L’origine idéologique et historique du courant des Frères musulmans et ses liens avec le nazisme doivent être rappelés, ce d’autant plus que des liens parfois familiaux tant de Leila Shahid, de YAsser Arafat et de Tariq Ramadan renforcent la filiation idéologique par filiation charnelle.
Dans les années 30, Hassan el-Banna, grand-père de Tariq Ramadan et fondateur du Mouvement des Frères Musulmans, a connu une lune de miel avec le pouvoir nazi - à l’instar du grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amine el-Husseini - qui l’amènera par exemple déclarer « avoir une admiration considérable pour les chemises brunes ».
De 1936 à 1939, les Frères Musulmans vont mener à Jérusalem une série de raids contre les Juifs, sous la direction d’officiers allemands.
C’est à cette époque qu’à l‘instigation d’Hassan El-Banna, les Frères Musulmans se dotent d’une branche armée clandestine, l’« appareil secret ». Celle-ci deviendra une agence de renseignements très utile aux services secrets nazis.
Pendant ce temps, Hassan El-Banna se rapproche du parti nazi égyptien « Jeune Egypte », (qui compte parmi ses membres deux jeunes officiers, Gamal Abdel Nasser et Anouar-el-Sadate), avec qui il signe un protocole de soutien en échange d’une reconnaissance allemande de l’Egypte.
Durant la seconde guerre mondiale le grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al Husseini a fondé des divisions SS et est allé à Berlin appeler ses ouailles à massacrer les Juifs. Hadj Amin Al Husseini était l’oncle de Yasser Arafat et le grand-père de Leila Chahid.
Hadj Amin Al Husseini, est enterré en héros à Jérusalem sur l’esplanade où se trouve actuellement la mosquée Al Aqsa, cette esplanade où il fut un temps question de faire le mausolée de Yasser Arafat afin qu’il repose auprès de son oncle, le "héros", admirateur des SS et partisan d’une « solution » au « problème juif ». Yasser Arafat, est en né en Egypte, au Caire, le 29 août 1929. La date en elle-même est un clin d’oeil à l’Histoire. Ce jour-là, les Palestiniens de Hébron et de Safed massacraient les communautés juives locales.
La parenté de Yasser Arafat avec le Grand mufti de Jérusalem Hadj Amine Husseini, n’est pas sans effet, puisqu’elle est revendiquée par Arafat qui se considérait comme son fils spirituel et le qualifiait encore en 2002 de héros de la cause palestinienne. On ne peut fouiller donc les intentions de Yasser Arafat sans évoquer les liens entre les Palestiniens et le régime nazi à travers la personnalité du Grand Mufti de Jérusalem Hadj Amine el Husseini .
De plus, la figure emblématique du Mufti est aujourd’hui revendiquée par l’idéologie palestinienne comme celle d’un héros dont le modèle perdure en dépit ou en raison de son engagement pro-nazi. Il faut donc rappeler l’idéologie et les actions entreprises par le Mufti pour appréhender ce qu’un tel modèle implique comme programme.
Hadj Amine El Hussein, le Mufti de Jésuralem a su utiliser les stratèges et les idéologues du 3e Reich envoyés au Moyen-Orient pour contrer la politique Anglaise, sensibiliser les amis du Führer et les théoriciens du nazisme au Djihad religieux contre les juifs et les sionistes créant un pont entre le nationalisme arabe et le national-socialisme.
Le 28 novembre 1941, le grand mufti est reçu à Berlin par Ribbentrop, puis par Hitler. Il propose la constitution d’une Légion arabe, qui se battrait au côté des Alliés : « Une victoire des Allemands sera utile au monde entier, en particulier aux populations arabes ».