tous se faire tuer pendant la bataille de Badr puis leur corps furent précipités dans un puits, à l’exception de la dépouille d’Umaiya ou Ubai, car il était très gros et quand on tira son corps, il se démembra avant qu’il ne puisse être jeté dans le puits.»[8] Ensuite, Mahomet les railla, les appelant les «gens de la fosse», et leur posa une question théologique: «Avez-vous eu confirmation des promesses que Dieu vous fit? J’ai, moi, vu se réaliser les promesses de mon Dieu.» Quand on lui demanda pourquoi il parlait ainsi à des cadavres, il répondit: «Ils ne m’entendent pas moins bien que vous; mais ils ne peuvent pas me répondre.» [9]

La victoire de Badr marqua un tournant historique pour les Musulmans. Mahomet prétendit même que des armées d’anges se joignirent aux Musulmans pour frapper les Koreishites, et qu’une telle aide serait accordée également à l’avenir aux Musulmans qui resteraient fidèles à Allah: «Allah vous a soutenus à Badr, alors que vous n’étiez qu’une petite troupe méprisable; craignez donc Allah; témoignez-lui ainsi votre gratitude. Dis aux croyants: ‹Ne vous suffit-il pas qu’Allah vous ait accordé l’aide de trois mille anges, descendus du ciel tout exprès pour vous? Oui, si vous restez fermes et pieux, même si l’ennemi vous assaillait sur le champ, votre Seigneur enverrait cinq mille anges pour leur donner un assaut terrible.›» (Coran, 3:123–125). Une autre révélation d’Allah souligna que c’était la piété, et non la puissance militaire, qui leur avait valu la victoire à Badr: «Il y avait un signe pour vous dans ces deux armées qui s’affrontèrent, l’une pour la cause d’Allah et l’autre s’opposant à Allah; ces derniers crurent les croyants deux fois plus nombreux qu’eux-mêmes. Allah octroie son aide à qui lui plait. C’est-là un avertissement clair à ceux qui ont des yeux pour voir.» (Coran 3:13). Un autre passage coranique affirme que les Musulmans furent de simples instruments passifs à Badr: «Ce n’est pas vous qui les avez tués; c’était Allah.» (Coran 8:17) Et Allah accorderait de telles victoires aux Musulmans quand bien même ils devraient affronter des difficultés bien plus grandes que celles qu’ils avaient surmontées à Badr: «Ô prophète! Appelle les croyants au combat. S’il en est vingt parmi vous armés de patience et de persévérance, ils vaincront deux cent adversaires; s’il s’en trouve cent, ils vaincront un millier des mécréants, car ces gens manquent d’entendement» (Coran 8:65).

Allah récompensa largement ceux à qui il avait accordé la victoire à Badr: le butin était très abondant – si abondant, même, que son partage fit l’objet de disputes. Les choses empirèrent à tel point qu’Allah lui-même s’exprima à ce propos dans un chapitre (sourate) du Coran entièrement consacré à des réflexions sur la bataille de Badr – la 8e sourate, intitulée Al-Anfal, «le Butin». Allah y prévient les Musulmans qu’ils doivent considérer le butin de la bataille de Badr comme appartenant à Mahomet et à personne d’autre: «Ils t’interrogent au sujet du butin. Dis: ‹Le butin appartient à Allah et à son messager.› Craignez Allah et maintenez la concorde entre vous. Obéissez à Allah et à son messager, si vous êtes croyants» (Coran 8:1). Finalement, Mahomet distribua le butin en parts égales entre les Musulmans, mais conserva un cinquième de l’ensemble pour lui: «Et sachez que sur tout butin que vous faites à la guerre, un cinquième appartient à Allah, à son messager, à ses proches, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs (en détresse), si vous croyez en Allah et en ce que Nous avons révélé sur notre serviteur au Jour du Discernement, lorsque les deux armées se rencontrèrent» (Coran 8:41). Allah souligna qu’il s’agissait là de la récompense de l’obédience à son égard: «Jouissez donc de votre butin, car il est licite et pur. Et craignez Allah. Allah est clément et miséricordieux» (Coran 8:69).[10]

Ainsi, les Musulmans passèrent du statut de petite communauté méprisée à celui de puissance avec laquelle les païens d’Arabie devaient compter – et ils commencèrent à réellement terroriser leurs ennemis. La prétention de Mahomet d’être le dernier prophète du seul vrai Dieu sembla confirmée par une victoire remportée dans des conditions extrêmement défavorables. Cette victoire inspira nombre d’attitudes et de notions qui restent très profondément ancrées dans l’intellect musulman. Par exemple:

– Allah accordera la victoire à ses adeptes contre des adversaires supérieurs en nombre ou en puissance de feu aussi longtemps qu’ils restent soumis à ses ordres.
– Les victoires autorisent par elles-mêmes les Musulmans à s’approprier les biens des vaincus au titre de butin.
– La vengeance sanglante contre ses ennemis est la prérogative non seulement du Seigneur, mais de tous ses serviteurs fidèles sur terre.
– Les gens faits prisonniers dans le cadre d’une bataille contre les Musulmans peuvent être mis à mort selon le bon vouloir des dirigeants musulmans.
– Ceux qui rejettent l’Islam sont «les pires de toutes les créatures» (Coran 98:6) et ne méritent aucune pitié.
– Quiconque insulte ou seulement s’oppose à Mahomet ou à son peuple mérite une mort humiliante – si possible par décapitation, conformément à l’injonction d’Allah qui ordonne de «frapper à la nuque» «ceux qui ont mécru» (Coran 47:4).

La bataille de Badr fut surtout le premier exemple pratique de ce qui allait devenir la doctrine islamique du djihad – une doctrine formant la clé de la compréhension tant des croisades que des conflits actuels.

Assassinat et tromperie

Grisé par la victoire, Mahomet intensifia ses raids. Il durcit également son attitude envers les tribus juives de la région, qui conservaient leur foi et niaient que Mahomet soit un prophète de Dieu. Après ce rejet, les appels prophétiques de Mahomet à l’adresse des Juifs se firent violents et évoquèrent des châtiments terrestres. En arpentant le centre d’un marché des Banu Qaynuqa, une tribu juive avec laquelle il était en trêve, il annonça à la foule: «Ô Juifs, craignez que Dieu ne lance sur vous la vengeance qu’il réserva aux Koreishites et devenez Musulmans. Vous savez que je suis un prophète envoyé par Dieu – vous le verrez dans vos Écritures et dans le Pacte que Dieu a scellé avec vous.»[11] Les Juifs de la tribu Banu Qaynuqa ne furent pas convaincus, et ils frustrèrent davantage encore le prophète. Alors celui-ci les assiégea jusqu’à qu’ils lui offrent leur reddition sans condition.

Mais cela ne suffit pas à apaiser la colère de Mahomet. Il lui trouva alors un autre exutoire en la personne d’un poète juif, K’ab bin Al-Ashraf, qui, à en croire le premier biographe de Mahomet, Ibn Ishaq, «composait des vers galants de nature à offenser les femmes musulmanes». [12] Mahomet demande à ses partisans: «Qui est prêt à tuer K’ab bin Al-Ashraf, qui a insulté Allah et son apôtre?»[13] Il trouva un volontaire, un jeune Musulman nommé Muhammad bin Maslama: «Ô apôtre d’Allah, veux-tu que je le tue?» Après que le prophète lui eut répondit «oui», Muhammad bin Maslama lui demanda la permission de mentir afin de pouvoir tromper K’ab bin Al-Ahraf et l’attirer dans une embuscade.[14] Le prophète lui accorda cette permission et Muhammad bin Maslama trompa et assassina K’ab.[15] 

Après le meurtre de K’ab, Mahomet émit un ordre général: «Tuez tout Juif qui tombe entre vos mains.» Ce n’était pas une instruction militaire: la première victime fut un marchand juif, Ibn Sunayna, qui entretenait «des relations sociales et commerciales» avec les Musulmans. L’assassin, Muhayissa, se fit réprimander pour ce geste par son frère, Huwayissa, qui n’était pas encore musulman. Muhayissa ne regrettait rien. Il dit à son frère: «Si celui qui m’a ordonné de le tuer m’ordonnait de te tuer, je te trancherais la tête.»

Huwayissa fut impressionné: «Par Dieu, une religion qui peut te faire faire cela est miraculeuse!» Et il devint un Musulman.[16] Et le monde est toujours témoin de tels miracles de nos jours.

Vengeance et prétextes

Après leur humiliation à Badr, les Koreishites avaient soif de revanche. Ils rassemblèrent trois mille hommes d’armes qui affrontèrent mille Musulmans à Uhud. Mahomet portait deux cotes de mailles et dirigeait l’assaut des Musulmans, un sabre à la main. Mais cette fois, ils furent défaits. Le prophète lui-même eut le visage maculé de sang et perdit une dent dans l’aventure; des rumeurs de sa mort se répandirent même sur le champ de bataille. Dès qu’il put trouver de l’eau pour se laver la figure, Mahomet jura de se venger. «Le courroux de Dieu est terrible contre celui qui a ensanglanté la face de Son prophète.»[17] Lorsque Abu Sufyan, le chef des Koreishites, railla les Musulmans, Mahomet se montra inflexible et se concentra sur la distinction islamique très nette entre croyants et incroyants. Il dit à son lieutenant Umar de répliquer: «Dieu est sublime, Dieu est glorieux. Nous ne sommes pas égaux. Nos morts sont au paradis; vos morts sont en enfer.»[18]

Mahomet jura une nouvelle fois de se venger lorsqu’il découvrit la dépouille de son oncle Hamza. Hamza avait été tué à Uhud et son corps avait été horriblement mutilé par une femme, Hind bint Utba, qui lui trancha le nez et les oreilles et mangea une partie de son foie. Elle fit cela pour venger la mort de son père, de son frère, de son oncle et de son fils aîné à la bataille de Badr. Le prophète ne fut pas ému le moins du monde par le fait qu’elle ait commis ces actes ignobles pour se venger. «Si Dieu me donne la victoire sur les Koreishites à l’avenir», s’exclama-t-il, «je mutilerai trente de leurs hommes.» Touchés par son chagrin et sa colère, ses partisans prononcèrent un serment analogue: «Par Dieu, si Dieu nous donne la victoire sur eux à l’avenir, nous les mutilerons comme aucun Arabe n’a encore jamais mutilé personne.»[19]

Victoire ou défaite: davantage d’Islam

La défaite de Uhud n’ébranla nullement la foi des Musulmans ni ne calma leur ferveur. Allah leur dit en effet qu’ils auraient remporté une autre victoire s’ils ne lui avaient pas désobéi: «En vérité, Allah a tenu Sa promesse envers vous, et c’est par Sa permission que vous les avez défaits, jusqu’au moment où vous avez manqué de courage, où vous avez discuté les ordres, et désobéi, après pourtant qu’Il vous eut montré la victoire à laquelle vous aspirez!» (Coran 3:152).

À nouveau, une habitude était prise: lorsque les choses tournaient mal pour les Musulmans, c’était pour punir la tiédeur de leur foi en l’Islam. En 1948, Sayyed Qutb, le grand théoricien des Frères musulmans, organisation qui détient le douteux honneur d’avoir été le premier groupe terroriste islamique moderne, déclara ainsi au monde musulman: «Un bref regard suffit pour nous rendre compte que notre situation sociale est au plus bas.» Pourtant, «nous persistons à écarter notre propre héritage spirituel, tous nos dons intellectuels et toutes les solutions qui pourraient se trouver révélées par leur examen; nous écartons nos propres principes fondamentaux, nos propres doctrines, et nous les remplaçons par les préceptes de la démocratie, du socialisme ou du communisme.»[20]

La liaison théologique entre victoire et obéissance d’une part et entre défaite et désobéissance d’autre part fut encore renforcée après la victoire des Musulmans à la bataille du fossé en 627. Mahomet reçut alors une nouvelle révélation attribuant ce succès à l’intervention surnaturelle d’Allah: «Ô croyants! Rappelez-vous la faveur que vous fit Allah lorsque des troupes vous attaquèrent et que nous leur opposâmes un fort vent ainsi que des troupes invisibles à vos yeux.» (Coran 33:9).

Mythe de la rectitude politique:
nous pouvons négocier avec ces gens

Un autre principe islamique essentiel se cristallisa à la suite des événements liés au traité de Hudaybiyya. En 628, Mahomet eut une vision au cours de laquelle il fit un pèlerinage à La Mecque – une coutume païenne dont il voulait faire un élément de l’Islam, sans succès jusqu’alors, cependant, car la ville était sous le contrôle des Koreishites. Il ordonna aux Musulmans de se préparer à faire le pèlerinage de La Mecque et s’approcha de la ville avec 1500 hommes. Les Koreishites le rencontrèrent en dehors de la ville et les deux parties discutèrent les termes d’une trêve (hudna) de dix ans, le traité de Hudaybiyya.

Les Musulmans acceptèrent de rentrer chez eux sans faire leur pèlerinage, et les Koreishites leur permirent de faire le pèlerinage l’année suivante. Mahomet choqua ses hommes en acceptant également d’autres conditions pouvant paraître très désavantageuses pour les Musulmans: les gens qui fuiraient les Koreishites et chercheraient refuge auprès des Musulmans seraient renvoyés aux Koreishites tandis que les gens qui fuiraient les Musulmans et chercheraient refuge auprès des Koreishites ne seraient pas renvoyés aux Musulmans. Le négociateur des Koreshites, Suhayl bin Amr, obligea même Mahomet à ne pas s’identifier comme «Mahomet, l’apôtre de Dieu». Suhayl déclara: «Si j’avais constaté que tu étais l’apôtre de Dieu, je ne t’aurais pas combattu. Écris ton propre nom et le nom de ton père.» À la consternation de ses compagnons, Mahomet s’exécuta.

Puis, contre toute évidence, il affirma que les Musulmans avaient été victorieux, produisant même pour cela une nouvelle révélation d’Allah: «En vérité, nous t’avons accordé une victoire éclatante» (Coran, 48:1). Il promit que ses partisans allaient récolter un riche butin: «Allah a certes béni les croyants lorsqu’ils prêtèrent serment. Il savait ce que contenait leur cœur, et fit descendre sur eux la sérénité, et les récompensa d’une presque victoire, et d’un abondant butin dont ils s’empareront bientôt. Allah est puissant et sage. Allah vous a promis un abondant butin, que vous récolterez, Il vous l’octroya par avance, et empêcha les gens de mettre la main sur vous – il y a là un signe pour les croyants; puisse-t-il vous guider vers la rectitude» (Coran 48:18-20).

Si certains de ses partisans restèrent sceptiques, leurs craintes furent vite dissipées. Une femme des Koreishites, Umm Kulthum, rejoignit les Musulmans à Médine; ses deux frères se rendirent alors auprès de Mahomet, exigeant qu’elle leur soit restituée, «selon les termes de l’accord conclu entre lui et les Koreishites à Hudaybiyya».[22] Mahomet refusa, car Allah l’avait interdit. Allah donna en effet à Mahomet une nouvelle révélation: «Ô croyants! Quand des croyantes cherchent refuge auprès de vous, éprouvez-les. Allah sait parfaitement quelle est leur foi: si vous établissez qu’elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants» (Coran 60:10).

En refusant de rendre Umm Kulthum aux Koreishites, Mahomet rompit le traité. Les apologistes musulmans ont toujours prétendu que les Koreishites avaient rompu le traité les premiers, mais cette anecdote est antérieure à toute violation du traité par les Koreishites. De plus, le fait de rompre ainsi le traité renforçait le principe selon lequel rien n’était bon sinon ce qui profitait à l’Islam et rien n’était mauvais sinon ce qui l’entravait. Une fois le traité formellement écarté, les juristes islamiques érigèrent en principe que les trêves, d’une manière générale, ne pouvaient pas être conclues pour une durée supérieure à dix ans et ne devaient servir qu’à permettre aux forces musulmanes affaiblies de se reconstituer.

Les événements n’allaient pas tarder à illustrer les sombres implications de ce principe.

NdT: Arafat, par exemple, usa et abusa du principe hérité de l’affaire du traité de Hudaybiyya, comme l’explique Daniel Pipes dans un article de 1999.

* * *

Le chapitre 1 est disponible aussi sous forme de document pdf (voir les notes dans ce document).
The-Politically-Incorrect-Guide-to-Islam--and-the-Crusades-.jpg

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