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Le renforcement de l’islamisation en Algérie va bon train. Depuis la rentrée 2005, l’étude de la charia est imposée dans toutes les filières du secondaire algériennes. Autre signe fort vers la construction d’Etat islamique, la nomination en mai 2006 de Abdelaziz Belkhadem chef de file des "barbéfélènes", les conservateurs du régime proches des islamistes. Hostile à l’occidentalisation de la société, il se prononce pour la réhabilitation du Front islamique du salut (FIS). En juin 2006, lors dela réunion des ministres des affaires étrangères de l’OCI à Bakou, l’Algérie dans sa déclaration réaffirma « son soutien inconditionnel à l'Autorité palestinienne et à ses institutions»[1], soit un soutien franc au Hamas.
Après la loi de mars 2006 punissant le prosélytisme chrétien de 2 à 5 ans de prison, la volonté de fermer les écoles francophones quelques mois plutôt (seuls véritables endroits d’alphabétisation), l’islamisation totale va s’incarner dans un monument colossal. Le quotidien El Moujahdi dans son édition du samedi 06 octobre 2007, rapporte l’évènement de la cérémonie de sélection du bureau d’études lauréat du concours international d’architecture pour la Grande Mosquée d’Alger. L’appel d’offre va déboucher sur une Mosquée aux mensurations extraordinaires :
« la Grande Mosquée d'Alger disposera d'une capacité totale de 120.000 places, une fois réalisée. Elle comprendra un minaret dynamique de 300 mètres de haut, contenant une bibliothèque et un institut supérieur des sciences islamiques. Le projet se composera également d'une maison du Coran, d'un centre culturel, d'un centre multiservices, d'un centre de soins, d'un hôtel, d'un immeuble d'habitation, d'une structure administrative, parking, espace vert… »
Les milliards d'euros dépensés n'iront pas combler les manques en matières sanitaires, sociales et scolaires. La population peut être analphabète, le ventre vide et malade, Boutéflika pense lui à sa postérité. Déconsidéré, il joue la carte de l'Islam pour sauver son image, dans une cynique hypocrisie d'un homme se découvrant pieux à 70 ans passés.
Un ancien compagnon du président Algérien, Hocine Ait-Ahmed, ancien cadre du FLN, déclara en juin 2005 ce qui mériterait d’être plus souvent dit :
« Les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme-je dis bien les Pieds-Noir et non les Français- l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers les innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens[2] »
Obesrvatoire de l’islamisation, Octobre 2007.
Rapport avec l’Islam ou non, Michèle Alliot Marie, au lieu d’annoncer une traque sans merci contre des barbares n’ayant aucune circonstances atténuantes, propose à des apprentis terroristes « une conférence de cohésion ». Les "associations de quartiers" seront bels et bien là pour les représenter, tout comme on a eu droit à l'association "AC le feu" après les émeutes de l'automne 2005 dont le fondateur Samir Mihi déclara "comprendre" les "jeunes" émeutiers. Résultat de leur légitimation par la classe politico-médiatique ? Aujourd'hui, AC le feu milite pour faire accepter le voile islamique sur les lieux de travail . Le groupe Sniper (ouvertement musulman), composé de "grands frères" , chante "t'étonnes pas si ta caisse est carbonisée" dans son titre "Brûle" ? Après 400 000 exemplaires vendus de leur album "Gravé dans la roche" et l'onction de la première radio chez les jeunes, Skyrock. Peut-on parler d'une infime minorité de déviants ?
Les lyncheurs de pompiers de Saint-Dizier, auront l’occasion d' être défendus par leurs pairs :
"il est important de mettre tout le monde autour d'une table pour que chacun exprime son point de vue". Michèle Alliot Marie, propos rapportés par le Figaro du vendredi 5 octobre.
"Tout le monde" c'est à dire, évidemment, "les jeunes" et leurs représentants délégués aussi.
Nicolas Sarkozy met autour de la table l’UOIF pour discuter république, MAM met autour de la table des barbares ultra violents pour discuter cohésion sociale…
Aucun des 50 « jeunes » n’a été interpellé, encore moins neutralisés physiquement. Surtout ne pas mettre de l’huile sur le magma…la voilà la dérisoire priorité de l'Intérieur.
Joachim Véliocas, 5 octobre 2005
Après de récentes méthodes extrêmes pour protester contre l’islamisation, Roberto Calderoli (Ligue du Nord), vice président du Sénat de 2001 à 2004 et ancien ministre des Réformes institutionnelles, adopte lui une méthode plus douce :
C'est Faits et documents n° 243, du 1 er au 15 octobre 2007, qui rapporte l'information :
« Afin de protester contre un projet de mosquée à Bologne, le sénateur italien Roberto Calderoli a proposé d’organiser un Jour du cochon, ce qui a aussitôt scandalisé les associations islqmistes locales. « Moi et mon cochon, nous sommes disponibles pour une petite promenade sur le site. Je mangerais des côtes de porcs afin de montrer mon antipathie envers ceux qui pensent que le cochon est une viande impure » On voit mal un député français tenir de tels propos. »
Un nouveau service de l’Observatoire de l’islamisation : la mise en ligne de morceaux choisis d'ouvrages présents à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe.
1- La Risâla d’Al Qayrawânî
La Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî, est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Voir à ce titre la présentation de Al-Qayrawânî par le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques marocain. Le rite malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.
Considéré comme « L’Islam du juste milieu » le malékisme, pratiqué intégralement, est aussi dangereux que le Wahhabisme saoudien.
Concernant le jîhâd voici la photo du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A). Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :
2- La Risâla de l’imâm Ash-Shâfî
L’imâm Ash-Shâfi (767-820), est le fondateur de l’école chaféite. Contemporain et élève de l’imâm Malik Ibn Anas (710-795), fondateur de l’école malékite, les différences des deux écoles sont donc minimes, et relèvent plus de différences d’ordre méthodologiques que de divergences sur le fond de la charia. Le chaféisme restreint la place du jugement personnel (ray’) ainsi que le recours à l’analogie (qiyas) pour juger du comportement présent, par rapport aux situations analogues trouvées dans les traditions (Hadith) fournissant les solutions jurisprudentielles. Le Chaféisme fut l’école officielle du Califat abbasside (750-1258). Il est pratiqué en Indonésie, Thaïlande, aux Comores, aux Philippines et en Inde et est religion d'État au Brunei Darussalam et en Malaisie.
L’ouvrage majeur de Shâfi est sa Risâla. La traduction française de Lakhdar Souami chez Actes Sud est disponible à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe sous la référence 244.231.SAF.
Ouvrage beaucoup plus volumineux que la Risâla de Al-Qayrawânî (qui est elle une simple synthèse à destination du peuple), la partie consacrée au jihâd est argumentée par de nombreuses citations du Coran et des Hadith, les deux sources du droit.
Voir les extraits scannés des pages (248-249), (250-251), (252-254). Le jihâd y est clairement offensif.
On mesurera toute l’inanité des propagandistes qui essayent de faire passer le jihâd comme un simple recours de légitime défense ou comme avant tout un « effort spirituel contre ses mauvais penchants ». C’est le cas des médiatiques Eric Geoffroy et Malek Chebel. On remerciera le Monde des religions pour avoir fait appel à l’islamologue Marie Thérèse Urvoy dans son numéro de ce mois consacré au jihâd dans le Coran. La vérité est une denrée rare en France sur le sujet. Ici, nous nous contentons de la vérité des textes, sélectionnés par l’Institut du Monde Arabe.
Observatoire de l’islamisation, septembre 2007.