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"Si vous entendez ce message, c'est que vous êtes la résistance."

International Civil Liberties

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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 22:37

http://www.waronline.org/terror/hizballah/recruts.jpg
 

« [Mein Kampf] le livre qui, répandu en Allemagne à plus d'un million d'exemplaires, a eu sur l'orientation soudaine de tout un peuple une influence telle, qu'il faut, pour en trouver l'analogie, remonter au Coran. »
(Extrait de l'Avertissement dans l'édition française de Mein Kampf publiée avant la seconde guerre mondiale.)

La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à goûter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée.
(1936, C.G. Jung à propos d'Hitler, Entretiens et Interview, p. 94)

Je n'ai rien contre l'islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat. (1943, Heinrich Himmler)

Hadj Amin Al Husseini, le grand mufti de Jérusalem, père du mouvement palestinien
En souvenir au grand mufti (1943, Heinrich Himmler)

Hitler possède un pouvoir magnétique sur les foules; qui découle de la foi en une mission qui lui aurait été confiée par Dieu. Il se met à parler sur le ton de la prophétie. Il agit sur l'impulsion et rarement sous l'empire de la raison. Il a l'étonnante faculté de rassembler les points essentiels d'une discussion et de lui donner une solution. Une forte intuition lui permet de deviner la pensée des autres. Il sait manier avec habileté la flatterie. Sa mémoire infaillible m'a beaucoup frappé. Il connait par cœur des livres qu'il a lus. Des pages entières et des chapitres sont photographiés dans son esprit.
(Erwin Rommel à propos d'Hitler, octobre 1938)

Traduction d'un extrait de www.prophetofdoom.net par Craig Winn
Source : http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=2094
Les citations du Coran sont aussi traduites de l'anglais.

Mein Korampf, ma récitation de combatJe vais consacrer le reste de ce chapitre aux similitudes entre Mein Kampf et le Coran car je ne veux pas que le monde supporte un troisième Holocauste. Le voile de la religiosité doit être enlevé de l'Islam afin que nous puissions nous défendre de sa haine raciale et de son intolérance - ses commandements d'éliminer les infidèles jusqu'au dernier. Pour cela, la meilleure manière est de montrer les similitudes entre Mahomet et Hitler, Islam et Nazisme, les écrits islamiques et Mein Kampf .

Avant que nous plongions dans l'évangile Nazi, que je crois être simplement une version mise à jour et plus intelligible du Coran, considérons ces proclamations nazies. La première fut rédigée par le Dr. Paul Joseph Goebbels en 1929. Il y affirmait qu'Hitler, comme Mahomet, était une figure messianique, et que le nazisme, comme l'Islam, furent intentionnellement voilé dans la religiosité. "Nous croyons que le Destin l'a choisi pour montrer le chemin à son peuple. Par conséquent nous le saluons dans la dévotion et la révérence, et pouvons seulement souhaiter qu'il puisse nous être préservé jusqu'à ce que sa tâche soit terminée. Le Führer accomplit le miracle de la foi, éclairant notre peuple comme un météore devant leurs yeux étonnés, instillant en nous une foi qui élimine le désespoir."

Ces mots exaltants sont de Sontheimer à Munich, bien qu'ils sonnent plus comme ceux de musulmans à Médine. "Le salut peut seulement advenir d'un chef choisi et béni par la Providence, qui peut sauver son peuple de ses difficultés, le régénérer, le rendre plus honnête, servir d'incarnation à son désir ardent, être porteur de la puissance divine et du destin;l'organe d'une puissance transcendante."

Comme pour le serment d'allégeance d'Aqaba, les Nazis juraient fidélité: "Amis, levez votre bras droit et criez fièrement avec moi, nous désirons le combat, et seront fidèle jusqu'à la mort, Heil Hitler!" Alors avec un symbolisme religieux suintant de chaque pore, Goebbels présentait son apôtre : "le Leader de la nouvelle jeune Allemagne, le Führer, le prophète, le combattant … dernier espoir des masses."

Rudolf Heb incarnait l'esprit des deux mouvements quand il écrivit : "Le Leader doit être absolu dans sa propagande, dans ses discours, ses mots. Il ne doit pas peser le pour et le contre comme un universitaire, il ne doit jamais laisser à ses auditeurs la liberté de penser. Le grand Leader populaire est semblable au grand fondateur d'une religion. Il doit communiquer à ses auditeurs une foi apodictique [proposition évidente par elle-même]. Alors seulement les masses peuvent être menées où elles doivent être menés. Elles suivront alors également le chef en cas de revers; mais seulement s'il a communiqué une croyance inconditionnelle en la légitimité absolue de sa cause".
Ce qu'il disait là c'est qu'
Hitler était comme Mahomet.

Et les déclarations de Heb au nom de son Führer étaient semblables à celle d'Allah au nom de son prophète.
Ishaq:249/
Coran 002,23 "
L'apôtre vous appelle vers la vérité pour laquelle il n'y a aucun doute. Et si vous doutez de ce que Nous lui avons envoyé ou doutez de ce qu'il dit, alors concevez une telle sourate et appelez des témoins autres qu'Allah. Mais vous ne le ferez pas car vous ne le pouvez, la vérité est au delà du doute."

LIRE LA SUITE

le coran des éditions Maxi-livres, format poche, rectoMein Kampf
Vous pouvez vous procurer ces deux ouvrages, en neuf ou en occasion, chez certains bouquinistes.

Mahomet et Hitler, le Coran et Mein Kampf , l'Islam et le nazisme sont des couplets indiscernables exceptés par l'époque et le lieu.
La duperie était leur monnaie commune. Le sang des juifs était leur but commun. Se battre y est justifié et même glorifié. Et des millions ont été sacrifiés à l'autel de notre ignorance.


Craig Winn, auteur de Prophet Of Doom


Léon Degrelle, fondateur du rexisme qui était un mouvement fasciste belge, écrit « Contrairement à tout ce qu'on a pu raconter, Hitler n'était pas du tout un païen (...) Hitler avait indiscutablement un faible pour la religion islamique. Lui qui était d'origine catholique et comme enfant avait chanté dans le chœur de la paroisse, montrait un grand intérêt pour l'Islam et sa civilisation».

Dans les Propos de table [4] Adolf Hitler déclare : conversation du 5 juin 1942 : « Et cette fois nous éprouvons une violente sensation de colère à la pensée que des Allemands ont pu s'enliser dans des doctrines théologiques privées d'une quelconque profondeur quand sur la vaste terre il y en a d'autres, comme celle de Confucius, de Bouddha et de Mahomet, qui à l'inquiétude religieuse offrent un aliment d'une bien autre valeur. »

Idem, le 1 août 1942 : « Nous ne comprenons pas que les prêtres s’imaginent Dieu à la ressemblance d'un homme. De ce point de vue, les disciples de Mahomet sont, de loin, supérieurs aux prêtres, parce qu'ils n'éprouvent pas le besoin de se figurer Allah physiquement ! ». « L'époque arabe fut l'âge d'or de l'Espagne la plus civilisée. Puis vint l'époque des persécutions toujours recommencées ». 

"La civilisation a été l’un des éléments constitutifs de la puissance de l’Empire romain. Ce fut aussi le cas en Espagne, sous la domination des Arabes. La civilisation atteignit là un degré qu’elle a rarement atteint. Vraiment une époque d’humanisme intégral, où régna le plus pur esprit chevaleresque. L’intrusion du christianisme a amené le triomphe de la barbarie. L’esprit chevaleresque des Castillans est en réalité un héritage des Arabes.

Si à Poitiers Charles Martel avait été battu, la face du monde eût changé. Puisque le monde était déjà voué à l’influence judaïque (et son produit, le christianisme, est une chose si fade!) il eût beaucoup mieux valu que le mahométisme triomphât. Cette religion récompense l’héroïsme, elle promet aux guerriers les joies du septième ciel… Animés par un tel esprit, les Germains eussent conquis le monde. C’est le christianisme qui les en a empéchés."

Adolf Hitler, 28 août 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.297.


LE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER

NOTES RECUEILLIES PAR MARTIN BORMANN

Source : http://www.radioislam.org


"Tout l'Islam vibrait à l'annonce de nos victoires" 
"ce qui eût permis à l'Europe de faire une audacieuse politique d'amitié à l'égard de l'Islam"

 

L'image “http://www.coranix.free.fr/biblio/mystemps/hitesta_1.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

« LE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER », préface de Trevor-Roper, commentaire de François Poncet, a été publié en 1959 aux éditions Fayard.
In-8, broché, 191 pages.

Certaines personnes considèrent ce document comme altéré par rapport à ce qu'aurait dit Hitler.
[Arthur R. Butz - LA MYSTIFICATION DU XXe SIÈCLE : Il peut se faire aussi que le texte du testament ait été dénaturé car sa découverte par les autorités britanniques et américaines ne fut annoncée que le 29 décembre 1945 et seule la dernière page est signée. La machine à écrire et le papier qu'utilisait le secrétaire de Hitler auraient suffi pour effectuer une altération indétectable].
D'autres le considèrent comme un faux.
[Robert Faurisson - ECRITS REVISIONNISTES (1974-1998) : A la réflexion, cet ouvrage me paraît être un faux dont le responsable pourrait être François Genoud].
[David Irving : Hitler's Last Testament, with an Introduction by Professor Hugh Trevor-Roper, is a fake]
Tant Arthur R. Butz que Robert Faurisson ou David Irving sont des révisionnistes notoires qui n'hésitent pas à nier de nombreux aspects du génocide des Juifs par les nazis, mais toutefois il est exact que dans ce "testament politique" certaines déclarations de Hitler sont peu compatibles avec ce qu'il avait précédemment déclaré tout au long du conflit.

Que ce testament soit faux ou authentique, cela ne change toutefois rien au fait que c'est par sympathie de l'islam envers le nazisme que ce texte a été reproduit sur le site musulman où nous l'avons récupéré (voir source ci-dessus). Cela ne change non plus rien au texte : écrit par Hitler ou par des néo-nazis, ce texte exprime ouvertement la sympathie réciproque du nazisme envers l'islam et les musulmans.


Dans ce document sont consignés les propos tenus par Adolf Hitler, du 4 février au 26 février 1945, dans le bunker de la Chancellerie à Berlin. Ces notes ont été prises et transcrites par le nazi Martin Bormann puis éditées après la guerre par le néo-nazi François Genoud.
Ne sont reproduits ici que les paragraphes qui font référence à l'islam et aux musulmans (avec les paragraphes qui les encadrent pour ne pas les isoler du contexte). On peut consulter l'intégralité de l'ouvrage sur le site musulman où nous l'avons récupéré (voir référence ci-dessus) et où il est de plus disponible en différentes langues (avec en prime Mein Kampf, en plusieurs langues lui aussi...)

LE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER, AnglaisLE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER, AllemandLE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER, ItalienLE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER, NorvégienLE TESTAMENT POLITIQUE DE HITLER, Espagnol
On constatera que loin de considérer l'islam comme une doctrine ennemie du nazisme, le nazisme éprouvait au contraire une réelle sympathie envers la religion de Mahomet et ses adeptes, notamment du fait d'une grande convergence idéologique entre islam et nazisme en ce qui concerne les juifs.
L'ouvrage parle de l'islam dès la première note et se termine par une note où il est de nouveau question de l'islam.
Les paragraphes directement liés à l'islam ou aux musulmans sont signalés sur un fond vert.

 

Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ? - La réponse

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 22:15


L’origine idéologique et historique du courant des Frères musulmans et ses liens avec le nazisme doivent être rappelés, ce d’autant plus que des liens parfois familiaux tant de Leila Shahid, de  YAsser Arafat et de  Tariq Ramadan renforcent la filiation idéologique par filiation charnelle.

Dans les années 30, Hassan el-Banna, grand-père de Tariq Ramadan et fondateur du Mouvement des Frères Musulmans, a connu une lune de miel avec le pouvoir nazi - à l’instar du grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amine el-Husseini - qui l’amènera par exemple déclarer « avoir une admiration considérable pour les chemises brunes ».

De 1936 à 1939, les Frères Musulmans vont mener à Jérusalem une série de raids contre les Juifs, sous la direction d’officiers allemands.
C’est à cette époque qu’à l‘instigation d’Hassan El-Banna, les Frères Musulmans se dotent d’une branche armée clandestine, l’« appareil secret ». Celle-ci deviendra une agence de renseignements très utile aux services secrets nazis.

Pendant ce temps, Hassan El-Banna se rapproche du parti nazi égyptien « Jeune Egypte », (qui compte parmi ses membres deux jeunes officiers, Gamal Abdel Nasser et Anouar-el-Sadate), avec qui il signe un protocole de soutien en échange d’une reconnaissance allemande de l’Egypte.

Durant la seconde guerre mondiale le grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al Husseini a fondé des divisions SS et est allé à Berlin appeler ses ouailles à massacrer les Juifs. Hadj Amin Al Husseini était l’oncle de Yasser Arafat et le grand-père de Leila Chahid.

Hadj Amin Al Husseini, est enterré en héros à Jérusalem sur l’esplanade où se trouve actuellement la mosquée Al Aqsa, cette esplanade où il fut un temps question de faire le mausolée de Yasser Arafat afin qu’il repose auprès de son oncle, le "héros", admirateur des SS et partisan d’une « solution » au « problème juif ». Yasser Arafat, est en né en Egypte, au Caire, le 29 août 1929. La date en elle-même est un clin d’oeil à l’Histoire. Ce jour-là, les Palestiniens de Hébron et de Safed massacraient les communautés juives locales.

La parenté de Yasser Arafat avec le Grand mufti de Jérusalem Hadj Amine Husseini, n’est pas sans effet, puisqu’elle est revendiquée par Arafat qui se considérait comme son fils spirituel et le qualifiait encore en 2002 de héros de la cause palestinienne. On ne peut fouiller donc les intentions de Yasser Arafat sans évoquer les liens entre les Palestiniens et le régime nazi à travers la personnalité du Grand Mufti de Jérusalem Hadj Amine el Husseini .

De plus, la figure emblématique du Mufti est aujourd’hui revendiquée par l’idéologie palestinienne comme celle d’un héros dont le modèle perdure en dépit ou en raison de son engagement pro-nazi. Il faut donc rappeler l’idéologie et les actions entreprises par le Mufti pour appréhender ce qu’un tel modèle implique comme programme.

Hadj Amine El Hussein, le Mufti de Jésuralem a su utiliser les stratèges et les idéologues du 3e Reich envoyés au Moyen-Orient pour contrer la politique Anglaise, sensibiliser les amis du Führer et les théoriciens du nazisme au Djihad religieux contre les juifs et les sionistes créant un pont entre le nationalisme arabe et le national-socialisme.

Le 28 novembre 1941, le grand mufti est reçu à Berlin par Ribbentrop, puis par Hitler. Il propose la constitution d’une Légion arabe, qui se battrait au côté des Alliés : « Une victoire des Allemands sera utile au monde entier, en particulier aux populations arabes ».
 

grand-mufti.gif

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 20:47

November 22nd, 2005
Avant-propos

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Il se pourrait bien que les croisades soient plus dévastatrices à notre époque que durant les trois siècles durant lesquels furent menés les combats en question. Pas en termes de victimes ou de destructions de biens, toutefois – les dégâts actuels sont d’une nature plus subtile. Les croisades sont devenues un péché capital, non seulement de l’Église catholique, mais du monde occidental en général. Elles constituent la pièce à conviction numéro 1 du réquisitoire selon lequel les dissensions opposant actuellement le monde musulman et la civilisation occidentale postchrétienne sont en dernière analyse la responsabilité de l’Occident, qui n’a cessé de provoquer, d’exploiter et de brutaliser les Musulmans depuis le jour où les premiers guerriers francs pénétrèrent dans Jérusalem et… mais laissons plutôt la parole à Bill Clinton:

En effet, lors de la première croisade, lorsque les soldats chrétiens s’emparèrent de Jérusalem, ils commencèrent pas brûler une synagogue abritant trois cents Juifs et entreprirent ensuite de tuer toutes les femmes et tous les enfants de religion musulmane trouvés sur le mont du Temple. Les récits de l’époque relatant les événements décrivent des soldats pénétrant sur le mont du Temple, un lieu saint chrétien, avec du sang jusqu’aux genoux. Je peux vous dire que cette histoire est encore racontée de nos jours au Moyen-Orient et que nous continuons d’en payer le prix [1] (italiques ajoutées).

Dans cette Analyse, Clinton faisait étrangement écho à Oussama Ben Laden lui-même, dont certains des communiqués personnels parlaient de son organisation non comme d’«Al-Qaida», mais comme du «Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés».[2]

Cet usage est très répandu. Peu avant le début de la guerre d’Irak, qui allait permettre de renverser Saddam Hussein, le 8 novembre 2002, cheikh Bakr Abed Al-Razzaq Al-Samaraai orienta son prêche donné en la mosquée de la Mère de toutes les batailles de Bagdad sur «cette heure difficile que traverse la nation islamique, une heure à laquelle elle doit affronter (les forces de) l’incroyance des infidèles, des Juifs, des croisés, des Américains et des Britanniques». [3]

De même, lorsque des djihadistes islamiques perpétrèrent un attentat à l’explosif contre le consulat des États-Unis à Djeddah, en décembre 2004, ils expliquèrent que cette action s’inscrivait dans un vaste plan de contre-attaque visant les «croisés»: «Cette opération fait partie d’un plan mis au point et organisé par Al-Qaida dans le cadre de la bataille contre les croisés et les Juifs, de même qu’un élément de l’effort destiné à chasser les incroyants de la péninsule arabique.» Ils déclarèrent que les guerriers du djihad «[étaient parvenus] à pénétrer au sein de l’un des grands châteaux-forts des croisés dans la péninsule arabique, il parvinrent à pénétrer dans le consulat américain de Djeddah, d’où ils contrôlent et gèrent le pays.» [4]

«L’un des grands châteaux-forts des croisés dans la péninsule arabique»? Pourquoi des terroristes du djihad islamique font-ils une telle fixation sur des châteaux vieux d’un millénaire? Se pourrait-il que Clinton ait raison et qu’ils attribuent bel et bien aux croisades l’origine de leurs problèmes avec l’Occident, et qu’ils considèrent les conflits actuels en Irak et en Afghanistan comme une renaissance de l’éthos des croisés?

Dans un sens, oui. Mieux on comprend les croisades – pourquoi elles furent entreprises et quelles en furent les forces vives tant au sein de la Chrétienté que dans l’Islam –, mieux on comprend le conflit actuel. À de nombreux égards, que Bill Clinton et les auteurs de l’attentant de Djeddah ne devinent que confusément, les croisades apportent des clés essentielles à la bonne compréhension de la situation mondiale actuelle.

Le présent ouvrage explique pourquoi en se consacrant pour moitié à l’Islam, en première partie, et pour moitié aux croisades. Ce faisant, il se propose d’éclaircir certaines des brumes de désinformation qui entourent aujourd’hui l’Islam et les croisades. Des brumes plus épaisses que jamais. L’une des principales responsables de cette situation, l’apologiste occidentale de l’Islam Karen Armstrong, va jusqu’à faire remonter aux croisades les perceptions faussées des Occidentaux:

Depuis les croisades, les populations de la Chrétienté occidentale n’ont cessé de nourrir une vision stéréotypée et déformée de l’Islam, qu’ils considéraient comme l’ennemi de la civilisation. (…) Ainsi, c’est pendant les croisades, alors que les Chrétiens avaient lancé une série de guerres saintes brutales contre le monde musulman, que l’Islam était décrit par les moines érudits d’Europe comme une foi intrinsèquement violente et intolérante, qui ne s’était jamais établie autrement que par l’épée. Le mythe de la soi-disant intolérance de l’Islam est devenu l’une des idées reçues de l’Occident. [5]

Armstrong a raison, d’une certaine manière (il semble bien qu’aucun être humain ne peut avoir tort tout le temps): dès qu’il s’agit de l’Islam, on ne peut plus rien croire de ce que l’on entend – tout particulièrement depuis les attentats du 11 septembre. La désinformation et les demi-vérités sur ce que l’Islam enseigne, et sur ce que les Musulmans des États-Unis croient, ont envahi les ondes et profondément influencé les orientations politiques.

Ces malentendus sont transmis en grande partie par des analyses des «causes profondes» du terrorisme djihadiste qui fit tant de victimes le 11 septembre 2001, et qui continue de menacer la paix et la stabilité des non-Musulmans partout dans le monde. Il est devenu de bon ton, dans une certaine presse et ans certains milieux universitaires, d’attribuer la majeure partie, sinon la totalité, de la responsabilité des événements du 11 septembre non pas à l’Islam et aux Musulmans, mais aux États-Unis et aux autres pays occidentaux. L’Occident infligerait systématiquement de mauvais traitements au monde musulman, disent de savants professeurs et des commentateurs pleins de superbe. Cela commença il y a des siècles, disent-ils – à l’époque des croisades.

Mais, en réalité, les germes du conflit actuel furent plantés longtemps avant la première croisade. Pour bien comprendre les croisades ainsi que l’influence si singulière qu’elles exercent sur le conflit mondial actuel, avec les terroristes du djihad islamique, nous devons commencer par une étude du prophète d’Arabie et de la religion qu’il fonda. Car les croisades, comme nous allons dès lors nous en rendre compte, furent en fait une réaction à des événements qui trouvent leur origine plus de 450 ans avant les batailles elles-mêmes.

Le présent ouvrage souhaite constituer non pas une introduction générale à la religion islamique, ni une étude historique exhaustive des croisades, mais un examen de certaines des affirmations extrêmement tendancieuses sur l’Islam et les croisades qui ont envahi le débat public. Ce livre est une tentative de rapprocher un peu le débat public de la vérité.

- - - - - - - - -


[1]
Bill Clinton, «Remarques prononcées par le président William Jefferson Clinton à l’université de Georgetown», le 7 novembre 2001. Université de Georgetown, Office of Protocol and Events,
http://www.georgetown.edu/.

[2]
Déclaration du Front islamique, Jihad contre les Juifs et les Croisés, 23 février 1998.
http://www.fas.org/irp/world/para/docs/980223-fatwa.htm

[3]
Institut de recherche médiatique du Moyen-Orient (MEMRI), «Sermon du Ramadan depuis l’Irak», Dépêche spéciale de MEMRI N° 438, 8 novembre 2002.
http://memri.org/bin/french/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP43802

[4]
«Des groupes liés à Al-Qaida revendiquent la responsabilité de l’attentat saoudien», CNN, 7 décembre 2004.

[5]
Karen Armstrong, Islam: A short History (New York : Modern Library, 2000), p. 179–180.

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 20:03

PIGonIslam.jpgPIGonIslamBack.jpg

Présentation

En bref, il s’agit ici de traduire, à plusieurs, le dernier livre de Robert Spencer, directeur du site jihadwatch, intitulé The politically incorrect Guide to Islam (and the Crusades). Cette idée est née sur le forum du site LibertyVox.


The-Politically-Incorrect-Guide-to-Islam--and-the-Crusades-.jpg
Vous pensez connaître l'islam mais savez-vous :

- que l'islam enseigne que les musulmans doivent faire la guerre pour imposer la loi islamique sur les Etats non-musulmans
- que des groupes de musulmans américains sont engagés dans un énorme camouflage sur la doctrine et l'histoire de l'islam
- que les terroristes du jihad d'aujourd'hui ont les mêmes motivations et les mêmes buts que les musulmans qui ont combattu les croisés
- que les croisades furent des conflits défensifs
- que les persécutions musulmanes de chrétiens ont continué pendant 13 siècles et continuent encore
 
- que Mahomet n'a jamais prôné "paix et tolérance"
- qu'il a conduit des armées et ordonné l'assassinat de ses ennemis
- que le Coran commande de faire la guerre aux juifs et aux chrétiens
- que le soi-disant âge d'or de la civilisation musulmane fut largement inspiré par des non-musulmans
- que ce qui est connu comme "le monde musulman" fut créé par une série de brutales conquêtes de terres non musulmanes
- que les croisades ne furent pas des actes d'agression délibérée par l'Europe contre le monde musulman mais une réponse différée à des siècles d'agression musulmane
- que la guerre sainte continue aujourd'hui . L'Europe pourrait être musulmane à la fin du vingt et unième siècle
- que les ex- musulmans doivent vivre dans la peur même aux Etats-Unis



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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 22:10

C'est les Corses !

De TF1 à Guili, la 18ème chaîne numérique hertzienne, c'est à qui laissait sous-entendre le plus clairement, que les Anglais récoltaient les fruits des manquements à leur dhimmitude, pourtant déjà très vile.

Ben oui, quoi, le Londonistan, la nomination au Foreign Office d'un abject alter juif, l'extension local de la charia, le large boycott d'Israël, et ces jours ci, en réalisant l'exploit de ne pas prononcer le gros mot "musulman", à propos des tentatives d'attentat, les nazislamophiles de la BBC, écrasent nos pires pourritures de France-2 et de l'immonde quotidien du soir. Tout cela c'est bien beau, alors pourquoi continuer à maintenir des troupes en Mésopotamie ? Comme ZAPATERO après l'attentat de Madrid en 2004, BROWN devrait rapidement lâcher les USA. Mais surtout, quelle mouche a piqué Sa Gracieuse Majesté, pour anoblir Salman RUSHDI ? L'héritier doit tirer la tronche, suite à la gaffe de sa royale maman. Nul doute que s'il avait été roi, Charles aurait fait déguerpir l'apostat et il aurait déjà remplacé CHIRAC, comme imam d'honneur de la Ligue Arabe et de la Conférence Islamique Mondiale. Quoique le mot "honneur" soit ici au sens très figuré, Avec gourmandise, Claire CHAZAL expliquait que la voiture en feu dans l'aéroport de Glasgow, c'était bien un attentat, malgré les réserves de Scotland Yard.

Et l'on passe au reste de l'actualité. Comme ce chauffard ivre, qui a foncé sur la foule d'un bal de village d'où il venait d'être expulsé…"Ah la salope !", ça c'est bien français. Surtout, ne pas confondre. Et nos propagandistes ne confondent pas… Quand même, un peu surpris par l'importance accordée au qualificatif cavalier, utilisé en privé par Patrick DEVEDJIAN à propos d'une adversaire politique. Remettons les choses dans leur contexte. Ce langage doit évidemment, être proscrit en public, surtout dans la bouche d'un personnage public. Donc, le Président du Conseil Général des Hauts de Seine a commis la faute de ne pas remarquer qu'il était filmé. C'est tout. Il a présenté aussitôt ses excuses les plus plates. C'est un regrettable incident, sans plus. Il faut être à la fois pervers et dérangé mental, pour reprocher à ce mot déplacé, autre chose que de ne pas être à sa place. Or, nos propagandistes hexagonaux ont cherché à gonfler la baudruche de ce non évènement. Il est vrai que Patrick DEVEDJIAN reste l'un des politiciens les plus haïs, par cette corporation de cloportes. Quand, il y a quelques années, dans une conversation privée, une raclure du quai d'Orsay avait qualifié Israël de "petit pays de merde", nos propagandistes s'étaient montrés très circonspects. Beaucoup avaient minimisé l'insulte en disant qu'elle n'aurait jamais dû sortir de son cadre privé. C'est là un exemple du grand art de nos ordures propagandistes. En effet, dans ce cas, il s'agissait de l'opinion d'un ambassadeur, exprimant spontanément sa haine profonde d'un pays qu'il abhorre. Dans le cas DEVEDJIAN, c'est une expression familière, devenue malheureuse à cause de l'enregistrement. Il n'y a aucune comparaison possible.

Donc, la troisième voiture islamique ayant au moins réussi à flamber, nos propagandistes nous en ont régalé, tout en laissant entendre que les Anglais l'avait bien cherché. Mais ils ont fait mieux. Au moins l'une des chaînes a demandé à un expert en terrorisme, si la France devait craindre ce type de menace. L'expert a répondu oui. Mais pas le moindre rapprochement avec la voiture piégée découverte à Marseille, presque à l'identique de celles trouvée à Londres le même jour. Silence total. Etrange non ? L'explication est venue en bavardant. Les infos avaient annoncé qu'à Marseille, il s'agissait de la résistance corse. Ouf ! Ce n'était donc qu'une mauvaise farce. En effet, on imagine mal la résistance corse massacrer des dizaines d'innocents. Seuls nos propagandistes seraient capables de la comparer aux nazislamistes. En fait la seule vraie farce, c'est de faire croire aux Français que la voiture piégée de Marseille n'est pas l'œuvre des nazislamistes. Mais s'ils ne nous faisaient pas de pareilles petites blagues, de temps en temps, les actualités seraient bien moroses. 

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Charles DALGER, le 30 juin 2007

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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 23:44
Le Web résistant précise qu'il n'est pas auteur de la musique, trouvé sur internet. L'auteur de cette chanson n'est donc pas lié à notre combat. La vidéo sera bientôt remplacé par une meilleure version.


Bonjour à tous !

Le WEB résistant est heureux de vous annoncer sa nouvelle opération.

L'opération SITA-Vidéo.

Cette opération a pour objectif la sensibilisation individuelle, par l'image choc et honnête. En illustration de l'opération SITA classique, papier. D'abord frapper les esprits avec la vérité, avant de leur offrir les informations sous la forme classique de l'opération SITA.

Cette opération a aussi pour but de récupérer et de sauvegarder toutes les vidéos résistantes ou de réinformations disponible, sous un format protégé, à l'abri de la censure et utilisable.

Cette opération aura aussi pour objectif de fournir des cyber-tracts sous tous les formats pour faciliter le passage ou illustrer l'opération SITA imprimable.


En effet, l'opération souffre d'un « effet soufflet » qui s'estompe avec le temps et la rend caduc à moyen terme. En effet, la cyber-résistance a pour but d'informer et d'aider l'internaute à trouver les éléments nécessaire à son information, sa réinformation et son appuis.

Nous vous remercions de toute l'aide que vous pourrez nous apporter, par la publicité, les liens vers les vidéos, l'aide à l'entretiens du blog ou tout autres activités pouvant aider l'opération SITA-Vidéo à se lancer.

VIVE LE CORAN !
C'est l'arme absolue contre l'islam

Après la lecture de ces deux pages, vous pourrez répondre aux questions suivantes : L'islam est-il une religion comme les autres ? Est-ce une religion de tolérance et de paix ?

1. ISLAM, CORAN, HADITHS ET SUNNA

L'islam est un système religieux, politique, juridique et social initié au VIIe siècle par Mahomet, qui se déclare être le dernier prophète et donc LE prophète à qui Allah aurait transmis ses préceptes par l'entremise de l'ange Gabriel. Ces préceptes sont compilés dans le Coran. Ce Coran, fixe, immuable, non interprétable est formé de 114 chapitres appelés sourates et chaque sourate est formée d'un nombre variable de phrases appelées versets. Les sourates et les versets sont numérotés de manière standard depuis 1923, par exemple [4:34] désigne le verset 34 de la sourate 4. Il est à noter que Mahomet entendait les paroles de l'ange Gabriel pendant des crises mystiques ! « Les témoins disent qu'il (Mahomet) avait des syncopes au cours desquelles il avait de l'écume aux lèvres et des rugissements analogues à ceux d'un jeune chameau » (Mizanu'l Haqq, p. 345).

En plus de leur livre saint, les musulmans prennent aussi pour modèle Mahomet en s'inspirant de ses actes et paroles rapportés entre le VIIIe et le Xe siècle par les traditionnistes, Bukhari, Muslim, Daoud et d'autres encore dans les hadiths (les dires), qui forment la Sunna (tradition).

En parcourant les hadiths et le Coran (traduit en français par Hamidullah, version largement acceptée par les musulmans et qui est aussi celle que l'on trouve sur le site de l'UOIF), vous allez constater que l'islam est violent dès ses origines, qu'il est inégalitaire et discriminatoire envers les femmes, les non-musulmans, les homosexuels, etc., et qu'en fait, l'islam rejette et combat tout ce qui n'est pas lui-même.

C'est une idéologie qui instrumentalise une religion dans le but de soumettre par la persuasion ou la violence tous les non-musulmans du monde. D'ailleurs islam veut dire soumission en arabe et musulman soumis. Bien sûr les musulmans ne partagent pas cette analyse, d'où cet argumentaire ayant pour objectif de les contrer à l'aide de leur propre Coran et ainsi de montrer que l'islam est incompatible avec la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui fonde notre Constitution.

2. TACTIQUE ET DIALECTIQUE DE L'ISLAM
(GRANDES LIGNES)

a) Un point fondamental. Ne soyez jamais étonné qu'un musulman mente par omission ou par action, dissimule ou falsifie car c'est une prescription coranique. Quand il s'agit de développer l'islam, tous les coups sont permis. La taqqya, qui s'écrit aussi takia (dissimulation), est un devoir pour les croyants en situation d'infériorité (= de minorité). Par contre, dès que le rapport de force s'inverse, alors le musulman peut envisager l'agression :

« Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, qu'Allah est avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de vos œuvres. » [Coran 47:35].

On trouvera 2 exemples de cet « art de la taqqya » aux adresses suivantes :

b) Quand on s'oppose à un musulman qui affirme que l'islam est une religion de tolérance, de paix et d'amour en lui citant quelques sourates violentes, misogynes, antichrétiennes ou antijuives et qu'il est à court d'arguments il finit toujours par dire au bout du compte « oui mais le Coran, pour le comprendre, il faut le lire en arabe. »

La parade est simple : si tel était le cas, alors un converti français, sauf s'il lisait l'arabe, ce qui doit être extrêmement rare, serait une personne qui adopterait une religion dont il serait incapable de lire un traître mot du livre saint ! Ce n'est pas tenable, donc le musulman doit bien reconnaître implicitement qu'il existe des traductions du Coran en français acceptables pour un mahométan, ne serait-ce que celle de l'UOIF qu'on ne peut soupçonner d'être islamophobe et que l'on peut lire à l'adresse http://www.uoif-online.com. Ensuite il reste à le contredire avec les sourates de « son » Coran.

c) Il faut aussi réfuter l'argument récurrent utilisé par des musulmans qui souvent n'ont jamais lu le Coran, ainsi que par des Français ignares en islamologie qui jouent les idiots utiles de l'islam et qui affirment que l'islam est une religion comme les autres et donc que les musulmans ont les même droits que les adeptes des autres religions. Il faut objecter à cette affirmation que de nombreux versets incitant au meurtre figurent dans le Coran (aller au paragraphe 4 pour des exemples) ou encore lire les hadiths où le messager d'Allah, Mahomet lui-même, commandite de nombreux assassinats. Donc l'islam ne saurait être considéré comme une religion comme les autres.

d) A la longue liste de versets du Coran appelant clairement au meurtre des mécréants, les musulmans rétorquent souvent qu'ils ne faisaient que répliquer, que se défendre face aux attaques des « méchants  » polythéistes. On reconnaît déjà à cette époque la posture victimaire des musulmans. Il faudrait donc croire que les arabo-musulmans ont conquis d'immenses territoires au nom d'Allah, uniquement en se défendant et parce que les autres peuples les attaquaient. Pour se convaincre au contraire de l'arrogance et de l'agressivité du chef de guerre Mahomet, il suffit de lire les lettres missionnaires qu'il envoyait aux différents chefs ou rois, pour les « inviter » à embrasser l'islam : aux chefs des tribus d'Arabie, aux rois de Byzance, de Perse, d'Abyssinie, etc. Voici la « lettre d'invitation » au peuple d'Oman : « Paix soit sur celui qui suit le chemin droit ! Je vous appelle à l'islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé à l'humanité, et l'annonce sera effectuée sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l'islam, j'accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d'accepter l'islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l'étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume. Signé : Mahomet, messager de Dieu  ».

e) Il faut aussi savoir que 2 versets peuvent se contredire, mais Allah, étant omniscient et infaillible, a tout prévu. Dans un tel cas il a développé la doctrine des versets abrogeants (nasikh) et des versets abrogés (mansukh) qui consiste à décider que le verset le plus récent annule le plus ancien et donc qu'un verset médinois ou post-Hégire peut annuler, en cas de contradiction, un verset mecquois ou pré-Hégire. L' Hégire désigne la période où Mahomet a été chassé de la Mecque pour aller se réfugier à Médine. Pour preuve de ce qui précède, on peut citer les deux versets : « si nous abrogeons un verset quelconque ou que nous le faisons oublier, nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est omnipotent ?  » [Coran 2:106] et « Quand Nous remplaçons un verset par un autre - Et Allah sait mieux ce qu'Il fait descendre - ils disent : "Tu n'es qu'un menteur". Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. » [Coran 16:101].

Donc ne vous laissez pas désarçonner quand un adepte d'Allah vous cite un verset tolérant car il est vraisemblablement abrogé ou rendu obsolète par un verset médinois. Si l'islam était pacifique il ne devrait pas y avoir un seul verset violent dans le Coran... or des mots tels que « tuer », « combattre » ou « jihâd » y apparaissent des centaines de fois !

3. CHOIX DU CORAN

Nous avons déjà signalé tout l'intérêt que représente pour nous de choisir un Coran en français agrée par les musulmans eux-mêmes. C'est donc le Coran d'Hamidullah qui servira de référence dans la suite et uniquement celui-là. On peut le parcourir sur le site http://www.religare.org/unity-mmu.htm, qui est très utile pour quelqu'un désirant se cultiver sur le Coran et l'islam. Toute personne éprise de rigueur aura le loisir de vérifier nos dires en consultant Internet ou en se procurant le Coran d'Hamidullah en version papier.

Remarque importante : le Coran (« récitation » en arabe) est moins un texte que la récitation de ce texte en arabe. C'est donc, pour les non-arabophones, une longue suite de sons appris par cœur, dans des « écoles coraniques » (madrassa, où le musulman apprend à haïr l'Occident). Il s'agit donc d'un véritable bourrage de crâne, un lavage de cerveau auquel le musulman est soumis souvent dès l'âge de 4 ans !

4. AU FIL DU CORAN

Dans ce qui suit, quand les mots « les » ou « ils » ne seront pas précisés ils désigneront tous ceux qui ne sont pas soumis à Allah : les Juifs, les Chrétiens, les hérétiques, les infidèles, les associateurs, les polythéistes et les mécréants.

a) Appels au meurtre
[Coran 2:191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
[Coran 4:89] Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.
[Coran 4:91] Vous en trouverez d'autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu'on les pousse vers l'association (l'idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s'ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste.
[Coran 5:33] La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.
[Coran 8:12] Et ton Seigneur révéla aux anges: « Je suis avec vous : affermissez donc les Croyants. Je vais jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitation) et frappez-les sur tous les bouts des doigts.
[Coran 8:17] Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Autrement dit c'est l'absolution par avance pour un meurtrier pour peu qu'il tue un infidèle au nom d'Allah.
[Coran 9:5] Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakát, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
[Coran 17:33] Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu'Allah a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche [parent]. Que celui-ci ne commette pas d'excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). Donc selon le Coran il existe des raisons tout à fait valables, conformes au droit, de tuer.
[Coran 33:61] Ce sont des maudits. Où qu'on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement.
[Coran 47:4] Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous (décapitation). Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.
b) Haine contre les Juifs, les Chrétiens et les infidèles
[Coran 5:51] Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
[Coran 9:30] Les Juifs disent : « Uzayr est fils d'Allah » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils d'Allah  ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?
[Coran 5:14] Et de ceux qui disent: « Nous sommes Chrétiens », Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l'inimitié et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Et Allah les informera de ce qu'ils faisaient.

Dans les hadiths, on peut facilement faire une « moisson » de propos antijuifs et antichrétiens parfois très violents comme : « Un groupe des Banû Israel (fils d'Israël) était perdu. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé, mais je pense qu'ils se sont transformés en rats. » (Récit d'Abu Huraira, Muslim XLII 7135 et Bukhari LIV 524).

c) Les 3 inégalités fondamentales de l'islam
Le musulman est supérieur au non-musulman
[Coran 3:110] Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre (Chrétiens et Juifs) croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers.
L'homme est supérieur à la femme
[Coran 4:34] Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
Le maître est supérieur à l'esclave

L'islam n'a pas encore abrogé l'esclavage, encore pratiqué en Arabie saoudite et au Soudan où la traite des Noirs est encore d'actualité, comme l'atteste le témoignage poignant d'un Soudanais noir et chrétien, nommé Simon Deng, réduit en esclavage par le régime arabe islamiste de Khartoum, témoignage recueilli par la journaliste Caroline Fourest, que l'on peut trouver sur le site Internet :

http://www.occidentalis.com/article.php?sid=2738. 

Si l'islam n'a pas aboli l'esclavage (le peut-il ?) c'est tout simplement que son objectif est d'établir le califat mondial où les non-musulmans auraient le choix entre la conversion, la mort ou, dans le meilleur des cas, la dhimmitude pour les Gens du Livre (Juifs et Chrétiens), qui est un statut de sous-homme

(http://www.dhimmitude.org/archive/articlef1.html).

d) Peine de mort pour celui qui quitte l'islam
« Mais sans aucun doute je les aurais tués puisque le Prophète a dit : si quelqu'un (un musulman) s'écarte de sa religion, tuez-le. » (Récit d'Ikrima, Bukhari LII 260). Vous en connaissez beaucoup, des religions qui appellent à tuer celui qui désire les quitter ?

5. MAHOMET, LE « BEAU MODÈLE »

On ne peut pas terminer sans parler de ce drôle de « prophète » pour cette drôle de « religion ». Quelques traits du caractère de celui que tout bon musulman se doit d'imiter, trouvés dans les hadiths ou le Coran :

Mahomet était un tortionnaire
« Quand l'apôtre d'Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu'ils leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés au feu, Allah le gronda et il révéla : la punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent avec toutes leurs forces pour semer la discorde sur la terre sera l'exécution (par décapitation) ou la crucifixion. » (Récit d'Abu Zinad, Dawud XXXVIII 4357).
Mahomet était un assassin
« L'apôtre d'Allah a lapidé à mort une personne de la tribu des Banû Aslam, un Juif et sa femme. » (Récit de Jabir Abdullah, Muslim XVII 4216).
Mahomet les aimait jeunes
« Khadija (première femme de Mahomet) est morte 3 ans avant que le Prophète parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aïcha qui était une fillette de 6 ans ; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage. » (Récit du père de Hisham, Bukhari LVIII 236).
Mahomet était un pillard
« Quand l'apôtre d'Allah avait l'intention de conduire une expédition de pillage, (ghazw ou ghazwa en arabe, ce que l'on traduit en français par razzia - dans le cas du Prophète, un tel pillage constituait un aspect du jihâd) il employait une formule équivoque pour faire croire qu'il allait dans une autre direction. » (Récit de Ka'b ibn Malik, Bukhari LII 197). « Au nom d'Allah le Très Miséricordieux. Ils t'interrogent au sujet du butin. Dis : "Le butin est à Allah et à Son messager." Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants. » [Coran 8:1].

Tel est l'islam depuis quatorze siècles ! C'est une idéologie qui instrumentalise une religion et qui vise à soumettre l'humanité au même titre que le nazisme ou le communisme. L'islam est donc incompatible avec la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen constitutive des lois de notre République. On peut trouver les hadiths (en anglais) sur le site de la Muslim Students Association of South California University, http://www.usc.edu/dept/MSA/reference/searchhadith.html.

Pour savoir si une sourate est médinoise ou mecquoise, visitez le site http://www.islamophile.org/spip/rubrique5.html

Cet argumentaire est à votre disposition pour téléchargement sous format PDF à l'adresse Web http://www.france-echos.com/IMG/pdf/presentation_islam.pdf. Ce document a été visé par un spécialiste de l'islam. Certaines URL sont susceptibles d'être désactivées provisoirement. 

SITA un moment, SITA un timbre alors participe à l'opération SITA !

 Diffusez ce document sous sa forme imprimée ou électronique !

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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 20:36

 

 




Le Swastika enturbanné


Certains de nos concitoyens, depuis 1940, semblent cruellement manquer de discernement dans les moments critiques de notre histoire. Il semble donc urgent de rappeler à ceux d’entre eux qui, par manque de courage, préfèrent se voiler la face, les dangers de succomber, une fois encore, aux tentations chimériques de ce que l’on appelait hier collaboration et que l’on nommera demain dhimmitude (1).


Rafraîchissons leur la mémoire à propos de ce qui les attend dans un avenir proche, en rappelant cette cinglante maxime de Churchill : « Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre, vous aurez et le déshonneur, et la guerre ».


Ayant encore bien présent à l’esprit la sinistre et révélatrice « affaire Redeker » qui, parmi tant d’autres (2), aurait dû nous servir à la fois d’avertissement et de leçon, les lignes qui suivent n’ont pas pour but de philosopher. Pas plus de verser dans une rhétorique grandiloquente. Encore moins de tenter une savante exégèse concernant les textes fondateurs de l’Islam, trois démarches par essences éminemment subjectives, donc sujettes à polémiques sans fin.


A contrario il s’agit d’exposer ici des faits avérés, recoupés et aisément vérifiables - pour qui veut bien s’en donner la peine - sur les véritables motivation des idéologues de cette religion, à propos de laquelle la bien-pensance, regroupée en associations transfrontalières d’idiots utiles, continue de faire l’apologie aveugle qui sied tant à ceux qui ont des yeux mais qui ne voient pas.


Car si l’Occident a fait son mea culpa à maintes reprises depuis des décennies - et continue de s’auto-flageller sous la pression de ses détracteurs - pour les indiscutables abus commis au nom d’idéologies politico religieuses, on entend en revanche rarement (pour ne pas dire jamais) les hautes autorités politico-religieuses de l’Islam faire amende honorable au sujet des nombreux actes hautement discutables qui ont émaillés son histoire, et qui mériteraient pourtant des éclaircissements, des débats ouverts et de profondes remises en question.


Il est donc largement temps que les chefs spirituels et politiques de l’Islam donnent l’exemple (3), regardent en face les pages sombres de leur histoire et présentent le cas échéant des excuses publiques sur certains sujets tabous (comme celui traité ici) plutôt que de continuer dans la voie du négationnisme, voire du pur révisionnisme, dans de honteuses falsifications et inversions dialectiques de l’histoire.


Si cette action, utile et nécessaire, n’est pas entreprise spontanément par les autorités morales compétentes de l’Islam, il reviendra alors à d’autres de la mener à leur place, ce dont il ne faudra ni s’étonner, ni se plaindre, car enfin on ne peut éternellement dissimuler la Vérité à celles et ceux à qui on la doit.


Rencontre du sous-type



 


D’un point de vue historique, l’Islam n’est manifestement pas, comme l’exprime l’étymologie latine du mot, une religion qui « relie » mais plutôt qui a coutume depuis ses origines (4), par le biais des fanatiques qui s’en réclament, de trancher (avec le fil de l’épée) et tend à se couper des autres monothéismes et du reste du monde spirituel par la virulence originelle de son prosélytisme. Attitude qui la conduit de facto vers un inévitable enfermement,  et un repli sur elle-même toujours plus sclérosant, comme on en a la preuve irréfragable aujourd’hui encore.


Au regard des faits, l’extrême Islam, à l’exception de quelques courants ultra minoritaires comme le soufisme, semble même incarner d’une façon aussi littérale que primaire le postulat de Durkheim qui place en exergue le sacré comme référent empirique de la religion.


En effet, pour tout musulman suffisamment endoctriné (par de pseudo théologiens hystériques), donc féru de djihad (5) parce que dépossédé de son sens critique, le sacré conduit invariablement à la négation voire à la destruction du profane, et au combat sans relâche de la notion d’altérité sous toutes ses formes, en toutes époques et en tout lieu.


A l’inverse du pacte germano-soviétique qui dura à peine deux ans (23 août 1939 - 22 juin 1941), il en est un autre, plus méconnu mais tout aussi réel qui, lui, ne fut jamais rompu. Il s’agit du tacite pacte « islamo-nazi ».


Cette alliance, bien moins contre-nature qu’il n’y parait, puisqu’elle perdure depuis plus longtemps que le nazisme et le communisme réunis, continue de faire de nombreux émules en terres d’Islam (et ailleurs) depuis le premier tiers du XXème siècle. Ce avec une constance et un succès qu’auraient envié Ribbentrop et Molotov eux-mêmes, comme le confirment les derniers exemples en date en Iran (6) ainsi que dans notre beau pays, adepte aveugle de tout Mouvement de Rapprochement et d’Amitié entre les Peuples (7).


Nous affirmions plus haut que l’Islam s’enfermait dans l’autarcie idéologique. Précisons que ses séides l’en extraient tout de même, par moment, le temps pour eux de sceller en son nom quelque pacte faustien destiné à les maintenir aux commandes et faire perdurer les mauvaises habitudes.


De l’alliance islamo-nazie on peut donc dire qu’elle est une hideuse hydre bicéphale, fille de l’accouplement de deux idéologies de la même famille, ces abjects totalitarismes de la fameuse « Fin de l’Histoire ». Ainsi naquit le dégénéré rejeton (et sa future descendance) des amours incestueuses de l’islamiste Hadj Amin al-Husseini, grand Mufti de Jérusalem avec son cousin germain le nazi Adolphe Hitler, Führer du IIIe Reich.


On comprendrait – sans pour autant l’excuser – que d’aucun sombre dans l’abattement le plus total à l’idée que soixante dix ans plus tard cet infâme syncrétisme sert encore de pilier aux grands courants de pensées islamistes qui se sont développés, et largement imposés un peu partout dans le monde jusqu’à nos jours, laissant une bien maigre part à la soit disant modération dont on nous rebat si souvent les oreilles.


Mais plutôt que de nous morfondre, faisons ce nécessaire travail de mémoire et penchons nous à présent sur les racines du mal.


Notre premier acte voit se mettre en place une période durant laquelle les deux parties en présence vont réciproquement se faire de l’œil, macabre jeu de la séduction qui finira logiquement par une union funeste.


Depuis son accession à la fonction de grand Mufti de Jérusalem, (1921) puis au poste de Chef du conseil suprême musulman (1922), Al-Husseini peut développer - avec les pleins pouvoirs (8) que lui confèrent son rang et les moyens financiers (9) qui vont avec - une politique panarabe et ouvertement antisémite qui va progressivement s’étendre à toute la région.


En 1926, il participe à la Mecque au Haut comité Arabe, où la délégation palestinienne déclarera : La nation palestinienne islamique qui a été la gardienne de la mosquée Al Aqsa et du Saint rocher depuis 1300 ans annonce au monde musulman que les lieux saints sont mis en danger par les horribles agressions sionistes. Il en reviendra pour promouvoir indéfectiblement un des courants les plus autoritaire de l’Islam : le wahhabisme saoudien, parent proche du salafisme (également saoudien) et, comme ce dernier, idéologie dominante chez les djihadistes les plus forcenés.


C’est donc tout naturellement qu’il soutiendra en 1929 la création puis le développement du mouvement des Frères Musulmans fondé en Egypte par Hassan Al-Banna, pratiquant rigoriste et fervent partisan de la restauration du Califat (dont le gendre Saïd Ramadan n’est autre que le père du « modéré » Tariq Ramadan (10)). En retour, Al-Banna appuiera activement la propagande du Mufti : d’un côté les Frères musulmans collectent des fonds pour le Haut Comité Arabe de Husseini, de l’autre ce dernier leur apporte une justification idéologique et des thèmes de propagande, grâce auxquels ils galvanisent les foules égyptiennes et attirent des milliers de membres et de sympathisants (11). Pendant la guerre, certains des « frères » s’enrôleront même comme espions dans l’Afrika Korps. Parmi eux un jeune lieutenant, Anouar El-Sadate, futur raïs égyptien (12).


Et c’est justement en août 1929, qu’ont lieu sur ordre du Mufti le massacre des juifs à Hébron puis à Safed, Tel-Aviv, et Jérusalem (enfants décapités, rabbins castrés, femmes violées et homme mutilés). En tout plus de 130 civils exterminés en quelques jours (13).





 

Panarabisme nazifiant


En 1933, les cadres du parti national socialiste tout juste élus, sont déjà en quêtes d’alliés potentiels sur de futurs théâtres d’opérations géostratégiques. Commence à poindre dans les esprits l’idée de se tourner vers le Moyen-Orient où les arabes musulmans, galvanisés par leur leader charismatique Al-Husseini, multiplient déjà depuis 1920, et avec un succès sans cesse croissant, les faits d’armes contre les Anglais et contre la communauté juive de Palestine.


De leur côté les émules d’Al-Husseini et leurs affidés extrémistes dans la région voient dans le régime nazi une cause à épouser. Logique « alliances de revers » du type les ennemis de mes ennemis sont mes amis, certes mais alliance idéologique de nature antisémite toute aussi évidente.


Toujours en 1933, en Syrie Anton Saada, surnommé le führer Syrien, crée son Parti Social Nationaliste (« Hisb-el-qaumi-el-suri ») dont le nom à lui seul révèle une étroite parenté avec le Parti national socialiste d’Hitler, et dont le drapeau (14) ressemble à s’y méprendre à l’étendard nazi. Il est largement appuyé par Al-Husseini qui dès 1919 souhaitait voir monter l’émir Fayçal sur le trône d’une grande Syrie incluant la Palestine.


Dans le même temps en Egypte, Ahmad Husayn fonde le parti Jeune Egypte (« Misr Al Fatah ») dont le slogan est « un peuple, un parti, un dirigeant », identique à celui du parti nazi (le tristement célèbre Ein volk, ein reich, ein führer). Ce parti nationaliste formera des groupes paramilitaires, les « Chemises vertes », calqués sur les « Chemises brunes », fameuses Sections d’Assaut (SA) du Reich.


Plus tard, Gamal Abdel Nasser, futur président égyptien, membre éminent dans sa jeunesse des frères musulmans et du parti Jeune Egypte, déclarera dans un célèbre quotidien allemand : « pendant la deuxième guerre mondiale, nos sympathies allaient aux allemands. » (15) .


Quant à son successeur Anouar El Sadate, dont nous avons vu plus haut qu’il collaborait avec les allemands durant l’occupation britannique de l’Egypte, sa sympathie pour Hitler fut exprimée sans le moindre euphémisme : « Mon cher Hitler, je vous félicite du fond de mon cœur. Même si vous semblez avoir été vaincu, en réalité vous êtes le vainqueur. Vous avez réussi à créer des désaccords entre Churchill, le vieil homme, et ses alliés les Fils de Satan. » (16)

 

Mais revenons au mentor de tout ce beau monde : Al-Husseini. Éconduit une première fois en 1933, il tente une nouvelle opération de séduction en 1937 et obtient enfin le 21 juillet un rendez-vous avec le consul général d’Allemagne en Palestine. Conjointement, il dépêche un émissaire à Berlin dans le but de charmer l’entourage d’Hitler pour pouvoir l’approcher directement par la suite. Toujours en 1937, le Hauptscharführer Karl Adolf Eichmann et l’Oberscharführer Herbert Hagen sont chargés par les SS de se rendre en Palestine pour y initier des contacts avec l’entourage du Mufti.

Les deux parties se sont trouvé des affinités : la guerre contre les Anglais, la destruction des juifs et la conquête du monde … L’affaire semble bien engagée, ne reste plus qu’à conclure…




 


Un mariage annoncé


De 1936 à 1939 a lieu la « Grande Révolte » arabe en Palestine. Cette insurrection sera en grande partie financée par l’argent du fascisme - par l’entremise du ministre des affaires étrangères de Mussolini le conte Galeazzo Ciano - et par les deniers du Reich (17) comme l’atteste la première d’une longue série de rencontres en 1936 à Jérusalem entre Al-Husseini et François Genoud, surnommé « le banquier suisse du 3ème Reich ».


Dès 1937, à la manière d’Hitler qui, durant la nuit des longs couteaux (nuit du 29 au 30 juin 1934), fait assassiner ou interner ceux qui ne sont pas dans l’exacte ligne du parti, Al-Husseini va se débarrasser de ses opposants idéologiques et politiques les plus gênants le plus souvent en les faisant exécuter avec leur famille au grand complet (18).


Toujours en 1937, c’est l’Arabie Saoudite à son tour qui manifeste des velléités d’alliance avec le régime allemand en sollicitant, par le biais du secrétaire du roi Ibn Al Saoud, la mise en place de relations diplomatiques avec les nazis. Cette demande est présentée à Fritz Grobba, alors ambassadeur du Reich en Irak, qui sera dûment accrédité en septembre 1938.


De son côté, l’Irak, alors sous domination anglaise n’est pas en reste. Les réseaux d’influence du grand Mufti y sont particulièrement actifs. Celui-ci, ayant dû fuir la Palestine pour le Liban après l’assassinat de Lewis Andrew gouverneur anglais de la Galilée, rejoint finalement Bagdad en octobre 1939 avec ses plus proches collaborateurs, contamine le pays et tente de renverser le gouvernement pro britannique.


Ces contretemps provisoires n’empêcheront en rien Kemal Hadad, le secrétaire du Mufti, accompagné du premier cercle de fidèles (le fameux « Carré d’Or » composé de Salah al-din al Sabag, Fahmi Saïd, Mahmud Salman et Kemal Shabib) de multiplier les voyages vers l’Allemagne entre août 1940 et février 1941 pour obtenir toujours plus de soutien du Reich (19).


Toujours aidé de ses fidèles du « Carré d’Or », auquel se joint Khayrallah Toufah, oncle, père adoptif et mentor de Saddam Hussein (20), Al-Husseini fomente un coup d’état en Irak afin de renforcer ses intérêts et ceux des allemands dans la région. Le Premier ministre Nouri Al Saïd est remplacé par un homme du Mufti, Rachid 'Ali al-Keilani, que les anglais finiront par destituer quelques semaines plus tard.


Malgré ce relatif échec, force est de constater qu’en quelques années les efforts d’Al-Husseini - en grande partie soutenus par les finances du Reich - pour faire du moyen-orient le QG des forces islamo-nazies ont porté leurs fruits. Fruits dont les pépins amers se répandront dans la région des décennies après la fin de la seconde guerre mondiale (21).


Reste donc aux partenaires privilégiés à se rencontrer, puis à poursuivre cette fructueuse collaboration qu’ils mèneront jusqu’au cœur de l’Europe et plus précisément dans les Balkans comme nous allons le voir plus loin.

 

Après le coup d’état mort-né en Irak, Al-Husseini se décide enfin à rejoindre ses amours européennes, le grand Adolphe et son Reich tout puissant qu’il admire tant. A la fin du mois d’août 1941 il fuit l’Iran pour Rome où il reste jusque début novembre 1941.


Enfin il arrive à Berlin le 6 novembre 1941 et restera en Allemagne jusqu’à son arrestation par les troupes d’occupation françaises dans la région du lac de Constance le 5 mai 1945.


Les nazis lui octroient alors une luxueuse villa de la rue Klopstock qui abritait jusqu’à sa confiscation en 1939 une école juive surnommée par les SS « l’Institut Juif », et que le Mufti s’empressa de rebaptiser ironiquement « Institut de recherche sur le problème juif dans le monde musulman »… (22)


Pendant toute la durée de son exil volontaire en Allemagne, le Reich, par le biais de son Ministère des affaires étrangères, octroiera dix mille dollars d’argent de poche mensuels au Mufti, émoluments en grande partie prélevés sur les fonds confisqués aux juifs.


Le 28 novembre 1941, trois semaines après son arrivée, il rencontre enfin son idole.

Les paragraphes qui suivent (en italique) sont extraits du procès-verbal de la conversation entre le Führer et le Grand Mufti, en présence du Ministre des Affaires Etrangères du Reich Ribbentrop et du Ministre Grobba à Berlin (23) :


Le Grand Mufti commence par remercier le Führer pour le grand honneur qu’il lui fait en le recevant. Il souhaite saisir cette opportunité pour exprimer au Führer du Grand Reich allemand, admiré de tout le monde arabe, ses remerciements pour la sympathie qu’il a toujours témoigné à l’égard de la cause arabe et tout particulièrement de la cause palestinienne et dont il a donné une claire expression lors de ses discours publics.


Les pays arabes sont convaincus que l’Allemagne gagnera la guerre, ce qui sera favorable à la cause arabe. Les Arabes sont les amis naturels de l’Allemagne puisqu’ils ont les mêmes ennemis, les Anglais, les Juifs et les communistes.


Comme alliés, les Arabes peuvent être plus utiles à l’Allemagne qu’il ne le paraît à première vue autant pour des raisons géographiques qu’à cause des souffrances que leurs infligent les Anglais et les Juifs


Dans ce combat les Arabes luttent pour l’indépendance et l’unité de la Palestine, de la Syrie et de l’Iraq. Ils ont la plus grande confiance dans le Führer et considèrent sa main comme le baume de leurs blessures, infligées par les ennemis de l’Allemagne.


Le Führer répond que l’attitude fondamentale de l’Allemagne sur ces questions, comme le Mufti l’a déjà déclaré, est claire. L’Allemagne soutient une guerre sans compromis contre les Juifs. Cela inclut naturellement une opposition active à un Foyer national juif en Palestine, qui ne serait rien d’autre que le centre, sous la forme d’un Etat, de l’exercice de l’influence destructrice des intérêts juifs. L’Allemagne est consciente que la revendication par les Juifs de leur rôle pionnier en Palestine dans le domaine économique est un mensonge. Le travail y

est fait par les Arabes seuls et non par les Juifs.

L’Allemagne est déterminée, étape par étape, à appeler les nations européennes, l’une après l’autre, à résoudre le problème juif et en temps voulu à adresser un appel similaire aux

nations non européennes.

L’Allemagne est à présent engagée dans un combat, à la vie et à la mort, avec deux citadelles du pouvoir juif : la Grande-Bretagne et la Russie soviétique. Il y a théoriquement une différence entre le capitalisme anglais et le communisme de la Russie soviétique, mais actuellement les Juifs dans ces deux pays poursuivent un but identique. C’est le combat décisif ; il se présente principalement comme un conflit entre l’Allemagne et l’Angleterre, mais idéologiquement, c’est un combat entre le national-socialisme et les Juifs. Cela va sans dire que l’Allemagne fournira une aide déterminée et pratique aux Arabes engagés dans le même combat, car les promesses platoniques sont inutiles dans une guerre dont l’alternative est le succès ou la destruction, et où les Juifs sont capables de mobiliser toute la puissance de l’Angleterre à leurs fins. L’aide aux Arabes doit être matérielle. Les seules marques de sympathie sont d’un faible secours dans un tel combat et cela a été pleinement démontré par les évènements en Iraq, où les circonstances n’ont pas permis de rendre pleinement effective une aide pratique. En dépit de tous nos témoignages de sympathie, l’aide allemande a été insuffisante et l’Iraq a été vaincue par la puissance anglaise, qui est le protecteur des Juifs.


Le Grand Mufti répond que son avis est que tout se passe comme le Führer l’a indiqué.

Le grand Mufti se déclare tout à fait rassuré et satisfait par les propos qu’il a entendu du Führer. Il demande, cependant, s’il ne serait pas possible, tout au moins secrètement, de conclure un accord dans le sens de ce qui a été esquissé par le Führer.


Le Führer répond que la déclaration qu’il vient de faire au Grand Mufti est une déclaration confidentielle.

Le Grand Mufti le remercie et déclare en conclusion qu’il prend congé du Führer en toute confiance et lui réitère ses remerciements pour l’intérêt qu’il témoigne à la cause arabe.


Après cet émouvant élan d’amour mutuel qui scelle l’union des deux tyrans, Al-Husseini va plus que jamais être l’hôte privilégié du Reich.


Il entretient des rapports étroits avec les plus hautes autorités allemandes dont Joachim Von Ribbentrop, ministre des affaires étrangères, et surtout se lie d’amitié avec Heinrich Himmler numéro deux dans la hiérarchie du Reich, l’homme qui fut à la tête des SS, de la Gestapo et en grande partie l’instigateur de la « solution finale ». Avec lui le Mufti pourra partager ses plans concernant l’éradication totale des juifs, dont on a eu plus haut un aperçu, dans la retranscription de sa rencontre avec Hitler.


En 1943, Al-Huseini est nommé Premier ministre du gouvernement panarabe par le régime nazi et reçoit également le titre d’« Aryen d’honneur » du Reich.




 


Diffusion capillaire du nazisme


Mein Kampf est traduit en Arabe et largement diffusé dans les pays musulmans (24).


Toujours en 1943, dans une lettre qu’il adresse à Ribbentrop (le 15 mai), le Mufti sollicite l'intervention expresse des Allemands dans les Balkans pour faire échouer un accord entre les britanniques et les Etats Unis qui doit permettre aux Juifs de la région de fuir en Palestine (25).


Après des tractations débutées fin 1942 entre Al-Husseini et Himmler sur ce sujet, Hitler donne son accord le 10 février 1943 pour la formation d’une division SS bosniaque musulmane qui deviendra la 13ème division SS de montagne Handschar (26) regroupant environ 21 000 volontaires.


Suivront en mars et juin 1944 la création de deux autres divisions, la 21ème division SS de montagne Skanderberg (27) composée de 9000 albanais musulmans du Kosovo et la 23ème division SS de montagne Kama composée d’environ 4000 bosniaques musulmans.


Le 1er Mars 1944 il déclare dans un de ses nombreux prêches radiophoniques diffusés depuis l’Allemagne : « Arabes, soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs là où vous les trouverez. Cela est agréable à Dieu, à l’Histoire, et à la religion. Cela sauve votre honneur. »


Toujours en 1944 accompagné de son ami Heinrich Himmler il visite le camp d'extermination d'Auschwitz et déclare : J'irais le cœur léger dans ma tombe en sachant que 5 millions de juifs ont été tués (28).


Le 30 avril 1945 Hadj Amin al-Husseini perd son cousin germain Adolphe Hitler qui se suicide dans son Bunker.


Subsisteront tout de même de cette liaison dangereuse les délicieux souvenirs d’une union fertile en abominations qui continueront d’inspirer le Mufti jusqu’à sa mort en 1974 et se répandront, tels des virus hautement pathogènes, dans les esprits des futures générations de meneurs de l’Islam radical, jusqu’à aujourd’hui.


Le 5 mai 1945 le Mufti est arrêté par les troupes d’occupation française et est rapatrié en France le 19 mai 1945.


Par une de ces étonnantes ironies de l’Histoire, Al-Husseini bénéficiera alors d’un traitement plus que clément (29), au regard du sort réservé aux collaborateurs après guerre… Il sera hébergé en tant que prisonnier politique (et non criminel de guerre comme cela sera réclamé par les alliés) dans une villa de Saint-Maur (Val de Marne) avec deux de ses secrétaires Izek Darwich et Razam Khalidi.


Lorsqu’il s’avèrera que la détention du Mufti risque d’être prolongée pour une durée indéterminée, le ministre des affaires étrangères Georges Bidault suggérera de la transférer « dans une maison de campagne plus confortable entourée d’un jardin ». A partir du 1er octobre 1945 il résidera donc dans la villa « La Roseraie » à Bougival (Yvelines). Il y recevra régulièrement des invités et pourra se déplacer à sa guise grâce à une voiture achetée au nom d’un de ses secrétaires, avec laquelle il se rend à la mosquée de Paris en toute quiétude, escorté par les services de police français.


À plusieurs reprises l’Angleterre demandera l’extradition du Mufti afin qu’il soit jugé comme criminel de guerre, ce que les autorités françaises refuseront systématiquement.


Devant les pressions répétées du gouvernement anglais et celles des sionistes qui insistaient légitimement pour qu’il soit jugé pour crimes de guerres, et face aux menaces de mort qui pèsent de plus en plus sur sa personne, la surveillance du Mufti sera délibérément réduite sur ordre du quai d’Orsay pour permettre à celui-ci de prendre la fuite. Le Mufti muni du passeport de Marouf Doualibi (un de ses fidèles séides) décollera de l’aéroport d’Orly le 29 mai 1946 à 11h du matin à bord du vol numéro 346 de la compagnie TWA à destination du Caire. (30)

En France, quelques têtes (dont celle du préfet de police) tomberont pour la forme, mais celle de Hadj Amin al-Husseini restera sur ses épaules jusqu’à sa mort en 1974.


La connivence et forte similarité du nazisme et de l’islamisme radical, en tant que totalitarismes à idéologie directe (selon la terminologie de J-F Revel), n’est donc pas le fruit du hasard.

Elles sont la résultante d’une prédisposition de l’Islam à embrasser, tel le communisme, le fascisme ou le nazisme, l’intrinsèque process criminogène de l’utopie étatisée.

Les choix opérés par les figures de l’Islamisme radical et imposées au croyant correspondent parfaitement aux mécanismes classiques de la formation d’une entité politique réceptive aux vibrations extrémistes.

En d’autres termes, les choix idéologiques imposés en toute connaissance de cause à l’ensemble de la Umma (32) dans le Dar al-Islam (33), puis dans le Dar al-Harb (34) révèlent la formation d’une chimère religieuse aspirituelle au processus totalitaire similaire aux utopies meurtrières du XXe siècle.


H.P. Brisson


Sources :


(1) La dhimmitude est le pacte liant tout citoyen non musulman d’un l'État islamique à ce dernier lui donnant, moyennant finances (paiement de la djizzyia), la garantie de la vie et de la sécurité en échange d’une totale loyauté. Méthode très proche de la façon dont les mafieux se proposent de protéger les honnêtes gens qui se trouvent sur leurs territoires et que l’on qualifie communément de racket…


(2) Celle du port du voile dans les écoles malgré les lois laïques, les tentatives de censure de la pièce « Mahomet » de Voltaire, les fonctionnaires musulmans qui obtiennent une salle de prière au ministère de l’intérieur, les horaires réservées aux femmes dans les piscines publiques, les meurtrières émeutes nationales de 2005 sans fondement, et celles internationales de 2006 relatives aux fameuses « caricatures », l’affaire du discours du Pape Benoît XVI à Ratisbonne, j’en passe et des pires (du style des attentats qui ont lieu chaque année à travers le monde et visent et tuent exclusivement des civils, hommes, femmes et enfants).


(3) Quelques - trop rares - intellectuels le font parfois, mais aux prix de lourdes menaces pesant sur leur vie.


(4) Voir note numéro 31 en fin de document.


(5) On a tendance à ne retenir de ce terme que son acceptation violente, guerrière, celle-là même qui pullule dans la bouche des islamistes fanatiques et sert leur desseins, alors qu’il signifie aussi et surtout, pour les clairvoyants : la lutte intérieure contre les passions mauvaises de l’âme du croyant, la discipline morale, la victoire sur soi-même .


(6) Lien Figaro


(7) http://www.radioislam.org/islam/french/debat/khan1.htm


(8) Mainmise sur le tribunal de la Charia et le tribunal religieux islamique de Palestine, qui entre autres prérogatives désignaient les professeurs de théologie et les imams, ce qui lui permit de nommer à des postes stratégiques de fidèles alliés parmi les plus rigoristes et antisémites.


(9) Il contrôlait la Waqf (fond destiné à aider les plus démunis), le fond des orphelins, ainsi que les finances de la communauté arabe de Jérusalem, soit annuellement plusieurs dizaines de milliers de livres sterling de l’époque.


(10) Le « modéré » Tariq Ramadan, (né de Saïd Ramadan et de Wafa Al-Banna, fille du fondateur des Frères musulmans) qui disait récemment de son sinistre aïeul : J’ai étudié en profondeur la pensée de Hassan Al-Banna et je ne renie rien de ma filiation. Son engagement aussi continue de susciter mon respect et mon admiration. Caroline Fourest : Frère Tariq, Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan, Grasset, 2004.


(11) Le Sabre et le Coran, Paul Landau. Editions du Rocher.


(12) Albert Soued, écrivain, diplômé de sciences politiques et de l’école Centrale de Paris, dans son article du 9 avril 2003 Nationalisme Arabe, Islamisme et Nazis, in www.objectif-infos.com


(13) Ces exactions barbares sont décrites en détail dans le livre Le Juif Errant est Arrivé de Albert Londres qui a rencontré à plusieurs reprises les protagonistes du conflit (dont le grand Mufti) entre 1929 et 1932 en Palestine.


(14) http://images.google.fr/images?q=%22drapeau+de+saada%22


(15) Deutsche National Zeitung, 1er Mai 1964


(16) Al Musawwar, No. 1510, du 18 Septembre 1953, cité dans Arab Theologians on Jews and Israël, D.F Green, Genève 1976.


(17) « Les fonds mis à la disposition du Grand Mufti de Jérusalem par l'Allemagne lui avaient permis d'organiser la révolte de Palestine ». Extrait des Archives du Haut Commandement de l'armée allemande saisies à Flensburg après la deuxième Guerre Mondiale.

Voir aussi le livre de David Yisraeli, Germany and zionism, Germany and the Middle East, 1835-1939


(18) Pas moins de onze chefs de communautés seront assassinés avec femmes et enfants. Certains éminents opposants seront également supprimés parmi lesquels : Cheikh Daoud Ansari (imam de la mosquée d’Al Aqsa), Cheikh Nusbi Abdal Rahim (conseiller des tribunaux religieux musulmans) ou encore Nasr El Din Nassr (maire d’Hebron). Source : http://grandMufti.free.fr


(19) Lukasz Hirszowicz, The Third Reich and the Arab East, Routledge and Kegan Paul Ltd, London 1966


(20) Khayrallah Toufah est le frère de Subha, mère de Saddam Hussein. Après la disparition du père de Saddam, Hussein al-Majid, et le remariage de sa mère avec Brahim Hassan, il prend en charge et élève (dès 1947) ce dernier alors âgé de 10 ans.


(21) Certains membres de la dynastie Al-Husseini perpétueront ainsi « l’œuvre » de leur aïeul en Palestine. C’est le cas de deux de ses neveux , Abdel-Kader Al-Husseini, qui dirigera le Jihad al-Muqadas (armée de la guerre sainte) pendant la guerre israélo-palestinienne de 1948, et de Rahman Abdul Rauf Al-Qudwa Al-Husseini, plus connu sous le pseudonyme de Yasser Arafat (parenté confirmée dans Arafat l'irréductible, biographie d'Amnon Kapeliouk éd. Fayard, 2004), ou encore de Leila Shahid, porte parole de l’Autorité palestinienne en France, fille de Serene Husseini Shahid et petite fille de Jamal Al-Husseini (délégué du Haut Comité Arabe dirigé par… Amin Al-Husseini) et cousine de… Yasser Arafat…

On comprend mieux dans ces conditions que la haine des juifs perdure dans la région et qu’il soit difficile de trouver une solution au conflit israélo-palestinien…

H.P. Brisson 

*

(22) The Nazi connection to islamic terrorism : Adolph Hitler and Haj Amin Al-Husseini – Iuniverse New York, 2003.


(23) Documents sur la Politique étrangère allemande, 1918-1945, Série D, Vol. XIII, Londres, 1964.

The Israel-Arab Reader, a Documentary History of the Middle East Conflict, Walter Zeev Laqueur and Barry Rubin, New York, Penguin Books, 1984


(24) Après la guerre, Sami al Joundi, un des fondateur du parti Baas en Syrie déclarera : Nous étions racistes, nous admirions les nazis, nous étions immergés dans la littérature nazie et ses livres. Nous fûmes les premiers à penser faire une traduction de Mein Kampf. Toute personne vivant à Damas à cette époque fut témoin de cette inclination arabe pour le nazisme.

Source : www.laveritemaintenant.org

Confirmant l’engouement des musulmans pour Mein Kampf, le 10 septembre 1999 l’organisation sioniste américaine, émet un communiqué de presse selon lequel une dépêche de l’A.F.P. (Agence France Presse) à Ramallah rapporte que le livre d’Adolphe Hitler apparaît en sixième position des ventes de best-sellers en Palestine. Ceci prouve à quel point les thèses antisémites du leader charismatique Al-Husseini ont perduré dans la région jusqu’à aujourd’hui.

Source : http://www.freeman.org/m_online/oct99/meinkampf.htm

(25) Cette lettre se trouve aujourd’hui au musée Yad Vashem (The Holocaust Martyrs and Heroes Remembrance Authority) de Jérusalem. Voir aussi : http://aval31.free.fr/photosdiverses/yad.jpg

(26) George Lepré: Himmler's Bosnian Division: The Waffen-SS Handschar Division, 1943-1945 (Atglen-PA: Schiffer, 1997)


(27) La Division Skanderbeg, Histoire des Waffen SS albanais des origines idéologiques aux débuts de la Guerre froide, Laurent Latruwe & Gordana Kostic, éditions Godefroy de Bouillon Paris,


(28) Rapport de Simon Wiesenthal: GrossMufti, Grossagent des Asche, 1947, musée du Martyr Juif de Paris


(29) L’accueil de dictateurs en exil deviendra une tradition française : Khomeiny en 1979 à Neauphle-le-Château ou encore François Duvalier (dit Papa Doc) en 1986…


(30) Les détails sur la détention du Mufti et son évasion de France proviennent d’un article du docteur Tsilla Hershco, chercheuse au centre Begin Sadat des études stratégiques et enseignante à l’institut de sciences politiques de Bar-Ilan. Cet article a été publié dans la revue Controverses de mars 2006


(31) Le Théatre des opérations Volume III : American Black Box, Edition Albin Michel, paris 2007, pages 359 à 363.

Et pour une liste encore plus exhaustive : http://www.atheisme.org/listeislam.html


(32) Umma (ou Oumma) est le terme employé pour désigner l’ensemble de la communauté des musulmans dans le monde


(33) Dar al-Islam est le terme employé pour désigner les terres sous gouvernement musulman. Dans la tradition musulmane, le Monde est divisé en deux parties: Dar al-Islam, la «Maison de la paix», soit les nations islamiques, et Dar al-Harb, la «Maison de la guerre», c'est-à-dire grosso modo le reste du monde ! Vision manichéenne s’il en est…


(34) Dar al-Harb est donc le terme traditionnellement employé pour qualifier les pays dont les gouvernements sont non musulmans. Les habitants du Dar al-Harb sont appelés « harbi » et doivent être soumis de gré d’abord, ou de force en suite.

 

Ecrit par H.P. BRISSON Le : 21/02/2007[source] 

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 22:38
Revue "Choisir", Genève, 1997.
 
Par le R.P. Henri BOULAD
jésuite égyptien, directeur de Caritas, conférencier spécialiste de l'islam
 
 
Il y a quelques années, le grand juriste égyptien Saïd el-Achmaoui publiait son fameux livre Al Islam as-syâssi, traduit en français sous le titre: "L'islamisme contre l'islam". Dans cet ouvrage, Achmaouicherchait à montrer que l'islamisme est une déviation, une perversion du véritable islam, dont l'orientation est uniquement spirituelle et religieuse.
 
Je prendrai ici le contre-pied de la position d'Achmaoui en affirmant que l'islamisme, c'est l'islam!
 
Cette affirmation n'a rien d'arbitraire ou de fantaisiste. Elle ne relève pas d'un parti-pris ou d'une provocation, ni d'une prise de position fanatique ou intolérante, ni d'une approche volontairement négative ou réductrice.
           
Je pense au contraire que cette affirmation est parfaitement cohérente avec l'histoire et la géographie, avec le Coran et la sunna, avec la vie de Mohammed et l'évolution de l'islam, avec ce que l'islam dit de lui-même. Je refuse la position de ceux - musulmans ou chrétiens - qui se voilent la face, jouent à la politique de l'autruche, tournent autour du pot, refusent de voir la réalité en toute objectivité, ou prennent leurs désirs pour des réalités, au nom du dialogue et de la tolérance…
 
On dira que le problème de l'islam est plus complexe, que ma position est simpliste, simplificatrice et tend à l'amalgame. Je suis tout à fait conscient de la variété des islams. J'ai même une conférence de deux heures sur "Les six islams", où je déploie l'éventail des différents islams, depuis l'islam ouvert libéral, modéré et laïcisant, jusqu'à l'islam le plus radical, en passant par le soufisme, l'islam des confréries et l'islam populaire.
 
Je suis parfaitement au courant de toute la tendance actuelle de l'islam laïc et laïcisant, moderne et modernisant. Je pense malgré tout que ce courant n'est guère représentatif de l'islam officiel, de l'islam orthodoxe et classique, de l'islam sunnite tel qu'il s'est toujours manifesté, tel qu'il s'est toujours voulu, tel qu'il se veut encore aujourd'hui. D'où le rejet par l'islam officiel de tous les penseurs et intellectuels qui, cherchant à réinterpréter l'islam à la lumière de la modernité, se font taxer d'hérétiques, d'apostats ou de déviationnistes.
 
L'islamisme n'est ni une caricature, ni une contrefaçon ni une hérésie ni un phénomène marginal et aberrant par rapport à l'islam classique orthodoxe sunnite. Je pense au contraire que l'islamisme, c'est l'islam à découvert, l'islam sans masque et sans fard, l'islam parfaitement conséquent et fidèle à lui-même, un islam qui a le courage  et la lucidité d'aller jusqu'au bout de lui-même, jusqu'à ses dernières implications.
 
L'islamisme, c'est l'islam dans toute sa logique, dans toute sa rigueur. L'islamisme est présent dans l'islam comme le poussin dans l'œuf, comme le fruit dans la fleur, comme l'arbre dans la graine.
 
Mais qu'est-ce que l'islamisme? L'islamisme, c'est l'islam politique, porteur d'un projet et d'un modèle de société visant à l'établissement d'un état théocratique basé sur la sharia, seule loi légitime - parce que divine - telle que révélée et consignée dans le Coran et la Sunna, une loi qui a réponse à tout.
 
Il s'agit là d'un projet global et globalisant, total, totalisant, totalitaire. Car l'islam est un tout: une foi et un culte, un horizon et une morale, un mode de vie et une vision du monde. Intransigeant, il offre le salut ou la perdition. L'islam est la vérité qui ne supporte pas le doute et ses adeptes forment "la meilleure des communautés".
 
L'islam se veut à la fois religion, état et société - din wa dawla.
Et c'est ainsi qu'il a été depuis ses plus lointaines origines.
 
Le passage de La Mecque à Médine, qui marque le début de l'ère musulmane, l'Hégire, signifie que l'islam cesse d'être une simple religion pour devenir Etat et société. L'Hégire est le moment où Mohammed cesse d'être simple chef religieux pour devenir chef d'état et leader politique. Religion et politique seront désormais indissolublement liées.
 
"L'islam est politique ou n'est rien!", (Khomeiny). La "soumission" à Dieu, qui est le sens même du mot "islam" est aussi bien exigée du croyant que de l'Etat. Le pouvoir politique se voue donc entièrement à une mission religieuse. C'est l'annexion de la politique par la religion.
 
Ce qui frappe dans l'islam, c'est son extraordinaire cohésion. Car dans l'islam se mêlent indistinctement, inextricablement, le sacré et le profane, le spirituel et le temporel, le religieux et le civil, le public et le privé. L'islam couvre et embrasse tous les aspects de la vie et de la société. C'est en ce sens que je disais plus haut que l'islam est global et globalisant, total, totalisant, totalitaire. L'idée d'un islam laïc est en soi une hérésie. Il contredit l'essence même de l'islam.
 
L'islam est un creuset fusionnel intense qui engendre un tissu social fortement structuré et donne à une société consistance, cohésion et continuité. D'où son extraordinaire capacité d'intégration. L'islam a toujours été intégrateur, jamais intégré; toujours assimilateur, jamais assimilé…
 
Simplicité de son dogme, de sa morale, de ses principes. Sa souplesse, son élasticité, sa capacité quasi infinie d'adaptation, à partir d'un noyau dur, solide, irréductible. C'est cette souplesse de l'islam qui explique en partie sa foudroyante expansion tant en Afrique qu'en Asie. Ce continent, dans lequel le christianisme a pénétré six siècles avant l'islam, ne compte que 3% de chrétiens, alors qu'on évalue à près de 30% le nombre de musulmans.
 
Un dernier point: le djihâd. Le djihâd n'est pas un aspect marginal, un accessoire de l'islam. Il constitue une des obligations du croyant. On a voulu interpréter ce terme de façon réductrice, comme si le djihâd n'était qu'un combat spirituel et intérieur, un combat contre les passions et les instincts.
 
Non, les textes sont clairs: il s'agit bel et bien d'un combat par l'épée et ce n'est pas un hasard si l'Arabie saoudite et tel ou tel groupe islamiste représentent un glaive sur leur écusson. (voir Coran: 2.216 - 217; 3.157 -158; 3.169; 8.17; 8.39; 8.41; 8.67; 8.69; 9.5; 9.29; 9.41; 9.111; 9.123; 47.35; 59.8). Il y a, dans l'islam, l'idée de force, de puissance. L'islam est la religion de la force. Il s'impose souvent par la force et ne cède en général qu'à la force.
 
C'est un fait: historiquement l'islam s'est étendu par la contrainte et la violence. Il n'est que de consulter les ouvrages de Bat Yeor pour s'en convaincre. D'ailleurs, l'silam ne divise-t-il pas le monde en deux: la demeure de l'islam et celle de la guerre - dar-al- Islaâm wa dar al-harb?
 
L'islam a pour ambition et pour prétention de convertir l'humanité entière… Pour le musulman, il n'y a qu'une seule vraie religion: l'islam: inna-dîn 'ind-Allah al-Islâm.
 
Le musulman a en lui la certitude d'avoir raison, de posséder la vérité. Cette conviction a pour conséquence la froide détermination d'aboutir, de réussir un jour à conquérir le monde envers et contre tout. Rien ne l'arrêtera. Car l'islam compte avec le temps. Il a le temps, il a tout le temps, il a toute l'éternité. Il y a dans l'islam la patience infinie du bédouin suivant sa caravane. Ça prendra le temps que ça prendra, mais on y arrivera!
 
Alexandrie, 1997.

Conclusion : Entre islam et islamisme il n'y a aucune différence, ce sont des synonymes. Entre un musulman non-violent et un djihâdiste, il n'y a qu'une différence de degré, pas de nature.
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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 17:53

Opération Témoins

On est tous des témoins des incivilités quotidiennes,
on est tous des "big-brothers"...

Ce site fais suite à l'appel de Maurice G. Dantec, Rockik, LibertyVox et France Echos.
(remix
mp3 fait par Rockik)

Nos armes : appareils photos, caméras, téléphones portables équipés d'appareil photo ou caméra...

Nos intentions
: montrer des photos du monde « réel » pour pallier aux filtres des médias dit "traditionnels".
banniere.jpg
Je voudrais lancer un appel à mes compatriotes français. C'est une chose très simple, on pourrait lui donner le nom de code "opération témoin".

(Je rappelle que le mot "témoin" en latin - non, en Grec - c'est "martyre")

C'est très simple : aujourdhui nous avons à notre disposition, dans les supermarchés, des petits appareils, caméras, appareils photos, voire même maintenant téléphone portable doté de la fonction appareil photo, pour des prix très raisonnables.

Tous le monde en a. Or je remarque que les gens continuent de s'en servir un peu pour aller filmer Tata germaine à la plage. Hé bien je pense que tous les français devraient constamment, je dis bien constamment, avoir sur eux une petite caméra, un petit appareil photo, un petit portable avec fonction photographique, constamment.

Il faut que la France soit espionnée de l'intérieur, par les citoyens français eux-mêmes.

Pourquoi je dis ça ?

Parce que je me suis rendu compte d'une chose quand même assez grave.

C'est que les informations en provenance de France sont filtrées une première fois par les médias français et quand elles arrivent au Canada elles sont filtrées une seconde fois par les médias canadiens, ce qui fait que, par exemple, au Canada, on n'a pas vu une seule image des agressions systématiques qui se sont produites par la racaille dans les manifestations anti CPE.

Ca, ça veut dire quoi ?

Il faut savoir que le patron (le PATRON !) de La Chaine de L'Information, LCI, chaine d'information en continu, qui est une filiale de TF1 (la plus grande chaine de télévision d'EUROPE) le patron de LCI répondant à un journaliste lui demandant pourquoi il ne diffusait pas beaucoup d'images en provenance des manifestations, lui a répondu la chose suivante :

"Je n'ai pas envie que la majorité des français vote Front National l'année prochaine."

Alors donc je dis, d'une certaine manière prenons les anarchistes à leurs propres mots.

Que chaque citoyen Français soit une caméra, que chaque citoyen Français soit un oeil, un oeil braqué sur la racaille, un oeil braqué dans le métro, sur les incivilités, sur les incidents, constamment.

Que ce soit ensuite placé sur internet, pour que la PLANETE ENTIERE voit de quoi il s'agit.

C'est la guerre : la guerre des médias.

Etre témoin, c'est une forme de "résistance passive"

Si la police est du BON côté de la liberté, elle ne pourra rien faire, c'est aussi simple que ça, parce que être témoin c'est un DROIT, le droit d'être des yeux, des yeux et des bouches.

Comme disait Georges Orwell, "le futur risque de ressembler fortement à une bouche écrasée continuellement par une botte". Moi je rajoute l'aphorisme suivant : la bouche il lui reste une chance.. Si elle a assez faim, elle peut manger la botte et le pied qu'il y a dedans !

Je lance un appel à tous mes amis Français : Allez-y ! Dans l'ère électronique dans laquelle nous vivons, la résistance ca commence comme ça, ça ne consiste pas à prendre des flingues en plastique pour rentrer dans un amphithéatre, ça consiste à être armé d'un appareil photo, d'être un témoin constant de ce qui se passe, parce que la guerre de l'information c'est aujourdhui la chose stratégique.

Les islamistes, il faut le savoir, sont très bien organisés à ce niveau là.

Donc au lieu de trembler et de ne pas savoir quoi faire, servons-nous de ces technologies que nous avons inventées, constamment.

Dès qu'il y a une manifestation, dès que vous savez qu'il va se passer quelque chose, dès que vous prenez le métro, dès que vous prenez le taxi, dès que vous allez dans la rue, dès que vous allez dans un bar, dès que vous allez en boîte de nuit, prenez des photos, partout, photos ou vidéos, peu importe et envoyez-les aux sites de la résistance : surlering.com, rockik.com, Libertyvox.com, France-Echos.com...

Participez à l'opération "Témoins"

Maurice G. Dantec

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 05:25
Cyberlibertarien
Couverture du magazine Wired

Les cyberlibertariens sont des activistes libertariens, férus de science-fiction et de nouvelles technologies, nombreux en Californie. Jimmy Wales, par exemple, l’inventeur de Wikipédia, se dit randien et hayékien. Il assure qu’il a conçu son encyclopédie sur le modèle de l’ordre spontané de Friedrich Hayek.

Il y en a beaucoup d’autres. Ainsi les concepteurs de South Park : Ayn Rand apparaît dans un épisode de cette série de dessins animés. Ou encore les inventeurs des Simpson, Clint Eastwood… Louis Rossetto, le fondateur du magazine emblématique des nouvelles technologies, Wired, a été l’un de ceux qui ont fait connaître le libertarianisme au grand public[1]. Dans l’esprit des libertariens de la Silicon Valley, Internet est le moyen de réaliser une anarchie efficiente et de se passer de l’Etat.

Les critiques formulées à l'encontre des cyberlibertariens pourraient être résumées comme suit : il y a une contradiction clé de la position des cyberlibertariens. Internet s'est développé en dehors du marché pendant près d'un quart de siècle, grâce aux financements publics (ARPA, NSF, gouvernements des états locaux américains, universités). Ces fonds publics ou quasi-publics ont permis d'inventer et de construire le réseau, mais ont aussi facilité une utilisation expérimentale, puis massive, au sein du monde académique. Sans l'État les cyberlibertariens n'auraient pas pu développer leurs idées ou idéaux aussi facilement.

La réponse des cyberlibertariens est qu'en l'occurrence l'intervention étatique n'était ni nécessaire ni suffisante pour aboutir à ce qu'on appelle aujourd'hui Internet. C'est comme si l'on soutenait que sans l'État les soins médicaux, les transports ou les services bancaires sont impossibles. C'est un sophisme du type post hoc ergo propter hoc. Sans l'initiative privée, Internet serait resté un obscur réseau connectant quelques entités étatiques ou paraétatiques, comme l'était Arpanet.

Notes et références

  1. Patrice Flichy restitue une enquête du magazine Wired concernant son lectorat. Les deux tiers des lecteurs se retrouvent dans des qualificatifs comme « libéral, progressiste, libertarien, anarchiste et conservateur »(Flichy, L’imaginaire d’Internet, La Découverte, Paris, 2001, 273 p., p. 219)

Liens externes

 

  La Cyber-résistance est en marche !

 

Pour autant, les formes de mobilisation progressistes les plus efficaces et les plus démocratiques ne sont pas nécessairement les plus modernes. Parmi les écueils à éviter, celui de négliger l'impératif de l'organisation.

 

Nul ne peut nier qu'Internet, notamment par l'instauration de relations transversales entre individus, par l'accès rapide et facile à de l'information, par l'interconnexion globalisante des esprits humains, par la rapidité de circulation des communications est un lieu idéal pour l'action, mais l'action rapide, immédiate, vite organisée, vite oubliée. Pas l'action à long terme.

Souvenons-nous que le préfix « cyber » de l'expression cyberculture vient du grec « κυβερνητική » (kubernêtikê), dont l'éthymologie est partagée par les mots « gouverner » et « gouvernail ». Ainsi, on peut considérer la cyberculture comme une culture du gouvernail et du gouvernement. Le gouvernail étant la partie d'un bateau, d'un avion qui assure sa direction. La cyber-résistance, dont l'un des plus beaux fleurons, qui est aussi le seul produit réel de la cyberculture, et le cyberespace ne peut se passer de gouvernail. Et un groupe d'individus communiquant principalement par des moyens électroniques doit tenir compte de règles de gouvernance, au risque sinon de ne rien produire du tout. Le cyberespace nous fournit un gouvernail, et le WEB résistant nous fournit sans doute un cap à suivre.

En effet, le succès du World Wide Web est principalement la conséquence d'une volonté, celle de son créateur, qui a su matérialiser une idée révolutionnaire basée sur une réelle réflexion/vision politique à long terme.

Ainsi, la réussite du fondateur de ce blog dans sa lutte vient de son habileté à éviter les écueils cités précédament. Au niveau des associations françaises, prenons l'exemple du WEB résistant à laquelle j'ai le bonheur de participer et dont la force est justement de tenir compte des limites de la cyber-résistance et de mettre en place une structure adequate. A bien y regarder, alors même que tenant compte du changement de mentalité où le militant est un incitateur d'action, participant à la définition de la stratégie politique et activiste globale, une association comme le WEB résistant fonctionne principalement par le bon usage de l'intelligence distribuée, utilisant au mieux la capacité de chacun, distribuant les tâches, entraînant une mobilisation dans l'organisation.

Si on se base sur le nombre d'acteurs (et notamment les Cyber-résistants), on pourrait penser qu'il y a de nombreux militants prêts à agir pour leurs idées. Le problème est que la majorité d'entre eux se contentent d'aspects techniques et assimilent le débat d'idées à une vaine querelle. Les forts en gueule sont également légion, rois du verbiage, producteurs d'opinions et de sentences, mais plus rarement d'actions. L'activisme n'est pas seulement déterminé par la capacité à créér une liste de discussion (et encore). Ceux qui le pensent ne sont finalement que des « cyber-neuneus se taillant des ***** virtuelles » à longueur de journée.

Pour citer la métaphore précédente du gouvernail : « La cyberculture est une culture de gouvernail et de gouverment : navigation et gouvernement de soi-même, gouvernement du collectif, gouvernement de personnes libres s'assemblant virtuellement sur la nouvelle agora du monde. »

Le WEB résistant est l'expression la plus parfaite de cette agora, mais, pour autant, la résistance technique, politique et culturelle dans l'espace électronique a tout intérêt à tenir compte de l'expérience de l'activité militante traditionnelle. Scander « CR, CR, CR » derrière son clavier ne fait pas de vous un cyber-résistant ou un hacktiviste.


Statue-de-Zeus.JPG

 
"Nous sommes le peuple. Nous avons l'internet. Nous avons le pouvoir. Des questions ?"

Le 5eme pouvoir est né.
                                                   Zeus
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