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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 22:16

Quand on lui demanda à la fin du long pontificat du pape Jean-Paul II si l’Église catholique pourrait revoir son attitude envers l’Islam, l’archevêque Michael Fitzgerald, président du Concile pontifical pour le débat interreligieux déclara : « Il pourrait y avoir une plus grande prise en compte de la liberté religieuse ; mais je ne pense pas qu’il y aura une guerre. L’époque des croisades est révolue. »

Cela va sans dire. Malgré les fantasmes enfiévrés des djihadistes de par le monde, les croisades des livres d’histoire sont absolument terminées. Mais le djihad auquel devait faire face les croisés, lui, ne l’est pas. Le rêve musulman millénaire d’une Europe islamique n’est absolument pas terminé. En fait, dans un certain sens, son accomplissement est plus proche que jamais.


L’islamisation de l’Europe

 

En 2015 les touristes visitant Paris s’arrêteront-ils pour visiter la mosquée de Notre Dame ou le minaret d’Eiffel ? En raison d’une immigration massive et de la dhimmitude officielle des dirigeants européens, les Musulmans réalisent aujourd’hui ce qu’ils ne sont pas parvenus à faire du temps des croisades : conquérir l’Europe. À quelle allure l’Europe est-elle islamisée ? Tellement rapidement que même l’historien Bernard Lewis qui, tout au long de sa carrière prestigieuse, est toujours resté très prudent quant au radicalisme islamique et au terrorisme, déclara ouvertement au journal allemand Die Welt : « L’Europe sera islamique avant la fin du siècle. »

Ou peut-être même avant ; si les tendances démographiques actuelles persistent, la France, les Pays-Bas et d’autres pays d’Europe occidentale pourraient avoir des majorités musulmanes au milieu de ce siècle. En attendant, ces minorités musulmanes croissantes deviennent de plus en plus autoritaires et perturbatrices. En voici quelques signes récents apparus dans d’autres pays d’Europe :

- La troisième ville de Suède, Malmö, est devenue un avant-poste du Moyen-Orient en Scandinavie. Actuellement, un quart de la population de la ville est musulmane et cette proportion s’accroît régulièrement. Les Musulmans de Malmö ne se montrent ni paisibles ni tolérants. Même la police a peur : « Si nous laissons notre voiture sans surveillance, elle sera endommagée, alors nous devons y aller avec deux véhicules, l’un servant à protéger l’autre », relata un policier de Malmö. Et les ambulanciers suédois refusent de pénétrer dans certains quartiers de Malmö sans escorte policière.

- La Nordgärdsskolen à Aarhus, Danemark, est devenue la première école sans Danois. Les étudiants y sont issus de la population qui grandit le plus vite là bas : les immigrants musulmans.

- Également au Danemark, l’étude du Coran est maintenant obligatoire pour les élèves du secondaire. Il n’y a aucun problème avec l’obligation faite à ces élèves de lire le Coran, mais vu la prépondérance actuelle du politiquement correct sur le continent européen, il y a peu de chances que cette étude inclue un point de vue critique.

- Le dirigeant musulman pakistanais Qazi Hussain Ahmed donna une conférence au centre culturel islamique de Stockholm. On lui accorda l’entrée dans le pays bien que, selon le journal norvégien Aftenposten, il « ait tenu des propos flatteurs sur Oussama Ben Laden et [que] son propre parti, le Jaamat-e-Islami, [ait] présenté les membres d’Al Quaeda comme des héros ». En Norvège, il refusa de répondre quand on lui demanda si les homosexuels devaient être mis à mort.

Ailleurs en Europe, le djihad devient plus violent. Les autorités néerlandaises ont découvert au moins quinze projets terroristes différents, tous visant à punir les Pays-Bas pour leurs 1300 hommes de troupe participant au maintien de la paix en Irak. De même en Espagne où des Musulmans marocains, dont plusieurs soupçonnés d’avoir participé aux attentats du 11 mars à Madrid, ont pris le contrôle d’une aile d’une prison espagnole à l’automne 2004. Puis, ils diffusèrent à tue-tête des prières musulmanes, intimidèrent physiquement des prisonniers non musulmans, suspendirent des portraits d’Oussama ben Laden et clamèrent : « Nous allons gagner la guerre sainte. » Quelle fut la réaction des gardiens ? Ils demandèrent aux meneurs de baisser le volume des prières.

Ce que l’Europe a semé, elle le récolte aujourd’hui. Dans son livre Eurabia, l’écrivaine Bat Ye’or, pionnière de l’histoire de la dhimmitude, raconte comment cela s’est passé. L’Europe, explique-t-elle, a commencé voilà maintenant 30 ans à emprunter la voie de l’apaisement, de l’arrangement et de l’abdication culturelle en faveur de bénéfices politiques et économiques à court terme. Elle constate qu’aujourd’hui qu’elle « est passée d’une civilisation judéo-chrétienne avec un important héritage du siècle des lumières et de la laïcité à une civilisation de la dhimmitude, c’est-à-dire Eurabia – une société transitoire laïque musulmane dont les mœurs traditionnelles judéo-chrétiennes sont en voie de disparition rapide. »


Que faire ?

 

L’archevêque Fitzgerald a raison ; l’époque des croisades est depuis longtemps révolue. Il est inconcevable même d’imaginer qu’un pape actuel puisse appeler les Chrétiens à une défense militaire de la Terre sainte ou à tout autre acte contre des Musulmans. Il est encore plus inconcevable qu’une partie importante de l’Occident réponde à un tel appel. Non seulement l’Occident est parcouru de dissensions qui font ressembler celles des croisés à des fêtes de l’amour mais il n’existe en Occident aucun but ou point de vue majoritaire. Alors que les USA mènent une guerre contre la terreur qui a entraîné la destitution de Saddam Hussein et l’occupation de l’Irak, la France et l’Allemagne ont poursuivi une politique différente cherchant à faire de l’Union européenne un contre-pouvoir mondial opposé aux USA ; une stratégie impliquant une coopération étroite avec la ligue arabe.

La situation en Europe est devenue plutôt inquiétante et il faut faire quelque chose. Peut-être que le monde a besoin d’une nouvelle croisade, mais d’une espèce différente que celle menée par Richard cœur de Lion et Godfroy de Bouillon. Nous avons vu dans ce livre que les croisades étaient avant tout une défense contre l’impérialisme de l’Islam. Dans cette perspective, une nouvelle croisade est non seulement possible mais souhaitable.

Si j’appelle à la guerre entre la chrétienté et l’islam ? Certainement pas. Ce à quoi j’appelle est au constat du fait que nous sommes déjà engagés dans une guerre entre deux conceptions radicalement différentes de la façon de gouverner un état et de gérer une société, et que dans ce combat, l’Occident n’est redevable d’aucune excuse et possède de nombreux atouts à défendre. En effet, la lutte contre la charia n’est autre que la défense des droits de l’homme, une idée née en Occident et niée par l’islam. Chacun, dans l’Occident divisé et fragmenté, chrétien, juif, autre croyant ou athée humaniste devrait pouvoir admettre que c’est là une idée qui vaut la peine d’être défendue, même s’il reste des désaccords sur les détails.

Ce que nous faisons aujourd’hui n’est pas vraiment une « guerre contre la terreur ». La terreur est une tactique, pas un adversaire. Mener une guerre contre la terreur, c’est comme mener une guerre contre les bombes, c’est se braquer sur l’arme de l’ennemi plutôt que sur l’ennemi lui même. Refuser de reconnaître l’ennemi est extrêmement dangereux. C’est risquer de laisser ses flancs vulnérables comme le démontrent les invitations à la Maison Blanche octroyées tant par Bill Clinton que par George W. Bush aux djihadistes maintenant emprisonnés Abdurrahman Alamoudi et Sami al-Arian.

Reconnaître franchement que nous sommes face à un nouveau djihad aiderait beaucoup à prévenir ce genre de bévue de la part de la diplomatie et des renseignements. Ce n’est pas aussi extravagant qu’il y paraît. Les djihadistes ont déclaré la guerre aux États-Unis et aux autres nations non musulmanes. Tout ce que les États-Unis et l’Europe occidentale ont à faire est de reconnaître l’ennemi tel qu’il s’est lui même déclaré.


Vaincre le djihad sur le plan international

 

À la suite des attentats terroristes du 11 septembre, le président Bush a prévenu le monde : « Soit vous êtes avec les terroristes, soit vous êtes avec nous. » En raison de la position officielle de Washington qui refuse obstinément de reconnaître qui sont précisément les terroristes et pourquoi ils combattent, ces paroles vigoureuses ont été dénaturées à de nombreuses reprises. Peu de gens, voire personne ne pose seulement les bonnes questions.

Lors de son audition d’investiture au Sénat, la secrétaire d’état Condoleezza Rice fut mitraillée de questions à propos de l’Irak, des armes de destruction massives et de la durée du séjour de nos troupes dans ce pays déchiré par les conflits. Personne ne s’est donné la peine de lui poser une question pourtant plus importante : quand et comment la politique étrangère américaine cherchera-t-elle à affronter les buts et non seulement les tactiques de nos adversaires djihadistes ?

Trois ans après le 11 septembre, cela n’a pas encore été fait. Cela aurait dû constituer le premier objet à l’ordre du jour. C’est évident pour d’autres nations, y compris parmi nos ennemis. L’article 3 de la constitution iranienne déclare que l’Iran doit baser sa politique étrangère sur « des critères islamiques, l’engagement fraternel envers tous les musulmans et le soutien sans faille envers les combattants pour la liberté du monde entier ».
Je recommande que les USA en fassent autant : qu’ils annoncent leurs buts et leurs intérêts face au djihad mondial. Cela impliquerait une sérieuse réévaluation des positions américaines dans le monde.

Quelques modestes propositions dans cette optique : tout d’abord, il est scandaleux que tant d’années après que le président Bush ait annoncé « vous êtes soit avec les terroristes, soit avec nous », les USA comptent toujours parmi leurs amis et alliés, ou du moins parmi les bénéficiaires de leurs largesses, tant d’États où l’activité djihadiste est monnaie courante.

Lier l’aide étrangère au traitement des non-Musulmans.
Un Département d’État qui aurait véritablement à cœur les intérêts des USA cesserait immédiatement toute forme d’aide américaine au Kosovo, à l’Algérie, à la Somalie, au Soudan, à l’Égypte, à la Jordanie, aux territoires palestiniens, au Pakistan, à l’Indonésie et même à l’Irak et à l’Afghanistan – et à tout autre état qui n’aurait pas démontré de façon convaincante qu’il met fin à tout soutien, matériel, éducatif et religieux à la guerre djihadiste et qu’il accorde l’égalité totale des droits à tous ses citoyens non musulmans.

Revoir nos alliances mondiales selon les mêmes principes.
Le Pakistan, l’Arabie Saoudite et autres exportateurs de djihad doivent être avertis. La poursuite de relations amicales avec les USA dépend d’une renonciation immédiate et absolue au djihad, y compris une réforme des écoles qui l’enseignent.

Il ne suffit pas qu’un état dénonce ou renonce à la terreur ; chacun doit empêcher le djihad islamique de saper l’intégrité d’autres états. En même temps, les USA doivent chercher à nouer des relations avec des états victimes de la violence djihadiste, plus particulièrement la Russie. Jusqu’à présent, la résistance de la Russie au djihad mondial a été encore moins conséquente et plus limitée que la nôtre. Toutefois, si les USA reconnaissaient que nous affrontons un djihad mondial et cherchaient à resserrer ses relations en fonction de cela, la situation pourrait changer.

Appeler les États musulmans à renoncer à l’impératif expansionniste de la charia.
Pour être un ami des USA, chaque État doit renoncer à tous les objectifs islamiques énoncés par le dirigeant islamique pakistanais Syed Abul Ala Maududi qui déclara que quand des musulmans sont dirigés par des non musulmans, « les croyants doivent tout faire pour les déloger du pouvoir politique et les assujettir au mode de vie islamique ».

Ses propos sont tout à fait en accord avec la théologie et l’histoire islamiques ainsi qu’avec le Coran tel qu’il a été interprété et compris par les musulmans depuis des siècles. C’est là le but des djihadistes actuels ; ce devrait être le point de départ des alliances des USA avec les états musulmans.

Lancer un projet Manhattan à grande échelle pour trouver de nouvelles sources d’énergie de façon à ce que le réajustement de nos alliances dépasse le stade de paroles.
Le président Bush fit un premier pas timide dans ce sens en avril 2005, quand il appela à construire de nouvelles centrales nucléaires et des raffineries afin de diminuer la dépendance énergétique de l’Amérique vis à vis des fournisseurs étrangers (soit l’Arabie Saoudite). Cela revient à proposer un emplâtre pour une jambe de bois alors qu’il faut une remise en question fondamentale ; il faut faire bien davantage. Le projet Manhattan est une analogie délibérée. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les USA ont investi des millions et fait travailler les scientifiques les plus brillants du moment sur le projet de bombe atomique. Un effort comparable est-il mis en œuvre aujourd’hui pour rompre notre dépendance du pétrole saoudien ?

D’une manière plus générale, a-t-on la volonté, au Département d’État, de défendre ces mesures et d’autres analogues ? Ou n’est-il vraiment permis qu’à des régimes comme la mollahcratie sanglante de Téhéran d’exprimer ouvertement leurs buts et leurs principes et de se donner tous les moyens nécessaires pour assurer leur propre défense ?

La secrétaire d’État Rice doit poser ces questions et y répondre. La bureaucratie du Département d’État joue à la realpolitik depuis si longtemps qu’elle croit pouvoir travailler avec les djihadistes – comme si le largage de matériel de secours en Indonésie pouvait adoucir le dictat de Maududi selon lequel « les non-Musulmans n’ont aucun droit de se saisir des leviers du pouvoir ».

Le Département d’État doit admettre qu’il a affaire à une idéologie totalitaire, conquérante et expansionniste et agir en conséquence. Non seulement cela n’a pas été fait mais cette prise de conscience est si lointaine qu’il n’a même pas traversé l’esprit de la sénatrice démocrate Barbara Boxer de s’en servir comme d’un argument supplémentaire pour mettre en question la compétence et la crédibilité de Mme Rice lors de son audition d’investiture.
Maintenant, il s’agit pour la secrétaire Rice de montrer si, oui ou non, elle possède la vision nécessaire pour agir correctement.


Vaincre le djihad à domicile

 

La première chose qu’il nous faut pour vaincre le djihad chez nous, ce sont des citoyens informés :

 

Il faut lire le Coran.


En 1141, Pierre le vénérable, abbé de Cluny, fit traduire le Coran en latin. Dès lors, chaque prédicateur des croisades se devait de l’avoir lu. Si des Européens devaient aller au Proche-Orient combattre des Musulmans, il était clair pour quasiment tout le monde qu’ils devaient connaître l’état d’esprit de leurs adversaires. Pourtant, aux USA, l’affirmation selon laquelle connaître l’islam et le Coran pourrait aider à élucider certains aspects de la guerre contre la terreur suscite les moqueries, l’indifférence, voire des accusations de « racisme ». Récemment, Mahmood Mamdani, professeur de la chaire Herbert Lehman de gouvernance de la faculté d’anthropologie et de l’école d’affaires internationales de l’université de Columbia, rejeta l’idée selon laquelle le Coran pouvait nous apprendre quoi que ce soit sur le terrorisme moderne :

« J’étais à New York le 11 septembre 2001. Dans les semaines qui ont suivi, les journaux nous ont appris que le Coran était devenu un bestseller chez les libraires américains. Étonnamment, les Américains semblent penser que la lecture du Coran pourrait leur donner des indices sur les motivations de ceux qui ont perpétré les attentats-suicide contre le World Trade Center. Récemment, je me suis demandé si les habitants de Fallujah se sont mis à lire la Bible pour comprendre ce qui motive les bombardements américains. J’en doute ».

Il était surprenant en effet que Mamdani et son éditeur puissent considérer cela comme un argument probant. Était-il vraiment étonnant que des américains lisent le Coran pour découvrir les motivations de ceux qui le citent constamment dans leurs communiqués pour justifier leurs actes ? Il était encore plus étonnant que Mahmoud Mamdani puisse penser que la lecture de la Bible par les habitants de Fallujah fut une preuve par l’absurde malgré le fait, démontrable, que nonobstant les suspicions vagues des politiquement corrects à propos de la foi chrétienne de Bush, la politique étrangère américaine n’a jamais tenu compte des préceptes bibliques ou chrétiens, de façon implicite ou explicite, sauf peut-être dans l’obsession des militaires d’éviter les victimes civiles autant que possible (un principe outrepassé plus d’une fois). Le contraste avec les messages d’inspiration coranique d’Oussama ben Laden est évident – il n’échappe qu’à ceux qui ne veulent pas voir.


Parler honnêtement de l’activité djihadiste aux USA et en Occident.

 

Des citoyens informés ne se contentent pas de lire le Coran et d’autres textes islamiques ; ils s’attendent à une attitude responsable de la part des médias et à de l’honnêteté de la part des forces de l’ordre au sujet des attentats djihadistes aux USA. Nous avons vu au chapitre 16 comment de tels attentats peuvent être expliqués et excusés. Cette attitude est sans doute inspirée par la crainte des autorités de voir apparaître des milices qui prendraient pour cible les Musulmans des USA. Et c’est faire insulte à l’intelligence et à la droiture de la population américaine. Le manque de volonté officielle à tirer des conclusions évidentes nous empêche de prendre des décisions fondées sur la bonne manière de mener la guerre contre la terreur. Il faut que cela cesse.


Réviser le statut les organisations musulmanes.

 

Tout groupe musulman aux USA qui ne renonce pas explicitement, en paroles et en actes, maintenant et à l’avenir, à remplacer la constitution des États Unis par la charia doit être désigné comme un groupe politique et non pas religieux. Ainsi, il doit assumer toutes les règles et les responsabilités auxquelles sont soumis les groupes politiques.


Être fier de la culture occidentale.

 

Il est temps que toutes les écoles dont les équipes sportives ont abandonné l’appellation « croisés » la reprenne. Les effets délétères du multiculturalisme ont produit une haine suicidaire de l’Occident parmi nos propres enfants. Il est temps qu’un effort concerté vienne éradiquer le multiculturalisme des manuels scolaires et de la culture en général. La civilisation occidentale a produit des droits humains universellement acceptés (excepté dans le monde islamique), des avancées technologiques dépassant les rêves les plus fous des générations passées et bien d’autres choses encore. Pourtant, nos dirigeants et nos enseignants nos disent que nous devons avoir honte de nous.

Il est temps de dire « cela suffit » et d’apprendre à nos enfants à être fiers de leur héritage. Qu’ils sachent qu’ils possèdent une culture et une histoire dont ils peuvent et doivent être reconnaissants, qu’ils ne sont pas les enfants et petits-enfants de criminels et d’oppresseurs, que leurs foyers et leurs familles valent la peine d’être défendus contre ceux qui veulent les en priver et qu’ils soient prêts à tuer pour cela.

Et appelons donc cela une croisade.

 

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L’enjeu de l’Histoire


Cet article contient un large extrait d’un livre d’histoire de celui qui est toujours considéré comme le plus grand historien de l’Orient, proche et extrême, René Grousset (1885-1952).

Notez bien que ces écrits, toujours diffusés mais médiatiquement « oubliés », datent d’une époque qui n’est plus la nôtre. Puisque dans la nôtre les évènements passés de l’Histoire semblent devoir être interpréter selon une nouvelle grille de lecture de plus en plus dominante…

Or cette nouvelle dominance, que propage t-elle comme nouveau paradigme historique ? Et Cela correspond t-il à la réalité ? Ou n’est-ce pas plutôt là la manifestation d’un dynanisme particulièrement vivace de nouveaux groupes de pressions médiatiquement « entendus »?



Que l’on ne s’y trompe pas, la mise en avant permanente de débats publiques sur « les heures les plus sombres de notre histoire », sur la « folie » des croisades, le « racisme génocidaire » de la colonisation, « l’impérialisme occidental » etc.. ne sont que le prélude d’une spoliation et reconstitution de l’Histoire de notre Continent européen au profit de groupes revendicatifs qui demandent que soit prioritairement reconnue et prise en compte comme seule véridique – car « moralement fondée »- leur version de cette Histoire au nom de leur poids grandissant dans notre société, autrement du poids de leur représentation démographique.

Mais pour que cette démarche atteigne son but il faut d’abord faire taire ses opposants. Puis désarmer idéologiquement et moralement les simples citoyens afin qu’ils n’aient pas d’arguments à opposer à ce nouveau révisionisme. Pour les « opposants », il y a les procès en justice. L’exemple de Louis Chagnon est connu, celui de l’historien Olivié Pétré-Grenouilleau l’est moins, nous en reparlerons.
Pour le désarmement des consciences, ils peuvent s’appuyer sur 30 ans de prise en charge déconstrutiviste de l’Education (a)nationale, ajoutée à la bien pensance médiatico-politique qui hier ne voulait pas desesperer Billancourt et aujourd’hui ne souhaite pas humilier ceux qui se plaignent (constamment) de l’être constamment.

Mais avant de poursuivre, je ne résiste pas au plaisir de vous faire profiter de la lecture de l’historien René Grousset.

An de grâce 1095 :

« L’islam surgit 400 ans plus tôt des sables de l’Arabie, couvrait maintenant , de la Syrie à l’Espagne, près de la moitié de l’ancien territoire romain, et le berceau du christianisme était toujour en son pouvoir. Un moment –il y avait déjà un siècle de cela- on avait pu croire que la Terre sainte allait être délivrée. C’était quand l’empire byzantin, par un redressement inattendu et dans une grande revanche contre les Arabes, les avait relancées jusqu’en Syrie. En 969 la ville d’Antioche avait été ainsi rendue au christianisme. En 975, l’empereur –Jean Tzimiscès, un des plus glorieux empereurs de l’histoire byzantine, avait traversé en vainqueur la Syrie entière et tenu sa cour sous les murs de Damas. On l’avait vu, à la tête des légions « romaines », venir prier sur les bords du lac de Tibériade, épargner en souvenir de la Vierge les habitants de Nazareth, monter en pèlerinage sur la montagne de la Transfiguration, au Thabor. Peu s’en était fallut qu’il ne poussât comme il en manifestait l’intention, jusqu’à Jérusalem ; mais l’obligation où il se trouva d’aller combattre les garnisons arabes, restées maîtresses des ports libanais, l’avait arrêté dans sa marche et, après s’être senti si près du but, il était revenu mourir à Constantinople, sans avoir délivré la ville sainte. La persécussion, que peut après, en 1005, le khalife du Caire, avait exercée contre le Saint-Sépulcre avait rendu plus visible aux yeux de la chrétienté cette carence des armes et de l’Eglise byzantines. Byzance avait décidément laissé échapper la gloire d’attacher son nom à la croisade.
La situation empira ensuite avec l‘apparition des Turcs.

Les Turcs, race miltaire par excellence, endurcis par des siècles de nomadisme et de misère dans les âpres solitudes de la Haute Asie, allaient apporter au monde musulman une force neuve. Le jour où en 1055 – date mémorable dans l’histoire de l’Asie- le chef d’une de leurs hordes sortie de la steppe kirghize, Toghroul-beg le Seldjoukide, entra à Bagdad et s’imposa au khalife arabe comme vicaire temporel et sultan, superposant ainsi à l’empire arabe un empire turc, quand, avec lui, les Turcs furent devenu une race impériale du monde musulman, tout fut changé. La conquête musulmane, depuis deux siècle arrêtée, reprit son cours. Le futur Urbain II, encore moine à Cluny, dut sans doute entendre raconter par les pèlerins comment les Turcs seldjoukides, après d’effroyables ravages, venaient d’enlever à l’empire byzantin la vieille terre chrétienne d’Arménie. Bientôt, une nouvelle plus terrible devait lui parvenir , celle du désastre de Malazgerd.

Un dernier soldat énergique, l’empereur Romain Diogène, venait de monter sur le trône de Byzance. Au printemps de 1071, avec une centaine de mille d’hommes, parmi lesquels de nombreux mercenaires normands, il voulut délivrer l’Arménie des Turcs. Le chef des Turcs, Alp Arsal, « le lion robuste », deuxième sultan de la dynastie seldjoukide, se porta à sa rencontre. Le choc eut lieu près de Malazgerd, au nord du lac de Van, le 19 août 1071. Dans cette journée décisive, Romain fut trahi par ses lieutenants. Resté seul avec une poignée de fidèles, il se défendit en héros jusqu’à ce que blessé, son cheval tué sous lui, il fut fait prisonnier.
La défaite de Malazgerd, trop peu mentionnée dans nos manuels, fut l’un des pires désastres de l’histoire européenne. Cette bataille livrée au cœur de l’Arménie eut comme conséquence dans les 10 ans, la conquête des trois quarts de l’Asie Mineure par les Turcs. Il est vrai que les progrès des Turcs furent aidés par l’incroyable absence de « patriotisme chrétien » des généraux byzantins qui se disputaient le trône. Ce fut l’un de ces prétendants qui en 1078 –crime insigne contre l’Europe- appela lui-même les Turcs comme alliés les installa à ce titre à Nicée, près de la Marmara, en face de Constantinople. 3 ans après, un cadet de la famille seldjoukide mettait les Byzantins à la porte et fondait, avec Nicée comme capitale, un royaume turc particulier d’Asie Mineure, noyau de la Turquie historique. Pendant ce temps en Syrie d’autres chefs turcs enlevaient Jérusalem aux Arabes d’Egyptes (1071) et Antioches aux Byzantins (1085). Sous le troisième sultan seldjoukide, Mélik-châch (1072-7092) , l‘empire turc s’étendait de Boukhara à Antioche. Mélik-châh, le petit-fils des nomades sortis des profondeurs de l’Asie Centrale, vint en 1087, en un geste curieusement symbolique, tremper son sabre dans les eaux de la Méditerranée.

Ces évènements, dont les premiers se déroulent sous le pontificat d’ Urbain II (1088-1099), eurent en Occident un retentissement profond. L’effondrement de l’empire byzantin après Malazgerd, son absence de réaction devant la prise de possession de l’Asie Mineure par la race turque et par l’islamisme imposèrent à l’Occident la conviction que devant une telle défaillance, pour sauver l’Europe directement menacée, les nations occidentales se devaient d’intervenir.

Nos vieux chroniqueurs ne s’y sont pas trompés. Guillaume de Tyr verra dans le désastre de Malazgerd l’éviction définitive des grecs comme protagonistes de la chrétienté, la justification historique de l’entrée en scène des Francs pour remplacer ces partenaires hors de jeu. De fait, il était temps d’aviser ; De Nicée où l’islam avait pris pied, il pouvait à tout instant surprendre Constantinople. La catastrophe de 1453 pouvait se produire dès les dernières années du XIème siècle. Comme allait le proclamer Urbain II, ce fut un des motifs qui le déterminèrent 14 ans après la prise de Nicée, à entreprendre la prédication de la première croisade. Point n’est besoin, pour expliquer une telle résolution, d’imaginer une appel direct de l’empereur byzantin Alexix Commène. Le sentiment qu’avait Urbain de ses devoirs comme guide et défenseur de la chrétienté suffit à éclairer sa politique. Politique aux larges vues s’il en fut jamais, qui, du haut de son trône pontifical dressé à Clermont-Ferrand embrassait aussi bien Jérusalem où les guerres entre les Egyptiens et Seldjoukides avaient aboutis à de nouveaux massacres de chrétiens, que la question des Détroits, « le bras Saint-George », comme on disait alors, toujours sous la menace d’un coup de main turc.

(…)

Ce qui reste à l’actif d’Urbain, c’est d’un part l’idée de la croisade, d’autre part son succès. Vers 1090, l’Islam turc, ayant presque entièrement chassé les Byzantins de l’Asie, s’apprêtait à passer en Europe. 10 ans plus tard, non seulement Constantinople sera dégagée, non seulement la moitié de l’Asie sera rendue à l’héllénisme, mais la Syrie maritime et la Palestine seront devenues colonies franques. La catastrophe de 1453, qui était à la veille de survenir dès 1090, sera reculée de trois siècles et demi. Et tout cela sera l’œuvre voulue et consciente d’Urbain II ».

 

Cette opinion n’est d’ailleurs pas neuve : Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe écrit : «Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes."

Plus précisément , il faut ajouter que ces hordes, les européens les avaient déjà subies. Dès 668, elles attaquèrent Constantinople et lui imposèrent un siège de 5 ans. Il est vrai qu’elles avaient déjà envahies les chrétiennes Syrie et Palestine, puis pris en 638 Jérusalem et le Saint Sépulcre. Et ainsi en fut fait avec tout l’ancien monde chrétien. Qui ose se souvenir que l‘Egypte fut d’abord chrétienne, de même qu’une bonne partie de la Tunisie , de l’Algérie et du Maroc ? Chrétiennes avant d’être conquises par les armes elles aussi.

L’Europe elle-même fut attaquée, dès 711 par le détroit de Gibraltar et près de 8 siècles furent necessaire pour se libérer de ce joug.

711 : soit plus de 300 ans avant les croisades. Qui est l’impérialiste ici ? Qui est l’attaqué ? Qui est le colonisateur ?



711, souvenez-vous n’est pas si loin que cela de Poitier. En fait, dès 721 les troupes d’occupations islamiques posèrent le pied en France et prirent Narbonne. Et y massacrèrent toute la population mâle, et réduisirent en esclavage les femmes et les enfants, refaisant ici la Geste habituelle de Mahomet lui-même. Elles passèrent ensuite par Carcassone et Nîmes où les religieuses et religieux furent systématiquement tués, puis par Lyon, Dijon où les églises furent razziées une à une…

En 731 une impressionnante armée de 380 000 fantassins et 16 000 cavaliers arriva à Bordeaux puis en passant par Poitiers voulut aller piller Tours et le tombeau de Saint-Martin. La bataille de Poitier (732) en décida autrement.

En 827 les troupes de conquêtes islamiques prirent pied en Sicile et il fallut attendre plus de 2 siècles et l’arrivée des Normands pour la délivrer.

Entre temps elles débarquèrent en 836 à Brindisi et en 840 à Bari et tentèrent d’islamiser les Pouilles. Puis elles continuèrent leur progression pour arriver à Rome elle-même où elles pillèrent la Basilique de Rome !!! Imagine t-on la même chose dans le sens inverse ? Ose même t-on ? Le sac de Médine et de la mosquée du « Prophète » par des troupes infidèles ?

Et pourquoi ne pas se souvenir aussi, de leurs incursions en Provence, dès 898, leur entrée dans le Piémont en 911. Turin pillée, ses églises et bibliothèques brulées…Toulon occupée en 940…etc..(la liste est trop longue).

Et l’on devrait s’étonner et se scandaliser de la necessaire double reconquête qui prit corps à partir de cette situation dramatique ? La Reconquista espagnole d’abord, celle de la Sicile ensuite puis enfin la défense et la reconquête des terres chrétiennes et de ses lieux les plus saints compris entre Constantinople et Jérusalem ?

Car la Reconquista est - ne l’oublions pas- contemporaine des croisades. Et le pape Urbain II s’est entre autres appuyé pour la première croisade sur des hommes du midi, ayant déjà l’expérience d’expéditions contre l’occupation islamique des Maures d’Espagne, comme le comte de Toulouse Raymond de Saint-Gilles.

On ne peut comprendre l’une sans l’autre.

Car elles participent du même mouvement de libération. Et de défense.


Ce combat pour notre survie civilisationnelle s’est poursuivit bien après les croisades dans l’affrontement avec l’empire islamique ottoman qui fit de l’Europe son principal champs de bataille d’expansion impérialiste. Un empire démontrant que la fin justifie tous les moyens par la création du corps d’élite des janissaires : ces enfants mâles prélevés comme de la marchandise au sein des populations chrétiennes soumises ou sous influences (Grèce, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Albanie, Serbie et parfois en Italie même), auxquels on effectuait un lavage de cerveaux, et que l’on formait pour devenir une armée contre les armées chrétiennes. Un bon moyen pour affaiblir démographiquement l’ennemi en préservant sa propre population.

Pourquoi taire cela ? Quel intérêt ? Qui a intérêt à présenter l’histoire de cette reconquista, celle d’Espagne comme celle des territoires chrétiens et des lieux saints, comme une folie et une infâmie ? Qui a intérêt à systématiquement regretter le temps fantasmé d’une Espagne où l’islam aurait soit -disant apporté la tolérance, et de citer l'Andalousie …

Qui en France aujourd’hui a intérêt à faire taire, y compris par la voie juridique, toute parole renvoyant à une lecture non caricaturale et non négative de notre passé ? Comme indiqué dans la première partie de l’article, cette question touche à toute les relectures imposées par la nouvelle dominance en cours d’installation. Et d’attaquer Louis Chagnon pour appeler un chat un chat.

Plus récemment, deux éléments font ressortir cet enjeu : la question de la reconnaissance –aussi- d’aspect positifs dans le processus de la Colonisation européenne et , adroitement amalgamé, la question de l’esclavage.

Pour exemple les réactions de la communauté noire toute origine confondue ( en tête de laquelle le CRAN) qui exprime haut et fort l’idée (Le Journal du Dimanche du 11 Décembre 2005), comme on peut le lire à Fort-de-France, écrit en rouge au pied de la statue décapitée de Joséphine de Beauharnais : « Kolonialism Krim Kont Limanité ». Et de demander l’abrogation de la « loi de la honte ». Une honte qui devrait être bien sûr éternelle . Il faut pour s’en convaincre entendre Georges-Emmanuel Germany , avocat trublion à l’origine de la création de l’Association des victimes de la catastrophe aérienne de Maracaibo ( vécue là-bas comme un drame national ): « Oui, je suis un fils de Césaire. Et comme lui je revendique le mot nègre parce que c’est une flèche indélibile dans le cœur des Français, qui leur rappelle ainsi la faute originelle de la colonisation »… Germany serait-il alors pour l’Indépendance ? Que neni : « Je suis français issu du peuple martiniquais, n’en déplaise la Constitution française qui ne reconnaît que le peuple français. »

Une logique bien intérréssante que celle-ci. La colonisation, un crime contre l’humanité mais tout à fait supportable au vu des avantages économiques qu’elle procure aujourd’hui aux antilles françaises. Avantage ? Non, dédomagements éternel serait-on tenté de comprendre dans cette logique. Comme le dit un haut fonctionnaire: « Les indépendantistes sont prisonniers d’une réalité économique qui les empêche d’aller au bout de leur logique, mais les liens affectifs se sont étiolés ».

« Notre objectif, explique Serge Letchemy, en charge de la communauté d’agglomération du centre de la Martinique , c’est de vivre en tant que peuple et pays dans un ensemble français et européen, tout en affirmant notre positionnement caribéen ». « Sans couper les ponts avec Paris il faut trouver un nouveau type de partenariat », soutient quant à lui le souverainiste Garcin Malsa…

Est-ce cela « être français » pour les Antillais ? Est-ce cela le fameux attachement à la France dont nous rabbachent nos élites bien-pensantes ?

Autre exemple : l’attaque fascisante, c’est-à-dire contre la liberté de pensée, que subit l’historien Olivié Pétré-Grenouilleau, membre de l’Institut universitaire de France, et auteur des « Traites Négrières », paru chez Gallimard. Il a été assigné devant le tribunal de Paris pour avoir selon ses accusateurs « bafoué » la mémoire des esclaves. A cause de son livre ? Non, ce sont ces propos tenus au Journal du Dimanche du 12 Juin 2005, à l’occasion du prix d’histoire du Sénat, décerné pour son ouvrage. Les accusateurs ? Le Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais (revendiquant 40 000 membres) qui lui reprochent notamment les paroles suivantes « la traite n’avait pas pour but d’exterminer un peuple (…) L’esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu'on voulait faire travailler le plus possible. Le génocide juif et la traite négrière sont des processus différents. »

Le procès d’intention ubuesque n’arrive pas par hasard. Il est la continuité d’un nouveau terrorisme intellectuel ou plutôt judicaire qui poursuit la marche des amalgames entretenus par les politiques et la presse. La traite des noirs, selon ce nouveau code de la repentance, DOIT être considérée comme un génocide. Malgré les faits historiques qui prouvent pourtant la complexité du phénomène de la traite et de l’étendu des acteurs qui y ont pris part, les nouveaux accusateurs de la France seule ( !) contre-attaquent avec les surenchères les plus ignobles. La France devant avoir commis des fautes ontholigiques ce sera donc le phénomène en soi qui la salirait à JAMAIS. Et malheur à celui qui ose dire le contraire. C’est dailleurs ce que dit en substance Claude Ribbe (membre comme par hasard du Collectif des Antillais) qui n’hésite pas à traiter le livre de Pétré-Grenouilleau de « révisioniste ». Claude Ribbe lui-même auteur du livre « Le crime de Napoléon » qu’il compare sans nuance à… Hitler. Et d’ajouter que pour lui les bateaux soufrés transportant les esclaves étaient ainsi transformés en « chambres à gaz »…

Nous sommes de notre côté tout à fait rassuré de savoir que cet agrégé de …philosophie est depuis le 10 novembre membre pour 3 ans de la Commission nationale consultative des droits de l’homme à titre d’ « historien », nommé par…Dominique de Villepin. Emmanuel Le Roy Ladurie ce vrai et grand historien, lui, appréciera très certainement. Il soutient publiquement Olivié Pétré-Grenouilleau. Il y a tout de même des limites qu’il ne faut pas dépasser.

Ces limites BHL, cet autre « philosophe », lui, les franchit allègrement. Son éditorial de l’hebdommadaire Le Point de début décembre est intitulé « Du colonialisme et des ses prétendus « aspects positifs » ». BHL, qui a toujours été dans la philosophie de l’air du temps partage sans complexe ce constructivisme de la culpabilité. La réalité historique et sa complexité ne l’intérrèsse pas. BHL, lui, a des principes et ne jugent que par eux. « Le projet colonial…(…) est un projet pervers, fondé sur des règles qui font, en tant que telles, honte à un démocratie. (…) L’idéologie coloniale (…) est une idéologie criminelle. (…).L’idée coloniale était en soi une idée perverse : l’aventure coloniale a été, en son principe, une page sombre de notre Histoire ; et il y a dans le geste de ceux qui veulent réviser cette évidence, il y a dans leur aplomb, leur passion, leur enthousiasme repu de beaufs qui se lâchent, un parfum de bond en arrière que l’on n’avait pas senti depuis longtemps ».

On l’aura compris celui qui ose rappeler la complexité de l’histoire est confondu avec un révisioniste. Oser affirmer que l'on ne doit pas par honnêteté intellectuelle évoquer la Colonisation sous le seul angle de l’auto-stigmatisation fait des 64% de francais qui approuvent ce ré-équilibrage critique des « beaufs qui se lâchent ». La logique de cette pensée est dailleurs dans les termes du titre : « …ses prétendus « aspects-positifs » ». La condamnation morale là encore étouffe toute pensée critique. Il n’ y a pas de bilan possible puisque si il y a un passif il ne peut y avoir d’actif…Or résumer l‘histoire à une série de condamnations de principes ferait de TOUS les peuples de toutes les époques des « salauds » par nature. Est-ce cela que pense BHL ? Condamne t-il d’autres pays avec le même principe de detestation ? Pour sa logique et son image d’honnêteté « intellectuelle » nous aimerions le croire, mais depuis que nous l’avons vu se recueillir sur la dépouille de l’ancien président djihadiste de Bosnie, nous en doutons fortement.

 

 

On le comprend à travers les procès de ces vitupérateurs… c’est un principe de detestation de la France qui émerge médiatiquement. Calomniez, calmoniez, il en restera toujours quelque chose. Et c’est bien ce qui se passe. Surtout quand pour 10 articles et reportages 9 vont dans le sens du souffle fétide de l’incantatoire calomnie.

Et, exactement comme à l’odieuse conférence de Durban en 2001, l’histoire tend à être revisitée afin de rendre coupable, seul, l’Occident.

Mais à ce stade qui a intérêt à passer sous silence la traite des blancs vers ces mêmes pays musulmans ? Qui en parle encore aujourd’hui ? Qui l’a chiffré ? Devons-nous aussi demander des réparations pour cette « humiliation passé contre nos frères blancs européens » ?

Devons-nous créer une Fédération Blanche de France et pourquoi pas d’Europe et dénoncer le martyr du « peuple blanc » à travers les âges face aux multiples tentatives d’invasions, de soumissions et d’exterminations des « autres » peuples ?



Un exemple de cette traite. En 1526, quand Soliman le « Magnifique », celui qui voulait faire aboutir de son vivant le rêve d’un Etat Islamique d’Europe, marcha sur la Hongrie catholique avec 400 000 hommes, 30 000 chameaux, 40 000 chevaux et 300 canons. Après en avoir désintégrer l’armée en 48 heures, il arriva à Budapest qu’il brûla. Puis ils mit en vente sur le marché aux esclaves d’Istanbul plus de 100 000 chrétiens hommes, femmes et enfants. Ce n’était qu’un début car un an après bien d’autres encore finirent aux marchés d’esclaves de Damas du Caire et d’Alger.

Poursuivant sa conquête européenne il repartit en campagne en 1529 pour s’attaquer à l’Autriche, désormais dernier rempart de la chrétienté.

Le destin en décida autrement et Soliman le « Magnifique » échoua.

Mais en battant en retraite il massacra 30 000 paysans qui selon lui ne méritaient pas d’être vendus dans les différents marchés aux esclaves…Il faut dire que le prix unitaire moyen de l’esclave, suite à la campagne de 1526, avait décidement trop baissé…

On évalue à un million le nombre d’habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélevèrent environ trois millions d’esclaves !

Un minimum de 4 millions d’esclaves européens en 2 siècles, voilà qui donne à réfléchir quand on sait que la traite islamique des esclaves a durée pendant au moins 1200 ans et quelle a concernée certes des pays européens mais aussi et surtout ceux du continent noir africain, où l’esclavage se maintient encore dans un certain nombre de pays…islamiques…( Exemple ? Le Soudan, dans un contexte de guerre civile visant à l’écrasement des populations animistes et chrétiennes du Sud -plus de 2 millions de morts à ce jour-, n’est pas en reste, comme en témoigne le rapport 2002 d’Amnesty International . A titre d'exemple, il faut savoir qu’en 1988, une arme automatique pouvait valoir six ou sept enfants esclaves. En 1989, une femme ou un enfant de la tribu Dinka - une peuplade pastoral du Nil de taille exceptionnellement grande - pouvait être achetée pour 90 $. En 1990, les raids ont augmenté, le marché inondé, et le prix est tombé à 15 $.)


Mais alors, une question demeure. Où sont-ils passés les descendants de ces esclaves blancs d’Europe ?

Et bien les textes de l’époque nous donne une partie de l’explication. Je reprend ici le fil d’un autre historien, Jacques Heers qui a écrit « Les négriers en terres d’islam, la première traite des noirs, VIIè-XVIème siècle », livre néanmoins plus spécialement consacré à l’Afrique.

Ibn Khudahbeth, géographe et astronome, cite Ibn al-Fakih (ces deux auteurs sont du IXème et XIème siècles) qui nous confirme que: « de la mer occidentale, arrivent en Orient les esclaves hommes romains, francs, lombards et les femmes romaines et andalouses ». Ibn Haukal (1122-1213) affirme tout bonnement que « le plus bel article importé de l’Espagne sont les esclaves, des filles et de beaux garçons qui ont été enlevés dans le pays des Francs et dans la Galice. Tous les eunuques slaves qu’on trouve sur la terre sont amenés d’Espagne et aussitôt qu’ils arrivent on les châtre. »

Un autre auteur manifestement bien au courant de ces trafics, al-Istakhri (géographe arabe de la première moitié du Xème sicècle) précise les prix: « Ce qui vient du Maghreb, ce sont les esclaves chers. Pour une telle esclave et pour un homme qui n’a pas appris de métier, on obtient, selon leur condition physique et leur apparence, mille dinars et plus. »

Dans la péninsule ibérique, les tentatives de Reconquista chrétienne, très limitées pourtant dans les premiers temps, faute de moyens, se sont heurtées à de fortes résistances et ont aussitôt provoqué de terribles expéditions de représailles des califes de Cordoue, plus meurtrières, plus dévastatrices même que les premières offensives des années 700 , lors de l’invasion du pays.

Ainsi En 985, al –Mansur dit le « Victorieux » ( général et ministre du calife de Cordoue Hicham II, on lui doit l’agrandissement de la mosquée de Cordoue. Mort en 1082) mena ses hommes au sac de Barcelone et, en 997, à la tête d’une armée réputée invincible, de victoires en victoires, de pillages en pillages, fit la guerre totale aux chrétiens jusque dans leurs derniers réduits Galice, laissant Saint-Jacques-de-Compostelle à l’état de ruines et de cendres, ville dépeuplée, hommes et femmes ramenés esclaves. Une flotte du calife armée à Séville, surprit Lisbonne en 1185 ; les navires revinrent au port croulant sous le poids des prisonniers enchaînés. Quelques bâtiments allaient même croiser jusqu’au long de la côte de Galice et débarquaient au petit jour dans les villages de pêcheurs. En méditerranée, dès qu’elles furent reprises par les chrétiens, les villes du littoral ibérique, de Barcelone à Valence, étaient, chaque bonne saison, mises à sac par les pirates du Maghreb, d’Oran, de Bougie et de Mahdia. Tarragone perdit beaucoup d’hommes cette même années 1189.

Aucune frontière, entre chrétiens et musulmanes, ne fut, au cours des siècles de ce que nous appelons le Moyen Âge et plus tard encore, ni bien définie, ni bien gardée. Sur la Frontera qui, en Castille, dans le Levant et en Andalousie, marquait le contact entre les pays reconquis par les chrétiens et ceux demeurés aux mains des musulmans, les habitants souffraient, des deux côtés, angoisses et peines, leurs terres dévastées et leurs maisons brûlées, les femmes , les hommes et les enfants enlevés de force. Parler, comme l’ont fait et le font encore quelques historiens d’occasions, d’une civilisation et d’une société « des trois cultures », musulmane, juive et chrétienne, est signe d’ignorance ou de supercherie, les deux ensembles généralement. Les marchandages pour les rachats ou les échanges d’esclaves puis les accords conclu par les souverains ou les gouverneurs des cités et des provinces montrent que plus de 300 captifs chrétiens furent libérés en1410, 100 en 1417, et 550 en 1439. Henri IV, roi de Castille, obtint en 1456 que 1000 prisonniers lui soient aussitôt remis et ensuite 353 chacune des années à venir. Le voyageur allemand Jérôme Munzer évalue à 2000 le nombre de captifs chrétiens enfermés dans les geôles de Grenade au moment de la reconquête de la ville par les Rois Catholiques , en 1492. Deux à trois milles captifs avaient été expédiés par mer vers le bagne de Tétouan, en Afrique.

Sur un autre front, les musulmans maîtres de la Sicile et de l’Italie méridionale, jusqu’aux offensives des Normands dans les années 1080, lançaient leurs chevauchées contre les grands monastères et les routes de pèlerinage vers Rome ou vers le Monte Gargano (sanctuaire de Saint-Michel). Les pirates retranchées sur la côte du Levant espagnol, près de Denia et d’Alméria, pour la plupart berbères et « slaves », ces derniers étant sans doute d’anciens esclaves, ravagaient les bourgs et les pêcheries du Languedoc. Les Sarrasins d’Afrique prirent Bari dans l’Adriatique,et, dans la mer Tyrrhénienne, en 846, ils emportèrent les maigres défenses de Rome ; ils y firent un énorme butin, de reliquaires et de vases sacrés, laissant la basilique de Saint-Paul-hors-lesMurs complètement ruinée, ses murs à peine debout. Ceux que l’on appelait alors les « Africains », partis du nid de Corsaires de Mahdia, prirent d’assaut la ville de Gênes en 933 et 3 ans plus tard forcèrent de nouveau l’entrée du port à la tête d’une flotte de 200 voiles. En terre chrétienne, les brigands sarrasins se retranchaient dans des camps fortifiés, si bien gardés ou si mal identifiés qu’ils demeurèrent hors d’atteinte pendant plusieurs dizaines d’années ; en Campanie, sur les rives du fleuve Liri, en Provence, à Fraxinetum dans le massif des Maures. Leurs cavaliers couraient dans les montagnes jusqu’au pied des grands cols, dans les Abruzzes et dans les Alpes.

La chasse aux captifs faisait bonne recette. Navires et négociants d’Egypte chargaient des « Slaves », en fait des Calabrais pour la plupart, dans les ports de l’Italie du Sud et de l’Adriatique. L’an 870, un moine franc, s’embarquant à bari pour aller en pèlerinage en Terre sainte, voit deux navires lever l’ancre vers l’Egypte, portant à leur bord 3000 prisonniers chrétiens, promis à l’esclavage. Ce même moine chiffre à 6000 ceux qui sur plusieurs bâtiments tout de même étaient en route pour le Syrie.

En fait, expliquer qu’aujourd’hui il n’y ait pas de descendants « slaves » pour revendiquer en pays musulmans un droit de mémoire occulté, est assez simple. En pays d’islam, principalement en Orient, les esclaves ne fondaient pas de familles et n’avaient pas ou peu d’enfants. Le nombre relativement important d’eunuques, l’interdiction faite, bien souvent aux femmes de se marier, les mortalités terriblement élevées du fait des conditions de travail sur les grands domaines et dans les mines, des guerres entre souverains, peuples et factions, des maladies et des épidémies, firent que les maîtres voyaient leur cheptel humain sans cesse s’affaiblir et devaient le renouveler.

La durée de vie de l’esclave ne dépassait pas 7 ans.

Il y avait clairement là une volonté de ne pas se mélanger ni de maintenir sur place des ethnies européennes…

Il y avait dans la technique des razzias la volonté d’affaiblir, petit à petit, les ressources naturelles des « chiens infidèles », y compris et surtout leur ressource démographique.

Bref n’y a t-il pas là, réellement, une intention délibérée de tuer le plus grand nombre possible de chrétiens (génocide) et destabiliser leurs royaumes ? Préparant et facilitant la suite de l’invasion ?

 

 

D’autres exemples de cette histoire occultée

La chasse à l’esclave chrétien fut chantée par les poètes de Cour, à la solde des émirs ottomans d’Anatolie. Grâce à eux nous connaissons les «exploits » des pirates de Smyrne et d’Alania qui enlevaient les femmes et les enfants de « ces chiens de mécréants ».

De 1327 à 1348, Umur Pacha, l’un des cinq fils de l’émir d’Aydin, lui même émir de Smyrne et pirate à tous vent, sema la terreur dans tout l’Orient mediterranéen, dans les îles de Chio et de samos, et jusque sur les côtes Peloponnèse. Non pour conquérir des terres, non même pour établir des guerriers et des marchands en quelques comptoirs, mais pour ramener, chaque saison, de merveilleux butins et des centaines de captifs. Ses hommes « capturèrent beaux garçons et belles filles sans nombre au cours de cette chasse et les emmenèrent. Ils mirent le feu à tous les villages…Au retour, riches et pauvres furent remplis de joie par ses présents. Tout le pays d’Aydin fut comblé de richesses et de biens et la gaieté régna partout. Filles et garçons, agneaux, moutons, oies, canards rôtis et le vin étaient débarqués en abondance. A son frère, il donna en cadeau nombre de vierges aux visages de lune, chacune sans pareille entre mille ; il donna aussi de beaux garçons francs pour qu’il dénoue les tresses de leurs cheveux. A ces cadeaux, il ajouta de l’or, de l’argent et des coupes innombrables ».



Ce n’étaient pas simples brigandages, expéditions de forbans, de hors-la-loi, mais une guerre encouragée par les chefs religieux, aventures bien codifiées, menées selon la Loi et les règles de l’islam, en tous points une guerre sainte : la cinquième part du butin, « part de Dieu », allait aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs.

Les armées ottomanes franchissent les détroits vers 1350, s’établissent à Andinople, défont les Serbes à Kosovo (1389) puis les princes et les chevaliers de la croisade de Sigismond de Hongrie à Nicopolis (1396). Pendant plus d’un siècle, elles allèrent de plus en plus loin à la chasse au butin et aux escalves. En 1432, bertrandon de la Brosion, conseiller du duc de Bourgogne et chargé de mission en Orient, par ailleurs tout à fait capable de s’entendre avec les Turcs au cours de son voyage en Anatolie, croise sur sa route, dans les Balkans, plus d’une troupe misérable de captifs menés par des guerriers au retour d’une razzia chez les chrétiens et prend alors conscience de la manière dont les Turcs traient leurs prisonniers, tous voués à l’esclavage :

« Je vis quinze hommes qui étaient attachés ensemble par de grosses chaînes par le cou et bien dix femmes, qui avaient été pris peu auparavant dans une course que les Turcs avaient faite dans le royaume de Bosnie et qu’ils conduisaien
t pour les vendre à Andrinople.

Ces malheureux demandaient l’aumône aux portes de la ville ; c’était une grande pitié que de voir les maux dont ils souffraient. »

Ils prenaient les enfants pour les convertir de force et les initier très jeunes au métier des armes, les soumettre à un dur entraînement pour en faire ces janissaires, corps d’élite de leur armée.

Partout où passaient leurs troupes ou leurs galères de combat ce n’étaient que rafles de prisonniers, butin de guerre. A la même époque et jusqu’à leur retentissante défaite de Lépante (7 Octobre 1571), où plus d’une centaine de leurs galères furent envoyées par le fond ou prises d’assaut, les Turcs ne cessèrent de lancer chaque année vers l’Occident, Espagne et Italie surtout, de fortes escadres chargées de nombreuses pièces d’artillerie. Les sultans criaient leur détermination de prendre Rome et d’anéantir les Etats Chrétiens, ceux du roi d’Espagne en premier. Ils échouèrent et cet acharnement à poursuivre leurs attaques si loin de leurs bases du Bosphore et d’Asie n’eut pour eux d’autres profits que de ramener régulièrement des troupes d’hommes et de femmes, de jeunes gens surtout, pris lors des sièges de villes pourtant puissamment fortifiées ou razziés au long des côtes. De telle sorte que cette guerre des sultans ottomans de Constantinople, de Sélim Ier et de Soliman le Magnifique, s’est le plus souvent ramenée à de misérables et cruelles raffles d’hommes. Dans un des gros bourgs de la Riviera génoise, en 1531, un homme sur cinq se trouvait alors esclave chez les Turcs.

Dans Alger, où l’on ne comptait pas moins de six ou sept bagnes pour les chrétiens, plusieurs centaines de captifs, peut être un millier, étaient entassés dans des conditions épouvantables, dans le plus bagne, situé en plein cœur du tissu urbain, sur le souk principal qui couraitd ‘une porte à l’autre. C’était un vaste édifice de soixante-dix pieds de long et quarante de large, ordonné autour d’une cour et d’une citerne. Au temps d’Hassan Pacha, dans les années 1540, 2000 hommes logeaient dans un bagne plus petit et, un peu plus tard, encore 400 dans celui dit « de la Bâtarde ». A Tunis, demeurée longtemps indépendante sous un roi maure, la conquête de la ville par les Turcs, en 1574, fit que l’on bâtit en toute hâte huit ou neuf bagnes qui suffirent à peine à y entasser les prises de guerre ; les hommes s’y pressaient jusqu’à dix ou quinze dans des chambres minuscules, voutées et somrbes….etc…etc….

La question se doit d’être posée de nouveau aujourd’hui au grand jour. Pourquoi ces faits nous sont-ils cachés ? Pourquoi si certains demandent réparations pour d’autres faits ne devrions-nous pas demander réparations pour tous ceux-ci ?

Si d’autres entretiennent cette mémoire et éduquent leur population dans cette relation à cette histoire, pourquoi n’aurions-nous pas le droit nous aussi d’avoir de la mémoire et de lire les événements présents en les reliants au sens de cette vieille histoire ?

Qui veux-t-on désarmer ? Qui doit être armé ? Et au nom de quoi ? De qui ?

Cette mémoire entretenue a pour eux un but.

Une vision. Qui trouve son affirmation légitimée dans le perpétuel renouvellement et apprentissage de son souvenir et de sa continuité dans les évènements contemporains. Ainsi l’Histoire , ils en font vraiment partie et peuvent même y participer. Ils vivent dans leur chaire cette Histoire qui se fait.

Car cette histoire est pour eux vivante et c’est ainsi qu’ils peuvent ressentir avec la même émotion les évènements d’il y a mille quatre cent ans et ceux qu’ils vivent parfois à travers, interposé, le poste de télévision, même si ces évènements, contemporains eux, se passent à 20 000 kilomètres de leur domicile. C’est qu’il y a, pour eux, un sens dans les évènements d’hier et d’aujourd’hui. La même histoire se poursuit et continue de s’accomplir. Celle d’une guerre perpétuelle. Dont ils ont consience. Et qu’au fond ils soutiennent.

L’idée que pour eux l’histoire n’est pas morte et qu'ils en sont les acteurs possibles et nécessaires.

Une histoire de Guerre. Une guerre dont ils seraient les victimes. Où ils ne prendraient jamais une part de responsabilité réelle. Ou en tout cas qui finalement est justifiée au regard de leur objectif politico/religieux.

Ce qu’ils ont gardé et entretiennent, c’est un lien, et le sentiment affirmé qu’il y a derrière l’Histoire une philosophie de l’histoire, c’est-à-dire un sens total de l’histoire qui explique le passé de l’humanité et commande son avenir.

Or, c’est ce lien et jusqu’au questionnement de ce lien que nous avons perdu.

Non pas que ce questionnement du sens de l’histoire face publiquement défaut ( Cf Fukoyama et Co…). Mais ce qu’il implique , profondément, lui le fait. Nous en avons perdu la saveur. Car il est tout de même assez surréaliste que certains, pensent encore ce questionnement, mais que le sens de celui-ci échappe en fait au plus grand nombre. Pour la plupart de nous tous, ce questionnement et ce lien ne sont plus qu’un objet de débat. Ni plus ni moins. Un débat ouvert, à l’image de notre société. Or, pour celui qui éprouve ce lien comme un spectateur regarde une histoire qui ne serait pas la sienne, il n’a pas d’intérêt à s’y investir plus particulièrement. On peut très bien même ne pas trouver d’intérêt ni de sens à questionner notre lien à notre passé ni le sens que ce lien peut avoir.

Ce sentiment d’indifférence peut très bien être accentué si l’éducation que vous reçevez ne vous donne pas les moyens de conçevoir cette interrogation.

Victimes de la méthode de lecture globale et du traitement idéologique d’une classe professorale de gauche et surtout d’extrême gauche à plus de 75%, les générations d’élèves des années 80 à 2005 ne pouvaient pas ne pas finir par en être profondément marquées.

On retrouve principalement cette influence dans la fissuration de deux piliers fondateurs de tout fondement d’une société : la capacité à lire, comprendre et analyser les problématiques d’un texte ; La place de l’histoire et du sens de l’histoire de l’entitée civilisationelle dont ses élèves sont les potentiels héritiers.

Une fois cette fragilisation des esprits effectuée, alors la véritable manipulation peut commencer.

Et tout peut être réécrit, occulté ou déformé, et jusqu’à la validité de l’expérience civilisationelle qui a été celle des générations antérieures, par le biais d’une culpabilisation perpétuelle.

Et pour eux de devenir ainsi les jouets de l’Histoire. Ou plutôt de celle de leurs ennemis civilisationnels. Et de ceux qui permettent à ses ennemis de jouer gagnant.

L’enjeu de l’histoire est là. Premier. Primordial.

Apprendre et comprendre les enjeux de cette histoire qui se fait afin qu’elle ne se défasse pas dans des âges de chaos.

Se (re)souvenir que ces enjeux produisent des situations mortelles.

Et que ce danger, ni notre frivolité ni notre lâcheté ne nous empêcheront d’avoir à l’affronter comme ont dues l’affronté les générations antérieures.

Et que si nous décidons d’affronter, enfin, notre destin, nous devrons avoir assez de force encore pour l’affronter victorieusement…
 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 23:13

L'islam le cavalier de l'apocalypse Mort

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1 Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre : Viens. 2 Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

 

L'arc insigne du croissant de lune (emblème de l'islam), le cheval est de couleur blanche, symbole de pureté, représentation de la fausse innocence,  sa couronne figure de l’Antéchrist, le faux Dieu, il apportera la discorde son activité sera la guerre de conquête (Jihad).

Ce cavalier utilisera un faux symbole de paix... la fausse religion.


MAHOMETISME

Suprémacisme islamique


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/65/Muslim_world.png

  

«   Depuis plus de cinq cents ans, [...] les règles et les théories d'un vieux cheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'Islam, cette théologie absurde d'un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » Mustapha Kémal Atatürk  

                                                                 

Soumission




L'expansion du ‘cyberjihad’

Le djihad sur internet : ansaar.info

Hollande-Film-Geert Wilders-Tension

«Je n’ai aucun espoir en l’islam : quand une idée est corrompue, on ne peut la réformer.»

LA TAQQIYA

Le programme des musulmans : détruire l'Occident

Les versets sataniques

L’Algérie ou le terrorisme opportuniste

Assassinat de Van Gogh

Un phénomène inquiétant en progression : les viols collectifs des femmes occidentales par des musulmans

Un appel aux Musulmans du monde

Le mythe de l'andalousie musulmane

Le mythe de l'âge d'or scientifique de l'Islam

Averroès et l’Occident : un mensonge persistant

Les miracles scientifiques du coran I

Mahomet exposé en homosexuel en Hollande

Islam et homosexualité

Kosovo: l'amputation de la Serbie et l'annexion d'une province serbe se finalise

La Serbie ne veut pas se séparer du Kosovo

Nationalisme arabe et islamisme, les deux faces d’une même médaille

Statistiques exclusives. Quels musulmans sommes-nous ?

L’islamisme à la conquête du monde (ou c’est quoi les frères musulmans ?)  

Islam et/ou Islamisme ?

L’ "Islamophobie" est ad hominem. 

L'islam n'est pas une religion : c'est une idéologie.

Le fascisme vert

Apostasie dans l'islam

Jeûne du Ramadan: l’hypocrisie couronnée

L'islamisation rampante de l'europe

Islamisation de la France #1

Islamisation de la France #2

Le chaînon le plus faible

Comment mettre fin à "l’anti-islamisme" ?

Des femmes contre l’islam

De l'excision et de la traite des blanches en Arabie Saoudite

Esclavage sexuel dans le golfe et pétition pour le respect des droits de la femme "immigrée" dans le golfe

Mondiale: 3 millions de femmes sont excisées chaque année selon l'ONU  

La Grande-Bretagne déclare la guerre à l’excision  

Iran, islam et totalitarisme

L’islam et le statut de la femme

Le dialogue Euro-Arabe et la naissance d'Eurabia

Le dialogue Euro-Arabe et la naissance d'Eurabia (suite)

Le principal projet islamique contemporain

Les faux miracles scientifiques du coran

Le Coran et la science : Les prétendues vérités scientifiques du Coran.

LA PEAU DE CHAGRIN PALESTINIENNE, aux origines du conflit

Non au second État « palestinien »

Le Mythe "palestinien"  

Intoxication et messianisme islamique

MAHOMETISME

MAHOMETISME #1

Le Ramadan du Cochon Hallal

Plus jamais ou toujours davantage?

Le devoir de précaution: discréditer l’Islam

Emeutes musulmanes en Hollande

Nous sommes en guerre contre l’islam

Entrisme en politique , le Baron de Eurabia: Nazir Ahmed

Les Docteurs terroristes - diagnose - Métastase

« Solidays action sida » piraté par des islamistes turcs

Appel au jihad à la télé canadienne

Après Farfour, le "Mickey" de la chaîne Al-Aqsa, voici la Maya l'Abeille du Hamas

Islamization By Sexual Assault

Des mahométans violent des enfants en temps de guerre, coïncidence ?

AL-QA'IDA VAINCRA

L'Europe deviendra finalement un continent musulman selon un religieux en Iran

Stop à l'Islamisation de l'Europe (SIOE) organise une manifestation à Marseille samedi, le 8 décembre 2007

La manifestation du 8 décembre est un succès !

Le pèlerinage de La Mecque commence aujourd’hui

Les musulmans célèbrent l'Aïd el-Kébir

L’Islam, l’Europe chrétienne et l’héritage grec

60% des Afghans apprécient la présence d’étrangers (l’OTAN) sur leur sol

Le principal blog anti-islamiste allemand hésite devant les menaces de violence

Nos amis du Djihad palestinien

Les coulisses du rapport de la NIE

Nouvelle caricature

Victoire en Irak

Arafat était derrière les attentats de Munich
 
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Islamisme

L'islamisme est un courant de pensée musulman, essentiellement politique, apparu au XXe siècle. L'usage du terme depuis sa réapparition dans la langue française à la fin des années 1970 a beaucoup évolué1,2. Il peut s'agir, par exemple, du « choix conscient de la doctrine musulmane comme guide pour l’action politique »3 - dans une acception que ne récusent pas certains islamistes - , ou encore, selon d'autres, une « idéologie manipulant l'islam en vue d'un projet politique : transformer le système politique et social d'un Etat en faisant de la charia, dont l'interprétation univoque est imposée à l'ensemble de la société, l'unique source du droit »4. C'est ainsi un terme d'usage controversé.

Étymologie

Le mot islamisme dérive du mot « islam » et du suffixe « -isme » et qualifie donc « la doctrine de l'islam ». Le sens politique est plus récent.

Origine

Le terme « islamisme » est de création française et l'usage de ce mot est attesté en français depuis le XVIIIe siècle, où Voltaire utilise le terme pour remplacer « mahométisme » pour signifier « religion des musulmans ». On trouvera le mot dans cet usage - synonyme de l'actuel mot « islam » - jusqu'à l'époque de la Première Guerre mondiale2. Cet usage, qui se développa au cours du XIXe siècle5, commença à être concurrencé par le terme « islam » au tout début du XXe siècle, lorsque le développement des études occidentales de l'islam fit la promotion du terme que les musulmans utilisaient eux-mêmes. Le terme « islamisme » avait ainsi complètement disparu de l' Encyclopædia of Islam entamée en 1913 et finalisée en 19382.

Le terme est réapparu en France dans la fin des années 1970 pour répondre à la nécessité de définir les nouveaux courants posant une interprétation politique et idéologique de l'Islam et répondre à celle de les différencier de l'Islam en tant que foi2.

La réalité recouverte par l'ancien usage du terme n'a donc plus aucun rapport avec son usage actuel.

Définition

Pour l'acception actuelle du mot, Bruno Étienne propose la définition suivante : « L'islamisme est [...] l’utilisation politique de l’islam par les acteurs d’une protestation antimoderne perçue comme portant atteinte à leur identité à la fois nationale et religieuse6. »

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'islamisme.

À la base de l'islamisme d'aujourd'hui,7 on trouve des courants de pensées du XIXe siècle tels que le fondamentalisme musulman (en particulier le wahhabisme) et le réformisme musulman. Ces courants sont nés suite aux questionnements que posent la confrontation à la modernité occidentale et sa domination. Les historiens considèrent également que l'islamisme est né en grande partie du "choc colonial". Après avoir produit plus d'un millénaire d'empires (califats, empire ottoman, empire safavide, empire moghol), le monde musulman se retrouve en quelques décennies (seconde moitié du XIXe siècle) dépecé et en grande partie placé sous la tutelle des puissances coloniales européennes. Les premiers penseurs de l'islamisme (al-Banna, al-Afghani...) attribuaient cette déchéance à la perte de "valeurs" musulmanes, qui auraient affaibli l'oumma. On peut lire à ce sujet Pierre-Jean Luizard (sous la direction de) "Le choc colonial et l'islam".

Certains analystes8 considèrent que les Frères musulmans, groupe fondé par Hassan el Banna en 1928, seraient à l'origine de l'islamisme. Cette confrérie est le premier mouvement à entrer sur la scène politique pour réclamer l'application de la charia, la loi islamique, dans un premier temps en opposition à l'occupation britannique en Égypte.

Au début des années 1960, Sayyid Qutb, théoricien des Frères musulmans, introduit les notions de rupture par rapport à la société impie et de reconquête. C'est dans ces écrits que certains groupes islamistes trouvent la justification théorique de l'usage de la violence pour islamiser les sociétés moyen-orientales.

À partir de la fin des années 1960, s'accumulent des faits historiques, idéologiques, économiques et sociaux qui peuvent expliquer le développement de l'islamisme :

Les décennies suivantes sont marquées, dans l'actualité, par des actes terroristes spectaculaires et bien relayés par les médias. Il ne faut cependant pas oublier qu'ils sont l'œuvre de groupes minoritaires, souvent condamnés par des mouvements islamistes dits « modérés ».

Mouvances islamistes

Article détaillé : Islamisation.

Le projet politique islamiste repose sur le choix et l'interprétation des textes qui constituent la charia (le Coran et la sunna, la jurisprudence). Il existe diverses manières d'interpréter les textes, ce qui explique en partie l'existence de plusieurs courants islamistes dont les discours divergent.

Islamisme et traditionalisme 

Le traditionalisme dépasse largement l'islamisme, c'est un discours lié à la tradition, pas forcément à la tradition musulmane. Il renvoie à tout ce qui est conservateur, nostalgique du passé. Ce dernier concept puise souvent dans la religion, où se trouvent des éléments sur la moralité des mœurs. Le traditionalisme musulman est ainsi plutôt un islamisme.

« Islamisme » et « fondamentalisme »

Le « fondamentalisme » participe largement à la démarche islamiste en cherchant à effectuer un retour aux fondements de la religion, et à la période des quatre premiers califes.

Le terme « fondamentalisme » était utilisé dans le monde anglophone avant de l'être par emprunt dans le monde francophone. Mais dans ce dernier, dès la fin des années 1970, reviendra à l'usage du terme « islamisme », libéré de son usage ancien, pour désigner les nouveaux mouvements d'une part à cause de ses origines prestigieuses - Voltaire - et d'autre part du fait de la trop grande spécificité du terme « intégrisme » dans un contexte catholique. Le terme français, dans sa nouvelle acception, apparaitra à son tour dans le monde anglophone à partir du milieu des années 1980 pour devenir progressivement un synonyme de « fondamentalisme »2.

Ces usages seront débattus tant par les chercheurs français que leurs homologues anglophones - particulièrement américains - . En France, dans les années 1990, on verra l'émergence des termes « postislamisme » - sous la plume d'Olivier Roy - et « néofondamentalisme », courant dont les tenants se consacreraient désormais à une islamisation de la société à la suite de l'échec des courants islamistes à s'emparer du pouvoir2.

Bernard Lewis rejette le terme fondamentalisme qu'il juge imprécis et fallacieux. Il précise la différence entre fondamentalistes et musulmans : les fondamentalistes souhaitent rétablir la charia et un État islamique, ils dénoncent l'adoption de « lois infidèles » ainsi que la modernisation sociale et culturelle de la société9.

Conservateurs et réformistes

Selon le Monde Diplomatique, les islamistes eux-mêmes se divisent en deux catégories10 : les « conservateurs » et les « évolutionnistes ».

Fondements de l'islamisme

Ébauche des principes de l'islamisme

Les principaux points défendus par certains islamistes sont l'instauration de la charia (jurisprudence islamique), l'unité du monde musulman et, en particulier, le retour au califat par le mérite, ainsi que l'élimination de toute ingérence non-musulmane (principalement occidentale)11.

Critiques

Le terme islamisme est critiqué. D'abord les personnes désignées comme islamistes (par exemple Abbassi Madani et Mohammad Hussein Fadlallah) soutiennent que l'islam et l'islamisme sont une même chose et que le terme qui les définit le mieux est musulman2.

À l'instar de quelques auteurs et de quelques polémistes, dans son ouvrage Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l'islam12, l'islamologue française Anne-Marie Delcambre estime, quant à elle, que « islamisme » et « islam » désignent une réalité indistincte, posant que la nouvelle acception du terme « islamisme » - l'acception politique - puiserait sa source dans l'affirmation du juriste égyptien, Muhammad Sa'id al-'Ashmawi, qui avait déclaré que « Dieu voulait que l'islam fût une religion, mais les hommes ont voulu en faire une politique »13. Elle voit ainsi dans l'islam et l'islamisme une forme de continuité, une réalité inchangée, proposant une vision à laquelle s'oppose son préfacier américain, le journaliste Daniel Pipes qui argue, lui, que l'islamisme est une « manifestation spécifique, moderne et extrémiste de l'islam » s'inscrivant dans une réalité évolutive14.

Exemples d'entités islamistes

Annexes

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Articles connexes
Bibliographie
  • François Burgat,
    • L'Islamisme au Maghreb,éd. Payot, coll. Petite Bibliothèque', 1995
    • L'islamisme en face, éd. La Découverte, 1995, 2002
    • L'Islamisme à l'heure d'Al Qaida, éd. La Découverte, 2005, (voir le plan et la conclusion)
  • Michael Bonner, Le Jihad, Origines, Combats, interprétations, éd. Téraèdre, 2005, recension en ligne
  • Bruno Étienne,
    • L'islamisme radical, éd. Hachette, 1987
    • L’islamisme comme idéologie et comme force politique, in Cités n° 14, éd. P.U.F., 2003, article en ligne
  • Olivier Roy,
    • L'échec de l'islam politique, éd. Seuil, 1992
    • Généalogie de l'islamisme, éd. Hachette, 1995
    • L'Islam mondialisé, éd. Seuil, 2002.
    • Le croissant et le chaos, éd. Hachette, 2007.
  • Mohammed Chérif Ferjani, Islamisme, laïcité et droits de l'Homme, éd. L'Harmattan, 1991
  • Gilles Kepel,
    • Jihad, expansion et déclin de l'Islamisme, éd. Gallimard, 2000
    • Fitna. Guerre au cœur de l’islam, éd. Gallimard, 2004
  • Nadia Khouri-Dagher, L’islam moderne. Des musulmans contre l’intégrisme, éd. Hugo & Cie, 2008
  • Brahim Labari, Islam, islamisme et le 11 septembre. Le grand imbroglio, Revue Esprit critique, Printemps 2003, Vol. 5, N°2, ISSN 1705-1045
  • Olfa Lamloum, Les femmes dans le discours islamiste, article dans Confluences Méditerranée n°27, 1998 article en ligne
  • Abderrahim Lamchichi,
    • Islam, islamisme et modernité, éd. L'Harmattan, 1994
    • L'Islamisme politique, éd. L'Harmattan, 2001
    • Géopolitique de l'islamisme, éd. L'Harmattan, 2001
  • Fouad Laroui, De l'islamisme,une réfutation personnelle du totalitarisme religieux, éd. Robert Laffont, 2008
  • Gabriel Martinez-Gros et Lucette Valensi, L'Islam en dissidence, genèse d'un affrontement, éd. Seuil, 2004, recension en ligne
  • Bernard Rougier, Le Jihad au quotidien, éd. P.U.F., 2004
  • Antoine Sfeir (dir.), Dictionnaire géopolitique de l’islamisme, éd. Bayard, 2009
  • Laurent Vinatier, L'Islamisme en Asie centrale : géopolitique et implantation des réseaux religieux radicaux dans les républiques d'Asie centrale, éd. Armand Colin/VUEF, 2002
Liens externes

Notes et références

  1. étant considéré jusqu'à cette époque comme un équivalent du mot« islam », cf. infra
  2. a, b, c, d, e, f et g (en) Martin Kramer, « Coming to Terms: Fundamentalists or Islamists? [archive] », Middle East Quarterly, vol. 10, no  2, été 2003, pp. 65-78.
  3. Guazzone (Laura) ed. The Islamist Dilemma - The Political Role of Islamist Movements in the Contemporary Arab World, Ithaca Press, Reading, Royaume-Uni, 1995, 390 pages [1] [archive]
  4. Définition dans le glossaire du site de l'Académie de Lille, Les dossiers du Beffroi, dossier : Enseigner le nouvel ordre mondial : [2] [archive]
  5. par exemple chez Alexis de Tocqueville (1838) ou Ernest Renan (1883)
  6. L’islamisme comme idéologie et comme force politique, in Cités n° 14, éd. P.U.F., 2003, article en ligne [archive]
  7. pour des sources globales concernant ce paragraphe, on regardera avec profit les documentaires suivants : Au nom de l'Islam: Le ressentiment au nom de l'islam : le ressentiment [
e/?url=http://www.ina.fr/video/4008901001/au-nom-de-l-islam-le-ressentiment.fr.html&title=Au%20nom%20de%20l%27Islam%3A%20Le%20ressentiment%20au%20nom%20de%20l%27islam%C2%A0%3A%20le%20ressentiment">archive] et sa deuxième partie Au nom de l'Islam: Djihad ou démocratie [archive]
  • Olivier Carré, Le nationalisme arabe
  • (en) Islamic republic [archive], Bernard Lewis, New York Review of Books, 21 janvier 1998.
  • (fr) Trois livres sur l’islamisme, Coran, politique et société, Archives — Décembre 1996 [archive]
  • la liste des théoriciens défendant cette option se trouve dans la judéophobie des modernes, de Voltaire au Jihad International de Pierre-André Taguieff avec une bibliographie complète et de nombreux extraits de textes
  • éd. Desclée de Brouwer, 2007
  • Anne-Marie Delcambre, Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l'islam, éd. Desclée de Brouwer, 2007, p. 141
  • Daniel Pipes, Préface à A.-M. Delcambre, «Soufi ou mufti?», op. cit. préface en ligne [archive]
  • (en) John Calvert, Islamism: A Documentary and Reference Guide, Greenwood Publishing Group, 2007, 280 p. (ISBN 0313338566) [lire en ligne [archive]], p. 8 
  • Algérie, l'islamisme, l'État et le conflit armé [archive]
  • Abderrahim Lamchichi, Géopolitique de l'islamisme, éd. L'Harmattan, 2001, p. 66 et suiv. extraits en ligne [archive]
  • (en) Stephen E. Atkins, Encyclopedia of modern worldwide extremists and extremist groups, Greenwood Publishing Group, 2004, 404 p. (ISBN 0313324859) [lire en ligne [archive]], p. 157
  • http://www.amsterdampost.nl/wp-content/uploads/2010/08/islam-socialism.jpg
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    23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 22:00

    Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques

    Helios Que diriez-vous si l’histoire de la révolution française et des guerres napoléoniennes n’était connue que par ouï-dire deux siècles après le déroulement des évènements et en l’absence de documents écrits et de preuves matérielles ? Comment jugeriez-vous une telle histoire si elle reposait exclusivement sur les récits contradictoires des descendants des témoins oculaires deux siècles après les faits ? Quelle serait votre réaction si on vous disait que l’histoire en question est érigée en vérité absolue, que plus d’un milliard d’êtres humains y croient dur comme fer et que le moindre doute émis sur sa véracité devient un crime passible de la peine de mort ? Vous diriez probablement que les gens qui ont rédigé cette histoire induisent intentionnellement le public en erreur ou que l’autorité qui les emploie cherche, pour des raisons politiques, à transformer le mythe en réalité.

    Il en est ainsi de l’islam. Tout ce qui est dit officiellement à propos de ses débuts et de ses textes sacrés repose sur des bases semblables. Voilà pourquoi il y a lieu, non seulement de mettre en doute l’histoire officielle de l’islam des origines et l’authenticité des textes sacrés, mais, prenant appui sur les divers éléments objectifs, d’essayer de tracer de lui un portrait approximatif.

    Ce que disent les spécialistes

    En 1995 à l’Université de Cambridge en Angleterre, Jay Smith, un islamologue de renom, dans un débat rendu fameux dans les cercles académiques a déclaré ceci :

    «La plupart des Occidentaux ont pris pour de l’argent comptant les allégations des docteurs musulmans, ils ne les ont jamais remises en question dans la mesure où elles tiraient leur origine du coran. Ils ont fait preuve de réticence à examiner avec un œil critique le coran et les propos du prophète par crainte des réactions violentes, par conséquent ils se sont contentés de penser que les musulmans possédaient quelques preuves tangibles pour soutenir leurs croyances.»  

    Plus loin dans son exposé, il a cité les travaux de chercheurs bien connus comme John Wansbrough (université de Londres), Joseph Schacht, Andrew Rippin (Canada), Michael Cook et Patricia Crone (Oxford et Cambridge), Yehuda Nevo (université de Jérusalem) et Humphreys :

    «L’immense majorité des chercheurs indépendants qui ont étudié le coran et les hadiths ont conclu que les écritures islamiques n’ont pas été révélées, mais qu’elles sont le résultat d’une compilation de textes tardifs et d’éditions réalisées par des groupes de personnes au cours de quelques centaines d’années. Le coran que nous lisons aujourd’hui, loin d’être identique à celui du milieu du septième siècle, est plutôt un produit du huitième et du neuvième siècle. Il n’a pas été conçu à la Mecque ou à Médine mais à Baghdad. C’est à cet endroit et en ce temps là que l’islam a acquis sa propre identité et qu’il est devenu une religion. Par conséquent la genèse de l’islam n’a pas eu lieu durant la vie de Mahomet mais a été le résultat d’une élaboration graduelle durant une période de 300 ans.»

    Absence de documents historiques

    Il n’existe aucun document historique attestant l’existence de l’islam en tant que religion avant le neuvième siècle, soit deux cents ans après Mahomet (mort en 632). Il y a bien eu une biographie de Mahomet rédigée par Ibn Ishaq vers 750, c'est-à-dire 118 ans après la mort du prophète, mais le texte original est perdu et il n’est que partiellement restitué dans des versions revues et modifiées par des historiens ultérieurs comme Ibn Hisham (mort en 834) et surtout Al Tabari (mort en 923). Ce dernier a reconnu avoir censuré le texte d’Ibn Ishaq parce qu’il donnait une image défavorable de Mahomet, or les éléments non-censurés retenus par Al Tabari sont loin de brosser un portrait sympathique du prophète (brigandage, rapines, assassinats, génocides, pédophilie etc.) et il est difficile d’imaginer comment le vrai Mahomet pouvait être pire que celui qui nous est présenté dans l’histoire officielle de l’islam.

    Biographie-mahomet

    Mais écoutons ce que Jay Smith a dit à propos du coran et des hadiths :  

    «… afin de réaliser l’examen critique des textes sacrés de l’islam nous devons amorcer un retour aux origines, c’est-à-dire aux sources premières, dans le but d’obtenir des indices probants quant à leur authenticité. Cette tâche à priori devrait être facile vu qu’il s’agit d’écrits relativement récents supposément apparus sur la scène il y a 1400 ans. Mais les sources les plus précoces  se situent entre 150 et 300 ans après les évènements, pour cette raison elles doivent être considérées comme des sources secondaires. La première question qui nous vient à l’esprit est celle-ci : pourquoi ces traditions (orales) ont-elles été mises par écrit à une époque si tardive ?

    Aucun document ne peut être retracé durant les 150 années qui séparent les premières conquêtes islamiques et les publications de la biographie de Mahomet et des hadiths par Ishaq, Tabari et Bukhary. Comme historiens, nous étions en droit de nous attendre à découvrir à tous le moins quelques fragments de texte comme preuve du développement de l’islam, mais nous n’avons rien trouvé et cela signifie que la totalité des conquêtes islamiques de l’Espagne jusqu’à l’Inde a eu lieu avant que le premier verset des textes sacrés islamiques n’ait été mis par écrit. »

    Selon Schimmel, Gilchrist, Ling et Safadi, il n’existe absolument aucune trace matérielle du coran original, aucun fragment n’a survécu des quatre exemplaires supposément transcrits sur l’ordre d’Osman, le troisième calife, vingt ans après la mort de Mahomet en 632, pour servir de référence à la Mecque, à Médine, à Bassora et à Damas. À la fin du septième siècle, les conquêtes islamiques s’étendaient du Maghreb à l’ouest jusqu’à l’Inde à l’est, le coran était supposément l’élément central qui alimentait la foi des conquérants, pourtant aucun fragment du coran datant de cette époque n’a été découvert dans tout cet espace géographique. Le contraste avec le christianisme est frappant si l’on considère que pas moins de vingt-cinq mille manuscrits du nouveau testament ont été découverts ou conservés dès le premier siècle, soit à peine quelques dizaines d’années après le début de la mission évangélique.

    Les hadiths : Allah et Mahomet n'y sont pour rien

    Joseph-schacht Joseph Schacht a étudié les documents juridiques et les compte-rendus des procès du début du neuvième siècle, soit 170 ans après la mort de Mahomet. À cette époque, les Hadiths n’étaient pas utilisés comme référence dans les jugements, bien qu’ils constituent la base sur laquelle repose la loi islamique (la charia). Schacht par conséquent date la création des Hadiths à partir du moment où ils ont été utilisés dans les jugements des tribunaux, soit plus de 200 ans après la mort de Mahomet. Il a fait également une autre découverte : les Hadiths dont l’authenticité reçoit les meilleurs appuis sont paradoxalement ceux qui sont les plus suspects. En effet, les appuis authentifiant les premiers hadiths étaient approximatifs et peu détaillés malgré qu’ils fussent moins éloignés de Mahomet dans le temps, par contre les hadiths tardifs, ceux qui sont apparus comme par magie à la fin du neuvième siècle ou au dixième, bénéficient de témoignages d’authenticité très élaborés.

    La première publication des hadiths coïncide avec l’apparition de la charia, la loi islamique. Il existe dans l’islam quatre écoles juridiques, elles ont vu le jour au neuvième et au dixième siècle. La première a été l’école shaféite dont le fondateur est le juriste islamique Al Shafei mort en 820, elle se base exclusivement sur les hadiths et non sur la jurisprudence acquise au cours des deux siècles précédents. Pour introduire une nouvelle provision de loi il suffisait alors de la justifier en prenant pour référence une parole que le prophète Mahomet avait supposément prononcée, un grand nombre de hadiths ont ainsi été créés en appui à la charia. Selon Schacht : « un nombre élevé de traditions légales invoquant l’autorité de Mahomet a vu le jour du vivant d’Al Shafei et dans les décennies suivantes. Par conséquent elles reflètent les doctrines abbassides d’Irak et non celles plus anciennes d’Arabie (du temps du prophète et de ses successeurs) ou de Syrie (du temps des omeyades). L’agenda légal et politique des califes qu’impose chacune des quatre écoles juridiques de l’islam démontre que les hadiths ont été fabriqués en Irak au neuvième et au dixième siècle, Allah et Mahomet n’y sont pour rien.

    Une gigantesque supercherie

    Une seule conclusion s’offre à l’historien objectif, l’absence de fragments du coran et des hadiths datant des premiers siècles de l’islam et la coïncidence entre la publication des hadiths et la promulgation des lois islamiques qui en dépendent, sont une indication que ces textes sacrés n’existaient pas et qu’ils ont été créés de toutes pièces à une date tardive, soit au cours du neuvième et du dixième siècle sous le califat abbasside. Autrement dit, toute «l’histoire sainte » islamique, soit la sunna du prophète, n’est qu’une gigantesque supercherie.

    L’étude objective des textes porte un coup mortel à la thèse des islamistes, les hadiths et la charia qui en découle sont le produit d’une époque précise, l’ère abbasside, ils ne possèdent par conséquent aucun caractère sacré, l’imposition de la charia aux masses musulmanes relève de l’obscurantisme et de la tyrannie.

    Le coran

    La prochaine chronique traitera du coran. Les musulmans affirment qu’il a été dicté par l’ange Gabriel à Mahomet et que le texte coranique n’a jamais été altéré, le livre saint que les musulmans lisent ou récitent aujourd’hui serait une copie en tous points conforme à celui qui a été révélé. Cette affirmation est fausse, le texte du coran comme nous le verrons témoigne d’une longue élaboration, ses sources sont légion. Les rares témoignages archéologiques et les fragments les plus anciens du texte coranique confirment que son contenu a été modifié au cours des trois premiers siècles de l’islam.

    ________________________________

    Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques

    HeliosL’histoire des débuts de l’islam présente des difficultés en apparence insurmontables, elles découlent en grande partie de ce qu’il convient d’appeler l’histoire officielle des origines de l’islam telle qu’elle a été définitivement établie au neuvième et au dixième siècles par les califes abbassides. Ces derniers, bien assis sur l’immense empire que leur ont légué les omeyades, se sont montrés particulièrement soucieux d’en assurer la stabilité interne.

    Les millions de sujets assujettis à leur pouvoir n’étaient pas tous musulmans, ils étaient même majoritairement chrétiens zoroastriens et juifs. Contrairement à l’islam, leurs religions, anciennes et  intimement liées aux grandes civilisations du monde antique, bénéficiaient d’un avantage intellectuel majeur. Bien qu’ils fussent soumis et humiliés par les conquérants arabes, les vaincus ne se privaient pas de polémiquer avec les vainqueurs, leur démontrant le caractère primitif et l’indigence intellectuelle de l’islam.

    L’échec des moutazilites

    Les vaincus sans le savoir ont bien failli conquérir leurs conquérants, le mouvement des moutazilites est venu à un cheveu de changer le cours de l’histoire. Professant un coran créé et nullement éternel ou immuable comme Allah, ces arabes, plutôt sceptiques et curieux, se sont laissés imprégner par la philosophie classique, celle de Platon et d’Aristote et ont placé la raison et le libre arbitre au même rang que la foi. Le mouvement des moutazilites n’aurait pas vu le jour n’eût été la pauvreté de l’islam sur le plan doctrinal et l’emprise intellectuelle exercée par les chrétiens. Pour les tenants du pouvoir, il était évident que l’islam en tant que croyance courait à sa perte s’il persistait à déclarer forfait dans l’arène des idées.

    Mutazilites De la même façon que le néant sur le plan juridique a été comblé par le corpus de lois islamiques, le vide sur le plan doctrinal se devait d’être rempli, la stabilité de l’empire l’exigeait. Les moutazilites avaient quelques raisons de croire à un coran créé, donc contingent et soumis comme les humains au besoin de s’adapter. Contemporains de son élaboration, témoins de ses innombrables versions ou écritures et tout à fait conscients de ses déficiences, ils ne pouvaient soutenir en toute honnêteté une  longue argumentation avec leurs interlocuteurs juifs et chrétiens.

    Ils prirent donc acte de la faiblesse de leurs textes sacrés et, faisant preuve de courage intellectuel, ils décidèrent de dépasser la lettre du coran et de permettre à la raison humaine de compléter la parole divine. Mais le mouvement des moutazilites, bien que d’avant-garde, restait par l’action violente intimement lié à l’islam; au pouvoir durant un bon moment sous des califes acquis à sa cause, il entreprit une répression violente des tenants de l’islam traditionnel. Il a donc suffi qu’un nouveau calife hostile au mouvement prenne le pouvoir pour que les moutazilites se retrouvent à leur tour victimes de persécution religieuse violente. Leurs idées ne leur ont malheureusement pas survécus.

    La critique des chrétiens

    Les polémiques ont débuté au huitième siècle, soit cent ans après Mahomet. Jusque là les nombreux manuscrits chrétiens traitant de la religion des nouveaux conquérants ne faisaient référence à aucun texte sacré. L’islam à ses débuts n’avait aucune assise scripturaire, le contenu de la foi n’était pas défini, il comprenait essentiellement des éléments empruntés au judaïsme auxquels se mêlaient des traditions arabes païennes.

    Al-Kindi Abd el Masih al Kindi, (à ne pas confondre avec le philosophe mutazilite Abou Youssuf al Kindi) est un arabe du royaume de Kinda, il est le mieux connu des polémistes chrétiens; vers 820 sa critique a porté sur la façon dont le texte du coran a été fixé et sur son contenu. Elle se résume ainsi : après la mort de Mahomet, les querelles entre Abu Bakr et Ali ont amené ce dernier à défendre son droit à la succession, pour asseoir sa légitimité, il entreprit d’assembler les nombreux fragments de la révélation en un seul codex. Cependant d’autres compagnons de Mahomet avaient, chacun de son côté, assemblé sa propre version du coran.

    Pour faire échec à la concurrence, Ali s’adressa à Osman, son prédécesseur au califat, avec l’espoir que le calife ferait disparaître les versions des autres compagnons. Osman alla plus loin, il demanda qu’une version définitive du coran soit produite en quatre exemplaires et brûla tous les versions originales incluant celle d’Ali. À la fin du septième siècle, sous le règne du calife omeyade Abd-el-Malik, le gouverneur de l’Irak, Hajjaj ibn Yousuf, homme puissant et sanguinaire, voulant mettre fin aux querelles doctrinales entre musulmans, choisit de retirer toutes les copies du coran et les brûla, non sans avoir au préalable changé à son gré de nombreux passages, produisant ainsi une nouvelle version dont il fit six copies. Comment dans ces conditions faire la différence entre le contenu original et les ajouts subséquents, et comment retracer le contenu original qui a été détruit ?

    Mais la critique d’al Kindi ne s’arrêta pas là. Le contenu du coran ne fut pas épargné, écoutons les propos qu’il a tenus au calife Al Maamoun, un mutazilite :

    « Tout ce que j’ai dit (au sujet du coran) est conforme aux faits et à l’évidence tels qu’ils sont admis par vous. Pour preuve nous nous référons au texte du coran lequel porte à confusion par absence d’ordre et de logique. Les différents  passages se contredisent et bien souvent n’ont aucun sens. Comment, sans trahir son ignorance, peut-on présenter un tel écrit comme un message à l’appui d’une mission prophétique et le placer à égalité avec les miracles de Moïse et de Jésus ? Assurément aucune personne ayant un grain de bon sens ne pourrait penser une telle chose, encore moins nous-mêmes qui, versés en histoire et en philosophie, ne pouvons nous laisser émouvoir par un raisonnement aussi trompeur. »

    Presque douze siècles plus tard, la critique d’al Kindi n’a pas pris une ride.

    L’histoire du coran

    Al Kindi ne croyait pas si bien dire, le coran dont le texte définitif n’a été fixé que bien après sa mort était alors illisible. Dans les faits, il pouvait être lus de quatorze manières différentes et pour cause, l’arabe s’écrivait alors sans voyelles et certaines consonnes n’étaient pas définies. En effet, il est pratiquement impossible de distinguer des lettres telles que le R et le Z, le T le B le TH et le N, le S le SH, les formes gutturales du T et du Z, du S et du D, du H du G et du KH. Les voyelles dites courtes modifiant profondément le sens étaient également absentes.

    On peut imaginer le défi que représentait la lecture du coran et des disputes que les différentes lectures pouvaient engendrer même sans altération du texte. Dans les faits, différentes versions du coran  sont utilisées par les musulmans jusqu’à nos jours. Il n’y a donc pas eu de véritable fixation du texte coranique et il s’est avéré impossible d’établir définitivement le texte sans engendrer des disputes sans fin. Il n’existe par ailleurs aucun critère permettant de donner la préférence à une lecture par rapport aux autres. Face au dilemme, les savants musulmans se sont donnés une échappatoire commode, ils ont fait dire à Mahomet que toutes les lectures étaient valables, même celles qui conduisent à des divergences et à des contresens.

    Coran-sanaa Les corans les plus anciens datent du dixième siècle, ils sont à quelques variantes près semblables au texte actuel. Dans les années 70, lors de réparations dans les combles d’une ancienne mosquée de Sanaa au Yémen, les ouvriers découvrirent des manuscrits anciens du coran datant de la fin du septième siècle ou du début du huitième. Il a été possible pour des experts allemands de microfilmer ces manuscrits qui à bien des endroits ressemblent à des palimpsestes, le texte original ayant été effacé et remplacé par un autre. Les résultats de l’examen de ces textes est attendu mais d’ores et déjà les spécialistes disent avoir affaire à un coran très différent par le contenu et par l’ordre des chapitres et des versets.

    Les spécialistes occidentaux du coran marchent sur des œufs, il faut dire qu’ils tiennent à la vie et qu'ils cherchent à préserver leurs relations avec les cercles académiques musulmans. Plusieurs d’entre eux voient leurs travaux soutenus financièrement par des fonds musulmans et cherchent par conséquent à maintenir leurs sources de financement. Dans le contexte actuel, toute hypothèse ou conclusion scientifique qui va à l’encontre du dogme établi provoque une levée de boucliers de la part des savants musulmans et des pressions d’ordre diplomatique de la part de certains gouvernements islamiques.

    En l’an 2000, un savant allemand spécialiste des langues orientales anciennes a publié sous le pseudonyme de Christoph Luxenberg  le résultat de ses travaux sous forme d’un ouvrage intitulé : lecture syro-araméenne du coran : une contribution au décodage de la langue du coran. Les passages obscurs du coran, en particulier ceux où l’on trouve des mots d’origine étrangère, ont été comparés à des passages d’écrits chrétiens en langue syriaque. Des correspondances troublantes ont été identifiées qui ont permis à l’auteur de donner une interprétation radicalement différente de celles des docteurs musulmans du dixième siècle dont l’autorité est demeurée incontestée jusqu’à nos jours. Aux plagiats avérés de la bible, du talmud, des légendes perses et des évangiles apocryphes s’ajoutent des plagiats d’écrits liturgiques chrétiens, ce qui a fait dire à certains qu’Allah le créateur manquait de créativité !

    La fabrication de l’islam

    L’échec du mouvement moutazilite fut l’échec de la raison face au dogme, mais le dogme à cette époque n’était pas définitivement établi, l’empire islamique était alors un colosse dont les pieds doctrinaux étaient d’argile. Il a donc fallu renforcer les assises religieuses du pouvoir et « démontrer » à la majorité des sujets non-musulmans la supériorité de l’islam sur les autres religions. Cette « mission impossible » a été confiée aux savants religieux dont certains étaient des convertis de fraîche date ou des fils de convertis ; ils eurent la délicate tâche de fabriquer l’image de la nouvelle religion et lui donner un contenu.

    Equipee_mahomet2 Pour soutenir la comparaison avec le judaïsme et le christianisme, les savants musulmans se devaient de donner à l’islam des assises et des caractéristiques similaires, Mahomet, dont l’image était largement négative, a été élevé au rang de Moïse. La Hijra (l’émigration de Mahomet et de ses compagnons de la Mecque à Médine) est devenue l’équivalent de l’exode des hébreux, le mont Hira où Mahomet a été visité par l’ange Gabriel est devenu le pendant du mont Sinaï où Moïse a reçu les tables de la loi, le sanctuaire de la Mecque est devenu l’équivalent du temple de Jérusalem, le coran a été confirmé comme la parole incréée d’Allah à l’égal et encore plus que la Torah.

    À l’égal de l’hébreu, la langue arabe s’est vu octroyer le statut de langue sacrée. De la même façon que les juifs furent le peuple choisi, les musulmans sont devenus le meilleur de l’humanité. Pour ce qui est des chrétiens qui croient en Jésus en tant que Verbe incarné, les savants musulmans ont opposé le coran, soit le verbe d’Allah, existant de tout temps, inaltérable et inaltéré depuis qu’il a été révélé. En guise de contre-attaque contre les polémistes des autres religions, les savants musulmans ont prétendu que juifs et chrétiens avaient intentionnellement corrompu la Torah et l’Évangile. Et afin d’assurer la suprématie de l’islam, les patriarches et les prophètes d’Abraham à Jésus ont été récupérés et qualifiés de musulmans. Quant à Mahomet, son statut d’homme parfait et de sceau des prophètes a autorisé les savants à l’associer à Allah dans la shahada, soit la profession de foi musulmane.

    À défaut d’un concept original, l’islam s’est approprié des éléments tirés des autres religions pour les mettre au service de l’empire et ainsi assurer sa stabilité. Le dogme une fois établi, tous les sujets de l’empire devaient s’y soumettre sans discussion. Le temps des débats et des polémiques était révolu, les hérétiques et les contestataires devaient rentrer dans le rang ou se tenir tranquilles.

    Les ressorts politiques de l’islam

    Les savants musulmans du neuvième et du dixième siècle se sont fait l’instrument du pouvoir politique. Pour soutenir l’arbitraire et le despotisme, ils ont conçu une religion où l’arbitraire et le despotisme de la divinité sont sacralisés. Pour assurer la stabilité et la pérennité de l’empire, Allah et Mahomet ont été mis à contribution, en retour l’empire devait assurer la pérennité et la suprématie de la religion.

    Ces savants musulmans savaient ce qu’ils faisaient, ce n’est pas la foi islamique qui les animait mais le besoin de consolider les bases juridiques et religieuses de l’empire. Ils étaient conscients de la fragilité de l’islam en tant que système de croyance, c’est pourquoi ils ont choisi d’écarter le libre arbitre et la conscience individuelle en tant qu’éléments constitutifs de la vraie foi, lui substituant la notion de soumission à l’arbitraire divin. En plagiant les anciennes religions, ils en ont délibérément éliminé l’esprit et déformé le message pour les délégitimer et justifier l’asservissement de leurs adeptes.

    Mais les choix politiques de ces savants sont à l’origine du déclin de l’islam et de son ossification ultime. L’élimination du mouvement moutazilite a sonné le glas du progrès, douze siècles plus tard le monde musulman continue à en subir les conséquences.

    Le puzzle historique

    L’histoire officielle des origines de l’islam est une fabrication cohérente servant les intérêts de l’empire abbasside. Que s’est-il vraiment passé au temps de Mahomet et de ses successeurs et comment faire le tri entre le vrai, le vraisemblable et le faux dans ce qui est communément rapporté à leur sujet ? Quel rôle ont joué les arabes de la Mecque et de Médine dans la genèse de l’islam et son expansion ?  L’islam a-t-il joué un rôle déterminant dans les conquêtes ? Dans la troisième partie de cette chronique je tenterai de répondre à ces questions.

     

     


    Cette série a pour but de démontrer que l'islam est une idéologie politique et rien d'autre. C'est important pour les non-musulmans d'en être convaincus parce que cela les rendra plus disposés à critiquer l'islam en tant qu'idéologie alors qu'ils se sentent mal à l'aise de le critiquer en tant que religion. Pour les musulmans c'est encore plus important, ne fut-ce qu'en leur inoculant le doute et en leur donnant le goût de se libérer.

    ________________________________

    Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques

      Helios-chroniqueL’histoire officielle de l’islam des origines ressemble à une intrigue d’Agatha Christie où le crime, parfait en apparence, masque les éléments d’un puzzle qu’il suffit de rassembler pour mettre en lumière la vérité.

    Le doute s’est glissé dans l’esprit des historiens modernes à partir du moment où ils se sont rendus compte que les récits des auteurs musulmans tardifs contenaient une foule de détails que les premiers auteurs ignoraient. Là ou Ibn Ishaq (mort en 768) ne fait que mentionner une des nombreuses razzias de Mahomet, Al Waqidi  (mort en 823) donnera, cinquante ans plus tard, la date exacte de la razzia, l’endroit où elle a eu lieu, les personnes impliquées, les raisons pour lesquelles Mahomet l’a ordonnée, le butin récolté et d’autres informations qu’Ibn Ishaq, pourtant moins éloigné des évènements, ignore totalement.

    Il est difficile dans un tel cas de prendre ces informations pour de l’argent comptant, mais il y a plus : si les faussetés se sont accumulées à une cadence aussi vertigineuse au cours des deux générations séparant Ibn Ishaq d’Al Waqidi, il n’est pas illégitime de conclure qu’elles se sont multipliées encore plus vite au cours des quatre générations qui séparent Mahomet d’Ibn Ishaq. C’est pourquoi l’histoire officielle de Mahomet et de ses successeurs immédiats doit être abordée avec une bonne dose de scepticisme.

    Les témoignages archéologiques

    Qiblacomp1 Ils contredisent l’histoire officielle telle qu’elle est enseignée au point de remettre en question tout ce qui est dit et répété au sujet de Mahomet et du coran. En effet, il est généralement admis que Mahomet, à la deuxième année de l’Hégire (sa fuite présumée de La Mecque vers Médine), vers 624, a ordonné à ses fidèles médinois de ne plus se tourner vers Jérusalem (située au Nord) pour prier mais vers la Mecque (située au Sud), et cela est clairement établi dans la seconde sourate du coran.

    Or toutes les mosquées construites dans les pays conquis au cours des décennies suivantes sont orientées vers Jérusalem. Celle de Wasit, de Kufa en Irak et d’une troisième proche de Bagdad, mais également celle de Fostat, proche du Caire en Égypte, il en va de même pour les lieux de prière attenants aux palais des califes omeyades. Or toutes ces mosquées ont été construites plus de cinquante ans après la mort de Mahomet, leurs bâtisseurs musulmans n’étaient pas supposés ignorer l’injonction coranique leur ordonnant d’orienter les édifices en direction de la Mecque.

    Ceci est corroboré par un voyageur chrétien du nom de Jacob d’Édesse, dans sa lettre écrite en langue syriaque en 705 et conservée au British Museum. Il fait référence aux Hagariens (les conquérants arabes) en affirmant ceci : « Il est clair que ce n’est pas vers le Sud que les Juifs et les Hagariens vivant en Syrie se tournent pour prier mais en direction de Jérusalem, là ou se trouve leur Kaaba, le site patriarcal de leur race ». La conclusion qu’il est possible de tirer de ces faits est que la prière en direction de la Mecque n’a jamais été ordonnée par Mahomet et qu’il s’agit d’un commandement émanant des califes abbassides. La signification de ce fait est majeure comme on le verra plus tard.

    Le terme islam et musulman n’existait pas encore et les conquérants arabes étaient appelés Hagariens. Cette appellation exige une explication. Les Arabes se considéraient comme les descendants d’Abraham par Ismaël, le fils qu’il a eu de Hagar l’esclave égyptienne de son épouse Sarah, d’où l’appellation hagarien qui les attribue à Hagar, quand à l’appellation ismaélite elle les attribue à son fils Ismaël. Les Arabes comme les juifs se réclamaient d’Abraham et il était donc dans l’ordre des choses qu’ils prient en direction de Jérusalem.

    Les témoignages épigraphiques

    Epigraphes Il s’agit d’inscriptions et de « graffitis » retrouvés en grand nombre sur les parois rocheuses du désert au Néguev et en Jordanie. Ils ont été relevés méthodiquement et étudiés par Yehuda Nevo de l’Université de Jérusalem.

    Dans son ouvrage «Vers une préhistoire de l’islam », il démontre que les inscriptions à caractère religieux datant du septième siècle affichent une croyance monothéiste qui à l’évidence ne correspond pas à l’islam mais de laquelle l’islam aurait pu se développer. Aucune mention de Mahomet et absence totale de formules du type « Mahomet est l’envoyé d’Allah »  et ce, jusqu’à la fin du septième siècle.

    Nevo explique :

    «Ce n’est qu’après l’an 700 que le contenu religieux des inscriptions rocheuses devient plus évident, cependant malgré leur caractère religieux, ces inscriptions ne font pas mention du prophète Mahomet ni de son message. La profession de foi des Arabes était clairement monothéiste, elle s’apparentait à un courant sectaire judéo-chrétien dont les traits particuliers le distinguaient nettement des autres religions monothéistes incluant l’islam. Les formules mahométanes ne sont apparues que vers 740 mais elles ne contiennent aucun autre élément les rattachant à l’islam. Ce n’est qu’autour de 820 que les inscriptions rocheuses acquièrent un caractère clairement islamique coïncidant avec l’apparition des premiers corans et la diffusion des hadiths. »

    La première mention de « Mahomet est l’envoyé d’Allah » n’est pas gravée sur un rocher du désert mais se trouve sur une pièce de monnaie syrienne datant de 690.  Une triple profession de foi : « Allah est le seul dieu, Mahomet est son prophète et Mahomet est son esclave » se trouve à Jérusalem. En d’autres termes, la doctrine de base de l’islam n’origine pas d’Arabie mais des pays conquis.

    Laissons le dernier mot à Nevo :

    « Nous possédons un corpus impressionnant d’inscriptions arabes précédant l’apparition des écritures islamiques, tous ces éléments contredisent le coran et les hadiths.»

    Les témoignages documentaires

    Au cinquième siècle, un chroniqueur chrétien du nom de Sozomenus a remarqué la présence chez les ismaéliens (les Arabes) d’une croyance monothéiste primitive identique à celle des hébreux du temps de Moïse et qui aurait subi l’influence du paganisme ambiant. Les tribus arabes, au contact des juifs, avaient pris conscience de leurs origines; juifs et arabes se réclamaient alors d’un ancêtre commun : Abraham.

    Selon un chroniqueur arménien écrivant en 660, un prophète est apparu chez les ismaéliens (les Arabes) ; il avait fondé une communauté qui rassemblait des ismaéliens et des Juifs unis par leur ascendance commune (Abraham). Ce prophète proclamait la venue d’un messie ayant pour mission de libérer Jérusalem et la restituer aux descendants d’Abraham (Juifs et Arabes). Plus loin, le chroniqueur parle des dangers qui menacent ceux qui tombent entre leurs mains. Enfin, il évoque la rupture survenue entre Juifs et Arabes après la conquête de Jérusalem.

    D’autres sources, grecques et syriaques, confirment les mêmes informations. À la lecture on reste sur l’impression que la carrière de Mahomet n’a pas eu pour théâtre l’Arabie, aucune mention n’est faite de la Mecque,  les conquérants arabes priaient en direction de Jérusalem. Juifs et Arabes s’étaient unis pour reconquérir la ville sainte. La source grecque la plus ancienne prétend que Mahomet était en vie en 634, soit deux ans après sa mort telle qu’elle est datée par la tradition islamique. Aucune mention n’est faite d’écriture sacrée avant la fin du septième siècle.

    Un document arabe du huitième siècle connu sous l’appellation « al Fiqh al Akbar » (la grande jurisprudence) dresse un parallèle comparatif entre l’islam et les autres religions, cet ouvrage ne fait aucune mention du coran. Si le coran existait, il aurait été impensable de ne pas s’y référer.

    Le puzzle des origines de l’islam

    Tout porte à croire que l’islam tel que nous le connaissons n’existait pas du temps de Mahomet et de ses successeurs immédiats. L’affirmation selon laquelle tous les éléments de la doctrine ont été définitivement établis par Mahomet ne s’appuie sur aucune preuve tangible, elle est de surcroît contredite par les données archéologiques, épigraphiques et documentaires. L’islam a été lentement élaboré au cours du siècle qui a suivi l’avènement des califes abbassides plus de cent cinquante ans après la mort de Mahomet, c’est durant cette époque que l’édition du coran a été réalisée et que le corpus des hadiths a vu le jour. C’est aussi durant cette période que la loi islamique a été promulguée et que l’histoire officielle de l’islam a été établie.

    Mahomet a très probablement existé mais les gestes et les paroles qui lui sont prêtés ne reposent sur aucune évidence historique. Ils ont été consignés par écrit plus de cent ans après sa mort à une époque où les luttes pour le pouvoir et les querelles dogmatiques ont amené les califes à se constituer une religion sur mesure propre à consolider leur pouvoir et à éliminer la dissidence et l’opposition.

    Islam-sabre2 Le portrait que fait de Mahomet l'histoire officielle de l'islam est extrêmement négatif si l’on tient compte des normes éthiques de son temps. Même s'il est difficile voire impossible dans ce cas précis de distinguer les éléments historiques de la fiction, il n'en demeure pas moins que la personnalité de Mahomet, telle qu'elle nous est présentée, s'inscrit parfaitement dans l'idéologie islamique pour laquelle elle constitue le pilier central. L’idéologie religieuse conçue pour soutenir l’arbitraire des califes et imposer à leurs sujets la soumission ne pouvait avoir pour fondateur un prophète pacifique et humble, voilà pourquoi les califes se sont donné un prophète à leur image.

    Il est peu probable que Mahomet soit l’auteur ou l’inspirateur principal du coran, cet écrit a de multiples sources, la bible, le talmud, la littérature rabbinique, les évangiles apocryphes, les textes hérétiques chrétiens, les textes de la liturgie syriaque, les contes et les légendes grecques et syriennes, les récits mythologiques zoroastriens, les légendes arabes, la poésie arabe préislamique etc. D’autre part les versets haineux et intolérants, les menaces de l’enfer, les appels au meurtre des incroyants, les dispositions légales et les châtiments barbares peuvent être attribués, du moins en partie, à Hajjaj ibn Yousuf gouverneur de l’Irak sous le règne du calife omeyade Abd-el-Malik.

    Les premiers conquérants arabes n’étaient pas des musulmans dans le vrai sens du terme, ils professaient une croyance très proche du judaïsme et s’étaient même alliés avec les juifs. Leur objectif initial était d’ordre messianique soit la restitution par la force de la terre promise à Abraham. Ces conquérants ne venaient pas du centre de l’Arabie mais de territoires limitrophes de la Palestine et de la Syrie , ils n’étaient donc pas originaires de La Mecque.

    Les arabes monothéistes, après la conquête de la Palestine, se sont empressés de rompre leur alliance avec les juifs et se sont retournés contre eux. Soit par nécessité ou par "nationalisme" ils se sont alliés avec les tribus païennes du Nord et du centre de l’Arabie pour constituer les armées qui devaient conquérir une grande partie du monde civilisé. À cause de ce changement d'alliance les arabes monothéistes ont dû intégrer dans leurs pratiques religieuses des rites païens, les mêmes qui sont encore pratiqués dans le pèlerinage musulman, le Hajj.

    Certains indices portent à croire que les conquêtes arabes au-delà de la Palestine auraient eu lieu même sans l’islam à cause du caractère belliqueux des tribus arabes, de l’organisation guerrière qu’elles se sont donnée, du caractère pacifique des pays à conquérir et de leurs immenses richesses source de convoitise. La facilité et la rapidité avec lesquelles les arabes ont réalisé leurs conquêtes les ont conforté dans l’idée que la divinité était de leur côté et que leur système de croyance était supérieur.

    Pour les conquérants arabes, Jérusalem est demeurée la ville sainte durant au moins une centaine d'années, par la suite le sentiment d’appartenir à une nation supérieure les a conduits à élever  La Mecque au rang de ville sainte afin de supplanter Jérusalem et consacrer sur le plan religieux la domination des arabes. 

    L’impérialisme arabe a préexisté à l’islam, sans lui l’islam n’aurait jamais vu le jour. En tant qu’idéologie l’islam a été établi après coup pour servir d’assise religieuse au fait accompli et consolider le pouvoir des califes. Le coran, la sunna du prophète et le corpus des lois islamiques sont le produit de l’époque qui les a mis au monde, ils appartiennent à un moment historique précis et n’ont pour raison d’être que le perpétuer.

    Les musulmans prisonniers du mythe

    L’histoire officielle de l’islam des origines est une falsification de l’histoire mais c’est une falsification sacralisée, c’est un mensonge érigé en dogme. Les crimes de l’impérialisme islamique sont les seuls à être vénérés de nos jours et à servir d’exemples à suivre pour tous les musulmans. Le coran, la sunna du prophète et la charia ne peuvent se dégager du neuvième siècle qui les a sécrétés ; prisonniers de leur époque ils sont également pour l’esprit des musulmans une prison  dont il est difficile pour ces derniers de se libérer.

    Poste de veille


    Lisez le DOSSIER sur l'ISLAMISME

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    20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 16:20

    Les Rouges, les Bruns et les Verts
    ou la convergence des totalitarismes


    Alexandre del Valle*

     

    http://imageshack.us/m/15/627/communismislamismnazism.jpg

     

    LES PESTES DU SIECLE I


    Depuis le déclenchement de la seconde Intifada Al Aqsa, en septembre 2000 ; depuis le 11 septembre 2001, qui scella la fin de l’inviolabilité du sanctuaire stratégique américain ; et, surtout, depuis la seconde crise irakienne, qui s’est soldée par le démantèlement du régime de Saddam Hussein, on a pu constater, partout en Occident, l’émergence d’un axe rouge-vert-brun (le rouge de l’extrême gauche, le brun de l’extrême droite et le vert de l’islamisme). Ses différentes composantes ont pour objectif commun de combattre ces nouvelles figures du Mal que seraient l’Amérique, Israël, « l’impérialisme » et même l’Occident dans son ensemble.

    Les alliances objectives entre ces trois idéologies, nous le verrons, ne datent pas d’hier. Mais il est indéniable que les événements de ce début du siècle ont particulièrement contribué à leur collusion. En effet, l’utilisation par George W. Bush, au lendemain du 11 septembre, du terme « croisade », a été perçue comme une provocation aussi bien dans les milieux anti-cléricaux d’extrême gauche et d’extrême droite que dans les milieux islamiques. D’où le rapprochement toujours plus significatif entre, d’une part, les nostalgiques des deux premiers totalitarismes — les Bruns et les Rouges — et, d’autre part, les protagonistes de l’islamisme révolutionnaire. Ces derniers prétendent défendre les masses arabes « occupées » ainsi que les pauvres, les faibles et les « humiliés » du Tiers-monde, victimes des nouveaux Croisés judéo-chrétiens « impérialistes ». Les récentes prises de position publiques du célèbre terroriste Carlos, entre autres, vont très nettement dans ce sens (1).

    Il est vrai que l’islamisme, troisième totalitarisme après le nazisme et le communisme, répond d’une certaine manière aux aspirations de ses deux prédécesseurs : prônant la lutte des civilisations et des religions, puis déclarant la guerre au monde judéo-chrétien au nom des « déshérités » du reste de la planète, il séduit tout autant les nostalgiques du troisième Reich païen, décidés à éradiquer le judaïsme et le christianisme, que les partisans de la faucille et du marteau, déterminés à en découdre avec l’Occident « bourgeois » et « capitaliste ». Centre névralgique de ce système honni : Manhattan, « quartier général planétaire des mercenaires de la guerre économique et financière que livre l’Amérique au monde », selon les mots de Carlos (2). Rien de surprenant, dès lors, à voir les Bruns, les Rouges et les Verts se féliciter ensemble du drame du 11 septembre 2001 et identifier Ben Laden à un nouveau David opposé au Goliath impérial « américano-sioniste ». Nulle surprise, non plus, à voir converger l’enthousiasme activiste de ces trois mouvances totalitaires autour de la lutte « héroïque » menée depuis mars 2003 par les derniers rebelles baasistes et par les islamistes chiites d’Irak contre l’occupation américaine de la Mésopotamie.

    D’évidence, cet axe rouge-brun-vert de la haine « anti-hégémonique » et « anti-impérialiste » s’est renforcé depuis le début des années 1990 et la chute de l’Union soviétique. Cet assemblage paradoxal et néo-totalitaire a connu son apogée au lendemain du 11 septembre et, surtout, durant l’hiver et le printemps 2003, à la faveur de la vaste campagne d’anti-américanisme conduite dans le monde occidental par les opposants à la guerre contre le régime de Saddam. Cette jonction des totalitarismes rouge, brun et vert autour de la cause des martyrs palestiniens, irakiens et afghans, ainsi que de la figure révolutionnaire d’Oussama Ben Laden, confirme le leadership désormais incontesté de l’islamisme révolutionnaire. Celui-ci exerce désormais une réelle fascination sur les autres options totalitaires vaincues par l’Histoire (le nazisme et le communisme) et, de ce fait, condamnées à se recycler ou à rejoindre la révolution islamiste pour poursuivre leur combat contre les démocraties libérales.

    Du 11 septembre à la seconde guerre du Golfe

    Si l’on suit le fil rouge de l’opposition à « l’impérialisme yankee », on s’aperçoit que les milieux antisionistes et anti-américains qui avaient trouvé des circonstances atténuantes au commando du 11 septembre sont ceux qui tentent, aujourd’hui, d’absoudre le terrorisme islamiste — qu’il s’agisse de la geste benladennienne dans le monde entier ou de celles du Hamas et du Djihad islamique en Palestine. Hypnotisés par l’écroulement des Twin Towers — terrible illustration de la puissance de l’islamisme radical —, les idéologues tiers-mondistes et anti-impérialistes d’extrême gauche et autres « alter-mondialistes » ont été les plus véhéments à fustiger l’intervention américaine en Afghanistan. Ce sont encore eux qui ont organisé, un an plus tard, les plus virulentes manifestations « pacifistes » contre l’intervention en Irak, manifestations également conduites au nom des « victimes du sionisme ». C’est ainsi que Toni Negri, l’ex-idéologue des Brigades rouges et figure de proue du mouvement No Global, déclarait, en septembre 2001, que sa compassion n'allait « qu’aux sans-papiers » disparus avec les Twin Towers. Le linguiste trotskiste américain Noam Chomsky, bien connu pour ses prises de position violemment anti-israéliennes, dénonçait pour sa part, dans l’attentat du 11 septembre, une « imposture planétaire », une énième manifestation fascisante de « l'impérialisme américain ». Puis : il imputait la « colère des islamistes » aux dérives « racistes » de l’État hébreu. Quant au très marxiste rédacteur en chef du Monde Diplomatique, Alain Gresh, fils du célèbre intellectuel pro-soviétique Henri Curiel, il justifie, dans un livre écrit avec le petit-fils du créateur des Frères musulmans, Tariq Ramadan, l’option terroriste des Palestiniens au nom de l’anti-sionisme et de l’« anti-colonialisme » (3).

    Deux récents événements plus graves méritent une attention particulière : tout d’abord, les exhortations des leaders des nouvelles Brigades rouges italiennes et du célèbre terroriste « rouge » Carlos à soutenir le combat du Hamas et d’Al Qaïda ; ensuite, l’appel de la quasi-totalité des dirigeants néo-nazis occidentaux à saluer « l’héroïsme » du Hezbollah et de Ben Laden dans leur lutte contre les Juifs et les Américains. Conséquence logique de ces fascinations-ralliements parallèles : Carlos embrasse un « islamisme révolutionnaire appelé à balayer le monde ». Islamisme qui « réalise la synthèse dynamique de différents courants (la lutte anti-colonialiste, anti-impérialiste, antisioniste) et puise ses modèles d’action dans le socialisme, le marxisme et la nationalisme » (4) ; et, dans le même temps, le leader charismatique du mouvement néo-nazi anglais, David Myatt, devenu Abdul Aziz Ibn Myatt, appelle les nostalgiques de l’Axe et tous les ennemis des sionistes à embrasser comme lui le Djihad, la « vraie religion martiale » (5), celle qui lutte le plus efficacement contre les Juifs et les Américains. Autre signe de ce rapprochement : le 3 avril 2003, le salafiste londonien Omar Bakri Mohamed, chef du mouvement Al Mouhajiroun, imam de Funsburry Park et recruteur de nombreux jeunes partis rejoindre Al Qaïda, a officiellement reçu Myatt et lui a souhaité « la bienvenue dans l’islam », précisant aux journalistes que le passé néo-nazi du néophyte n’avait « aucune espèce d’importance dès lors que les buts étaient convergents » (6)...

    Parallèlement, alors que le discours des terroristes marxistes ou de certains néo-nazis s’islamise, la rhétorique de Ben Laden en particulier et des islamistes en général se « marxise » et se tiers-mondise à son tour — certes, uniquement dans un but tactique — et emprunte de plus en plus à la vulgate antisémite d’extrême droite. Ainsi, dans sa déclaration du 11 février 2003, non seulement le chef d’Al Qaïda s’en est pris à cette bête noire de l’extrême gauche qu’est « l’impérialisme américano-sioniste en Palestine », rappelant le « martyr du Vietnam », mais il a aussi, pour la première fois, autorisé les croyants à s’allier avec un régime arabe « athée » et nationaliste : « Bien que Saddam Hussein soit un infidèle, il devient licite d’unir nos forces aux siennes pour combattre la croisade américaine contre l’islam et les musulmans. » Saddam lui-même, ancien « païen » admirateur de Nabuchodonosor et athée n’a cessé, depuis la première guerre du Golfe, d’islamiser son discours et son régime. Point culminant de cette posture : sa déclaration du 4 mars 2003 dans laquelle il appelait à une « guerre sainte contre les États-Unis, les diaboliques envahisseurs » et à un Djihad qui devait opposer « les Justes aux menteurs, les vertueux aux vicieux, les honnêtes aux traîtres, les combattants du Djihad aux mercenaires et aux agresseurs » (7).

    L’islamisme : la plus efficace des idéologies
    « anti-impérialistes » et révolutionnaires

    De prime abord, on se demande ce qui peut bien unir des mouvances idéologiquement aussi antagonistes que les Rouges (athées et matérialistes), les Verts (théocrates et islamistes) et les Bruns (adeptes de la lutte des races). Croire qu’une telle alliance serait philosophiquement impossible et stratégiquement improbable — et, donc, d’emblée vouée à l’échec — serait oublier que l’islamisme n’est pas seulement le troisième des totalitarismes, mais qu’il est également, en de nombreux points, l’héritier unificateur des deux précédents. Parce qu’il n’est pas seulement un simple « intégrisme » religieux, mais aussi et surtout un totalitarisme révolutionnaire subversif, une idéologie de destruction de masse comparable au nazisme, au maoïsme ou au stalinisme, le « fascisme vert » prolonge les totalitarismes antérieurs. Ce qui l’en distingue essentiellement, c’est que le Vert apporte aux haines totalitaires passées une justification théologique et une bénédiction divine.

    Qu’il s’agisse du Hezbollah libanais, du Hamas palestinien, des combattants d’Al Qaïda ou des « résistants » irakiens et palestiniens, force est de reconnaître que, sur le marché révolutionnaire mondial, les islamistes et les « moudjahiddines » arabo-musulmans en général sont les plus efficaces et les plus farouches adversaires de l’« impérialisme israélo-américain ». Ce sont eux qui infligent le plus de dommages aux puissances « colonialistes » et « capitalistes » — que les Rouges et les Bruns détestent tout autant.

    Troisième moment du totalitarisme, l’islamisme revanchard lancé à l’assaut des démocraties capitalistes et des « forces judéo-croisées » connaît une telle ascension tous azimuts dans le monde et, en particulier, en Europe — ascension facilitée par la médiatisation planétaire sans précédent dont il jouit depuis le choc du 11 septembre — qu’il est en train d’attirer à lui, tel un aimant, les nostalgiques des totalitarismes communiste et nazi. Puisant à la fois dans la vulgate d’extrême gauche classique et dans une mode « islamiquement correcte » pro-arabe et tiers-mondiste, cette nouvelle haine révolutionnaire planétaire séduit désormais les derniers militants anti-juifs et anti-américains de l’extrême droite radicale.

    De la croix gammée au Croissant

    La plus grande partie de l’extrême droite s’est clairement tournée vers le monde arabo-musulman, se conformant ainsi au souhait exprimé par Hitler lui-même dans son testament, au nom du principe : « plutôt islamique que judéo-maçon » (8). C’est donc à la fois par fidélité au Führer et en vertu du contexte géopolitique de l’après-guerre froide, marqué par le retour du paradigme civilisationnel, que la nouvelle extrême droite, jadis viscéralement pro-occidentale et anticommuniste, a tactiquement troqué son atlantisme contre un « tiers-mondisme d’extrême droite teinté d’antiaméricanisme et d’antisionisme » (9). Cette orientation débouche naturellement sur le soutien à l’islamisme révolutionnaire. Il est indéniable que le discours d’Alain de Benoist — chef du Groupe de Réflexion et d’Études sur la Civilisation Européenne (GRECE), l’un des plus influents clubs de réflexion de l’extrême droite européenne pro-islamiste — rappelle étrangement la rhétorique des Brigades rouges italiennes (qui ont d’ailleurs toujours entretenu des passerelles avec les Bruns (10)) et relève d’un anti-américanisme obsessionnel qui ne choquerait pas à l’extrême gauche : « Le complexe militaro-industriel américain dont George W. Bush, sociopathe et faible d’esprit notoire, est aujourd’hui le porte-parole, a engagé de manière unilatérale contre la Nation et le peuple irakiens une guerre aussi lâche que monstrueuse que rien — hormis sa volonté de dominer le monde — ne justifie. (...). À compter de ce jeudi 20 mars, tout acte de représailles visant dans le monde les intérêts américains ainsi que le personnel militaire, politique, diplomatique et administratif américain, en quelque endroit qu’il se produise, quelle qu’en soit l’ampleur, quels qu’en soient les moyens et les circonstances, est à la fois légitime et nécessaire » (11)...

    En matière de politique étrangère, la dénonciation des guerres « impérialistes » américaines contre l’Irak est devenue, depuis 1990, l’un des leitmotivs de l’extrême droite anti-sioniste, qui rejoint en cela la position des organisations d’extrême gauche. L’Irak de Saddam Hussein avait, il est vrai, de quoi plaire aux partisans des trois totalitarismes : non seulement ce régime avait presque réalisé la synthèse national-bolchévique et national-socialiste, mais il se trouvait, par surcroît, à la pointe de la lutte contre les deux démons combattus à la fois par les Rouges, les Bruns et les Verts : Israël et les États-Unis. La ligne idéologique pro-irakienne qu’a adoptée la quasi-totalité de l’extrême droite en Europe s’est traduite par une série de manifestations dénonçant l’« impérialisme américain », ainsi que par des voyages de solidarité à Bagdad (12). La capture du dictateur a profondément déçu ceux qui s’étaient opposés à l’intervention américaine. Cette arrestation est, en effet, venue contrecarrer leur thèse, répétée à satiété, de l’« enlisement américain » en Irak.

    Pour les mouvances d’extrême droite, l’âge d’or de l’axe brun-vert remonte à la Seconde Guerre mondiale qui vit l’alliance entre le Grand Mufti de Jérusalem et Hitler, puis la mise sur pied de légions pro-nazies arabes et balkaniques (Waffen SS musulmans croato-bosno-albanais ; Chemises vertes égyptiennes, etc.). Référence des Frères musulmans palestiniens, le Grand Mufti, Al Hajj Al Husseini, fut à l’origine, en 1942, de la création de la Légion arabe, destinée à poursuivre, aux côtés des forces de l’Axe, la guerre contre les Juifs installés en Palestine. C’est d’ailleurs en référence au Grand Mufti que le leader néo-nazi anglais David Myatt explique sa conversion à l’islam et son ralliement à Al Qaïda, rappelant que « 60 000 musulmans ont répondu à l’appel du Grand Mufti pour s’engager aux côtés d’Hitler » (13).

    Trois autres grandes figures historiques de l’alliance entre la croix gammée et le Croissant continuent, jusqu’à nos jours, d’imprégner les consciences des nostalgiques de l’Axe : Léon Degrelle, le leader du rexisme — le mouvement collaborationniste belge —, grand artisan du rapprochement entre les organisations palestiniennes et les milieux néo-nazis des années 1950 aux années 1980 ; le célèbre banquier suisse François Genoud, légataire testamentaire d’Hitler et de Goebbels, qui consacrera l’essentiel de sa vie post-nazie à financer les mouvements terroristes et nationalistes arabes ennemis des Juifs (nassérisme, FPLP et OLP palestiniens, FLN algérien, Frères musulmans, etc.) ; enfin, l’un des artisans majeurs de la « synthèse islamo-nazie », Johann von Leers (14), l’ancien bras droit de Goebbels, responsable de la propagande antisémite sous le IIIè Reich. Devenu Omar Amin en Égypte après avoir été recruté par Nasser, qui le nommera responsable de la propagande anti-juive au Caire, Von Leers se convertira à l’islam au contact des Frères musulmans égyptiens. Son exemple continue d’inspirer tout un courant islamophile et pro-arabe d’extrême droite. C’est en sa mémoire que l’un des chefs de file actuels de la nouvelle droite européenne pro-islamiste, l’Italien Claudio Mutti, a choisi comme nom de conversion à l’islam celui d’Omar Amin. Aujourd’hui encore, ces trois emblèmes du flirt islamisto-nazi sont cités en référence par des jeunes militants néo-nazis qui voient dans l’alliance brun-vert la « seule chance de survie de l’Europe aryenne » face au danger représenté par les « ploutocraties occidentales » et par le « complot judéo-maçon ».

    C’est également en souvenir de la synthèse islamo-nazie du Grand Mufti de Jérusalem que des groupes néo-nazis européens ou américains saluent l’action anti-juive du Hezbollah ou du Hamas et la force guerrière de Ben Laden. Ainsi, dans le numéro de mai-juin 2002 de leur revue, Jusqu’à nouvel Ordre, les militants du GUD — qui séjournent régulièrement à Tripoli et à Damas, sur l’invitation du général révisionniste Mustapha Tlass, ministre de la Défense et éditeur local des Protocoles des Sages de Sion — vantaient l’alliance entre le Croissant et la croix gammée depuis l’époque du Grand Mufti jusqu’à nos jours. L’islamisme et le nazisme — lequel, ne l’oublions pas, se réfère au paganisme germain — communient en fait dans une même détestation de l’héritage judéo-chrétien de l’Occident. « Nos ennemis sont la coalition impérialiste américano-sioniste. Il est donc juste que nous soutenions ceux qui ont les mêmes ennemis que nous, c'est-à-dire les Palestiniens et les gouvernements libyen et irakien. Les islamistes représentent une force multiforme qui peut être une alliée contre l'impérialisme américano-sioniste » (15), explique l’un des idéologues de cette mouvance, Christian Bouchet, le rédacteur en chef de Lutte du Peuple, une revue qui exprime sa solidarité aussi bien avec les « martyrs » du IIIè Reich qu’avec ceux du Djihad islamique et du Hamas. « Europe et islam ont en commun leur ennemi principal (...), la Finance usurocratique. Si elle veut retrouver son autonomie, l’Europe doit chercher son inspiration et son guide dans la Loi divine, telle que conservée dans le livre d’Allah » (16), poursuit le fasciste italien converti à l’islam Claudio Mutti, alias Omar Amin. « Nous assistons à la progression constante de la seule force capable de résister à l’hégémonie occidentaliste : l’islamisme radical. Deux visions du monde s’affrontent. Il s’agit donc bien de choisir son camp (...). D’un côté, une vision libérale-consumériste (...). De l’autre, une vision religieuse, identitaire et holiste : l’islam (…). C’est donc à un véritable Djihad qu’Européens et musulmans sont conviés. Europe-islam, même combat », explicite un penseur de la Nouvelle Droite européenne, Arnaud Galtieri, disciple du philosophe d’extrême droite converti à l’islam René Guénon (17).

    Preuve de la dimension transnationale et européenne de la nouvelle orientation pro-islamiste de l’extrême droite (18), c’est à Londres qu’est basé l’un des principaux centres de prosélytisme islamiste, l’Islamic Council of Defence of Europe. Cette institution est animée par des anciens militants néo-nazis. À sa tête, on retrouve Tahir de la Nive, un Franco-Britannique converti à l’islam qui prône, à l’instar de David Myatt, l’islamisation générale de l’Europe comme seul « remède à la décadence et à l’impérialisme américano-sioniste » (19). Très respecté dans les milieux « nationaux-révolutionnaires », parmi les skinheads et au sein de la Nouvelle Droite, de la Nive, ancien moudjahid parti combattre les « infidèles » soviétiques dans les années 1980, préconise une sorte de « nationalisme islamique européen » et publie une revue bilingue français-anglais, Centurio, qui « traite des problèmes militaires dans le cadre de la philosophie islamique de la guerre ». Dans un récent ouvrage préfacé par Omar Amin et Christian Bouchet, Les Croisés de l’Oncle Sam, cet idéologue brun-vert appelle tous les militants néo-nazis à rejoindre l’islam révolutionnaire et dénonce toute forme de compromission avec les forces « diaboliques » de l’impérialisme américano-israélien. Autres figures centrales du fascisme anglais, les dirigeants de la World Union of National-Socialists — Colin Jordan, le « Führer » du National Socialist Movement anglais (NSM), et John Tyndall — entretiennent depuis 1988 des liens avec les milieux terroristes palestiniens ainsi qu’avec le régime de Mouammar Kadhafi. De son côté, le chef de l’English Nationalist Movement, Troy Southgate, a déclaré dans les colonnes du journal national-révolutionnaire franco-anglais W.O.T.A.N (Will of the Aryan Nations) : « En Palestine, la cruauté du sionisme est évidente et nous ne pouvons que sympathiser avec le peuple palestinien qui, tout comme nous-mêmes, a vu son pays souillé et dérobé par l’ignoble parasite qu’est la juiverie internationale. L’ENM salue le Hamas et soutient totalement sa lutte armée contre ceux qui se sont vicieusement emparés de l’héritage ancestral d’une nation entière» (20).

    Les cas de militants fascistes européens convertis à l’islamisme et liés à des organisations terroristes sont nombreux. Outre David Myatt et Tahir de la Nive au Royaume-Uni, qui ont mis leur expérience martiale au service du Djihad (21), on peut citer le cas d’Alessandro Karim Abdul Ghé (22), un ancien du groupe Ordine Nuovo — l’équivalent fasciste italien d’Ordre Nouveau en France — responsable de plusieurs attentats en Italie entre 1969 et 1973. Disciple du leader fasciste Franco Fredda, Karim Abdul Ghé est actionnaire d’Al Taqwa, une holding islamiste basée à Lugano et accusée après le 11 septembre par le département d’État américain d’avoir financé l’organisation de Ben Laden. Autres actionnaires et conseillers d’administration d’Al Taqwa : le converti italien Sante Cicarello, dirigeant de l’Union des communautés islamiques italiennes (UCOII) et Ahmed Huber. Cet ex-journaliste suisse néo-nazi converti à l’islam est l’un des plus actifs partisans du rapprochement brun-vert. Huber a séjourné à de nombreuses reprises à Téhéran, à l’époque de l’ayatollah Khomeiny, et il a maintenu de très bon rapports avec le gouvernement iranien (nombre de nazis voient dans les Iraniens les descendants des anciens « aryens »). Ses cassettes et discours politiques sont diffusés et vendus via Internet, notamment sur des sites bruns-verts comme Radio islam ou Aaargh.

     

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    LES PESTES DU SIECLE II

     

    Selon Alexandre del Valle l’alliance entre l’islamisme radical et l’extrême gauche s’est construite sur le terreau du tiers-mondisme et l’espoir révolutionnaire anti-occidental. Une convergence moins étrange qu’il ne semblerait puisque le communisme et l’islamisme partagent un même messianisme du pauvre triomphant du puissant et s’affranchissant, grâce à la foi, qu’elle soit dans la classe ou la mosquée, du monde.

    Le Rouge et le Vert

    L’alliance entre l’islamisme radical et l’extrême gauche, quant à elle, fut mise en place autour du projet tiers-mondiste et révolutionnaire de la Tricontinentale et du soutien à la « résistance palestinienne » durant les années 1970-80. Dans le contexte de la guerre froide et, surtout, à partir de l’accession d’Andropov à la tête de l’URSS, le but de la Tricontinentale était d’unir, autour de l’Union soviétique, les forces révolutionnaires marxistes de toutes tendances et les forces anti-occidentales du Tiers-monde, en particulier celles du monde arabe. Cette nouvelle coopération Est-Sud, via Cuba, sera le terreau de l’alliance islamo-marxiste qui n’a cessé de s’accentuer jusqu’au déclenchement de l’Intifada Al Aqsa, l’opération américaine en Afghanistan et la deuxième guerre du Golfe, moments clés de la réactivation de l’axe rouge-vert.

    Du point de vue doctrinal, il est vrai que l’islamisme et le communisme partagent un même universalisme conquérant et un même « messianisme des pauvres » : « Le bolchevisme combine les caractéristiques de la Révolution française avec celles de l'essor de l'islam. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale et matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde », expliquait Bertrand Russell (23). L’âge d’or de l’alliance islamo-gauchiste sera à la fois incarné par les camps d’entraînement palestiniens du Liban (Bir Hassan, Tall al Zaatar, etc., dans lesquels des volontaires d’extrême Damnés de la terre gauche instruiront des futurs islamistes du mouvement Amal et des révolutionnaires iraniens) et par la révolution islamique iranienne, saluée dans un premier temps, par toute l’extrême gauche occidentale. Le flirt rouge-vert fut, en effet, particulièrement poussé au début de la révolution des mollahs : c’est l’imam Ali Shariati — traducteur des de l’idéologue révolutionnaire Frantz Fanon, proche de Jean Paul Sartre — qui apporta à Khomeiny, en 1978, la synthèse socialiste-islamiste d’où allait surgir la victoire symbolique de l’ayatollah : celui-ci sera, en effet, soutenu dans son entreprise par l’extrême gauche iranienne. C’est aussi à Shariati que l’on doit l’islamisation de la notion fanonienne « d’opprimés », devenue mustadhafines (« déshérités »). Les Feddayins du peuple, d’inspiration guevariste comme les Moudjahiddines du peuple — mouvement radical explicitement « islamo-marxiste » dont les membres, poursuivis en Iran, avaient trouvé refuge dans l’Irak de Saddam Hussein — s’inspireront de ces idées.

    Les convergences rouge-vert expliquent pourquoi des intellectuels de renom comme les philosophes Michel Foucault, Simone de Beauvoir ou Jean-Paul Sartre ont voulu voir en la révolution islamique de Khomeiny une « divine surprise qui rappelait quelque chose que l'Occident avait oublié, c'est-à-dire la possibilité d'une spiritualité politique » (Foucault, Corriere della sera, octobre 1978). Jacques Madaule, lui, décrira la révolution khomeinyste comme « une clameur venue du fond des temps, celle d’un peuple qui refuse une fois de plus la servitude, les chaînes que lui apporte l’étranger. » De la conversion de l’ex-marxiste Roger Garaudy au nouveau combat islamiste révolutionnaire de Carlos, les passerelles islamo-communistes seront pléthore, avec, comme dans le cas du lien entre l’islamisme et l’extrême droite, l’antisionisme et l’anti-américanisme en guise de traits d’union.

    Couplée avec la surmédiatisation du conflit israélo-palestinien — au détriment de tant d’autres conflits dans le monde —, cette attitude anti-américaine et antisioniste, à laquelle la guerre anglo-américaine contre Saddam et le soutien américain à Sharon ont donné une nouvelle vigueur, se trouve à l’origine d’une nouvelle vague de radicalisme anti-occidental qui va jusqu’à justifier l’option terroriste face à « l’impérialisme américain » ou au « fascisme israélien ». Au nom du syllogisme selon lequel l’Amérique et Israël incarneraient « le Mal absolu » dont les peuples arabo-musulmans du Tiers-monde seraient les « victimes par essence », c’est finalement l’islamisme anti-occidental et antisioniste qui apparaît, pour les champions rouges de la cause palestinienne et tiers-mondiste, comme la nouvelle « voie anti-impérialiste » par excellence. D’où l’appel de certains d’entre eux à soutenir les Talibans, le Hezbollah ou Al Qaïda, un appel relayé par nombre de groupes révolutionnaires et terroristes d’extrême gauche : de l’Armée rouge japonaise (qui connaît de plus en plus de convertis à l’islam) à l’Italie des Brigades rouges en passant par la nébuleuse de Carlos. Dans son récent ouvrage d’entretiens, le célèbre terroriste pro-palestinien explique que « l’islam a acquis une irréversible dimension politique et révolutionnaire, laquelle, depuis l’effondrement du camp socialiste, est devenue la principale force de transformation active des sociétés et de lutte anti-impérialiste » (24). Déjà, peu après les attentats anti-américains perpétrés en 1998 par Al Qaïda en Afrique, Ilich Ramirez Sanchez déclarait au journal Jeune Afrique : « L’agression impérialiste vise à (...) ralentir l’expansion de l’islam (...) en s’attaquant à Oussama Ben Laden et à décapiter le renouveau wahhabite. Celui-ci est sur le point de balayer les usurpateurs du Nejd et du Héjaz et de libérer les Lieux Saints (...) et la Palestine. (...). Les attentats [d’Al Qaïda] sont dans la continuité historique des nôtres, commencés il y a un quart de siècle sur terre, mer et dans les airs contre les sionistes » (25)…

    Quant aux Brigades rouges italiennes réapparues, ces dernières années, de l’autre côté des Alpes sous les noms de Parti Communiste Combattant (BR-PCC) et Nuclei Territoriali Anti-imperialisti (NTA), elles ont également créé la surprise en appelant les révolutionnaires du monde entier à rejoindre le terrorisme islamiste, saluant « l’action héroïque d’Al Qaïda contre l’impérialisme américain ». Dans un document de mars 2003 qui revendiquait, dans le plus pur style marxiste, l’assassinat du conseiller du ministre du Travail Massimo D’Antona, Nadia Desdemona Lioce, l’un des cerveaux de l’organisation, invitait les « masses arabes et islamiques expropriées et humiliées, alliées naturelles du prolétaire métropolitain », à « prendre les armes au sein d’un axe unique et international aux côtés du Front Combattant anti-impérialiste face à la nouvelle offensive des gouvernements bourgeois» (26). Desdemone Lioce appelait à tirer les conclusions « politico-militaires » de « l’agression sionisto-américaine contre l’Irak » (27) en laquelle elle voyait « une volonté impérialiste d’abattre le principal obstacle à l’hégémonie sioniste » et « d’anéantir la résistance palestinienne ». Depuis qu’elles ont pris le parti des Talibans et d’Al Qaïda, les Brigades rouges n’ont cessé de se solidariser avec les fondamentalistes de l’islam tandis que, durant la guerre contre le régime de Saddam, elles ont appelé à « contrer par tous les moyens les visées israélo-anglo-américaines ». En France, lors du démantèlement, en 1995, du réseau Chalabi — l’un des plus importants réseaux islamistes algériens de la région parisienne —, on avait déjà découvert que l’un des instructeurs du groupe était un ancien des Brigades rouges italiennes converti à l’islam salafiste des GIA, Rémy Pouthon, alias « Youssef ».

    Des Rouges-Verts aux anti-mondialistes

    Bien que les principaux partis et les grandes organisations alter-mondialistes aient souvent dénoncé le fondamentalisme islamiste, des opinions pro-islamistes sont de plus en plus couramment exprimées au sein de la nébuleuse trotskiste. Exemple : la position défendue par Luiza Toscane, animatrice du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie, qui expliquait, dans Rouge, l’hebdomadaire de la LCR, qu’« il ne faut pas conspuer l’islam en vain car l’islamisme conteste la domination du Nord sur les plans militaire, culturel et idéologique » (28). Le mouvement Socialisme par en bas est, pour sa part, clairement partisan de l’option islamiste. Dans son texte Le Prophète et le prolétariat, Chris Harman, dirigeant de la maison-mère anglaise de ce réseau, le Socialist Workers’ Party, tente d’absoudre les « mouvements de masse islamistes en Algérie ou en Égypte » en arguant qu’ils ne « sont pas prioritairement dirigés contre les organisations ouvrières et ne proposent pas leurs services aux fractions dominantes du capital » (29).

    Depuis la première guerre du Golfe, la dénonciation de la campagne de George W. Bush contre « l’axe du Mal », couplée au thème du « martyre » des Palestiniens, est devenue l’un des principaux pivots autour desquels tourne l’axe rouge-brun-vert. Déjà, en 2001, à Paris, lors des manifestations anti-américaines provoquées par l’opération antiterroriste en Afghanistan, les militants d’extrême gauche avaient exprimé leur rejet de « l’impérialisme américain » en scandant « Ni Bush ni Sharon ». Depuis le déclenchement de la deuxième Intifada Al Aqsa, en 2000, l’Europe occidentale a passivement assisté à la montée d’une nouvelle forme ré-islamisée d’antisémitisme, sous couvert d’antisionisme et de lutte contre le «racisme sioniste et le fascisme de Sharon » (30). C’est ainsi que le spectacle inquiétant de jeunes musulmans fanatisés contre Israël et les Juifs et criant publiquement « mort aux Juifs » lors de manifestations « antisionistes » aux côtés d’organisations pro-palestiniennes d’extrême gauche, est désormais devenu banal (31). Pareils appels au meurtre réapparaîtront durant tout l’hiver 2002-2003 lors des manifestations « pour la paix en Irak », ponctuées de slogans pro-palestiniens scandés par des participants arborant des portraits de Saddam Hussein, des drapeaux du Hezbollah et même des tee-shirts à l’effigie de Ben Laden.

    Les manifestations de haine anti-américaine et anti-israélienne organisées par les « No Global » rejoignent souvent celles des mouvances trotskistes et d’extrême gauche — organisations avec lesquelles la nébuleuse alter-mondialiste demeure structurellement liée. Elles convergent dans un même radicalisme américanophobe et israélophobe exprimé de façon récurrente par des personnalités médiatiques comme José Bové, le destructeur de Mc Donald’s et pourfendeur de la « malbouffe » américaine, ou encore le prix Nobel de littérature portugais José Saramago, les économistes américain Jeremy Rifkin et égyptien Samir Amin et l’écrivain canadien Naomi Klein, dont l’ouvrage No Logo constitue l’un des textes de référence du mouvement.

    Le mouvement anti-mondialisation est composé de plusieurs tendances différentes qui se réclament en général de la gauche radicale. On y retrouve aussi bien le « sem-terra » brésilien Joâo Pedro Stedile que le linguiste américain Noam Chomsky ou encore le « primitiviste » américain John Zerzan. Quatre grandes tendances sont à distinguer à l’intérieur des No Global :

    — les anarchistes, les « sans-maison », les « sans-terre » et les « indigénistes », qui se réfèrent souvent à la figure emblématique du « sous-commandant zapatiste Marcos ;

    — les ONG écologistes ou « environnementalistes » (Greenpeace, Amis de la Terre, World Wide Foundation), et les associations de lutte contre la spéculation financière (comme ATTAC, émanation, entre autres revues et syndicats proches de l’extrême gauche, du Monde Diplomatique) ;

    — les milieux religieux progressistes inspirés de la théologie de la libération de Léonardo Boff et Frei Betto ; les mouvances catholiques anti-sionistes de gauche, représentées par Emmaüs (l’organisation de l’abbé Pierre) ou encore le journal Témoignage Chrétien ;

    — les organisations trotskistes et libertaires d’extrême gauche. Voilà qui explique le fait que Toni Negri, ex-idéologue des Brigades rouges, soit l’un des leaders des No Global.

    Après les contre-sommets de Seattle, Göteborg et Davos, c’est à Gênes, en juillet 2001, que le mouvement anti-mondialisation a bénéficié de la mobilisation la plus intense, le gouvernement de droite formé par Silvio Berlusconi en mars 2001 ayant été choisi comme cible privilégiée en raison de son pro-américanisme et de l’alliance du parti de Berlusconi, Forza Italia, avec l’Alliance nationale de Gianfranco Fini. En décembre 2002, le Forum social européen (FSE) de Florence s’est achevé par une imposante manifestation anti-américaine « pour la paix » à laquelle se joignirent la plupart des organisations d’extrême gauche, de la Confédération générale italienne du travail (CGIL) au parti Refondation communiste en passant par les Verts de la puissante Legambiente. Partout était brandie l’effigie de Che Guevara qui, de symbole de la lutte armée en 1960, s’est étonnamment mué en « héros de la Paix ». Alliance similaire du côté du Forum social grec, formé en 2002 et présent au Forum de Florence. Là, c’est aux côtés de la Coalition de Gauche et du Progrès (Synaspimos), héritière d’une scission du parti communiste (KKE), que les alter-mondialistes hellènes ont réuni, dans un grand concert d’anti-américanisme, les différentes mouvances protestataires issues aussi bien des rangs « antiracistes », féministes et écologistes que du front syndical Pame. Plus récemment, c’est l’islamiste Égypto-suisse Tariq Ramadan, figure charismatique des Frères musulmans en Europe, qui tentait une percée à l’intérieur du mouvement No Global européen (32).

    Négationnisme, anti-américanisme et antisionisme :
    les trois pivots de l’axe rouge-brun-vert européen

    Certes, au départ, ces deux alliances paradoxales — rouge-vert et brun-vert — ont été totalement indépendantes. Mais elles ont fini par évoluer vers un triptyque rouge-brun-vert que fédèrent deux questions transversales : le « palestinisme » et le négationnisme. À lui seul, ce courant de pensée radical — qui consiste à délégitimer l’État d’Israël en accusant les « sionistes » d’avoir inventé les chambres à gaz pour accélérer la création de l’État juif — incarne l’axe rouge-brun-vert et assemble les protagonistes les plus divers.

    La rhétorique négationniste est, en effet, transversale par essence. Elle fut initiée dans les années 1950 en Égypte par le dignitaire nazi néo-musulman Johann von Leers, relayée en France par la revue néo-fasciste Défense de l’Occident de Maurice Bardèche (33), puis relookée dans toute l’Europe (particulièrement en France et en Italie) par l’ultra-gauche trotskiste et maoïste (Vieille Taupe en France, mouvement bordighiste en Italie) — le but étant, pour les gauchistes, de faire passer l’antifascisme au second plan afin de pouvoir concentrer leurs attaques sur « l’État bourgeois capitaliste » et l’« impérialisme américain ».

    Les thèses négationnistes seront récupérées par l’extrême droite durant les années 1980-90 et, enfin, par la nébuleuse islamiste radicale, toujours au nom de la sacro-sainte cause palestinienne. L’éditeur révisionniste français Pierre Guillaume, l’une des figures du rapprochement brun-vert, qui se vante d’entretenir des relations cordiales avec Carlos, n’a cessé de nouer des liens avec les milieux islamistes radicaux. Incarcéré à la prison de la Santé, où Guillaume lui fait parvenir sa revue, le terroriste sud-américain a d’ailleurs félicité l’éditeur pour son activisme « antisioniste ». On rappellera également la longue amitié qui lia Carlos au banquier nazi François Genoud (34).

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    LES PESTES DU SIECLE III

     

    Alexandre del Valle dans cette dernière partie de son texte «Les rouges, les bruns et les verts, ou la convergence des totalitarismes» nous livre une analyse intéressante des convergences existant entre les islamistes radicaux et les anti-sémites. La boucle est ainsi bouclée et les totalitarismes trouvent, dans l’islamisme nihiliste et radical un nouveau moyen d’expression leur permettant de laisser libre cours à leur haine raciale et de classe.

    Le rôle central de Roger Garaudy

    En Suède, l’alliance rouge-brun-vert est incarnée par l’organisation de l’opposant islamiste marocain Ahmed Rami, président de l’Union islamique suédoise. Maître d’œuvre de la connexion islamiste-négationniste en Europe, Ahmed Rami publie Les Protocoles des Sages de Sion et développe l’idée selon laquelle « l’islam se trouve actuellement sur la première ligne de front dans la résistance contre la domination juive et peut aujourd’hui apporter les réponses aux problèmes posés par la faillite de l’hégémonie juive occidentale » (35). Sur le site Internet de Rami, Radio islam, les révisionnistes Serge Thion et Robert Faurisson tiennent des tribunes régulières dans lesquelles ils font l’éloge du groupe terroriste Djihad islamique. Ahmed Rami collabore également avec Ernest Zündel (36), le chef de file du mouvement négationniste néo-nazi au Canada, ainsi qu’avec le révisionniste Ditlieb Felderer en Suède, membre du Congrès de Malmö (37). Dans une rhétorique empruntée à l’extrême gauche, Rami explique que « l’Occident n’a aucun intérêt à soutenir Israël, qui constitue le dernier colonialisme archaïque et le dernier apartheid. Le soutien contre nature de l’Occident à Israël est le fait du pouvoir illégitime de la mafia sioniste qui décide de la politique intérieure et extérieure de tous les pays occidentaux » (38). Et Rami de citer Roger (« Raja ») Garaudy comme référence suprême de la « résistance occidentale ».

    Ce célèbre philosophe ex-communiste et converti à l’islam depuis les années 1980 a joué un rôle considérable dans le rapprochement rouge-brun-vert. Ses écrits négationnistes, antisionistes et américanophobes ont réuni des personnalités aussi opposées au départ que les révisionnistes Serge Thion et Robert Faurisson (issu des rangs de l’extrême gauche avant d’être récupéré par l’extrême droite et les islamistes), les militants « nationaux-bolchéviques » et néo-nazis et les antisionistes radicaux de l’ultra-gauche trotskiste, maoïste et bordighiste (39). Nouvelle figure de proue du négationnisme, Garaudy, dirigeant d’une organisation nommée Retour à l’islam, a reçu un soutien enthousiaste du monde arabo-musulman (ce qui avait également été le cas pour d’autres négationnistes, comme Robert Faurisson (40)). Interdit dans de nombreux pays occidentaux, son ouvrage Les Mythes fondateurs de la politique israélienne se diffusera comme une traînée de poudre en terre d’islam : avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus, Les mythes fondateurs est un best-seller dans le monde arabe. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que Garaudy ait été reçu en héros à la Foire internationale du livre du Caire, le 15 février 1998. Il profitera de cette occasion pour dénoncer devant des centaines d'intellectuels « le pouvoir sioniste qui contrôle 95 % des médias occidentaux » (41). Pendant son procès, en février 1998 (au terme duquel il sera condamné à neuf mois de prison avec sursis et 160 000 francs d'amende pour contestation de crimes contre l'humanité et diffamation raciale) il recevra l’appui non seulement de militants d’extrême gauche et d’activistes révisionnistes néo-nazis, mais aussi de dizaines d’intellectuels et de journalistes islamistes et arabes. Les religieux iraniens s’indigneront que l’on puisse à la fois traîner en justice le « pauvre philosophe musulman Roger Garaudy » et protester contre la fatwa visant l’auteur des Versets sataniques (42). Le syndicat des journalistes égyptiens prendra officiellement la défense de Garaudy en déclarant qu’il allait être « jugé conformément à une loi antidémocratique [la loi Gayssot] qui interdit la liberté de recherche sur certains aspects de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » (43). Des pays musulmans les plus sécularisés aux républiques ou monarchies islamiques les plus fondamentalistes, l’engouement pour les thèses négationnistes de Garaudy — qui viennent renforcer une propagande pro-palestinienne en pleine radicalisation — est immense. Récipiendaire, en1985, du Prix islamique Fayçal remis par le roi saoudien en remerciement de son action en faveur de l’islam, Garaudy est intronisé nouvel héraut de la cause antisioniste (44). Philosophe communiste devenu musulman et adulé par l’extrême droite, Roger Garaudy incarne à lui seul le pivot révisionniste autour duquel convergent les trois totalitarismes rouge, brun et vert au nom d’identiques détestations et haines obsessionnelles. Une convergence néo-totalitaire d’autant plus inquiétante que les cautions morales, philosophiques et même ecclésiastiques de Garaudy sont des « autorités progressistes » aussi populaires que Noam Chomsky, l’abbé Pierre, José Bové ou Tariq Ramadan : toutes ces personnalités ont défendu l’auteur des Mythes fondateurs, chacune à sa façon, dans des samizdats, des colloques, des sites Internet, des appels au soutien, des comités de défense, etc.

    Le cas russe : une alliance rouge-brun-vert décomplexée

    En Russie, l’un des principaux mouvements islamistes, le Parti de la Renaissance islamique (PRI) de Gueïdar Djemal, s’est également rapproché des milieux révisionnistes, ultra-nationalistes, anti-américains et antisionistes qui se qualifient eux-mêmes de « bruns-rouges » : il s’agit principalement de la mouvance d’Edouard Limonov (45), chef de file du Parti national-bolchévique, et du Front du Salut Russe (Sobor), un « bloc national-communiste » réunissant des ultra-nationalistes d’extrême droite et des nostalgiques du communisme soviétique dont le représentant est le général Alexandre Sterligov. C’est ce qui explique que Gueïdar Djemal, tout en étant un islamiste radical affiché, dispose d’une tribune régulière dans les colonnes du journal ultra-nationaliste russe Zavtra, lui-même influencé par les thèses eurasiennes et national-bolcheviques (46)… Elément essentiel du puzzle rouge-brun-vert russe : les néo-communistes ultra-nationalistes et anti-occidentaux de Guennadi Ziouganov, le chef du PC qui se pique de géopolitique et n’hésite pas à proposer une alliance avec l’islamisme radical pour contrer la domination de la civilisation occidentale et des États-Unis (47). L’école eurasienne, dont se réclament Djemal, Ziouganov et les autres « rouges-bruns » russes, considère que « l’islam fondamentaliste, avec son anti-matérialisme, son refus du système bancaire, de l’usure internationale, du système de l’économie libérale, est un allié. Les seuls ennemis géopolitiques des Russes et des musulmans sont les États-Unis et leur système libéral, cosmopolite, anti-religieux, anti-traditionnel » (48), écrit l’un des idéologues de cette mouvance, le géopoliticien Alexandre Douguine (49), président du mouvement Evrazija et de l’Association d’études géopolitiques, qui édite la revue Elementy, calquée sur celle de la Nouvelle Droite européenne d’Alain de Benoist, Eléments. À l’instar des idéologues nazis Claudio Mutti ou David Myatt, Geïdar Djemal explique que l’islam est la seule solution qui permettrait à la Russie « d’enrayer son processus de décadence nationale provoqué par l’impérialisme occidental ».

    Férocement antisioniste et antisémite, Gueïdar Djemal salue pêle-mêle le Hezbollah, le Hamas, l’Armée Rouge japonaise, l’IRA, Action directe et Carlos, « aucun compromis » n’étant selon lui possible avec l’État « terroriste » d’Israël. Pour lui, « l’holocauste n’est qu’une arme de l’ordre mondial visant à écraser la seule opposition réelle au sionisme qu’est l’islam » (50). C’est dans cette même optique que fut organisée le 2 novembre 2001 à Moscou, sur la place Pouchkine, la manifestation « russo-islamique vert-rouge » contre le bombardement de l’Afghanistan par les États-Unis. Parmi les forces politiques présentes : le Mouvement de la gauche russe (marxiste-léniniste, anti-américain et tiers-mondiste), les « anti-mondialistes » de Boris Kagarlitsky, les nationaux-bolcheviks et le PRI de Djemal. Aux cris de « ne touchez pas à l’islam », les manifestants saluèrent la présence du Mufti Nagigoula Achirov, chef de la Direction spirituelle (DSM) de la Russie asiatique et du Mufti des musulmans d’Orenbourg, Islamïl Shangarïev. Dans son discours, Gueïdar Djemal rappela que l’ayatollah Khomeiny avait renversé le Chah d’Iran grâce à l’alliance entre les islamistes chiites et les communistes, que le Hezbollah fut l’allié du FDLP face « aux métastases israéliennes » et que nombre de dirigeants talibans avaient été, jadis, d’anciens cadres marxistes… Bien entendu, durant l’hiver 2002-2003, les rouges-bruns-verts russes ont organisé d’autres manifestations anti-américaines au cours desquelles les « intégristes sionistes » comme Paul Wolfowitz étaient accusés d’être les responsables de la politique « criminelle » conduite par George W. Bush.

    Une rhétorique en voie de banalisation

    En ce qui concerne l’extrême droite, sa position anti-américaine et pro-arabe a été adoptée dans un double but : élargir son électorat en apparaissant comme « anti-raciste » — puisque pro-arabe — tout en recyclant l’antisémitisme (toujours porteur électoralement) non pas à travers une rhétorique judéophobe explicite mais, au contraire, via une « solidarité » toute progressiste envers les « victimes » arabo-musulmanes « des manigances des Juifs ».

    Quant aux partis d’extrême gauche, aux mouvements anti-mondialisation et à la gauche anti-impérialiste en général, ils semblent avoir troqué leur anticléricalisme et leur athéisme militant traditionnels contre un communautarisme pro-islamique qui traduit leur volonté de capter de nouveaux électorats « prolétaires » et « déshérités » originaires du Tiers-monde — et cela, à l’heure où le marxisme orthodoxe, vaincu par l’Histoire, séduit moins. Cette réorientation est favorisée par le contexte géopolitique mondial qui voit le nationalisme arabe — jadis allié de l’URSS — être récupéré par l’islamisme révolutionnaire transnational (lequel n’est qu’une version islamisée de l’internationalisme révolutionnaire marxiste). Encore une fois, le terroriste et idéologue marxiste-révolutionnaire par excellence que fut Carlos exprime parfaitement cette mutation : « Oussama Ben Laden, en tenant tête aux impérialistes yankees, est devenu le héros de tous les opprimés, qu’ils soient musulmans ou non (...).Aujourd’hui, il faut aux hommes un nouvel internationalisme, puissamment unificateur, qui fusionne l’idéal moral et la dimension sacrée avec l’architecture conceptuelle et théorique du mouvement social révolutionnaire (...) » (51).

    Les deux guerres anglo-américaines contre le régime de Saddam ; la politique conduite par Ariel Sharon avec le soutien de Washington ; la vaste opération de représailles consécutive au 11 septembre et ayant abouti à la défaite des Talibans : ces différents épisodes de l’après-guerre froide n’ont cessé de cristalliser les ressentiments anti-américains des « révolutionnaires» de tout poil, des « anti-impérialistes » d’extrême gauche aux anti-sionistes d’extrême droite en passant par les incontournables « No Global », pourfendeurs de l’« unilatéralisme américain ». Étonnamment, la mobilisation anti-américaine et anti-guerre avait été beaucoup moins suivie lors de la guerre du Kosovo, en 1999 opération pourtant comparable à bien des égards à l’opération anti-Saddam de 2003. En France par exemple, seuls l’extrême droite, l’extrême gauche, les souverainistes, des intellectuels indépendants et quelques ultra-pacifistes avaient critiqué l’intervention de l’Otan conduite sans l’aval de l’ONU ; quant aux masses de jeunes et aux partis modérés, ils étaient soit restés muets, soit avaient carrément pris position en faveur de la guerre.

    À la lumière de notre grille de lecture qui met en lumière la force d’attraction particulière des contestations fondées sur la légitimité islamique et la victimologie arabo-palestinienne, il n’est pas surprenant que les victimes afghanes, irakiennes et palestiniennes des Satans américain et israélien suscitent davantage de compassion que les victimes yougoslaves de la diplomatie washingtonienne. Les Serbes — à la différence des Bosniaques musulmans — étaient bien trop semblables aux Occidentaux judéo-chrétiens pour susciter la compassion des nouveaux tiers-mondistes.

    Occasion d’une victoire inespérée pour les Rouges, les Bruns et les Verts, la crise irakienne a permis de redorer le blason des postures antisionistes et anti-américaines les plus bellicistes, de démocratiser et même de rendre respectables les positions les plus extrêmes. Elle a redonné, directement ou indirectement, une nouvelle légitimité populaire et médiatique aux vieilles rancœurs totalitaires. Aussi peut-on prendre au sérieux le satisfecit délivré depuis sa prison de la Santé par Ilich Ramirez Sanchez : l’idéal révolutionnaire anti-impérialiste n’est pas mort. Au-delà même des embrigadements totalitaires rouges bruns et verts, il pénètre désormais le champ, jadis réfractaire, du politiquement correct et de la bien-pensance. L’anti-occidentalisme le plus outrancier est désormais banalisé, toléré, voire même souvent accepté dès lors qu’il se décline rhétoriquement en anti-américanisme et en antisionis

    me défensifs. S’il en fallait une preuve, les récentes déclarations du dirigeant malaisien Mahathir Mohamad— pourtant réputé ennemi des islamistes — dans lesquelles il appelait de ses vœux une sorte de révolution islamique anti-occidentale et dénonçait le « complot judéo-maçonnique mondial », en ont été la manifestation éclatante : certains chefs d’État occidentaux présents lors du sommet de l’OCI de Putrajayal du 19 octobre 2003, n’ont même pas jugé bon de s’en indigner (52) !

    Véritable bombe géopolitique et civilisationnelle risquant d’embraser le monde et de conforter le clash des civilisations entre l’islam et l’occident que les Rouges, les Bruns et les Verts appellent de leurs vœux pour mener à bien leurs révolutions respectives, l’Irak est devenu la nouvelle destination du Djihad des islamistes du monde entier (vétérans d’Afghanistan, de Tchétchénie, de Bosnie, moujahiddines arabes, etc.). Plus que jamais, les Occidentaux doivent se montrer déterminés et unis pour faire face à la nouvelle offensive d’Al Qaïda et pour rétablir la paix et la stabilité tant en Irak que dans les territoires occupés (car « la route de Bagdad passe par Jérusalem », dit un dicton arabe). Les terribles attentats anti-juifs et anti-britanniques perpétrés à Istanbul, les 15 et 20 novembre 2003, ont servi d’avertissement sanglant aux Occidentaux : le récent repli des forces vives d’Al Qaïda vers l’Irak — pays frontalier de la Turquie , donc d’un candidat à l’entrée dans l’Union européenne — signifie que les terroristes islamistes cherchent à investir le ventre mou méditerranéen et à profiter de la perméabilité à leur propagande d’une Turquie ré-islamisée. Les Européens ne peuvent plus se permettre de conduire la politique de l'autruche : le danger n'a jamais été aussi pressant.

     

    (1) Voir son livre d’entretiens : Carlos, L’Islam révolutionnaire, textes et propos présentés par Jean Michel Vernochet, Éditions du Rocher, Paris, 2003.

    (2) Carlos, op. cit, p. 96.

    (3) Alain Gresh, Tariq Ramadan, L’Islam en questions, Sindbad-Actes Sud, 2000, p. 29.

    (4) Carlos, in Jean Michel Vernochet, op. cit., p. 91.

    (5) Voir la page Internet de David Myatt : http://www.geocities.com/davidmyatt/

    (6) Amardeep Bassey, « Midland Nazi turns to Islam », 16 février 2003, IC Birmingham. Icnetwork.

    (7) Le Monde, 6 mars 2003.

    (8) Adolf Hitler déclare dans son « Testament », rapporté par Martin Bormann : « Tout l'islam vibrait à l'annonce de nos victoires. [...]. Que pouvions-nous faire pour les aider […], comme c'eût été notre intérêt et notre devoir ? La présence à nos côtés des Italiens […] créait un malaise chez nos amis de l'islam, [elle nous] a empêché de jouer l'une de nos meilleures cartes : soulever les pays opprimés par les Britanniques. Cette politique aurait suscité l'enthousiasme dans tout l'islam. C'est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres. […] Les peuples régis par l'islam seront toujours plus proches de nous que la France, en dépit de la parenté du sang »… Testament d’Hitler, Quartier général du Führer, 4 février au 2 avril 1945, préface de François Genoud.

    (9) Christophe Bourseiller, La nouvelle extrême droite, Éditions du Rocher, , p. III.

    (10) Christophe Bourseiller rappelle que « l’un des leaders historiques du mouvement terroriste des Brigades rouges italiennes, Renato Curcio, a démarré sa carrière politique dans la mouvance Jeune Europe », liée au GRECE. La nouvelle extrême droite, op. cit., p. 115.

    (11) Communiqué diffusé aux membres du GRECE par Alain de Benoist, président de ce même groupement, le 20 mars 2003.

    (12) Citons le voyage de membres de l’association SOS Enfants d’Irak, dirigée par Jany Le Pen, l’épouse du président du Front National français (2 février 2003). Ce pèlerinage suivait de peu celui organisé à l’initiative de l’Association des amitiés franco-irakiennes, dirigée par l’écrivain souverainiste radical Philippe de Saint-Robert et l’activiste néo-fasciste Gilles Munier (12 janvier 2003). Nommée « Un avion pour l’Irak », l’opération fut organisée en coopération avec l’ONG Enfants du Monde. Gilles Munier a assuré la traduction en France de la première « œuvre littéraire » de Saddam Hussein, Zoubeida et le roi (Éditions du Rocher). Cet ancien membre du GRECE écrit dans Nation européenne, organe du mouvement nationaliste-révolutionnaire Jeune Europe. C’est de cette organisation à coloration néo-fasciste et violemment anti-israélienne qu’est issu le premier militant européen mort dans les rangs du Fatah ; et n’oublions pas les récurrentes visites de l’Autrichien Jorg Haïder à Bagdad. 

    Remarquons également que d’autres courants de l’extrême droite européenne furent au rendez-vous de Bagdad en février 2003, notamment des anciens militants du GUD (Groupe Union Défense, mouvement néo-nazi estudiantin français) ; des animateurs du quotidien italien Rinascita, venus manifester devant le siège des inspecteurs de l’ONU à Bagdad ; le Movimiento Social Republicano espagnol ; le Mouvement pour la Nation belge ; ou encore le réseau radical français (anciennement Unité radicale, groupuscule dissous après l’attentat commis par l’un de ses membres, Maxime Brunerie, contre Jacques Chirac, le 14 juillet 2002). Dénonçant en chœur l’« agression impérialiste en Irak », ces organisations ont tenu à souligner « les importants points de convergence entre l’idéologie baasiste et le nationalisme révolutionnaire ». Voir « Des soutiens d’extrême droite pour Saddam Hussein », Actualité Juive, 13 février 2003.

    (13) Voir le site de David Myatt : http://www.geocities.com/davidmyatt/

    (14) Membre du parti national-socialiste et de la SS, protégé d’Alfred Rosenberg, Johannes Von Leers devint un ami personnel du Mufti de Jérusalem. Cf. Patrice Chairoff, Dossier néo-nazisme, Ramsay, 1977, p. 450.

    (15) Christian Bouchet, « Pourquoi avoir créé Unité Radicale », article par sur l’ancien site d’Unité radicale, aujourd’hui fermé.

    (16) Il musulmano, janvier-février 1994.

    (17) Cf. Vouloir (revue de géopolitique belge proche de la Nouvelle Droite), numéro spécial islam, juillet 1992. René Guénon, philosophe traditionaliste converti à l’islam,  a été l’inspirateur majeur des convertis et des défenseurs de l’islamisme radical au sein de l’extrême droite européenne.

    (18) Voir l’ouvrage de Christophe Bourseiller, La nouvelle extrême-droite. Op. cit.

    (19) Cf Alexandre del Valle, Le Totalitarisme islamiste à l’assaut des démocraties, Paris, Syrtes, 2003.

    (20) Troy Southgate, entretien en anglais au journal W.O.T.A.N, N°10, février 1997. Voir aussi W.O.T.A.N sur Internet : http://www.geocities.com/CapitolHill/2286.

    (21) Expert en arts martiaux et en actions commando, Myatt est l’auteur de plusieurs manuels de terrorisme.

    (22) « Il ruolo del nazista Ahmed Huber », Corriere della Sera, 25 novembre 2001.

    (23) Bertrand Russell, Theory and practice of Bolshevism, Londres, 1979, pp., 5- 29-114.

    (24) Carlos, in Jean Michel Vernochet, op. cit., p. 92.

    (25) « Carlos : Les Américains, Ben Laden et moi », Jeune Afrique, N°1966, 15-21 septembre 1998.

    (26) Communiqué de revendication de l’assassinat de Massimo D’Antona, 22 mars 2003. Nadia Desdemona Lioce fut arrêtée le 2 mars 2003 à la suite d’une fusillade survenue dans le train Rome-Florence et rédigea ce texte en prison.

    (27) Ibid.

    (28) La Repubblica, 25 mars 2003.

    (29) Texte cité dans : « Extrême gauche et islamisme : du rejet à la compréhension », Actualité Juive, 13 février 2003.

    (30) Cf. les ouvrages de Pierre-André Taguieff, La nouvelle judéophobie, 2002 ; Emmanuel Brenner, Les territoires perdus de la République, Mille et une nuits, 2002 ; Shmuel Trigano, L’ébranlement d’Israël, Seuil, 2002.

    (31) Cf. « Comment les jeunes beurs sont gagnés par la judéophobie », Le Monde, 12 avril 2001.

    (32) Malgré une polémique déclenchée au sein du mouvement ATTAC, qui pilote le FSE, Ramadan a finalement été intégré au sein du mouvement et animait, le 15 novembre au matin, à Évry, une table ronde du Forum social européen consacrée à « l’islamophobie ».

    (33) Éditée en France par de Fallois.

    (34) En hommage aux martyrs musulmans et aux milieux païens néo-nazis, Carlos écrira à ce dernier, peu avant sa mort, le 18 mars 1995, depuis sa prison de la Santé à Paris : « Si jamais nous nous rencontrons encore, nous atteindrons le Walhalla des révolutionnaires et nous partagerons des moments de complicité avec nos chers martyrs disparus » (le Walhalla étant le paradis des Vikings auquel se référaient les idéologues nazis).

    (35) Voir le site www.radioislam.com.

    (36) Ernst Zündel est lié à Ditlieb Felderer en Suède et à Robert Faurisson en France. Tous deux l’ont soutenu lors de son procès pour révisionnisme et incitation à la haine raciale en janvier 1995.

    (37) Né en 1941, Ditlieb Felderer, alias Wiliam Clover, est l’un des animateurs du Journal of Historical Review, basé en Californie. En Suède, il édite un périodique antisémite, Jewish Information.

    (38) Ibid.

    (39) Dans la revue de la Vieille Taupe, l’éditeur révisionniste Pierre Guillaume explique, sous le titre explicite « Contre la Guerre impérialiste américaine et le bellicisme sioniste », que la guerre américaine en Irak est le « résultat d’un complot sioniste » et que l’on retrouve parmi les organisateurs de la cérémonie d’août 2002 commémorant la déportation à Auschwitz de milliers de Juifs de France, « ces mêmes personnalités sionistes fanatiques qui ont milité en faveur de la première guerre du Golfe (1991), [et qui] soutiennent aujourd’hui les projets monstrueux de George W. Bush d’occupation de l’Irak qui peuvent déclencher une troisième guerre mondiale ». Cf. « Contribution à la définition de l’unité des programmes révolutionnaires », Cercle des derniers Zimmerwaldiens et Kienthaliens, Vieille Taupe,  janvier 2003.

    (40) À l’occasion de la première guerre du Golfe, Robert Faurisson a écrit au recteur de la mosquée de Paris d’alors, Tedjini Haddam, pour lui exprimer son « soutien au peuple arabe opprimé par l’impérialisme américano-sioniste », ainsi qu’à l’ambassadeur d’Irak. Il joint à sa lettre le premier numéro de la Revue d’Histoire révisionniste (où figure un article du Tunisien Mondher Sfar, auteur du Manifeste judéo-nazi d’Ariel Sharon, 2001), ainsi qu’une déclaration à faire signer par les intellectuels et les responsables musulmans. Faurisson assure « être sensible à l’épreuve particulièrement tragique endurée par l’Irak », ainsi qu’au sort de « tous les peuples du monde arabo-musulman [...] à l’exception peut-être de la communauté juive, en Israël et hors d’Israël, qui a tant œuvré pour qu’éclate cette guerre », lettre envoyée à l’ambassadeur d’Irak, 18 janvier 1991, site révisionniste Aaargh : http://aaargh-international.org/

    (41) Cf. Le Monde, 18 février 1998.

    (42) Cf. Libération, 16 février 1998.

    (43) Cité in Valérie Igounet, Histoire du négationnisme, p. 481.

    (44) En France, une publication islamique chiite francophone, financée par Téhéran, Le Message de l’islam, prend sa défense : « Garaudy n'a jamais remis en question l'existence des chambres à gaz ; les sionistes font là un mauvais procès à Garaudy, car la seule chose que l'auteur conteste, c'est le nombre de juifs exterminés », juin 1996, p. 21.

    (45) Limonov a été condamné en février 2003, à Moscou, à 14 ans de réclusion pour « préparation au terrorisme, appel à coup d’État et tentative de formation de groupes armés », Le Monde, 3 février 2003.

    (46) Voir le site européen du mouvement « national-bolchévique » : http://www.pcn-ncp.com/Le_National-Bolchevisme.htm.

    (47) Alexandre Douguine, Géographie de la victoire : fondements pour une géopolitique propre à la Russie, Evrazia, Moscou, 1997. La plupart des Eurasiens s’opposent à la politique occidentaliste menée par Vladimir Poutine.

    (48) Les Cahiers de l’Orient, N° 41, 1er trimestre 1996, p. 33.

    (49) Douguine se réclame à la fois du néo-bolchevisme, du paganisme et de l’esprit « révolutionnaire, spartiate et anti-cosmopolite », cf. Marlène Laruelle, Alexandre Douguine : esquisse d’un eurasisme d’extrême droite en Russie post-soviétique », Revue d’Études comparatives Est-Ouest, vol. 32, N° 3, 2001.

    (50) Zavtra, 16 février 1999.

    (51) Carlos, in Jean Michel Vernochet, op . cit, pp. 89-100 ; 210.

    (52) L’ex-Premier ministre Mahatir, artisan de la réislamisation du pays et promoteur de la «troisième voie islamo-asiatique » a tenu ces propos lors du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique, à Kuala-Lumpur, le 19 octobre 2003.

     

    * Géopolitologue, auteur, entre publications, de : Guerres contre l’Europe, Éditions des Syrtes (version réactualisée, octobre 2001) ; Le Totalitarisme islamiste à l’assaut des démocraties, Éditions des Syrtes, 2002. À paraître en février 2004 : La Turquie dans l’Europe, un cheval de Troie islamiste ?, Éditions des Syrtes. Les articles d’Alexandre del Valle sont disponibles sur le site : www.alexandredelvalle.com.


    Lisez le DOSSIER sur l'ISLAMISME

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    11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 19:11

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    Traduction exclusive d'un article de Bob Smith (ici).

     

    Est-ce que vous porteriez un T-shirt

    avec une caricature de Mahomet ?

     

    Vous pourriez dans le Montana mais n’essayez pas à La Mecque.

     

    Pourquoi ?

     

    Parce que le monde islamique enseigne à un petit nombre de ses croyants les plus dévots qu’il est bien de tuer. Et les tueurs islamiques ont été entraînés à tuer quiconque insulte Allah et/ou Mahomet.

     

    Dans le Montana vous avez de bonnes chances qu’aucun de ces tueurs islamiques ne vous voient.

     

    A La Mecque vous ne dureriez pas cinq minutes. Un des tueurs de l’Islam apparaîtrait de nulle part et vous tuerait, c’est aussi simple que ça.

     

    Vous ne me croyez pas ? Demandez à n’importe quel Musulman !

      

     

    Cet article traite de ces tueurs islamiques et de la peur qu’ils génèrent.

     

     

    La société islamique est  prise dans un  cycle infini et auto-réplicateur de violence et de peur, mené par les croyants les plus dévots. Ce cycle fonctionne ainsi:

     

    La Violence

     

    Chaque génération de croyant les plus dévots entraîne la suivante qu’il est bon et licite d’employer la violence au nom de l’islam. Le cycle infini commence ainsi car ces dévots reçoivent aussi l’instruction de tuer quiconque tente de modifier ou arrêter l’enseignement de cette violence.

     

    La Peur

     

    Parce (1) que ces tueurs potentiels sont entraînés partout dans le monde islamique, sont répartis parmi la population islamique (Oumma) et ne sont pas aisément identifiables, cela signifie que n’importe quel dévot musulman, partout dans le monde peut être un de ces tueurs. Tout Musulman est conscient de cette menace potentielle (peur) venant de ces dévots fanatiques. En conséquence tous les Musulmans subissent la peur qui mène le système.

     

    La violence et le peur créée par ces dévots fanatiques a un profond effet sur l’islam. Il est au cœur de ce que l’islam est devenu. Le cycle violence/peur est responsable de tous les aberrations de la société islamique. Cela explique pourquoi les Musulmans semblent si pieux (peur d’une réaction à leur encontre venant des fidèles les plus dévots). Cela explique pourquoi les Musulmans ne quittent pas leur religion et pourquoi ils ne s’intègrent pas quand ils émigrent (les tueurs ont appris qu’il faut tuer quiconque quitte l’islam). Cela explique pourquoi les Musulmans du Maroc ou des Philippines déclenchent des émeutes à propos de caricatures ou d’un simple commentaire du Pape (les tueurs lancent le mouvement et les autres suivent pour avoir l’air pieux aussi).

     

    Fort-Hood-jihadist.jpg

     

    Le cycle violence/peur  crée une profonde cicatrice psychique sur la société musulmane et est responsable de  ce qu’est l’islam. Comprendre ce cycle violence/peur est la clef qui permet de comprendre l’islam. Aucune tentative pour gérer la violence islamique ne pourra jamais aboutir si elle n’attaque pas les causes de ce cycle infernal.

     

    Décrire ce système violence/peur - les tueurs islamiques - et sa nature cyclique est difficile à cause d’un certain nombre de raisons. En premier et principalement, ce système est gigantesque. Alors même qu’il est étalé aux yeux de tous, le côté unique et l’échelle-même de son gigantisme le rend difficile à voir. De plus, la plupart des Musulmans ( et des défenseurs de l’islam) nient l’existence des tueurs islamiques. Parce que ces tueurs, étant répartis plus ou moins partout dans la société islamique, ne sont généralement pas repérés avant d’avoir commis leurs actes de violence, il est difficile de relier ces tueurs indépendants à un  système cyclique spécifiquement islamique. Du fait de son caractère cyclique, le point de départ de ce système est difficile à identifier.

     

    Commençons par  étudier la peur créée par ces tueurs.

     

    La peur islamique

     

    La peur islamique est facile à comprendre et ressentir une fois que vous savez quoi chercher.  Examinons attentivement deux scénarii de peur islamique. Le premier cas est celui du T-shirt portant une caricature de Mahomet évoqué plus haut. Le second est celui du meurtre de Théo Van Gogh à Amsterdam et des publications des caricatures de Mahomet qui suivirent.

     

     

    Scénario du T-shirt

     

    Il est aisé de comprendre comment une personne vivant dans le Montana peut porter sans peur un T-shirt avec une caricature de Mahomet. Il n’y a presque pas de musulmans dans le département de la Creuse. La chance d’être repéré par un tueur islamique est donc presque inexistante. En conséquence les gens ne sont pas intimidés. Le coefficient de peur islamique dans la Creuse est  faible.

     

    bomb.jpg

     

    Mais à Dearborn dans le Michigan la situation est différente. Dearborn à une population musulmane importante.  Porter un T-shirt avec une caricature de Mahomet peut se révéler risqué. Quelque part dans cette population musulmane, un Musulman dévot peut se sentir offensé et ce sentiment peut mener à un acte de violence. En conséquence,  certaines personnes se sentiront intimidées. Le coefficient de peur islamique à Dearborn est moyen.

     

    Maintenant portons ce scénario dans une population musulmane encore plus importante, disons dans la partie musulmane de Londres. Cet endroit compte plus d’un million de musulmans et vous pouvez être sûrs que quelque part dans cette communauté il y a des tueurs islamiques. Considérant les attaques à la bombe de Londres avec plus de 50 morts ainsi que les différentes tentatives d’attaques déjouées, il est facile d’imaginer un musulman dévot offensé par le T-shirt dans ces zones. En conséquence un grand nombre de personnes renonceront à porter le T-shirt. Le coefficient de peur islamique à Londres est fort.

     

    Et au final imaginons la peur que vous ressentiriez dans une société 100% musulmane ou presque. Imaginez-vous portant le T-shirt dans les rues de La Mecque (2), Le Caire ou Téhéran. La peur serait intense. En fait - comme je l’indiquait plus haut - Vous ne dureriez pas cinq minutes. Un des tueurs islamique apparaitrait comme venu de nulle part et vous tuerait. En conséquence toute personne raisonnable renoncerait à porter un tel T-shirt. Le coefficient de peur islamique à La Mecque, Le Caire ou Téhéran est exceptionnellement fort.

     

    Deux notes : (1) Dans un endroit comme La Mecque, le Caire ou Téhéran, le tueur  ne serait, plus que probablement, même pas inquiété après vous avoir tué, il ne passerait même pas en procès. A la mosquée locale il serait traité avec respect pour avoir défendu l’islam. (2) Si vous êtes un non-musulman  à La Mecque, vous êtes tué - les non-musulmans ne sont pas tolérés dans La Mecque.

     

    J’ai choisi ce scénario du T-shirt pour deux raisons simples. Premièrement, il est vrai ( je défie quiconque de prouver le contraire avec la méthode suivante : Mettez un T-shirt avec une caricature de Mahomet et allez à Téhéran. Faites-alors une vidéo de cela et postez-le sur YouTube) et en deuxième il est facile à comprendre, le Montana - presque pas de Musulmans - pas de peur islamique. La Mecque, Le Caire, Téhéran  -presque que des Musulmans- une peur islamique exceptionnellement forte.  C’est absolument évident - plus grand est le pourcentage de musulmans dans une situation donnée - plus grand est le coefficient de peur islamique.

     

    La chose la plus importante qu’il faut retenir de ce scénario est ici. Qu’est-ce qui provoque cette peur ? La réponse est la suivante : Il y a une peur réelle qu’un musulman vraiment dévot sorti d’on ne sais où vienne vous tuer (Cela a son importance. Gardez-le à l’esprit).

     

    Le meurtre de Théo Van Gogh et les caricatures de Mahomet

     

    Maintenant examinons le meurtre de Théo Van Gogh à Amsterdam et les raisons conséquentes de la publication des caricatures de Mahomet.

     

    Théo Van Gogh a réalisé un film critiquant la manière dont l’islam traite les femmes. Van Gogh fut assassiné par un tueur islamique nommé Mohammed Bouyeri. Selon les rapports publiés, M. Bouyeri déclara à la cour lors de son procès que Van Gogh avait insulté l’islam. « Ce qui m’a décidé à faire ce que j’ai fait, fût uniquement ma foi » déclara M. Bouyeri, « J’ai été motivé par la loi qui me commandait de couper la tête de quiconque insulte Allah et son Prophète.»

     


     

    van gogh theo 2004En réalité M. Bouyeri à fait deux choses. Premièrement il a tué Théo Van Gogh. Mais encore plus important, il a contribué à répandre la peur islamique (la peur qu’un musulman dévot profondément fanatique apparaisse, venu de nulle part, et vous tue) dans les parties de l’Europe où vivent maintenant beaucoup de Musulmans (alors même s’ils ne sont que 10% de la population).

     

    La peur islamique provoquée par le meurtre de Van Gogh fût en partie la raison pour laquelle Flemming Rose, directeur de la publication du journal danois Jyllands-Posten,  publia les caricatures de Mahomet.

     

    M. Rose déclara le 19 févier 2006 dans un article du Washington Post qu’il « commanda les caricatures en réponse à plusieurs incidents d’autocensure survenus en Europe, causés par  des peurs grandissantes et des sentiments d’intimidations dès qu’on traite des problèmes liés à l’islam. … Notre but était simplement de repousser les limites auto-imposées à l’expression qui semblaient se resserrer. »

     

    Flemming Rose était en train de décrire le phénomène de peur islamique ( la peur qu’un musulman profondément croyant sorte de nulle part et vous tue). Exactement la même chose que ce qui était décrit dans le scénario du T-shirt.

     

    La peur islamique en chiffres

     

    Regardons maintenant cette réalité de la peur islamique en Europe décrite par Flemming Rose et voyons si cela peut nous aider  à comprendre la peur à l’intérieur d’une société presque 100% musulmane.

     

    Gardez à l’esprit que les Musulmans représentent moins de 10% de la population Européenne. Toutefois, même quand les Musulmans ne représentent qu’un si petit pourcentage de la population générale, la présence potentielle de tueurs islamiques a eu l’effet, selon Flemming Rose,  de créer des «limites auto-imposées à l’expression qui semblaient se resserrer. »

     


     

    Réfléchissez à propos de ce fait. Les Européens, qui ont été élevés dans la croyance à la libre expression, vivant dans des sociétés libres et ouvertes, ont peur de critiquer l’islam alors que les musulmans ne représentent que moins de 10%  de la population.

     

    Alors maintenant pensez à ce que ce doit être que de vivre dans une société musulmane où à peu près 100% de la population est musulmane. Le facteur de peur musulmane doit être au moins dix fois plus élevé.

     

    Imaginez une société pratiquement 100% musulmane, une société dans laquelle des tueurs religieux invisibles, comme Bouyeri, rôdent littéralement partout. La libre expression et la critique de l’islam à l’intérieur d’une société musulmane est à pas grand-chose près impossible.  Interdites par la peur islamique. Interdites par la peur d’invisibles tueurs religieux.

     

    Cette incapacité à pouvoir critiquer l’islam dans une société musulmane est une des principales raisons pour lesquelles l’islam reste bloqué dans son éternel cycle de violence. Les Musulmans peuvent clairement voir la violence autour d’eux. Mais ils savent très bien que toute critique sur ce sujet peut attirer l’attention d’un tueur comme Mohammed Bouyeri. En conséquence la plupart des Musulmans vivent dans la peur d’un système qui les empêche de réagir. A l’intérieur d’un système sur lequel ils n’ont aucun contrôle.

     

    Maintenant nous commençons à avoir une idée de ce qu’est la peur islamique, voyons à présent qui sont ces tueurs islamiques.

     

    Qui sont les tueurs ?

     

    Avant de commencer à parler des tueurs islamiques, évoquons un trait commun à toutes les religions. Ilya tous les degrés de croyance parmi les fidèles des religions. Certains sont seulement des croyants peu convaincus et d’autre sont très dévots. Par convenance, imaginons une ligne horizontale appelée « échelle de croyance. » Sur celle-ci nous répartirons les croyants du moins dévot au plus dévot.

     

    A l’extrême gauche nous placerons les moins dévots, parmi ceux-ci certains sont si peu croyants qu’ils peuvent presque être considérés comme des athées. A la partie droite se trouvent les croyants les plus dévots.

     

                        ---------------------------- échelle de croyance --------------------------

     

                         Moins dévot -------------------------------------------------- Plus dévot

     

                        -----1------2------3------4------5------6------7------8------9------10-----

     

    Les tueurs islamique viennent des rangs des croyants les plus dévots de l’islam. Sur l’échelle de croyance ces croyants seraient quelque part entre 9.75 et 10. Ces croyants, quand certains faits et conditions sont rassemblés seraient capables d’accomplir des actes de violence au nom de l’islam.

     

    Ces croyants les plus dévots ont été religieusement entraînés à croire aux nombreux appels à la violence présents dans les enseignements islamiques. Le Coran et la Sunna, les bases fondatrices de l’islam, contiennent de nombreux appels à la violence. De plus, les savants de l’islam, l’infrastructure religieuse, les fatwas et les normes sociétales légitiment l’usage de la violence au nom de l’islam. Les croyants les plus dévots de l’islam acceptent cela comme vrai le fait d’avoir l’autorisation donnée par Allah de perpétrer des actes de violence au bénéfice de l’islam. (Exactement comme M. Bouyeri cité plus haut.)

     

    Numériquement parlant, ces dévots fervents - ceux prêts à agir violemment au nom de l’islam - représentent entre 0.1% et 10 % de la population musulmane générale.  Entre un sur mille et un sur dix.

     

    coupeur_de_tete.jpg

     

    La population musulmane étant actuellement d’environ 1.3 milliard, cela signifie que le nombre potentiel de tueurs se situe entre 1.3 million et 130 millions; Même avec l’estimation minimum, les 1.3 millions de tueurs représentent une menace énorme. A 130 millions, la menace dépasse les bornes de l‘imaginable.

     

    Cette large variation dans le nombre de tueurs potentiels est causée par un certain nombre de facteurs. En premier, la majorité de ces tueurs ne se sont jamais inscrits dans une organisation, il est donc parfaitement impossible de savoir exactement combien ils sont. De plus, la plupart agissent au nom d’une foi religieuse intense qui peut évoluer d’un jour à l’autre.  Il y a aussi le fait que la structure de l’islam n’a pas d’autorité centrale; un croyant dévot peut donc n’importe quand peut décider sur sa seule initiative de passer à l’action. Additionnellement, certains considérations islamiques (telles que la défense de l’islam contre ce qui est ressenti -exemple : l’Iraq - comme des menaces) peuvent persuader un pourcentage plus important de dévots d’aller remplir leurs obligations religieuses.

     

    Pour rendre les choses encore pires, au-delà même du nombre, même limité,  des musulmans dévots fanatiques - ceux capables de commettre des violences au nom de l’islam -  il y a un second groupe qui augmente et amplifie l’effet de ces tueurs. Ce sont les sympathisants et ceux qui approuvent la violence religieuse.



    Les sympathisants

     

    sympathisants 2 Ces sympathisants (de 8 à 9.75 sur l’échelle de croyance) agissent de fait comme les yeux et les oreilles des tueurs. Même si les sympathisants et ceux qui approuvent le recours à la violence n’ont pas eux-mêmes la volonté de commettre des actes violents, ils acceptent de les soutenir. Ils acceptent aussi de parler à propos de ce qu’ils voient. Quand les sympathisants et les dévots fanatiques se rassemblent à la mosquée, ils discutent. Ce qui permet aux tueurs de rassembler des informations. Cela permet à la peur islamique d se répandre largement.

     


     

    sympathisants En simple nombre, la combinaison des sympathisants et des dévots fanatiques représente probablement quelque chose comme 20% de la population musulmane générale. Ce qui veut dire qu’une personne sur cinq est soit un tueur soit un sympathisant.  Parce qu’il est impossible de les identifier, la présence des sympathisants contribue au coefficient de peur islamique.

     

    Imaginez être un Musulman dans le scénario précédent. Chaque fois que vous êtes avec cinq amis ou plus vous pouvez être statistiquement en présence d’un de ces tueurs religieux ou d’un de leurs sympathisants. Est-ce que vous oseriez dans ces conditions parler librement de problèmes religieux sans être «sûrs» de vos amis ?

     


     

    A cause du principe islamique de Taqiyya (mensonge au nom de la promotion ou de la défense de l’islam) la plupart des  Musulmans refusent de reconnaitre l’existence de ce « groupe » de tueurs. De plus, les tueurs n’hésiteraient pas à tuer ceux qui révèleraient leur existence et les critiqueraient. En général les Non-Musulmans ne se rendent pas compte de l’existence de ces tueurs à cause d’une combinaison d’ignorance et de politiquement correct. Le voile de «légitimité religieuse» drapé autour de l’islam contribue pour une bonne part à une vision confuse du problème.

     

    _40761679_1bouyeriap203c-copie-1.jpg Ces tueurs peuvent être indépendants, sans organisation comme Mohammed Bouyeri, l’assassin de Théo Van Gogh à Amsterdam. Ces tueurs indépendants agissent comme des «agents libres» auto-désignés. Sous la loi islamique ils reçoivent le pouvoir de faire respecter la Charia. Parce qu’ils sont hors de tout groupe organisé,  qu’ils ont la capacité à rester indétectables jusqu’au passage à l’acte, qu’ils sont répartis dans toute la société islamique et à cause de leur nombre, ces tueurs potentiels «indépendants»sont responsables d’une énorme part de la peur dans la société musulmane. Quand ces tueurs «indépendants» agissent dans le monde non-musulman, leurs actions sont habituellement vues comme des actes criminels, déconnectés des appels à la violence islamiques.

     

    airportterrorists 450x300Les tueurs de l’islam peuvent aussi être organisés dans des groupes de toutes tailles et de toutes natures - d’une cellule de deux hommes à une organisation comme Al-Qaïda, le Jihad Islamique, le Hamas, le Hezbollah ou d’autres organisations terroristes. Ces groupes peuvent agir seuls ou conjointement avec d’autres groupes ou individus. Leurs actions ne requièrent aucune autorité centrale mais peuvent être coordonnées avec d’autres groupes. N’importe quel «agent libre» peut créer sa propre organisation. La taille et la capacité d’action ne sont limitées que par les talents d’organisateur des individus impliqués. Tout ou partie de ces groupes peut recevoir de l’aide d’autres groupes. Très régulièrement, des gouvernements musulmans soutiennent discrètement beaucoup de ces groupes en prétendant officiellement n’avoir aucun lien avec eux. (photo: gang terroriste musulman arrêté à Londre en 2008)

     

    Malgré le fait que les tueurs proviennent de l’extrême droite de l’échelle de croyance, certains croyants moins dévots succombent aussi à ce qui est appelé «le syndrome soudain du jihadiste.» Sous certaines circonstances, ils peuvent basculer dans la violence.

     

    Les tueurs de l’islam peuvent agir de manière anonyme.  Comme les tueurs qui posent des bombes dans les endroits publics ou ceux qui à moto, jettent une grenade dans la foule. D’autres tueurs agissent fièrement et commettent leurs méfaits ouvertement, comme Mohamed Bouyeri l’assassin de van Gogh.

     

     

    Certains tueurs islamiques sont faciles à repérer. On les trouve habituellement dans les journaux télévisés. Les 19 hommes de l’attentat du 11 septembre étaient des tueurs islamiques. Le flot incessant de porteurs de bombes suicides en Iraq et Afghanistan sont des tueurs islamiques. Les hommes qui se firent sauter à Londres dans les transports étaient des tueurs islamiques. Les meurtriers de Belson faisaient partie du groupe aussi.

     

    beheaded_girl.jpg En Thaïlande des tueurs islamiques décapitent des écolières et abattent les ouvriers dans les plantations. Aux Philippines ils placent des bombes dans les ferries et les marchés. En Espagne c’est dans les transports. En Jordanie ils attaquent les mariages et  tuent les professeurs des collèges. En Egypte ils tirent sur les touristes près des pyramides, placent des bombes dans les hôtels et assassinent le président Anwar Sadate.

     

    En Inde, les tueurs ont frappé Mumbai à de nombreuses reprises et ont rendu la vie misérable au Cachemire. En Afrique les tueurs islamiques travaillent au Kenya en mettant des bombes à l’ambassade américaine. Au Soudan ils sont responsables des massacres du Darfour. Au Liban ils envoient des roquettes sur Israël. En Argentine ils attaquent l’ambassade d’Israël.

     

    Même aux USA les tueurs islamiques agissent. Nidal Malik Hasan tue 13 soldats et en blesse 30 à Fort Hood.  John Allen Muhammad tire sur  dix personnes dans la zone de Washington DC. A Salt Lake City Sulejmen Talovic tue  cinq personnes dans un centre commercial. A Seattle Naveed Afzal Haq en tue une et fait quatre blessés. A l’université de Caroline du Nord à Capel Hill, un diplômé iranien Mohammed Reza Taheri-azar, jette sa voiture sur des étudiants. (Note : On voudrait nous faire croire que ces actes sont des actes criminels isolés, mais la réalité est autre : Ces actes font tous partie de ce que vous pouvez attendre du système de violence cyclique de l’islam.)

     

    Partout sur la surface du globe où vous trouvez des musulmans, vous trouverez aussi les tueurs de l’islam. Parce que ces tueurs sont répartis dans toute la société islamique; plus il y a de musulmans, plus il y a de tueurs.

     

    Le type de «travail» accompli par les tueurs islamiques dépends du pourcentage de musulmans présents dans la société dans laquelle ils opèrent.

     

    Dans la société musulmane leur principale tâche est de maintenir l’islam vivant. Ils y travaillent en tuant ceux qui insultent Allah ou insultent Mahomet, critiquent ou tentent de changer l’islam, essayent de quitter l’islam (C’est pourquoi les Musulmans semblent si pieux, ne quittent pas l’islam et que les modérés ne prennent pas la parole.) dans la société musulmane ils ont aussi pour fonction d’améliorer le respect de la Charia et d’en forcer l’application.  En Afghanistan les tueurs plastiquent les écoles de filles pour imposer leur idéal d’état islamique.  En Egypte ils tuèrent Sadate parce qu’il était allé contre la loi islamique en essayant de faire la Paix avec Israël.

     

    Aux endroits où la société musulmane entre en contact avec une société non-musulmane, comme c’est le cas actuellement en Europe, une des premières tâches des tueurs est de s’assurer que les musulmans ne s’assimilent pas dans la société hôte. (maintenir l’islam vivant .) Leurs autres tâches consistent à terroriser les non-musulmans jusqu’à ce qu’ils se convertissent ou acceptent les règles de le Charia. Cette œuvre de terreur peut prendre la forme d’actes criminels ou d’une guérilla perpétuelle de basse intensité.  Des exemples récents de cette dernière méthode sont : le Cachemire, les Balkans, la Thaïlande, Les Philippines, l’Afrique Sub-saharienne, et maintenant l’Europe.

     

    QuranRifle11-1-.jpg Les tueurs sont majoritairement des jeunes hommes, ainsi que quelques femmes récemment, mais en faible nombre. Ils viennent de tous les milieux économiques et sociaux. La pauvreté n’est pas une cause mais est un facteur facilitant pour les croyants dévots cherchant des nouvelles «recrues.»

     

    Ce système trouve même un moyen d’utiliser la puissance destructrice de ses jeunes asociaux en rupture de banc. Ils peuvent pratiquer leurs activités destructrices sur les non-musulmans sous forme de viols, d’agressions et violences diverses tout en recevant des réactions favorables des dévots fanatiques. C’est pourquoi les prisons Européennes ont un pourcentage si haut d’occupants musulmans.

     

    La triste réalité concernant les tueurs de l’islam est la suivante : L’islam parce qu’il revendique continuellement une légitimité religieuse,  peut compter en tant que système, d’un gigantesque soutien gratuit, invisible, composé d’individus hautement motivés, dévots, non organisés , prêts à agir , répandus dans le monde entier, et prêts à tuer pour maintenir l’islam tel qu’il est.

     

    Ces croyants dévots sont en réalité une armée fantôme invisible et non-conventionnelle. Une armée dans laquelle personne n’a besoin d’ordres et tout le monde sait exactement quoi faire. Une armée que personne ne contrôle réellement. Une armée aussi mortelle qu’une armée réelle.

     

    Comment le système entraîne-t-il continuellement les tueurs ?

     

    Nous avons maintenant une idée de ce qu’est la peur islamique et de qui sont certains des tueurs islamiques. Voyons à présent d’où ils viennent et  quelques unes des règles, règlements, traditions sociales et normes sociétales qui créent le cycle éternel et auto-reproducteur de la violence islamique.

     

    (Cette sélection de règles et autres ne représente qu’une infime fraction des directives qui contrôlent l’islam. En réalité, le système islamique est comme une «tempête parfaite» avec, littéralement, des milliers de directives allant toutes dans le même sens pour maintenir l’islam tel qu’il est.  Les directives que j’ai choisi de citer ici sont les plus évidentes à voir et à comprendre.)

     

    L’islam n’est pas qu’une religion. C’est un système social complet (de nombreux auteurs l’ont qualifié de système totalitaire.)

     

    documents ESWLa Charia comprend des règles pour presque tout, de la naissance à la mort. Une large portion de ces règles ont pour fonction de perpétuer l’islam lui-même.

     

    Une règle clef décrète qu’un enfant né de Musulmans est automatiquement Musulman. Cela signifie qu’aucun Musulman (à part les convertis) n’a son mot à dire dans son appartenance à l’islam. Cela signifie aussi qu’aucun parent n’a d’avis à avoir sur le fait que ses enfants soient Musulmans. Cela assure un flot continu de futurs potentiels croyants dévots - les prochaines générations de tueurs islamiques.

     

    Une autre règle importante dit : « L’islam est plus important que la famille. » Parce que les familles musulmanes étendues sont généralement nombreuses, il est difficile d’imaginer une famille sans  un croyant profondément dévot (un tueur potentiel), ou un sympathisant. Cela signifie que dans chaque famille étendue ou presque, le croyant le plus dévot s’assure que le reste de la famille est correctement islamique.  Cela signifie aussi que les parents recevront des pressions de la part d’autres membres de la famille pou être sûr que tous les enfants soient exposés aux dogmes islamiques. En conséquence tous les enfants reçoivent l’endoctrinement islamique depuis la naissance.

     

    Une fois que l’enfant atteint l’âge scolaire, l’endoctrinement devient institutionnalisé,. Cela commence dans la plus petite classe et continue durant toute la scolarité. Malgré que toutes les écoles ne soient pas strictement islamiques, toutes les écoles dans une société islamique obligent tous leurs élèves à étudier des sujets islamiques.

     

    Dans les pays islamiques les plus pauvres dans lesquels l’éducation publique peut ne pas exister, ou ne pas être gratuite, il y a souvent des écoles islamiques. La plupart de ces écoles islamiques sont gratuites. Ce que ces écoles enseignent est beaucoup plus islamiquement intense.

     

    madrasas Il y a aussi les milliers de madrasas (plus de 20 000 rien qu’au Pakistan) enseignant à des millions d’étudiants dispersés dans le monde islamique. Ces madrasas enseignent une forme rigide de l’islam. Cela peut inclure la mémorisation par cœur du Coran , et l’enseignement de textes islamiques appelant les fidèles à user de violence au nom de l’islam.


    A l’intérieur du système éducatif, les croyants dévots  et les sympathisants font sentir leur présence.  Quiconque tentant de modérer l’enseignement des textes islamiques risque la colère d’un tueur invisible.


    Dans le temps que les enfants mettent à devenir des adultes, un petit pourcentage deviendra les dévots fanatiques de leur génération et environ 20% les sympathisants. Parce que le système éducatif musulman est dispersé dans tout le monde islamique, ces dévots et leurs sympathisants sont, comme précédemment mentionné, présents partout. Et le cycle de Violence/Peur continue.


    ( Note: C’est bien sût une chose regrettable que les Musulmans enseignent cette haine à l’intérieur de leur propre sociétés, mais certains immigrés enseignent la même haine juste sous le nez de leurs hôtes européens naïfs. Les attaques à la bombe de Londres en 2005 en sont un parfait exemple. Je ne crois pas que les jeunes tueurs islamiques de cet attaque aient reçu leurs motivations à l’intérieur du système éducatif politiquement correct britannique.  La même chose peut être dite à l’occasion de la tentative désamorcée d’attentat de Juin 2006 au canada.  Les terroristes n’avaient pas appris la haine du Canada au sein du système éducatif canadien.  (de nombreux rapports d’enquête confirment ce point.)

     

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    Malheureusement, l’endoctrinement des enfants est seulement le début d’un processus continu qui a pour but l’islamisation complète des individus. A l’intérieur d’une société islamique l’endoctrinement et le renforcement doctrinal est littéralement omniprésent.

     

    Examinons quelques pratiques et croyances communes qui font parties de ce système cyclique. Gardez à l’esprit que ce sont des sujets sensibles capables d’attirer l’attention des tueurs invisibles et que, de peur de ces tueurs, personne ne remet en cause les points suivants.

     

    Cinq fois par jour, les Musulmans sont appelés à la prière. Ces prières agissent comme un rappel constant aux plus dévots qu’ils ont la responsabilité de garder l’islam pur.  C’est aussi un rappel constant aux moins dévots - ne remettez pas en question l’islam -  les tueurs islamiques sont partout.  Ces appels à la prière aident à maintenir le coefficient de peur à un niveau élevé.


    Dans une société musulmane, parce que tout le monde est conscient de la présence indétectable des tueurs, pratiquement personne n’ose prendre la parole pour critiquer l’islam. Ce phénomène a lieu dans toutes les couches de la société. De la place du marché au bureau,  de l’épicerie au marchand de chaussures,  de la course de chameau à la course automobile, de la bibliothèque au centre commercial, personne ne parle en mal de quoi que ce soit d’islamique.


    Les journaux, radios et télévisions dans les sociétés musulmanes produisent continuellement des histoires véhiculant  une perspective islamiquement correcte.  A cause d’une audience potentielle importante, les reporters des médias risquent des problèmes avec un nombre potentiellement élevé de tueurs anonymes pour chaque petite erreur de jugement; Du coup personne ne veut prendre le risque d’une critique, même minime, d’un sujet islamique.


    Pour rendre les choses encore pire, les médias prennent aussi un rôle actif dans la promotion de le doctrine islamique. De nombreuses organisations indépendantes, qui surveillent les médias islamiques, font mention d’articles incitant les Musulmans à la violence et incitant à la haine envers les non-Musulmans.


    Voici une liste d’éléments, réaffirmés quotidiennement, que personne ne conteste - à cause de la peur.


    Le Coran est « la parole parfaite de Dieu » - cela signifie qu’il ne peut être critiqué ou changé.


    Mahomet était l’humain parfait - Le fait qu’il ait été un meurtrier, un bandit, un violeur de femmes et d’enfant est passé sous silence. L’incapacité des Musulmans à parler de ceci rationnellement est la cause de certains comportements étranges.


    Tous les humains doivent s’efforcer d’être comme Mahomet. Ceci provoque chez les musulmans dévots des comportements fanatiques et absurdes.


    Mentir pour  le bien de l’islam est une bonne chose - Encore des raisons pour des comportements erratiques.


    L’islam est la seule vraie religion. Toutes les autres sont « fausses. » - Cette croyance est à tel point martelée dans la conscience collective musulmane que même les croyants peu convaincus l‘acceptent.


    L’islam inclue une forme de double langage à la façon 1984 - L’islam est la liberté de Dieu, La Démocratie est la tyrannie de l’homme.

     

    freedom go to hell

     

    La supériorité musulmane. Les Musulmans sont de droit supérieurs à tous les autres. Ceci est cru par un large pourcentage des Musulmans, y compris par un bon nombre des croyants peu convaincus.


    Les non-musulmans sont inférieurs. Ceci est cru par un large pourcentage des Musulmans. (Bien sûr les non-Musulmans peuvent changer leur état en se convertissant à l’islam.)


    Le monde entier doit devenir musulman. Allah l’a dit, ce doit être vrai.


    Tout dénigrement de l’islam, de Mahomet ou du Coran  est punie de mort - de la main d’un tueur invisible.


    L’islam est parfait - pas de contestation, pas de changement, on ne peut le quitter - Tout le monde est prévenu que si ils font un des trois - ils peuvent être tués.


    L’islam est plus important que la famille.


    Les membres de la famille doivent tuer ceux qui quittent l’islam.


    Les membres de la famille, si ils sont non-croyants, n’ont rien en commun avec vous et doivent être abandonnés ou ignorés.


    Tuer et les autres crimes faits au nom de l’islam ne sont habituellement jamais punis.


    Les vrais amis ne peuvent être que musulmans - C’est une des raisons pour lesquelles les Musulmans ne peuvent s’assimiler quand ils émigrent  dans des sociétés non-musulmanes.

     

    Tous les Musulmans ont l’obligation de répandre ou d’aider à répandre l’Islam.


    Si un Musulman ne peut mener le Jihad, la loi islamique lui fait obligation à aider au Jihad d’une autre manière.


    L’islam est une entité politique - L’islam est l’état.


    Ce système élève la religion - l’islam - au pinacle de la conscience musulmane.

     

    Et il y a en plus l’infrastructure des mosquées.

     

    Les mosquées et imams ont un important rôle à jouer dans le système cyclique de l’islam. Les mosquées agissent comme un rappel constant de l’islam avec leurs cinq appels à la prière quotidiens.  Les imams sont les points centraux de la majorité des dévots et sympathisants. Ils renforcent la doctrine islamique (y compris tout ce qui précède) et encouragent les dévots à s’assurer de son application.

     

    Un des plus étranges phénomènes de l’islam est le suivant, les mosquées deviennent les cloaques intellectuels de l’islam. Seuls les plus dévots des croyants arrivent aux position de d’autorité.  Ces personnes sont les plus susceptibles de croire aux appels à la violence de l’islam, l’incapacité à rationaliser quoi que ce soit à propos de l’islam atteint son sommet au sein des mosquées. Il y a de nombreux cas d’imams ayant été tués par leurs propres fidèles pour n’avoir pas été assez conservateurs.

     

    Comment la peur, les tueurs et les règles créent un cycle complet.

     

    Tous ces éléments viennent ensemble, l’ordre n’est pas important. Tout le monde est endoctriné lors de l’enfance. L’endoctrinement se poursuit à l’âge adulte. Tout le monde parle toujours positivement de l’islam. Personne ne dit jamais rien de mal à propos de l’islam. Il y a un flot continu de prêche décrivant les tares du monde non-musulman. Il y a un prêche important vantant la perfection islamique.

     

    Les membres des familles s’espionnent les uns les autres. Les amis surveillent les amis. Les imams entretiennent le mouvement cyclique. Les plus dévots des croyants - avec le concours des sympathisants - s’assurent que tous les Musulmans restent dans la norme attendue.  Les questions raisonnables ne sont jamais posées.  Les croyances absurdes sont renforcées. Et constamment une armée de tueurs invisibles s’assure que tout ceci continue.

     

    Ainsi fonctionne le cycle auto-reproducteur. La peur empêche quiconque de contester le système. Personne ne contestant le système cela entraîne l’acceptation de celui-ci. Parce que tout le monde accepte le système c’est que celui-ci doit être bon. Parce que les croyants vantent le système, personne n’entend jamais que des  louanges à l’islam. Personne n’entend jamais de critiques à propos de l’islam. Personne ne le quitte. Personne ne le questionne. Personne ne le critique. Tous les enfants sont intégrés  au système.

     

    Encore, encore et encore, comme un disque rayé. Le système reproduit la même chose, sans fin. L’islam, en tant que société est piégé dans un cycle auto-reproducteur de violence et de peur.

     

    Et maintenant  ?

     

    Ce système cyclique, tel que je l’ai décrit, fonctionne en islam depuis le temps de Mahomet. Et comme la plupart des systèmes il y a un mécanisme de contrôle. La peur qui dirige l’islam, dépend directement de la quantité d’argent  disponible pour l’infrastructure mosquées/imams. Depuis l’embargo des années 70, la quantité d’argent pompée par les producteurs de pétrole a été multipliée des centaines de fois. Ceci a permis aux états producteurs de pétrole de déverser des quantités astronomiques de milliards dans l’infrastructure d‘endoctrinement.

     

    Cet argent a été utilisé pour augmenter  de manière très importante le nombre de mosquées dans le monde musulman. Ceci inclue les milliers de nouvelles mosquées dans le monde occidental. Ces sommes ont aussi été utilisées à former des imams  afin de prêcher la forme la plus conservatrice de l’islam.

     

    Quand vous appuyez sur l’accélérateur il y a un court délai - environ ¼ de seconde - avant que la voiture accélère. Quand les états producteurs de pétrole injectent de l’argent dans l’infrastructure d’endoctrinement musulman - les mosquées - il y a un court délai - environ 20-30 ans - et vous avez plus de super dévots fanatiques.

     

    Alors aujourd’hui nous récoltons la moisson de violence issue des graines de haine et de peur plantées depuis les 30 dernières années.

     

    Bob Smith


    Commentaire de VV&D  : 

     

    Cet article nous paraît intéressant parce qu’il tente d’exposer une composante de l’islam rarement conceptualisée et exposée en tant que telle alors même qu’elle est perçue de manière plus où moins confuse par tout le monde (on comprend sans explication qu’il est peu raisonnable de porter un T-shirt critiquant l’islam à Téhéran ou à La Mecque).

     

    Cette composante que l’islam, d’une manière ou d’une autre, irradie autour de lui c’est la peur.

     

    Une peur diffuse, un sentiment de menace, parfois difficile à expliquer, ressenti par une majorité de ceux qui ont a côtoyer l’islam ou qui y sont confrontés.


    Pour ceux qui ne connaissent pas la doctrine islamique, la Charia, ce sentiment de malaise à propos de l’islam est que «quelque chose ne va pas» avec l’islam.

     

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    Pour ceux qui sont informés et qui savent relier les faits sans connections apparentes (la construction d’une mosquée, une jeune fille portant un foulard islamique, un étalage de viande hallal dans le supermarché local, etc…) l’inquiétude est fondée sur le constat que le cycle «endoctrinement/violence/peur» de l’islam est en train de s’enclencher dans leur voisinage.


    Ce que beaucoup de gens ignorent, ou négligent quand ils en ont connaissance, c’est que la doctrine islamique pose comme devoir pour chaque musulman «d’ordonner le convenable et d’interdire le blâmable» (Coran, sourate 3; 114).

     

    Ordonner et interdire, et non pas «suggérer et déconseiller;»

     

    Ordonner et interdire sont des verbes impliquant la coercition.

     

    Or la coercition implique la menace et/ou le recours à quelque forme de rétorsion en cas désobéissance. Tout cela nous ramène finalement à la peur. La peur de ce qui peut se produire si vous ne vous conformez pas à ce que la doctrine de l’islam ordonne ou interdit (un musulman dévot sort d’on ne sais où et vous tue.)

     

    Bien sûr ce Musulman dévot ne va pas toujours vous tuer, il peut -juste- vous agresser physiquement, vous insulter, menacer de brûler votre maison ou votre voiture (Oskar Freysinger, l‘homme qui à fait interdire les minarets en Suisse à eu sa maison incendiée), vous envoyer des insultes et des menaces par téléphone ou par courrier électronique.

     

    Le spectre des «rétorsions» n’a comme limite que l’imagination ou les moyens techniques des dévots fanatiques qui vous ont pris pour cible, mais cela ne change rien au fait qu’ils utilisent la violence pour générer la peur et cela au nom de l’islam.

     

    11 sept

     

    Le père, le frère ou le cousin qui frappe ou menace une femme de sa famille utilise la violence physique ou mentale pour générer la peur au nom de l’islam parce qu’il a appris qu’il fallait le faire, parce qu’il est bon et licite d’utiliser la violence et la peur pour modifier la conduite d’autrui au nom de l’islam.

     

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    La peur est un des constituant principaux de la doctrine musulmane, la Charia. Elle  peut être dirigée en interne, contre les Musulmans eux-mêmes, afin d’en obtenir la soumission (peur de tortures éternelles en Enfer ou peur de châtiments terrestres de la part d’autres Musulmans), mais elle peut aussi être dirigée vers l’extérieur, vers les non-Musulmans, afin d’en obtenir la soumission aux règles de la Charia et une attitude «respectueuse».

     

    muslims-beating-hindu.jpg

     

     

    La peur est tissée dans la trame de l’islam parce que la Charia indique que la violence est légitime quand il faut «ordonner le convenable et interdire le blâmable» et que des musulmans dévots un peu partout dans le monde croient cela et le mettent en application avec les résultats qu’on sait.

     

    taliban.jpg

     

    Et ton Seigneur révéla aux Anges : "Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. Ce, parce qu'ils ont désobéi à Allah et à Son messager." Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager... Allah est certainement dur en punition!

    (Coran sourate 8; 12 et 13)

     

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     Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah. Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur.

    (Coran sourate 8; 2)

     

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    Nous finirons ce commentaire par un reportage anglais qui illustre parfaitement le cycle "endoctrinement/violence/peur" à l'oeuvre dans nos sociétés avec en prime un bel exercice de Takkiya (mensonge islamique) par l'imam à la fin du reportage.

     

    En effet, pour protéger l'islam il affirme sans sourciller l'exact inverse de la doctrine islamique (Charia). Ce que le journaliste a découvert dans les livres est la doctrine officielle de l'islam, reconnue, acceptée et enseignée par toutes les autorités religieuses musulmanes y compris en France (mais jamais devant les non-Musulmans, bien sûr).

     

    Voici la preuve tirée du manuel de loi islamique certifié (1991) par l'université Al-Azhar du Caire :

    Pages 595-96

     

    "Quitter l'islam est la plus hideuse forme de mécréance et la pire... Quand un individu pubère et sain d'esprit apostasie volontairement de l'islam, il mérite d'être tué. Dans un tel cas, il est obligatoire... de lui demander de se repenter et de retourner à l'islam. Si il accepte cela est accepté, mais si il refuse il est immédiatement tué."

     

     

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    6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 03:05


    par Daniel Pipes
    Jerusalem Post, 19 décembre 2007
    VO: http://www.danielpipes.org/article/5276

    Le financement plus que généreux de Mahmoud Abbas et de l’Autorité palestinienne en vue d’instaurer la paix est l’un des axes constants de la politique occidentale – y compris israélienne – depuis la prise du pouvoir par le Hamas à Gaza, en juin dernier. Cet afflux de fonds est contreproductif et doit être stoppé. Urgemment.

    Un peu de contexte: Paul Morro, du Service de recherche du Congrès, indique qu’en 2006, l’Union européenne et ses États membres ont donné 815 millions de dollars à l’Autorité palestinienne; les États-Unis ont versé 468 millions de dollars. L’ensemble des dons atteint un total de quelque 1,5 milliard de dollars.

    Et l’aubaine ne cesse de prendre de l’ampleur. Le président George W. Bush a demandé un supplément de 410 millions de dollars en octobre, après une donation de 77 millions de dollars plus tôt cette année. Le Département d’ÉtatGary Ackerman, président de la sous-commission parlementaire sur le Moyen-Orient et l’Asie du Sud, a approuvé le don supplémentaire. justifie cette somme somptueuse en affirmant qu’elle «répond à un besoin crucial et immédiat de soutenir un nouveau gouvernement de l’Autorité palestinienne (AP) que les États-Unis et Israël considèrent comme un authentique allié pour la paix». Lors d’une audition récente,

    Bien décidée à ne pas se contenter de l’argent des contribuables, la secrétaire d’État Condoleezza Rice lança le 3 décembre dernier un plan de partenariat privé – «U.S.-Palestinian Public Private Partnership» – impliquant des poids-lourds financiers tels que Sandy Weill et Lester Crown, afin de financer, selon Rice, «des projets permettant d’atteindre directement les jeunes Palestiniens, de les préparer aux responsabilités de la citoyenneté et de la gouvernance» et qui «ont un énorme impact positif».

    Un rapport indique que l’Union européenne a transféré près de 2,5 milliards de dollars aux Palestiniens cette année.

    Sur ces entrefaites, Abbas a annoncé son objectif de collecter des promesses pour un total de 5,8 milliards de dollars d’aides sur une période de trois ans, de 2008 à 2010, lors d’une «Conférence des donateurs de l’Autorité palestinienne» à laquelle ont assisté 90 États lundi à Paris (sur la base de la meilleure estimation disponible qui fait état de 1,35 million de Palestiniens en Cisjordanie, cela équivaut à une somme d’argent ahurissante: plus de 1400 dollars par an et par habitant, soit à peu près le revenu annuel d’un Égyptien). Avec l’accord du gouvernement israélien, Abbas a immédiatement réuni le montant souhaité pour 2008 lors de la conférence des donateurs.

    Bon, si ça marche, c’est une affaire, n’est-ce pas? Quelques milliards pour mettre un terme à un dangereux conflit centenaire – c’est donné.

    Mais des recherches novatrices signées par Steven Stotsky, un analyste du «Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America» (CAMERA) montrent qu’historiquement, les afflux de fonds versés aux Palestiniens ont eu l’effet contraire. En se basant sur les données de la Banque mondiale, du Fond monétaire international et d’autres statistiques officielles, Stotsky compare deux évolutions intervenues depuis 1999: celle de l’aide budgétaire annuelle à l’Autorité palestinienne et le nombre annuel d’homicides commis par des Palestiniens (incluant tant les activités criminelles que le terrorisme et les victimes tant israéliennes que palestiniennes). Combinées sur un même graphique, les deux courbes présentent des similitudes troublantes:

    La corrélation est encore plus nette lorsque l’aide est superposée aux homicides commis l’année suivante:

     

    Bref, pour chaque montant d’env. 1,25 million de dollars versé, on peut compter une mort violente dans l’année. Comme le souligne Stotsky, «ces statistiques ne signifient pas que l’aide étrangère est la cause des violences, mais elles remettent en question l’efficacité des donations de l’extérieur dans la lutte pour promouvoir la modération et contrer le terrorisme».

    Le cas palestinien s’inscrit dans un phénomène plus général, comme l’ont relevé Jean-Paul Azam et Alexandra Delacroix dans un article de 2005, «Aid and the Delegated Fight Against Terrorism» (l’aide et la délégation de la lutte contre le terrorisme). Ils y révèlent ainsi «des résultats empiriques très solides montrant que les ressources investies dans les activités terroristes d’un pays quelconque affichent une corrélation positive avec le montant de l’aide étrangère reçue par ce pays» – plus il y a d’aide, plus il y a de terrorisme.

    Si ces études s’opposent à l’hypothèse conventionnelle voulant que les Palestiniens soient poussés à la violence par la pauvreté, le chômage, la répression, l’«occupation» et le malaise, elles confirment en revanche l’argumentation que je défends depuis bien longtemps et selon laquelle le problème vient de l’exaltation des Palestiniens. Mieux les Palestiniens sont financés, plus ils sont forts et plus ils se sentent enclins à prendre les armes.

    Une conception incohérente de l’économie de la guerre prévaut en Israël depuis le début des négociations d’Oslo, en 1993. Au lieu de priver leurs ennemis palestiniens de ressources, les Israéliens ont alors suivi les rêveries mystiques de Shimon Peres, exprimées notamment dans son ouvrage de 1993, The New Middle East (Le nouveau Moyen-Orient), et les ont renforcés au plan économique. Comme je l’écrivais en 2001, cela «revient à envoyer des ressources à l’ennemi alors que les combats font encore rage – ce qui n’est pas une très brillante idée».

    Plutôt que de financer davantage encore le bellicisme palestinien, les États occidentaux, à commencer par Israël, devraient supprimer tous les soutiens financiers à l’Autorité palestinienne.


    Conférence
    "C'est à cause de ce désastre que le Hamas est maintenant au pouvoir" par Khaled Abu Toameh

    18 Juillet 2009 par Point de Bascule

    Mots clés: Hamas, palestine, hezbollah, apartheid, israël, élection, Arafat, boycottage

    Traduction par Point de Bascule de: Islam Today by Khaled Abu Toameh, The Hudson Institute, May 18, 2009

    18 mai 2009

    Khaled Abu Toameh, Journaliste

    L’islam aujourd’hui

    Deuxième d'une série de six conférences : Tolérance et Intolérance dans le monde islamique, prononcée à la Conférence d’examen de Durban, à Genève en avril 2009. Tous les panélistes étaient des musulmans pratiquants.


    Aujourd'hui, je voudrais mettre davantage l'accent sur les problèmes politiques actuels que les menaces de l'islam radical. Je voudrais parler surtout du conflit israélo-arabe et le statut des citoyens arabes en Israël.

    Mais auparavant, j'aimerais vous parler un peu de moi. Depuis 27 ans, je travaille comme journaliste à Gaza et en Cisjordanie. J'ai commencé ma carrière en travaillant pour un journal de l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP) à Jérusalem. Au cours des 20 dernières années, j'ai agi comme consultant, conseiller et assistant pour les journalistes étrangers qui voulaient interviewer des représentants du Hamas et du Fatah. Et au cours des 8 dernières années, j'ai écrit plusieurs articles sur la Palestine pour des médias israéliens, notamment The Jerusalem Post.

    Je suis un musulman arabe vivant à Jérusalem. Je suis aussi un citoyen israélien, non pas parce que je suis un collaborateur, mais parce que mon père était membre de la communauté des Arabes israéliens. Une communauté qui compte près de 1,4 million de membres. Et je suis aussi Palestinien parce que ma mère est une Palestinienne qui vit en Cisjordanie. Si vous êtes un peu confus, vous pouvez dire que je suis un israélien-arabe-musulman-palestinien. La combinaison parfaite pour une crise d'identité!

    Au cours des 8 dernières années, j'ai travaillé pour The Jerusalem Post et l'une des questions qu'on me pose souvent est: «Pourquoi travaillez-vous pour un journal juif ? N'avez-vous pas l'impression d'être un traître?» Je réponds : «absolument pas ».

    Il n'y a jamais eu d’appel au boycottage des médias israéliens chez les Palestiniens. Un tel boycottage n'a été réclamé que dans les campus américains et britanniques.

    Pendant 15 ans, j'ai travaillé pour un journal hébreu et j’ai pu interviewer plusieurs chefs du Hamas et du Fatah, dont Yasser Arafat et Ahmed Yassin. Même les terroristes palestiniens les plus recherchés par les autorités israéliennes ont donné des entrevues aux médias israéliens.

    Les Arabes ne sont pas stupides. Même s'ils vivent en territoire occupé et malgré les tensions, ils ont appris plusieurs bonnes choses d'Israël.

    Nous, Arabes avons fait l'expérience de plusieurs bonnes choses en Israël. Je n'ai pas honte de le dire. Nous avons fait l'expérience de la démocratie. Nous avons appris la liberté de débattre et la liberté de la presse.

    C'est pourquoi les Arabes avaient de grands espoirs à la veille des Accords d'Oslo. Nous espérions avoir enfin notre propre gouvernement, qui aurait été une démocratie comme celle d'Israël. Nous espérions avoir notre propre Knesset où l’on peut critiquer le premier ministre et le gouvernement. Et nous espérions avoir une presse libre qui aurait pu dénoncer la corruption.

    Quand je travaillais pour le journal de l’OLP, on se disait que nous aurions un jour une presse aussi libre que celle des Juifs : une presse où une enquête de journaliste peut obliger un ministre à démissionner.

    Mais les choses ont mal tourné depuis que le processus de paix a commencé. Pourquoi? Pas à cause du processus de paix ou des principes énoncés dans l'accord d'Oslo. L’accord d’Oslo, basé sur l’idée de deux gouvernements comme solution au conflit, est merveilleux, mais il n’est pas réaliste et ne marchera jamais. La solution d'Oslo est bonne, mais la manière dont elle a été mise en oeuvre a été désastreuse tant pour les Juifs que pour les Arabes. Et c'est à cause de ce désastre que le Hamas est maintenant au pouvoir.

    Pourquoi? Parce qu'on supposait alors, en Israël, en Amérique, en Europe qu'en confiant la Cisjordanie et Gaza à Yasser Arafat, en lui donnant des milliards de dollars et des armes, il ferait le dur boulot pour nous et qu'il n'y aurait rien à craindre. On pensait qu'Arafat combattrait même le Hamas, qu’il empêcherait le terrorisme et les attentats-suicides.

    Yasser Arafat a créé cette chose qu'on a appelée l'Autorité palestinienne et le spectacle a commencé : un spectacle contrôlé par Arafat et ses sbires corrompus. De 1993 à 2001, la communauté internationale a versé 6 milliards et demi à l'Autorité palestinienne. Le plus gros de cet argent a disparu ou a été utilisé pour satisfaire les caprices d'une femme dépensière vivant à Paris.

    Au lieu de faire construire un hôpital, Arafat a fait construire un casino, comme si c’était là ce que la Révolution palestinienne avait désiré depuis 40 ans.

    En privant son peuple des bienfaits de l'aide internationale, Arafat a incité de nombreux Palestiniens à se tourner vers le Hamas et le djihad islamique. Les gens ont perdu confiance en lui et dans le processus de paix. En établissant un régime corrompu, en violant les droits de la personne, en sévissant contre les journaux et ses opposants politiques, Arafat a accru la popularité du Hamas chez les Palestiniens.

    Les intellectuels palestiniens qui ont signé une pétition réclamant la fin de la corruption financière à l'Autorité palestinienne ont été pourchassés et réduits au silence par Arafat. Certains ont été abattus, battus ou arrêtés. Les autres ont fui à l'étranger. Ils ont été pourchassés par les forces de sécurité palestiniennes : des forces entraînées et financées par les États-Unis et l'Europe.

    Tout cela a accru la popularité du Hamas à tel point que le Hamas l'a emporté quand il a défié le parti du Fatah de Arafat aux élections démocratiques en janvier 2006. Pourquoi? Le Hamas a été très intelligent - il s'est présenté sous la bannière du Changement et de la Réforme. Le Hamas a dit en substance aux Palestiniens: « Écoutez les amis, l’OLP et Arafat vous ont volé votre argent, pourquoi ne pas nous essayez nous maintenant? »

    Je connais des chrétiens qui ont voté pour le Hamas aux élections de 2006. Je connais des Palestiniens laïcs qui ont voté pour le Hamas. Je connais même des membres de l’OLP qui ont voté pour le Hamas parce qu'ils voulaient punir l’OLP corrompu.

    L'une des raisons de la popularité du Hamas a été l’exhortation. La communauté internationale a donné de l'argent à Arafat pour créer une station de télévision et de radio. Or ces médias n'ont cessé de prêcher le djihad. Arafat s'en est servi pour dire du mal des Juifs. Les Palestiniens se sont dit : « eh bien, cela veut dire que le Hamas a raison au sujet des Juifs. Et si les juifs sont si retors et si méchants, pourquoi conclure la paix avec eux? » C'est l'une des raisons qui expliquent pourquoi le processus de paix d'Oslo a mené le Hamas au pouvoir.

    Le Hamas doit sa victoire à la corruption du Fatah. Et la communauté internationale a commis une lourde erreur en versant de l'argent au Fatah sans condition, sans exiger des comptes. Le Fatah a dilapidé cet argent alors que le Hamas construisait des écoles et des hôpitaux. Si le Hamas a gagné les coeurs et les esprits des Palestiniens, c'est qu'il a établi un vaste réseau de services sociaux, d'éducation, de santé et d'aide économique. Le Hamas a fondé des orphelinats et des organismes de charité alors qu'Arafat versait cent mille dollars par mois à une femme pour acheter ce qu'elle voulait à Paris.

    Si l'on interroge les Palestiniens à ce sujet, ils vous diront : « La communauté internationale a corrompu les Palestiniens. Elle a créé un groupe élitiste qui s’est éloigné des Palestiniens. » Le Hamas a comblé le vide qui a été créé. La communauté internationale est donc responsable de la victoire du Hamas.

    Ce qui est le plus attristant, c'est que la communauté internationale n'a rien appris de ses erreurs et continue d'appuyer le Fatah qui a perdu les élections. Elle l'encourage même à provoquer la chute du gouvernement du Hamas, choisi pourtant démocratiquement.

    Et tout cela fait bien l'affaire du Hamas parce que sa popularité continue de grimper. Quand un Palestinien voit les Américains ou les Européens essayer de provoquer la chute de leur gouvernement du Hamas, leurs sympathies vont au Hamas.

    Et quand ils constatent que le Fatah n'a rien compris aux raisons de sa défaite aux élections de 2006 et qu’il continue d'empêcher les réformes, les Palestiniens ne voient aucune raison pour l’appuyer. Je suis convaincu que s'il y avait de nouvelles élections demain matin en Cisjordanie et à Gaza, le Hamas serait de nouveau victorieux. Il l'emporterait pour deux raisons. La campagne des États-Unis contre le Hamas l'a transformé en victime aux yeux de la majorité des Palestiniens. De nombreux Palestiniens ne tiennent pas le Hamas responsable de ses échecs parce qu'ils se disent: « Nos pauvres députés du Hamas ont remporté les élections, mais personne ne leur donne une chance. »

    C'est l’une des raisons qui expliqueraient pourquoi les gens voteraient de nouveau pour le Hamas.

    L'autre raison, c'est que les représentants du Fatah sont les mêmes. Ce sont toujours les mêmes faces. Pourquoi donc les Palestiniens voteraient-ils pour eux après les avoir rejetés il y a trois ans? Vous allez à Ramallah et ce sont les mêmes '' Abus'': Abu Mazen, Abu Ala, etc. Ils ont été incapables de répondre aux besoins de leur peuple sous Arafat. Ils continuent de gérer le spectacle avec l’aide des Américains et des Européens comme si rien n’était arrivé. La communauté internationale doit donc se réveiller et dire à tous ces «Abus» à Ramallah : « Le Hamas est au pouvoir à cause de votre corruption et votre incompétence. Pourquoi ne vous corrigez-vous pas?».

    Quand les États-Unis ont exigé des élections libres et démocratiques, les représentants du Fatah sont allés voir Condoleeza Rice et lui ont dit : « Écoutez, on ne peut pas avoir des élections libres et démocratiques en Palestine. » Elle leur a demandé pourquoi. Ils lui ont répondu : « Eh bien, parce que nous sommes corrompus, parce que nous sommes des voleurs, des bandits, parce que nous volons de l’argent. Or le Hamas se présente sous la bannière du changement et des réformes. C’est donc très risqué. » Elle leur a répondu : « Ne vous en faites pas. Organisez des élections libres. Je puis vous assurer que le Hamas ne vaincra jamais.» Et quand ils lui ont demandé pourquoi elle était si certaine, elle leur a répondu que c’est parce qu’elle a averti les Palestiniens qu’ils seraient punis par les États-Unis s’ils choisissaient le Hamas. Cet avertissement donné la veille des élections, est l’une des principales raisons de la victoire du Hamas.

    Le seul moyen de déloger le Hamas est d’offrir aux Palestiniens une meilleure option et non en fournissant des armes au Fatah pour écraser le Hamas. On l’a essayé et cela n’a rien donné.

    Mais ce qui est arrivé au Hamas depuis qu’il est au pouvoir est très intéressant. Cette même communauté internationale qui a poussé les Palestiniens à tenir des élections libres et démocratiques, a été incapable de respecter le verdict des urnes. Après la victoire du Hamas, elle est allée voir les représentants du PLO et leur a dit : « Les amis, voici des armes et de l’argent. Abattez ce gouvernement porté au pouvoir démocratiquement.”

    Le Hamas réagit en disant : « Que voulez-vous de nous? On a été choisi démocratiquement. Si vous ne nous croyez pas, demandez à Jimmy Carter. Il a supervisé ces élections. »

    Le refus du Fatah d’accepter sa défaite et le refus du Hamas de céder le pouvoir a provoqué une lutte de pouvoir qui fait rage depuis 3 ans et qui a causé la mort de 1,500 Palestiniens. Certains ont été tués de la manière la plus brutale et sauvage qui soit. Des milliers de personnes ont été blessées. Contrairement au gouvernement américain et aux Nations Unies, je ne pense pas que cette lutte puisse se ramener à une lutte entre les bons et les méchants. C’est une lutte entre méchants.

    J’aimerais qu’ils se battent pour des réformes, pour la démocratie ou une meilleure économie. Mais ils ne se battent que pour l’argent et le pouvoir.

    C’est la triste situation qui prévaut en Palestine aujourd’hui. J’ai dit plus haut que j’appuyais la solution de deux gouvernements. Si vous y pensez un peu, nous avons eu finalement deux gouvernements. Les Palestiniens ont deux États : un à Gaza et l’autre en Cisjordanie. Et ça n’est pas une bonne nouvelle, parce que nous ne savons pas à quel État il faut se vouer pour mettre fin au conflit.

    Le plus drôle est que l’administration Obama fait pression sur Binyamin Netanyahu pour accepter la solution des deux États. Supposons que Binyamin Netanyahu déclare demain qu’il est prêt à reconnaître un État aux Palestiniens. Où donc les Palestiniens vont-ils créer leur état? Le Fatah ne peut pas aller à Gaza et le Hamas ne peut pas aller en Cisjordanie. Nous avons ici deux entités séparées. C’est l’impasse.

    Revenons maintenant aux Arabes israéliens. En me rendant à Genève, j’ai lu dans un journal qu’un député arabe de la Knesset est venu ici dire : « Je suis un Palestinien vivant en Israël et je subis l’apartheid et le racisme. »

    Certains leaders arabes israéliens, comme ce député de la Knesset, briguent les suffrages en promettant l’égalité et de meilleurs services à leurs électeurs. Ils nous disent à nous Arabes israéliens : « Votez pour nous. Nous obtiendrons l’égalité. Nous veillerons à ce que le gouvernement investisse plus dans les quartiers arabes. »

    Comme je l’ai dit, les Arabes israéliens font face à de très sérieux problèmes. L’ancien premier ministre d’Israël, Ehud Olmert, a récemment déclaré qu’ils sont victimes d’une discrimination systémique, notamment en ce qui a trait à l’allocation des fonds publics.

    Mais quand ils arrivent à la Knesset, les députés arabes ne discutent pas des vrais problèmes auxquels font face les Arabes israéliens. Que font-ils? Ils vont rencontrer les leaders du Hamas et du Hezbollah. Et ils utilisent toutes les tribunes pour attaquer Israël et provoquer les juifs. Pourquoi font-ils cela?

    Je pense qu’ils le font pour avoir les gros titres des journaux. Quand ils parlent de la réfection des égouts, de l’éducation et du pavage des routes, personne en Israël ne va leur accorder d’attention. Mais si un député arabe de la Knesset appuie les attentats-suicides, par exemple, les médias israéliens parleront beaucoup de lui. Et il ne s’inquiétera pas de ce qu’on dira de lui. Tout ce qui lui importe, c’est que son nom soit bien écrit!
    En agissant ainsi, ces députés radicaux font beaucoup de tort aux Arabes israéliens. Ce n’est pas le genre de problèmes dont ils devraient discuter. Nous ne devrions pas nous prononcer en faveur du Hamas ou du Hezbollah. Nous voulons que nos représentants discutent d’égalité en Israël. Je désire que les représentants de la communauté arabo-israélienne luttent pour nos droits au parlement à Jérusalem et pas à Damas ou Beyrouth ou Gaza. Pourquoi oublient-ils qu’ils ont prêté serment à l’État d’Israël, une fois élus ? En outre, ils viennent à Genève pour dire qu’Israël pratique l’apartheid.

    Quel genre d’hypocrisie est-ce cela? Que faites-vous à la Knesset? Si vous vivez dans un système d’apartheid, pourquoi avez-vous pu vous faire élire en tant qu’Arabes? De quoi parlez-vous donc?

    Nous, Arabes, avons des problèmes avec le pouvoir établi. Mais soutenir qu’Israël pratique l’apartheid est une grosse exagération. Je ne suis pas ici pour défendre Israël, mais je pense que les députés radicaux de la Knesset, comme ce monsieur, font beaucoup de tort à la cause des Arabes israéliens. Je veux que ce député arabe siège à la Knesset et qu’il lutte pour les droits des Arabes de Jérusalem.

    C’est à cause de ces députés radicaux que les Juifs nous perçoivent aujourd’hui comme la cinquième colonne, comme des ennemis au sein d’Israël.

    Je suis plus préoccupé de la détérioration des relations entre Juifs et Arabes en Israël que je ne le suis de la détérioration des relations entre Juifs et Palestiniens.

    Il est facile de régler le problème palestinien, parce que, tôt ou tard, il y aura séparation entre les Juifs et les Palestiniens. Mais que faire des 1,4 millions d’Arabes vivant en Israël? C’est quelque chose qui devrait nous préoccuper.

    Je crois vraiment que nous, les Arabes israéliens, pouvons servir de lien entre les Juifs et nos frères palestiniens. Et nous commettons une grave erreur en prenant parti pour un camp contre l’autre. Nous faisons le jeu des radicaux de la droite israélienne qui parlent de nous comme d’une cinquième colonne, comme d’un cancer. Nous leur donnons les munitions pour nous attaquer.

    Nous, Arabes israéliens, devrions donc être très prudents quand nous parlons de notre cause.

    Notre dilemme est que notre État, Israël, est en guerre contre notre peuple à Gaza ou en Cisjordanie. En passant, nous n’avons aucun problème en tant que citoyens israéliens. Je veux dire que beaucoup d’entre nous sont fiers d’être des citoyens israéliens. Si vous allez à Ramallah et Gaza et revenez à Jérusalem ou Tel-Aviv, vous comprendrez ce que je veux dire. Quelques fois, je me dis : « Dieu merci, nous avons Israël. »

    Israël est un pays où il fait bon vivre et nous sommes heureux d’y être. C’est un pays libre et ouvert. Si on me donnait le choix, je préférerais vivre en Israël comme citoyen de seconde classe au lieu d’être un citoyen de première classe au Caire, à Gaza ou Ramallah.

     


    Khaled Abu Toameh est un journaliste arabe israélien et documentariste. Il est le correspondant à Gaza et en Cisjordanie du U.S News, du World Report et The Jerusalem Post. Il est le réalisateur des affaires palestiniennes pour NBC News depuis 1988.

    http://www.pointdebasculecanada.ca/img/site/point-de-bascule.jpg

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    29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 17:12


    « Combien effrayantes sont les malédictions que le mahométanisme fait reposer sur ses fidèles ! Outre la frénésie fanatique, qui est aussi dangereuse pour l’homme que la peur de l’eau pour le chien, on y trouve une terrible apathie fataliste.

    Les effets sont patents dans certains pays. Habitudes imprévoyantes, systèmes agricoles aberrants, lenteur des méthodes commerciales, et insécurité de la propriété se retrouvent partout ou les adeptes du Prophète gouvernent ou vivent.

    Un sensualisme avilissant dépouille la vie de sa grâce et de sa distinction, ensuite de sa dignité et de sa sainteté. Le fait que dans la loi mahométane toute femme, qu’elle soit enfant, épouse ou concubine doive appartenir à un homme comme son entière propriété, ne fait que repousser l’extinction totale de l’esclavage au jour où l’Islam aura cessé d’être un pouvoir important parmi les hommes.

    Certains musulmans peuvent montrer de splendides qualités, mais l’influence de la religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent.

    Aucune force aussi rétrograde n’existe dans le monde.

    Loin d’être moribond le mahométanisme est une foi militante et prosélyte. Il s’est déjà répandu partout en Afrique centrale, attirant de courageux guerriers pour chaque avancée et partout où la chrétienté n’est pas protégée par les armes puissantes de la science, science contre laquelle elle a vainement luttée, la civilisation de l’Europe moderne peut s’écrouler, comme s’est écroulée la civilisation de la Rome antique. »

    (Sir Winston Churchill, The River War, first edition, Vol. II, London : Longmans, Green & Co., 1899, pages 248-50)

    Drzz


    Il n’est pas mignon le petit Mahomet?

    À commander en ligne (une partie de l’argent sera versée à des victimes de l’Islam radical), en souvenir de cette institutrice arrêtée et condamnée à 15 jours de prison et à l’exclusion du Soudan pour avoir permis à ses élèves de baptiser un ours en peluche du même nom que le prophète de l’Islam. Bien que je le préfère en lapin de Pâques:

    Bataille de Badr

    UPDATE: L’institutrice a été libérée, mais on craint le pire pour l’ourson:

    UPDATE: Pendant ce temps, c’est l’Avent en Occident


    Les origines islamiques de la haine des Juifs

    Une théorie circule ces derniers temps sur l’origine nazie de l’islamisme et de l’antisémitisme (Petit Robert: Racisme dirigé contre les Juifs) musulman. Le principal chantre en est sans doute Matthias Küntzel:

    Malgré des erreurs courantes, l’islamisme n’est pas né dans les années 1960, mais dans les années 1930. Son ascension ne fut pas inspirée par la faillite du nassérisme mais par l’ascension du fascisme et du nazisme. (…)

    Il est vrai que la politique coloniale britannique a produit l’islamisme, dans la mesure où l’islamisme se considérait comme un mouvement de résistance contre la «modernité culturelle». Leur «lutte de libération» , cependant, avait plus en commun avec la «lutte de libération» des nazis qu’avec tout autre mouvement progressiste.

    Or cette explication fait l’impasse sur 1300 ans d’histoire, sur les textes sacrés islamiques et leur interprétation compacte, dans les grandes lignes, par tous les collèges de jurisprudence musulmans. Andrew Bostom, un excellent spécialiste de ces aspects, répond aujourd’hui à Matthias Küntzel sur FrontPageMag.com (en anglais): (more…)


    Démocratie — pour combien de temps encore?

    C’est la question que posent les membres d’une organisation allemande, le Groupe anonyme pour une pensée démocratique et libre (Anonyme Gruppe für demokratisches und freiheitliches Denken), qui a cette fois étendu son action à la ville de Zurich, où a été prise la photo ci-dessus, la nuit passée.

    Chacune des 11 statues ainsi préparées porte une affiche comparant la constitution des pays concernés (Allemagne, Autriche, Suisse) à la «constitution islamique», le Coran, dont ils citent le verset 8:39 (j’ajoute que le verset 2:193 dit exactement la même chose):

    Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah.

    Je trouve que c’est vraiment une excellente idée. Mais je doute que la presse ne publie leur communiqué. Le même groupe avait organisé une action similaire sur le thème Islam et paix en septembre dernier:

     

    L'image “http://img514.imageshack.us/img514/5350/ajm472ah9.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

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    28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 20:57
    Aix en Provence : le gymnase municipal transformé en mosquée pour l'Aid el Fitr

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         Samedi dernier, les portes du gymnase Coulange, dans le quartier d’Encagnane, furent ouvertes pour recevoir les familles musulmanes venant participer à la célébration de l’Aïd-el-Fitr: un temps de prière pour marquer la fin du ramadan et la période de jeûne. De grands tapis ont été disposés au sol pour accueillir les fidèles, qui commencèrent à arriver dès 7h30.

    Le directeur de cabinet du Maire, Alain Joissains, vient d'annoncer que l'organisation de l'Aid el-Kébir, dans un mois, sera gérée par la Chambre d'agriculture...lire l'article de La Provence pour en savoir plus.


    Barcelone : la Ligue Islamique Mondiale organise un colloque "" l'Islam et le fait national en Catalogne"

    Barcelone (Iranian Quran News Agency)- Des journées sur " l'Islam et le fait national en Catalogne" seront organisées les 30 et 31 octobre à Barcelone par la Ligue Islamique de Catalogne.

    L'objectif de ces journées est de débattre de la présence croissante de l'Islam en Catalogne et le sentiment nationaliste catalan dans un contexte marqué par la diversité culturelle et religieuse.

    La manifestation compte initier également une discussion sur la relation entre diversité religieuse et appartenance catalane au 21ème siècle, en prenant en compte l'importance de la récupération de la mémoire historique da la Catalogne musulmane comme partie de la reconstruction de l'identité nationale catalane.

    La rencontre initiée en collaboration avec la Direction Générale des Affaires Religieuses de la Généralita, la Fondation Jaume Bofill et la province de Barcelone, entend également examiner la présence de l'Islam en Catalogne à travers les immigrés de confession musulmane, notamment la deuxième génération et sa répercussion sur la réalité politique et sociale dans cette région autonome.

    Les journées seront animées par des professeurs universitaires, des parlementaires, des experts de la chose religieuse, outre des représentants des communautés musulmanes en Catalogne.


    L'unique quotidien islamosceptique menacé de mort

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        Présent, beaucoup d'entre nos lecteurs ne connaissent pas ce quotidien qui vient de fêter ses 25 ans (d'où est tiré ce dessin). Il a la particularité d'être souverainiste, catholique, et résolument hostile à l'islamisation forcée de la France. Fondé par Bernard Antony, grand ami du Liban chrétien et Jean Madiran, un des derniers grands penseurs catholiques, il est dirigé aujourd'hui par Jeanne Smits, dame ayant la particularité d'être une des meilleures spécialistes des questions touchant au droit à la vie des personnes à naître.

        En ce qui nous concerne, l'Islam est souvent abordé de manière courageuse dans ce quotidien, ce surtout grâce à la plume d'Alain Sanders, qui a réalisé dernièrement d'excellents papiers sur l'islam radical en Catalogne et en Angleterre. Ce baroudeur-érudit, qui a traîné ses guêtres ces 25 dernières années du Liban au Nicaragua en passant par la Croatie, pour côtoyer de près les résistances chrétiennes, est à mon sens un des meilleurs journalistes actuels. Se priver de ses papiers sur l'histoire du 20 ème siècle, sur les Etats-Unis ( sur lesquels il a écrit plusieurs ouvrages), et évidemment l'islamisation, causerait une énorme perte dans « notre camp ».

     

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      L'échéance du 8 novembre, où l'assemblée générale du quotidien décidera de la poursuite ou non de ses activités, arrivant à grands pas, il est urgent de faire parvenir nos dons.

       A la différence des autres quotidiens, Présent est privé de subventions publiques, ne collant pas aux mots d'ordres du Système. Refusant toute publicité pour conserver son indépendance, il est logiquement plus onéreux que Libé...c'est le prix de la liberté. De sa survie dépend celle de notre influence à peser sur le débat public, le quotidien étant présent en kiosque dans toute la France.

       L'Observatoire de l'islamisation est fréquenté par 8 000 personnes différentes chaque mois, chiffre qui est bizarrement le nombre des abonnés de Présent à peu de choses près. Si 10% d'entre vous (car sur le chiffre il y a beaucoup d'adversaires) donnent 10 euros, le sort de Présent peut être sauvé.

    Je compte sur vous !

       Pour adresser vos dons, payer en ligne sur www.present.fr ou adresser vos les à « Présent-Militant », 5 rue d'Amboise, 75 002 Paris.

     

    Merci pour eux, merci pour nous.

    Joachim Véliocas.

    (Dessins : Chard de Présent)


    Scandale : l’UOIF présidera la Fondation des oeuvres de l’islam en France en 2009

    Depuis le mardi 16 octobre, la Fondation des oeuvres de l’islam de France est officiellement installée.     

                                                

       Son rôle ?

        Selon Dominique de Villepin, lors du discours d’annonce de la création en mars 2005 :

    « Mettre à disposition des locaux ou des terrains pour des loyers symboliques, par le biais de baux emphytéotiques de très longues durée, consentir des garanties d’emprunt pour la construction d’édifices cultuels, exonérer de certains impôts les lieux de culte et les associations qui les gèrent » A noter que le rapport Machelon, commandé par Nicolas Sarkozy, préconise de « saisir le juge administratif » (p.19) pour contraindre les maires refusant la pratique des baux emphytéotiques (pratique légalisée en catimini par l’UMP par ordonnance, en avril 2006).           

             

       Ses moyens ?

         La Fondation reçoit des fonds de mécènes anonymes, souvent étrangers. « Les monarchies du Golfe ont envoyé des signaux positifs » rapportait Cécilia Gabizon du Figaro en mars 2005. A ce jour, 1 million d’euros ont été collectés. Les citoyens français n’ont toutefois pas le droit de connaître l’origine exacte de ces fonds, alors que les propriétaires de la Caisse des dépôts, c’est eux ! Le Figaro a rapporté dans son édition du 13 octobre les propos d’un fonctionnaire anonyme expliquant également une technique de financement par des entreprises françaises, en contrepartie de bonnes relations avec des clients de la péninsule arabique…

         Le Moyen Orient wahhabite va-t-il être le premier bailleur de fond de la Fondation ? Cela est fort possible : le mardi 8 octobre 2002, Nicolas Sarkozy recevait officiellement le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Abdallah Turki. Le communiqué officiel de l’Intérieur, cité dans le Figaro du 09/10/2002, rapportait alors :

       « les soutiens financiers apportés par la Ligue islamique mondiale pour aider à la pratique du culte musulman sont possibles » en précisant, pour faire contre-feu, sous réserve qu’elle ne contrôle pas les objets qu’elle finance. Mais on voit mal des mosquées dépendantes d’un robinet saoudien critiquer le Wahhabisme…       

                                    

       Son organisation ? 

     

       C’est Le Monde qui nous l’apprend dans son édition du 16 octobre :

       « un haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur, spécialiste de l’islam, remplira les fonctions de directeur général aux côtés du président, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur[…] Outre la présidence Afin de conserver les équilibres entre les composantes de l’islam français, les parties prenantes ont décidé, lundi 15, d’instaurer une présidence tournante et de confier, dans deux ans, la tête de la Fondation au vice-président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), Fouad Alaoui. »

       J’avais dressé le portrait de l’UOIF, filiale française des Frères musulmans, lors du colloque Quelle politique face à l’Islam ? du 31 mars 2007 organisé par Chrétienté-Solidarité . Pour lire ce portrait synthétique de l’UOIF, cliquer là

    Pour une étude complète, voir le chapitre VI de « L’islamisation de la France  » (éd. de Bouillon, déc.2006) consacré entièrement à l’organisation.

    Joachim Véliocas, 17 octobre 2007


    L’hebdomadaire français Le Point condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris

    Le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) tient à exprimer sa satisfaction à la lecture du jugement rendu par le Tribunal correctionnel de Paris, le 26 septembre 2007, dans l’affaire opposant M. Muhammad à l’hebdomadaire Le Point.  Lire la suite sur Oumma.com


    Allemagne : les musulmans veulent plus que doubler le nombre de mosquées

           La communauté musulmane d'Allemagne, qui dispose actuellement de 159 mosquées, veut plus que doubler ce chiffre dans les mois et les années à venir, selon des chiffres communiqués mardi à l'AFP par un institut islamique.    "Nous avons répertorié 184 projets de construction de nouvelles mosquées, dont certaines sont déjà en chantier", a indiqué à l'AFP le président de l'Institut central allemand des archives islamiques, Salim Abdullah. "Nous ne parlons ici que des bâtiments dotés d'une coupole ou d'un minaret, reconnaissables depuis l'extérieur, et pas des 2.600 lieux de prière implantés dans des locaux divers à travers le pays", a-t-il ajouté.

      Lire la suite
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    16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 18:58


     

    Exclusivité Bivouac-ID

    Réalisé par l’équipe à qui l’on doit le documentaire “Obsession” (voir ici), voici en version française la version courte du nouveau film-événement destiné a sensibiliser les Américains aux périls de l’islam radical.

    Zuhdi Jasser, le narrateur du film, est un américain musulman modéré (pas un de ces innombrables modérés™ que nous ne connaissons que trop, mais un vrai modéré) pleinement engagé dans la lutte contre le radicalisme de ses coreligionnaires. Dans ce film, il attire l’attention du spectateur sur l’existence d’un document de 15 pages déclassifié par le FBI, dans lequel l’organisation des Frères Musulmans explicite noir sur blanc sa stratégie pour miner les de l’intérieur par le biais d’organisations musulmanes se présentant sous les atours trompeurs de la modération.

    Le même scénario a-t-il lieu en Europe ? Au Royaume-Uni, l’excellent Pat Condell n’a de cesse de dénoncer le noyautage par les islamistes des organisations musulmanes du pays. Quant à nous français, nous avons vu nos associations anti-racistes adopter au fil des années un parti-pris islamophile des plus édifiants, et faire de l’« islamophobie » leur principal cheval de bataille. L’une d’entre elle (le MRAP pour ne pas la nommer) n’a pas hésité à aller jusqu’à réclamer par la voix de son président Mouloud Aounit la pénalisation du blasphème. Simple coïncidence ?

    Synopsis du film

    Le Troisième Jihad

    Le Projet de l’Islam Radical pour l’Amérique

    La Guerre Secrète

    Une guerre a lieu en ce moment même, et l’un de ses champs de bataille principaux se situe aux . C’est une guerre secrète contre la liberté et les valeurs qui nous semblent aller de soi. L’ennemi détourne le processus démocratique du pays pour ses propres fins.

    La plupart des gens, tout occupés qu’ils sont à gérer leur quotidien, ne se rendent même pas compte de l’existence de cette guerre.

    Et les islamistes radicaux voudraient justement que cela continue ainsi.

    La Guerre Révélée

    Le Troisième Jihad est un film-événement qui révèle cette guerre qui se trame en coulisses.

    Les principaux intervenants

    Parmi les experts et personnalités interviewés dans ce film : le Dr Zuhdi Jasser, musulman américain, Rudy Giuliani, ancien maire de New York et candidat à l’investiture républicaine pour les élections présidentielles américaines de 2008, Ayaan Hirsi Ali, la célèbre refuznik de l’islam d’origine somalienne, le sénateur Joe Lieberman, l’ancien Secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge, l’ancien terroriste islamiste Tawfik Hamid.


    Ayaan Hirsi Ali

    Dr Zuhdi Jasser

    Walid Phares

    Tom Ridge

    Imam Abdul
    Alim Musa

    Rev. Eugene Rivers

    Manda Zand Ervin

    Wayne Simmons

    Sénateur Joseph Lieberman

    Rudy Giuliani

    Bernard Lewis

    Clare Lopez

    Dr Tawfik Hamid

    Melanie Phillips
       

     

    troisième jihad

    Télécharger le film

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    La vidéo proposée au téléchargement est au format DivX, fait 129 MO, sa qualité est supérieure à celle de la vidéo visible en ligne.

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    Le troisième jihad

    samedi 7 février 2009


    L’américain musulman Zuhdi Jasser, narrateur du film, est président du conseil et fondateur du American Islamic Forum for Democracy (AIFD) basé à Phoenix en Arizona. Il est un ancien commandant de la US Navy, un médecin en pratique privée et un activiste communautaire.

    Le American Islamic forum for Democracy s’intéresse au conflit idéologique qui est au cœur de la guerre contre le terrorisme. M. Jasser estime qu’il est indispensable que les musulmans exercent un rôle de leadership dans la guerre idéologique contre l’islamisme militant, en séparant le spirituel et le politique dans l’islam. Ce mouvement (AIDF) se fonde sur l’établissement d’une synergie de l’Américanisme et de sa démocratie constitutionnelle avec un islam pluraliste. Chroniqueur régulier pour le Arizona Republic, le National Review et The Washington Times, M. Jasser est un intervenant reconnu à l’échelle nationale et comme commentateur à la radio et la télévision sur le rôle des américains musulmans modérés dans la conduite de la guerre contre l’islamisme militant. Jasser détient un doctorat en médecine de la Medical College of Wisconsin obtenu grâce à une bourse de la US Navy. Il est actuellement Président de l’Association médicale d’Arizona. Il préside le comité de bioéthique et enseigne la cardiologie nucléaire dans un grand hôpital de Phoenix. Il a été actif dans un certain nombre d’initiatives interreligieuses en Arizona, y compris la création d’un groupe de dialogue judéo-musulman appelé Les enfants d’Abraham. Ses écrits sont affichés sur le site du American Islamic Forum for Democracy.

    Jasser est de la même école de pensée que des Canadiens musulmans comme Salim Mansur, Tarek Fatah et Raheel Raza. Ces derniers sont venus à Montréal l’automne dernier comme orateurs dans le cadre d’une conférence publique organisée par Point de Bascule pour sensibiliser les Québécois aux dangers du 3e jihad. Voir :L’islam politique menace nos libertés

    Voir aussi :

    Combattre les islamistes et leur idéologie, par Juhdi Jasser, fondateur du American Islamic Forum for Democracy


    Muslim Day Parade à New York. Allahu Akbar ! (+ Photos)

    lundi 13 octobre 2008


    Parade islamiste dans les rues de New York le 12 octobre 2008 (jour anniversaire de l’attentat contre le USS Cole), organisée par le Who’s who de l’islam politique. Voir aussi :

    États-Unis - "Muslim Day Parade" à NY

    États-Unis - Projet de loi anti-djihad : promouvoir la charia serait un crime passible de déportation

    The Third Jihad (ou l’ennemi intérieur dont les médias ne parlent pas)




    La parade est dans la rue. Des contre-manifestants, avec permis de la Ville, se tiennent de chaque côté de la rue derrière des barricades. Une contre-manifestante se fait apostropher par un membre de la très tolérante Islamic Thinkers Society (radicaux pro-charia) : « fuckin’ bitch... you’re a whore... » (sale pute... t’es une prostituée). Elle l’a aspergé de café. Des policiers (ceux qui accomplissaient leur devoir au lieu de prier avec les manifestants) sont intervenus.

    Photos : Urban Infidel, via Bivouac-ID, et Atlas Shrugs

    L’objectif politique est clairement affiché

    La prière dans les rues

    Les femmes prient séparément

    Beaucoup de ferveur sur Madison Avenue

    Même les policiers en service se déchaussent et se prosternent. Fusion entre l’État et la mosquée

    Un inspecteur de la NYPD qui prie. Notez ses épaulettes de gradé

    À noter le drapeau noir du djihad

    Le drapeau noir du djihad en marche vers Ground Zero. Allahu Akbar !

    Islamic Thinkers Society : NON à la laïcité. OUI à l’islam

    Islamic Thinkers Society : Le coran doit remplacer la constitution américaine

    L’Arabie saoudite (Medina) a son char allégorique. Allahu Akbar !

    C’est une guerre contre l’islam. De quel côté êtes-vous ? « Les croyants combattent dans le sentier d’allah, et les incroyants combattent dans le sentier de satan. Eh bien, combattez les alliés du diable, car la ruse du diable est faible ». (coran 4 :76)

    Je ne me soumettrai pas. L’Amérique ne se soumettra pas à la charia

    http://pointdebasculecanada.ca/local/cache-vignettes/L410xH76/siteon0-38e4a.jpg

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    1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 15:47

    Une bonne claque à ceux qui, après avoir lu 1.000.000 de preuves que l'islam est incompatible avec nos valeurs, en redemandent encore et toujours et continuent de butiner tous azimuts,  pour... au bout du compte ne rien faire, et nous dire : vos courriers Amnesty International-SITA ça ne sert à rien.
    Par contre quel encouragement aux innombrables "fourmis" qui oeuvrent régulièrement avec modestie et obstination et qui croient dur comme fer à l'effet "flocon de neige" des courriers SITA. Un flocon sur un toit, rien ne se passe, 2 ou3 flocons toujours rien et puis une multitude de flocons et le toit s'effondre.

    ON A GAGNE, ON A GAGNE, ON A GAGNE....


    Victoire visible sur Google Street View :


    Les actions SITA contre les mosquées, ça paie. Mais il ne faut pas être pressé. C'est très exactement le principe de ces actions basées sur le principe des flocons de neige : un lent amoncellement de courriers-flocons, chacun ne pesant rien, jusqu'au moment où le dernier flocon fait brutalement céder le toit.
    Sans ce dernier flocon il ne se serait rien passé.
    Sans les précédents flocons (qui pourtant n'ont produit strictement aucun effet) il ne se serait strictement rien passé non plus. Il fallait tous les flocons, aussi légers qu'ils aient chacun pu être.

    La mosquée dont les internautes ont finalement eu la peau est celle, illégale, du quartier des Izards à Toulouse, en plein (quel hasard !) dans la ZUS (Zone Urbaine Sensible) N°160.

    Un panneau "A VENDRE" orne désormais le rideau de fer baissé de cet ancien local à vocation exclusivement commerciale situé au rez-de-chaussée d'un immeuble HLM encore majoritairement possédé par des co-propriétaires non-musulmans qui ont eu le courage de refuser lors de leur assemblée le changement de destination du dit local.

    Retour sur un cas d'école.
    Une action SITA contre cette mosquée illégale des Izards a été lancée pour la première fois conjointement par les sites grouik-grouik.org et coranix.org il y a tout juste un an, en octobre 2007, dans l'article "Mosquée de Champs-sur-Marne, mosquée de Toulouse Les Izards : même combat"

    Le bon point contre cette mosquée c'était une situation absolument similaire à celle de la mosquée de Champ-sur-Marne où un tribunal avait statué, après une mobilisation exemplaire des habitants et de la municipalité, la fermeture et la remise en état des locaux. (voir http://www.coranix.org/action/champs_sur_marne/historique.htm)

    La décision du tribunal revenait de fait à chasser les musulmans, ce qui était le but de la manoeuvre. En moins d'un an, force restait à la loi, pas à la sharia, ah mais !
    C'est effectivement ce qui s'est passé aussi our la mosquée illégale des Izards, dans à peu près le même délai.

    C'était couru d'avance et il y avait, en plus, jurisprudence, mais le tout à condition de ne pas lâcher le morceau.
    Il suffisait donc d'en informer les bonnes personnes.

    Tel n'était cependant l'avis de l'avocat de la mosquée, Me Alexandre Parra-Bruguière, qui, ignorant apparemment et la loi et le cas similaire de Champ-sur-Marne, déclarait dans le journal local La Dépêche du Midi du 22/03/2007 :
    « il doit y avoir moyen de s'arranger à l'amiable [avec les non-musulmans] et de redéposer une demande de permis de construire. Sinon, un tribunal doit pouvoir donner [aux musulmans] une suite positive à leur demande »

    Ben voyons...

    Une action SITA d'information sur le cas "Champ-sur-Marne" était donc lancée en direction des habitants de l'immeuble, des élus municipaux en charge du quartier et, par fairplay, en direction de l'avocat des musulmans afin de lui éviter de se fourvoyer plus avant.

    Premier effet Kiss Cool ?
    Une grosse colère de l'avocat, matérialisée par une plainte contre les méchants racistes islamophobes qui se mêlent d'informer la population sur les décisions prises par les tribunaux, avec force détails dans un nouvel article du journal local La Dépêche du Midi pour que les vilains fascistes aient peur.

    Voir l'article : http://www.ladepeche.fr/article/2007/09/21/18737-Racisme-Harcele-par-des-islamophobes.html

    Non, parce que vous comprenez, si maintenant les avocats ne peuvent plus magouiller dans leur coin pour adapter les lois françaises à l'islam ou contraindre les français à s'écraser devant les mahométans, à reculer devant le coran, à renoncer à leurs droits comme des dhimmis et à entériner l'implantation pas à pas de la sharia, alors où vas-t-on, hein, où va-t-on, je vous le demande ?!
    Parce que l'islam étant inadaptable aux lois Françaises, les français doivent comprendre que c'est à eux de s'adapter à l'islam.
    Sinon...

    Sinon quoi ?
    Sinon... article dans la Dépêche du Dhimmi pour dire que t'es méchant d'être méchant envers les pôôôôvres musulmans.

    Bref, la plainte de l'avocat à fait que les internautes ont eu vraiment... envie de continuer une action dont l'efficacité était déplorée par tous les protagonistes favorables à la mosquée qui confessaient un afflux de courriers ne se tarissant pas au fil des mois.
    Quand on gagne, on continue à jouer donc cette painte a été l'occasion de ripoliner une deuxième couche.

    http://sitathon.blogspot.com/2007/09/suite-une-action-sita-la-dpche-du-midi.html

    Parce que, en vrai, quand les français sont dans leur bon droit, surtout avec une jurisprudence sous le coude, ben... l'islam, il range ses dents, fait ses valises et rentre gentiment chez lui sur la pointe des babouches, isscusé siouplé, tapé pa, jimanvé.

    Comme l'a dit un illustre président actuellement en fonction "Ouais ben c'est ça, casses-toi pauvre con !"

    Notons que vendre un local commercial juste au moment où l'immobilier connaît une crise profonde conjuguée aux prémisses d'un récession économique, en l'ayant acheté alors que le marché était au plus haut, c'est à douter qu'Allah soit miséricordieux pour ses adeptes les plus dévots.

    Vous voudrez bien nous excuser si nous ne vous donnons pas de photo du panneau A VENDRE. Notre correspondant sur place nous a signalé qu'en retournant sur les lieux pour l'immortaliser, la densité de jeunes au mètre carré sur les trottoirs des environs l'avait incité à garder son appareil photo à l'abri.
    La zone n'est pas ZUS pour rien.

    Miracle de la technique, et du hasard (Allah est grand :), on peut cependant admirer ce panneau dans Google Maps grâce à son option Street View.

    Donc ne boudons pas notre plaisir :

    Sur Google Maps, http://maps.google.fr/, taper l'adresse "impasse albert fronty, toulouse".
    Zoomer à fond et repérer à proximité, au nord, l'angle entre le chemin des Izards (horizontal) et le chemin d'Audibert (vertical) Cliquer sur Street View et déplacer le petit bonhomme à l'angle, sur le chemin d'Audibert, juste au dessus du chemin des Izards, au début de la petite impasse à droite.
    Tourner sur vous-même (boutons dans l'image) et déplacez-vous (flèches sur l'axe Nord-Sud de la rue) pour voir le HLM avec de grands rideaux de fer au rez-de-chaussée (et avec des paraboles à de nombreux balcons de la façade, vous ne pouvez pas le manquer...) : c'est le local commercial qui était illégalement utilisé comme mosquée. Vous remarquerez le panneau "A vendre", difficilement lisible mais il suffit de zoomer pour mieux le distinguer. Vous pouvez déplacer l'image en cliquant-glissant directement dedans. S'il y a des amateurs pour acheter le local (et renflouer l'association musulmane propriétaire), l'agence immobilière Toulousaine qui l'a en mandat est l'agence Croix-Daurade.

    Nous ne vous incitons pas à imprimer cet article et à l'envoyer aux divers protagonistes de l'affaire, mais on ne peut, hélas, pas vous empêcher de le faire si vous êtes de vilains beaufs fascistes, racistes, et islamo-xénophobes.

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