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"Si vous entendez ce message, c'est que vous êtes la résistance."

International Civil Liberties

About

The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 23:47
 
La TAQQIYA consiste à faire croire aux infidèles que les musulmans ont des bonnes intentions et que les terroristes musulmans n'agissent pas au nom de l'Islam, mais que ces derniers ont pris en otage cette belle religion de "paix, d'amour et de tolérance".

Il y a corrélation entre les versets de La Mecque (pacifiques et tolérants) et les versets de Medine (violents et intolérants). Ceux de La Mecque ayant été « révélés » au tout début de la « révélation » lorsque Mahomet n'avait pas encore suffisamment de fidèles, il n'avait pas d'autre choix que de montrer le "bon côté" pour assurer l'expansion de sa doctrine. Les versets de Médine en revanche ayant été « révélés » lorsque Mahomet était en position de force, il avait alors les moyens d'imposer l'Islam par la force et donc les versets « révélés » sont violents et intolérants envers ceux qui refusaient et refusent de se soumettre (Islam signifie soumission).

En fait, l'Islam se contente de reproduire le modèle de Mahomet dans tous les domaines y compris dans celui de la conquête :

>>> Mahomet s'est servi des versets de La Mecque lorsqu'il était en position de faiblesse, l'Islam continue de se servir des versets de La Mecque lorsqu'il est en position de faiblesse.

>>> Mahomet s'est servi de ceux de Médine lorsqu'il était en position de force, l'Islam continue d'appliquer les versets de Medine lorsqu'il est en position de force.


Mais en vérité, les versets de La Mecque sont carrément abrogés par les versets de Médine ; CE QUI REND TOUS LES VERSETS "TOLÉRANTS" DU CORAN « PÉRIMÉS »...

[2:106] Si nous abrogeons un verset quelconque ou que nous le faisons oublier, nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sais-tu pas qu’Allah est omnipotent ?

[16:101] Quand Allah remplace un verset par un autre – Et Allah sait mieux ce qu'Il fait descendre – ils disent : « Tu n'es qu'un menteur ». Mais la plupart d'entre eux ne savent pas.

La doctrine des versets abrogeant (nasikh) et des versets abrogés (mansukh) qui annule tous les passages pacifiques du Coran, c'est Allah lui même qui l'a révélée !

L’Islam autorise certaines omissions, falsifications ou mensonges à propos du Coran lorsque cela a pour but de servir les intérêts de l'Islam...

« Quand le messager d'Allah envoyait un de ses compagnons en mission, il lui disait : "Donne des informations, ne crée pas d'aversion envers la religion dans leur esprit, témoigne-leur de la douceur et ne sois pas dur avec eux." » (récit d'Abu Masa, Muslim XIX 4297)

La TAQQIYA (signifie « dissimulation »), c'est un devoir des musulmans quand ils sont en situation d'infériorité = de minorité. Si les musulmans ne suppriment pas les versets abrogés de La Mecque, c'est qu'ils sont utiles pour la TAQQIYA.


La différence entre les modérés et les intégristes vient, hormis quelques exceptions, uniquement de la position dans laquelle ils se trouvent (minoritaires ou majoritaires).


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Un grand merci à Lino.
 
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La question est abordée avec plus de détails dans cette vidéo Islam : ce que l'Occident doit vraimenr savoir ; un ancien terroriste islamiste participe au film, il en a long a nous en apprendre... C'est un documentaire incontournable sur l'Islam, très informatif niveau théologique qui réduit à néant tous les mythes tels que « le djihad est un combat intérieur » et « l'Islam est une religion de paix ».


Tranché par Durandal le 7/02/2006.

En Islam, le contournement des règles est même exigé (Taqiyya for dummies)


Citation:
Vous ne pouvez pas battre votre ennemi sur un champ de bataille ?
ce n'est pas un problème :


  Taqiyya pour les Nuls

(Version de Médine)

Un guide pour transformer les idiots utiles en Dhimmis

Les Libéraux* bien-pensants sont les meilleurs amis des Jihadistes.
Apprenez leur langage de façon à obtenir d'eux ce que vous voulez en leur disant ce qu'ils veulent entendre.
Souvenez-vous : vos mensonges sont temporaires.

Trafiquant d'esclaves, Voleur, Prophète auto-proclamé, Coupeur de tête
d'otages, Terroriste, & Amoureux des enfants...

*je rappelle que les Liberaux américains correspondent à notre gauche. Rien à voir avec la doctrine libérale telle qu'on la comprend ici.


Citation:

La TAQQIYA (signifie « dissimulation »), c'est un devoir des musulmans quand ils sont en situation d'infériorité = de minorité

Le mensonge est mal, excepté pour trois choses : le mensonge d’un homme à son épouse pour la satisfaire ; un mensonge à un ennemi, parce que la guerre est déception ; ou un mensonge pour règler un différend entre des personnes. (Mahomet)

Que votre langage soit : oui, oui; non, non; car ce qui est de plus vient du mal. (Jésus)

Au moment où, passés les premiers émois, l’unanimité s’est vite refaite sur le dos de la victime (souvenez-vous : un certain… Robert Redeker, qui n’avait pas dit “le centième de la vérité sur Mahomet”), apportant ainsi de fait sa légitimité à la condamnation à mort prononcée par le Maitre es fatwas de Jihad-TV lui-même et dûment relayée par les cellules européennes d’Al Qaïda, il faut lire ce salutaire rappel du Président du Mouvement des Maghrébins Laïques de France et vice-président de Primo Europe, Kébir Jbil, sur la principale faille de l’Occident face au totalitarisme islamiste :

Les occidentaux oublient qu’en Islam, les règles établies peuvent être contournées chaque fois que l’interlocuteur est considéré comme mécréant, c’est-à-dire non musulman pour les musulmans modérés, non islamiste pour les branches radicales. Le contournement des règles est même exigé pour gagner le paradis lorsqu’il permet de remporter des batailles armées ou idéologiques.


Les effets pervers des Lumières


Kébir Jbi
Primo-Europe
30-09-2006


Comme beaucoup de Français issus de l’immigration, fiers d’avoir intégré les valeurs fondamentales de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, fiers d’avoir été adoptés par l’un des rares pays à avoir conduit l’humanité vers l’idéal humaniste, scientifique, technique et social, je me pose des questions.

Quelles sont les raisons qui font abandonner jour après jour ce leadership si chèrement gagné, que nous envie le monde ?

Je suis en particulier choqué par l’adoption de la politique de consensus dans toutes les strates de la société, touchant aussi bien les politiques, les intellectuels que les médias, telle une colonisation visant l’installation d’une hégémonie, par essence totalitaire.

Il suffit de lire les réactions des politiques, des institutionnels ou des médias à l’affaire Redeker, pour percevoir le malaise qui règne en France lorsque l’on ose critiquer la religion musulmane.

Alors que Robert Redeker n’a pas dit le centième de la vérité sur Mahomet –consulter pour plus de détails l’ouvrage de Ibn Hichâm-(1), les médias, associations, et personnalités politiques ont unanimement condamné ses propos, fournissant de fait une légitimité à la condamnation à mort suggérée par Quardawi (2) le 19 septembre dernier, et relayée par des cellules européennes d’Al Qaïda.

Les communiqués de ces instances – MRAP, LDH, …- ont un goût de déjà vu. Tous condamnent les menaces de mort en direction de Robert Redeker, mais tous, sans exception, reprochent à ce dernier d’aller trop loin, entendez « dans la liberté d’expression ».

Le message global de ces substituts de procureurs, appelle la République à se plier aux exigences des mollahs et autres imams. Ils ne cesseront de prêcher la haine et de répandre le terrorisme que lorsque les pays libres auront repris leur statut de dominés, ou de dhimmis.

Le MRAP est en ce sens exemplaire. Il montre la voie, suivi de près par la LDH. Le MRAP au travers de son secrétaire général à vie, Mouloud Aounit, nostalgique du stalinisme, athée par opportunité et islamiste par nécessité personnelle, rend Redeker responsable de la fatwa édictée à son encontre.

C’est toute la France qui ressemble de plus en plus à Mouloud Aounit.

Mélangeant une haine de soi, une haine de son pays, un besoin maladif d’en découdre avec le « blanc » considéré comme le mal absolu, et une nostalgie du despotisme qui nous libère de la nécessité de prendre notre destin en main, les éléments de destruction de la Démocratie se mettent progressivement et minutieusement en place.

En tant que musulman né au Maroc, je ne comprends pas ce besoin d’être dominé. Aucun étranger n’accepterait de brader son pays aux islamistes. La France est une exception !

C’est probablement le seul endroit au monde où les institutionnels offrent les clés du pays avant même que les islamistes aient déclaré la guerre.

Le siècle des Lumières n’y est pas pour rien. La culture issue de l’émancipation de la raison a permis de construire un homme nouveau, qui rejette la guerre en favorisant le dialogue.

Toutes les instances nationales et internationales, occidentales ou initiées par l’Occident, usent de cet aspect de la négociation : Le consensus. Or, le consensus n’a que peu de sens en dehors du cadre occidental, particulièrement en Islam, et à plus forte raison chez les islamistes.

En effet, les occidentaux oublient qu’en Islam, les règles établies peuvent être contournées chaque fois que l’interlocuteur est considéré comme mécréant, c’est-à-dire non musulman pour les musulmans modérés, non islamiste pour les branches radicales.

Le contournement des règles est même exigé pour gagner le paradis lorsqu’il permet de remporter des batailles armées ou idéologiques.

Nous, musulmans, le savons.

L’Occident souffre de ses Lumières qu’il n’assume plus. Il est urgent de réaffirmer un attachement aux valeurs héritées de cette période d’émancipation, avant de souffrir des effets pervers des Lumières.

Kébir Jbil © Primo Europe

(1) La biographie du prophète Mahomet. 444 pages. Fayard

(2) Président du Centre Européen de la Fatwa et de la Recherche et prédicateur sur la chaîne Al Jazeera

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 23:45

30.08.2007

Clandestins : une habile propagande déguise le laxisme total du gouvernement

 

    Alors que le préfet du Nord, ­Daniel Canépa, promet de réexaminer les dossiers des clandestins pratiquant le chantage à la grève de la faim «avec bienveillance», tout comme le Préfet de Seine-Saint-Denis avait « réexaminé » les dossiers des clandestins de Cachan avant de tous les régulariser, l’UMP essaye de faire croire que la fermeté, c’est du concret. En obéissant au Mrap et à la Ldh ? 

   L’objectif des 25 000 reconduites à la frontière est dérisoire. Non seulement parce qu’un rapport du Sénat (n° 300 série 2005-2006) fait état de 600 000 entrées clandestines en France chaque année (Dom Tom inclus) et que l’Intérieur les évalue « officiellement » entre une fourchette de 100 000 à 200 000, mais aussi car les français sont trompés sur l’origine de ces clandestins. En 2006, par exemple, sur les 24 000 expulsions, 13 253 ont concerné des Comoriens expulsés de Mayotte. La Guyane suivait avec 8 145 retours. Ce qui ne laisse plus que… 2 602 reconduites aux frontières dans l’hexagone. Aussi,  Roumains et Bulgares qui représentaient l’an passé 20 % des éloignements sont désormais difficilement expulsables, leurs pays étant entrés dans l’Union européenne.

   Brice Hortefeux, en matière de désinformation, n’a rien à apprendre de feu Vladimir Volkoff, meilleur spécialiste et historien de la question. Plus c'est gros, plus ça passe :dans « le Parisien » du 30 juillet, il évalue la présence totale des clandestins en France « entre 200 000 et 400 000 », alors que l’ambassadeur de France à Alger vient de révéler dans El Watan ( édition du 11 juin) que  « 350 000 Algériens vivent actuellement en situation irrégulière en France ». Pour les Maliens, une évaluation de l’Intérieur révélée en 2006 estime le nombre à 75 000. Alors si on rajoute Sénégalais, Congolais, Turcs, Marocains, Chinois, Ivoriens…la fourchette du Ministère à l’appellation aussi pompeuse que sa fonction est inutile, est une énorme manipulation de l’opinion.

   On finira par rappeler les déclarations de Nicolas Sarkozy lors de son voyage au Mali en mai 2006 : «  je vous mets au défi de dire qu’il y a eu le moindre charter vers le Mali depuis quatre ans [ qu’il est ] ministre de l’Intérieur »

   N'oublions pas aussi que les contrôles fixes aux frontières nationales sont interdits par le gouvernement réel, Bruxelles.

Observatoire de l’islamisation, août 2007.


Hollande: Eshan Jami mérite son tabassage, selon 35% de sondés musulmans.

   Ehsan Jami

   A la suite de l’agression d’Ehsan Jami, fondateur du Conseil des ex-musulmans néerlandais [il a fait des déclarations carabinées sur l’islam], le plus grand forum de la communauté marocaine en Hollande,  a procédé à ce petit sondage : Le passage-à-tabac d’Ehsan Jami était-il justifié ?
Malgré 61% de non, on trouve un beau 35% de “Oui, car il est contre l’islam”. (500 votants)


 28.08.2007

Turquie : Nicolas Sarkozy trahit ses électeurs

   Alors que la Commission européenne a clairement répété à de nombreuses reprises,  que le cadre des négociations est l’adhésion pure et simple à l’exclusion de toute autre forme de partenariat, Nicolas Sarkozy veut faire croire aux français qu’il a la possibilité de réorienter le processus vers une « association », alors qu’il existe déjà un statut d’association économique (nécessaire et suffisant à notre sens) avec la Sublime Porte version AKP.

 

   Le Président de la république a déclaré ce matin :

 

   « la France ne s’opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l’Union et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années qui viennent, à condition que ces chapitres soient compatibles avec les deux visions possibles de l’avenir de leurs relations : soit l’adhésion, soit une association aussi étroite que possible sans aller jusqu’à l’adhésion ».

 

   La perspective de l' adhésion n'est plus un motif d'opposition à la poursuite des négociations. Rappelons que parmi les principales promesses de campagne du candidat Sarkozy,  la suspension des négociations était affirmée comme l'atteste cette dépêche de Associated Press (septembre 2006).

   En décembre 2004 , Abdullah Gul avait bien précisé qu’il est  « hors de question que l’objectif des négociations puisse être autre qu’une adhésion pleine et entière de la Turquie. » Il avait été conforté quant à l’issue des négociations par un vote au Parlement européen et par l' Accord de la Commission européenne du 3 octobre  2005, qui stipulait :  « l’objectif commun des négociations est l’adhésion ». Le statut vague d’association n’existe que dans la propagande de la république française (version V : multiple et divisible), ni à Bruxelles, ni à Ankara.

  Nous avions déjà prévenu que Nicolas Sarkozy ne tiendrait pas ses promesses, notamment dans un récapitulatif du processus d’adhésion, voir  notre dossier sur « l’affaire turque », partie 2.

Observatoire de l’islamisation, août 2007.


27.08.2007

 

Kosovo-Metochie: l'envoyé spécial de l'ONU, Ahtisaari, serait corrompu par les Albanais selon les services du renseignement fédéral allemand (BND)
 

Une nouvelle explosive dont les atlantistes partisans du Plan Ahtisaari, prévoyant l'indépendance du Kosmet (Kosovo-Metochie), se passeraient bien :

  Au même moment où un ex-responsable d'Al-Qaeda , Ali Hamad, vient d'affirmer dans une interview au journal de Belgrade Glas Javnosti, qu' Al-Qaeda possède des cellules toujours actives au Kosmet, tolérées par les responsables albanais, voilà que les services secrets allemands (BND) viennent de soulever un lièvre. C'est le Daily Fokus, un journal Serbe qui a rapporté les faits le 21 juin. Les services allemands n'ont, deux mois après l'article, pas contredit les éléments précis rapportés par le quotidien. Cliquer dessous pour la suite

Lire la suite

observatoire-de-l-islamisation.jpg

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 23:45

Rafsanjani's boysBlindés, chars, missiles, forces terrestres, aviation, marine …

Renseignement, opérations clandestines (les fameuses unités Qods - nom musulman de Jérusalem), formation et armement du Hezbollah libanais (dont les missiles guidés antichars et les roquettes de la guerre de l’été 2006), entraînement des brigades chiites irakiennes Badr …

Contrôle des bassidji, milice antiémeute (”les SA du régime”, “pourraient mobiliser jusqu’à 2 millions de personnes”) …

Fondations révolutionnaires (comme la “Fondation des déshérités”) pas imposables, budget secret ne relevant que du Guide suprême, l’ayatollah Khamenei, contrôle de nombre de compagnies publiques et privées, financement par leurs propres circuits au sein de la Banque centrale et des banques nationalisées, marché noir des devises …

A l’heure où la Russie de Poutine redécouvre les mérites de la stratégie du chaos à l’iranienne

Et où, après les banques Saderate et Sepah en novembre 2006, le Trésor américain vient finalement de se décider à inscrire sur la liste noire la Brigade internationale des Pasdaran (Sepah Qods) et les trois principales banques du pays qu’ils controlent (Bank Saderate, Bank Melli, et Bank Mellat) …

Comment ne pas être émerveillé du tour de force du Monde comme d’ailleurs du Wall Street Journal (ou d’ailleurs de l’Administration Bush elle-même) dont il reprend et remet apparemment à jour nombre d’informations d’un long article d’octobre 2006 (traduit sur le site des Jihadistes du peuple ou OMPI) ?

Car en effet comment appeler un groupe paramilitaire qui a ses propres unités terrestres, aériennes et navales opérant parallèlement à l’armée régulière et qui forme et arme des groupes terroristes du Liban à l’Afganistan en passant par la Palestine et l’Irak?

Mais qui gère également les pires prisons du régime et une milice anti-émeute et des moeurs de plusieurs millions de membres.

Comme, sur des budgets secrets ne relevant que du Guide suprême, une importante partie de l’industrie, des médias, du commerce et de l’énergie du pays (issues en fait des grandes fortunes confisquées à la Révolution et confiées à des fondations “caritatives”!)

Et dont nombre de membres sont aux plus hauts postes dudit Etat comme (excusez du peu) le président lui-même (un certain Mahmoud Ahmadinejad) ou l’ex-négociateur en chef du dossier nucléaire Larjani (tout récemment déplacé, comme toujours à la veille de négociations difficiles avec l’ONU pour gagner un peu plus de temps, et dûment rmplacé par un… bassidji!) ou le chef de la propagande Jalal Fayyazi (qui vient de signer, on l’a vu des accords avec notre propre AFP et à présent avec l’agence de presse espagnole EFE, mais aussi les soi-disant réformateurs ou modérés du régime, sans oublier ses prétendus dissidents comme l’ancien fondateur dudit groupe, le fameux Mohsen Sazegara “réfugié” aux Etats-Unis qui fournit d’ailleurs nombre des informations desdits articles du WSJ et du Monde ou un autre non mpoins célèbre faux opposant Ganji ?

Comment en effet ne pas voir que les gardiens de la révolution islamique sont exactement ce que leur nom clame, à savoir les gardiens du régime islamique, c’est-à-dire … le coeur du régime des mollahs lui-même?

Le reste (gouvernement, parlement - constitué quand même aux deux tiers d’anciens gardes -, société civile, etc.) ne représentant en fait qu’une sorte de coquille vide, ce que nous qualifiions dernièrement de démocratie Potemkine, destinée à occuper les regards (y compris par la fiction des luttes et des divisions conservateurs-modérés du régime) pendant qu’agit dans l’ombre et autour du vrai maitre dudit régime l’ex-président (sous mandat d’arrêt international) Ali Rafsandjani, l’oligarchie militaro-religieuse au pouvoir depuis bientôt 40 ans …

Voir aussi l’article du WSJ (sur le site de l’OMPI):

Une force redoutable perturbe le monde des affaires en Iran
Andrew Higgins
The Wall Street Journal

Octobre 2006

Montée en puissance des radicaux et incursion des mystérieux gardiens de la Révolution dans un aéroport qui s’emparent de contrats d’énergie

Affrontements à l’aube sur une plateforme de forage dans le Golfe Persique

Très tôt un matin d’août, deux navires militaires iraniens ont accosté l’Orizont, plateforme pétrolière flottante roumaine située au large des côtes de l’Iran. Des hommes armés ont grimpé sur la plateforme de forage et l’ont prise d’assaut.

Viorel Petcu, responsable de la plateforme, a téléphoné à son patron en Roumanie pour l’informer que les Iraniens avaient commencé à faire feu. La ligne a ensuite été coupée, les Iraniens ayant réquisitionné la salle des communications et rassemblé les 19 travailleurs roumains sur l’hélisurface. Personne n’a été blessé, a rappelé M. Petcu, qui s’est exprimé plus tard depuis la plateforme toujours en état de siège, mais « on se serait cru à la télévision ». L’Iran nie avoir ouvert le feu.

L’affaire de la plateforme n’était soi-disant qu’un conflit de bail entre deux partenaires. Mais il a permis d’exposer les forces politiques puissantes qui perturbent le monde des affaires iranien, tout comme la main de fer des proches du président radical iranien. Un élément important de ces forces du monde des affaires aujourd’hui est un groupe connu en Occident principalement pour sa ferveur à appliquer la rectitude religieuse : le Corps des Gardiens de la Révolution islamique.

Ce groupe paramilitaire secret, selon les Etats-Unis, arme aussi bien les milices chiites violentes en Irak que le Hezbollah, groupe libanais qui est entré en guerre contre Israël cet été. Il dirige de redoutables prisons à l’intérieur de l’Iran. Les Gardiens de la Révolution jouent aussi un autre grand rôle que l’Occident admet moins : c’est un acteur actif du monde des affaires.

Il construit des routes et des tunnels. Il y a deux ans, il est intervenu auprès d’une société turque qui avait un contrat de gestion pour un nouvel aéroport à Téhéran. Les Gardiens de la Révolution ont opéré une entrée agressive en plein cœur de l’économie iranienne et de ses champs de pétrole et de gaz, une des mines de combustible fossile les plus riches du monde.

En juin, le groupe de construction des Gardiens de la Révolution a remporté un contrat de 2,3 milliards de dollars pour l’exploitation d’une partie d’un grand champ de gaz en Iran, dans le Golfe Persique. Ce groupe a également gagné un accord de 1,3 milliards de dollars pour la construction d’un gazoduc à travers l’Iran et le Pakistan.

On ne sait pas exactement qui a donné l’ordre pour l’assaut de la plateforme de forage roumaine. Le gouvernement iranien affirme que celui-ci a été mené par la police. Les Roumains toujours à bord de la plateforme (désormais immobilisée dans le Golfe) affirment qu’un des cinq Iraniens qui l’occupent et qui la contrôlent actuellement est un officier des Gardiens de la Révolution. Quoiqu’il en soit, le groupe fait partie des candidats au rachat d’une société iranienne, Oriental Oil Co., propriétaire du bail de cette plateforme et de deux autres plateformes roumaines contestées.

Cette bataille pour un bail et des plateformes de forage est la conséquence involontaire de la politique étrangère des Etats-Unis. Dans le cas présent, au lieu de secouer l’Iran, les efforts américains visant à faire pression sur le pays ont en fin de compte renforcé les forces les plus radicales du pays que les Etats-Unis désirent maîtriser.

Washington a recommandé aux banques européennes de ne pas faire d’affaires avec les banques iraniennes. Mais lorsque l’une d’elles s’est exécutée, Oriental Oil, propriétaire du bail de la plateforme, s’est retrouvé dans le pétrin. D’autres problèmes ont poussé Oriental à se proposer à la vente, créant une opportunité pour que les radicaux tentent de s’emparer de l’affaire.

Les Gardiens de la Révolution ont toujours constitué une force majeure dans la politique iranienne. Le groupe a ses propres unités terrestres, aériennes et navales, qui opèrent parallèlement à l’armée régulière iranienne. D’anciens gardiens, dont le président Mahmoud Ahmadinejad, occupent des positions diverses au sein du gouvernement et de l’appareil de sécurité. Alors que certains vétérans des Gardiens de la Révolution sont devenus des réformateurs, l’organisation a une réputation redoutable en Iran de défenseur brutal de l’orthodoxie révolutionnaire.

Il gère son propre service de renseignement et joue un rôle important dans la suppression des dissidents, et particulièrement en 1999 lors d’une vague de manifestations d’étudiants. Les Gardiens contrôlent également un groupe redouté nommé Bassij, composé de jeunes fanatiques qui arpentent les rues à la recherche de femmes insuffisamment voilées et d’autres personnes violant les strictes normes islamiques. Le Bassij est fort de plusieurs millions de membres.

Les Gardiens ont aussi un long passé d’activités à l’étranger, pour avoir aidé à la formation de la milice du Hezbollah libanais au début des années 1980. Plus récemment, il s’est introduit en Irak voisin. Là, selon un haut responsable de la sécurité israélien, sa quête d’influence est menée par une unité spéciale du groupe appelée Ramadan Headquarters, qui forme et finance les combattants chiites d’Irak.

Les activités commerciales des Gardiens couvrent les domaines de l’industrie, des médias, du commerce et de l’énergie. « Il gagne des positions un peu partout », a affirmé Mohsen Sazegara, ancien conseiller de feu l’ayatollah Khomeiny et fondateur de la force paramilitaire en 1979. Les Gardiens, selon M. Sazegara qui a rompu avec le régime iranien il y a quelques années et qui vit actuellement aux Etats-Unis, est une « organisation unique au monde : un corps politique, une force militaire et une grande société complexe ».

Le groupe a fait son entrée dans le monde des affaires après la guerre de l’Iran contre l’Irak de Saddam Hussein de 1980 à 1988, pendant laquelle ils ont combattu et subi de lourdes pertes. Son groupe industriel, Khatam al-Anbiya Construction Headquarters, est passé de fortifications de bâtiments à des projets de construction de routes, de barrages et de tunnels. (Le nom de ces unités provient d’une expression signifiant « le dernier prophète », soit le Prophète Mohammad). Se présentant comme une société ordinaire, Khatam a développé un site Internet et publie un journal interne baptisé Road and Tunnel Magazine. Il a établi son quartier général dans un bâtiment quelconque du nord de Téhéran. Son directeur est un ancien ingénieur du pétrole.

Cependant, Khatam est demeuré pendant tout ce temps une opération essentiellement militaire. « Je ne suis pas autorisé à vous dire quoique ce soit », a affirmé Mohammadreza Rajabalinejad, ingénieur civil qui était rédacteur en chef du magazine. Un haut responsable des Gardiens a récemment déclaré à la presse iranienne que 70% des activités de Khatam étaient de nature militaire. Khatam a refusé de faire des commentaires.

La raison première de l’entrée dans le monde des affaires des Gardiens était aussi bien économique que politique : les soldats tout juste démobilisés et souvent amers avaient besoin d’un nouveau travail et le gouvernement, de peur de troubles, voulait les occuper. Tandis que Khatam et les autres entreprises continuaient de se développer, ils ont aidé à générer des fonds pour le compte des Gardiens et ont permis aux fidèles du régime de s’enrichir libres de toute surveillance du parlement ou de tout organe étatique.

Les Gardiens sont sous les ordres non pas du gouvernement mais de l’autorité suprême en Iran, l’ayatollah Ali Khamenei. Ses unités commerciales ne publient aucun rapport. Son budget reste secret.

Bien que leurs activités se concentrent sur des travaux à l’intérieur de l’Iran, Khatam et les autres entreprises des Gardiens en ont effectué à l’étranger. Ils ont participé à la construction d’une route dans l’ouest de l’Afghanistan après la chute des Talibans, lorsque le gouvernement de Hamid Karzai soutenu par les USA a demandé l’aide étrangère. M. Sazegara affirme que l’organisation est profondément impliquée dans le trafic de produits étrangers vers l’Iran.

Les Gardiens ont fait la première démonstration éclatante de leur tactique commerciale radicale en mai 2004. Ils ont alors évincé une société turque qui avait un contrat pour la direction du nouvel aéroport international Imam Khomeiny d’Iran. Des soldats et des voitures blindées se sont incrustés pendant la grande inauguration et ont bloqué la piste. Un avion qui était sur le point d’atterrir a dû être détourné et tous les vols suivants ont été annulés.

Les Turcs ont fui. « C’était une journée horrible et incroyable », a déclaré Erken Ozber, directeur de la société turque, Tepe-Akfen-Vie. Quelques mois plus tard, l’aéroport a rouvert ses portes sous la direction des Gardiens de la Révolution et d’organisations d’Etat iraniennes.

Ce fiasco n’a pas affaibli l’enthousiasme des compagnies étrangères en quête d’opportunités dans le secteur de l’énergie iranien. L’Iran détient les plus grandes réserves en gaz naturel du monde après la Russie et, selon la BP Statistical Review, ses gisements en pétrole sont les deuxièmes seulement au monde après l’Arabie Saoudite.

La compagnie norvégienne Aker Kvaerner fait partie des sociétés à la recherche de nouvelles perspectives. Elle a pris la tête d’un consortium en 2004 qui, selon les hauts responsables iraniens, inclut Khatam, le service appartenant aux Gardiens de la Révolution. Début 2005, ce consortium a conclu un marché pour participer à l’exploitation du champ de gaz géant de South Pars en Iran, dans le Golfe Persique.

Les Norvégiens se sont fait descendre en flammes dans leur pays pour s’être associés avec les Gardiens, dont le réseau impitoyable de prisons est bien connu en Iran. Dans un journal d’Oslo, on pouvait lire en gros titres « L’Alliance avec l’armée de la torture ». Le directeur général de la société a écrit une lettre pour défendre son opération en Iran. De toute manière, le marché a mal tourné avant même que les derniers termes du contrat aient pu être établis. La société norvégienne refuse de divulguer ce qui a fait échouer le projet.

Oriental Oil, la société actuellement au centre de l’affaire de la plateforme, désirait également participer au projet du champ de gaz. Une de ses sociétés sœurs a formé une société en nom collectif avec une filiale de Halliburton Co. de Houston. Bien que Washington empêche strictement les compagnies et les citoyens américains de faire des affaires avec l’Iran, la loi n’interdit pas les citoyens non américains de travailler pour des filiales étrangères, comme cela a été le cas pour cette branche de Halliburton.

Oriental Oil, qui a des bureaux à Dubaï et à Téhéran, avait tout l’air d’une bonne affaire à l’époque, en 2004. Son propriétaire majoritaire, Mehrdad Akbar Safdari, était un ancien combattant dans la guerre de l’Iran contre l’Irak. Les gens qui le connaissent disent qu’il a des liens étroits avec les Gardiens, mais aussi avec les forces politiques plus modérées alors à la tête de l’Iran. Un de ses associés, Cyrus Nasseri, ancien ambassadeur iranien aux Nations Unies à Genève, qui avait fait des études pendant un certain temps dans le Kentucky et qui parlait aussi bien anglais que français, entretenait lui aussi des liens particuliers avec les Gardiens. Il avait gagné la confiance de l’élite du gouvernement iranien en participant aux pourparlers sur la fin de la guerre Iran-Irak en 1988.

Oriental est également entré dans le marché des plateformes offshore. Il louait des plateformes de forage dans l’intention de les relouer, avec une majoration, à la compagnie pétrolière nationale iranienne.

Oriental louait deux plateformes, la première à une société pétrolière d’Etat roumaine et l’autre d’une compagnie roumaine privée qui achetait les plateformes de la société d’Etat. Le prix, fixé à 40 000 dollars par jour, est désormais une véritable aubaine puisque les tarifs ont quasiment triplé depuis. La société privée roumaine a ensuite accepté de louer une troisième plateforme à Oriental.

Pour régler les détails de la transaction, Oriental a fourni une lettre de crédit par l’intermédiaire d’une banque d’Etat iranienne, Bank Saderat. Le groupe Crédit Suisse en Europe a accepté de travailler avec cette banque pour procéder aux paiements des loyers.

Fin 2004, Oriental et Halliburton ont commencé à faire des bénéfices. Oriental a remporté un contrat de 307 millions de dollars pour exploiter deux phases du champ de gaz. C’était « une période très joyeuse », se souvient le directeur général d’Oriental à Dubaï, Khosrow Arabi.

Mais les vents politiques à Téhéran étaient en train de changer. Les conservateurs venaient de remporter les élections parlementaires. Puis en juin 2005, l’Iran a élu comme président M. Ahmadinejad, lui-même ancien Gardien de la Révolution. Il avait fait campagne en promettant de faire disparaître ce qu’il qualifiait de « mafia du pétrole » en Iran.

En tant que président, il a pris des mesures contre les sociétés proches de son prédécesseur plus modéré. Les médias d’information affiliés aux Gardiens et aux autres radicaux ont commencé à dénoncer Oriental Oil, et particulièrement son propriétaire minoritaire, le diplomate M. Nasseri. L’agence de presse Fars a soutenu que M. Nasseri « avait accès aux informations les plus secrètes du pays en tant que membre de l’équipe de négociation iranienne et traitait en même temps directement avec la compagnie américaine Halliburton, qui était autrefois dirigée par Dick Cheney ». Certains grognaient à propos d’un marché qui a échoué depuis qu’il avait négocié et par lequel l’Iran acceptait de suspendre l’enrichissement d’uranium. Interrogé sur cet épisode, M. Nasseri a répondu qu’il ne discuterait pas de « mensonges et de rumeurs ».

Rapidement, l’Iran a annoncé qu’une enquête était ouverte sur Oriental Oil pour corruption. La société d’Etat pétrolière, invoquant la corruption pour prétexte, a annulé l’offre gagnante d’Oriental Oil pour l’exploitation du champ de gaz de South Pars.

A ce stade, Halliburton a rompu tout contact avec Oriental. Halliburton affirme n’avoir jamais signé de contrat final. M. Arabi, directeur d’Oriental à Dubaï, se remémore : « Nous nous battions contre tout le monde. Nous avions des problèmes partout ».

Oriental, cependant, avait encore quelque chose dont l’Iran avait besoin : les contrats de bail pour plusieurs plateformes étrangères de forage en mer, dont les trois Roumaines.

La pénurie de plateformes de forage a toujours été un handicap pour l’Iran et a enrayé ses efforts pour augmenter sa production de pétrole, qui demeure bien en dessous du niveau avant la révolution de 1979. La loi américaine écarte les entrepreneurs pétroliers américains, les plus grands dans ce domaine.

Privé de ses plus grands projets, Oriental Oil s’est alors accroché à ses plateformes pour survivre. Mais sa main a doucement commencé à glisser.

En février, Crédit Suisse a annoncé qu’il abandonnait son rôle dans le paiement du bail en coopération avec la banque iranienne Saderat, et ce en raison des pressions des Etats-Unis sur les banques européennes pour qu’elles mettent un terme à leur coopération avec les banques iraniennes. Le porte-parole de Crédit Suisse a refusé de faire des commentaires à ce sujet mais a déclaré que la banque opérait un « retrait contrôlé » de ses affaires avec ses entreprises clientes ayant des liens avec l’Iran et avait décidé à la fin de l’année dernière de refuser de nouvelles transactions avec l’Iran. Il a cité « une augmentation des risques politiques et financiers » et un désir « de sauvegarder notre réputation ».

Le département au Trésor américain, accélérant sa campagne pour faire pression sur l’Iran, a annoncé le mois dernier qu’il interdisait la Bank Saderat de tout accès direct ou indirect au système financier américain. Le Trésor a avancé que l’Iran s’était servi de cette banque pour transférer 50 millions de dollars à un groupe contrôlé par le Hezbollah.

Cependant, la campagne américaine, en raison de la pression exercée contre Oriental Oil, pourrait finir par soutenir ceux que l’on considère comme les premiers alliés du Hezbollah : les Gardiens de la Révolution.

Le propriétaire roumain des plateformes de forage, Grup Servicii Petroliere SA, a déclaré qu’il ne pouvait continuer à louer les plateformes à Oriental maintenant que Crédit Suisse s’était retiré. Gabriel Comanescu, président de la société roumaine, s’est également plaint du non-paiement de plusieurs factures. En avril, il a mis fin aux contrats de bail et exigé ses plateformes en retour. Oriental, affirmant pouvoir trouver une banque de remplacement, a bien fait comprendre qu’il n’avait pas l’intention d’abandonner les plateformes. Les arguments et contre arguments des deux camps sont désormais examinés par un tribunal arbitral à Paris.

Oriental, troublé aussi bien par des problèmes politiques dans son pays que par des contretemps bancaires à l’étranger, a décidé que la seule solution était de vendre son affaire, selon M. Arabi. « Ce sont eux qui ont gagné », a-t-il dit, en référence aux responsables politiques radicaux iraniens et aux médias qui, selon lui, étaient derrière la campagne contre Oriental. L’Iran a soudainement abandonné les accusations de corruption contre la société.

Par ailleurs, les Gardiens de la Révolution avaient quant à eux le vent en poupe. Le nouveau gouvernement d’Iran leur avait donné le premier rôle dans l’exploitation de deux phases du champ de gaz : le même projet antérieurement attribué au consortium mené par les Norvégiens. Les Gardiens ont également remporté un contrat de construction de gazoduc, plus un contrat d’expansion du système de métro à Téhéran.

Ses avancées n’ont pas été sans problèmes, reflétant la rivalité des centres de pouvoir qui caractérise l’Iran aujourd’hui. Les membres réformistes du parlement ont écrit au président Ahmadinejad en se plaignant de contrats « no-bid » et de prêts à des taux inférieurs accordés aux Gardiens. De plus, le parlement a fait barrage à la tentative de M. Ahmadinejad de nommer un vétéran des Gardiens ministre du Pétrole.

Cependant, lorsque Oriental Oil s’est retiré et a décidé de se proposer à la vente, l’unité de construction des Gardiens est rapidement devenue le premier candidat à son rachat, en compétition avec un associé de la compagnie pétrolière d’Etat et d’autres.

Les USA se méfient beaucoup des Gardiens de la Révolution mais pensent que si les banques étrangères cessent de faire affaires avec les firmes iraniennes, alors les éléments radicaux du pays disparaîtront un jour. « Tandis que ceux qui bénéficient actuellement de l’intégration iranienne dans l’économie mondiale sont ceux qui se sentiront le plus isolés, ils sont également dans la meilleure position pour persuader le régime que sa voie actuelle va gâcher le futur du peuple iranien », a déclaré Stuart Levey, sous-secrétaire d’Etat pour le Terrorisme et le Renseignement financier.

En Roumanie, M. Comanescu, qui a annulé les baux des plateformes de forage lorsque le système bancaire a cessé d’assurer le paiement de ceux-ci, a mis en place un plan pour récupérer ses trois plateformes. L’une était en-dehors de l’Iran pour réparations, ce n’était donc pas difficile. Mais les deux autres étaient amarrées dans les eaux iraniennes dans le Golfe Persique.

En juin, M. Comanescu a envoyé trois remorqueurs pour tracter l’une d’elles, l’Orizont. Mais ceux-ci ont fait demi-tour après que la société pétrolière d’Etat iranienne leur en ait donné l’ordre.

En août, il a refait une tentative, cette fois-ci avec l’autre plateforme, et a eu plus de succès. Les remorqueurs l’ont emmenée des eaux iraniennes vers celles des Emirats Arabes Unis. L’Iran a qualifié cette initiative de détournement et a déclaré que les hauts responsables du pétrole avaient été malmenés et détenus en otages. Ian Bahn, un Britannique qui supervisait l’opération, a qualifié ces accusations d’absurdités, affirmant que les hommes soi-disant détenus en otages « souriaient, riaient et plaisantaient avec nous ».

Il ne restait alors qu’une plateforme roumaine, l’Orizont, encore dans les eaux iraniennes. Un tribunal iranien a ordonné qu’elle ne bouge pas.

Le 22 août, des navires se sont une fois de plus approchés de la plateforme, mais cette fois ce n’était pas des remorqueurs. Il s’agissait de bateaux iraniens, et leurs occupants avaient des pistolets, selon le chef de la plateforme, M. Petcu. Il affirme que les Iraniens se sont introduits de force à bord.

M. Petcu avance qu’après que les forces iraniennes aient rassemblé tous les Roumains sur l’hélisurface, les intrus ont commencé à chercher des documents, à regarder dans les ordinateurs, les placards et même dans le réfrigérateur.

Des photographies prises par les Roumains montrent deux vaisseaux iraniens. Il y avait un grand bateau de patrouille du type de ceux utilisés par la marine iranienne et un autre plus petit et banalisé qui, selon les experts, semblait appartenir aux Gardiens de la Révolution.

Le gouvernement iranien, qui avait accusé Oriental Oil de corruption dans le passé, s’est alors rallié pour défendre l’application de ses contrats relatifs aux plateformes. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la police avait embarqué sur l’Orizont pour ne pas que la plateforme soit déplacée sans autorisation légale et pour empêcher ainsi un « second vol » d’avoir lieu. Après un jour d’échanges mouvementés entre Téhéran et Bucarest, le président Ahmadinejad a téléphoné au président roumain pour lui assurer que l’Iran n’avait aucune intention hostile, simplement des intérêts commerciaux.

Aujourd’hui, M. Nasseri, le diplomate qui était la cible de la campagne contre Oriental, affirme avoir vendu sa part de 10% dans Oriental. Il a refusé de dire à qui. « Je suis las », dit-il. « Je veux juste mener une vie normale et confortable. »

Huit semaines après le raid de la plateforme, celle-ci flottant encore dans le Golfe Persique, l’Iran a retiré la plupart de ses hommes armés mais occupe toujours la plateforme. M. Comanescu, le directeur roumain, affirme que son personnel à bord de la plateforme a pu identifier les cinq Iraniens toujours sur place. Selon lui, deux sont des policiers armés, un est un représentant d’Oriental Oil, un est un représentant de la société d’Etat pétrolière iranienne et le dernier est un officier armé du renseignement des Gardiens de la Révolution. « Nous sommes pris au beau milieu d’un grand combat iranien. C’est là notre tragédie », dit-il.

«J’aimerais que mon plus grand ennemi se retrouve dans la situation où je suis actuellement », ajoute le patron roumain. « Croyez-vous que les Gardiens de la Révolution ont fait la … Harvard Business School ? »

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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 22:29

Voici l’un des meilleurs textes du fameux blogueur Fjordman, paru initialement en trois parties (1, 2, 3) sur jihadwatch et groupé cette nuit sur Gates of Vienna. Une bouteille d’oxygène pour civilisés en détresse. À lire attentivement d’un bout à l’autre ou à consulter au hasard, c’est toujours une fantastique source d’énergie. Je traduis juste la dernière phrase, pour le goût:  

Autrefois, l’Europe croyait en elle, en sa culture, en ses nations et par-dessus tout en sa religion. C’est ainsi qu’elle a produit Michel-Ange, Descartes et Newton. Aujourd’hui, l’Europe ne croit plus guère en rien et ne produit pratiquement plus rien. Peut-être pouvons-nous retrouver notre talent et notre vigueur, mais pour cela, nous devons commencer par restaurer notre foi – et pas simplement notre foi religieuse, mais bien notre foi en nous-mêmes, en notre culture et en notre avenir. En sommes-nous capables?

(more…)


La paix des fourbes

Le pape et une série de responsables religieux chrétiens ont reçu ces jours une lettre ouverte signée par 138 dignitaires musulmans qui appellent à une certaine paix avec les Chrétiens.

La lettre cite les textes sacrés islamiques et chrétiens pour soutenir les quelques points de sa démonstration, lesquels forment les chapitres du texte. D’abord, et c’est de loin l’élément le plus encombrant du papier, il y a l’amour de Dieu, pour lequel les auteurs trouvent quantité d’illustrations dans les deux religions.

Ensuite, il y a l’amour du prochain. Pour les Chrétiens, pas de problème, Jésus en ayant fait explicitement une priorité tout à fait essentielle et dont le sens est clairement universel. Mais pour l’Islam, c’était plus difficile. Comme il n’y a strictement rien dans le Coran sur le sujet (et c’est extrêmement peu dire), les auteurs se sont rabattus sur une malheureuse petite phrase de Mahomet, relatée dans les hadiths et dont ils donnent deux versions, qui en indiquent bien le sens original:

The Prophet Muhammad (…) said: “None of you has faith until you love for your brother what you love for yourself.”xviii And: “None of you has faith until you love for your neighbour what you love for yourself.”xix

Ce qui signifie: aucun de vous n’a la foi avant qu’il ne souhaite pour son frère/prochain ce qu’il souhaite pour lui. Or si le frère d’un Musulman est certainement aussi le prochain d’un Chrétien, le prochain du Chrétien n’est certainement pas un frère pour un Musulman.

La meilleure démonstration en est peut-être la prière centrale de l’Islam, l’al-fatiha, dont le septième et dernier verset affirme en fait que les Juifs sont maudits de Dieu et les Chrétiens égarés. Les signataires de ce courrier ont d’ailleurs le toupet de citer cette prière (au chapitre de l’amour de Dieu dans l’Islam, page 5), ce qui constitue une véritable insulte à tous les destinataires. Ils rappellent aussi qu’elle est tout à fait centrale dans l’Islam et qu’elle est (devrait être) répétée au moins 17 fois par jour par les Musulmans.

L’insulte continue dans la proposition centrale faite aux Chrétiens, concrètement, de renoncer à leur foi en Jésus (fils de Dieu) en déclarant la profession de foi des Musulmans (il n’y a de dieu que dieu, mais à dire en arabe), ici tout de même amputée de l’asservissement à Mahomet:

Finally, as Muslims, and in obedience to the Holy Qur’an, we ask Christians to come together with us on the common essentials of our two religions … that we shall worship none but God, and that we shall ascribe no partner unto Him, and that none of us shall take others for lords beside God …

Puis, le texte évoque la catastrophe cosmique que serait l’absence de paix (c’est-à-dire le refus de la proposition ci-dessus) entre Musulmans et Chrétiens. On parle même de la simple survie de l’humanité.

Quand donc les gens qu’on appelle les Musulmans trouveront-ils enfin le tonus nécessaire pour mettre une bonne tarte à la crème sur la figure de leurs dignitaires religieux?

Probablement pas avant que les Chrétiens et nous autres n’ayons pris la peine de lire en adultes le ramassis de malédictions haineuses qu’il est obligatoire, dans l’Islam, de présenter à ses enfants comme la parole de Dieu.

UPDATE: Ce billet a été signalé sur un forum où quelqu’un a émis l’avis suivant, que je commente brièvement:

Y a strictement rien sur l’amour du prochain dans le coran? Si si comme y a tout et son contraire comme dans tout fatras religieux, il y a l’amour de son prochain :
Et ils nourrissent, pour l’amour du seigneur, le pauvre, l’orphelin et le captif…. (Sourate 76 ; Verset 8-9)

Mais ce passage concerne uniquement les Musulmans. Les «autres» sont écartés quelques lignes plus tôt: 76:4. Nous avons préparé pour les infidèles des chaînes, des carcans et une fournaise ardente. 5. Les vertueux boiront d’une coupe dont le mélange sera de camphre, 6. d’une source de laquelle boiront les serviteurs d’Allah et ils la feront jaillir en abondance. 7. Ils accomplissent leurs voeux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout. 8. et offrent la nourriture, etc.

Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant,} (Sourate 4 ; Verset 36 du Coran)

Ici aussi, le prophète s’adresse aux croyants. Rien de tout cela ne peut concerner les non-Musulmans pour quiconque prend la peine de lire le tout. Et les Musulmans croyants LISENT le tout.

La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux !} (Sourate 2 ; Verset 177 du Coran)

Ici encore, le texte ne concerne pas les non-croyants, comme l’indique clairement l’amorce de ce passage: 2:171. Les mécréants ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point. 172. Ô les croyants! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c’est Lui que vous adorez. etc.

C’est plutot l’article des fourbes que ça devrait s’appeller. Bien sur j’ai precisé on trouve aussi le contraire…

C’est inexact. Le Coran est exclusivement mauvais (pour les non-Musulmans). Il faut en détourner le sens, en sortant ses versets de leur contexte, comme le fait ici cet internaute, pour lui donner une apparence bienfaisante.


Comment vaincre l’Islam démocratiquement

 

Le droit appartient encore aux plus militants. C’est peut-être regrettable, mais c’est ainsi. Pour l’instant. Car les institutions qui ont pour objet de défendre les droits fondamentaux ne sont autres que des créations humaines. Si des gens en modifient les critères de base, les droits individuels évoluent, changent de mains ou disparaissent.

Ainsi, l’égalité des droits entre homme et femme tel qu’elle est comprise en Occident est contestée à la base par l’Islam, qui attribue aux croyants des comportements obligatoires et des status sociaux très différents selon leur sexe. Cet affrontement est bien visible par exemple au Québec, où

Le Conseil du statut de la femme du Québec («CSF») plaide pour l’égalité des sexes sans accommodement au nom de la liberté de religion. La Coalition multiculturelle des femmes de Montréal («Coalition») dénonce cette prise de position, y voyant rien de moins qu’une «attaque frontale» du Québec contre ses minorités ethnoculturelles.

Faut-il prioriser l’égalité des droits et donc refuser toute législation qui empiéterait sur cet aspect des choses? Ou faut-il étendre la liberté de choix individuelle à des groupes entiers de sorte qu’ils puissent vivre dans le respect de leurs coutumes? Concrètement, cet enjeu politique se décidera à travers un affrontement de militants. Et il est fort probable que les Musulmans l’emporteront. Pourquoi?

Les Musulmans forment aisément des groupes soudés contre ceux qu’on leur présente comme les adversaires de leur foi. Ils y ont tout intérêt, car refuser cette cohésion, c’est s’exclure des grâces de ceux de leurs membres qui manient la religion comme l’instrument de pouvoir qu’elle a toujours été. Dans les communautés ostensiblement musulmanes, personne ne dirige quoi que ce soit sans s’appuyer sur des considérations… musulmanes, donc (soi-disant) religieuses.

Ainsi, alors que les défenseurs des droits individuels ne peuvent faire appel qu’aux bonnes volontés de ceux d’entre eux qui acceptent de réfléchir profondément à ces questions et de s’engager, les défenseurs de la charia disposent de toutes les voix musulmanes grâce à la coercition silencieuse du système social islamique.

D’autre part, dès que le conflit entre les militants des droits démocratiques et les Musulmans devient sérieux, les premiers doivent craindre pour leur sécurité. Partout dans le monde, lorsque des Musulmans exigent quelque chose avec véhémence et sans succès, des membres de leurs communautés se sentent appelés à émuler le prophète et, comme celui-ci l’a fait en de telles circonstances, à maudire, menacer, voire éliminer physiquement, leurs adversaires — au nom de l’Islam ou de quelconques prétextes politiques. Cet effet d’identification fait partie intégrante de la pratique de la religion islamique. Mais bien entendu, les représentants musulmans et leurs idiots utiles présenteront la chose comme des réactions d’exaspération compréhensibles et/ou indépendantes de la religion islamique. Et bien peu oseront les traiter de menteurs. Et ces derniers seront aussitôt couverts d’injures.

Si bien que les seuls adversaires affichés des Musulmans en tant que tels ne sont bientôt plus que des gens rompus à la violence physique et à la rhétorique haineuse, les autres s’étant réfugiés dans des thèmes annexes qui ne visent jamais le fond du problème. Dès lors, des clans se forment et plus personne ne débat vraiment des vraies questions, comme celle de la hiérarchisation des droits qui agite le Québec aujourd’hui.

C’est pourquoi, là où c’est encore possible, il faut s’efforcer de maintenir le débat systématiquement au niveau des principes de base. C’est pourquoi il faut remettre en question la validité fondamentale de cette religion qui prétend conquérir le monde au nom de l’une des histoires les plus violentes, sanglantes et immorales de l’époque médiévale. Et c’est pourquoi il faut le faire sans débat avec les Musulmans, en étudiant les mécanismes de fonctionnement de ce système depuis l’extérieur, avec méthode.

Ce n’est qu’ensuite, après que la population ait été réellement informée, et non plus seulement embrouillée par des débats stériles et intimidée par la violence croissante qui accompagne systématiquement l’Islam, que le système démocratique aura une chance de révéler et de prioriser la volonté du peuple.

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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 21:54
par Jean-Pierre Le Goff, sociologue, président du club Politique autrement
La mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois a servi de déclencheur à des violences et des actes de vandalisme de bandes de jeunes dans les banlieues. Les formules, provocatrices et indignes d'un homme d'État, du ministre de l'intérieur accompagné d'une cohorte de journalistes et de caméras, avaient auparavant contribué a exacerber la tension. Ces violences dans les cités révèlent une réalité dont il faut prendre la mesure en évitant l'angélisme et les faux-fuyants.

 
Jean-Pierre Le Goff (photo d'Olivier Roller, 2002)
Jean-Pierre Le Goff (photo d'Olivier Roller, 2002)
Quelle solidarité première ?

La vie dans les banlieues ne se confond pas avec les images de ces nuits de violence et de destruction. Des réseaux d'entraide et de solidarité entre habitants se sont mis en place dans des conditions souvent difficiles. La grande majorité désire plus de sécurité, plus d'emploi, de meilleures conditions de vie et d'habitat. C'est sur ce terreau-là qu'une dynamique positive peut se développer et non sur les bandes de jeunes adolescents et post-adolescents qui ont basculé dans la délinquance et la destruction.
Attaquer les pompiers, brûler la voiture de son voisin, ou tuer ce dernier comme par inadvertance, - « sans le faire exprès » diront certains -, incendier des magasins, des écoles, des gymnases du quartier où l'on habite, arrêter des bus pour y déverser de l'essence et y mettre le feu devant des passagers affolés... Face à de tels actes sauvages, la condamnation claire et la nécessité urgente d'un retour à l'ordre ne se discutent pas. C'est le préalable à tout débat sensé sur la question.
Mais, là aussi, on a pu assister à des réactions minoritaires, au sein du milieu journalistique et gauchiste, qui rompent avec la morale et le civisme élémentaires. Le mouvement spontané de sympathie ne se tourne pas vers les victimes des violences qui sont, non seulement les pompiers et les policiers, mais les habitants de ces quartiers qui craignent pour leur sécurité et leurs biens, se voient privés de moyens de transport, de commerces, d'écoles... On ne prend guère en considération la crainte des autres jeunes des quartiers qui ne veulent pas être confondus avec les bandes, continuent de croire à l'école et au travail pour « s'en sortir ».
Chez certains beaux esprits s'opère un curieux renversement : ce sont les agresseurs eux-mêmes qui sont considérés d'emblée comme les victimes. De telles réactions délétères rejoignent la façon dont les agresseurs mettent en avant leur statut de victime comme justification de leur violence et de leurs exactions ; elles contribuent à enfoncer un peu plus ces jeunes déstructurés dans l'impasse.
Les mesures pour rétablir l'ordre donnent lieu pareillement à des protestations qui dénoncent aussitôt les mesures prises comme une marque supplémentaire de répression et de « stigmatisation » des banlieues, sans se soucier outre mesure du climat de peur et de « ras-le-bol » des populations concernées.
On peut se demander si la prolongation des mesures de couvre-feu est l'instrument approprié du retour au calme ; on doit demeurer vigilant contre des brutalités policières et des atteintes possibles à l'État de droit. Mais considérer la répression nécessaire comme une dangereuse atteinte aux libertés ou une marque supplémentaire de la « stigmatisation » des banlieues relève d'une idéologie gauchisante de plus en plus coupée des réalités et du sens commun.

Comment interpréter les événements ?

De multiples analyses et commentaires interprètent les événements avec des schémas qui, pour l'essentiel, se refusent à voir ou secondarisent le caractère sauvage, désespéré et nihiliste de la révolte des bandes de jeunes. Certains y voient un signe de la montée des communautarismes, de l'emprise de l'islam radical, voire la concrétisation d'une guerre des civilisations. D'autres au contraire les considèrent à tout prix comme l'expression d'une pure révolte contre les discriminations et les inégalités, ou encore, à l'inverse de toutes les apparences, comme étant le signe d'une intégration. De tels schémas idéologiques ont pour effet de rabattre des événements dans des catégories générales prédéterminées qui en dissolvent la singularité. Avant même d'aborder les conditions qui ont rendu possible de tels événements et de le situer dans le cadre des banlieues et de la société, il convient de délimiter le phénomène et de cerner ses aspects nouveaux.
Il importe en tout premier lieu de prendre en compte ce que les éducateurs, les enseignants, les psychiatres observent depuis des années. Il existe un phénomène de bandes constituées de jeunes adolescents et de post-adolescents en situation d'échec et désocialisés, animés par le ressentiment et la haine à l'égard de la société et des institutions. Ces jeunes minoritaires sont désœuvrés et déstructurés ; ils ont perdu l'estime d'eux-mêmes et le sens du réel. Leur sentiment d'appartenance se limite souvent à leur quartier ou à leur immeuble. Leur langage colle aux affects et aux pulsions ; ils ne mesurent pas la portée de leurs actes et le sentiment de culpabilité est le plus souvent absent. Fascinés par les clichés sur la réussite et l'argent, ils vivent dans un univers où l'image est maître, et ils acquièrent des comportements de dépendance à l'égard des stupéfiants. Ils se réfugient dans des bandes machistes où les rapports de force dominent avec les phénomènes de caïds et s'enferment dans une sous-culture de la délinquance et du ghetto. Nombre d'animateurs, d'éducateurs sociaux, mais aussi d'enseignants se trouvent désemparés devant de tels individus perpétuellement agités, aux comportements asociaux et immaîtrisables. Ces jeunes ont une image dépréciative d'eux-mêmes qui peut se retourner en agression. Lors des nuits de violence, ils sont entrés dans une logique de destruction et d'autodestruction en s'attaquant aux quartiers où ils habitent.
C'est précisément cette réalité dérangeante qu'il s'agit d'aborder en face. Des militants de gauche et des journalistes bien-pensants la dénient en y collant des formules passées en complet décalage. C'est ainsi qu'on répète bêtement la formule attribuée aux classes dominantes de l'ère industrielle : « Classes laborieuses, classes dangereuses », pour l'appliquer aux actes de vandalisme des banlieues. Quel rapport avec des jeunes désocialisés qui ne travaillent pas et ne forment pas une classe ? S'il fallait tenter des comparaisons historiques, la notion de lumpenprolétariat serait plus proche de la réalité. Mais là aussi, le caractère très jeune des casseurs qui ne sont guère en haillons [1] et agissent souvent par mimétisme télévisuel, sort du schéma.
On invoque également le chômage pour expliquer les événements. Mais il est d'autres périodes dans l'histoire de France où le chômage était massif, comme dans les années trente, sans qu'on assiste pour autant à de pareils phénomènes de destruction. Comme on oublie souvent de le dire, ces jeunes ne sont pas en total abandon, mais ils sont assistés par l'État providence. Leur univers n'est pas la survie matérielle, mais ils sont fascinés par l'argent facile et les marques du look branché. Les chômeurs ne s'attaquent pas, que l'on sache, aux écoles, aux gymnases, aux centres sociaux, aux bus... comme le font ces bandes. Et si l'on tient, là aussi, à la comparaison historique, il faudrait poser la question : a-t-on jamais vu les chômeurs des années trente s'attaquer à la « soupe populaire » ?
Quant aux conditions matérielles de vie et de logement dans les cités, elles n'ont rien à envier à la pauvreté et aux logements insalubres des cités ouvrières du début du siècle. Chômage et habitat, s'ils entrent bien en ligne de compte, ne suffisent pas à expliquer le phénomène dans sa nouveauté. Contrairement à ce que laissent entendre nombre de commentateurs attitrés, le type de violence auquel on assiste aujourd'hui n'est pas mécaniquement et unilatéralement déterminé par la situation économique et sociale des banlieues, sinon c'est à un autre mouvement de révolte d'une bien plus grande ampleur à laquelle on aurait assisté. La misère existante dans les cités de banlieues n'est pas comparable à celle qu'ont pu connaître les couches populaires dans le passé : il existe des mécanismes d'assistance sociale qui, s'ils ne transforment pas les conditions matérielles de vie, en atténuent la dureté.
Les événements des banlieues relèvent moins de la pauvreté et de la misère telles qu'on a pu les connaître autrefois que de phénomènes de déstructurations identitaires qui sont plus difficiles à comprendre. Les violences des bandes de jeunes des banlieues révèlent de façon paroxystique une désaffiliation due à l'érosion des collectivités d'appartenance qui inscrivaient l'individu dans une collectivité et le structuraient « de l'intérieur » : famille, collectivité de travail, classes sociales, appartenance nationale... Autant d'éléments qui sont aujourd'hui érodés ou en crise et qui, contrairement aux discours angéliques « post-modernes », sont constitutifs des identités individuelles et collectives. Les situations de chômage et d'habitat dégradé se combinent avec une déliquescence des liens familiaux, pudiquement dénommée « famille monoparentale » : le plus souvent absence du père, la mère subsistant tant bien que mal des revenus de l'aide sociale et étant la plupart du temps absente lorsqu'elle travaille. Dans les familles issues de l'immigration, cette situation peut être aggravée par une inadaptation des parents à la culture française, entraînant une désorientation des jeunes qui coincés entre deux cultures peuvent « errer sans repère dans une sorte de no man's land anthropologique » [2]. C'est sur ce terreau que les groupes fondamentalistes musulmans présents dans les quartiers peuvent tenter de se développer en présentant leur doctrine comme le levier d'une restructuration identitaire et leur encadrement des jeunes désœuvrés comme la condition de la paix sociale dans les banlieues.

Que faire ?

Face à cette réalité, il n'existe pas de remèdes simples dont les effets seraient immédiats. Mais il est important à la fois de fixer des repères et de tirer des leçons des pratiques passées. Avant même d'envisager des mesures particulières, il est des questions centrales auxquelles il n'est plus possible d'échapper.
Tout d'abord, la question de l'érosion de l'autorité parentale n'est pas facile à traiter. Les mesures de sanctions financières envers les parents des familles décomposées sont démagogiques et ne résolvent rien. Les associations aidées par des psychologues et des psychiatres pour s'occuper des parents et des enfants en difficulté paraissent indispensables, mais on ne peut reconstruire de façon volontariste des familles déstructurées. La puissance publique ne peut pas se substituer complètement aux familles et les aides psychologiques ne peuvent pas tout. Le problème n'est pas seulement à poser dans des termes psychologiques - le risque existe bien de s'enfermer dans cette problématique - en dehors du terreau social et culturel, d'un ethos commun. On ne peut échapper à la question de la famille comme une des structures anthropologiques de base de la société que des conceptions modernistes et gauchistes ont rapidement mis de côté. Il en va de même des fonctions structurantes de la morale, de l'interdit et de la limite qu'un angélisme post-soixante-huitard et rousseauiste a trop longtemps dénié. Dans ce domaine, comme dans d'autres, ce qui se passe dans les banlieues, reflète de façon extrême des phénomènes que l'on retrouve à différents degrés dans l'ensemble de la société.
D'autre part, le comportement fortement instable et violent d'une minorité de jeunes en grande difficulté n'est compatible ni avec l'enseignement ni avec le travail en entreprise. La réponse à cette situation ne peut pas être seulement répressive. Elle implique avant tout un type d'aide et d'encadrement social relevant d'institutions spécialisées, avant même d'envisager de les réinsérer dans le cursus scolaire ou dans les entreprises. Il existe des stages fortement encadrés mêlant vie collective, travail, réalisations concrètes et activités physiques dans des lieux fermés ou ouverts qui sortent les jeunes de la cité. L'idée d'un service civil pour tous les jeunes alliant réalisations de tâches utiles, apprentissage de la vie collective et formation professionnelle va dans le même sens. Cela suppose d'importants moyens, particulièrement en termes d'encadrement, et tout cela à un coût pour des résultats qui ne sont pas acquis pour la totalité des jeunes concernés.
L'apprentissage, s'il doit être pleinement pris en compte et valorisé, ne constitue donc pas une panacée. L'appel constant à l'« éthique » et à la « citoyenneté » des entreprises, pour nécessaires qu'il puisse paraître, ne suffit pas : même si les entreprises peuvent faire des efforts pour accueillir des jeunes en difficulté, leurs perspectives d'embauche sont liées à celles des carnets de commande et leurs critères restent avant tout ceux de la compétence et de l'efficacité. Les employeurs ne sont pas vraiment désireux de prendre en charge des jeunes instables, peu assidus. Et l'association de l'idée d'apprentissage à celle de jeunes en grande difficulté risque de nuire à la revalorisation de l'image de l'apprentissage dans l'opinion.
Il n'y a donc pas de solution simple. Mais il n'en demeure pas moins que la réalisation de tâches pratiques, l'insertion dans un collectif de travail, sont des éléments indispensables pour retrouver une confiance en soi pour ceux qui sont en situation d'échec scolaire, quitte à retrouver une filière scolaire après cette expérience. Qu'on le veuille ou non, dans sa dimension anthropologique, le travail demeure un élément fondamental de la structuration individuelle et sociale. Il est un élément décisif de la constitution de l'estime de soi, de la confrontation avec la réalité et de l'apprentissage de la limite, de l'insertion dans les rapports sociaux. Toute la question est de savoir quelles conditions favorables sont à mettre en place pour que l'insertion et la formation des jeunes en situation de travail puissent se faire dans de bonnes conditions. L'expérience des entreprises dites « intermédiaires » » qui insèrent les jeunes dans le travail en échappant pour partie aux contraintes et aux lois du marché méritent, dans cette optique, d'être valorisées.
Le discours généreux de la citoyenneté coupée du travail est une impasse. Toutes les mesures d'assistanat économique et social, de même que les activités associatives multiples, pour nécessaires et utiles qu'elles soient, ne peuvent suppléer à l'absence de travail. Les responsables associatifs, les animateurs, les formateurs, les psychologues..., malgré tous leurs efforts, se voient condamnés à jouer un rôle d'accompagnateur ou de « pompier » du social, s'il n'existe pas d'activité de travail et de perspective d'emploi pour les jeunes en difficulté.
Le modèle républicain implique un modèle d'égalité et de citoyenneté qui fait fi des appartenances ethniques et communautaires. Ce modèle a un caractère d'idéalité qui ne coïncide jamais avec les faits, mais c'est ce caractère d'idéalité lui confère sa dynamique et il a su au cours de l'histoire passer des compromis. Ce modèle s'appuie sur une certaine morale du travail, sur une culture commune liée à notre histoire, sur l'idée de promotion sociale... Ces points-clés sont en panne, mais la question est de savoir comment les relancer, plutôt que d'affirmer qu'il a définitivement échoué et passer rapidement à un autre modèle de type anglo-saxon qui n'a pas d'ancrage solide dans notre tradition et qui montre aussi ses limites. La discrimination positive dans le domaine économique et social mérite d'être évaluée à la lumière de ses résultas effectifs et non aux « bonnes intentions » qu'elle affiche. Elle peut créer des effets pervers comme l'évaluation des ZEP l'a montré. Dans le domaine de l'habitat, la discrimination positive apparaît comme une mesure pouvant favoriser la rencontre et l'échange entre les différentes catégories sociales. Là aussi il convient d'examiner avec soin à quelles conditions précises elle peut être efficace, en évitant les effets qui amèneraient les catégories sociales plus favorisées à aller habiter ailleurs. Mais dans ces deux domaines, la discrimination positive nous paraît rester dans le cadre du débat sur les adaptations possibles et nécessaires.
La discrimination positive à destination de ce qu'on appelle désormais les « minorités visibles » - autrement dit une différence de traitement, notamment à l'embauche, fondée sur les critères de race et de couleurs de peau - , est d'une autre nature et portée. Elle ouvre la boîte de Pandore en favorisant la généralisation de la suspicion de racisme dans les rapports sociaux, l'hypertrophie des plaintes et des droits. Elle renforce la « victimisation » existante dans une logique de concurrence sans fin entre tous ceux qui s'estiment être des victimes, contribuant ainsi au délitement du lien social et de la citoyenneté. _ La discrimination positive en faveur de ce qu'on appelle les « minorités visibles » constitue un nouveau tremplin pour le courant xénophobe et raciste, et peut favoriser à terme des affrontements ethniques.
On ne saurait enfin passer outre la question de la nation comme cadre central d'intégration, élément constitutif de l'existence collective d'un peuple, et partie constitutive de l'héritage européen. Qu'on le veuille ou non, la nation demeure une référence identitaire et le lieu central de la citoyenneté. Elle constitue un pôle d'identification avant même l'appartenance européenne dont la prégnance demeure faible, tout particulièrement dans les banlieues. Cela implique l'acceptation de l'ambivalence de son histoire en étant conscient qu'aucun peuple en l'affaire ne dispose d'un blanc-seing et un patriotisme qui ne se confond pas avec le nationalisme chauvin et xénophobe. À l'inverse, toute une idéologie gauchisante minoritaire au sein du milieu associatif réduit l'histoire de notre pays à ses pages les plus sombres et renforce la mentalité victimaire des jeunes désaffiliés en présentant leur situation dans la continuité de celle qui fut celle des esclaves et des peuples colonisés. Cette idéologie travaille à l'encontre de l'intégration et elle peut recouper ou se trouver mêlée à des thèmes fondamentalistes musulmans. Sans nier les pages sombres de notre histoire, l'intégration implique la conscience des acquis de notre histoire et le partage d'un patrimoine culturel commun. C'est aussi dans ce cadre, que l'éducation populaire peut retrouver un nouveau souffle. La citoyenneté n'est pas l'affichage des différences dans une logique de victimisation, mais elle implique le souci de partager les acquis de notre propre histoire et de créer un avenir commun.
L'histoire n'est pas tracée d'avance ; elle est ouverte sur de possibles régressions. Les violences récentes nous le rappellent. Les problèmes rencontrés dans les banlieues sont les nôtres, ils concernent une partie de nos compatriotes fragilisés par la crise que nous vivons. Dans cette affaire, notre responsabilité est engagée et il importe à la fois de regarder la réalité en face et de savoir quel modèle de vivre-ensemble et de citoyenneté nous voulons essayer de faire prévaloir au milieu du chaos ambiant. Les paroles d'Albert Camus « empêcher que le monde se défasse » prononcées dans d'autres circonstances [3] gardent leur acuité dans la situation présente.


Notes
[1] Lumpen signifie miséreux, en haillons.
[2] Emmanuel TODD, Le destin des immigrés, Seuil, Paris, 1994, p. 382.
[3] Albert CAMUS, Discours de Suède (1957), Folio Gallimard, Paris, 2001, p. 19.

Par Media Ratings, la première agence de notation des médias, http://www.m-r.fr/

Les émeutes françaises de l’automne 2005 (près de 10 000 voitures brûlées et 3 000 interpellations en 21 jours) furent déclenchées par la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traore, dans un transformateur EDF le 27 octobre 2005.

Nous avons déjà analysé les errements de certains médias lors de ces émeutes urbaines.

 

 Récemment, un rapport de l’IGS (Inspection Générale des Services) a été rendu public.

Les médias français ont commenté ce rapport et tous ont insisté sur la responsabilité des policiers dans la course poursuite qui a conduit au drame :

- L’Humanité : « Au final, l’IGS qualifie le comportement de certains policiers « d’une légèreté et d’une distraction surprenantes »,

- Libération : « le comportement des forces de l'ordre a été «d'une légèreté et d'une distraction surprenante» »,

- Le Figaro : « ce document de quatorze pages souligne que certains fonctionnaires ont, ce soir-là, « fait preuve d'une légèreté et d'une distraction surprenantes »,

- Le Monde : « Dans ses conclusions, l'IGS établit qu'il y a bien eu une course-poursuite, et critique sévèrement le comportement, "d'une légèreté et d'une distraction surprenantes", de certains policiers. »,

- 20 Minutes : « Après la publication, jeudi, d'un rapport de l'IGS évoquant la «légèreté» de la police, dans la mort de deux jeunes, le 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, le patron de la police des polices Eric Meillan a affirmé qu'au vu de l'enquête disciplinaire menée après la mort de Zyed et Bouna, «aucun manquement à ce jour n'est établi» de la part de la police ».

 

Etonnamment, l’élément déclencheur de la course poursuite rappelé dans le rapport de l’IGS a été ignoré par la quasi-totalité des médias : « Deux ou trois jeunes seraient entrés sur un chantier privé, un autre faisant le guet. Pour l'IGS, " la tentative de vol était bien constituée dans la mesure où ses auteurs n'avaient renoncé à leur action concertée et organisée, non pas de leur propre fait, mais suite à l'intervention rapide et efficace des policiers de la BAC 833 " »

 

On observe que seuls Le Figaro et le Monde ont expliqué à leurs lecteurs pourquoi les deux adolescents ont été poursuivis et pourquoi ils ont trouvé « refuge » dans un transformateur EDF.

Toutefois ces deux quotidiens ont titré leurs articles sur la « légèreté des policiers ».

Serait-ce une façon pour Le Figaro et Le Monde de minimiser l’élément déclencheur de la course poursuite, le vol sur un chantier ?

 

Il s’avère donc que la quasi-totalité des médias a enfreint le critère suivant de la méthode PHILTRE :

- Exhaustivité : non-occultation et non-omission d’éléments essentiels à l’intelligibilité de l’information présentée.

 

Enfin, tout lecteur intéressé par l’affaire regrettera que la totalité du rapport ne soit pas en accès libre. Il aurait pu se faire une idée par lui même de son contenu.


Drzz
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 20:54


par Daniel Pipes,
Jerusalem Post, 11 octobre 2007

VO: http://www.danielpipes.org/article/4997

«Nous sommes tous des Keynésiens, à présent», avait déclaré Richard Nixon juste avant que les théories économiques de John Maynard Keynes tombent en discrédit. De même, en 1989, à l’heure où Israël était largement accepté, on aurait pu dire avec une égale assurance: «Nous sommes tous des sionistes, à présent.»

Ce n’est plus le cas. Israël est assiégé à de nombreux égards: par les Iraniens qui préparent une bombe nucléaire, par les Syriens qui accumulent des armes chimiques, par les Égyptiens et les Saoudiens qui s’équipent de moyens militaires conventionnels considérables, par le Hezbollah qui attaque depuis le Liban, par le Fatah depuis la Cisjordanie, par le Hamas depuis Gaza et par les citoyens israéliens musulmans qui s’agitent politiquement et se font plus violents.

Dans le monde entier, des professeurs, des éditorialistes et des bureaucrates de ministères des affaires étrangères remettent en question la pérennité de l’État juif. Même des gouvernements amis, notamment l’administration Bush, se lancent dans des initiatives diplomatiques qui sapent la capacité de dissuasion israélienne alors même que leurs ventes d’armes fragilisent sa sécurité.

Mais supposons que le pays parvienne à maîtriser toutes ces difficultés. Il lui reste son principal défi: une population juive de plus en plus désenchantée, déçue et même embarrassée par l’idéologie fondatrice du pays, le sionisme, le mouvement national juif.

Développée par Theodor Herzl (1860-1904) et d’autres théoriciens, la vision d’un État juif souverain transportée par le sionisme répondait au contexte politique et à l’humeur de son temps. Si les Chinois, les Arabes et les Irlandais voulaient établir leur nation, pourquoi pas les Juifs?

Et même surtout les Juifs car, plus que tout autre peuple, ils avaient payé le prix fort pour leur faiblesse politique, avaient été expulsés, maltraités, persécutés et massacrés en masse comme aucune autre communauté. Le sionisme offrait un moyen d’échapper à cette histoire tragique en se dressant l’arme à la main.

Dès sa création, le sionisme a eu son lot d’opposants juifs, depuis les haredim (ultra-orthodoxes) jusqu’aux rabbins réformistes en passant par les Irakiens nostalgiques. Mais, jusqu’à récemment, ces éléments restaient marginaux. Aujourd’hui, en raison des taux de natalité, la communauté haredi autrefois minuscule constitue 22% des élèves de première année en Israël. En ajoutant à cela le nombre à peu près équivalent d’élèves arabes de première année, on voit se dessiner des changements radicaux dans la politique israélienne à l’horizon de 2025.

Pire encore pour Israël, le nationalisme juif a perdu le soutien quasi-automatique dont il jouissait autrefois parmi les Juifs laïques, qui sont nombreux à juger dépassée son idéologie du XIXe siècle. Certains acceptent l’argument aux termes duquel un État juif constitue un suprématisme raciste ou ethnique, d’autres sont séduits par des solutions universalistes et multiculturelles. Voici quelques signes des changements en cours:

  • Les jeunes Israéliens évitent le service militaire en nombres record – 26% des hommes et 43% des femmes en âge de servir n’ont pas été incorporés en 2006. Alarmées, les forces de défense israéliennes ont demandé que la législation refuse les prestations étatiques aux Israéliens juifs qui ne servent pas le pays.
  • Le ministre de la justice israélien Menachem Mazuz a compromis le travail du Fonds national juif, l’une des institutions sionistes pionnières (fondée en 1901) en décidant que son rôle, qui consiste à acquérir des terres destinées à des Juifs, ne pourrait plus recevoir le soutien de l’État.
  • Des historiens de premier plan s’attachent à montrer qu’Israël a été conçu dans le péché et a constitué un élément nuisible.
  • Le ministre israélien de l’éducation a approuvé des manuels scolaires destinés à des élèves arabes de troisième année qui présentent la création d’Israël, en 1948, comme une «catastrophe» (naqba en arabe).
  • Avraham Burg, fils d’une famille sioniste de grand renom et lui-même figure importante du Parti travailliste, a publié un livre comparant Israël à l’Allemagne des années 1930.
  • Un sondage de 2004 a révélé que seuls 17% des Juifs américains se disent «sionistes».

Dans un contexte plus large, cet éloignement du sionisme reflète les tendances à l’œuvre dans d’autres pays occidentaux, où le patriotisme à l’ancienne et la fierté nationale sont également en recul. En Europe occidentale, les citoyens tendent à ne distinguer que peu, voire pas du tout de valeur dans leur propre histoire, leurs propres us et coutumes. Par exemple, le mois dernier, la princesse Máxima des Pays-Bas, l’épouse de l’héritier du trône, annonça sous les acclamations que «l’identité néerlandaise n’existe pas». Ce déclin du patriotisme généralisé dans tout l’Occident aggrave la situation délicate d’Israël en suggérant que son évolution s’inscrit dans une tendance plus vaste et donc d’autant plus difficile à contrer ou à renverser.

Par-dessus le marché, les Arabes progressent actuellement dans le sens opposé et se dirigent vers des sommets de bellicosité ethnique et religieuse.

En tant que sioniste, j’observe ces tendances avec inquiétude pour l’avenir d’Israël.

Je me rassure en me rappelant que bien peu des problèmes actuels étaient évidents en 1989. Peut-être que d’ici 2025, les perspectives du sionisme se seront à nouveau largement ouvertes, à mesure que les Occidentaux en général et les Israéliens en particulier s’éveilleront enfin aux dangers engendrés par les irrédentistes palestiniens, les djihadistes et autres moyen-orientaux extrémistes.


La Turquie, l'Irak et les Kurdes : quelques rappels d'André Nahum, à l'heure d'une très grave crise régionale

Bonjour,

Comme si les Etats-Unis n'avaient pas assez de problèmes en Irak, voilà que se profile maintenant la possibilité d'une attaque d'envergure de l'armée turque sur le Nord du pays afin de chasser les combattants du PKK de leur sanctuaire.

Dimanche dernier, les rebelles kurdes avaient monté une embuscade qui s'est soldée par la mort de 15 soldats turcs et la capture de huit autres. C'est plus qu'il n'en fallait pour exacerber le ressentiment de l'armée et du peuple turcs qui réclament maintenant une intervention énergique.

On comprend l'embarras du gouvernement de Bagdad sur lequel Ankara exerce sa pression ainsi que sur les Etats-Unis pour qu'ils mettent un terme à l'activité du PKK dans le Turkistan irakien et que ses combattants soient expulsés.

Situation difficile quand on sait que cette région jouit d'une très large autonomie, qu' elle est la seule qui reste relativement calme et que le président de l'etat irakien est lui-même kurde.

Le gouvernement irakien ne peut pas se payer le luxe d'une crise avec la Turquie, d'un nouveau conflit et d'un nouveau front. Les USA ne peuvent se permettre de se brouiller avec leurs alliés turcs qui sont membres de l'OTAN, et l'un des très rares pays à majorité musulmane à se proclamer laïc malgré la preponderance croissante des fondamentalistes et qui ont très mal vécu un vote du Congrès américain appelant à reconnaitre le génocide arménien. Mais qui est ce PKK et que représente-t-il ?

Souvenons nous que le peuple kurde qui vivait groupé jusqu'au17ème siècle à l'intérieur de l'Empire Ottoman est écartelé depuis les années 1920 entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie.
Apres la première guerre mondiale les Français et les Britanniques ont dépecé l'empire turc vaincu et remodelé la carte du Moyen-Orient; MM Sykes et Picot qui ont dessiné les frontières des nouveaux Etats, aveuglés par les problèmes de pétrole, par leurs intérets nationaux et la nécessité de récompenser les cheikhs arabes qui les avaient soutenus pendant la guerre et auxquels il fallait donner des trônes, ont complètement occulté les droits des kurdes.

Dans les années vingt, on a créé de toutes pieces un Etat irakien en réunissant artificiellement des populations et des provinces qui n'avaient rien de commun entre elles sinon leur appartenance à l'islam et la richesse de leur sous-sol en hydrocarbures et le seul peuple qui aurait dû bénéficier d'un Etat cohérent n'a pas été entendu. Après la chute de Saddam Hussein, qui les avait asservis et souvent massacrés, les Kurdes d'Irak ont gagné avec l'aide des Américains une quasi-indépendance à l'intérieur de l'Etat irakien, ce qui ne peut qu'attiser les rancoeurs et les envies de leurs frères de Turquie, d'Iran et de Syrie.

En Turquie, ils sont 20 millions environ le quart de la population. Bien qu'ils aient actuellement 20 députés au parlement groupés sous la bannière du DTP, leur organisation politique, ils ne bénéficient nullement des droits des minorités, de la reconnaissance de leur personnalité au sein de la nation et de leur langue le kumaci . Le PKK fondé en 1978 par Abdullan Oçalan, aujourd'hui emprisonné à vie après avoir été condamné à la peine de mort, est passé à l'action violente multipliant les attentats et les embuscades. Sous les pressions américaines et irakiennes, Il vient de proclamer qu'il est prêt aujourd'hui à un arrêt des hostilités. Une offre que le gouvernement turc a rejeté. L'essentiel pour lui, s'il ne veut pas perdre la face est dans l'immédiat la récupération de ses huit captifs.

L'Administration américaine a tout intérêt de calmer la situation, obtenir par la négociation le retour des soldats turcs retenus par le PKK, et un retour au calme sur la frontière. Elle s'y emploie certainement. Mais même si elle y arrive, cela ne résoudra pas le problème de fond, remis à l'ordre du jour par l'émergence en Irak d'une entité kurde quasi-indépendante. Il ne peut être résolu que par une négociation nationale, en Turquie même et internationale.

André Nahum


source : http://rencontrejfm.blogspot.com/2006/01/la-turquie-lirak-et-les-kurdes-quelques.html
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 14:30
Affaire Truchelut - Horia Demiati, née Nhari, il va falloir comprendre...
par Muezzin Baravin

SITA Francel'encoranée voilée horia demiati née nahri...qu'il n'est pas bon pour l'avenir d'une jeune analyste financière titulaire de papiers français, allogène sans enfants, de pratiquer harcèlement moral et intimidations à visée pécuniaire sur une mère de famille autochtone cinquantenaire.

Allochtone Horia Demiati, née Nhari, vous avez délibérement provoqué la propriétaire d'un gîte rural en vous présentant avec un substitut de serpillère sur la tête (communément nommé "foulard islamique") pour crier silencieusement aux femmes présentes dans ce gîte qu'elles étaient toutes des salopes puisque ne souhaitant pas se cacher le mufle derrière un rideau portatif "marque de leur vertu" et "frein contre les discours du public" comme l'indique le coran, sourate (chapitre) XXXIII (33), verset 57 [59].

En France, la coutume est de virer les enquiquineurs à grands coups de pompes dans le derrière. Par galanterie (voir le dictionnaire) on vire les enquiquineuses sans les coups de pompe. Vous avez été virée ou peu s'en faut, et c'était tout ce que vous méritiez.

Grâce à la complicité de fonctionnaires de l'administration judiciaire ayant perdu pied d'avec la réalité, et de leurs seides habituels, tous de la même trempe que ceux qui, sous Pétain, condamnaient les Gaullistes, vous avez pleinement réussi votre agression puisque toutes les hyènes ont été conviées à la curée du racket sur votre victime.

Sachez que tout ce qui pourra être acheté avec cet argent malsain, ce sont uniquement des billets charter pour des cieux islamiquement plus cléments, tels ceux du Dar de vos ancêtres. Des billets en aller simple. Non remboursables. Non cessibles. Non pardonnables. Parce que, voyez-vous, beaucoup de Français ne sont pas plus chrétiens que vous. Comme vous ils appliquent le barbaresque talion, mais dans sa franchouillarde version à la Audiard, école Volfoni frères et maître Folace.

Mais d'abord, une précision : comment a été obtenue l'adresse où vous recevez cette lettre de blâme ? C'est très simple : pour les journalistes soucieux de leur pitance il est bien difficile de faire autre chose que de servir la soupe indigène du pouvoir actuel qui veut nous refaire le coup de Daladier à Munich. Ils vont ont donc brossé les babouches. Sauf que, voyez-vous, tous les journalistes ne sont pas des carpettes. Certains sont même dans notre camp. De ce fait, dans les déroulages de tapis volants auxquels vous avez eu droit, ils ont glissé à notre intention quelques sanglots longs des violons de l'automne : votre nom de famille (Demiati), votre prénom (Horia), la ville où vous habitez (Evry), votre département (Essonne) et jusqu'à votre minois. Tout cela pour bercer votre coeur d'une langueur monotone.

Une simple consultation des pages blanches de l'annuaire et hop...

Revenons à ce que vous avez soutenu lors des séances d'inquisition que vous avez fait subir à votre victime :

Le voile c'est mon choix : Mais oui, bien entendu, toutes les musulmanes font ce choix librement, c'est bien connu... Et dans les pays officiellement musulmans où les femmes doivent OBLIGATOIREMENT se cacher sous un rideau portatif, elles font aussi fait librement ce choix de l'enfermement ambulatoire car, librement, elles choisissent de ne pas se faire lapido-caillasser ni acido-défigurées. Un choix intelligent. Le coran rend manifestement les femmes musulmanes beaucoup plus intelligentes que les salopes qui ne portent pas de serpillère sur la crinière. Vous en êtes un bon exemple.

Halte à votre baragouin de propagandiste : ces pays ne représentent pas le véritable islam, patati et patata... C'est ça, et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d'alu aussi ?

Parce que figurez-vous qu'en France, les autochtones savent lire. Au chapitre (sourate) XXXIII (33), verset 57 [59] voici ce que dit le coran : 0 Prophète ! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants d'abaisser un voile sur leur visage. (ou autre formulation équivalente, selon les traducteurs). Porter le voile est un ORDRE DIRECT D'ALLAH, à l'impératif. Il n'y a PAS de choix à faire. Le coran l'ordonne. POINT. Et les musulmans qui parlent de choix ne sont que des bonimenteurs sachant très bien que ne pouvant (pour l'instant) pas, en France, forcer les femmes à appliquer le coran, ils doivent tout faire pour cacher la vérité, jusqu'a ce devenus les plus forts ils puissent CONTRAINDRE PAR LA VIOLENCE toutes les femmes à appliquer les ordres du coran. Ce qu'ils font effectivement dans les pays où ils peuvent le faire ! C'est aussi simple à comprendre que de trouver votre adresse.

Et votre Allah dit aussi, sourate IV (4), verset 38 [34] : “Les hommes sont supérieurs aux femmes (...). Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises (...) Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l'inobéissance (...) vous les battrez (...).” Vous noterez qu'Allah considère les femmes tellement comme des moins que rien qu'il ne s'abaisse jamais à vous parler directement.

Votre exemple démontre que le coran a raison. Sans doute certains se convertiront-ils même à l'islam pour pouvoir appliquer ce verset en particulier vu que les versets qui disent le contraire ont été abrogés et ne restent là qu'afin de pouvoir berner les idiot(e)s utiles, que de plus en plus de français cessent d'être après avoir ouvert un coran.

Votre propagande rabâche que la question du voile n'est pas un problème en soi et que c'est le regard des autres qui est un problème, les musulmans sont tolérants, ce sont les non-musulmans qui sont intolérants.

La question du voile de la nudité en public n'est pas non plus un problème en soi. C'est le regard des autres qui est un problème. C'est vrai quoi : se ballader tout nu est interdit, quelle intolérance... Que dites vous ? Il y a des gens qui seraient choqués d'être obligés de voir des gens tout nus ? Hé bien figurez vous qu'il y aussi des gens qui n'apprécient pas de voir des fatmas de votre style clamer silencieusement que les non-voilées sont toutes des salopes, ceci en arborant ce "voile de tolérance" dont vous faites la promotion !

Horia Demiati-née-nhari vous appartenez à la propaganda staffel de l'islam et n'avez pas votre place ici.


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l'encoranée, à l'adresse que vous trouverez selon la méthode indiquée dans le texte. Vous pouvez y joindre un tract recto-verso de présentation de l'islam pour qu'elle comprenne que vous avez compris et que la vérité se diffuse en France plus vite que ses mensonges.

Pas d'imprimante, ou envie de faire preuve de pédagogie ? Faites découvrir son pays, la France, à cette mahométane : envoyer une simple carte postale Française, sans rien d'autre qu'un croissant de lune barré de rouge en guise de message.

Référencez votre action au Sitathon pour inciter d'autres à agir.

La double opération concernant l'affaire Truchelut se poursuit ici.


Affaire Truchelut - Félicitations aux collaborateurs de la Barbarie
par Imam Grouik-Grouik

France SITAVichy Epinal Pétain francisque islam collaboration
Le Blog du Cochon Hallal sait être fair-play et montrer que parfois il convient de saluer ses ennemis au soir d'une défaite de la démocratie, de la liberté et de la civilisation. Félicitations donc aux amis de la tyrannie, de l'arbitraire et de la barbarie pour le très joli sacrifice de Fanny Truchelut, une française qui a osé sans doute trop courageusement dire non à la bâche islamique.

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 21:57

La bataille.

 

Au début du VIII eme siècle, la situation dans le sud de la Gaule est la suivante : les musulmans ont envahi la partie du royaume Wisigoth rescapé des conquêtes des fils de Clovis. La Septimanie (ou province Narbonnaise) est dirigée par le gouverneur Munuza, qui a fait alliance avec Eudes, duc d’Aquitaine, contre le représentant du gouverneur omeyyade de l’Espagne (alors musulmane), Abd ar Rahman. Celui ci dirige alors une expédition punitive contre son vassal félon, le tue et décide de poursuivre ses razzias vers le Nord et l’Aquitaine, histoire de ne pas rentrer en Espagne les mains vides. Abd ar Rahman défait l’armée d’Eudes à Bordeaux, puis se dirige vers Poitiers, après avoir pillé l’abbaye de Saint Hilaire.

Charles Martel, à qui Eudes a fait appel après sa défaite, a réuni une armée de fantassins Francs et marche vers Tours. Les deux armées se rencontrent à Vouneuil sur Vienne entre Tours et Poitiers et après une semaine d’observation, la bataille s’engage.

A Poitiers, la cohue islamique des Berbères et des Arabes à cheval, dénommés Sarrasins en raison du pays d’origine des tribus Syriennes du Moyen Orient, se heurta à la ligne des fantassins Francs. Charles Martel (petit fils de Clovis) et son armée composite (lanciers, infanterie légère et nobles aristocrates venus se battre à cheval) se mirent tous en ligne, pied à terre, afin de tenir des heures durant jusqu’à la tombée de la nuit. Les Arabes tirèrent des flèches depuis leurs montures et étrillèrent les Francs de coups d’épées et de lances, mais ils ne parvinrent à tuer ni déloger les Européens.

Les rares récits de la bataille de Poitiers (1) sont tous d’accord sur un point crucial : les musulmans se ruèrent à maintes reprises sur les Francs, statiques et disposés en un carré protecteur de fantassins. Ces défenseurs qui bloquaient la route de Tours repoussèrent méthodiquement les assauts jusqu’à ce que les assaillants finissent par se replier sur leur camp. La chronique du continuateur d’Isidore rapporte que les Francs (ou plutôt les « hommes d’Europe ») formaient une « mer immobile ». Ils se « tenaient l’un prés de l’autre », raides comme un « mur » ; « Telle une masse de glace, ils étaient solidement attachés les uns aux autres ». Puis, « avec de grands coups d’épées », ils défirent les Arabes . Nous savons en outre (1), que Charles Martel  « dresse bravement une armée » devant les Arabes, puis, « en chef de guerre, se précipite sur eux ». Il les met en déroute, investit leur camp, tue leur général Abd ar Rahman, et les disperse.medium_180px-Bataille_de_Poitiers.jpg

A quoi tout cela pouvait il ressembler dans la confusion de la bataille de Poitiers? Les Francs étaient grands et physiquement redoutables, bien protégés de cottes de mailles ou de pourpoints de cuir avec des écailles de métal. Leurs boucliers ronds en bois dur massif, comme ceux de l’ancien hoplite grec, avaient près d’un mètre de diamètre. Chaque fantassin Franc entrait dans la bataille encombré d’une bonne trentaine de kilos d’armes et d’armure, le rendant aussi démuni dans une escarmouche à découvert qu’invulnérable en formation dense.

Quand les sources parlent d’un « mur », d’une « masse de glace », et de « lignes immobiles », il nous faut imaginer un vrai rempart humain, presque invulnérable, avec des boucliers serrés les uns contre les autres, protégeant des corps revêtus d’une armure, des armes tendues pour atteindre le bas ventre de tout cavalier Sarrasin assez fou pour frapper les Francs au galop. Incapables de pénétrer les lignes Franques, la plupart des Arabes tournaient en rond dans la confusion, lançant des flèches ou frappant avec leurs épées.

Les chroniqueurs laissent l’impression qu’ Abd ar Rahmann n’avait jamais prévu que sa meute de pillards se heurterait à une grande masse de fantassins lourdement armés dans une vallée confinée . Dans ces conditions, les mêmes ingrédients qui permirent à son armée de semer la terreur dans les rues de Poitiers (des cavaliers isolés au galop s’en prenant à des groupes de deux ou trois sans protection) les promettaient au massacre face à une ligne de lanciers en armure qui les attendaient de pied ferme.

Les hommes de Charles Martel furent la première génération de fantassins de ce type, en Europe occidentale, à affronter des armées islamiques. Poitiers allait ainsi inaugurer une lutte quasi millénaire entre la discipline, la force et l’armement lourd des Européens de l’Ouest, d’un coté, la mobilité, les effectifs et le talent individuel de leurs ennemis islamiques, de l’autre. Poitiers fut, comme toutes les batailles de cavalerie, un abominable gâchis, laissant un terrain jonché de milliers de chevaux blessés ou mourants, de butin abandonné et d’Arabes morts ou blessés.

Après le combat du jour, les armées, qui s’étaient déjà observées une semaine durant avant la bataille, regagnèrent leur camp. A l’aube, les Francs qui se préparaient à une nouvelle bataille, découvrirent que l’armée Arabe avait disparu.

Poitiers ne fut que le début de l’expulsion progressive des musulmans du sud de la France. Au cours de la décennie suivante, les seigneurs Francs allaient repousser d’autres raids depuis l’Espagne islamique ; Poitiers marqua cependant la limite de l’avancée islamique en Europe : les armées musulmanes ne devaient plus jamais pousser aussi loin au Nord. Avec le refoulement presque simultané des Arabes des portes de Constantinople (717) la vague islamique du siècle précédent se trouva enfin arrêtée à la périphérie de l’Europe.

Réflexions.

-Charles l’emporta à Poitiers pour différentes raisons. Ses troupes combattaient pour leurs foyers, non pas pour piller loin de leur base d’opération ; Les armées étaient à peu prés appareillées en nombre, mais les Carolingiens, qui veillaient à en interdire l’exportation, disposaient d’armures, d’armes, de cottes de mailles et d’épées techniquement supérieures. Par ailleurs, Charles avait une position naturellement forte à Poitiers, ou il était impossible à l’ennemi d’encercler ou de déborder sa phalange de fantassins. C’est à sa surprenante résistance aux charges de cavalerie Sarrasine et à l’écrasement des musulmans que Charles dut son surnom de « martel ».medium_CharlesMartel.gif

-Si pendant une bonne partie du VI eme siècle, les musulmans avaient triomphé de nombres d’ennemis faibles (Perses Sassanides, Byzantins, Wizigoths en Afrique du Nord et en Espagne), ils se heurtèrent avec les Francs à un mur d’indigènes (hommes habitants l'endroit ou ils sont nés) Européens, soldats sédentarisés dont la façon de combattre originale empruntait largement aux traditions guerrières antiques.

-Charles Martel voua sa vie à l’unification du royaumes des Francs et ses victoires jetèrent les bases de la dynastie Carolingienne, qui sous l’égide de son petit fils Charlemagne, vit la réunification de l’Europe centrale. Et outre la création d’un état occidental assez fort pour résister à l’avancée de l’Islam en Europe méridionale, l’héritage le plus important de Charles Martel est d’avoir perpétué la tradition antique de mobilisation d’hommes libres en une grande force d’infanterie, formée de citoyens, plutôt que d’esclaves ou de serfs enrôlés d’office. Cela était aux antipodes des pratiques de ses adversaires à Poitiers (théocraties soumises aux lois coraniques dont les armées, essentiellement à cheval, étaient organisées autour d’un corps de soldats serviles) .

-Qu’aurait eu comme conséquence une défaite à Poitiers ? Nombre d’historiens (L von Ranke) en font une bataille décisive, marquant l’apogée de la progression musulmane en Europe, et la sauvant ainsi d’une occupation (colonisation) prolongée à l’Hispanique. D’autres plus sceptique (C. Oman, JFC Fuller), pensent que cette bataille marqua l’émergence d’un nouveau consensus qui devait plus tard sauver l’Europe : les vaillants fantassins Francs d’une nouvelle culture Carolingienne, flanqués de leur seigneurs à cheval, pouvaient enfin former un rempart contre les pillards musulmans et les Vikings.

D’autres, plus récemment, suggérèrent que Poitiers ne fut qu’un simple raid musulman et donc un mythe construit par l’Occident, ou encore qu’une victoire musulmane eut été sans doute préférable à la domination continue des Francs. Ce qui est clair, en tout état de cause, c’est que Poitiers confirma la capacité des Occidentaux de se défendre. Charles Martel entreprit ensuite de débarrasser le midi de la France de ses assaillants islamiques pour plusieurs décennies, unifiant ainsi des royaumes hostiles, pour jeter les bases de l’Empire Carolingien. Par la suite, en effet , le règne de Charlemagne (768-814) vit l’expulsion définitive des musulmans de France et d’Italie ainsi que la création d’un état central Européen qui étendit son influence à travers la France, la Germanie, la Scandinavie, mais aussi dans le Nord de l’Espagne.

 

-La France contre l'Islam: le pays le plus riche et le plus peuplé d'occident jouera un rôle essentiel dans la guerre contre l'Islam. Les chevaliers Français assureront le grand départ de la reconquête Espagnole (1085, prise de Tolède), la récupération de l'Italie du sud et de la Sicile (1040-1091), et enfin l'élan des croisades. C'est à Clermont, en 1095, que le pape Urbain II invite les occidentaux à prendre les armes; c'est à Vezelay qu'en 1147, saint Bernard préche la deuxième croisade. La France finance les expéditions, fournit la majorité des contingents qui conquièrent Jérusalem (1099), fondent les Etats latins (1099-1291), constituent les prinicipaux ordres militaires, Hospitaliers et Templiers, chargés de leur défense. Saint Louis lui-même conduit les deux dernières croisades: la septième (1248-1254), au cours de laquelle il est vaincu et fait prisonnier, et la huitième (1270), ou il perd la vie.

(1)   JM Wallace-Hadrill :  « Fregedaire, chronique des temps mérovingiens », 2001.

Et toujours l’excellent et indispensable « Carnage et Culture » de Victor Davis Hanson. A lire et relire.


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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 21:19
Le Grenelle du mensonge.
Le Grenelle de l’environnement illustre la propagande mensongère des associations écologiques et l’incohérence de l’action gouvernementale.

En premier lieu, le réchauffement climatique, ne repose sur aucune certitude scientifique. Contrairement aux affirmations des médias, l’augmentation de la température globale a été très limitée et la menace d’un réchauffement sensible dépend de prévisions fondées sur des modèles discutables. En vérité, il n’existe aucun consensus scientifique sur ce sujet. Par ailleurs, si un dérèglement était constaté, sa cause principale proviendrait de la déforestation résultant d’une croissance excessive de la population. En 1950, la population mondiale comptait 2,5 milliards d’individus. Aujourd’hui, elle s’élève à 6,5 milliards et devrait atteindre 9 milliards en 2050. Cet accroissement se réalise surtout dans les pays sous développés qui refusent de contrôler leurs naissances (rôle de l’Islam notamment). Au cas ou la science établirait la réalité d’un réchauffement d’origine humaine, les populations du sud en seraient donc les premières responsables (1).

En second lieu, le gouvernement fait preuve d’incohérence : il organise un Grenelle de la décroissance, tout en demandant à une autre commission d’étudier les moyens de lever les freins à la croissance ! Sachant que notre pays représente 0,9% de la population mondiale, il est pourtant absurde d’adopter en France des mesures qui n’auront évidemment aucun impact sur la planète. Insignifiantes au plan mondial, elles multiplient en revanche les freins à la croissance française. L’institution d’une trame verte risque de raréfier le foncier constructible. Le gel des OGM et l’augmentation des surfaces en agriculture biologique vont encore augmenter le coût de l’alimentation. Enfin, les différentes taxes (taxe carbone, taxe écologique sur les voitures neuves, taxe sur les poids lourds) pénaliseront les entreprises tandis que les différents freins à l’innovation (sous prétexte de santé publique) réduiront encore le dynamisme de notre recherche. Toutes ces mesures dirigistes relèvent d’un autre age et nous entraînent à coup sur vers la croissance zéro préconisée par le Club de Rome (2).

En vérité, j’espère que Nicolas Sarkozy ne tiendra aucune de ces promesses. En organisant cette mascarade, il a, sans doutes, voulu neutraliser l’activisme de groupes hostiles dans la perspective des prochaines municipales. En effet, l’une des mesures envisage la nomination d’un nombre accru d’écologistes au Conseil Economique et social: rien de tel que des prébendes pour calmer les plus agités. En outre, je présume que des anges bienveillants distribueront quelques valises de billets afin de fluidifier les relations écologiques. Au fond dans ce domaine comme dans les autres, le gouvernement achète la paix sociale en pratiquant une corruption matérielle et morale généralisée.

C’est une méthode qui fonctionne. Elle fonctionne jusqu’au jour ou ceux qui n’ont rien touché se révoltent en masse. C’est ainsi que finit d’ordinaire une république bananière.

Gérard Pince


(1) On peut se reporter sur ce point à www.freeworldacademy.com/globalleader/ecology.htm qui fait le tour de la question.Le problème posé par la surpopulation n’apparaît jamais dans les analyses des écologistes puisque toute leur entreprise vise à détruire la civilisation occidentale qu’ils détestent.
(2) Pour camoufler cette décroissance, on prévoit un nouvel indicateur « le PIB vert » en remplacement de celui qui est en vigueur dans la communauté internationale. Plus que jamais, il faudra donc se défier des statistiques françaises et se reporter exclusivement à
celles de la Banque mondiale ou du FMI


L’anarchie rampante

Une commission, présidée par Monsieur Balladur, travaille actuellement sur la modernisation de la Ve République. En réalité, ses membres font penser à des mécaniciens qui répareraient les freins d’une voiture sans se rendre compte qu’elle n’a plus de moteur. En effet, l’autorité du peuple souverain est dans une démocratie le moteur des institutions. Or, les représentants du peuple n’ont plus aucune autorité.

Le Président qui incarne la souveraineté populaire ne parvient pas à l’exercer: Les syndicats bafouent le suffrage universel, des procureurs contestent leur ministre et des enseignants refusent de lire une simple lettre. Que se passera-t-il lorsque les gendarmes et les policiers n’en feront plus qu’à leur tête ? De son coté, l’autorité d’un député ne s’étend pas au delà de son attachée parlementaire (et encore !). D’ailleurs, il suffit qu’un seul d’entre eux fasse preuve d’initiative (Mariani et les tests ADN) pour qu’il soit aussitôt lynché par les bien pensants.

En fait, l’autorité n’est ni à la Présidence, ni à l’Assemblée. Elle est confisquée par une nouvelle noblesse qui regroupe les entrepreneurs en valises de billets, les spécialistes du délit d’initié, les acrobates des rétro commissions, les hauts fonctionnaires milliardaires, les syndicalistes chéquards, et bien sur les médias, les intellectuels et le show Biz héréditaire. Cette noblesse s’oppose à toutes les réformes émanant de la volonté populaire (Turquie, immigration, régimes spéciaux etc.) et comme le Président Sarkozy en est issue, il se trouve dans la même situation que Louis Capet et s’avère incapable de gouverner.

Afin d’en finir avec cette anarchie rampante, il faut instituer le référendum d'initiative populaire qui permet de retourner devant le peuple pour réaffirmer sa légitimité. Il faut surtout que le Président se donne les moyens d’agir. Nous l’adjurons de sonner le rassemblement de tous ceux qui veulent défendre la République, non seulement dans les urnes, mais aussi, s’il le faut, dans la rue!

Gérard Pince




jeudi 11 octobre 2007

De la cité de l’immigration à la rue de la banque.

Suite à l’éditorial de Claude Reichman, j’ai visité la cité de l’immigration qui vient d’ouvrir ses portes. Elle se situe dans un palais qui abritait auparavant le musée des colonies. On y voyait de belles fresques et des tableaux illustrant la mission civilisatrice de la France.

On aurait du garder ce témoignage d’un age d’or révolu avant d’aborder la période migratoire. On aurait expliqué ses causes en indiquant, au moyen de cartes, toutes les guerres qui dévastent le continent africain et entraînent la fuite éperdue de ses habitants vers l’ancienne puissance coloniale. On aurait aussi montré les photos de tous les châteaux acquis par les tyrans en rappelant que le montant de leurs avoirs privés s’avère supérieur à celui de la dette totale du continent noir. Ensuite, pour illustrer la qualité de notre accueil, on aurait exposé des maquettes de HLM aux cotés de répliques de cases ou de gourbis. Enfin, on aurait animé l’exposition avec un guichet de la CAF distribuant des billets de monopoly et un circuit fléché permettant de repasser sans cesse par la case départ pour y faire le plein d’alloc.

Hélas, les promoteurs ont manqué d’imagination. La cité ressemble à un chantier en démolition parsemé de photos disparates. J’ai néanmoins compris son but en la parcourant. On voit des affiches, des textes et des caricatures antisémites datant de la période de Vichy. L’intention est claire: comme pour les test ADN, il s’agit d’amalgamer toute critique de l’immigration au nazisme.

J’ai ensuite été dans le quartier de la bourse, rue de la banque. Un autre spectacle scandaleux m’y attendait: Une cinquantaine d’africaines vautrées sur des matelas pour exiger des papiers ou des logements, sous la surveillance débonnaire de 6 cars de CRS! Je me suis alors posé la question suivante: voila des personnes qui cumulent trois délits (pas de papiers, pas d’autorisation de manifester et trouble de l’ordre public) sans que la police intervienne. A l’inverse, lorsque des français honorables manifestent, on s’empresse de les interpeller, et de les garder au poste plusieurs heures. Comment expliquer une telle différence de traitement? Je ne vois qu’une réponse: nous sommes victimes du racisme anti-blanc.

Où allons nous? Hier le 93, aujourd’hui le quartier de la bourse, demain la rue de Passy? Grâce aux «ouvreurs de portes », des familles emménagent d’office dans des logements HLM en attente d’affectation. Bientôt, elles s’installeront chez vous à la faveur de vos vacances. Ne comptez pas sur la justice ou la police pour les déloger en plein hiver. Que ferez vous? Eh bien vous irez dormir sous les ponts!

Gérard Pince


Propositions concrètes pour redresser les Finances publiques de la France en trois ans.

Elaborons un rapport de la Révolution bleue sur les freins à la croissance.
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 22:20
"L’antisémitisme et les excès francophobes font désormais partie du quotidien des Français. Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? – écrit Robert Redeker, philosophe, écrivain et professeur dans un lycée. L’article, publié dans 'Le Figaro' du 19 septembre dernier, a déclenché une série de menaces de mort à l’encontre de l’auteur pour une prétendue «offense envers l’islam et le prophète Mahomet». Depuis, l’auteur est contraint de se cacher dans son propre pays, sous la protection des services spéciaux." [D. Dastych est un citoyen polonais vivant en Pologne]. 


08/11/06

 

"Je n'ai pas le droit de mettre le nez dehors. Et ce depuis presque quatre semaines confie Redeker. L'homme qui a avoué être l'auteur de menaces contre moi a été remis en liberté, sous contrôle judiciaire. Et moi, qui suis la victime, je vis dans des conditions de quasi-détention. Je n'ai pas le droit de sortir, ne suis libre de rien, sauf d'envoyer des mails et de téléphoner. Je n'ai même pas le droit d'ouvrir les volets. Et l'un des coupables est remis en liberté ; lui, il a les droits dont moi j'ai été privé. C'est horrible à vivre." 

Tolérer le fanatisme, une fois de plus ?

 

Le Ministère de l’Education Nationale n’a accordé aucun soutien à Redeker. Combien de temps peut-on se cacher dans son propre pays, à cause d’une bande de terroristes fanatisés pourchassant un citoyen qui a simplement exprimé son inquiétude devant la vague des excès musulmans en réaction au discours du pape Benoît XVI ?

 

Le cas de Robert Redeker n’est pas le premier du genre. En septembre 2003, déjà, Louis Chagnon, un chrétien, professeur d’histoire au lycée Georges Pompidou de Courbevoie, avait été l’objet de poursuites judiciaires, à la suite d’un cours, dans lequel il avait dicté à ses élèves : Mahomet s’est mué en voleur et en assassin […] quand il fit massacrer tous les hommes de la troisième et dernière tribu juive de Médine, les Quraizah, soit 600 à 900 personnes, en mai 627. Les parents de certains élèves ont demandé au Ministère de l’Education Nationale de licencier le professeur. Ce fut alors le début d’une série de brimades et de vexations, au cours desquelles on n’hésita pas à faire appel à l’administration, à la justice, et à lancer une campagne de presse contre l’enseignant.

 

Le professeur Chagnon a été soutenu par différents sites, dont laic.info, Primo-Europe, UPJF.org, ainsi que par Ivan Rioufol, du Figaro. Il n’y avait pas encore de menaces de mort à son encontre, contrairement au cas de Redeker.

 

A la fin de son article Robert Redeker remarque :

 

"Comme aux temps de la guerre froide, la violence et l’intimidation sont les moyens auxquels recourt une idéologie à vocation hégémonique, l'islam, pour imposer sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en fait la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut parler de l'Occident comme du « monde libre » par rapport au monde musulman, et, des fanatiques comme des adversaires de ce «monde libre»".

 

On ne saurait mieux dire. L’écrivain indien, Salman Rushdie - contre qui, en 1989, l’ayatollah Khomeiny fulmina une condamnation à mort, à cause de son roman "Les Versets sataniques" – fuit les assassins depuis dix-sept ans. Il n’y a pas si longtemps, il est venu en visite en Pologne. Lors de la conférence de presse, il plaisantait : « Je ne souhaite à personne d’être condamné à mort par Khomeiny. Ceci dit, je vis encore, ce qui n’est plus le cas de Khomeiny. Méfiez-vous des écrivains ! »

 

 

"Douce France" [1]

 

Dans un quartier populaire du 18e arrondissement de Paris, situé non loin de la Porte de la Chapelle, se dressait, en 1990, une tour solitaire – un immeuble communal banal, appelé par ses habitants « La tour de Babel ». Y cohabitaient, en effet, des Français d’origines diverses, de religions et de couleurs de peau différentes. Il s’y trouvait un club qui accueillait tout le monde. Il n’y avait pas de misère : c’était un quartier multiculturel, peuplé de gens ordinaires, avec de nombreux restaurants arabes et chinois, des commerces vietnamiens, et un marché local, multilingue, d’où émanaient des parfums exotiques.  

 

La "douce France" et ses idéaux républicains, Liberté – Egalité – Fraternité, attirent toujours les immigrants du monde entier. Les plus anciens d’entre eux, les Juifs, totalement intégrés, se considèrent comme des Français à part entière. L’intégration des musulmans, bien qu’ils soient de nationalité française - principalement d’Afrique du Nord -, se déroule beaucoup plus lentement, en opposition avec la société et avec un sentiment d’aliénation. Tout le monde n’a pas eu la chance de Zidane, et de nombreux jeunes musulmans cèdent à l’influence des courants radicaux. S’ensuivent des comportements archaïques de violences et de vandalisme (« Je fais brûler Paris »), allant jusqu’au crime. La France vit un moment difficile de conflits, de retour du racisme, d’antisémitisme, de xénophobie, mais aussi de… francophobie.

 

Vus de l’étranger, ces conflits interethniques et l’absence d’intégration de certaines populations, étonnent.

 

Cette France, où l’Eglise a été séparée de l’Etat, où la loi de 1905, modifiée en 2001 et en 2004, interdisant toute discrimination sur base religieuse, s’applique jusqu’à aujourd'hui, cette France-là ne gère plus ses propres lois.

 

Sa population compte aujourd'hui 63 millions d’habitants, dont 12% seulement pratiquent régulièrement une religion. 64,3 % s’estiment catholiques (dont 8% seulement de pratiquants), 27 % ne se reconnaissent dans aucune croyance, et 8,7 % pratiquent d’autres religions. Ce dernier groupe est constitué à 49,4 %, de musulmans, et à 7 % seulement, de pratiquants juifs (chiffres de 2004).


En chiffres absolus, les musulmans français sont 5 à 10 millions, et les Juifs français, 600 000 (dont 60 % de non-pratiquants) (1).

 

La démographie des religions ne nous fournit aucune base d’explication des conflits entre les musulmans et les Juifs. Les pouvoirs publics tentent de rendre populaire le respect mutuel des citoyens de différentes origines. La loi réprime les agressions à caractère raciste, ainsi que la négation du crime contre l’Humanité, qu’a été la Shoah. Quand, en mars 2004, le port ostentatoire de signes religieux (du foulard islamique pour les femmes, de la kippa, du port de grandes croix) a été interdit dans les écoles, un seul groupe a protesté violemment. Il y eut des manifestations d’élèves musulmanes, mais l’affaire sembla s’arrêter là. Les médias rapportèrent que, sur 13 millions d’enfants et d’adolescents, seules 1200 élèves portaient encore le foulard à l’école.

 

En juillet 2004, l’Assemblée Nationale vota la résolution (2) autorisant le refoulement des personnes « attisant la discrimination, la haine contre un individu ou un groupe déterminés ». Sur la base de cette résolution, l’imam Abdelkader Bouziane a pu être expulsé, en octobre 2004, pour avoir prêché que les maris avaient le droit de frapper leur femme.

 

 

"J’ai tué un Juif – J’irai au Paradis !"

 

Jusqu’aux années 1995, l’antisémitisme musulman en France était un phénomène soit rare, soit dissimulé. Le premier crime antisémite, perpétré le 19 octobre 2003, fut horrible. Sébastien Sellam, 21 ans, disc-jokey apprécié du club parisien des Champs-Elysées, le "Queen", était sorti prendre sa voiture, le soir, pour se rendre à son travail. C’est alors que son voisin musulman l’a agressé, égorgé, achevé à coups de couteau, puis l’a énucléé avec une fourchette. L’agresseur est rentré chez lui, les mains en sang : « Maman », a-t-il dit, j’ai tué un Juif, j’irai au paradis ! » La famille de l’assassin était déjà connue pour ses opinions antisémites. Et les proches de la victime avaient déjà trouvé des coqs à la gorge tranchée sur le seuil de leur porte – avertissement traditionnel d’assassinat. Le jour du crime, un autre musulman, Mohamed Grib, s’est jeté sur Chantal Piekolek (une Française de 53 ans, épouse d’un Juif), la lardant de 27 coups de couteau à la poitrine et au cou. A l’exception du journal Le Parisien, ces deux crimes n’ont pas retenu l’attention des médias. La police a conseillé à la famille de Sébastien de ne pas dire que le crime était antisémite.

 

Ce n’est que le second crime, également commis contre un Juif, découvert le 13 février 2006, qui a « mérité » la une des médias et a secoué l’opinion publique, en France et en Europe. Ce jour-là, en banlieue-sud de Paris, près d’une voie ferrée, à Bagneux, une femme découvre Ilan Halimi agonisant, atrocement mutilé.

 

Rappel des faits : Vers le 20 janvier, une jeune femme invite Ilan à le suivre. C’était un guet-apens. Le jeune homme est alors séquestré et atrocement torturé durant trois semaines, par un groupe arabo-noir, qui s’intitule lui-même "le gang des barbares". L’évocation d’un motif crapuleux - une rançon d’un million d’euros - a constitué la dernière tentative de la France pour essayer d’évacuer le mobile antisémite. Le corps d’Ilan a été brûlé avec des cigarettes, avec de l’acide, lardé de coups de couteau. Le meneur du groupe, Youssef Fofana, arrêté en Côte-d’Ivoire, après avoir fui la France, se justifie : Il s’en est pris à Ilan Halimi parce qu’il était Juif, et que les Juifs sont riches. Pour se tirer d’affaire, il utilise lui-même un cliché antisémite connu. La Cour de justice a finalement retenu le motif antisémite. 23 membres du gang ont été arrêtés. Des personnalités du gouvernement français se sont rendus à la Synagogue de la Victoire, de même que les représentants français des Cultes musulman et chrétien. Le 26 août, un cortège de cent mille personnes s’est formé, en hommage à Ilan, pour manifester contre le racisme et l’antisémitisme. La famille de la victime estime que la police a agi avec trop de lenteur ; tandis que les motifs antisémites sont toujours évoqués du bout des lèvres (3). Depuis, les parents ont connu de nouveaux tourments puisque une organisation tendancieuse, le MRAP, qui intente des procès intempestifs à beaucoup de Juifs, ou à des gens qui les défendent, s’est portée partie civile pour la défense de l’assassin, de manière abjecte et sans respect pour les parents qui s’y opposaient.

 

 

L’islam achète les médias

 

Ekmeleddin Ihsanoglu, président de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) a trouvé le moyen de contrer la prétendue campagne anti-islam dans les médias occidentaux. Lors d’une réunion de l’OCI, à Djedda (Arabie Saoudite), il a annoncé la couleur : « Les investisseurs musulmans doivent investir dans les grands médias internationaux, qui génèrent souvent d’importants bénéfices, afin de pouvoir influer sur leur politique par le biais de leurs conseils d’administration. »

 

A l’époque de la globalisation et de la libre circulation des capitaux, il n’est pas interdit d’investir dans les médias. Le capital arabe, particulièrement le saoudien, est, depuis longtemps, présent en Occident, et la France est l’un des pays où les Etats du Golfe investissent volontiers. Le réseau des intérêts entre les pays musulmans et la France est très vaste, il englobe de nombreux domaines du commerce et de l’industrie. La question est donc : dans quelle mesure les investissements arabes dans les médias influent-ils sur la traditionnelle modération française et son respect de la libre expression ? A Paris, circule la rumeur, selon laquelle 45 % du capital de la plus grande agence de presse française, l’AFP, serait déjà dans les mains du capital saoudien. Malgré la réputation de sérieux dont bénéficie cette agence dans la presse, sa politique d’information ne laisse pas d’éveiller parfois quelques soupçons [2]. Par exemple, jusqu’à il y a peu, l’AFP évitait de nommer les terroristes… des terroristes, inventant des euphémismes tels que « combattants », « partisans », ou « des résistants ». L’un de ses journalistes nous a relaté la petite anecdote suivante : il y a quelque temps, sur le tableau d’affichage des couloirs de l’AFP, est apparue une note autorisant dorénavant l’utilisation du mot « terroriste ». Pour combien de temps ? La presse - surtout celle de gauche, fait montre de beaucoup de « compréhension » et de sympathie envers les islamistes, attaquant sévèrement les Etats-Unis, Israël, le libéralisme et le capitalisme. En tête de liste, le respecté journal Le Monde… Ce fut ensuite le tour de Libération, dont les ventes chutaient, de chercher le salut. Caroline Fourest, la journaliste du populaire et satirique Charlie-Hebdo (le journal qui a repris les caricatures danoises, ce qui lui vaut un procès intenté par des organisations islamistes), craint l’influence des apports de l’argent arabe sur la direction de la presse politique ; c’est ainsi qu’elle imagine ironiquement (4) : « On pense à un nouveau Libé, mélange d’Al-Manar et d’islamo-gauchisme. » Quant à la difficile situation financière de certains journaux, mieux vaudrait les laisser péricliter plutôt que de se plier aux diktats des pays du Golfe.

 

La situation de la presse française est-elle vraiment si mauvaise, qu’il lui faille vendre sa liberté d’expression en échange des deniers arabes ? Il est difficile de répondre de manière unilatérale, car les relations de financement des médias avec les pays musulmans restent occultes (5).  Aucun problème par contre, avec les flux financiers sur les marchés de l’industrie, du matériel aéronautique et des armes. Récemment, Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre française de la Défense, a signé un contrat préliminaire avec l’Arabie Saoudite pour la modique somme de 2 milliards et demi d’euros. La France livrera à l’Arabie Saoudite 30 hélicoptères de combat Fennec, 10 hélicoptères de transport NH-90 pour la marine, et au moins 2 avions-citernes Airbus A330-200. En 2007, est prévu un gros contrat de vente d’armes pour une valeur de 4 milliards d’euros. Quand parle Arès [3], les Muses se taisent. 

 

On peut lire, dans le magazine culturel américain, Telos, un article de Russell Berman, intitulé : "La liberté d’expression s’évanouit : la France et ses nouvelles répressions" [4]. En conclusion, l’auteur écrit :

 

« Nul doute qu’il existe un réel ennemi de l’Occident, prêt à détourner les avions et à faire sauter les trains ; mais il y a un autre ennemi : la logique de la peur et de la répression qui se sert de l’islam comme prétexte pour développer une nouvelle forme de culture : celle du contrôle [de la société]. Ce sera le revers de la médaille : si l’Occident ne fait pas preuve de détermination à se défendre, il ne luttera certainement pas davantage pour cette cause, face à un ennemi oriental – car la liberté est indivisible ».

 

 

Pas si "douce" que ça, la France

 

C’est probablement en parlant de ses congénères, que le Général de Gaulle avait dit un jour : « En général, les gens intelligents ne sont pas courageux, et les gens courageux ne sont pas intelligents ». La  "Douce France", ce pays idéal, qui attirait des opprimés du monde entier, n’existe plus. Peut-être, d’ailleurs, n’a-t-elle jamais existé.

 

Un autre Français - de gauche, cette fois -, Jean-Paul Sartre, écrivait : « Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres » (6). Aujourd’hui, c’est une autre gauche, tout aussi vivace et naïve que la précédente, qui s’enthousiasme pour cette « infernale variante » de l’islam, tout comme, auparavant, elle s’enthousiasmait pour le « véritable » communisme de Staline. Et l’extrême droite, celle de le Pen - ou celle qui est à droite de le Pen -, attise les nostalgies de Vichy et du maréchal Pétain. Entre ces extrêmes, vivent des Français normaux, normalement intelligents, et moyennement courageux ; ceux qui emplissent les rues, qui protestent contre les plaies de la France et du monde contemporain : le racisme, l’antisémitisme, le terrorisme. Ce sont eux qui ont encore le pouvoir de gagner la guerre face au « Califat » [5] qui leur est proposé, en France et en Europe, par Ben Laden et d’autres dhijadistes. Oriana Fallaci ne craignait pas de dénoncer, haut et fort, la violence qu’imposent, de nos jours, à notre civilisation, des fanatiques nostalgiques d’un lointain Moyen-Âge. C’est peut-être l’exemple à suivre. Qui reculera, perdra.

 

© David Dastych

 

Article écrit en collaboration avec Irena Elster qui l'a adapté du polonais.

 

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Notes

 

1. International Religious Freedom Report, 2006, Released by the US Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor. D’après l’IRFR la proportion (majoritaire) des incroyants serait la même chez les deux, ce qui est inexact. N.d.t.

2. Loi du 28 juillet 2004 « Sauf en cas de comportements de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l'Etat, ou liés à des activités à caractère terroriste, ou constituant des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes, nul ne peut faire l'objet d'une mesure d'expulsion, y compris dans les hypothèses mentionnées au dernier alinéa de l'article 25 ».

3. Voir Ilan Halimi, le canari dans la mine, éd. Yago/ Primo-Europe, 2006.

4. La tentation obscurantiste, Grasset, 2005.

5. Voir la recherche d’Atlantis Institute, du 17 nov. 2005, effectuée par Proche-Orient.info « Le Paysage télévisuel arabe et sa diffusion par satellite ».

6. Dans "Huis clos".

 

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Notes de la Rédaction d’upjf.org

 

[1] Allusion à la célèbre chanson qui porte ce titre, composée en 1943 par Charles Trenet. D’où l’ironie grinçante du titre du présent article - "Amère France".
[2] Voir, entre autres : " L’AFP occulte certaines informations, heureusement, l’Associated Press est là !" (Medias-Ratings)
.
[3] Arès, dieu de la guerre, selon la mythologie gréco-romaine.

[4] Russell Berman, "Free Speech Fades Away: France and the New Repression".

 

[5] Voir l’article "Califat", dans l’Encyclopédie Wikipedia, où il est précisé : " Aujourd'hui, certains mouvements panislamiques de l'islam politique, tels le Hizb ut-Tahrir ou les frères musulmans, [ont inscrit] dans leur programme politique l'exigence de la restauration du califat."

source : http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-12002-145-7-amere-france-david-dastych.html

Iran : L’AFP signe un accord de coopération avec les mollahs
24.10.2007

Notre site a été créé pour parler de l’Iran, le vrai, celui qui souffre, mais aussi pour faire des décodages des dépêches écrites par les journalistes iraniens travaillant pour l’AFP car ces dépêches évoquent les points de vue du régime des mollahs.

Décodages | C’est ainsi que ce site a inventé l’expression « faux opposants » et a mis un point d’honneur à reconstituer le parcours tortueux de ces personnes qui cherchent à se substituer aux vrais opposants. Au service du régime, ces faux-opposants délivrent un message hybride hostile à tout changement de régime.

Notre tâche est d’autant plus difficile que les iraniens de l’AFP parlent sans relâche des modérés ou des pragmatiques sans rappeler le passé de ces modérés aux mains sales, parfois sous mandat d’arrêt international pour crime contre l’humanité ou pour meurtres des vrais opposants exilés.

D’ailleurs les dépêches écrites par ces iraniens de l’AFP sont des copies conformes des dépêches iraniennes composées par l’agence de presse officielle du régime des mollahs, l’IRNA !

Désormais notre tâche sera encore plus difficile puisque c’est à Paris dans les locaux de l’AFP, que les directeurs généraux des agences de presse iranienne, IRNA, et française, AFP, ont signé un accord pour promouvoir leur coopération.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Brigadier général des Pasdaran, Jalal Fayyazi (IRNA) et Pierre Louette (AFP)
Brigadier général des Pasdaran, Jalal Fayyazi (IRNA) et Pierre Louette (AFP)

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le milicien des Pasdaran, Jalal Fayyazi (IRNA) et Pierre Louette (AFP) ont évoqué les liens passés qui unissent ces deux agences et ont affirmé leur décision de multiplier les échanges de dépêches, de photographies, de vidéos ! Des séminaires seront organisés pour la formation des personnels qui doivent composer les dépêches qui conviennent à Téhéran. C’est une nouvelle bien effrayante parce que l’ensemble des articles de la presse française est composé avec des dépêches de l’AFP !

Avant d’accéder à la direction de l’IRNA, Jalal Fayyazi, brigadier général des Pasdaran, était chargé du bureau politique de cette milice terroriste, il a également dirigé le quotidien fondamentaliste Qods (nom islamiste de Jérusalem que les Pasdaran veulent libérer).

Iran Resist

 


Nouveau numéro du Choc du Mois: la dictature des médias

 

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