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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 00:16

06.10.2007

L'islamisation totale de l'Algérie va s'incarner dans une mosquée colossale

Le renforcement de l’islamisation en Algérie va bon train. Depuis la rentrée 2005, l’étude de la charia est imposée dans toutes les filières  du secondaire algériennes. Autre signe fort vers la construction d’Etat islamique, la nomination en mai 2006 de Abdelaziz Belkhadem  chef de file des "barbéfélènes", les conservateurs du régime proches des islamistes. Hostile à l’occidentalisation de la société, il se prononce pour la réhabilitation du Front islamique du salut (FIS). En juin 2006, lors dela réunion des ministres des affaires étrangères de l’OCI à Bakou, l’Algérie dans sa déclaration réaffirma « son soutien inconditionnel à l'Autorité palestinienne et à ses institutions»[1], soit un soutien franc au Hamas.

    Après la loi de mars 2006 punissant le prosélytisme chrétien de 2 à 5 ans de prison, la volonté de fermer les écoles francophones quelques mois plutôt (seuls véritables endroits d’alphabétisation), l’islamisation totale va s’incarner dans un monument colossal. Le quotidien El Moujahdi dans son  édition du samedi 06 octobre 2007, rapporte l’évènement de la cérémonie de sélection du bureau d’études lauréat du concours international d’architecture pour la Grande Mosquée d’Alger. L’appel d’offre va déboucher sur une Mosquée aux mensurations extraordinaires :

    « la Grande Mosquée d'Alger disposera d'une capacité totale de 120.000 places, une fois réalisée. Elle comprendra un minaret dynamique de 300 mètres de haut, contenant une bibliothèque et un institut supérieur des sciences islamiques. Le projet se composera également d'une maison du Coran, d'un centre culturel, d'un centre multiservices, d'un centre de soins, d'un hôtel, d'un immeuble d'habitation, d'une structure administrative, parking, espace vert… »

 

    Les milliards d'euros dépensés n'iront pas combler les manques en matières sanitaires, sociales et scolaires. La population peut être analphabète, le ventre vide et malade, Boutéflika pense lui à sa postérité. Déconsidéré, il joue la carte de l'Islam pour sauver son image, dans une cynique hypocrisie d'un homme se découvrant pieux à 70 ans passés.

   Un ancien compagnon du président Algérien, Hocine Ait-Ahmed, ancien cadre du FLN, déclara en juin 2005 ce qui mériterait d’être plus souvent dit  :

    « Les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme-je dis bien les Pieds-Noir et non les Français- l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers les innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens[2] »

Voir notre dossier sur l’islamisation de l’Algérie contenant un rappel historique sur la création de cet Etat, un état des lieux de l'anti-christiannisme, ainsi qu'une réflexion sur l'hypothétique "traité d'amitié".

Obesrvatoire de l’islamisation, Octobre 2007.


[1] Cité in  La 33ème réunion des ministres des affaires étrangères de l'organisation de la conférence islamique s’est ouverte à Bakou, Agence de presse de la république islamique (IRNA), 20 juin 2006.

[2] Hocine Ait-Ahmed, Ensemble, n°248, juin 2005 


Saint Dizier : MAM propose une "conférence de cohésion" avec la barbarie
    
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      A Saint-Dizier, tout le monde a pris connaissance de ce qu’il vient de se passer, les médias ayant largement rapporté l’affaire : 50 jeunes cagoulés ont attaqué des pompiers et des policiers, dont certains avec des barres de fer, et ont brûlé plus de 40 voitures (celles qui ne portent pas de chapelets islamiques au rétro-viseur, plagiat des chapelets orthodoxes à 99 boules). D’aucuns n’oseraient voir de rapports entre une population de jeunes musulmans, l’Islam qui regorge de haine envers les infidèles, et l’attaque gratuite de pompiers « français de souche ».

   Rapport avec l’Islam ou non, Michèle Alliot Marie, au lieu d’annoncer une traque sans merci contre des barbares n’ayant aucune circonstances atténuantes, propose à des apprentis terroristes « une conférence de cohésion ». Les "associations de quartiers" seront bels et bien là pour les représenter, tout comme on a eu droit à l'association "AC le feu" après les émeutes de l'automne 2005 dont le fondateur Samir Mihi déclara "comprendre" les "jeunes" émeutiers. Résultat de leur légitimation par la classe politico-médiatique ? Aujourd'hui, AC le feu milite pour faire accepter le voile islamique sur les lieux de travail . Le groupe Sniper (ouvertement musulman), composé de "grands frères" , chante "t'étonnes pas si ta caisse est carbonisée" dans son titre "Brûle" ? Après 400 000 exemplaires vendus de leur  album "Gravé dans la roche" et l'onction de la première radio chez les jeunes, Skyrock. Peut-on parler d'une infime minorité de déviants ?

Les lyncheurs de pompiers de Saint-Dizier, auront l’occasion d' être défendus par leurs pairs :

"il est important de mettre tout le monde autour d'une table pour que chacun exprime son point de vue". Michèle Alliot Marie, propos rapportés par le Figaro du vendredi 5 octobre.

"Tout le monde" c'est à dire, évidemment, "les jeunes" et leurs représentants délégués aussi.

   Nicolas Sarkozy met autour de la table l’UOIF pour discuter république, MAM met autour de la table des barbares ultra violents pour discuter cohésion sociale…

   Aucun des 50 « jeunes » n’a été interpellé, encore moins neutralisés physiquement. Surtout ne pas mettre de l’huile sur le magma…la voilà la dérisoire priorité de l'Intérieur.

Joachim Véliocas, 5 octobre 2005 


04.10.2007

Mosquée de Bologne : un Jour du cochon en riposte

    

 

     Après de récentes méthodes extrêmes pour protester contre l’islamisation, Roberto Calderoli (Ligue du Nord), vice président du Sénat de 2001 à 2004 et ancien ministre des Réformes institutionnelles, adopte lui  une méthode plus douce :

C'est Faits et documents n° 243, du 1 er au 15 octobre 2007, qui rapporte l'information :

« Afin de protester contre un projet de mosquée à Bologne, le sénateur italien Roberto Calderoli a proposé d’organiser un Jour du cochon, ce qui a aussitôt scandalisé les associations islqmistes locales. « Moi et mon cochon, nous sommes disponibles pour une petite promenade sur le site. Je mangerais des côtes de porcs afin de montrer mon antipathie envers ceux qui pensent que le cochon est une viande impure » On voit mal un député français tenir de tels propos. » 


30.09.2007

Les grands classiques du droit islamique à l’Institut du Monde Arabe, partie A

   Un nouveau service de l’Observatoire de l’islamisation : la mise en ligne de morceaux choisis d'ouvrages présents à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe.

1- La Risâla d’Al Qayrawânî

   La Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî, est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Voir à ce titre la présentation de Al-Qayrawânî par le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques marocain. Le rite  malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.

   Considéré comme « L’Islam du juste milieu » le malékisme, pratiqué intégralement, est aussi dangereux que le Wahhabisme saoudien.

 

  Concernant le jîhâd voici la photo du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A). Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :

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2- La Risâla de l’imâm Ash-Shâfî

    L’imâm Ash-Shâfi (767-820), est le fondateur de l’école chaféite. Contemporain et élève de l’imâm Malik Ibn Anas (710-795), fondateur de l’école malékite, les différences des deux écoles sont donc minimes, et relèvent plus de différences d’ordre méthodologiques que de divergences sur le fond de la charia. Le chaféisme restreint la place du jugement personnel (ray’) ainsi que le recours à l’analogie (qiyas) pour juger du comportement  présent, par rapport aux situations analogues trouvées dans les traditions (Hadith) fournissant les solutions jurisprudentielles. Le Chaféisme fut l’école officielle du Califat abbasside (750-1258). Il est pratiqué en Indonésie, Thaïlande, aux Comores, aux Philippines et en Inde et est religion d'État au Brunei Darussalam et en Malaisie.

    L’ouvrage majeur de Shâfi est sa Risâla. La traduction française de Lakhdar Souami chez Actes Sud est disponible à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe sous la référence 244.231.SAF.

   Ouvrage beaucoup plus volumineux que la Risâla de Al-Qayrawânî (qui est elle une simple synthèse à destination du peuple), la partie consacrée au jihâd est argumentée par de nombreuses citations du Coran et des Hadith, les deux sources du droit.

 Voir les extraits scannés des pages (248-249), (250-251), (252-254). Le jihâd  y est clairement offensif.

    On mesurera toute l’inanité des propagandistes qui essayent de faire passer le jihâd comme un simple recours de légitime défense ou comme avant tout un « effort spirituel contre ses mauvais penchants ». C’est le cas des médiatiques Eric Geoffroy et Malek Chebel. On remerciera le Monde des religions pour avoir fait appel à l’islamologue Marie Thérèse Urvoy dans son numéro de ce mois consacré au jihâd dans le Coran. La vérité est une denrée rare en France sur le sujet. Ici, nous nous contentons de la vérité des textes, sélectionnés par l’Institut du Monde Arabe.

Observatoire de l’islamisation, septembre 2007.

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 22:01
What goes around (slavery reparations)Les millions d’Européens et d’Américains qui, aux 17e et 18èmes siècles, ont été enlevés et asservis par les Etats barbaresques de l’Afrique du nord n’ont-il pas eux aussi droit à des excuses, de la part par exemple de Khadafi ou du roi du Maroc?
Les agents de la fourrière deviendront-ils la Gestapo du 22e siècle, nos zoos son goulag, rappelés avec honte? Verra-t-on le magazine Hartford Courant qui a fait d’abjectes excuses pour avoir publié aux 18e et 19e siècles des pubs pour des ventes d’esclaves se confondre en excuses au siècle prochain pour avoir présenté des pubs de chiots à vendre? Gorman Beauchamp

Razzias barbaresques, traites africaines, esclavagisme peau-rouge

Génocides, massacres génocidaires, épuration ethnique et religieuse, goulags toujours largement non reconnus ou impunis de nos amis turcs, arabes, iraniens, soudanais, Moyen-orientaux, musulmans, soviétiques, chinois, cambodgiens, nord-coréens, cubains

Alors que les discours de l’excuse ont repris de plus belle avec la nouvelle flambée de violence qui vient de reprendre (avec cette fois la volonté délibérée de tuer du flic) à Villiers-le-Bel …

Il faut lire d’urgence l’excellente démonstration, par le professeur de l’université du Michigan Gorman Beauchamp, des dérives du discours de la repentance.

Qui plaide pour la fin de ces pardons sans fin et la prescription des crimes historiques pour lesquels il n’y a plus de survivants.

Remarquant au passage que (comme d’ailleurs pour le pacifisme au temps des missiles soviétiques des années 80) une telle obsession de la repentance se retrouve toujours étrangement du même côté de la planète, à savoir celui de l’auto-flagellateur Occident !

Extraits (traduits au babelfish):

Le parlement français a adopté à l’unanimité une loi déclarant que “la traite transatlantique et de l’Océan Indien, perpétué à partir du 15ème siècle contre des Africains, Amérindiens, Malgaches et Indiens, constitue un crime contre l’humanité”: les siècles d’esclavage avant le 15e siècle et l’esclavage d’autres peuples ne constituant apparemment pas un tel crime, du moins en France.

Pourquoi le parlement français devrait-il dénoncer l’esclavage post-15e siècle comme “crime contre l’humanité” mais pas celui qui a construit les Pyramides et le Parthénon et la plupart des autres grands monuments de l’Antiquité?

Les millions d’Européens et d’Américains qui, aux 17èmes et 18èmes siècles, ont été enlevés et asservis par les Etats barbaresques de l’Afrique du nord n’ont-il pas eux aussi droit à des excuses, de la part par exemple de Qaddafi ou du roi du Maroc ?

(…)

Ce cas pourrait servir à rappeler la sagesse de déclarer la prescription des crimes et des méfaits historiques, de limiter la responsabilité aux malfaiteurs réels, de ne pas visiter les péchés (ou les arriérés du loyer) des pères sur les enfants et les enfants des enfants, à travers les âges. Naturellement ceux qui sont les victimes littérales des événements historiques méritent des excuses officielles et beaucoup plus. Par exemple, ceux de la deuxième guerre mondiale: les Nisei internés dans ce pays après Pearl Harbor; les travailleurs esclaves en Allemagne sous les Nazis ; et les prétendues femmes de confort, jusqu’à peut-être 200.000, la plupart du temps coréennes, soumises à la prostitution forcée par les Japonais. Les Américains japonais internés ont en fait déjà reçu des compensations financières: $20.000 pour chacun des 82.250 requérants, pour un total de $1.65 milliards. Et environ 56 années après la chute du troisième Reich, les entreprises allemandes qui avaient bénéficié du travail forcé - 6000 compagnies, y compris Daimler Chrysler, Bayer, Bertelsmann, Deutsche Bank - ont accepté de verser à part égale avec le gouvernement, leur part des $4.5 milliards de compensation attribués aux victimes. Les paiements vont de $2.000 à $7.000 par individu, selon la durée et l’état de leur servitude. Ces tentatives de réparation peuvent sembler trop peu et trop tard, puisque nombre des victimes sont mortes, et ne pas nécessairement avoir les plus nobles motivations; mais elles représentent des actions de la part des parties (grosso modo) responsables pour indemniser les individus spécifiques lésés, et non de prétendus gestes envers des catégories actuellement vides de victimes (les Japonais ayant pris le parti de retarder les paiements aux femmes de confort, comme s’ils attendaient que toutes les femmes meurent avant).

Notre manie des excuses provient d’une forme radicalisée de “présentisme”: la croyance, dans la pratique, même si pas entièrement explicité, que les actions et les acteurs du passé devraient être évalués, et habituellement condamnés, sur la base des normes actuelles. Dans notre âge relativiste dans lequel l’opinion progressiste évite notoirement les universels et les absolus, les critères actuellement en vogue du côté de Cambridge et Chapel Hill, Ann Arbor et Palo Alto, Austin et Madison semblent avoir un statut plus que contingent. Les critères apparaissent dangereusement proches des absolus, la sorte derévérence pour les absolus qui permet aux thésards modérément compétents en sociologie ou en études culturelles de savourer leur supériorité morale sur presque n’importe quel habitant des ténèbres du passé pré-foucaldien.

(…)

Le présentisme veut non seulement juger le passé d’après les critères du présent, mais, en un manque complet d’imagination historique, ne peut concevoir des critères du futur étant radicalement différents d’aujourd’hui. (…)

Si l’impératif de Peta, par exemple, devait devenir notre éthos dominant vers par exemple 2107, date à laquelle plus aucune âme respectueuse des lois n’ingérerait des morceaux ou des produits animaux ou porterait leurs peaux et serait horrifié à la pensée que ses ancêtres aient pu le faire, quelle sorte d’excuses pour l’histoire ne faudrait-il pas alors entendre? A tous les canidés qu’on avait fait tourner en rond pour le plaisir des fans des concours de beauté canine de Westminster ou des pur sangs du Kentucky Derby ? A tous les rats martyrisés dans les laboratoires, victimes de la “science” - ou, plus pire encore, de la “beauté” ? À chaque porc réduit en côtelettes, à chaque vison transformé en manteau ? Le longue liste des grands bandits du passé se verra-t-elle allongée pour inclure le colonel Sanders, Oscar Mayer, et Manolo Blahnik ? Les agents de la fourrière deviendront-ils la Gestapo du 22e siècle, nos zoos son gulag, rappelés avec honte? Le magazine Hartford Courant a fait d’abjectes excuses pour avoir publié aux 18ème et 19ème siècles des pubs pour des ventes d’esclaves; le verra-t-on au siècle suivant se confondre en excuses pour avoir présenté des pubs de chiots à vendre?

Nous ne pourrions jamais séparer, dans l’inextricable patchwork de la culture américaine, la victime du bourreau ou du spectateur innocent. Comment rembourser quelqu’un dont le grand-père était un requin de l’industrie et dont la grand-mère était une domestique immigrée? Récemment, par exemple, des généalogistes ont signalé que le sénateur Barack Obama était non seulement apparenté à Jefferson Davis mais qu’il avait au moins deux autres propriétaires d’esclaves parmi ses ancêtres directs.

(…)

Pourquoi verser les réparations à cette génération de descendants ? Pourquoi pas à la prochaine et à la prochaine et à la prochaine et ainsi de suite? Pourquoi payer et faire des excuses à une génération satisferaient les générations à venir ? Qu’est-ce qui donne à certains le droit de présenter des excuses pour les croisés pilleurs de villes ou les persécuteurs de Joseph Smith ou les cannibales mangeurs de missionnaires ? Et qu’est-ce-qui donne à d’autres le droit d’accepter ces excuses?

Un courrier de lecteur dans un magazine national suggérait “que certains Afro-Américains avaient l’air de vouloir remettre leurs ancêtres sur le bloc d’enchères une plus de fois pour voir combien ils rapporteraient sur le marché d’aujourd’hui.” Plutôt dur, mais on voit ce qu’il veut dire: ils veulent un prix mis sur la douleur des esclaves, et ils le veulent payé maintenant et à eux. Et quand leurs petits-enfants soulèveront la question de l’esclavage et de son importance pour eux, que leur dira-t-on? Voyez votre grand-père. C’est lui qui a encaissé le chèque. La facture a été payée.

(…)

Les mêmes coupables soudanais arabes du meurtre et du viol en masse de la population africaine noire sont également engagés dans l’esclavage. Universellement condamné depuis des siècles tant qu’il était pratiqué par les “hommes blancs morts”, l’esclavage est aujourd’hui curieusement tolérable une fois pratiqué par des personnes de couleur.

Le célèbre chroniqueur Ken Hamblin, lui-même afro-américain, a pointé l’ironie qu’aucun des leaders afro-américains à la tête du mouvement pour les réparations n’a jamais pris part au mouvement de base pour l’éradication de ce fléau toujours actuel. “Personne ne conteste sérieusement le fait que l’esclavage noir existe toujours au Soudan, mais ce fait semble avoir eu un impact minimal sur les noirs américains, les descendants les plus riches et les plus influents politiquement des Africains noirs de la planète.”

Le sens le plus élémentaire de la priorité morale ne suggère-t-il pas qu’ils devraient – comme nous tous - concentrer leur attention sur la situation difficile des vivants plutôt que sur le destin des morts, qui son après tout au delà de notre aide? Faire des excuses à Chicago pour la vache de Mme O’Leary’s devrait vraiment passer après la stricte application des normes incendie actuelles. Selon les estimations de la CIA, il y aurait actuellement jusqu’à 800.000 esclaves de par le monde chaque année, forcés à travailler sans salaire et contre leur volonté.

(Gorman Beauchamp, “Excuses à tous les étages
La tendance actuelle à la repentance pour les crimes de l’histoire soulève la question: jusqu’où?”)

Why don't you shut up? (Juan Carlos-Chavez, Santiago, Nov. 07)Le gouvernement du Vénézuela se réserve le droit de répondre à toute agression en tout lieu, en tout espace et sur n’importe quel ton! Chavez

Au lendemain du dernier passage à Paris du bouffon de tous les tyrans que peut encore compter la planète et dernière coqueluche en titre d’une certaine gauche en mal de communisme

Mais enfin remis tout dernièrement à sa juste place par le roi Juan Carlos …

A lire très bientôt sur Agoravox, le dernier texte de Philippe Convers de l’excellent mais hélas défunt site France latine, et salutaire remise des pendules à l’heure sur l’Affaire Bétancourt.

Rappelant opportunément que, contrairement à ce qui est souvent dit ou souhaité de part et d’autre, la plus célèbre otage d’une guérilla d’un autre âge n’a jamais voulu être échangée contre des guérilleros emprisonnés et qu’entre Chavez et Uribe, le fantoche n’est pas celui qu’on pense …

Ingrid Betancourt: et si on se plantait complètement?
Philippe Convers

On a l’impression d’avoir tout lu et tout entendu sur le Chavez maladroit et bonhomme, interrompu dans sa bienveillante médiation par un Uribe pète-sec, boutefeu et pas plus humain que les vilains dictateurs militaires auxquels il vouerait un culte secret sous les caissons de son palais d’opérette.

Ingrid Betancourt est la seule personne qui vaille en effet aux Andes du Nord l’hommage d’un certain intérêt de la presse française. Périodiquement, on excave quelques experts et il nous est demandé d’écouter religieusement Mélanie Delloye-Betancourt nous expliquer la complexe géopolitique de la région, laquelle tourne évidemment exclusivement autour de la Jeanne d’Arc d’Amérique du Sud. Et nous sommes censés verser une larme compassionnelle en frémissant avant de nous replonger vite fait dans notre actualité nombriliste où, à défaut de guérilleros, nous admirons ou craignons des cheminots syndiqués et où en guise de discours martiaux on applaudit ou fustige les rodomontades sarkozyennes sur la décote, la surcote et les annuités des régimes spéciaux.

Cinq ans et quelques mois de gesticulations françaises et Ingrid n’a pas été libérée. Elle est aujourd’hui morte ou vivante mais est en tout cas sans aucun doute possible le plus bel atout que nous avons offert aux FARC, ses ravisseurs, par notre impéritie et notre satanée coutume de caresser les méchants plutôt que de soutenir ceux qui leur tapent dessus.

J’aurais voulu vous parler de tout ce qu’il y a d’autre en Colombie que cette triste affaire, des montagnes magnifiques, de la cumbia, de la salsa, des soupes chaudes et savoureuses de la montagne, des jolies filles, des corridas, de l’incroyable joie de vivre de tout un peuple qui a décidé d’être heureux malgré les salopards. Je l’ai fait jusqu’il y a quelques mois sur un blog dédié à l’Amérique latine, mais la monochromie de la photo qu’on veut encore nous vendre en France m’impose de me concentrer à la difficile tâche de pigmenter un peu pour vous cette seule photo de Chavez, Uribe et la famille Betancourt.

Chavez : un drôle de bonhomme, lieutenant-colonel parachutiste et putschiste malheureux qui s’est rangé aux règles de l’élection quand il a senti qu’elles lui étaient favorables. Dix fois ou presque adoubé par un peuple fatigué des démocrates fantoches à la solde d’une invraisemblable oligarchie le Chavez. Il a suffi à don Hugo de distribuer quelques miettes aux pauvres pour faire mieux en matière de redistribution que tous ses prédécesseurs réunis. Mais j’ai bien dit quelques miettes. Et j’oubliais des milliers d’heures de discours plus ou moins fleuris mordant au grand dam des Vénézuéliens sur les telenovelas qui ont l’immense mérite de distraire leurs aficionados des soucis quotidiens. Jusque-là, rien de bien méchant donc. Sauf que Chavez se veut l’héritier de Fidel Castro et préfère aller crier sa haine de l’occident aux côtés du bon petit père Ahmadinejad et acheter des armes au courageux Loukachenko que de faire fructifier le pactole d’un pétrole cher au profit de ses électeurs… Dans quelques jours, don Hugo demande aux Vénézuéliens d’assurer au socialisme radieux un avenir sans obstacle. Pour ça, il faut réformer la constitution et permettre au seul interprète du libertador Simon Bolivar, j’ai dit Hugo, de se représenter « jusqu’à ce que ses os soient désséchés ». Et cet abruti de peuple doute, dit-on. Rien de tel qu’une bonne diversion internationale pour faire taire ces insolents d’opposants, lesquels doivent de toute façon être à la solde du démon Bush… Se fâcher avec Bogota, en voilà une idée qu’elle est belle ! Après avoir voulu faire du malheureux Juan Carlos d’Espagne l’héritier belliqueux des plus sauvages des colons espagnols, avoir disserté sur Victor Hugo à Paris faute de pouvoir présenter les premiers résultats tangibles de sa médiation avec la guérilla, exciter l’opinion publique contre ces méchants Colombiens butés va distraire ce fichu peuple…

Uribe : un phénomène dans son pays méconnu, qui continue d’atteindre une popularité supérieure à 70 % cinq ans après sa première élection à la présidence de la République. Et ceci malgré la guerre, atténuée mais pas terminée, malgré les otages que les FARC ne lâchent pas, malgré les péripéties d’une vie politique viciée par la drogue, les alliances impardonnables des caciques locaux avec les groupes armés, malgré l’opprobre de la gauche et de certains démocrates américains. Le problème, c’est que les Colombiens savent que leur pays n’est pas la Suisse et jugent leur président à l’aune du possible et non de l’idéal. Et les progrès enregistrés par leur Alvaro Uribe leur semblent considérables. Et puis, les Colombiens, comme leur Président, ils n’aiment pas les FARC, mais pas du tout. Et ils savent qu’il n’y a aucune négociation possible avec ces tarés. Ils espèrent seulement qu’un jour, lesdits tarés, affaiblis, isolés, menacés d’extradition vers les Etats-Unis, tenteront alors un compromis avec les institutions qu’ils combattent depuis plus de quarante ans.

La famille Betancourt : une famille de l’oligarchie colombienne, qui a plus vécu en France qu’en Colombie. Un carnet d’adresse qui n’a rien à envier au who’s who. Le père qui fait le lien avec la France, Fabrice Delloye, ex-mari et conseiller commercial viré pour son manque de diplomatie. Ne comprend pas que l’on n’ait pas compris qu’il avait tout compris mieux que tout le monde. Trouve très normal de parler géopolitique sud-américaine à l’Elysée chaque semaine et est sûr de le faire mille fois mieux que l’ambassadeur de Colombie. Astrid, la sœur de la captive, qui s’est dégottée un compagnon, diplomate de choix, en la personne de l’ancien ambassadeur de France à Bogota, devenu l’architecte de la stratégie française dans le dossier. Insubmersible Daniel Parfait, qui a vendu sa politique depuis 2002 aux autorités françaises successives, avec les résultats que l’on sait. Mélanie, la fille, qui aurait pu être touchante si elle ne s’était pas trompée de cible et si son juste chagrin se suffisait à lui-même. Mais non, la gamine nous explique la vie politique colombienne et exige de nous que nous comprenions que sa mère, otage parmi des milliers, est le principal déterminant de l’histoire andine. Sa grand-mère, Yolanda Pulecio, ne comprend plus l’époque. Comment peut-on lui faire ça à elle, l’ex-Miss Colombie qui a dûment fréquenté les meilleurs salons de Bogota et de la jet-set latino ? Juan-Carlos, le mari d’Ingrid, qui m’est le plus sympathique parce qu’il comprend que toute l’agitation dans les hôtels particuliers du VIIè arrondissement n’est pas d’un grand secours pour lui rendre sa chérie. Et puis Ingrid elle-même, dont on ne sait rien depuis 2003 et son message vidéo dans lequel elle refusait d’être échangée contre des guérilleros emprisonnés (on l’a oublié, cet épisode, au fait ?).

Voilà, ce triptyque un peu tragique. Et si nous changions de stratégie et décidions d’exercer nos modestes pressions sur les FARC, les seuls coupables de l’affaire ? Et si nous décidions de comprendre que la médiation Chavez pose de fort légitimes difficultés aux Colombiens ? Et si nous nous posions la question de savoir si Chavez n’a pas dépassé les limites fixées par Uribe parce qu’il savait que sa médiation était vouée à l’échec et qu’il voulait en faire porter la responsabilité aux Colombiens ?

Puisse mon témoignage de colombianophile convaincu vous donner un autre éclairage sur ce triste jeu de dupes. Moi, je crois qu’un mandat d’arrêt contre les responsables des FARC et une coopération opérationnelle accrue avec le gouvernement colombien sont bien plus susceptibles de faire réfléchir les FARC et de les pousser à négocier. Et j’ose espérer que si négociation il y a un jour, celle-ci ne concernera pas l’infime minorité d’otages « échangeables », sur lesquels portent toutes les discussions depuis cinq ans, mais sur l’ensemble des otages anonymes. Pour l’instant, on ne peut que reconnaître la puissance de la stratégie de communication des prétendus amis d’Ingrid et, tout à la fois, sa profonde inanité.

Massacre of the innocentsIl est 15h, tout vient de basculer près de l’implantation de Netzarim, dans la bande de Gaza. Les Palestiniens ont tiré à balles réelles, les Israéliens ripostent. Ambulances, journalistes et simples passants sont pris entre deux feux… Ici Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venus de la position israélienne. Mohammed a douze ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes, mais… une nouvelle rafale, Mohammed est mort et son père gravement blessé. Charles Enderlin (20 h de France 2, 30 septembre 2000)
Il dit à son peuple: Voilà les enfants d’Israël qui forment un peuple plus nombreux et plus puissant que nous. (…) Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple: Vous jetterez dans le fleuve tout garçon qui naîtra … Exode 1 : 9 et 2: 22
Alors Hérode (…) envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire … Matthieu 2:16

Suite à la dernière audience du procès en appel Enderlin-Karsenty

Excellente synthèse de Pierre-André Taguieff sur la dernière adaptation contemporaine de la légende du “crime rituel juif”, à savoir l’Affaire Al Dura, concoctée par un cameraman palestinien membre du Fatah et le correspondant français de France 2 en Israël Charles Enderlin.

Légende qui, depuis l’Europe médiévale mais aussi déjà bien avant avec l’expulsion du peuple hébreu d’Egypte, a la vie dure et nombre de relais hélas parmi nos idiots utiles dans le journalisme ou l’intelligentsia …

Imposture médiatique et propagande “antisioniste” : une adaptation contemporaine de la légende du « crime rituel juif

Pierre-André Taguieff (directeur de recherche au CNRS, Paris)
Media-Ratings
le 22 novembre 2007

Ce texte de Pierre-André Taguieff est extrait d’un ouvrage à paraître en février 2008, portant sur « l’identité juive et ses ennemis », du XVIIIe siècle à nos jours.

Il a été préalablement publié sur un autre média.

Toutefois, sous la pression d’amis de Charles Enderlin, les responsables de ce site ont suspendu la publication de ce texte au bout de quelques heures.

Cela donne une idée de l’atmosphère intellectuelle qui règne actuellement à Paris autour de cette affaire.

Au début du XXIe siècle, c’est un fait que la vieille et triste histoire de la légende du « crime rituel juif » n’est pas terminée. On connaît le principal motif de l’accusation de « crime rituel », forgée par l’antijudaïsme chrétien médiéval : l’affirmation qu’existe une coutume juive consistant à sacrifier chaque année un chrétien, un enfant de préférence, pour en recueillir le sang, qui doit servir à fabriquer la matza, le pain azyme consommé pendant la fête de Pâques . Le « crime rituel » par excellence, c’est l’infanticide rituel. L’abbé Henri Desportes, en 1889, dans son livre intitulé Le Mystère du Sang chez les Juifs de tous les temps, décrit ainsi un meurtre rituel ordinaire, illustration par excellence des « turpitudes talmudiques » : « Un pauvre petit enfant chrétien se débat dans les affres d’une mort horrible, entouré des instruments de la passion, au milieu du ricanement des bourreaux ! » Et de s’indigner devant « cet immense rouleau d’horreurs, engendrées par la haine judaïque » . Plus tard, en 1914, Édouard Drumont avancera une explication racialiste de cette forme spécifique de criminalité : « L’existence du peuple d’Israël n’est qu’une lutte constante contre l’instinct de la race, l’instinct sémitique qui attire les Hébreux vers Moloch, le dieu mangeur d’enfants, vers les monstrueuses idoles phéniciennes. » La question est ainsi réglée : chez les Juifs, le crime rituel est dans la race – dans le « sang de la race ». L’infanticide rituel, chez les Juifs, n’est pour Drumont que la manifestation périodique d’un instinct racial irrépressible.

Cette accusation antijuive, d’origine européenne et chrétienne, a largement été acclimatée au XIXe siècle au Moyen-Orient. Dans ce nouveau contexte culturel, les enfants chrétiens ont été concurrencés puis remplacés par les enfants musulmans. On trouvait une récente mise en scène du stéréotype du Juif cruel et sanguinaire, criminel rituel, dans les caricatures, courantes dans les pays arabes jusqu’aux derniers mois de 2004, qui représentaient Ariel Sharon en vampire, les yeux injectés de sang, buvant du sang arabe, ou en ogre dévorant un ou plusieurs enfant(s) Palestinien(s). La représentation répulsive du « sioniste » en tant que criminel-né a été recyclée par le discours de propagande « antisioniste » présentant l’armée israélienne comme une bande de tueurs assoiffés de « sang palestinien », et plus particulièrement de tueurs d’enfants palestiniens, prenant plaisir à les tirer « comme des lapins ». De l’amalgame polémique « sionisme = racisme », on est passé au stade suprême de la propagande antijuive, fondé sur l’équation « sionisme = palestinocide », le « palestinocide » étant présenté de préférence comme un infanticide. Dans la construction du « sionisme » comme une entreprise génocidaire, les propagandistes font feu de tout bois : après avoir transformé les Palestiniens en symboles des pauvres, des humiliés et des offensés, puis en victimes de « l’impérialisme d’Israël » ou plus largement d’un « complot américano-sioniste » mondial, ils les transforment en enfants « martyrs ». Car c’est également par assimilation avec la légende du « crime rituel juif » que s’est opérée l’exploitation internationale, par toutes les propagandes « antisionistes », du prétendu assassinat par l’armée israélienne au cours d’une fusillade au carrefour de Netzarim (bande de Gaza), le 30 septembre 2000 (alors que commençait la deuxième Intifada), du jeune Palestinien Mohammed al-Dura .

Le cameraman palestinien Talal Abu Rahma, travaillant pour France 2 en collaboration avec le journaliste Charles Enderlin - qui n’était pas présent à Netzarim sur le lieu de la fusillade -, avait filmé environ vingt-sept minutes de l’incident (constituant les rushes). La chaîne publique France 2 a diffusé le jour même, dans son Journal, l’image-choc du jeune Palestinien de 12 ans qui aurait été « tué de sang-froid » par des soldats israéliens. Cette image de l’enfant inerte, présentée par Charles Enderlin comme la preuve de la mort de l’enfant, a été diffusée et rediffusée par tous les médias de la planète, véhiculant et renforçant le stéréotype du Juif criminel et pervers, assassin d’enfants. Les effets d’incitation au meurtre de la diffusion de ces images ont été immédiats : le 12 octobre 2000, aux cris de « vengeance pour le sang de Mohammed al-Dura ! », des Palestiniens déchaînés ont mis en pièces les corps de deux réservistes israéliens. La haine et la violence meurtrière contre les Juifs paraissaient justifiées. C’est pourquoi la Seconde Intifada, avec ses effets d’imitation hors des lieux du conflit, a été lancée sur le marché médiatique mondial d’un façon particulièrement efficace par ce montage d’images destiné à provoquer l’indignation. Dans l’opinion occidentale, on a pu observer des réactions semblables à celle d’une journaliste fort estimable par ailleurs, Catherine Nay : « La mort de Mohammed annule, efface celle de l’enfant juif, les mains en l’air devant les SS, dans le Ghetto de Varsovie. » La suggestion est claire, et illustre parfaitement l’idéologie de la substitution : le « racisme anti-arabe » aurait remplacé le « racisme antijuif », l’arabophobie et l’islamophobie représenteraient la forme contemporaine de la judéophobie. Dans la société de communication planétaire, les images peuvent constituer des armes redoutables, dès lors qu’elle inspirent des désirs de vengeance et alimentent la propagande en faveur du Jihad mondial .

L’historien américain Richard Landes voit à juste titre dans cette affaire de « martyr » ultramédiatisée, rejouant contre Israël l’accusation d’infanticide rituel, le « premier “meurtre rituel” du XXIe siècle » . À la suite de nombreuses contre-enquêtes mettant en cause la chaîne publique de télévision française, France 2, qui avait diffusé le court montage d’images (50 secondes) qui a fait le tour du monde, alimentant la haine à l’égard d’Israël et des Juifs, la mystification a commencé, à l’automne 2007, à être reconnue. À une mise en scène organisée par des palestiniens sur place se serait ajoutée la sélection d’images due à Charles Enderlin et aux responsables de France 2 . Fin septembre 2007, le directeur du Bureau de presse gouvernemental israélien, Danny Seaman, a estimé publiquement que les images ont fait l’objet d’une manipulation de la part du caméraman Talal Abu Rahma. Cette intervention significative est le résultat d’initiatives individuelles qui, en dépit des sarcasmes, se sont poursuivies en vue de d’établir les faits, indépendamment des rumeurs. Outre les universitaires Richard Landes et Gérard Huber, les journalistes Denis Jeambar, Daniel Leconte et Luc Rosenszweig ont contribué à mettre en doute la conformité du reportage avec la réalité des événements. Mais c’est surtout grâce aux efforts de Philippe Karsenty que l’icône victimaire al-Dura s’est transformée en « affaire al-Dura ». Après avoir visionné et analysé, avec d’autres observateurs, les rushes de France 2, Philippe Karsenty, jeune chef d’entreprise français qui dirige une agence de notation des médias, Media Ratings, s’est engagé dans un combat difficile en diffusant sur son site, le 22 novembre 2004, les conclusions de son examen critique, qualifiant de « supercherie » sur la base d’une « série de scènes jouées » le reportage du correspondant permanent en Israël, Charles Enderlin, responsable du montage et du commentaire des images. Philippe Karsenty n’a pas hésité à affirmer qu’il s’agissait d’un « faux reportage » et d’une « imposture médiatique », bref d’un reportage truqué. La direction de France 2 et son journaliste Charles Enderlin ont engagé des poursuites contre Philippe Karsenty qui, après avoir été jugé coupable de diffamation en première instance, le 19 octobre 2006, par la 17e chambre correctionnelle de Paris, a fait appel. À la demande de la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris, les rushes filmés par le cameraman palestinien ont été visionnés et commentés par les deux parties au cours de l’audience du 14 novembre 2007. Mais, sur les 27 minutes de rushes qui avaient été annoncées, France 2 n’en a présenté que 18, lesquelles donnent à voir notamment des répétitions de mise en scène de fausses fusillades, avec de faux blessés, ce qui suffit à jeter le doute sur le sérieux du reportage. Ce qui est sûr, c’est qu’il y avait un dispositif de mise en scène chez les Palestiniens présents sur les lieux. L’examen du fond de l’affaire a été fixé au 27 février 2008. Selon plusieurs articles de presse, le soupçon de truquage a été renforcé par le visionnage des rushes. La dépêche de l’AFP du 14 novembre 2007 a fort bien caractérisé le point en litige : « Alors que le reportage se terminait sur une image de l’enfant inerte, laissant à penser qu’il était mort à la suite des tirs, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l’enfant relever un bras. C’est un des éléments qui poussent M. Karsenty à affirmer qu’il y a eu mise en scène. » En déclarant que l’agonie de l’enfant avait été filmée, Charles Enderlin a menti. Rien de tel n’avait été filmé. Le « mort en direct » de l’enfant n’a pas eu lieu. Si ces rushes n’ont pas été présentés lors de l’audience du 14 novembre 2007, c’est tout simplement parce qu’ils n’existent pas. Il s’ensuit qu’il n’y a aucune preuve que l’enfant a été tué. Ce qui n’exclut pas bien sûr que l’enfant, au cas où il aurait été touché, soit décédé à la suite de ses éventuelles blessures. Mais nous ne disposons d’aucune preuve de ce décès.

Il reste à s’interroger sur les raisons qui ont conduit le professionnel aguerri qu’est Charles Enderlin à sombrer dans la faute professionnelle. Il faut tout d’abord tenir compte de la forte pression idéologique qui s’exerçait au début de l’Intifada Al-Aqsa. En février 2005, s’interrogeant sur le fait que les soldats israéliens avaient été si facilement accusés, sans la moindre preuve, d’avoir tiré sur l’enfant, le journaliste Daniel Leconte avait justement relevé qu’il existait une « grille de lecture de ce qui se passe au Proche-Orient » , et que les commentateurs avaient une forte tendance à y adapter les événements relatés, moyennent quelques « corrections » et accommodations. Telle est la tyrannie de l’idéologiquement correct, fondé sur un sommaire manichéisme : d’une part, les méchants agresseurs, incarnés par les soldats israéliens ; d’autre part, les innocentes victimes, représentées par les enfants palestiniens. C’est ainsi que l’idéologiquement vraisemblable se transforme magiquement en réalité. En outre, n’étant pas présent à Netzarim sur le lieu de la fusillade supposée, le journaliste Charles Enderlin, vraisemblablement saisi par le désir du scoop, a pu être manipulé par son caméraman palestinien qui, membre du Fatah, n’a jamais caché son engagement politique. Quand Talal Abu Rahma a reçu un prix, au Maroc, en 2001, pour sa vidéo sur al-Dura, il a déclaré à un journaliste : « Je suis venu au journalisme afin de poursuivre la lutte en faveur de mon peuple. » Quoi qu’il en soit, Richard Landes, présent lors de cette audience, a relevé le fait qu’il manquait dans les rushes présentés le 14 novembre par France 2 et Charles Enderlin à la Cour d’appel de Paris « les scènes les plus embarrassantes pour eux, notamment la scène du jeune au cocktail Molotov avec une tache rouge au front », avant d’ajouter : « Aux États-Unis, la présidente de la Cour aurait dit : “Comment osez-vous nous dire que vous avez enlevé les passages qui vous semblaient sans rapport ? C’est à nous de décider” » .

Mais le mal a été fait, et la rumeur criminalisante lancée. Innocente de ce dont on l’accusait, l’armée israélienne est devenue la cible de campagnes de diffamation destinées à ternir l’image d’Israël. En outre, exploitée par la propagande des islamistes radicaux, l’image du « petit Mohammed »-martyr a « sonné l’heure du Jihad mondial dans le monde musulman » , un an avant les attentats antiaméricains du 11 septembre 2001. Cette image a paru confirmer l’une des affirmations récurrentes des hauts dirigeants d’Al-Qaida, selon laquelle les Juifs et leurs alliés américains « tuent les musulmans », ce qui justifiait le déclenchement du « Jihad défensif », impliquant l’obligation pour tout musulman de combattre les agresseurs des musulmans ou les envahisseurs des « terres musulmanes », bref tous les « ennemis de l’Islam » .

Les islamistes palestiniens n’ont pas manqué d’instrumentaliser dans la guerre politico-culturelle qu’ils mènent contre « l’ennemi sioniste » ou plus simplement « les Juifs ». Le Hamas s’est ainsi lancé dans une opération d’endoctrinement des jeunes enfants palestiniens dans la perspective du Jihad, en sloganisant l’accusation visant les Juifs comme « tueurs d’enfants ». Chaque vendredi après-midi, sur la chaîne satellitaire du Hamas, Al-Aqsa TV, est diffusée une émission pour enfants intitulée « Les Pionniers de demain ». La star de cette émission, très regardée par les enfants de tout le monde arabe, est une abeille géante nommée Nahoul. Le journaliste du Monde Benjamin Barthe présente ainsi cette émission de propagande : « Durant une demi-heure, Nahoul et la jeune présentatrice Saraa interprètent une série de sketches entrecoupés d’interventions de spectateurs par téléphone. Les scénarios mêlent devinettes, conseils pratiques (“Les bienfaits de l’ananas”) et morale familiale (“Pourquoi il faut aimer sa mère”) à une forte dose de propagande islamiste, truffée d’apologie du “martyre” et d’incitation à la haine des “Juifs”. »

L’abeille Nahoul a remplacé la souris Farfour, personnage ressemblant à Mickey Mouse, dont l’un des messages, au printemps 2007, avait été un appel à libérer « les pays musulmans envahis par les assassins ». Réagissant à une menace de procès par la compagnie Disney, Al-Aqsa TV a décidé de sacrifier Farfour, non sans une ultime provocation, qui a consisté à mettre en scène la mort de la souris islamiste, victime de l’extrême violence d’un interrogateur israélien, désireux de lui voler sa propriété . Le mot de la fin a été prononcé par la présentatrice Saraa : « Farfour est mort en martyr en protégeant sa terre, il a été tué par les tueurs d’enfants. » L’intention directrice de l’émission est parfaitement exprimée dans le charmant dialogue destiné à présenter le nouveau personnage :

« - Saraa : Qui es-tu ? D’ou viens-tu ?

- Nahoul : Je suis Nahoul l’abeille, le cousin de Farfour.

- Saraa : Qu’est-ce que tu veux ?

- Nahoul : Je veux suivre les pas de Farfour
.

- Saraa : Ah ? Comment ça ?

-
Nahoul : Oui, le chemin de l’Islam, de l’héroïsme, du martyr et des Moudjahidines. Nous prendrons notre revanche sur les ennemis d’Allah, les assassins d’enfants innocents, les tueurs de prophètes, jusqu’à ce que nous libérions Al-Aqsa de leur impureté…

-
Saraa : Bienvenue, Nahoul. »

L’objectif d’une telle émission est clair : conduire les jeunes téléspectateurs à intérioriser cette représentation du Juif comme criminel et infanticide afin de les disposer à devenir des combattants fanatiques. La légende du « crime rituel juif », réactivée par l’exploitation symbolique de la « mort en direct » du jeune al-Dura, est devenue une source d’inspiration pour toutes les formes culturelles de la propagande antijuive contemporaine, des timbres-poste et des affiches à l’effigie d’al-Dura aux émissions interactives de télévision. Il est hautement significatif que, face aux critiques, Hazem Sharawi, le jeune concepteur des « Pionniers de demain », ait ainsi défendu son émission : « Nous ne faisons que refléter la réalité. Regardez ce qui est arrivé à Mohammed al-Dura… ». Pour les professionnels de la criminalisation des Juifs, l’absence de preuve de la mort d’al-Dura est devenue la preuve par al-Dura. La poupée engagée a donc continué à prêcher le Jihad. Le journaliste du Monde souligne l’association récurrente entre l’appel au Jihad et le thème répulsif du « Juif tueur d’enfants » : « Dans un épisode diffusé fin juillet [2007], l’abeille islamiste parle de libérer la mosquée Al-Aqsa, dans la Vieille Ville de Jérusalem, des “impuretés des Juifs criminels”. À une petite spectatrice qui explique par téléphone vouloir devenir “journaliste”, Nahoul conseille de “photographier les Juifs quand ils tuent les enfants”. Puis une autre fillette appelle et clame que, une fois grande, elle sera une “combattante du Jihad”. “Si Dieu le veut”, répond Saraa, comblée par la ferveur islamiste de son très jeune public. »

On ne saurait sous-estimer ni l’importance, ni la gravité des conséquences de cette opération de propagande, qui a touché le public planétaire. Elles ne pourront jamais être totalement effacées, quels que soient les résultats de la contre-offensive intellectuelle récemment lancée par des universitaires et des journalistes soucieux de rétablir la vérité. Le pseudo-reportage de France 2, qui a puissamment servi à diaboliser et à criminaliser Israël, tout en alimentant le discours des partisans du « Jihad défensif » mondial, aura produit une « affaire al-Dura » qui ne fait vraisemblablement que commencer. On attend avec autant d’impatience que de scepticisme l’intervention, sur cette abominable affaire, des professionnels de « l’éthique des médias », trop souvent abonnés aux colloques ronronnants dont l’une des fonctions est précisément d’écarter toutes les « questions qui fâchent ». L’affaire Dreyfus pourrait être à cet égard exemplaire. Lorsque Lucien Herr et Bernard Lazare se lancèrent dans le combat, ils paraissaient isolés autant que vulnérables en leur quête de justice et de vérité. Et pourtant, le courage et la lucidité militante d’un petit groupe de citoyens déterminés ont fini par vaincre toutes les puissances sociales coalisées, l’état-major, l’armée et l’Église. Un contre-pouvoir animé par des idéaux a détruit le système bâti par les faussaires et leurs complices, les fanatiques et les conformistes. La démocratie véritable n’est pas faite pour les endormis ni pour les pusillanimes.

 

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 19:14
La trouble histoire de l’ONU et la boue qui en émane

Par Laurent Murawiec à Washington

villepin


© Metula News Agency








Villepin à l'Assemblée générale de l'ONU : – touche pas à mon pote Saddam ! –





Il y a quelques années, un lecteur en colère m’avait interpellé, critiquant des commentaires peu amènes émis dans l’un de mes articles à l’encontre de l’Organisation des Nations Unies. C’était l’époque où Kofi Annan stigmatisait vivement les Etats-Unis à propos de l’invasion de l’Irak, qu’il avait mensongèrement qualifiée d’ « illégale », sortant de son rôle de secrétaire général, oubliant les résolutions votées par le Conseil de Sécurité, et se permettant cette privauté, du genre dont il s’était toujours abstenu envers l’Iran, la Russie, la Chine, etc. Avenant envers les dictateurs et les bourreaux, faisant preuve, quand le risque était nul, d’un courage digne du souriceau, Annan incarnait bien son institution : ne portait-il pas une écrasante responsabilité dans l’étouffement des rapports des observateurs onusiens en poste au Rwanda, dont les alertes auraient pu déclencher une action internationale, et dont l’absence contribua au génocide ? Ne se refusa-t-il pas de commenter, ne serait-ce que d’un mot, les persécutions politiques en Iran, au motif qu’il « n’était pas assez informé » ?

 

L’ONU, n’est-ce pas le scandale « pétrole contre nourriture », c’est-à-dire un programme censément chargé d’exporter vers l’Irak des médicaments et de la nourriture, par l’intermédiaire d’instruments marchands et de financiers indépendants du régime, afin que la population civile ne souffre pas trop de l’embargo imposé à l’Etat de Saddam Hussein. Mais un programme qui, dans les faits, permit à ce dernier de « siphonner » plusieurs milliards de dollars, qu’il investit immédiatement dans le réarmement, les palais, les comptes secrets des dignitaires du régime. Dans la corruption de politiciens et de responsables étrangers : les noms de George Galloway en Angleterre, de l’entourage de Vladimir Poutine en Russie, de Charles Pasqua et de ses amis en France, y compris celui de Jean-Bernard Mérimée, ambassadeur de France à Manhattan, viennent à l’esprit, lorsqu’on évoque « pétrole contre nourriture ». Annan couvrit, mentit, fit tout pour étouffer le scandale, en limiter la publicité et les effets : l’ONU finançait ainsi la dictature et contribuait à affamer la population irakienne, tout en permettant à Saddam et à la Gauche « humanitaire » de blâmer – ô surprise ! - les Etats-Unis pour l’embargo. Benon Sevan, l’un des adjoints d’Annan, responsable du programme, se terre aujourd'hui à Chypre, son pays natal, riche de l’argent détourné à son propre compte.

 

L’ONU, c’est une culture de la corruption, personnifiée par cet autre apôtre du détournement des fonds pétroliers, le financier canadien Maurice Strong, aujourd’hui en fuite ; Strong, très haut responsable de l’ONU, conseiller spécial d’Annan, fondateur, il y a plus de trente ans, et longtemps dirigeant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gourou du mouvement écologiste mondial. Ce socialiste déclaré séjourne en lieu sûr : en Chine communiste, jouissant des énormes détournements de fonds opérés lors de sa carrière onusienne consacrée à l’écologisme idéologique. Ce bureaucrate, affranchi du moindre contrôle démocratique, fut l’un des inspirateurs du fameux « Protocole de Kyoto » sur les émissions de bioxyde de carbone, grand ressort de la secte mystique de l’effet de serre à origine humaine, grand bâton avec lequel on peut taper – qui l’eut cru ? – sur les Etats-Unis d’Amérique.

 

On peut également mentionner Kojo Annan, fils de son père, trafiquant en Afrique de véhicules Mercedes sous couvert de l’ONU, revendeur au prix fort de voitures importées au prix faible : autre scandale étouffé avec la bénédiction de media décidément fort peu curieux quand le cœur du multilatéralisme est en cause.

 

L’ONU, c’est aussi le scandale permanent des viols et de la prostitution commis et organisés un peu partout, en Afrique particulièrement, par les contingents de Casques bleus. C’est l’UNIFIL au Liban, qui collabore avec le Hezbollah contre Israël, y compris en désignant les mouvements de troupes israéliennes aux tirs des assassins chiites, en pleine guerre de l’été 2006. Ce sont les responsables, violemment anti-israéliens, qui ont depuis longtemps pris fait et cause pour les « Palestiniens » à Gaza. C’est l’UNWRA, qui n’a jamais émis la moindre protestation contre l’abjection des manuels scolaires palestiniens – qu’elle finance -, pédagogie de la haine et du meurtre judéophobe, ni contre l’ « enseignement » dispensé sur cette base dans les écoles qu’elle finance également.

 

L’ONU, c’est, après le tsunami qui ravagea l’Asie maritime et insulaire, je ne sais quel « responsable » de son action humanitaire, suédois je crois, qui, pendant que s’entassaient les secours que l’ONU avait reçus ou collectés, mais qu’elle était incapable d’acheminer, voyagea en first class pour aller parader sur les lieux du désastre, devant les caméras de télévision et… critiquer les Etats-Unis. Ce, alors qu’une masse énorme de secours était amenée à pied d’œuvre par l’U.S. Navy, premier fournisseur des populations sinistrées, et la marine australienne, deuxième sauveteur. Mais lors des apparitions télévisées, l’impuissante, l’inutile, la narcissique ONU était au premier rang, en première classe, et en hostilité déclarée avec les Américains.

 

L’ONU c’est encore, pendant la Guerre en Bosnie, son envoyé en chef retirant ses observateurs de tout endroit assiégé par l’armée serbe, afin qu’aucun rapport officiel ne parvienne à New York, ce qui aurait mis en branle l’appareil diplomatique en direction d’une intervention pour empêcher les massacres de civils. Cela fonctionne toujours de la même manière, aujourd’hui, au Darfour. La sélectivité onusienne est univoque et unidirectionnelle. Touchez pas au grisbi ! Touche pas à mon pote : il est bourreau dictatorial, il est musulman, il est Ubu zimbabwéen. Il jouit d’une vaste majorité au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies : toutes ces petites pseudo nations, faciles à corrompre, à menacer, sensibles aux sirènes sonnantes de l’Arabie saoudite, de la Chine, de la Russie, du Vénézuela chavezien, ces pays dont les chefs comptent plus sur leurs comptes numérotés de Genève et de Zurich que sur l’amour des pauvres types qu’ils affament et qu’ils écrasent.

 

Cela entretient une culture de la corruption politique. Les sous-organisations de l’ONU, qui s’occupent de Droits de l’Homme sous la férule de la Libye, du Zimbabwe, de l’Iran ; du racisme, sous l’autorité des mêmes et de la Syrie et de Cuba en plus ; de la non-prolifération, sous la présidence de la Syrie… Il n’y a virtuellement pas une de ces succursales qui échappe à l’emprise de ce que Bush, bien inspiré ce jour-là, avait désigné comme l’ « Axe du Mal », soulevant les grands ricanements de ces héros, toujours prêts à en découdre avec les Etats-Unis. Mais également disposés à plier l’échine, si malléable, devant les tortionnaires et les dictateurs. Dans cette catégorie de corruption, le nom de Villepin s’impose vivement, grâce à l’accablante légion des diplomates à vendre, à louer et à consommer sur place qui avaient élu domicile au Quai d’Orsay. N’oublions pas le discours, bavard et affecté, tout à la fois, par lequel Villepin mit en avant, à l’Assemblée générale, qui lui fit un triomphe, l’opposition résolue du régime chiraquien – touche pas à mon pote Saddam ! – à toute pression exercée sur Bagdad. Ah ! être acclamé par la lie diplomatique du monde entier, le triomphe!

 

Nous voilà donc rendus à aujourd’hui. Pour voir Mohammed el-Baradei, le patron de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, fonctionnaire égyptien, qui – sortant une fois de plus du rôle de haut fonctionnaire international astreint à la neutralité politique – déclarait, le 16 septembre à Vienne, en réplique aux propos tenus par Bernard Kouchner, selon lesquels l’obstination de l’Iran à se doter d’armes nucléaires menait à une guerre à laquelle il fallait se préparer : « Il y a des règles en matière d’usage de la force. Et j’aurais cru que tous auraient appris la leçon après l’Irak, où 700 000 civils innocents ont perdu la vie à cause du simple soupçon que [leur] pays possédait des armes nucléaires ».

 

Voici donc le chef d’une importante agence de l’ONU qui couvre l’Iran d’Ahmadinejad, lequel fait à peine mystère de ses intentions nucléaires et génocidaires, en recourant à de multiples subterfuges. On croirait entendre Al Jazeera baratinant effrontément, sur la base de chiffres inventés de toutes pièces, sur les pertes civiles en Irak, ou, reprises de l’imagination délirante d’un Noam Chomsky et d’autres ultragauchistes occidentaux.

 

Le « simple soupçon » de possession d’armes interdites, el-Baradei ? En commençant par le réacteur nucléaire Osirak, détruit par Israel en 1982, Saddam n’a t-il pas poursuivi, avec un bel esprit de persévérance, sa quête d’armes nucléaires ? On croit rêver, participer à une tragique farce : abusant de l’autorité que lui confère son poste onusien, Baradei agit comme un agent du monde islamique chargé de ralentir à tout prix - et si possible d’empêcher - les velléités des institutions internationales de sévir contre les tueurs téhéranais. Vive le multilatéralisme incarné par l’ONU, sans lequel il n’y a pas de bonne politique internationale ! Sans l’ONU, mais ce serait la loi de la jungle ! Le droit du plus fort ! Ce serait l’abandon de l’embryon d’un vrai droit international !

 

L’ONU est bien ce lieu béni de la rencontre du Père Ubu et de l’univers des ronds-de-cuir. Idi Amine Dada hier et Robert Mugabe aujourd’hui, les bureaucrates de la tromperie à la russe et les diplomates de la manipulation à la chinoise, le monde du mensonge illimité de la Ligue arabe, de l’Organisation islamique mondiale, font tous bon ménage dans ce zoo.


© Metula News Agency
e-baradei





Mohamed el-Baradeï : un haut-fonctionnaire sous influence



 






Cette histoire lamentable a un arrière-fond. Comme toujours, la génétique politique vient à notre secours pour nous aider à mieux saisir la nature de l’animal. Souvenons-nous : la Première Guerre mondiale bascula à la suite de l’entrée en guerre des Etats-Unis - au côté des Alliés, épuisés, face aux empires centraux presque aussi affaiblis -, ce qui donna à leur président, Woodrow Wilson, une voix prépondérante aux négociations de Versailles, qui tracèrent les linéaments de l’ordre mondial de l’après-guerre, durant des sessions qui durèrent un an, à partir de janvier 1919. Or Wilson, intellectuel à la fois chrétien et socialisant, ancien président de l’Université de Princeton, était peu ou prou un adepte des idées socialo-utopiques de la Sociéte fabienne anglaise ; un grand promoteur du « mouvement progressiste américain » et un militant de l’idée d’un gouvernement mondial, qui abolirait les conflits dus à l’égoïsme des nations. Le moralisme conjugué à l’idéalisme accouchèrent d’un système branlant : au nom des droits et d’une justice abstraite, on érigeait un désordre en système.

 

Son « Programme en Quatorze Points », énoncé devant une séance conjointe du Congrès américain, en janvier 1918, avait influé sur toutes les manœuvres politiques ultérieures dans le monde entier. Il promouvait, en priorité, le principe de l’autodétermination des nations, qui pouvait certes remédier à de nombreux dénis de nationalité, mais donnait aussi au moindre groupe de « leaders » autoproclamés de nations ou de pseudo-nations la possibilité de revendiquer pouvoir et dépouilles à leur profit, sous couvert de protéger la nation en question. Mélange d’utopisme pacifiste et de pragmatisme anglo-saxon, le programme vous abolissait, en un seul coup de cuiller à pot, la diplomatie secrète ; le second coup de cuiller établissait la liberté absolue de navigation sur les mers ; le troisième abolissait l’inégalité des échanges entre nations ; plus audacieux encore, le quatrième réduisait les armements nationaux à un tout petit minimum. Le sixième était plus étrange encore, puisqu’il faisait de l’évacuation immédiate de toutes les troupes étrangères du territoire de la Russie le test absolu de leur crédibilité internationale – ce qui revenait à soutenir le régime de Lénine –. Wilson, socialiste internationaliste, soutenait fermement la révolution bolchevique depuis ses débuts ! Léon Trotski, à l’incommensurable vanité, se plaignait d’ailleurs que Wilson lui avait chipé l’essentiel des 14 points de son programme.

 

Le quatorzième point proposait la fondation d’une organisation supranationale, sorte d’embryon de gouvernement mondial. Ce fut la Société des Nations, réincarnation permanente et bureaucratique des grands congrès diplomatiques européens du XIXème siècle, où rois et empereurs réglaient les grandes questions du jour, à Vienne et à Livourne, à Carlsbad et à Berlin ; dont les décrets avaient force de loi, sous la cravache de Metternich d’abord puis celle de Bismarck. Mais cette fois-ci, ce serait la « démocratie » et l’égalité entre les nations qui triompheraient, abolissant, haro !, l’ignoble souveraineté nationale, baudet cause de tous les maux.

 

S’il existe une tradition de pacifisme démocratique mondialiste dans le monde anglo-saxon, celle de Tom Paine et de John Stuart Mill, il existe également une très forte tradition nationale, qu’illustrèrent un Cromwell ou un Churchill ; l’autorité politique provient de toute une tradition nationale, la common law, enracinée dans la Magna Carta : le pouvoir vient d’en bas et non d’en haut, le souverain n’est pas propriétaire des sujets, leur consentement est indispensable et fondateur ; le citoyen est l’authentique « propriétaire » de l’Etat, qui n’est plus puissance tutélaire inaccessible, mais expression réglée, par l’intermédiaire d’une constitution, de la longue durée de la souveraineté des citoyens. C’est là l’esprit de la Révolution américaine, et celui de ses pères intellectuels, John Locke et Montesquieu, mais aussi le constitutionnalisme grec.

 

Voilà qui exclut toute cession de souveraineté à des corps étrangers, qui ne sont pas fondés sur une constitution librement élaborée et consentie par le corps des citoyens. C’est ce que Wilson voulait subvertir au nom de son efficacité multinationale, comme il voulait, à l’intérieur, remplacer les élus par des technocrates et des experts. C’est ce que rejeta le Sénat américain, non pas seulement, comme l’écrivent stupidement les manuels, au nom de l’isolationnisme, mais surtout au nom d’un refus de brader des pans entiers de sa souveraineté au profit d’une organisation irresponsable. On ne peut brader la souveraineté et les droits qui y sont attachés au profit d’une organisation qui n’a, envers la nation, aucune sorte de devoir.

 

Privée de la participation américaine, la SDN fut, dès le départ, une vieille dame édentée, un club pour diplomates où le conciliabule remplaçait l’action – ce qui était un désastre, sauf à croire aux effets de manche du genre de ceux d’Aristide Briand. Dès qu’ils le purent, les Etats insatisfaits du statu quo ou des résultats de la guerre - le Traité de Versailles en particulier -, s’émancipèrent des effets de manche : l’Italie, pour mener tranquillement sa politique d’agression coloniale en Afrique, l’Allemagne nazie, pour se dégager des clauses signées à Versailles, se réarmer à tout va, avant de passer à la suite ; le Japon, pour massacrer la Chine. La Russie soviétique de Staline, elle, adhéra sur le tard à la SDN, pour mieux faire valoir à Hitler les bénéfices de la russophilie, avant d’adhérer de facto à l’Axe, avec la signature du Pacte de non-agression germano soviétique de 1939. Le symbole de la SDN restera à jamais celui du négus éthiopien, Haïlé Sélassié, sifflé, hué et humilié par les représentants fascistes italiens en pleine Assemblée générale, passive et consentante. Le ver était entré dans un fruit déjà passablement pourri.

 

Une fois assailli par son ami, son allié Hitler – il n’y a pas d’honneur entre brigands - Staline se tourna à nouveau vers l’Occident anglo-américain. Churchill n’oublia jamais que traiter avec Staline, c’était dîner avec le diable. Mais Franklin Roosevelt, qui, avec une partie de son entourage, nourrissait des vues internationales très socialisantes, voyait avec faveur l’idée de gouvernement mondial, et avait une confiance de fer envers ce bon, cet excellent, ce génial Uncle Joe Staline. Les avertissements de son partenaire junior Churchill ne servirent de rien : Roosevelt allait livrer l’Europe centrale et orientale à Staline. Il allait également fonder, sur un gigantesque hiatus, l’organisation qui reprendrait l’héritage de la Société Des Nations, l’Organisation des Nations Unies.

 

Le quiproquo consistait à fermer les yeux sur l’hétérogénéité radicale sur laquelle était basée la nouvelle structure internationale. Les grands naïfs et autres hommes et femmes à la bonne volonté désarmante - dont l’exemple était Mme Eleanor Roosevelt, avec son influente coterie de communistes, socialistes et progressistes -, savaient de savoir sûr que l’Oncle Joe était aussi un homme de bonne volonté, certes un peu brutal, mais cela ne reflétait-il pas l’état de la Russie, et, pour diriger ce vaste pays, ne fallait-il pas une rude poigne ?

 

Et notre allié faisait tant pour abattre le Troisième Reich ! Les pertes immenses subies par l’Union soviétique ne nous contraignaient-elles pas à une immense gratitude ? L’URSS méritait bien, pour se protéger d’agressions futures, s’entend, de se constituer un vaste glacis couvrant une partie de l’Allemagne. Roosevelt à Yalta céda donc le tout gratuitement à Staline, avant de démobiliser l’armée américaine victorieuse, alors que l’Armée rouge restait, l’arme au pied, préparant l’invasion de l’Europe occidentale, en synergie avec les cinquièmes colonnes communistes en France, en Italie et ailleurs. Le principe fondateur de l’ONU mettait les brigands et les honnêtes gens sur un pied d’égalité.

 

C’est que l’Occident s’en tenait largement au principe de souveraineté fondé par les Traités de Westphalie de 1648 : la souveraineté nationale ne peut être transcendée par un principe idéologique ou religieux quelconque. L’organisation internationale, telle que l’avait rêvée Wilson, subvertissait ce principe. Pour l’URSS, comme auparavant pour l’Allemagne nazie, il n’y avait pas de principe de souveraineté mais un principe de force ; l’idole idéologique, race, classe (ou sharia) prime inconditionnellement sur tout principe de souveraineté. La Charte de l’ONU voulait concilier les deux, la souveraineté et sa subversion, l’Etat-nation et le proto-gouvernement mondial. Y  coexistaient des principes totalement contradictoires : d’un côté les Etats-nations occidentaux, qui respectaient le cadre westphalien, de l’autre. l’URSS, qui ne s’activait qu’à le manipuler à ses fins conquérantes, utilisant toutes les ressources du système pour le détruire de l’intérieur. De son siège au Conseil de Sécurité à son orchestration de l’essor des mouvements dits de libération nationale, dont une grande partie se réclamait d’un socialisme plus ou moins fumeux, et savait pouvoir compter sur l’URSS pour renforcer ses positions militaires ou diplomatiques à l’encontre des Etats-Unis. C’est ainsi que naquirent le « bloc afro-asiatique », le « mouvement des non-alignés » et autres canailleries bénies par Moscou. La Conférence de Bandung, en Indonésie, grande rencontre, en 1955, de nazis et de communistes dans le cadre du tiers-mondisme « anti-colonialiste » : Zhou Enlai, le Chinois, le nazislamiste Hadj Amine el-Husseini, le collabo des Japonais Sukarno, Nehru le socialiste, Tito le communiste, les assassins patentés du FLN algérien, et tant d’autres.

 

L’URSS finançait, soutenait, armait la subversion et les guerres anti-occidentales, du monde arabe à l’invasion nord-coréenne du sud, la guérilla menée par les communistes vietnamiens, le FLN en Algérie, et divers régimes « socialistes » arabes. Bientôt l’apprenti-dictateur communiste Castro et les sanglants vagabondages de son comparse Guevara. Staline, Khrouchtchev ou Brejnev, sur le principe idéologique sur lequel l’URSS avait été fondée par Lénine. Entre l’URSS, qui écrasait de son talon de fer les pays qu’elle avait satellisés, et sa propre population, et les Etats-Unis, dont l’alliance qu’ils animaient, l’OTAN, était d’ordre démocratique et collégial, il y avait incompatibilité de principes.

 

L’ONU représentait prétendument un droit international, mais ne faisait que refléter cette contradictio ab initio, que la communauté des diplomates s’efforçait de masquer, pour maintenir la fiction chérie et l’organisation fétiche d’un imaginaire multilatéralisme. Cela arrangeait les partisans occidentaux d’un affaiblissement de la vigueur des Etats-nations, Etats-Unis au premier chef, autant que les contempteurs soviétiques de l’ordre libéral occidental.

 

C’est pourquoi l’histoire de l’ONU, depuis 1960 en particulier, est une consternante litanie de discours, d’initiatives et de résolutions anti-occidentales, tant les dictateurs n’ont besoin que de se coaliser avec leurs pareils pour produire des majorités automatiques. L’ONU est dominée par Ali Baba et ses Quarante complices en complet veston, qui psalmodient la vulgate d’une « justice » consistant principalement à leur permettre de honnir les pays occidentaux, et de confisquer les richesses produites à l’Ouest, au nom d’une « équité » aussi abstraite que biaisée, le « Nouvel ordre économique mondial » : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est aussi à moi. De vouloir soumettre à de nouvelles bureaucraties internationales des aires croissantes de l’économie, de la société, de la politique internationales.

 

C’est sur ce lopin vénéneux que s’épanouirent les fleurs de la corruption, du mensonge et de l’apaisement à tout prix qui caractérisent la « culture d’entreprise » de l’ONU. Pourquoi s’en étonner ? Le « machin » vilipendé par de Gaulle est principalement l’instrument de la politique anti-occidentale, surtout anti-américaine, et, bien entendu, anti-israélienne, par tout ce que le monde compte de dictatures. Au mieux, l’immeuble de l’ONU à Manhattan est une adresse commode où l’on sait pouvoir rencontrer le ministre ou l’ambassadeur de tel pays, comme le bistrot du coin, où chacun sait pouvoir rencontrer l’ivrogne du quartier, si le cœur vous en dit. Multilatéralisme ? Droit des gens ? Communauté internationale ? Allons, c’est l’antre des brigands, l’Ile de la Tortue des pirates contemporains, le havre des disgrâces. Quand el-Baradei se permet d’exorbitants écarts de conduite en matière de prolifération, quand il donne la priorité à des objectifs politiques aux antipodes de la mission de son agence. Quand il aménage pour l’Iran un échappatoire après l’autre, il ne fait que perpétuer la politique traditionnelle de l’ONU.

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 22:43

Dans l'indifférence générale, l'assemblée générale de l'ONU a décrété le 20 décembre dernier que la "diffamation à l'égard des religions" était désormais "contraire aux droits de l'homme".

Le texte précise "à l'égard des musulmans" au moins cinq fois, au cas où vous n'auriez pas deviné que les auteurs du texte étaient de la Ligue islamique mondiale.
 

Tous les pays musulmans
ont voté en faveur et ont reçu l'aide des pays du Tiers-Monde comme le Zimbabwe, Cuba et la Corée du Nord.

Le premier jet du texte est visible
ici. Les point numéro 8 et 12 valent leur pensant de cacahuètes :

"8. L'assemblée des Nations Unies doit prendre toutes les mesures nécessaires afin de combattre la diffamation à l'égard des religions, en particulier l'islam et les musulmans, spécifiquement durant les conférences sur les droits de l'homme."  

"12. Aucune religion ne soit liée au terrorisme sous peine de graves conséquences pour la communauté de croyants concernée."

Résolution acceptée par l'ONU par 105 voix contre 51 et 25 abstentions 

Plutôt que de consulter les points presse de cette organisation de femmelettes, je vous conseille la visite de ce blog :

http://blog.unwatch.org 

Au programme : comment les experts de l'ONU, après avoir dénoncé le génocide au Darfour perdent régulièrement leur poste au Conseil de l'ONU sur les droits de l'homme, comment l'Egypte et les pays africains tentent de bloquer les sanctions contre le Soudan, comment le délégué palestinien à l'ONU compare publiquement - et sans scandale - les Israéliens aux Nazis...

La prostituée onusienne est en grande forme...



Menace aux Temps


Menace to 
the Times

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                                   par Mark Steyn






Récemment allé dans un aéroport?
Peut-être vu une petite troupe de héros de l’Amérique à son retour d’Irak ? Et vous avez probablement pensé: «Ah, c’est beau cette image! Rappelez-moi de remonter le vieil aimant du frigo « Soutenons nos troupes », qui semble avoir glissé en bas, au-dessous du pense-bête « reprendre RV avec acupuncteur ».
Peut-être que je devrais aller vers eux les remercier pour ce qu’ils ont fait. »


Non, non, non, en aucun cas ne tenir compte de leur démarche.

A la place, évitez si possible tout contact visuel et reculez doucement vers le panneau « places de parking »:
vous êtes en présence de tueurs violents et mentalement dérangés qui pourraient craquer à tout moment.

Vous n'en aviez pas entendu parler?
Eh bien, c’est dans le New York Times:«une suite d’articles -c’est bien ça, toute une série-«sur des vétérans des guerres en Irak et en Afghanistan inculpés d’assassinat ou en ayant commis, après retour au foyer.» C’est une épidémie, braves gens. Donc le Times:«Ville par ville, à travers le pays, les titres racontent désormais des histoires similaires. Lakewood, Washington:«Une femme est tuée par son mari. La famille de ce dernier accuse l’Irak.» Pierre, Dakota du Sud: «Un soldat accusé de meurtre témoigne sur le stress post-traumatique.» Colorado Springs: «des vétérans de la guerre en Irak suspectés dans deux affaires de meurtres par bande criminelle.

De toute évidence, en tant que «journal d’articles de l’Amérique», le Times n’apprécierait pas une quelconque remarque suggérant qu’il est anti-militaire. […]. Comme d'habitude, les récits du Times sont écrits sur le ton d’une vierge plus triste qu’en colère. Le moment venu, c’est du tout cuit pour le Pulitzer:«Prises une par une, ce sont des histoires de criminalité locale, post-scriptums déchirants de la guerre pour les militaires, les victimes et leurs communautés. Mises bout à bout, elles dessinent le patchwork d’un phénomène silencieux, traçant un parcours de mort et de chagrin à travers tout le territoire ».

«Patchwork », «phénomène silencieux»…Oui, oui, mais phénomène silencieux à quel point exactement?

Dans quelle mesure l’image est incomplète? Le New York Times a constaté 121 cas dans lesquels des vétérans d'Irak et d'Afghanistan, soit «ont commis un meurtre dans ce pays, soit sont sous le coup d’un inculpation.» La formule «commis un meurtre» inclut les accidents de voiture.

Ainsi, avec la baisse des décès sur le théâtre des opérations, le topo des médias évolue.

Vieille rengaine: «les soldats américains subissent des pertes qui sont le fait d’insurgés violents et irrationnels dont les motifs restent insaisissables.» Nouvelle rengaine: «Les Américains subissent des pertes de la part de soldats violents et irrationnels dont les motifs restent insaisissables.» Dans le bourbier qui sert de tête à ces vétérans, chaque sous-district feuillu du Connecticut c’est Falloujah, et chaque employé de Dunkin' Donuts un Abou Moussab al-Zarqawi avec une manière joyeuse qui vous met mal à l’aise.

Ce fut l’oeuvre de… minutes pour Powerline le site de John Hinderaker pour découvrir que le «phénomène silencieux» est un non-phénomène intégral:le NYTimes ne semble pas avoir vérifié si le taux d'homicide chez les vétérans récents est plus élevé que celui de l'ensemble de la population des hommes jeunes. Ce n’est pas le cas. Au contraire, le chroniqueur Ralph Peters, a calculé que la probabilité de tuer pour les vétérans d’Irak et d’Afghanistan est environ un cinquième de celle de la moyenne des Américains de 18-34 ans. Mieux encore, le blogueur Iowahawk a dressé sa propre «image patchwork» d'un autre «phénomène silencieux»: le chroniqueur du journal de Denver arrêté pour harcèlement criminel, le reporter de la télévision de Cincinnati faisant face à des charges de coups portés à enfant, la présentatrice de Philadelphie partie dans un déchaînement de violence alcoolisée. Donc l’unité (un seul homme) d’Iowahawk s’interrogeait:
«Incidents indépendants ou la preuve que l'Amérique des salles de rédac’ est devenue un terrain fertile pour les meurtriers, les alcooliques brandissant des armes à feu et les agresseurs d'enfants?»

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Pourquoi le
NYTimes rédige-t-il une telle suite d'articles? Mon confrère dans ces colonnes, Clifford Mai, a fait le lien avec un célèbre anniversaire: soixante-quinze ans plus tôt, en février 1933, l'Oxford Union a adopté à une majorité écrasante une résolution selon laquelle:«cette assemblée ne pourrait en aucun cas se battre pour son roi et le pays.» L'Union était le plus célèbre club de discussion d’une grande université appartenant à une puissance mondiale dominante; ses présidents n’ont jamais cessé de servir en tant que premiers ministres sur place et au-delà des mers, de Gladstone au 19ème jusqu’à Benazir Bhutto dans les années 1990.
Donc, le débat et sa conclusion ont envoyé un message aux ennemis de la Grande-Bretagne: selon Churchill , le vote était un « symptôme écoeurant » que les élites dirigeantes perdaient leurs moyens.
Clifford Mai voit là le même syndrome aujourd'hui dans le monde occidental, mais en fait c'est pire.

Le débat d’Oxford a eu lieu une décennie et demie après la pire carnage de l'histoire de l’humanité. La Première Guerre mondiale a coûté la vie à quelque 20 millions de personnes. Vous vous souvenez -retour en 2004- lorsque Ted Koppel a consacré un épisode de «Nightline» à lire les noms de tous les morts au combat en Irak? S'il avait tenté tâche similaire avec l'Empire britannique et ses morts à la guerre en 1919, la demi-heure de l'épisode «Nightline» aurait dû être étendue à dix mois - ou plus, si Ted avait pris des pauses aux toilettes, ou encore s’il avait repris son souffle. La guerre a atteint jusqu’au plus petit hameau anglais et a cueilli une génération entière de jeunes hommes. Elle a, de même, fauché dans les palais brillants: le frère de la reine Elizabeth (la mère de la reine actuelle), a été tué sur le front ouest en 1915. Statistiquement, il aurait été improbable d'avoir participé au débat de l'Oxford Union, venant d'un foyer dans lequel, à l’intérieur d’un manteau ou sur un bureau, il n'y eut pas une photographie d'un fils ou d'un oncle ou d’un fiancé jeune, pour toujours. Ce serait comme si des millions et des millions avaient été massacrés dans la première guerre du Golfe, et quinze ans plus tard, Harvard ou Yale débattaient de savoir si on doit remettre ça.

En d'autres termes, nous n'avons pas leur excuse. Notre guerre enregistre l'un des plus faibles taux de mortalité de toute les guerres, et quand ça tombe si bas que même Nancy Pelosi et Harry Reid arrêtent temporairement de bêler : «  bourbier !», le Times fait de l’intox pour suggérer que les quelques vétérans assez chanceux pour se sortir vivants d'Irak tournent en bombes à retardement prêtes à exploser dans chaque rue principale au pays.

Quelques jours avant le lancement de la série par le
Times, le National Journal a publié un dernier démenti à une enquête fameuse: en 2006, la revue médicale The Lancet a déclaré que la guerre en Irak avait tué plus de 650000 civils, à plus de 90 pour cent des victimes de l'armée américaine. Ca fait 500 civils par jour. […]
Le chiffre était plus de dix fois celui des estimations, même celles des groupes de gauche anti-guerre virulents. Qui sont ces 500 victimes par jour? Pourquoi aucune émeute massive pour protester contre le bain de sang quotidien des civils irakiens?

Parce que c'est bidon. Ca n’est pas arrivé
.


Malgré tout c'est indélébile.
L'autre jour, j'ai pris un journal local dans le New-Hampshire, et une psychothérapeute y gazouillait au sujet de nos troupes«mentalement blessés» de retour à la maison après les meurtres de tonnes et de tonnes de civils irakiens. En 1933, les débatteurs d’Oxford furent horrifiés par le coût réel de la guerre. En 2008, les rédacteurs du New York Times, nos professeurs d’université et nos célébrités d’Hollywood sont horrifiés par une fiction. Confrontés à un coût historiquement bas pour une guerre, ils font retraite dans l’imaginaire.

Qui souffre vraiment de trauma mental? Qui a besoin de psychothérapie par ici?

       
 http://www.nysun.com/article/69844  
                                                                                                                                         

                                                                                                                                                        trad. adamastor

021206_1811_0019_osms-copie-1.jpgPar Michael Czinkota, qui mène des recherches dans le domaine du commerce international à la Georgetown University à Washington.

Les commentaires économiques qui circulent sur la planète
pourraient laisser croire que les États-Unis sont devenus un fardeau économique global, et que la baisse actuelle du dollar va conduire à un amoindrissement de la force militaire et de l'influence politique du pays. Ces commentaires sont erronés. Pour leurs auteurs, le futur semble s’arrêter au prochain week-end.

Ces auteurs devraient se pencher sur l’histoire
et se donner les moyens de raisonner sur le long terme. Ainsi, dans une discussion récente que nous avons eu sur l'économie globale, un ami chinois a reconnu immédiatement que son pays avait peut-être eu un mauvais vingtième siècle, mais il a ajouté que la Chine allait à nouveau devenir le centre du monde. En discutant du désir de la Turquie devenir membre de l'Union Européenne, un ami autrichien m'a rappelé plusieurs fois l'attaque de l'empire ottoman contre Vienne en 1683. Les puissances dominantes subissent parfois des difficultés et sont aisément sujettes à la critique. Et la liberté de parole qui règne largement aujourd’hui sur la planète devrait permettre un débat vaste et éclairé plutôt qu'à des propos hâtifs.

Pensez à la façon dont les États-Unis ont été attaqués
, par les mots et par les actes, en 1917, en 1941, et plusieurs fois depuis. Si le président Reagan a été pleuré comme un grand président lorsqu'il a disparu, quand il était en fonction, des caricatures le montraient sous l'apparence d'un cow-boy dégainant son revolver. Ce n'est que très rarement qu’on a souligné l'impact positif de la force et de la détermination américaine sur l'architecture de l'économie globale.

Au cours des soixante années passées,
les États-Unis ont été le contributeur clé à la croissance et au bien-être économique mondial. Dans les années 1940 son leadership a permis de créer la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l'Accord général sur le commerce et les taxes, devenu aujourd'hui Organisation Mondiales du Commerce. Ces trois institutions, quoi qu’on en pense, ont fait reculer la pauvreté globale, soutenu les flux financiers et mis en place les règles qui régissent le commerce international. Dans les années 1970, les États-Unis ont mené le mouvement qui a conduit à sortir des taux de change fixes basés sur l'étalon or et à passer aux taux de changes flottants. Ce changement a permis la croissance de la masse monétaire, et a, de fait, donné naissance à l'abondance économique planétaire qui règne aujourd’hui.

Les États-Unis ont continué à être un exemple pour le monde
en montrant que des actions et décisions basées sur les principes du marché produisent  dans la durée des résultats efficaces et très effectifs. Ils ont été la locomotive économique du monde, absorbant la production étrangère grâce à un marché large et riche. Il y a, bien sûr, eu des erreurs, comme il y en a toujours chez les pionniers, mais l'approche américaine en général a fonctionné mieux que toute autre pour ce qui concerne le progrès économique.

La stabilité économique et politique a été une caractéristique
distincte des Etats-Unis. Il est aisé de voir que les changements économiques et politiques à l’échelle internationale se sont souvent trouvés, au long du vingtième siècle, accompagnés de fumée et de flammes s'élevant au-dessus des villages et des villes. Quand bien même il y a eu des remous et des disputes vaines, les changements aux Etats-Unis se sont opérés sans violences ou destructions majeures.

La société américaine a tendance à admirer les gagnants
dans la concurrence économique et à apprécier l'accumulation de richesses, et le gouvernement des Etats-Unis, en général, n'essaie pas de confisquer les fruits de la réussite. Il existe, bien sûr, des taxes, mais les gens gardent, pour l'essentiel, ce qu’ils ont pu gagner et accumuler. Cela semble une question mineure : jusqu'à ce qu’on voie que dans de nombreux pays cet état de fait, dans la durée, est tout à fait inhabituel.

Ce sont tous ces facteurs qui placent les États-Unis
à part si on les compare avec d’autres pays et c’est ce qui explique le comportement des investisseurs du monde entier. Depuis des décennies, les experts ont prévu le crash du dollar. Maintenant ceux qui disaient que ce crash était fatal prédisent un déclin économique majeur du pays. Certains prévisionnistes ont même émis un soupir de soulagement lorsqu'ils se sont dits que le futur sombre qu'ils prévoyaient survenait enfin. Il n’y a pour autant aucune raison pour que le pays sous le poids de difficultés temporaires. Les États-Unis continuent à offrir sans cesse des opportunités nouvelles au monde. Ils offrent une sécurité dans la durée qui à été et reste un objectif presque hors d’atteinte pour la plupart des pays et des hommes sur la terre. Ils sont porteurs d’une vision,  d’une flexibilité et d’une capacité à s'ajuster à de nouvelles conditions qui sont enviées partout sur la planète.

Examinant les perspectives à long terme
, les investisseurs globaux montrent une réticence très logique à se détourner du dollar. Ce qui détermine la valeur d'une monnaie dans le long terme est la confiance dans le futur qu'un pays offre à ceux qui détiennent sa monnaie. Aux prévisionnistes pleins d'amertume, je fais cette suggestion : ne pensez pas trop vite que les États-Unis sont en déclin, rappelez-vous que l'empire romain a duré plus de 700 ans, l'empire ottoman plus de 600. C’est incontestable : parfois on se sent seul lorsqu'on est au sommet.

http://neoconexpress.canalblog.com/archives/2008/01/28/7733391.html#comments


Camelot revisité      undefined



 

 






Par George Weigel,

(Dans cet article "libéralisme" s'entend au sens américain du terme, concernant des positions situant leurs tenants à gauche dans le panorama politique. Les Démocrates notamment.NDT)

           John F. Kennedy aurait maintenant 90 ans
, une circonstance pratiquement impossible à imaginer pour ceux d'entre nous qui étaient déjà là le 22 novembre 1963. Lorsque les balles de Lee Harvey Oswald ont tué le 35e président des États-Unis, les souvenirs que nous avions de lui se sont figés, pris dans une sorte d'ambre du souvenir.

Il est déjà assez difficile de se représenter un JFK âgé de 60 ans et propriétaire d'un grand journal
(la carrière qu'il envisageait après sa présidence). Il est tout simplement impossible de convoquer des images de lui à 75 ans, encore moins à 90. Il reste jeune à jamais, au moins dans la mémoire de ceux qui se souviennent de sa présidence.

Mais saisissons-nous bien pourquoi il est mort? Et l’interprétation dominante de son assassinat masque-t-elle la vérité sur sa présidence et sa place dans le spectre de l'opinion politique américaine?

Dans un livre brillant à paraître, Camelot and the Cultural Revolution (Encounter Books), James Piereson répond «Non » et «Oui ». Avec cet ouvrage, Jim Piereson (un vieil ami, je l’admets avec joie) illustre parfaitement le fait que certains livres font réfléchir à nouveau sur des événements ou des personnalités. Mais il nous amène également à repenser toute une période, et à considérer la manière dont son interprétation-et son interprétation erronée-ont modelé notre époque troublée.

Pourquoi John F. Kennedy est-il mort? Selon l'interprétation avancée par les admirateurs -et anciens assistants de Kennedy- biographes Arthur M. Schlesinger et Théodore Sorensen, l'assassinat de JFK était l'effet secondaire d'une culture de la violence ayant infecté l'extrême-droite américaine: ainsi la paranoïa de l'extrême-droite à propos du communisme et de l'activisme des droits civils avait transformé la ville de Dallas en une maison de fou pleine d'agitation politique où quelque chose de terrible allait probablement se produire.

En proposant un cadre interprétatif faisant pièce à l'apparemment incompréhensible, Schlesinger et Sorensen avaient emboîté le pas aux grands médias. En effet les deux versions, l' imprimée comme l'électronique, de la couverture de l'assassinat de Kennedy et du meurtre ultérieur d’Oswald, avaient baigné ces événements dans un flot d'introspection: sur une Amérique supposée avoir peur du monde, peur du changement social, et accroc à la violence.

L’interprétation Schlesinger / Sorensen avait également la sympathie de Jacqueline Kennedy. Après l'arrestation et l'identification d'Oswald, Mme Kennedy a déploré que son mari n'ait même pas eu la satisfaction de se faire tuer pour les droits civils; son assassin avait été un « stupide petit communiste ». Un fait, pensait Mme Kennedy, qui avait ôté à la mort de JFK « toute signification. » Alors, cette signification, on la créerait.

Et ainsi naquit l'image familière d’une Maison Blanche de Kennedy pareille à un Camelot arthurien*, « un bref instant lumineux » qui ne doit« jamais être oublié » (comme l'exprimaient les paroles d'Alan Jay Lerner pour une comédie musicale contemporaine de Broadway).

Pourtant ce fait demeure, que Lee Harvey Oswald était un communiste convaincu, un ancien transfuge de l'Union soviétique, et un soutien passionné de Fidel Castro. L'administration Kennedy était l'ennemi juré de Fidel Castro et de son régime communiste cubain. La motivation d'Oswald à assassiner le Président venait de sa haine pour la politique que Kennedy dirigea pendant la guerre froide. Ainsi John F. Kennedy fut une victime de la guerre froide - une guerre froide, Piereson nous le rappelle- qu'il mena avec vigueur, si pas toujours avec intelligence ou succès.

Piereson fait aussi valoir qu’omettre de mentionner cela, dans un pays encore très sensible sur la crise cubaine des missiles de 1962 ; et le fait de substituer le mythe de Camelot aux faits, a encore des conséquences pour nous aujourd’hui. En faisant de John F. Kennedy - incarnation d'une optique Démocrate anticommuniste pragmatique, rationaliste, axée sur les résultats- une figure mythique dont l'idéalisme ne pourrait jamais être retrouvé, Mme Kennedy, les biographes de Kennedy et les grands médias ont contribué à détruire la confiance dans le progrès qui avait caractérisé naguère le libéralisme de Franklin D. Roosevelt, Truman - et John F. Kennedy.

La théorie du complot a migré des marais (anti-communistes, de la John Birch Society) de l'extrême-droite et a commencé à contaminer la pensée libérale de gauche américaine. Et puisqu'on ne pourrait plus jamais revenir au glorieux Camelot passé, le libéralisme de gauche américain est devenu moins une question sur des changements de fond que sur des changements de style et, à la fin, changement de mode de vie. L’aboutissement de tout ceci est la gauche américaine telle que nous la connaissons aujourd'hui - pour laquelle la reconnaissance juridique (en fait, la promotion) du mode de vie hédoniste et relativiste est la chose la plus importante.

Toutes choses qui auraient laissé John F. Kennedy probablement perplexe s'il avait vécu jusqu'à 90 ans.



*le château du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde.NDT

http://www.eppc.org/publications/pubID.3132/pub_detail.asp


                                                                                                    traduction adamastor 

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 21:59


par Daniel Pipes
Jerusalem Post,
5 décembre 2007
VO: http://www.danielpipes.org/article/5180

«Loin d’être une source d’anti-américanisme en Turquie, l’AKP constitue un partenaire idéal pour les États-Unis dans la région.» Ce jugement porté sur le Parti de la justice et du développement (AKP) est signée Joshua W. Walker, un ex-chef de pupitre chargé de la Turquie au Département d’État qui étudie actuellement à l’université de Princ­eton. Dans un texte publié par The Washington Quarterly, Walker soutient sa thèse en relevant le rôle constructif joué par la Turquie en Irak et loue «le soin avec lequel l’AKP a préservé l’alliance (avec les États-Unis) et tenté de coopérer avec l’administration Bush, surtout en comparaison avec l’attitude des autres nations européennes».

Et ce n’est pas tout; il se réjouit de l’affaiblissement de l’establishment laïque, auquel il reproche d’être «parvenu, des décennies durant, à définir la laïcité de manière assez étroite pour sauvegarder les caractéristiques désuètes et répressives de l’État turc».

Cette analyse qui «réexamine l’alliance entre les États-Unis et la Turquie» est un véritable défi lancé aux gens qui, comme moi, apprécient le long effort des dirigeants laïques et soupçonnent l’AKP d’être une organisation islamiste cherchant à imposer la loi islamique (la charia) et peut-être à renverser l’ordre laïque d’Atatürk en vue de créer une république islamique de Turquie.

Face aux nouvelles réalités, il faut procéder à une douloureuse réévaluation de la situation et renoncer aux relations chaleureuses établies au long de 60 ans d’alliance. Des mesures courageuses seront nécessaires pour ramener le pays dans le camp occidental tout en minimisant les dommages qu’une Turquie islamiste peut infliger aux intérêts occidentaux. Même si tous les gouvernements occidentaux partagent actuellement la complaisance et même l’enthousiasme de Walker pour une Turquie en fait de plus en plus hostile, leurs paroles apaisantes et leurs appréciations désinvoltes ne doivent pas nous cacher la dangereuse évolution actuelle.

Walker propose d’ailleurs obligeamment des indications de cette nouvelle situation. Pour commencer, l’anti-américanisme a prospéré avec exubérance pendant les cinq années du règne de l’AKP, au point que les sondages désignent régulièrement les Turcs comme la population du monde la plus hostile à l’Amérique. En 2000, les enquêtes les montraient bien disposés envers les États-Unis à 52% – ce taux est tombé à 9% en 2007. Il est incontestable que le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan et Abdullah Gül a contribué à favoriser ce que Walker appelle un «glissement à long terme vers un anti-américanisme qui ne pourra pas être effacé par l’élection d’un nouveau président des États-Unis en janvier 2009».

L’événement catalyseur et devenu aujourd’hui emblématique de ce changement a été le vote du parlement turc, le 1er mars 2003, pour refuser d’autoriser les forces américaines à organiser l’attaque contre le régime irakien de Saddam Hussein depuis la Turquie. Ce refus a nourri des soupçons mutuels et a écarté Ankara des prises de décision sur l’Irak. Or cette exclusion s’est révélée lourde de conséquences lorsque le gouvernement kurde local prit le pouvoir au nord d’Irak et permit à un groupe terroriste antiturc, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), d’utiliser le territoire irakien pour lancer des attaques contre les intérêts turcs, enflammant ainsi l’opinion publique turque.

En outre, le développement d’une doctrine de politique étrangère largement remaniée, baptisée «Profondeur stratégique» et qui appelle Ankara à mettre l’accent sur les relations avec ses voisins et à réduire sa dépendance de Washington, a également causé des tensions lorsque son principal défenseur, Ahmet Davutoğlu, est devenu le premier conseiller de politique étrangère d’Erdoğan. Walker admet que «ce type de politique n’est pas de bonne augure pour l’alliance historique avec les États-Unis».

Ironie du sort, ces problèmes sont dus en partie à l’administration Bush qui, à la fin de 2002, dans une version précoce de la politique d’encouragement à l’accession au pouvoir d’islamistes légaux, avait aidé Erdoğan à consolider une position légale précaire. Alors, rompant avec ses précédents, le président le rencontra – un simple leader de parti à l’époque, et non un officiel – à la Maison Blanche. De l’avis de Walker, ce geste a émis «un clair signe de soutien de l’administration Bush pour Erdoğan et le gouvernement de l’AKP».

La Turquie, comme le Japon, a montré qu’elle figure parmi les pays les plus influençables. En à peine 15 ans et presque à lui tout seul, Atatürk parvint à faire passer le pays à l’Occident; et il a fallu à peine cinq ans à Erdoğan pour le rediriger vers l’Orient. La transformation récente s’est déroulée si rapidement que la Turquie, en dépit de ses relations formelles avec l’OTAN, ne peut être considérée comme un allié de l’Occident. Elle n’est certes pas un ennemi non plus. Elle s’inscrit plutôt dans un statut intermédiaire de rival – à l’instar de la Russie, de la Chine et de l’Arabie Saoudite. Un jour elle coopère et le lendemain elle rivalise. Elle pourrait fort bien devenir menaçante sous peu.

Les influences extérieures n’auront que peu d’impact sur une Turquie résolue à devenir islamiste, mais les instruments à disposition doivent tout de même être pleinement déployés. Le plus important consiste à empêcher l’adhésion à l’Union européenne d’une Turquie péremptoire sur le plan idéologique.

Controverse sur wikipedia - images de Mahomet

mercredi 6 février 2008, par Annie Lessard, Marc Lebuis


Une pétition en ligne demande aux administrateurs de l’encyclopédie de retirer des images représentant Mahomet sur la version anglaise du site. Ils ont refusé de donner suite à la demande, invoquant leur politique de ne pas pratiquer la censure.

Traduction de Wikipedia Islam Entry Is Criticized, par Noam Cohen, The New York Times, le 5 février 2008

Un article sur Mahomet dans la version anglaise de Wikipédia est devenu l’objet d’une protestation en ligne au cours des dernières semaines en raison de ses représentations de Mahomet, reprises de manuscrits médiévaux.

En plus de nombreux e-mails envoyés à Wikipedia.org, une pétition en ligne cite une interdiction de l’islam sur les représentations de personnes.

La pétition compte plus de 80 000 « signatures », bien que beaucoup de ceux qui les ont soumises à ThePetitionSite.com sont restés anonymes.

« Nous avons remarqué beaucoup de emails au même effet, d’apparence similaire à compter de la mi-janvier », a déclaré Jay Walsh, un porte-parole de la Fondation Wikimedia, à San Francisco, qui administre les différentes encyclopédies en ligne, en plus de 250 langues.

Une page Foire aux questions du site explique la politique polie mais ferme du site refusant de supprimer les images : « Comme Wikipedia est une encyclopédie, et dans le but de représenter tous les sujets d’un point de vue neutre, Wikipedia ne fait pas de censure au profit d’un groupe particulier ».

Les notes laissées sur le site de la pétition viennent de partout dans le monde. « Il est totalement inacceptable de montrer l’image du Prophète », a écrit Saadia Bukhari du Pakistan dans un message. « Cela montre l’insensibilité envers les sentiments musulmans et devrait être retiré immédiatement ».

Le site a envisagé, mais rejeté un compromis qui permettrait aux visiteurs de choisir d’afficher la page sans les images.

Paul M. Cobb, qui enseigne l’histoire islamique à Notre-Dame, a dit que « l’enseignement islamique a toujours découragé les représentations de l’homme, en particulier Mahomet, mais cela ne signifie pas qu’elles soient inexistantes ». Il a ajouté : « Certaines des plus belles images de l’art islamique sont des images manuscrites de Mahomet ».

« L’idée d’imposer une interdiction de toutes les représentations de personnes, en particulier de Mahomet, date du 20ème siècle », a-t-il dit. Avec l’entrée Wikipedia, a-t-il ajouté, « vous n’avez pas affaires à des illustrations médiévales, vous traitez avec des médias modernes et en obtenez une réponse moderne ».

Traduction d’extraits de Muslims Protest Wikipedia Images of Muhammad, Fox News, le 6 février 2008

Les quatre images sur la page anglophone de Wikipedia sont d’assez jolies miniatures persanes et ottomanes du 14ème au 16e siècle. Les deux dernières dépeignent le visage de Mahomet couvert par un voile blanc, mais des paires antérieures montrent son plein visage.

« S’il vous plaît retirez ces photos ou laissez seulement les visages recouverts d’un voile blancs », a écrit un pétitionnaire anonyme de Belgique à plusieurs reprises sur le site de la pétition. « Merci de respecter les croyances des musulmans. Paix et la Lumière ».

Wikipedia possède des entrées sur Mahomet dans plusieurs dizaines de langues. Une rapide enquête a révélé des images du prophète sur les pages en néerlandais, allemand, français, espagnol et russe, mais pas sur les pages en arabe, turc, chinois, albanais, ourdou ou Bahasa Indonesien.

L’édition croate dépeint Mahomet, mais la version écrite dans le dialecte bosniaque presque identique n’en a pas, ce qui reflète l’identité islamique de la Bosnie.

Curieusement, une version dans une langue parlée majoritairement par des musulmans avait plusieurs images de Mahomet, à la fois voilé et dévoilé – l’édition en langue farsi, lisible par ceux qui parlent la langue persane en Iran, en Afghanistan, au Tadjikistan et les diasporas iraniennes et afghanes du monde entier.


Grande-Bretagne - Demande de démission de l’archevêque pro-charia

vendredi 8 février 2008

L’Archevêque de Cantorbéry était confronté à une demande de démissionner hier soir alors que la controverse autour de la charia s’intensifie.

Des évêques influents ont publiquement contredit les appels du Dr Rowan Williams pour que la loi islamique soit introduite dans le système juridique britannique.

Avec l’Église d’Angleterre plongée dans une crise, de hauts responsables seraient, dit-on, en discussion sur l’avenir de l’archevêque.

On rapporte qu’un membre du « cabinet » de l’église, le Conseil de l’archevêque, aurait dit : « Beaucoup de personnes ont demandé sa démission. Je ne pense pas qu’il va en prendre note mais oui, il devrait démissionner ».

Des officiels à Lambeth Palace ont déclaré à la BBC que le Dr Williams était dans un « état de choc » et « complètement débordé » par l’ampleur de la controverse.

Il a été dit qu’il ne pouvait pas croire la fureur de la réaction. L’attaque la plus dommageable est venue de l’évêque de Rochester originaire du Pakistan, le révérend Michael Nazir-Ali.

Il a déclaré qu’il serait « tout simplement impossible » d’introduire la charia dans le droit britannique « sans affecter fondamentalement son intégrité ».

La charia « serait en tension avec la tradition juridique anglaise sur des questions comme la monogamie, les dispositions en matière de divorce, les droits des femmes, la garde des enfants, les lois en matière de succession et de preuve.

Sans mentionner la relation entre la liberté de croyance et d’expression et les règles sur le blasphème et l’apostasie ».

Le deuxième plus haut dirigeant de l’église, l’Archevêque de York, le Dr John Sentamu, a refusé de discuter de la question. Mais il a dit que la charia « n’arriverait jamais » en Grande-Bretagne.

Les politiciens se sont joints au choeur des condamnations, avec Downing Street disant que le droit britannique devrait être fondé sur les valeurs britanniques. Les leaders Tory et LibDem ont également exprimé de vives critiques.

Même d’éminents musulmans se sont ligués contre le Dr Williams. Shahid Malik, député travailliste de Dewsbury, a déclaré : « Je ne connais pas de clameur ou de désir fervent de la charia dans ce pays ».

« S’il y a des gens qui préfèrent la charia, il y a toujours des pays où ils peuvent aller vivre ».

Khalid Mahmood, député travailliste de Birmingham Bar Perry, a rejeté l’idée que la loi britannique force les musulmans à choisir entre leur religion et leur société.

Il a dit : « Cela va aliéner des gens d’autres communautés, car ils penseront que c’est ce que veulent les musulmans - et ce n’est pas le cas ».

Le Conseil musulman de Grande-Bretagne s’est toutefois porté au secours du Dr Williams, décrivant comme « réfléchies » ses observations dans une conférence de juristes et lors d’une interview à la BBC.

Mais le savant musulman de Oxford University, Tariq Ramadan, a admis : « Ce genre de déclarations vient alimenter les craintes des concitoyens. Je pense vraiment que nous, en tant que musulmans, devons arriver à quelque chose qui nous permet de respecter le droit commun et, à l’intérieur de ces paramètres, il y a des possibilités pour nous d’être fidèles aux principes de l’islam. »

L’archevêque a de fortes chances de tomber sous des tirs intenses la semaine prochaine à une réunion du Synode général de l’Église.

Des critiques libéraux et féministes ont été horrifiés par l’idée de la charia alors que les opposants évangéliques croient que le Dr Williams n’a pas réussi à défendre le christianisme.

L’archevêque a déjà combattu d’inextricables difficultés au sein de l’Eglise sur les droits des homosexuels, une controverse qui a débuté il y a près de cinq ans et lui a amené des critiques de toutes parts. Plus tard cette année, il doit faire face à une conférence de centaines d’évêques venus du monde entier qui menace d’amener d’autres divisions amères.

Les opposants au Dr Williams parmi l’aile conservatrice évangélique - qui éprouvent du ressentiment face à ses convictions libérales sur des questions comme les droits des homosexuels – suggéraient hier soir que l’archevêque était fini.

Le révérend Paul Dawson du groupe de la Réforme comprenant quelque 500 membres du clergé, a déclaré : « Nous sommes très tristes qu’il ne semble pas être en mesure d’articuler une vision chrétienne de la Grande-Bretagne. Il est vrai de dire qu’il y a beaucoup d’insatisfaction ».

Dr Williams s’est défendu dans une déclaration de Lambeth Palace, disant qu’il a essayé de « clarifier » la question.

L’archevêque a dit que ça pourrait aider à construire une société meilleure et plus solidaire si les musulmans étaient en mesure de choisir de soumettre les différends conjugaux ou les questions financières, par exemple, à un tribunal de la charia. L’adoption de certains éléments de la charia « semble inévitable ».

Mais la déclaration a insisté : « L’archevêque n’a fait aucune proposition concernant la charia, et n’a certainement pas demandé sa mise en place comme une sorte de juridiction parallèle au droit civil ».

Même les collègues évêques, toutefois, pensent que c’est précisément ce que M. Williams a dit.

L’évêque de Southwark, Tom Butler, un libéral dont on se serait normalement attendu qu’il prenne la défense du Dr Williams, a déclaré que l’archevêque était entré dans un champ de mines et a ajouté : « Il faudra beaucoup de réflexion et de travail avant que je pense que c’est une bonne idée ».

Il a été plus brutal dans une circulaire au clergé de son diocèse, disant qu’il avait encore à être convaincu de la faisabilité d’intégrer tout droit religieux non-chrétien dans le système juridique anglais.

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 22:50
[Présentation lors d'une analyse et discussion", organisée au Palais des Nations, à Genève, le 31 juillet 2001, par l'Association pour l'Education Mondiale (Association for World Education)]


 BAT YE'OR

     On n'a jamais autant parlé du dialogue des civilisations et de la culture de la paix que ces derniers temps où l'on assiste à une véritable culture de haine, à un déferlement  de terrorisme contre des civils, de discrimination et d'intolérance religieuse. Cette culture de la haine a justifié le terrorisme international, le terrorisme médiatique, la piraterie aérienne et maritime, qui ont fait d'innombrables victimes innocentes. La culture de la haine a de multiples têtes de l'Algérie à l'Afghanistan en passant par Gaza,  Damas, le Caire,  Khartoum,  Téhéran et ailleurs. D'un bout à l'autre de la planète, elle sème le terrorisme.

     C'est une haine qui dénie toute humanité, supprime la liberté de pensée, condamne la différence. Cette haine se nomme "jihad islamique". Elle invoque des textes religieux que d'autres musulmans contestent. Et parce qu'ils contestent cette interprétation et en proposent d'autres, parce qu'ils veulent vivre en paix avec les nations du monde, leur vie est menacée. Le sang coule constamment en Algérie. Le jihad sème la mort et la terreur en Israël. Au sud-Soudan il a causé la mort de 2 millions de personnes environ, un nombre incalculable de réfugiés et d'esclaves et provoqué des famines meurtrières. En Indonésie, les violences ont fait 200.000 morts au Timor oriental; les populations chrétiennes des Moluques et d'autres îles, ont été chassées, massacrées, leurs églises incendiées par le jihad. Et il en est de même dans certains Etats du Nigéria. Des centaines de personnes innocentes sont mortes quand le jihad a frappé la communauté juive à Buenos Aires en Argentine, et les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie. Des Coptes ont été massacrés en Egypte, dans leurs églises ou leurs villages, des touristes ont été tués. Des accusations de blasphème sèment la terreur parmi les Chrétiens du Pakistan et en Iran. Aucune de ces victimes n'avaient commis de crimes. Elles ont été assassinées par la haine. 

     C'est contre cette haine que l'Etat d'Israël se bat. Or les textes préparatoires sur la conférence contre le racisme à Durban, n'ont pas condamné cette culture de la haine mais ils l'ont réhabilitée. Quand certaines de leurs propositions condamnent le sionisme, cette conférence encourage le jihad, la culture de la guerre contre les infidèles, elle flétrie les principes de liberté et de droits de l'homme. Elle fait preuve de racisme négationiste. Car le mot Sion qui désigne le pays d'Israël et sa capitale Jérusalem, existe dans des textes vieux de près de trois millénaires. C'est l'empereur romain Hadrien qui a appelé ce pays: Palestine en 135 de notre ère. Et dans cette Palestine-là,  on n'y parlait pas l'arabe, on n'y enseignait pas le Coran mais la Bible, et la population était juive.

      La Palestine fut colonisée cinq siècles plus tard par les armées arabes du jihad islamique. Beaucoup de juifs furent alors massacrés, d'autres déportés en esclavage en Arabie, tout le peuple fut exproprié et réduit à l'état de dhimmis, comme le furent tous les indigènes juifs et chrétiens des pays du Sud méditerranéen conquis par le jihad, et ceux de beaucoup de pays d'Europe. Est-ce que ces pays conquis par l'islam tels que le Portugal, l'Espagne, la Sardaigne, la Sicile, la Crète, les régions sud de la France, de l'Italie, sont des terres arabes? La shari'a fut imposée jusque dans des provinces de Hongrie et de Pologne, sans parler de toute l'Europe centrale, y compris des régions de la Grèce, de l'ex-Yougoslavie, la Roumanie et la Bulgarie jusqu'à la fin du 19è siècle. Est-ce que ces pays sont des terres musulmanes et leurs habitants non-musulmans doivent-ils redevenir des dhimmis dont le témoignage est refusé par les tribunaux islamiques? Vont-ils à nouveau porter des vêtements discriminatoires comme l'exigent aujourd'hui les Talibans? Subir l'interdiction de construire et de rénover leurs églises comme les Coptes en Egypte? 

     Si le mouvement de libération des juifs dans leur patrie ancestrale est du racisme, alors tous les mouvements de libération contre l'expropriation et la servitude imposées par le jihad sont racistes. Une telle position réhabilite l'impérialisme du jihad islamique qui a fait des millions de victimes pendant plus d'un millénaire sur trois continents, déporté un nombre incalculable d'esclaves, annihilé des peuples entiers, détruit leur histoire, leurs monuments et leur culture. Les Coptes ont-ils droit à leur histoire, à leur langue? Les Kabiles à la leur? Ne pas mentionner toutes ces victimes c'est faire du racisme à leur égard, un racisme historique qui nie leur histoire, leur souffrances et leur mémoire.

     Le racisme arabe consiste à appeler le pays d'Israël: terres arabes, alors que aucune province, village ni ville palestinienne, y compris Jérusalem,  ne sont mentionnées ni dans le Coran, ni dans aucun texte arabe avant la fin du IXè siècle de notre ère. Par contre elles sont mentionnées en hébreu dans la Bible qui représente le patrimoine religieux et historique du peuple juif. La Bible qui raconte l'histoire de ce pays, la raconte en hébreu, la langue du pays, et non en arabe. 

     Le racisme palestinien consiste à affirmer que toute l'histoire d'Israël, l'histoire biblique est une histoire arabe, islamique et palestinienne. Les rois et les prophètes d'Israël étaient des rois et des prophètes arabes, palestiniens et musulmans, comme l'étaient Jésus, sa famille et les apôtres. Celà signifie que non seulement les juifs sont dépossédés de leur histoire, mais également toute la Chrétienté, par l'islamisation de la Bible. De nouvelles théologies de la substitution se développent, transférant à la Palestine arabe et musulmane, le patrimoine d'Israël. 

      L'impérialisme du jihad consiste à s'approprier toute l'histoire et l'identité des peuples qui furent vaincus et rejetés dans la non-existence de la dhimmitude. C'est la négation totale de l'autre, le refus de le reconnaître comme un égal. Le combat d'Israël n'est pas un combat de colons, comme certains courants politiques européens se plaisent à le dire, parce que l'Europe a eu elle-même une histoire coloniale sur tous les continents et qu'elle la projette sur Israël comme elle projette sa propre histoire de nazisme sur les Israéliens, prenant ainsi sa revanche sur les révélations des historiens. Le combat d'Israël n'est pas un combat contre le monde musulman, c'est un combat pour purifier sa conscience de la haine du jihad. C'est la libération d'un peuple de l'esclavage de la dhimmitude qui lui fut imposée pour l'exterminer dans son propre pays. C'est pourquoi des chrétiens qui refusent les nouvelles théologies de la substitution se joignent au combat d'Israël, comme le font des musulmans qui refusent que les valeurs de l'Islam soient perverties par la théologie du jihad. Et c'est par cet effort commun que nous pourrons remplacer la culture de la haine par celle de l'amitié et par la réconciliation entre les peuples.

source : http://www.dhimmitude.org/archive/ArticleF7.html



NB : Bien sur, toute ressemblance avec des faits
réels serait purement fortuite.

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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 22:35
Les Renseignements Généraux, démographes de « l’islamisation »
Par leravi - 3/09/2004

Début juin, la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) posait sur le bureau de Dominique Villepin un rapport alarmiste sur le « repli communautaire » dans les banlieues. La délinquance change de camp, la voilà religieuse...

« Survivances culturelles, vie associative repliée sur elle-même, montée du prosélytisme intégriste... », le cauchemar islamique selon les RG est protéiforme, situé quelque part entre la polygamie, le kebab et la crèche musulmane. Réalisé par la section “dérives urbaines” de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG), le rapport tire en effet la sonnette d’alarme. Il se construirait une « identité négative » dans certaines banlieues, « qui mélange les cultures d’origine, les valeurs des cités et des références rudimentaires à l’Islam » (1). Bref, une véritable hérésie républicaine... Pourtant, ce travail, selon le Monde qui l’a “dévoilé” en juillet au public, n’a aucune valeur scientifique, il n’utilise aucunes statistiques officielles et les critères y sont éminemment subjectifs. Par exemple, « le port d’habits orientaux » ou l’émergence d’un « tissu associatif communautaire » dont on a peine à voir l’imminence du danger... Le but avoué, plutôt bruyamment dans les médias pour un rapport confidentiel, est donc essentiellement de souligner une tendance. Laquelle, bien médiatisée, bat effectivement à plate couture tous les travaux des vrais experts sur le terrain. Car, comme l’explique la sociologue Sophie Body-Gendrot (2), « l’utilisation abusive des statistiques officielles émises par la police chaque année permet aux médias, au discours politique et aux porte-parole « auto-proclamés » de l’opinion, de tirer avantage de l’anxiété diffuse de la population ».

L’islamo-délinquance

Depuis les attentats parisiens et les émeutes des cités des années 90, les Renseignements généraux se sont dotés d’une section “Villes et banlieues”, créée en 1991. Dans le même temps, le plus souvent à l’initiative du syndicat SCHFPN, la célèbre discrétion de ces services “spéciaux” en a pris un sacré coup. Notamment sur la délinquance des jeunes issus de l’immigration, les fonctionnaires de cette noble institution n’ont jamais été aussi bavards. Colloques, communiqués de presse, interviews, rapports qui “fuient” ou encore ouvrages et conférences du prolixe commissaire divisionnaire Richard Bousquet, l’heure est à la confidence publique (3). Et en près de quinze ans de recherches sur le terrain, les “experts-policiers” ont pu affiner leur analyse des violences urbaines, passant allègrement d’une émeute à une mosquée clandestine, des rodéos de voitures volées au port du voile, du deal de shit à l’ouverture d’une épicerie arabe, comme signes indubitables de la sensibilité de ces quartiers. Dans la version 2004, ces quartiers sont donc « en voie de ghettoïsation » et la menace, c’est l’islamisation galopante de tous ces petits sauvageons de banlieue, qui cessent d’arracher des sacs à la portière pour se faire pousser la barbe et prier dans des mosquées clandestines.

Les “terroristes” de banlieues

Comme ultime preuve accablante, les Renseignements généraux sortent quelques chiffres sur l’extension des Salafites et des Taglibh, ces prêcheurs islamistes des cités dont la présence a été constatée dans plus de 200 quartiers, selon le rapport. Bizarrement, dans cet éventail d’un islam vécu comme extrémiste, et qui est en réalité plus militant que “terroriste”, les RG n’évoquent pas les “Frères Musulmans”, dont l’une des branches est l’UOIF, membre pourtant très controversé du Conseil du Culte Musulman, créé à l’initiative de Sarkozy en 2002. Quant aux deux autres mouvements, effectivement en réelle expansion dans les banlieues, ils sont sous haute surveillance des RG depuis les attentats terroristes de 1995. Pour autant, leur but est généralement fort éloigné de ce sujet. Les salafites (“salafs” comme on dit dans les cités) et surtout les Taglibh, surnommés parfois les « Témoins de Jéhovah de l’Islam », sont des religieux missionnaires dont l’action ressemble étrangement à celle des mouvements de scoutisme catholique. Leur présence en banlieue permet souvent une baisse du nombre d’émeutes et une certaine reprise en main de la jeunesse, notamment délinquante. Ce mouvement a ainsi permis à beaucoup de jeunes musulmans désocialisés de retrouver une dignité et un islam du “juste milieu” (4). [ndlr : le bien connu djihadisme pacifique]

Valérie Patte

(1) Termes du rapport, cités dans Le Monde, 6 juillet 2004 (2) Sophie Body-Gendrot, professeur des universités à la Sorbonne, chercheur au CNRS, a écrit de nombreux ouvrages sur les politiques urbaines et notamment sur la violence dans les villes. (3) Laurent Mucchielli “L’expertise policière des violences urbaines”, Cahiers Information Sociale, 2002 (4) Moussa Khedimellah, chercheur à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), spécialiste du Taglibh.


L’islamisation « galopante »... en chiffres

Michèle Tribalat, démographe, a participé en 1992 à la première enquête de l’Insee qui prenait en compte les immigrés et leurs enfants. En 2000, elle claque la porte du Haut Conseil à l’Intégration lors de la rédaction du rapport “L’Islam en France”, en désaccord avec leurs estimations du nombre de musulmans en France. Selon les recherches de Tribalat, les “possiblement” musulmans seraient au nombre de 3,7 millions, et non de 6 millions comme l’estime l’Etat, ou même 8 millions selon le Front National. “Possiblement”, car à l’instar de la population française “de souche” dont seulement 8% est catholique, les Français d’origine maghrébine ne sont pas forcément musulmans.

Par ailleurs, il y a en PACA 76% d’adolescents étrangers ou d’origine étrangère dans les centres d’éducation fermés, contre 20% en Bretagne. En 1999, la population immigrée y représentait 9,5% de la population, la moyenne nationale étant de 6,5%.

Sur un forum islamiste, débat au sujet d'un futur attentat à Paris :

undefinedLe 4 janvier 2008, le forum islamiste Al-Ekhlas (www.ek-Is.org, hébergé par NOC4Hosts en Floride), affiche le message d'un participant se faisant appeler Al-Murabit Al-Muwahhid ("le combattant monothéiste du djihad") qui énumère les avantages d'un attentat à Paris. Il estime qu'un tel attentat entraînerait l'effondrement de l'économie française et servirait d'avertissement aux autres pays européens "qui collaborent à la guerre contre les pays musulmans".

Un attentat briserait en outre le "siège de la sécurité" imposée à la population musulmane de France et permettrait la création de cellules terroristes actives dans les capitales des pays européens voisins. Après avoir fourni une liste de cibles possibles, composée d'attractions touristiques et de lieux à haute fréquentation, l'auteur spécule sur les conséquences d'un tel attentat et le bénéfice qu'en tirerait le djihad mondial.

Ce texte a suscité de nombreuses réactions, notamment des suggestions à caractère pratique concernant le type d'attaque à perpétrer, les cibles possibles, etc.

Ci-dessous des extraits du texte d'Al-Murabit Al-Muwahhid et des réactions suscitées:



"Cet attentat brisera le pouvoir de Sarkozy"

Après avoir fourni une liste des principaux lieux touristiques, quartiers, cafés et commerces parisiens, l'auteur écrit: "(…) ces données, que j'ai obtenues sur le site de Wikipedia (…) permettront aux moudjahidine de choisir les cibles [d'attentats] (…) et de les classer par ordre d'importance. Paris est une grande capitale, aussi bien en termes symboliques qu'en termes de densité du trafic aérien (…) L'aéroport Charles de Gaulle de Paris (…) est le 5èmeplus grand aéroport [au monde]. Cela prouve que Paris n'est pas seulement une capitale à caractère symbolique, mais l'un des principaux centres d'activité commerciale au monde. Mon frère Moudjahid, une [seule] catastrophe à Paris, et tu verras combien d'entreprises économiques et combien d'affaires s'effondreront (…)

Quant aux individus à cibler, le maire de Paris serait un [candidat] légitime [à un assassinat] pour des raisons médiatiques. Si nous parvenons à le supprimer, le pouvoir de Sarkozy s'en trouvera brisé.

Les opérations [susceptibles d'être perpétrées à Paris] se divisent en deux catégories: (…) celles qui visent les sites les plus fréquentés et les plus significatifs en termes économiques (…) et celles qui visent des figures parisiennes marquantes - en premier lieu le maire.

Avantages [d'un attentat à Paris]:

1. L'effondrement de l'économie française, ce qui affaiblirait la position française dans le monde ;

2. Contenir Sarkozy et contrecarrer ses ambitions relatives au Maghreb islamique ;

3. Retourner l'opinion française contre ce misérable infidèle [Sarkozy] et affaiblir sa popularité ;

4. Ce serait une leçon pour les pays voisins, notamment l'Allemagne et tous ceux qui se battent contre les pays musulmans ;

5. Les habitants des [autres] capitales européennes craindraient un attentat de même type [chez eux] dans le cas où leurs pays poursuivraient la guerre contre l'islam ;

6. Un attentat monterait l'opinion française contre le gang qui la dirige, si Paris perd ses grands symboles historiques et contemporains ;

7. Un communiqué expliquerait que [l'attentat] est la conséquence de la politique de la France, de son soutien aux tyrans [en référence aux dirigeants des pays islamiques] et que la participation de la France à la guerre contre l'islam démolirait complètement Sarkozy et sa politique ;

8. Expliquer que la situation des musulmans de France et la discrimination dont ils sont victimes sont l'une des raisons de l'attentat. Contrairement à ce que tout le monde pense, cela pousserait [les autorités françaises] à lever le siège [imposé par les services] de sécurité sur les [musulmans de France], dans un effort pour résoudre la crise. Cela permettrait la création de cellules [de djihad] - actives et dormantes - susceptibles d'agir dans les capitales de la région (…) ;

Quiconque souhaite poser des objections et discuter [du sujet] est le bienvenu. Je vais demander à Allah de récompenser ceux qui font passer [ce message] aux moudjahidine du Maghreb islamique."

"Une petite cellule [terroriste] équivaut à tout une armée"

La mise en ligne de ce texte a suscité un débat entre les différents participants. Un participant se faisant appeler "Abou Kandahar" a adressé les questions suivantes à Al-Murabit Al-Muwahhid (auteur de la proposition d'origine):

1. Combien de temps faut-il compter pour préparer un attentat de qualité à Paris ?

2. Comment faire pour épargner les musulmans ?

3. Comment faire pour présenter la France de la pire des manières aux musulmans, afin de les convaincre de l'attaquer ?

4. Dans quelle mesure les musulmans [de France sont-ils favorables] à un attentat ? Car les tendances négatives se propagent malheureusement parmi eux (…), [comme la tendance] à condamner les moudjahidine et à les dénoncer, à se montrer encore plus loyal envers la France et à écarter les personnes liées au djihad et à la résistance (…)

Al-Murabit Al-Muwahhid répond comme suit à ces questions:

1. (…) Les attaques de moudjahidine sont généralement des attaques martyre. Bien que nous ayons assisté à quelques attaques au fusil, je préfère une attaque qui comprend une explosion et la capture d'otages dans un service public, à l'instar des attaques perpétrées par les héros tchétchènes. Une telle attaque recevra l'attention qu'elle mérite des médias et aura de meilleurs résultats, [comme de conduire à] demander la libération des prisonniers incarcérés dans les prisons des tyrans [en pays musulmans] et des croisés.

2. les musulmans ne fréquentent pas le centre de Paris, où se trouvent les lieux stratégiques. Ils habitent dans les banlieues éloignées, loin du centre ville, en raison de leur situation sociale précaire et de la discrimination raciale dont ils souffrent.

3. Il est possible de présenter les affrontements entre autorités françaises et jeunes musulmans des banlieues comme la principale motivation [d'une attaque], en plus de la politique et des aspirations de Sarkozy (…)

4. Mon cher frère, une cellule bien coordonnée regroupant de une à trois personnes (…) peut faire plus que tout une armée pour déstabiliser un Etat (…), en perpétrant des attentats de grande qualité sur le front intérieur français (…) Quant à la loyauté [des musulmans] envers la France, crois-moi que celle-ci ne concerne que les représentants auto-nommés de la diaspora musulmane [en France, en référence aux dirigeants communautaires] et non [tous les musulmans]. Après tout, tu vois bien que nul ne condamne les groupes de jeunes qui protestent contre la politique de discrimination raciale [visant les musulmans de France]. Donc nous n'accordons pas beaucoup de poids au facteur [de la loyauté à la France].

Sur ce dernier point, un autre participant souligne: "(…) Vous devriez vous rendre compte que les jeunes immigrés en France sont en perpétuel conflit avec les autorités françaises et qu'il existe une haine terrible entre eux et la police. Je crois qu'il est nécessaire de profiter de cette situation pour révéler au grand jour le véritable visage des Français - qui haïssent l'islam."

Al-Murabit Al-Muwahhid ajoute: "Mon cher frère, la plus grande faiblesse des autorités européennes et occidentales est la frustration [générale ressentie] face aux mesures de sécurité (…) vu que c'est la nature même des nations européennes de lutter pour se libérer des limites imposées par la sécurité, contribuant ainsi à affaiblir les autorités européennes et à faciliter la mobilité des moudjahidine."

Des membres du forum sélectionnent les cibles d'un attentat

Le débat suivant porte notamment sur le choix de cibles en France:

Un participant déclare: "(…) Paris est la ville n°1 au monde en termes de tourisme, et la plupart des lieux mentionnés par le frère Al-Muwahhid sont des lieux touristiques par excellence, non fréquentés par les Français et encore moins par les Arabes. N'oublions pas que plus de 53 millions de touristes par an visitent la France et que c'est Paris qui obtient la part du lion, la [plupart des touristes étant] américains, allemands, britanniques et japonais (…) En somme, le tourisme est un pilier central pour l'économie française. Ainsi, un attentat sur un lieu touristique représentera un coup dur pour [l'économie] française."

Un autre membre exprime le souhait d'un attentat en ces termes: "J'implore Allah pour que [ce plan] soit mis à exécution, vu qu'il est très simple de fabriquer une bombe ou de piéger une voiture. [La question est de savoir] s'il est possible de [trouver quelqu'un] qui habite Paris, adhère à l'idéologie du djihad et sache fabriquer et déployer des bombes. Mes frères, je ne veux pas vous décourager ; au contraire, je vous encourage à perpétrer une attaque (…)"


Pour obtenir la liste des cibles, contacter : memri@memrieurope.org.


Trouvé sur la toile. Etes-vous au courant?

Un mail que j'ai reçu sur la boite Cyber-Resistance:


Bonjour,

Repéré dans le conseil des communautés, créé par Manuel Aeschlimann, Mabrouk BELAYADI milite intensivement afin que l'ensemble de la communauté Musulmane Asnièroise vote pour le député maire d'Asnières. L'imam de la mosquée d'Asnières fait officiellement du lobbying pour la mairie. En contrepartie de cet apport électoral pour Manuel Aeschlimann, M BELAYADI annonce clairement et ouvertement qu'il espère bien devenir un membre influent de la mairie d'Asnières.

Ci-dessous, un premier extrait du Livre « Black, Blanc, Beur » présente la vision communautariste défendue par Manuel Aeschlimann ainsi que ses conséquences possibles sur le visage de la vie politique locale, voir nationale.

L'extrait de l'ouvrage référence de Frédéric Charpier sur Nicolas Sarkozy, illustre que même la mosquée d'Asnières a pu être infiltrée par un noyau d'islamistes radicaux. Ni les RG, ni la DST étaient au courant. C'est un journaliste qui a fait la découverte par hasard. Bien sûr, ni la revue de la mairie, ni les tracts ne nous ont informé de cet évènement.

Bonne lecture et à vous de juger !

Les potins d'Asnières



NB : De nombreux tracts et courriers, des candidats aux municipales et cantonales, arrivent dans nos boites aux lettres.  De même que le journal télévisé de 20h00, vu par tous, ne nous donne pas toujours les informations les plus importantes, de même ces tracts ne parlent pas de certains évènements essentiels qui risquent pourtant de façonner la vie future des Asnièrois et des Asnièroises.
Ce courrier se propose donc de présenter quelques sujets oubliés de la campagne Municipale ou d'approfondir certains sujets qui ne sont pas toujours abordés très rigoureusement ni très objectivement. Tous les candidats aux élections municipales, y compris Manuel Aeschlimann, reçoivent cet email afin que ces sujets importants soient abordés avant les élections. Si les candidats jouent le jeu de la transparence, les Asniéroises et les Asniérois pourront choisir leur futur maire en toute connaissance de cause.

Si vous ne voulez plus recevoir ces informations merci de le signaler par retour d'email, et dans ce cas je vous prie de bien vouloir m'excuser pour la gêne occasionnée.

Par contre, si ce sujet vous intéresse merci d'en parler à votre maire, à vos élus, à vos associations de quartiers, à vos voisins etc.



TOUTES LES VERITES SUR ASNIERES NE SONT PAS DANS « ASNIERES INFO»

Dans «  BLACK BLANC BEUR … La guerre civile aura-t-elle vraiment lieu ? » Stéphanie Marteau et Pascale Tournier (Pages 43 – 47) expliquent les relations entre le Maire d'Asnières et le président de l'Association culturelle de la Mosquée  d'Asnières, Mabrouk Belayadi.  Retrouvera t-on M. Belayadi sur la liste de M. Aeschlimann … ?
Le maire d'Asnières n'en est pas à son coup d'essai en matière de discrimination positive. Deux ans plus tôt, en 2003, il a lancé le conseil des communautés. « Tous les mois, les cent vingt représentants de cinquante nationalités se réunissent, explique Aeschlimann. L'idée, c'est de faire émerger des personnalités qui feront le lien entre les communautés et nous. » 60 % des membres du conseil sont musulmans. Pour intégrer cette instance municipale, les Asniérois issus de l'immigration doivent être cooptés. Surtout, ils doivent coller aux règles d'« exemplarité professionnelle ou familiale» exigées par la mairie. Une fois trié le bon grain de l'ivraie, Aeschlimann impose sans complexe un rapport clientéliste aux représentants des minorités, notamment originaires d'Afrique du Nord car, selon lui, « pour toucher l'électorat issus du Maghreb, il faut sortir de l'idéologie et proposer des choses concrètes1 ».
Ainsi, en 2004, après avoir propulsé un membre éminent du conseil, Mabrouk Belayadi, à la tête de l'Entente, une association culturelle et cultuelle, Aeschlimann pose la première pierre de la mosquée Al-Hidaya Al-Islamya, en présence de Nicolas Sarkozy et du président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur. La rénovation était réclamée depuis longtemps : « On a mis une sacrée pression à Aeschlimann pour avoir un minaret de douze mètres! Pour fêter ça, on a égorgé soixante-dix moutons et on a invité le préfet, tout le conseil municipal... Il y avait même un représentant de Villepin! » se souviennent des responsables du lieu de culte, sans réaliser que ce 11 octobre 2004, l'opération de séduction des musulmans d'Asnières venait d'être lancée.
Désormais, l'islam est mis sous tutelle par la mairie. Entre Aeschlimann et ses électeurs, ce sera donnant-donnant. Très à l'aise dans son rôle de capteur de voix communautaires, Mabrouk Belayadi, président de l'association qui gère la mosquée, compte bien tirer profit de la situation. « Le conseil des communautés nous servira à faire de la politique. On veut entrer au conseil municipal et peser sur les décisions.» Arrivé d'Algérie en 1992, chargé d'étude «dans la finance », Belayadi reçoit dans son bureau climatisé, une pièce un peu sombre toute proche de la salle de prière à l'entrée de laquelle s'entassent les chaussures des fidèles. La langue de bois, ce proche du maire ne connaît pas: « Ça marche très bien, le communautarisme. On n'enfreint pas les lois de la République, c'est de la démocratie participative! » Il remplit sans états d'âme sa mission de rabatteur: « Mon rôle, c'est d'aller chercher par l'oreille les musulmans et de les forcer à s'inscrire. Pour ça, j'active mes réseaux. Avec mes amis, nous pouvons aider les gens qui cherchent du travail. Après, on leur dit de s'inscrire sur les listes électorales pour constituer un lobby. Quand je pèserai plus que le FN, je tiendrai Aeschlimann », assure-t-il. Un brouhaha de voix masculines s'immisce dans la pièce. La prière est terminée. Dans la cour intérieure de la mosquée, l'imam Mi Ahmed salue quelques connaissances. Belayadi pose familièrement la main sur l'épaule du religieux: «Je lui explique que le maire fait beaucoup pour les musulmans. A la mosquée, on fait des prêches où on explique comment fonctionne le lobbying.» Coiffé d'un turban bleu, l'imam, un Touareg d'une quarantaine d'années tout juste arrivé du désert algérien, ne parle pas un mot de français,…

TOUTES LES VERITES SUR ASNIERES NE SONT PAS DANS « ASNIERES INFO»
Dans « NICOLAS SARKOZY enquête sur un homme de pouvoir »Frédéric CHARPIER, (Pages 276 – 285) explique certaines activités de l'association cultuelle de la mosquée d'Asnières ainsi que l'incroyable silence médiatique qui a suivi la non moins incroyable découverte dans un réduit de la mosquée d'Asnières…
NB : 25 rue de l'Abbé LEMIRE à Asnières cohabitent deux associations : une cultuelle et l'autre culturelle de la Mosquée d'Asnières

Cette mosquée de la rue de l'Abbé Lemire,  dirigée depuis 1990 par un imam de l'UOIF ne parlant que l'arabe, est un des 1 230 lieux de prière pour les musulmans. Suite à de longues discussions, il a donc été convenu de l'agrandir. Or, un an après la pose de la première pierre, le chantier reste inactif. Entre-temps, en octobre 2004, soit un mois après la venue de Nicolas Sarkozy, 10 000 exemplaires d'un ouvrage intitulé « A l'ombre du Coran », considéré comme la bible des islamistes radicaux, ont été découverts dans un réduit de la mosquée. Son auteur, Sayed Qotb, n'est pas n'importe quel « savant » du microcosme islamiste. Il passe pour le père spirituel de l'islam radical. Contempteur de l'Occident pourri et décadent » et adepte du retour à la pureté originelle de l'islam, il prône la terreur et le sacrifice de soi.

 Ni la DST ni la justice antiterroriste, très friande de ce genre de découvertes, ne sont à l'origine de l'exhumation. On la doit à la journaliste du Parisien qui « couvre » Asnières. Avec opiniâtreté et persévérance, car la mairie ne la ménage pas et lui a intenté divers procès depuis qu'elle l'identifie à l'opposition municipale, alors qu'elle ne fait que son métier et rien de plus.[…]
 Le 14 octobre 2004, elle publie son enquête sur la mosquée. Elle y relate la découverte des 10 000 exemplaires d' « A l'Ombre du Coran » et éclaire la personnalité de son auteur. Elle apporte aussi de nombreuses précisions. Ainsi, la traduction française de l'ouvrage a été imprimée à Beyrouth, au Liban, en 1988 et financée par les musulmans d'Asnières proches de l'UOIF. Abel Kader Achebouche, le président de l'association cultuelle qui gère la mosquée depuis 1974, a été l'instigateur de cette publication. Personnage clé du culte musulman à Asnières, il suit la plupart des dossiers importants, comme celui de la reconstruction de la mosquée. […]
 Mais un mois après la visite de Nicolas Sarkozy, ces révélations ne lui valent aucune « reprise ». Elles doivent gêner car l'article de la journaliste du Parisien passe curieusement inaperçu. Il n'y a que dans les services de renseignement qu'on en a pris connaissance, certes avec irritation. Un fonctionnaire des RG des Hauts-de-Seine confie alors à la journaliste : « Tu as foutu un sacré merdier. » Mais aucune télévision, aucun organe de la presse nationale, si prompts habituellement à dénoncer l'islam des caves » et les prêches agressifs de certains imams, n'y ont prêté attention.
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 18:57



Manifestation le 23 février à Strasbourg contre l'indépendance du Kosovo et l'islamisation de l'Europe


Non à l’indépendance du Kosovo ! Non à l’islamisation de l’Europe !


Rassemblement place Gutenberg à Strasbourg, samedi 23 février à 15h. Venez NOMBREUX et faîtes venir vos amis.


Le Kosovo, province historique de la Serbie , défendu en 1389 lors de la bataille héroïque de Kosovo Spoljie contre l’envahisseur turc, a subi deux siècles d’immigration musulmane albanaise massive, en particulier avec la complicité du régime communiste à partir de 1945.

Les immigrés albanais constituent désormais la majorité de la population du Kosovo. Appuyés par leur milice terroriste UCK dont des membres siègent désormais au gouvernement du Kosovo, les Albanais s’apprêtent à proclamer leur indépendance, avec la bénédiction des bandits qui gouvernent les Etats-Unis et l’Union Européenne.

A la fin du conflit (largement déformé par la presse) entre Serbes et Albanais de 1999, où l’OTAN a bombardé la Serbie et fait de nombreuses victimes civiles innocentes, des négociations devaient être engagées pour définir un nouveau statut du Kosovo au sein de l’Etat serbe.

Les Albanais ont toujours rejeté les négociations et campé sur leur position séparatiste, contrairement aux accords pris en 1999.


Pendant ce temps, les milices terroristes albanaises ont poursuivi leur nettoyage ethnique. Chaque mois on décompte des Eglises brûlées, des populations serbes attaquées…

Les Albanais, faussement appelés « Kosovars » par les médias, s’apprêtent à proclamer leur indépendance, en dehors de toute règle du droit international.

Dans le même temps, cette communauté internationale refuse aux Serbes qui sont majoritaires au nord du Kosovo et aux Serbes de Bosnie le droit de se rattacher à la Serbie , au nom du même « droit international ».

Aujourd’hui le Kosovo… Et demain ? La Seine-Saint -Denis ? Marseille ? Ou l’Elsau à Strasbourg ?

Cela suffit ! Nous n’accepterons jamais que l’Europe devienne terre d’Islam, nous resterons maîtres chez nous.

Cette manifestation est lancée à l’appel des associations suivantes :

- Jeune Alsace

- Alsace d’abord

- Solidarité Alsacienne

- Les villes contre l’islamisation

- Synthèse Nationale

Avec le soutien de Arnaud Borella, Président de l’association Solidarité Kosovo.
undefinedComme il semble malheureusement que l'indépendance du Kosovo ne soit plus qu'une question d'heures un petit rappel pas inutile :

Interview du major-général MacKenzie du 1er mai 2004

Le major-général canadien MacKenzie était le commandant des forces occidentales en Bosnie. Aujourd'hui à la retraite, il dénonce ce que l'Otan a fait au Kosovo et contre la Yougoslavie.
 

"Avons-nous bombardé le mauvais côté ?" :

"Il y a cinq ans, les écrans de nos télévisions débordaient d'images d'Albanais du Kosovo fuyant à travers les frontières pour aller chercher refuge en Macédoine et en Albanie. Des rapports alarmistes disaient que les forces de sécurité de Slobodan Milosevic menaient une campagne génocidaire, et qu'au moins 100.000 Albanais du Kosovo avaient été massacrés et enterrés dans des charniers à travers toute la province.

L'OTAN entra promptement en action, bien qu'aucun des Etats membres de cette alliance n'ait été menacé, et se mit à bombarder non seulement le Kosovo, mais aussi les infrastructures et la population de la Serbie elle-même, sans que cette action soit autorisée par une résolution des Nations-Unies, instance pourtant vénérée par les gouvernants du Canada passés et présents.

On qualifia de "munichois" ceux d'entre nous qui mirent en garde l'Occident contre le fait qu'il se laissait entraîner aux côtés d'un mouvement indépendantiste albanais extrémiste et partisan. On oublia opportunément que l'organisation qui menait le combat pour l'indépendance, l'Armée de libération du Kosovo (UCK), était désignée universellement comme organisation terroriste et connue pour être soutenue par le mouvement Al Qaida d'Ous-sama Ben Laden."

(...)

"Depuis l'intervention de l'OTAN et de l'ONU en 1999 au Kosovo, ce dernier est devenu la capitale européenne du crime. Le commerce des esclaves sexuels y est florissant. La province est devenue la plaque tournante de la drogue en direction de l'Europe et de l'Amérique du nord. Et pour comble, la plupart des drogues proviennent d'un autre pays "libéré" par l'Occident : l'Afghanistan. Les membres de l'UCK, qui a été démobilisée mais non démantelée, participent à la fois à ce trafic et au gouvernement. La police de l'ONU arrête quelques uns de ceux qui sont impliqués dans ce trafic et les traduit devant une juridiction passoire ouverte à la corruption et aux pressions.

Le but ultime des Albanais du Kosovo est de purger celui-ci de tous les non-Albanais, y compris les représentants de la communauté internationale, et de fusionner avec la mère-patrie albanaise, réalisant ainsi la "Grande Albanie". Leur campagne a commencé au début des années 1990, par l'attaque des forces de sécurité serbes ; ils ont réussi à retourner la réaction musclée de Milosevic en une sympathie universelle pour leur cause. Le génocide proclamé par l'Occident n'a jamais existé ; les 100.000 morts prétendument enterrés dans des charniers se sont avérés être environ 2000, toutes ethnies confondues, y compris ceux qui sont tombés dans les combats.

Les Albanais du Kosovo ont joué sur nous comme sur un Stradivarius. Nous avons financé et soutenu indirectement leur campagne pour l'indépendance d'un Kosovo ethniquement pur. Nous ne leur avons jamais reproché d'être responsables des violences du début des années 90, et nous continuons de les dépeindre comme les victimes d'aujourd'hui, malgré les preuves du contraire.

Quand ils auront atteint leur objectif d'indépendance, aidés par les dollars de nos impôts ajoutés à ceux de Ben Laden et d'Al Qaida, on peut imaginer quel signal d'encouragement ce sera pour les autres mouvements indépendantistes du monde entier soutenus par le terrorisme !

Notre acharnement à creuser notre tombe n'est-il pas comique ? "

The National Post, 6 avril 2004.
Traduit de l'anglais par Maurice Pergnier.


LE MAJOR-GENERAL LEWIS MACKENZIE
:

A commandé des troupes à Gaza, Chypre, Vietnam, Le Caire, l'Amérique centrale. A Sarajevo, en pleine guerre civile, il avait la responsabilité des contingents de 31 nations. Selon Martin Bell de la BBC, il a été, durant ses fonctions à la tête des Occidentaux en Bosnie, l'homme le plus interviewé de toute l'histoire de la télévision. Travaille à présent comme commentateur des affaires internationales pour le National Post et pour de nombreuses chaînes de télévision américaines.


NON A LA CONSECRATION DE LA TERREUR SECULAIRE
ALBANAISE AU KOSOVO ET DE L'AGRESSION
DE L'OTAN CONTRE LA SERBIE !
Par Komnen BECIROVIC
 

L'ignorance, l'inculture, l'irresponsabilité, l'obstination dans l'erreur des responsables européens et américains au sujet du Kosovo, ont de quoi scandaliser. Les uns, en s'érigeant justiciers, déclarent sur un ton vindicatif qu'il faut déposséder les Serbes du Kosovo et reconnaître l'indépendance de ce dernier, afin de les punir pour les crimes qu'aurait commis le régime de Milosevic ! Les autres profèrent sottement que le Kosovo constitue un cas unique dans l'univers et qu'il ne saurait avoir aucun lien avec d'autres revendications séparatistes des minorités en Europe et dans le reste du monde ! D'autres encore, comme Javier Solana, le cacique de la diplomatie européenne, poussent la dérision jusqu'à affirmer que les Albanais du Kosovo méritent d'être récompensés, puisque ils auraient été ethniquement nettoyés par les Serbes, bien que des siècles d'histoire démontrent le contraire de façon irréfutable.
Certes, on ne peut s'attendre à autre chose de la part de l'ancien Secrétaire de l'OTAN qui, obéissant au couple scélérat Clinton-Albright, "ordonna'', le 24 mars 1999, les bombardements de la Serbie pour le compte des terroristes albanais de l'UCK qui avaient précédemment mis la province à feu et à sang, mais que les forces serbes étaient sur le point de neutraliser. Rappelons que l'UCK, quelques mois plutôt, avait été qualifiée d'organisation terroriste par le gouvernement américain lui-même. Mais il faut bien que Solana, pendant qu'il est encore au gouvernail de l'Europe, justifie ses sinistres exploits, en transgressant aujourd'hui les bornes du droit international et de la Charte des Nations Unies par la promotion en Etat du Kosovo occupé par les Albanais, tout comme il a franchi à l'époque les bornes de l'humanité et de l'éthique élémentaires en lançant les escadrilles de la mort sur la Serbie. Crime inexpiable que les consciences ne cessent et ne cesseront pas de flétrir !
Le plus incroyable dans cette affaire, c'est que Solana avec les autres coryphées de la dite communauté internationale, ne retienne du conflit multiséculaire serbo-albanais qu'une minime fraction de temps allant de 1987 à 1999, durant laquelle se serait exercée la terreur serbe sur les Albanais, et ignore complètement des siècles de la terreur réelle albanaise sur les Serbes, de persécutions, de massacres, d'exodes, d'albanisation forcée ou de d'oppression la plus noire, rapportés par toutes les sources historiques. Outre les Serbes, les victimes en ont été également les Grecs, les Macédoniens et les Bulgares, puisque les Albanais avec les Bosniaques, par leur conversion massive à l'islam, se sont faits l'instrument de la domination turque sur les chrétiens balkaniques. Et comme tous les convertis, ils ont poussé leur zèle apostats jusqu'à mériter le titre de "meilleurs fils du Sultan".
En fait, tout s'oppose à doter le Kosovo d'aujourd'hui des attributs d'un Etat : aussi bien l'histoire, la géographie, la culture, la morale, la civilisation que la situation actuelle caractérisée par la conduite des affaires de la province par d'anciens criminels de guerre, par la violation totale des droits de l'homme, par l'absence de toute légalité, par le crime organisé et le règne de la mafia adonnée aux trafics en tout genre, par la poursuite de l'effacement des témoignages de la présence serbe, par l'impossibilité absolue pour un quart de million de réfugiés serbes, chassés en 1999 par les Albanais sous l'égide de l'OTAN, de regagner leurs foyers, par la pénétration dans la province de l'islam radical, comme le prouve la construction de nombreuses mosquées wahhabites à la place des églises détruites, par le risque d'un bouleversement balkanique et européen que provoquerait la reconstitution de la Grande Albanie du temps de Hitler et de Mussolini, enfin par l'encouragement qu'un tel acte inconsidéré donnerait aux autres mouvements séparatistes en Europe et dans le monde. Comme on le voit, le Kosovo actuel est en effet un cas unique certes, non pas comme une réussite de la communauté internationale, mais comme son monstrueux avorton. Telle mère, tel enfant !
Pour qu'il y ait un Etat, il faut, pour paraphraser Renan, qu'il existe une nation, un ensemble cohérent façonné par des siècles d'histoire dans un cadre géographique, et marqué par des œuvres de civilisation. Or il n'existe pas une nation albano-kosovare, tous les Albanais du Kosovo y étant venus en intrus prédateurs en provenance d'Albanie, à l'ombre de diverses tyrannies, turque, germano-italienne fasciste, communiste et otano-onusienne. Au fond tout est serbe au Kosovo, la terre, l'histoire, la civilisation, et il n'existe rien d'albanais hormis le nombre et la violence. Consacrer un tel état de choses, reviendrait à récompenser les Albanais pour la dictature serbe qu'ils auraient subie durant la dernière décennie du XXe siècle, avant que l'OTAN ne vole à leur rescousse, et à punir les Serbes pour avoir enduré l'oppression albanaise la plus cruelle sous tous ces régimes esclavagistes aux cours des époques précédentes. Pour comble d'aberration, les démocraties de l'Ouest infligent, d'abord en les bombardant, le châtiment aux Serbes qui combattirent avec elles le fléau nazi, pour les mutiler, ensuite, de leur Jérusalem et l'offrir en cadeau aux Albanais qui furent des auxiliaires du nazisme jusqu'à la dernière heure, notamment avec la Division Waffen-SS Skanderbeg à la sinistre renommée, et dont les derniers soldats tombèrent devant Berlin.
Bien évidemment, si la raison et la justice guidaient les décideurs du sort du Kosovo, la solution serait de préserver celui-ci dans le cadre de la Serbie dont il fait partie territorialement, historiquement, spirituellement depuis près d'un millénaire, de tempérer les ardeurs albanaises, au lieu de les flatter et de s'en faire le glaive, d'œuvrer au rétablissement de l'équilibre ethnique rompu de la province, notamment en y faisant revenir 250.000 réfugiés serbes et 50.000 autres, en leur restituant leurs biens usurpés et en reconstruisant leurs lieux de culte détruits, bref de créer pour tous, comme le prévoit la résolution 1244 du Conseil de sécurité de juin 1999, les conditions d'une vie normale garanties par la communauté internationale qui, seulement, en agissant ainsi, serait digne de ce nom et justifierait sa présence au Kosovo.

Komnen Becirovic est l'auteur de "La Trilogie kossovienne", publiée aux éditions de L'Age d'Homme : "Le Kossovo dans l'âme" (2001), "Le Kossovo de l'absolu" (2007), et "Le Kossovo sur le calvaire" sur le point de sortir, ainsi que d'une longue préface à la traduction de "l'Epopée de Kossovo" par Adolphe d'Avril (1868), rééditée par l'association Un infini cercle bleu (2006).

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 22:55
 
Le bulletin de réinformation de radio courtoisie
envoyé par gelg


Les inhumanistes
Zentropa

Ce qu’il y a de plus insupportable et, disons-le, de profondément abject dans la posture du gauchiste contemporain c’est sans doute la véritable et totale sécheresse de cœur que masque son humanitarisme superficiel et larmoyant.

Car si le gauchiste ne supporte pas le spectacle de la misère c’est parce que celui-ci dérange son confort et l’empêche de jouir en toute quiétude morale de son satut de petit bourgeois bien à l’aise dans le conformisme du temps.

La confrontation visuelle avec la pauvreté et le malheur (son esprit matérialisto-occidentalisé jusqu’au trognon l’empêchant d’imaginer une quelconque différence entre les deux situations…) lui est insupportable car elle agresse sa tranquilité. Il cherche donc à toutes forces à dissiper cette vision qui le torture quotidiennement.

Peu importe si cette disparition n’est que ponctuelle, factuelle, voir virtuelle ou porteuse de maux futurs encore plus importants et dramatiques… Fis des catastrophes à venir tant que celles-ci ont le bon goût de se tenir éloignées de lui et de son téléviseur.

Quel qu’en soit le coût, il faut que son âme s’apaise et se réjouisse bien vite du doux sentiment du devoir accompli.

Le gauchiste confond ainsi ontologiquement mauvaise conscience et charité sincère.

Notre ami le gauchiste s’auto-congratule donc avec délectation de son courageux militantisme en faveur de la régularisation des clandestins et de la promotion de l’immigration sans contrôle même si cet activisme imbécile et sans risque fait en réalité de lui le fourrier empressé du plus écoeurant des néo-esclavagismes. (Lire la suite…) 


L’article 88-5 de la constitution sera aboli… en faveur de la Turquie !

Image Hosted by ImageShack.usL’avant-projet de loi sur la réforme de la Constitution française en vue de l’adoption du “mini-traité” européen de Lisbonne, véritable clone de la Constitution eurofédéraliste de Giscard prévoit bien de supprimer l’article 88-5 de la Constitution française: il prévoit l’obligation pour le Président de la République de consulter les citoyens par référundum sur toutes les futures adhésions à l’Union, après la modification cosntitutionelle du le 25 février 2005 par le Sénat et l’Assemblée nationale, réunis en Congrès à Versailles. Ce “cadeau” nous avait été laissé par Chirac en vue de l’adhésion de la Turquie, puisqu’il ne concernait ni la Croatie, ni la Roumanie, ni la Bulgarie…

“Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…” disait Pasqua, le “parrain” de Sarkozy… Vous aurez et la Constitution eurofédérale, libérale et mondialiste et la Turquie… pillié de l’Otan, ennemi héréditaire de la Russie et principal allié des Américains et d’Israël dans la région Méditéranée.

Source : Action Française étudiante 


La Turquie aime l’Europe

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Islam, analphabétisme, pauvreté

L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a lancé mardi [2 janvier dernier] un signal d’alarme devant le nombre élevé d’analphabètes dans le monde arabe.

Selon l’organisation panarabe, qui se réfère aux chiffres publiés par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), sur une population globale de quelque 335 millions d’âmes, 99,5 millions sont analphabètes, soit près du tiers de la population de l’ensemble des 21 pays arabes (29,7%). Le phénomène touche les personnes de plus de 15 ans. Il affecte quelque 75 millions d’individus de la tranche d’âge de 15 à 45 ans, dont près de la moitié de femmes (46,5%).

Dans un communiqué publié à l’occasion de la journée arabe de lutte contre l’analphabétisme, l’ALECSO dont le siège se trouve à Tunis, déplore que les nombreux efforts déployés à l’échelle du monde arabe pour venir à bout de l’analphabétisme n’aient pas donné les résultats escomptés.
Elle formule plusieurs suggestions pour remédier au fléau, notamment la généralisation de l’enseignement de base, l’adoption de législations contraignantes en matière de lutte contre l’analphabétisme, l’intensification des campagnes ayant pour but l’alphabétisation des filles et l’implication de la société civile arabe dans cette action.

Les Etats arabes ont adopté en juillet dernier un plan d’action initié par l’ALECSO dans le but de promouvoir l’éducation et préconisé une collaboration avec des organismes régionaux et internationaux spécialisés.

***

D’autre part, selon la Banque Islamique du Développement (BID), 400 millions de musulmans vivent sous le seuil de pauvreté.
Dans une interview publiée par le quotidien « Al Hayat » en décembre dernier, le directeur de la BID, M. Ahmed Ali, souligne que l’objectif de la Banque Islamique du Développement est de collecter 10 milliards de dollars, auprès des 30 pays parmi les Etats membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI). « Ces fonds seront investis et fructifiés dans des projets à faible risque et dont les dividendes serviront à aider les populations musulmanes les plus pauvres », a-t-il précisé.

Ahmed Ali a ajouté, à cet égard, que « 29 des 56 pays membres de l’OCI sont classés parmi les Etats les plus pauvres de la planète, ce qui sensibilise davantage la BID pour remédier à ces problèmes ». Pour y parvenir, la BID a mis en place un plan de développement quinquennal qui sera lancé dans les semaines à venir, soit début 2008.

Sources :
La Tribune

mediarabe.info


Ils ont dit…

Malgré l’affaire Dutroux qui a créé dans l’opinion publique un traumatisme profond et durable, les lobbies spécialisés n’ont jamais renoncé à obtenir la légalisation de la pédophilie. Là comme ailleurs, il s’agit de travailler les mentalités afin que la pédophilie soit un jour considérée comme une orientation sexuelle comme une autre.

Le travail de sape de ces lobbies a connu son acmé dans les années 70. En 1975, Daniel Cohn-Bendit pouvait très librement écrire dans son livre « Le Grand Bazar » :

‘Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais: ‘Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas les autres gosses?’. Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même’.

Et d’ajouter dans une interview publiée à la même époque dans un journal allemand :

‘Mon flirt permanent avec les enfants prit bientôt un tour érotique. Je pouvais parfaitement sentir comme les petites filles de cinq ans avaient appris à m’exciter (…) il m’est arrivé que, plusieurs fois, des enfants m’ont ouvert la braguette et ont commencé à me caresser. Selon les circonstances, j’ai réagi de façons diverses. Quand ils le voulaient, je les ai caressés ; alors on m’a accusé de perversion’.

En mai 1977, l’incontournable Libération informe ses lecteurs de la création du FLIP, le Front de Libération des Pédophiles. ‘Qui sont ses membres ?’ demande le journal, qui répond : ‘Pour l’essentiel, des lecteurs de Libération’… La première réunion du FLIP s’est tenue très officiellement dans les locaux du campus universitaire de Jussieu (Paris 6-Paris 7). La « plate-forme revendicative » du FLIP, élaborée lors de cette première réunion comporte les points suivants :

— Combattre l’injustice pénale et mener une réflexion critique sur la famille et l’école, fondée sur une analyse politique de la sexualité entre mineurs et adultes.

— S’associer à la lutte des enfants qui veulent changer leur mode de vie et de tout groupe politique qui vise à l’établissement d’une société radicalement nouvelle où la pédérastie existera librement.

— Développer une culture pédérastique qui s’exprime par un mode de vie nouveau, et l’émergence d’un art nouveau.

— Prendre la parole dans des organes d’information qui lui en donnent les moyens et par les voies qui s’imposent.

— Manifester sa solidarité avec les pédophiles emprisonnés ou victimes de la psychiatrie officielle.

(Lire la suite…) 


Ethnopolitique : travaux pratiques africains

par Pierre Vial

A ceux qui prétendent que le facteur ethnique est négligeable dans les rapports entre populations, l’actualité apporte un cinglant démenti avec ce qui se passe au Kenya. Même Le Monde – c’est dire ! – est obligé de titrer en première page (2 janvier 2008) : « Le Kenya s’enfonce dans la violence interethnique ». Est considérée comme particulièrement inquiétante, à l’échelle internationale, « la multiplication d’affrontements interethniques dans un pays jusqu’ici considéré comme un pôle de stabilité et un exemple de développement économique prometteur ».

Le Kenya est le pays le plus important d’Afrique de l’Est. Ancienne colonie de la Grande-Bretagne (jusqu’en 1963), le Kenya avait jusqu’à présent la réputation d’être une oasis de stabilité (taux de croissance de 6,1 % en 2006) au sein d’une Afrique orientale très instable, du fait de conflits ethniques, multiséculaires, qui ont repris plus fortement que jamais à partir de la fin de l’ère coloniale (les Britanniques étant des gens réalistes savaient parfaitement, à la différence des Français aveuglés par leurs a priori idéologiques, que les confrontations ethniques sont depuis toujours la clé du théâtre africain). Du port kenyan de Mombasa, sur la côte de l’océan Indien, part une route qui est une artère vitale pour les pays de la région des Grands Lacs, du Rwanda à l’est du Kongo-Kinshasa et jusqu’au sud du Soudan. Par cette route transite une bonne partie du ravitaillement de ces régions (en Ouganda, le manque de carburant paralyse déjà le transport aérien). Or cette route est coupée par des barrages.

Le Kenya, dont la population est composée de 70 ethnies tribales, est aujourd’hui un terrain d’affrontement entre deux puissantes ethnies, les Kikuyu – l’ethnie du président Kibaki, qui vient d’être réélu dans des conditions douteuses (fraude électorale) – et les Luo, l’ethnie de Raiula Odinga, rival de Kibaki et qui affirme, en tant que victime de tricheries, être le vrai vainqueur des élections… Le Monde, bon gré mal gré, est obligé de reconnaître la réalité d’une guerre ethnique : « Dans plus de la moitié du Kenya, notamment dans l’Ouest, où les routes sont coupées depuis plusieurs jours, les émeutes ne mettent pas seulement aux prises forces de sécurité et opposants frustrés par les élections, mais se compliquent d’interactions entre rivalités ethniques et politiques, laissant planer la menace d’une conflagration majeure ».

Et le quotidien des bourgeois branchés doit admettre, la mort dans l’âme, que le phénomène ethnique est récurrent : « L’adhésion politique, dans le pays, est souvent dépourvue de base idéologique, mais repose sur l’appartenance d’un leader à une communauté. Avant le scrutin, 39 % d’électeurs avaient admis, dans un sondage, qu’ils choisissaient leur candidat sur une base purement ethnique » (comme toujours dans ce type de sondage, le pourcentage réel doit être beaucoup plus élevé). Déjà, en 1997, l’ex-président Daniel Arap Moi, appartenant à l’ethnie Kalenjin, avait orchestré une vague de violences contre l’ethnie kikuyu.

A la date où j’écris ces lignes (jeudi 3 janvier 2008) il y a déjà plusieurs centaines de morts. Au moins 35 personnes, appartenant à l’ethnie kikuyu, réfugiées dans une église, ont été brûlées vives par de très jeunes gens appartenant à une ethnie rivale : « preuve est faite, se lamente Le Monde, que les troubles mêlent ethnies et politique, jusqu’à l’horreur ». Eh oui, pauvres jobards, malgré toutes vos rêveries droitsdel’hommistes, les réalités ethniques sont têtues…

La méconnaissance absolue des réalités africaines et, donc, des impératifs ethniques, est illustrée par la pantalonnade de l’Arche de Zoé. Les gogos s’apitoient, à grand renfort de jérémiades, sur le sort des zozos embringués dans cette affaire. Alors que ces gens ont commis une faute impardonnable : se mêler d’affaires africaines, avec une arrogance typiquement occidentale, alors qu’ils ne connaissent rien à l’Afrique. C’est ce qu’exprime avec force Bernard Lugan (cet universitaire africaniste connaît, lui, très bien, ce continent complexe) dans des propos confiés à La Nouvelle Revue d’Histoire (n° 34, janvier-février 2008, à lire absolument), au sujet des apprentis sorciers de l’Arche de Zoé : « Au nom des bons sentiments, ils se sont immiscés avec une scandaleuse arrogance dans des rapports sociaux complexes dont ils ignoraient tout et n’ont rien voulu connaître ». Les « humanitaires » occidentaux, qui prétendaient vouloir sauver des orphelins (leurs motivations réelles restant opaques) sont apparus, à juste titre, comme des voleurs d’enfants. L’explication, simple, est donnée par Bernard Lugan : « L’individu n’existe pas en Afrique. Il est indissolublement lié à son lignage par un réseau complexe de solidarités et de dépendances dont il n’est pas question pour lui de s’extraire. Plus généralement, l’organisation sociale africaine est communautaire. Elle est fondée sur la famille élargie. Dans ce type de société, l’enfant est à la fois le rejeton du couple et du groupe. Il ne peut y avoir d’orphelins au sens occidental du mot. Un enfant qui perd son père et sa mère est tout naturellement pris en charge par une tante, un oncle, un grand-père, des cousins, un grand frère déjà marié ou par tout autre membre du lignage ou du clan ». Les Européens sont, hélas, incapables de comprendre cela car ils ont perdu tout sens d’appartenance et de solidarité communautaires ethniques.

Ajoutons que cette affaire a été, pour les Africains, une bonne occasion de régler quelques comptes raciaux avec ces Blancs qu’ils haïssent et envient : une avocate des gens de l’Arche de Zoé, après le verdict qui a frappé ses clients, a eu ce mot de vérité : « Ils ont été condamnés parce qu’ils étaient Blancs ». Cette déclaration, lâchée sur les ondes de France-Info, a été censurée dans les minutes qui ont suivi et n’a pas été repassée (alors que France-Info diffuse en boucle). Surtout, ne parlons pas de choses qui fâchent…

Quant au Darfour, dont les soubresauts ont été invoqués par les gens de l’Arche de Zoé comme justification de leur bizarre entreprise, cette région occidentale du Soudan, aussi vaste que la France, est – tout comme le Tchad voisin – le terrain d’une guerre « ethnique, raciale et politique ». Car, explique Bernard Lugan (toujours lui !), « elle oppose des tribus dites « arabes » à des tribus africaines noires ou d’origine berbère. Les premières soutiennent le pouvoir central soudanais, les secondes le combattent ».

Comme quoi, si on s’intéresse au labyrinthe africain et qu’on ne veut pas mourir idiot, il faut lire Lugan.

source : http://www.terreetpeuple.com 


Invasion du territoire : la Turquie exige les excuses d’une chaîne allemande

La Turquie, en la personne de son Ministre des affaires étrangères, exige les excuses de producteurs (allemands) qui, dans un reportage à la télévision allemande ont évoqué des affaires de criminalité et d’inceste dans le milieu alevi (l’alevisme est une branche de l’islam - 700.000 turcs alevis vivent an Allemagne).

L’émission aurait donné, selon la Turquie, « une représentation humiliante de la foi des citoyens Turcs, en particulier des Alevis. Les allégations malsaines et les accusations ont profondément choqué toute la nation turque, particulièrement les citoyens alevis qui respectent l’islam et les traditions etc… » (source)

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Nous vous passons les détails de l’affaire. Il s’agit cependant d’un pas significatif dans la stratégie d’intimidation généralisée des pays musulmans envers les européens. On donne désormais du ministre.

Source : http://www.fdesouche.com

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5.540.000…

C’est le nombre de bébés nés an Chine le 1er janvier 2008.

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0% racisme 100 % identité : le sens d’un slogan

“0% racisme 100% identité”, ce n’est pas un slogan publicitaire ou le cache-misère d’une xénophobie mal assumée, c’est avant tout et surtout un état d’esprit. La conscience que chaque terre appartient au peuple qui l’a façonnée et que rien ni personne ne peut en déposséder ses héritiers. Il n’y aucune raison d’opposer les mouvements identitaires entre eux, chacun travaille main dans la main vers l’idéal d’une coexistence saine parce qu’absolument respectueuse de l’intégrité territoriale, ethnique, linguistique et culturelle de chacun. Les patriotes authentiques ne se font pas la guerre, ils avancent côte à côte vers un idéal commun : un monde de diversité des cultures et des identités, protégées par des frontières maîtrisées qui n’excluent pas l’échange enrichissant pour l’un et l’autre.

Pour que des échanges enrichissants puissent se faire entre les peuples, encore faut-il que le droit à la différence soit une réalité ; dans le cas inverse, il n’y aurait plus rien à échanger pour la simple et bonne raison que les peuples, complêtement acculturés, auront laissé place à une armée de clones.
(Lire la suite…)


Euronews s’arabizz

Image Hosted by ImageShack.us La Commission européenne, soucieuse de véhiculer auprès des populations arabophones ses valeurs de cosmopolitisme, de destruction des Nations, et de libéralisme économique sans borne, le tout sous couvert de démocratie et de droits de l’homme, vient de faire un appel d’offre visant au lancement d’un canal d’information en langue arabe.

C’est Euronews qui a remporté l’offre, et qui embauchera 35 personnes pour ce faire. Les critères d’embauche n’ont pas été précisés…

Philippe Cayla, PDG d’Euronews s’est donné pour objectif de « toucher les populations arabophones en Europe… mais aussi dans le bassin méditerranéen ». Nous voilà soulagés.
Il précise que tout cela est possible grâce à « la volonté de la Commission européenne de tenir informer les personnes immigrés en Europe, dans leur langue et dans leur environnement ».

Novopress, de son côté, s’inquiète de l’information des populations européennes en Europe, dans leur langue et dans leur environnement.

LeBerlioz pour Novopress

[cc] Novopress.info, 2007, Article libre de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]


Subversion alimentaire

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L’islamisation du football

Free Image Hosting at www.ImageShack.usOn parle beaucoup de l’islamisation dans les domaines culturels, politiques, associatifs ; mais cela concerne également le domaine sportif à commencer par le football. Sport le plus médiatisé au monde, le football est connu de tous. Que l’on soit fan ou non de ce sport, on connaît tous au moins quelques noms d’équipes et de joueurs. Après la religion, le football est incontestablement le vecteur qui arrive le plus à unifier les peuples.

L’islam gagne du terrain de jours en jours, cela est surtout le cas pour le continent européen. Le football, véritable opium du peuple européen, n’échappe pas à cette montée de l’islam. En lisant le magazine France Football paru mardi dernier, j’ai pu constaté une nouvelle fois le fort impact de l’islamisation dans ce sport.

Franck Ribéry, élu « meilleur joueur français » de cette année, fait la une du magazine. Franck Ribéry, européen de souche, est célèbre pour ses exploits sur les terrains mais également pour sa conversion (très médiatisée par ailleurs) à l’islam. Pas un seul match des Bleus à la télévision sans que l’on voit Ribéry faire sa fameuse prière musulmane. La conversion de Ribéry à l’islam permet à l’actuel joueur du Bayern de Munich d’être le « chouchou » des jeunes musulmans vivant en France. Certes, il n’est pas « rebeu » comme « Zizou », mais en se convertissant à l’islam, il prouve au moins que ce n’est pas un « mécréant ».

Jouant au Bayern de Munich depuis le début de la saison, Ribéry se déclare heureux de son intégration dans son nouveau club et il se dit particulièrement touché que le staff du club munichois lui prépare des plats « hallal ».

(Lire la suite…)


L’inéxorable suicide de l’Europe

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L’administration bruxelloise admet officiellement qu’il entre chaque année dans l’Union européenne, quelque 550 000 immigrés en provenance d’Afrique, du Moyen-Orient et de la Chine, plus des Sud-Américains andins. En réalité, il s’agit du double, c’est-à-dire plus d’un million.

Nous allons voir brièvement ce qu’il en est pays par pays.

L’Italie tient la palme ces temps-ci. Il a fallu pour qu’on le sache, qu’un Tzigane agresse, viole et tue une jeune Italienne. Rome, alors, s’est vue contrainte de révéler que l’Italie, un pays encore plus mal gouverné que la France, ce qui n’est pas peu dire, compte désormais 3,7 millions d’immigrés, chiffre officiel, que 700 000 nouveaux arrivants ont été enregistrés en 2006 et que 560 000 Tziganes s’y sont fixés.
Plus de 100 000 d’entre eux sont arrivés depuis le 1er janvier 2007, donc en dix mois.
Plus de 50 % de la délinquance en Italie est le fait de ces « Roumains ». Il entre, par ailleurs, en Italie, chaque année, via l’île de Lampedusa quelque 60 000 immigrés en provenance de Tunisie et de Libye où le colonel Kadhafi reconnaît lui-même que son pays est envahi de « Subsahariens » qui attendent de gagner l’Europe et qui vont finir par y arriver. De façon générale, il est facile, apprend-on, de pénétrer en Europe par l’Italie où l’administration est « laxiste »…

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Nous sommes Français !

Image Hosted by ImageShack.us Cette phrase est souvent prononcée lorsque certains de nos ressortissants sont en difficulté dans un pays étranger.
Les membres de l’Arche de Zoé l’ont répété sans succès face aux policiers et juges tchadiens.
Le chirurgien Yves Pointevin ainsi que sa femme, l’ont fait quant à eux aux douaniers indiens, qui leur ont confisqué leur passeport suite à la découverte d’une balle (vide), dans leur portefeuille. Ils sont depuis assignés à résidence dans leur hôtel en Inde. Yves Pointevin a déclaré : « on est sur une autre planète dans ce pays ».
Tout cela nous montre bien le mépris dont font preuve une partie de nos ressortissants, qui vont dans des pays exotiques y réaliser des choses plus ou moins légales, et qui s’étonnent que la loi s’applique à eux, les Français, les blancs.
Pourtant, les ressortissants étrangers en France se plient au code pénal national (ou en tout cas devraient le faire et être sanctionnés en cas de manquement, au même titre que n’importe qui) , et sont en tout cas soumis en théorie au même régime juridique que les nationaux.
Mais nos chers compatriotes en visite hors de nos frontières se croient eux trop souvent au-dessus des lois, invulnérables grâce à leur couleur de peau et leur passeport.
Ces personnes, qui se disent pour l’égalité et contre le racisme, pour l’échange et la découverte d’autres coutumes, devraient faire preuve d’un peu d’humilité, et se comporter dignement, comme des ambassadeurs de la France, lorsqu’ils se déplacent à l’étranger, et ne pas mépriser avec arrogance les systèmes étatiques, juridiques ou moraux des pays qu’ils visitent.

LeBerlioz pour Novopress

[cc] Novopress.info, 2007, Article libre de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 20:49

Née en Somalie, Ayaan Hirsi Ali a fui à 22 ans pour échapper à un mariage forcé. Réfugiée aux Pays-Bas, vieille terre d’accueil, cette musulmane en a adopté les valeurs libérales au point de devenir une jeune députée à La Haye et de s’affirmer athée. Pour avoir travaillé dans les services sociaux du royaume, elle connaît, de l’intérieur, les horreurs tolérées à l’encontre des femmes au nom du multiculturalisme. Son combat contre l’emprise de l’islam a pris un tour tragique depuis le 2 novembre 2004, date de l’assassinat par un radical islamiste du cinéaste Theo Van Gogh, coauteur avec elle de Soumission. Menacée de mort, elle sait qu’elle est peut-être en sursis. Ce qui la rend grave, insolente, ironique. Tout simplement plus libre.

On sait que vous êtes menacée de mort depuis l’assassinat de Theo Van Gogh et que vous êtes obligée de vous protéger. Comment vivez-vous?
Je vis sous la protection de gardes du corps vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Une chambre a été aménagée pour eux dans mon appartement. Je ne suis jamais seule. La publicité autour de mon histoire a bouleversé ma vie quotidienne. Je suppose que cela l’a rendue plus intéressante… Après la mort de Theo, on m’a fait partir le 8 novembre pour les Etats-Unis, où j’ai séjourné dans les environs de Boston, d’abord, puis en Californie. Je suis rentrée le 18 janvier aux Pays-Bas. Il fallait laisser du temps à la justice pour déterminer si les menaces dont je fais l’objet émanent d’un seul individu ou, comme on l’a vérifié depuis, d’un groupe.

Pourquoi êtes-vous une cible?
Je suis devenue apostate: je ne crois plus en Dieu depuis les attentats du 11 septembre 2001. Aux yeux des fondamentalistes qui me menacent, cela justifie ma mise à mort. Ils me reprochent d’ «insulter» le Prophète, de dire que l’islam opprime les femmes, de «collaborer avec l’ennemi», c’est-à-dire les non-musulmans.

Savez-vous pourquoi Theo Van Gogh a été assassiné?
Le message de l’assassin est clair: voyez ce que nous faisons quand on touche à l’islam, quand on critique l’islam! C’est aussi l’illustration de ce qui se passe quand on autorise des mouvements radicaux à prendre racine et à se développer. C’est un avant-goût de ce que ce que l’avenir peut réserver aux Pays-Bas comme au reste du monde. Le débat entre la sécurité et la liberté ne fait que s’ouvrir.

La liberté, est-ce pour autant la provocation? Vous avez quand même traité Mahomet de terroriste et de pervers…
Je ne le regrette pas. C’était dans un entretien accordé au quotidien Trouw, à propos des Dix Commandements. Oui, le Prophète a dit qu’il n’y avait qu’une et unique vérité et au nom de cette unicité a détruit toute liberté d’expression. Oui, le Prophète a désiré et volé Zaïnab, la femme de son disciple, qu’il a épousée en prétendant qu’il le faisait avec la bénédiction de Dieu. Oui, il est tombé amoureux d’Aïcha, la fille de son meilleur ami, quand elle avait 9 ans et a refusé d’attendre qu’elle ait atteint la puberté. Le Prophète a demandé la main de la petite fille à 6 ans et le mariage a été consommé quand elle a eu 9 ans: dans nos sociétés occidentales, c’est ce qu’on appelle un pédophile. Cela ne relève pas seulement de l’Histoire: aujourd’hui encore, des musulmans veulent épouser des petites filles en prenant exemple sur le Prophète, ce modèle de moralité. Il est légal d’épouser une petite fille de 9 ans en Iran. Au Pakistan, cela arrive tout le temps. En 2001, le gouvernement marocain a demandé aux autorités néerlandaises d’abaisser l’âge du mariage, pour les filles, de 18 à 15 ans pour être conforme au droit islamique. [NDLR: En décembre 2004, le Maroc a repoussé finalement l’âge du mariage à 18 ans.]

Ce qui s’est passé aux Pays-Bas peut-il se produire ailleurs en Europe?
Bien sûr. En France, par exemple. Mais les musulmans qui pensent comme moi ne parleront plus désormais parce qu’ils ont peur. Je veux faire une exposition artistique sur Soumission avec des mannequins: aucun musée ou galerie n’est désormais prêt à l’accueillir.

Diriez-vous que l’islam est une religion, une culture arriérée?
On m’a posé la question en Hollande. Si vous le mesurez à l’aune des valeurs occidentales, oui, l’islam est arriéré. Prenez la place de l’individu par rapport à sa communauté, la place de la femme, la place de la connaissance. Cela relève des faits, pas de l’opinion. D’ailleurs, des rapports sur le monde arabe par les Nations unies le confirment.

Dans votre livre, Insoumise (Robert Laffont), vous écrivez ceci: «Depuis l’assassinat de Theo Van Gogh, je suis intimement convaincue que la seule manière de formuler mes critiques repose sur une parole libérée.»
Parler librement est en effet le seul moyen de mettre au jour le fardeau de l’islam, et d’abord pour les musulmans. Plus on le fera, plus on leur permettra de réfléchir sur leur religion - ce qui est tabou dans l’islam. 1,2 milliard de musulmans ne peuvent voir qu’une seule vérité, celle que le Prophète a permise.

Mais il existe des islams différents, plus ou moins stricts selon les pays…
C’est une supposition erronée. En Hollande, nous aurions ainsi l’islam des polders, plus consensuel, en Amérique latine l’ «islam-salsa», en France un islam… du vin. Ce n’est pas vrai! C’est ce que nous souhaiterions, mais ce n’est pas la réalité. Si on définit l’islam comme la religion fondée par le Prophète et expliquée par le Coran, et plus tard les hadiths, alors il n’y a qu’un seul islam, qui dicte un cadre moral. Cela dit, oui, il y a des musulmans, ici ou là, qui ne veulent pas respecter la totalité des préceptes - les alévis turcs, certains musulmans de France boivent du vin - mais il y a toujours le risque de les voir confrontés à la pression des fanatiques qui les interrogent sur leur observance. Or, ces derniers ne peuvent que gagner, car le Coran est très clair sur les commandements. C’est pourquoi il faut adopter une perspective historique et reconnaître que l’humanité s’est développée et a beaucoup appris depuis le VIIe siècle. C’est à cette condition qu’il y aura un nouveau mouvement.

L’islam ne connaît-il donc pas d’exégèse et de critique interne?
Non, à cause de la figure du Prophète. C’est la raison pour laquelle je suis un danger pour ceux qui veulent me tuer. Car, même si je reconnais qu’à l’époque le Prophète a mis fin à l’enterrement des petites filles vivantes, mis en place un système de protection des pauvres, uni les tribus, créé une immense civilisation, je le mets quand même en cause. Or, à leurs yeux, il est le guide moral infaillible.

Le problème pour vous, c’est l’islam plus que l’islamisme…
Oui. Le problème, c’est le Prophète et le Coran.

Il n’y a donc pas de cohabitation possible entre l’islam et l’Occident.
C’est ce que je dis. Mais la cohabitation est possible avec les musulmans qui peuvent critiquer le cadre moral que la religion leur impose. A tous ceux-là, je lance: «Voulez-vous vraiment suivre intégralement la pensée du Prophète?» Certains musulmans éclairés sont prêts à cette réflexion. C’est ce que je vais dire au recteur Boubakeur, de la Grande Mosquée de Paris. Je ne crois pas en un mouvement qui prétend libéraliser l’islam sans remettre en cause le Prophète et le Coran. C’est absurde. C’est comme redécorer la maison et rester en dehors. La critique de l’islam ne peut venir que des musulmans d’Occident. Car seul l’Occident offre ce contexte de liberté. Si j’avais tenu ces propos dans n’importe quel pays musulman, je serais morte depuis longtemps déjà.

A la lecture de votre livre, on est frappé par le conservatisme des femmes. C’est votre mère qui refuse que vous alliez à l’école, votre grand-mère qui impose l’excision, contre l’avis de votre père…
Oui. Parfois, ce sont les sœurs, les nièces qui veillent au respect de ces traditions. Il y a une part de masochisme. Mais aussi de peur. Sortir au grand jour, pour une musulmane, c’est braver les risques de la liberté. Que l’homme - le père, le mari, le frère - veille à votre existence matérielle, c’est très réconfortant, en théorie. Nombre de femmes en Occident veulent, par exemple, chercher leur mari librement, mais elles ne savent pas comment faire et se retrouvent contraintes de retourner vers leur famille, qui peut arranger un mariage.

Qu’avez-vous pensé en voyant les présumés terroristes aux Pays-Bas remis en liberté ?
En France, vous avez subi de nombreux attentats. Ces épreuves vous ont conduits à mettre en place des tribunaux où les preuves sont présentées aux juges et aux avocats, mais gardées secrètes pour protéger les sources. Nous n’avons malheureusement pas un tel système. Je pense que nous devrions suivre le modèle français.

Pourquoi avez-vous quitté le parti social-démocrate pour rejoindre les rangs du parti libéral VVD?
Parce que la gauche est exactement comme les musulmans! Je voulais mettre la priorité sur la défense des femmes immigrées victimes de violences domestiques. On m’a dit: «Non, ce n’est pas la priorité! Ce problème se réglera tout seul quand les immigrés auront des emplois et seront intégrés.» C’est exactement ce que disent les imams qui nous demandent d’accepter aujourd’hui l’oppression et l’esclavage parce que demain, au ciel, Dieu nous donnera des dattes et des raisins… Je crois qu’il faut défendre l’individu d’abord. La gauche a peur de tout. Or la peur de l’offense entretient l’injustice et la souffrance. La révolution sexuelle, l’affirmation des droits de l’individu, l’amélioration des conditions de vie des immigrés ont été les grandes causes de la gauche néerlandaise. A ses yeux, le simple fait d’appartenir à une minorité aux Pays-Bas vous donne tous les droits. Ce multiculturalisme est désastreux. Hurlez à la discrimination et toutes les portes vous seront ouvertes! Criez au racisme et vos adversaires se tairont! Or, le multiculturalisme est une théorie inconsistante: si on veut laisser les communautés garder leurs traditions, que se passe-t-il dès lors que ces mêmes traditions s’exercent au détriment des femmes ou des homosexuels? La logique multiculturelle revient à accepter la subordination des femmes aux hommes. Pourtant, les partisans du multiculturalisme ne veulent pas le reconnaître. Ce qu’ils disent, c’est que les femmes le veulent elles-mêmes. Bien sûr, c’est faux: l’oppression des femmes vient de leur éducation.

Vous donnez des conseils aux musulmanes qui veulent échapper à l’islam…
Je leur dis ceci: si vous voulez quitter un milieu familial qui vous refuse l’autonomie, il faut vous préparer à l’épreuve de la liberté. Etre libre, cela passe par des amis, un emploi, un foyer, l’aide des assistantes sociales. Il faut aussi se préparer à se cacher, à vivre seule. C’est le prix à payer pour espérer façonner votre propre vie. Ou alors vous restez l’esclave des traditions.

A vous lire et à vous entendre, j’ai le sentiment que vous prônez une laïcité de combat…
L’Occident devrait se comporter avec l’islam comme la France jadis a réglé ses relations avec l’Eglise catholique. La laïcité a l’avantage d’être un modèle très clair, à la fois pour les Eglises et pour l’Etat neutre. Notre système n’est pas clair. Nous avons des partis chrétiens, y compris extrémistes, représentés au Parlement. La Constitution autorise les écoles religieuses et, bien sûr, l’islam tire avantage de cette ambiguïté. C’est pourquoi je soutiens l’interdiction du port des signes religieux à l’école, qui doit être un espace de neutralité. Pour y parvenir, les Pays-Bas devraient changer leur Constitution. Il faut une majorité des deux tiers au Parlement, et la gauche et les libéraux sont d’accord sur le principe.

Vous allez plus loin en demandant la fermeture des écoles islamiques aux Pays-Bas…
On ne naît pas arriéré, avec une religion dans la tête. L’école doit avoir pour ambition de préparer les enfants à la vie dans une société moderne, fondée sur l’esprit critique, à un apprentissage de la citoyenneté plutôt qu’à l’appartenance tribale. Le seul moyen d’empêcher des adultes de croire que, hors de l’islam, il n’y a point de vérité, c’est de mettre fin aux écoles religieuses, musulmanes ou chrétiennes.

Donc, il n’y a pas d’autre option que l’intégration…
Bien sûr! La religion doit être «privatisée» et les musulmans doivent se soumettre à l’Etat de droit. La pratique des crimes d’honneur, la persécution des homosexuels, les coups contre les femmes, l’excision sont illégales dans une société libérale.

Vous militez, par exemple, en faveur d’un contrôle obligatoire pour déceler les excisions sur les filles…
Le Parlement l’a demandé l’an dernier. Le gouvernement a formé une commission qui a rendu un rapport inutile, portant sur la définition de l’excision plutôt que sur les modalités. J’ai dit que c’était insuffisant. Avant-hier, j’en parlais à Waris Dirie, cette ancienne mannequin somalienne devenue ambassadrice de bonne volonté des Nations unies contre les mutilations génitales féminines, qui m’a apporté son soutien.

Les autorités néerlandaises ont-elles pris position sur la question des écoles religieuses ?
Pour ouvrir une école chez nous, il faut déposer un dossier afin d’obtenir un financement. Le ministre des Finances exige désormais que ces écoles s’ouvrent à des Néerlandais de toutes ethnies, qu’elles enseignent l’Etat de droit et la démocratie libérale. C’est devenu difficile pour ces écoles de remplir ces critères… Nous recensons 42 écoles islamiques et 200 demandes d’ouverture.

Dans un pays comme la France, la pratique religieuse chez les musulmans est en baisse. Pourquoi ne pas juste attendre une «démusulmanisation» de l’Occident, comme notre pays a connu une déchristianisation ?
Non, non, non! Ce n’est pas assez. Les chrétiens ont arrêté de pratiquer parce qu’ils se sont interrogés sur leur religion. Les musulmans pratiquent moins parce qu’il est difficile de pratiquer l’islam. Essayez de prier cinq fois par jour, pendant une semaine, rien que pour voir! Les musulmans pratiquent moins parce que c’est difficile, pas parce qu’ils doutent.

Quelle est votre réaction quand vous voyez que les auteurs des attentats commis au nom de l’islam, en Europe ou aux Etats-Unis, ont été éduqués ici ?
Cela infirme la thèse que la pauvreté est la cause du terrorisme. Cela confirme la séduction du message islamiste. Ce ne sont pas les circonstances qui ouvrent la voie au terrorisme, c’est un choix individuel. Aux Pays-Bas, ce sont de jeunes diplômés passés par de bonnes universités, en passe de trouver de très bons emplois, qui sont allés chercher sur Internet le message fondamentaliste et ont cédé à la séduction totalitaire. Il y a des graines de fascisme dans l’islam. Nous devrions comprendre ce processus. Le choix est simple: soit les intellectuels européens ont le courage de défier les dogmes et la doctrine de l’islam, comme l’ont fait leurs prédécesseurs pour le christianisme ou le judaïsme, soit ils sont prisonniers de l’idée qu’une minorité doit être tolérée et abandonnée à son propre sort. Si cette dernière option l’emporte, nous aurons encore plus d’attentats et nous perdrons de jeunes esprits brillants emportés par la folie du totalitarisme.

Avez-vous le sentiment que le choix se pose aussi clairement dans ces termes pour tous ?
Non. C’est pourquoi je le répète. Beaucoup d’Européens s’interrogent aujourd’hui sur la question de l’islam. N’ayez pas peur de la controverse! L’Europe est un continent bâti sur la controverse. La globalisation fait que nombre de jeunes issus du monde arabo-musulman viendront en Europe, même si vous tentez de les en empêcher. C’est une question de démographie. Et ils reproduiront le système. Nous avons tout intérêt en tant qu’Occidentaux à réformer l’islam

L’Express du 16/05/2005 [source]


EXCISION SUR LES TERRES MUSULMANES - AYAAN HIRSI ALI
envoyé par Film-AD-design

Caricatures : BHL s’emmêle les crayons

levy.jpgLa tentative d'OPA de la gauche française dimanche sur Ayaan Hirsi Ali est-elle le reflet d'un opportunisme politique ou bien l'expression sincère d'une prise de conscience devant les problèmes posés par la présence de l'islam en Europe ? L'incrédulité reste de mise tellement les idées d'Ayaan Hirsi Ali sur l'islam et son combat intraitable contre le fascisme vert sont, jusqu'à présent, aux antipodes des idées et des actions de la gauche française sur le sujet. Le hasard a voulu que cet événement se produise au moment même où l'on assiste au retour sur le devant de la scène des caricatures de Mahomet publiées en novembre 2005 par le quotidien danois "Jyllands-Posten". Mardi, on apprenait en effet que la police danoise avait interpellé trois islamistes, un danois d'origine marocaine et deux tunisiens, dans l'ouest du Danemark pour avoir projeté d'attenter à la vie du dessinateur. Quel rapport entre les deux affaires ? Un nom emblématique de la gauche moraliste et intellectuelle : Bernard-Henri Lévy. Dimanche il soutenait Ayaan Hirsi Ali. Or en 2006 il avait condamné la publication des caricatures par le journal danois. Publication pourtant soutenue à l'époque par... Ayaan Hirsi Ali. Son évolution est peut-être le symbole, je l'espère, de la prise de conscience par une partie de la gauche française des dangers du totalitarisme vert. Mais il reste à la gauche à parcourir un chemin immense afin de lever toutes ses ambiguïtés sur l'islam. J'ai donc décidé de publier sur rebelles.info une tribune écrite par votre serviteur sur le site Liberty Vox en février 2006 et qui constituait une réponse à un article du philosophe Bernard-Henri Lévy dans lequel il condamnait les caricatures.


En préambule je tiens à souligner qu'il ne s'agit pas de porter sur le philosophe français un regard négatif. Trop souvent pris pour cible par des extrémistes j'exprime un simple désaccord sur des passages importants de son intervention au journal "Le Monde" du 14 février 2006. Je lui conserve mon estime. [ndlr : pas dans notre cas, il restera un juif utile, incarnation du bobo]

Vous dites que l'on peut trouver les caricatures danoises sur le prophète médiocres. Cela m'importe peu. L'essentiel n'est pas là. Et l'appréciation d'un art est toujours très subjectif. Vous dites que ces caricatures peuvent avoir un "air de famille avec les caricatures antisémites ou racistes des années 1930 ou 1950". Comparaison n'est pas raison. Je ne vois pas dans ces caricatures des attaques contre les musulmans en général, comme jadis contre les juifs, mais uniquement une dérision envers une figure religieuse. Et puisque vous aimez les comparaisons, je trouve que ces caricatures se rapprochent davantage de celles de la fin du XIXème siècle et du début du XXème qui tournaient en dérision, et avec quelle férocité, l'église catholique en France. Le récent centenaire de la séparation de l'église et de l'Etat a permis à nos compatriotes de se remémorer l'audace de ces caricatures.

Vous dites que "montrer ainsi le Prophète et le montrer, qui plus est, sous ce visage bête et odieux, n'était pas la meilleure idée qui soit dans le contexte du moment et équivalait à jeter une allumette dans une flaque d'essence". Une fois encore je ne relève pas votre appréciation sur la qualité de ces caricatures pour les deux raisons citées plus haut. En revanche pourquoi faudrait-il réserver à Mahomet un traitement de faveur qui ne s'applique ni au Pape, ni à Jésus, ni à Bouddha, ni à Yahvé, ni à aucune autres figures religieuses ou non? Et si tel devait être le cas, les mêmes, qui aujourd'hui prennent la défense des intégristes musulmans, condamneraient les réactions des fidèles catholiques, juifs ou autres au nom de la liberté d'expression.

- Faut-il comprendre que les musulmans ne sont pas doués de raison ? Les réactions disproportionnées de millions de musulmans à la publication de simples dessins sont en effet à mettre en parallèle avec l'absence de réaction des masses musulmanes devant les morts du terrorisme islamiste, les actes de barbarie commis au nom de l'islam.

- Que l'interdiction de caricaturer Mahomet ou de le blasphémer, et je revendique cette liberté de blasphémer, s'applique également aux non-musulmans ? Il convient alors de se demander si la minorité musulmane en Europe est capable d'accepter et de comprendre les règles démocratiques de nos sociétés libérales.

- Que face au fascisme il existe un bon et un mauvais moment pour s'opposer, se battre ? J'estime que le combat contre le fascisme islamique est un combat de chaque instant et que ce brasier n'est pas né de la publication des caricatures mais de la percussion des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001. Croire que l'on peut tergiverser avec les islamo-fascistes, gagner du temps, les amadouer, les amener à la raison, attendre un contexte plus favorable, c'est commettre la même erreur, allons-y pour une nouvelle comparaison, que celle commise par les pacifistes ou les germanophiles vis-à-vis des nazis.

A plusieurs reprises vous qualifiez le "Jyllands Posten" de journal "obscur", de "journal inconnu". De votre part, il est difficile de croire en l'innocence des mots utilisés. Et, à vous lire, on ressent dans le choix de ces qualificatifs un profond mépris à l'égard de la source à l'origine de cette affaire des caricatures. Là encore je refuse de polémiquer sur la qualité de ce journal. Mais force est de constater que tout inconnu et obscur qu'il était, il fut le SEUL à avoir le courage dans cette Europe de 2006 à briser un tabou, le SEUL à briser une censure imposée par des esprits totalitaires. Le SEUL à avoir eu le courage de dire que dans l'Europe de 2006, qui se gargarise tellement du mot liberté, il n'était pas admissible que des journalistes, des intellectuels, des politiques ou de simples citoyens renoncent à parler librement d'un sujet quel qu'il soit. Le SEUL à démontrer que la présence de l'islam pose un réel problème à nos vieilles démocraties judéo-chrétiennes, le SEUL à démontrer que les intellectuels, les journalistes, les politiques, les artistes, les publicitaires tremblent de peur devant l'intolérance intrinsèque de l'islam. Oui ce qu'un quotidien obscur et inconnu a fait, c'était aux journaux réputés, aux artistes surmédiatisés, aux intellectuels reconnus, aux politiques élus qu'il revenait de le faire. Mais nous touchons là la frontière entre le courage et la lâcheté. Cette dernière trouve toujours un prétexte pour se déployer devant l'intimidation des fanatiques.

Un peu plus loin vous proposez face au triangle de la haine (Syrie, Iran, Hamas) un triangle de la raison (Etats-Unis, Europe et Israël). Je suis d'accord. Mais pas sur sa finalité qui doit être selon vous "le refus d'une guerre des civilisations voulue par les extrémistes du monde arabo-musulman et par eux seuls". "Par eux seuls" ? Tout le problème est là. A la différence des Etats-Unis, de l'Europe ou d'Israël, les extrémistes du monde arabo-musulman ne représentent pas 10 à 20 % du corps électoral mais sa majorité comme le démontre chaque élection. Si les terroristes sont minoritaires, les adeptes de l'idéologie islamo-fasciste sont majoritaires. Dans l'Allemagne nazie, les SS étaient également minoritaires, mais les partisans du national-socialisme majoritaires. Et tant que l'on refusera de voir cette réalité, tant que l'on persistera dans la promotion de l'islamiquement correct, dans la promotion d'un islam à l'eau de rose qui n'existe que dans l'imaginaire de quelques islamologues occidentaux, tant que l'on préfèrera adopter la politique de l'autruche, il nous sera impossible de comprendre que nous sommes en guerre et par conséquent dans l'impossibilité de concevoir enfin une riposte efficace et salutaire.

Oui vous avez raison lorsque vous dites plus loin qu'il convient de venir en aide aux musulmans modérés et réformateurs. Mais ce n'est pas en abdiquant nos libertés fondamentales qu'on leur sera d'une quelconque utilité.

David Bescond pour Liberty Vox
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