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"Si vous entendez ce message, c'est que vous êtes la résistance."

International Civil Liberties

About

The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 21:55
Ça y est , après moults tergiversations, l'aggrégateur des blogs réactionnaires, le best-of de la conservatosphère, que j'appelais de mes voeux ici, vient de naitre et est disponible à cette adresse.


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N'hésitez pas à me laisser ici vos commentaires, vos appréciations sur ce site, qui en est à ses débuts. L'idée donc, est de recenser ce que la blogosphère réactionnaire propose de mieux, et ce dans tous les domaines. Avec quelques amis, votre serviteur a l'honneur d'en être l'administrateur.

Vos idées, vos propositions sont les bienvenues.
_bug_fck
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 21:34

La gauche s'est implantée en Europe comme dans aucune autre région du monde développé. A l'image de sa consoeur américaine, elle a fait en sorte de remodeler l'histoire, de revoir les valeurs, de refondre les bases de la société. Elle s'appuie sur des visions tronquées de l'histoire mais largement diffusées par le biais du cinéma, des journaux, des livres bidons.

Il en est ainsi que la Conquête de l'Ouest. Qui ne connaît pas Sitting Bull, Crazy Horse, le général Custer ? Ces personnages sont connus, mais uniquement au travers de certains prismes. Custer, c'est celui de Little Big Man, peu importe que le personnage n'ait jamais massacré d'Indiens ou lancé une attaque insensée à Little Big Horn. L'historiquement correct lui a refait le portrait : Américain, blanc, il était destiné à être le méchant. Le gentil, c'est l'Indien perdu dans sa contemplation du cosmos, rêvant aux troupeaux de bisons, chevauchant nuit et jour dans les Grandes Plaines, parlant avec la nature. Qui ne croit pas à ce portrait d'une naïveté sidérante ?

Dans Danse avec les Loups, l'Occidental naïf en est convaincu : l'Indien avait toutes les qualités, l'arrivant pionnier tous les défauts. Pour la gauche qui hait tant la liberté et le progrès, le message est parfait.. Ajoutons-y l'accusation absurde et totalement fausse de "génocide" contre les Indiens d'Amérique, prétenduement orchestré par l'Etat américain, et vous avez typiquement un sujet "historiquement correct". Et historiquement faux. Un site internet a tenté de proposer une vision autrement plus juste : www.custerwest.org . Une pliée de gauchistes lui est tombé dessus, en vain. Les faits sont têtus et parlent d'eux-mêmes.

Ne nous y trompons pas : cette révision de l'histoire est une preuve de mépris absolu, autant à l'encontre des civilisations que la gauche prétend défendre qu'à l'encontre de celles qu'elle déteste. Les Indiens n'étaient pas une civilisation de paix, et ses membres cultivaient certaines coutumes plus proches de celles, cruelles, des Aztèquzes, que celles de Gandhi. Femmes, vous étiez traité moins bien que le poney. Polygamie, pédophilie, massacres,  mutilations des civils, du vieilliard au bébé, voilà la réalité des tribus guerrières de l'Ouest américain. Certes, l'armée américaine a commis des bavures (Wounded Knee, par exemple), mais est-ce pire que les Indiens qui ne faisaient jamais de prisonniers parmi leurs adversaires mâles, si ce n'étaient les petits garçons pour les violer, et emmenaient les femmes pour les faire crever de faim et les torturer des semaines durant dans des tournantes, de villages en villages, avant de les vendre à des proxénètes mexicains ? Vous avez vu cela, dans Danse avec les Loups ? Les pionniers l'ont vu, quand ils ne l'ont pas vécu, voilà seulement un siècle et demi.

"Le progrès et ses ennemis" titrait Guy Sorman dans l'un de ses livres (Fayard, 2001). Qui regrette une telle civilisation indienne, dont 95% de ses membres sont morts d'épidémies, un fléau totalement indépendant de la volonté humaine ? Aurait-il fallu qu'elle gagne face aux colons blancs qui avaient créé la première démocratie du monde et avaient instauré des droits individuels inaliénables, et où les abolitionnistes de l'esclavage montaient en puissance pour anéantir la dernière trace de totalitarisme à l'européenne dans la société américaine ?

La gauche ne se posera jamais de telles questions. Pour tous les amoureux de la pensée libre, je recommande la lecture du livre de David Cornut, "Little Big Horn, autopsie d'une bataille légendaire", éditions Anovi, 2006. Une vision honnête de l'Ouest américain, dans toute sa complexité. Voir ici :

Ne laissons pas la gauche détruire les bases sur lesquelles se construit notre connaissance.


Film “Indigènes” : rétrospective

Publié par spqr sur 1 octobre 2007

Il y a un an était lancé à grand renfort de publicité rédactionnelle et d’éloges dithyrambiques dans les grands médias le film “Indigènes”. Partout en France sera maintenu pendant des mois l’affichage public sur ce film, alors que d’autres furent rapidement tantôt attaqués, tantôt plus habilement “déconseillés” ou minimisés, voire boycottés, tels La Passion du Christ ou Apocalypto de Mel Gibson, tous deux grands succès mondiaux.
L’énorme différence de traitement par les médias français était criante (1).

Un diaporama animé sur ce que fut réellement l’armée qui libéra la France en 1944/45 avec des images qui démontent les mensonges de ce film-propagande, par un qui y était :

pps.gifAu format PPS (s’ouvrira avec Open Office ou PowerPoint Viewer)
Cliquez sur “Download file”

diaporama Indigestes Indigenes PDFAu format PDF (s’ouvrira avec Adobe Reader)

N’hésitez pas à rediffuser ce diaporama.

 
La vérité sur les “indigènes” qui combattaient pour la France, l’ancien ministre socialiste Jack Lang mouché par l’historien Daniel Lefeuvre (2) :

(L’historien Daniel Lefeuvre sur les troupes coloniales - 2 min 18 s.).

A force de vouloir trop prouver avec des arguments infondés, ceux qui ont monté cette opération de propagande avec le film “Indigènes” se sont exposés à se discréditer eux-mêmes, pire encore pour eux, ils ont suscité un débat - ce qui est très bien - permettant de faire éclater devant le grand public ce qui jusqu’à présent n’était connu que de rares spécialistes de cette période, et en particulier de s’intéresser aux “Indigènes” (au sens qu’ils donnent à ce mot) d’en face ; voivi donc quelques images des musulmans dans la Waffen SS et des noirs dans la Wehrmacht (ici, l’Afrika Korps) sorties de la Boîte de Pandore :


(Musulmans, arabes et noirs dans la Waffen SS et la Wehrmacht - 1 min 12 s.).

Ladite boîte étant ouverte, voici encore plus méchant, images d’une époque où le politiquement correct n’existant pas, un film pouvait évoquer ce sujet ; ici encore quelques réalités peu glorieuses :


(Extrait du film italien “La ciociara” de Vittorio de Sica (1960) - 2 min 56 s.).


En Italie, le film "INDIGENES" a ravivé les souvenirs du poignant film "la CIOCIARA".

Loin des "flons flons", des effervescences et encensements faits autour de ce film, (subventionné par le Maroc à hauteur de 70%), loin des critiques entendues: manichéisme, démagogie, partialité, plagiat du film "il faut sauver le soldat Ryan", je vous invite à découvrir une vérité historique oubliée. Un pan moins glorieux de l'histoire de ces goumiers qui n'étaient pas tous des petits "agneaux gentils". Plongée dans une page d'histoire rarement connue :

Italie, mai 1944, le maréchal Joffre et ses 12.000 goumiers...

Une fois la ligne Gustav percée (et Monte Cassino réduit en miettes), les goumiers se sont lancés dans une hystérie de massacres, de pillages et de vols que l'on n'attendait évidemment de la part de "libérateurs, les livres d'histoire n'en parlent pas. Seul le roman d'Alberto Moravia "la Ciociara" de 1957 en parle. De ce roman, Vittorio De Sica en tirera un film trois ans plus tard, avec Jean-Paul Belmondo et Sophia Loren (qui recevra le Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes en 1961).

Les viols et massacres se dérouleront entre le 12 et le 27 mai 1944, mais il y en aura d'autres notamment en Toscane.
L'historien marocain Tahar ben Jelloun explique cela par le fait qu'on avait enrôlé de force des montagnards primitifs pour lesquels "victoire" signifie butin. Ces hommes montaient d'ailleurs au combat en scandant la شهادة (chahada), la profession de foi musulmane. Ils revendaient aux Américains, avides de décorations, les prisonniers allemands 600 francs le troufion mais trois fois plus pour les gradés.

Un rapport anglais parle de viols, de prisonniers sodomisés, d'officiers allemands émasculés...d'italiens égorgés pour avoir voulu défendre l'honneur de leurs femmes, filles et même très jeunes enfants.

Selon l'historien local De Luna, on peut compter environ 3.500 viols et assassinats pour le seule région située au Nord de la ligne Gustav. Le pape écrivit à De Gaulle à ce sujet et les tribunaux militaires français jugèrent 160 cas impliquant 360 goumiers. Des condamnations à mort furent prononcées ainsi que des peines de travaux forcés (impossible de savoir si les exécutions ont eu lieu).

Comment de tels faits ont-ils pu se produire sous le commandement d'officiers français ? On évoque une "carte blanche" du maréchal Juin, mais sans trop de preuves...
Après la guerre, le gouvernement italien proposa une indemnisation aux femmes violées. Une cérémonie d'hommage aux femmes violées eut lieu soixante ans après les faits, le 15 mars 1964, en présence du président de la République italienne...


(Source : journal Père Ubu)

 


A noter que cette vidéo figurait sur Youtube à l’époque de la sortie du film “Indigènes”, mais a été censurée (3).

A tous ces propagandistes des médias de gauche : avant d’essayer de lancer un boomerang à la figure de vos adversaires politiques, choisissez un modèle qui ne revient pas (4) :mrgreen:

film 300(1) : plus récemment, nous avons vu le même type de dénigrement avec 300 de Zack Snyder. Ce n’est pas tant qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises critiques qui est frappant, mais les énormes différences de traitement et la quasi-unanimité suspecte des médias, unanimité d’autant plus ridicule et puérile que le bouche-à-oreille finit par fonctionner et que les spectateurs, moins bêtes que ce pour quoi les médias les prennent, désobéissent à leurs “conseils”.

 
 
 
(2) Daniel Lefeuvre : Pour en finir avec la repentance, Ed. Flammarion

(3) Youtube est coutumier de la censure de certaines vidéos dérangeantes pour le politiquement correct : lire notre mise-au-point à la fin de cet article.

(4) en vente chez les aborigènes d’Australie :-)

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 19:18

Plusieurs années de « dialogue » et de gesticulations diplomatiques ont prouvé la détermination du régime islamique à poursuivre un but bien précis : exporter son idéologie islamique totalitaire. Nul n’ignore le rôle du pouvoir iranien dans l’expansion mondiale de l’islamisme, son aide économique, militaire et logistique au hamas, au djihad islamique, au hezbollah, aux milices irakiennes, à al-Qaida et à la mouvance islamiste mondiale, qu’elle soit sunnite ou chiite. Ce régime a aussi, via ses agents d’influence, un rôle néfaste dans les banlieues européennes.

Le problème n’est pas seulement le fait que l’islam soit la religion d’État, le problème est que l’islam est l’État. Cette idéologie, pire que celle du communisme ou du nazisme, a des ambitions mondiales et veut implanter le drapeau de l’islam politique dans le monde.

L’Iran, régime aux pieds d’argile

La crise nucléaire iranienne n’aura pas de fin heureuse. Les mollahs veulent la bombe et ne reculeront devant rien. Plusieurs années de « dialogue », de gesticulations diplomatiques, de politique de « la carotte et du bâton » et, surtout, l’inefficacité des sanctions ont prouvé la détermination du régime islamique et la faiblesse de la diplomatie face à un régime qui poursuit un but bien précis : exporter son idéologie islamique totalitaire (ce que l’Occident nomme l’« islamisme »).
La bombe atomique est le meilleur garant de ce projet. Nul n’ignore le rôle du pouvoir iranien dans l’expansion mondiale de l’islamisme, son aide économique, militaire et logistique au Hamas, au Djihad islamique, au Hezbollah, aux milices irakiennes, mais aussi à al-Qaida et à la mouvance islamiste mondiale, qu’elle soit sunnite ou chiite, qu’elle soit djihadiste ou terroriste.
Ce régime a eu aussi, via ses agents d’influence, un rôle néfaste dans les banlieues européennes. Ahmadinejad n’est qu’un agitateur, une marionnette au service des vrais dirigeants iraniens, comme le fut, en son temps, Khatami, qui jouait le rôle de la marionnette paisible et rassurante. Le guide suprême et absolu, Khamenei, le président du Conseil de discernement islamique, Rafsandjani, et le Conseil des gardiens contrôlent tout le pouvoir. Le président iranien n’a qu’un pouvoir limité et surveillé par ces instances non élues, et il est révocable. Dans un essai que je viens de terminer, j’analyse, entre autres, la structure et la nature du régime iranien et montre pourquoi il ne se conformera pas à la culture de la dissuasion nucléaire, mais se lancera dans l’expansion du terrorisme nucléaire pour ac-croître l’influence mondiale de son idéologie.

À l’heure actuelle, le pire scénario est à craindre. Du côté américain, des forces navales importantes se déploient dans le golfe Persique, avec des porte-avions à propulsion nucléaire, et du côté iranien, le Corps des gardiens de la révolution, qui dépend directement du guide suprême, renforce sa capacité à agresser des navires de guerre et à perturber la circulation du pétrole dans le détroit d’Hormuz, itinéraire maritime par lequel transitent les deux cinquièmes de l’approvisionnement quotidien en pétrole dans le monde.
Je suis de ceux qui pensent qu’il faut empêcher à tout prix ce régime de se doter de l’arme nucléaire, car déjà sans la bombe sa capacité de nuisance fait peur, non seulement au Moyen et au Proche-Orient, mais aussi en Europe avec le terrorisme. En outre, la course aux armements nucléaires des autres pays dans une région où la situation est explosive sera un sérieux danger non maîtrisable. L’Europe sera la première à en subir les conséquences directes et indirectes.
Il est temps d’en finir avec la realpolitik cynique et l’intérêt économique de quelques multinationales. Il est peut-être encore temps d’éviter le pire : la guerre. La clé de toutes les crises dans la région est l’Iran. C’est le pays le plus important géographiquement, stratégiquement, le plus riche par ses ressources pétrolières et gazières, et le plus influent par son idéologie islamique.

Le problème n’est pas seulement le fait que l’islam soit la religion d’État, le problème est que l’islam est l’État et que l’islam n’est plus une religion, mais une idéologie pensée, construite au service des dirigeants iraniens. Cette idéologie, pire que celle du communisme ou du nazisme, a des ambitions mondiales et veut implanter le drapeau de l’islam politique dans le monde, comme l’a proclamé souvent le guide et récemment repris Ahmadinejad. On peut penser folle cette ambition ; celle du nazisme l’était tout autant.

Il est pourtant possible de renverser le régime des mollahs plus rapidement qu’on ne l’imagine. Pour cela il faut le soutien absolu de l’Occident. Le régime est plus fragile qu’on ne le croit. Le peuple iranien, à part ceux qui font partie du noyau dur du régime, lui est hostile ; cela fait des années que le peuple espère son renversement.
Les Iraniens se sont mordu les doigts et, dans leur immense majorité, ils regrettent le régime du chah. La seule personne capable de prendre le leadership, la seule personne légitime aux yeux du peuple iranien est l’héritier du chah, son fils. Et les mollahs savent que seul l’héritier des Pahlavi peut rassembler les Iraniens.

C’est pourquoi le régime a inventé ses faux opposants qui, trente ans après la chute du chah, ne cessent de le condamner tout en ne faisant qu’une critique modérée des atrocités commises par le régime islamique. Ces faux opposants dénoncent l’ingérence occidentale, alors que le droit d’ingérence, lorsqu’un peuple est pris en otage par un régime totalitaire qui menace par ailleurs la paix dans le monde, est un devoir.
J’ai réfléchi longuement, car je ne suis pas royaliste par conviction. Je suis une républicaine laïque et démocrate, mais une monarchie constitutionnelle en Iran, à l’image de celle de l’Espagne, est la seule porte de sortie pour éviter une guerre aux conséquences néfastes.

Si l’Europe et les États-Unis soutiennent sans équivoque le renversement du régime islamique, il ne tiendra pas plus de quelques mois. La crise économique, l’inflation, la privation des droits les plus élémentaires ont poussé le peuple iranien à bout. Il existe quelques moyens pour ébranler le régime des mollahs et leur idéologie. Mais l’Occident sera-il capable de s’unir, de renoncer à ses intérêts pendant quelques mois et de faire pression sur la Chine et la Russie ?

Et pourtant, l’Occident, surtout l’Europe, aurait tout à gagner, y compris économiquement, à ce qu’un régime pro-occidental soit instauré en Iran. Sans les pétrodollars iraniens dépensés à foison, l’islamisme dépérirait en Irak, au Liban, en Afghanistan, en Turquie, en Afrique, ainsi que dans les pays du Maghreb, et la paix entre Israël et la Palestine deviendrait possible.

Puissent ces paroles être entendues par les dirigeants occidentaux.

Publié le 28 juin 2007 dans le Figaro - par Chahdortt Djavann, écrivain, auteur de « Bas les voiles », Gallimard, et d’« Autobiographie de l’autre », paru chez Sabine Wespieser. [source]




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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 05:58
John Cox et Allen Forkum mettent fin à leur blog, votre serviteur pleure depuis à chaud bouillon ces véritables icônes objectivistes du web.

A lire ici
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 22:15
deficit.jpg
... sont à lire sur son blog.

mardi 18 septembre 2007

Résistance: des vérités qui ne sont pas bonnes à dire.

Notre ami Charles regrette l’amateurisme des organisateurs de la manifestation de Bruxelles et rappelle quelques règles judicieuses qui devraient s’imposer pour réussir les suivantes. Toutefois, par optimisme, il évite d’aborder le fond du problème: depuis 6 ans nous essayons d’alerter l’opinion et nous avons complètement échoué. Indépendamment des causes déjà analysées (1), cet échec résulte de la confusion qui règne au sein de la « résistance » et qui rend son message inaudible.

L’échec est incontestable comme le prouve l’absence de tout soutien populaire. Ne chipotons pas sur les nombres de participants à ces manifestations. De toutes manières ils sont faibles. Certains se consolent en croyant que la bataille des idées penche en notre faveur. Il n’en est rien. Nous sommes toujours autant stigmatisés. L’interdiction de Bruxelles soutenue par le groupe socialiste, dans le silence complice des partis conservateurs, en apporte l’illustration. Ne parlons pas de manifestations futures: elles seront partout interdites. Si nous avions le moindre soutien populaire, cette censure poserait problème aux autorités mais comme nous n’en avons aucun, cela les incite au contraire à la renforcer. C’est ainsi que différents projets visant à criminaliser et donc à interdire tout expression écrite sur ce sujet, sont à l’étude. J’ajoute qu’une victoire idéologique devrait se manifester par le ralliement d’intellectuels ou de cadres. Or, nous en avons très peu. A ce propos, ayons une pensée pour tous les sites résistants qui se sont éteints au cours des derniers mois.

A l’image des sectes millénaristes, nous annonçons des catastrophes futures mais même si elles survenaient, nous serions incapables de les exploiter puisque nous ne disposons pas d’une force politique articulée sur une organisation crédible. Il ne sert à rien d’incriminer l’absence de moyens. Comme le prouvent de nombreux exemples, un bon produit n’a pas besoin de publicité pour se développer. Certains ont cru que l’Internet allait débloquer cette situation mais on ne fera jamais boire un âne qui n’a pas soif!(2).

Cet échec résulte de la confusion qui rend notre message inaudible. Dans un récent article, Daniel Pipes explique que « l’islam exerce un attrait religieux qui possède des racines plus profondes et exerce une influence plus durable que les idéologies artificielles du fascisme ou du communisme ». Ce caractère religieux joue en effet un rôle non négligeable dans les milieux de la droite traditionnelle. C’est pourquoi des associations traditionalistes, qui font semblant de lutter contre l’islamisme, se sont désolidarisées de nous dès lors qu’il a fallu défendre les caricaturistes danois et le droit au blasphème dans une société libre (3).

A l’autre extrémité de l’échiquier politique, on retrouve les mêmes ambivalences. Par exemple, Bernard Kouchner a raison de préparer l’opinion à une guerre contre l’Iran mais pourquoi cette indignation à propos d’un projet d’empreintes génétiques déjà en vigueur dans onze pays européens? Plus globalement, certains intellectuels qui condamnent l’islamisme au proche orient, animent des associations soit disant « anti-racistes » qui stigmatisent sans relâche la résistance. Le danger islamique étant global, il est pourtant absurde et contre productif d’abreuver d’injures tous ceux qui s’opposent à l’islamisation de l’Europe (4).

En réalité, tous ces mouvements s’inspirent de motivations ou d’agendas différents. Un tel constat devrait déboucher sur une salutaire autocritique, mais autant vouloir repousser les murs de l’impossible.

En revanche, une nouvelle guerre mondiale opposant l’Occident à l’Iran pourrait clarifier cette situation. L’extrême gauche et l’extrême droite se rangeront dans le camp de l’Islam et de l’Iran. La première a défendu le communisme et le stalinisme jusqu’à la corde. La seconde se morfond dans la nostalgie de Vichy et plus si affinités. Ils se rassembleront dans un front pacifiste, antiaméricain, antisioniste, antisémite, antimondialisation etc. Ils seront rejoints à gauche par certains socialistes et à droite par une partie des gaullistes et des souverainistes. Quant aux divers traditionalistes, ils pencheront sans doutes du coté de la « transcendance »!

En face, tous les amis de la liberté, quelles que soient leurs opinions partisanes, se regrouperont aux cotés des américains. Les principales puissances belligérantes s’efforceront d’implanter leurs réseaux sur le territoire européen. Ces derniers s’engageront alors dans une lutte sans merci et le terme de résistance retrouvera sa signification réelle.

Sur le fond, une confrontation générale permettrait de résoudre les problèmes de l’islamisme et de l’immigration qui nous paraissent aujourd’hui insolubles. Par exemple, 7 millions d’allemands installés en Europe centrale et dans les pays baltes ont rejoint l’Allemagne à l’issue de la seconde guerre mondiale. Ce cas parmi bien d’autres, montre que rien n’est jamais irréversible en matière de migrations. Toutefois de tels évènements n’interviennent qu’à l’occasion de guerres ou de révolutions. A défaut d’une révolution, la guerre pourrait donc apporter des solutions.

Ce sera pour tous le moment de vérité. En attendant, essayons de sortir de la confusion en poursuivant nos entreprises de clarification et en maintenant un service minimum de vigilance et d’espérance.

Gérard Pince

(1) J’ai tenté d’analyser les causes multiples de cette situation: l’affaiblissement intellectuel, l’odieuse confusion entre antisémitisme et islamophobie, la désinformation etc.
(2) Combien de mails diffusés pour la manif du SIEO et pour quel résultat? Quel que soit le support envisagé: site, blog, radio, vidéo, télévision, l’audience restera faible tant que le message sera confus.
(3) C’est pourquoi, les organisations caritatives défendent avec tant de zèle l’immigration. Etant ce matin au centre des étrangers de la Préfecture de police, j’ai pu constater que toutes les mamans arrivées directement du Sahel avec leurs petits dans le dos bénéficiaient de l’assistance de bonnes soeurs et de dames des paroisses. (4) C’est le cas par exemple de Primo Europe. Je crois me souvenir qu’ils m’ont même insulté.


vendredi 17 août 2007

Le naufrage d’une génération
J’ignore si vous éprouvez le même sentiment mais j’ai de plus en plus l’impression d’être cerné par des crétins. En effet, nos contemporains détruisent l’héritage millénaire de notre nation et livrent, sans aucune résistance, le pays aux envahisseurs. Ils lèguent à leurs héritiers une croissance anémiée, une dette publique colossale et un pays en cours d’islamisation.

Je pense que la cause de cette catastrophe est d’ordre générationnel. Nous avons pris l’habitude d’imputer tous nos malheurs aux élites mais ce type d’explication rencontre des limites: les hommes politiques sont élus, les médias reflètent l’opinion publique plus qu’ils ne la fabriquent et l’esprit de décadence transcende tous les clivages politiques (1). En revanche, le rôle de l’éducation semble déterminant. Selon certains spécialistes, la méthode globale, en privilégiant l’image, développerait surtout l’hémisphère droit du cerveau, siège des émotions, au détriment du gauche dévolu à la raison et à l’abstraction. Suite à ce formatage précoce, les jeunes gens ne parviendraient plus à raisonner correctement, ce qui expliquerait les traits saillants du discours dominant: primauté absolue de l’émotionnel et de l’angélisme; présentation d’images et de postures compassionnelles; stigmatisation de toute légitime défense, le seul comportement correct consistant à tendre l’autre joue; neutralisation de l’instinct de survie par des tendances masochistes inclinant à une culpabilisation perpétuelle (2).



En bref, on se trouverait en présence d’une génération comportant une forte proportion de personnes déficientes
. Cet élément pourrait expliquer l’importance des dérapages constatés. Par exemple, notre faible croissance résulte sans doute du manque de réformes mais aussi de raisons plus profondes: les chefs d’entreprise ne savent plus commander, les cadres veulent se reposer, les employés font semblant de travailler tandis que les banques incitent les épargnants à la débauche financière. Nous assistons au développement d’une nouvelle économie, le « Postalisme » qui consiste à retirer le mandat des alloc à la poste et à rejoindre les copains au bistrot pour regarder le match de rugby! Sur le plan politique et social, c’est encore pire: les évêques catholiques demandent à leurs fidèles de prier Allah, les universitaires raisonnent de travers (3), les philosophes prêchent l’immoralité, les enseignants désinforment leurs élèves, les jugesses et autres procureures libèrent à tour de bras les pédophiles. Cette régression intellectuelle et morale se manifeste évidemment par la tiers-mondisation du pays, la seconde n’étant que la conséquence logique de la première (4).

Que faire ? Dans une famille, on ne laisse pas un héritier débile dilapider le capital accumulé par les générations précédentes. On réunit un conseil et le malade est aussitôt placé sous tutelle. Au niveau d’une nation, la solution semble moins évidente. Toutefois, à défaut de placer quelqu’un sous tutelle, on peut au moins lui couper les vivres! Or il se trouve que notre génération, celle des anciens, détient d’une manière ou d’une autre, la majorité de l’épargne dans ce pays. Il nous suffit donc de serrer les cordons de notre bourse pour entraîner l’arrêt complet du système et imposer aux irresponsables les réformes nécessaires. J’ai déjà esquissé cette piste à l’occasion de l’article consacré au pouvoir d’achat. La crise mondiale qui nous guette en renforce la crédibilité. Nous en reparlerons à la rentrée !

Gérard Pince


(1) Somme toute, c’est bien un libéral et non un gauchiste qui a inventé l’expression ahurissante des « chances pour la France »!
(2) Il existe heureusement des jeunes raisonnant normalement mais ils sont minoritaires. Ils le sont d’autant plus qu’un nombre croissant choisit de s’expatrier !
(3) Se reporter à :
www.freeworldacademy.com/globalleader/agendacont.htm

(4) La gendarmerie, la police et les sapeurs pompiers représentent les seuls éléments encore sains d’une société complètement décomposée. C’est pourquoi j’évite de critiquer d’une manière indifférenciée les fonctionnaires (les sondages montrent qu’une majorité de français sait faire la part entre ceux qui ponctionnent et ceux qui sont sans cesse sur la brèche).

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 22:04

fontaine-bleue-nancy.jpg
La mobilisation populaire que la Révolution Bleue appelait de ses vœux s’étant réalisée dans les urnes au profit du candidat incarnant la « rupture », quel bilan pouvons-nous dresser quatre mois après l’élection présidentielle?

Une loi au rabais sur le service minimum dans les transports publics, une autonomie des universités passée à la trappe, un « paquet fiscal » édulcoré par le Conseil Constitutionnel et rendu bien peu attractif pour l’immense majorité des Français, une croissance en berne, une approche timorée du problème de l’immigration et des « sans papiers », des tergiversations et demi-mesures en perspective sur les régimes spéciaux de retraite.

En revanche, aucune rupture en vue avec notre ruineuse « exception française », ses déficits et ses gaspillages en tout genre, avec la dictature de syndicats minoritaires et sans légitimité, avec les bavures à répétition de notre système judiciaire, avec le naufrage des monopoles publics comme ceux de l’éducation « nationale », de l’ANPE/UNEDIC, de la SNCF et de la sécurité sociale.

A propos de l’insécurité qui s’installe, des violences urbaines qui perdurent et de l’islamisation qui gagne chaque jour du terrain : silence radio ! Sur tous les sujets qui fâchent ou qui dérangent, l’occultation est de rigueur, soigneusement entretenue par les gardiens du politiquement correct.

Bernard KOUCHNER vient d’en faire l’expérience, en prononçant à la télévision un mot tabou. Idem pour François FILLON qui vient d’avoir le mauvais goût d’avouer qu’il était à la tête d’un Etat en faillite. Quant à Christine LAGARDE, elle s’est fait réprimander il y a peu pour avoir imprudemment parlé d’un « plan de rigueur » en préparation dans la Fonction Publique !...

Il ne faut surtout rien faire ni rien dire qui puisse susciter l’angoisse ou réveiller l’esprit critique les Français ! Et pour leur faire croire que tout va bien, le pouvoir en est réduit à vivre d’expédients médiatiques. On ne recule alors devant aucune naïveté ou manipulation.

Comme Jacques Chirac en son temps avait su utiliser l’effet de la coupe du monde de football pour relancer sa cote de popularité, Nicolas Sarkozy implore les dieux du rugby de lui rapporter les bénéfices d’une victoire, avec en prime le point croissance économique qui nous manque !

En se retrouvant en première ligne après avoir accaparé tous les pouvoirs, le nouveau chef de l’Etat risque d’apparaitre bien seul.

Après avoir servi de rampe de lancement à son président, l’UMP semble loin d’incarner une force militante capable le moment venu de mobiliser ses troupes pour les faire si besoin descendre dans la rue, pour soutenir une personne (de Gaulle en mai 68), un programme ou une idée (défense de l’école libre en juin 1984)

Quant au Front national il a pratiquement disparu, payant au prix fort son positionnement « gaucho-lepéniste », ses incohérences programmatiques, et son absence de crédibilité. Sans le sou, réduit à une petite équipe de courtisans s’agitant autour de Marine Le Pen, il ne représente plus le moindre espoir d’alternative sérieuse au système en place.

Sur un tel champ de ruine, il existe un boulevard pour une force politique nouvelle issue de la société civile, suffisamment responsable pour soutenir les actions positives du gouvernement, mais assez lucide et totalement libre pour dénoncer ses reculades et combattre ses déficiences, en formant ainsi une force de recours en phase avec les aspirations des Français et les nouveaux enjeux de notre temps.

A partir de ce constat, nous avons décidé de créer une association intitulée Lorraine Force Bleue, ayant pour objet de fédérer sous un même label les initiatives actuellement en cours de développement, en leur fournissant un cadre pérenne, pour leur formation, leur travail, et leur représentativité.

A la fois comité de soutien et association-relai de la Révolution Bleue, Lorraine Force bleue (LFB) se donne pour objectifs :

- de créer des comités dans le plus grand nombre possible de villes lorraines,

- d’étudier l’actualité locale, d’organiser des débats et de prendre position sur les grands dossiers, en fonctionnant sur le modèle d’un « think tank » régional.

- de participer chaque fois que possible à l’expression du suffrage universel en Lorraine, à l’occasion des futures échéances électorales. Pour ce faire, Lorraine Force Bleue prendra des initiatives en vue de susciter ou de soutenir des candidats ou des listes défendant ses aspirations.

Notre expérience pourra ainsi servir d’exemple à d’autres régions, afin de rendre possible une nouvelle phase de développement de la Révolution Bleue.

Pour contacter Lorraine Force Bleue :
lfb-lorraine@voila.fr

Arnaud Damerval

Vers la faillite annoncée.

Par Jean-Christophe Mounicq.

« Je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier »

a lâché notre premier ministre, ce 22 septembre, à l’occasion d’un déplacement en Corse, devant une assemblée d’agriculteurs médusés. Le choc a dû être rude pour ce public, qui comme la plupart des corporations, est habitué à réclamer toujours plus de subventions à un Etat qui n’en peut plus.

« Je suis à la tête d’un Etat qui est depuis quinze ans en déficit chronique. Je suis à la tête d’un Etat qui n’a pas jamais voté un budget en équilibre depuis vingt-cinq ans. »

a martelé François Fillon tel un Révolutionnaire bleu.

Il faut ici saluer les paroles du premier ministre : il ose un langage de vérité. Oui la France est "en faillite". Elle est en situation d’échec complet, incapable de proposer une éducation appropriée à sa jeunesse, incapable de stimuler des emplois suffisamment payés pour sa population active, incapable de maintenir les retraites de ses anciens.

La plupart des commentaires s’offusquent en jouant sur les mots. Ils trouvent « subtil » d’expliquer que le premier ministre n’a pas utilisé le terme correct. En fait de subtilité, c’est de désinformation qu’il s’agit. Certes l’Etat français n’est pas au sens juridique et comptable, « en faillite », puisqu’il peut encore, aujourd’hui, payer ses créanciers. Mais qu’en sera-t-il demain ? Aujourd’hui notre Etat ne peut payer que grâce à l’emprunt. Cela ne pourra durer. Un jour, les prêteurs comprendront que la France ne traverse pas des difficultés passagères mais que son problème est chronique et systémique. Ses dépenses publiques et sociales ne cessent de croître au rythme du vieillissement de sa population et de l’arrivée d’un flot incontrôlé d’immigrés assistés. Ses recettes fiscales se tarissent parallèlement à l’asphyxie du secteur marchand qui transforme notre pays en « désert industriel » pour reprendre l’expression de Nicolas Baverez.

Faillite : Etat d’un débiteur qui ne peut plus payer ses créanciers. Il est dores et déjà possible de considérer que c’est le cas : jamais l’Etat français ne pourra rembourser toutes ses dettes - plus de 2 300 milliards d’euros selon le rapport Pébereau soit vingt fois la dette de l’Argentine avant qu’elle n’ait fait faillite -, jamais il ne pourra payer tous ses créanciers ! Un jour, une agence de notation décidera (par peur que leur responsabilité soit mise en cause), de dégrader la note de la France. Alors commencera le scénario de l’excellent livre de Philippe Jaffré et Philippe Riès : « Le jour où la France a fait faillite » (Grasset, 2006). Un scénario à l’Argentine. Avec une chute brutale du niveau de vie de la population. Rappelons que celui de la population argentine, mesuré par la parité de sa monnaie, fut divisé par trois du jour au lendemain! « Le jour où », ça fera mal. Le livre de Jaffré décrit de manière très crédible ce qui se passera. Inspecteur des finances, il a dirigé le Trésor et connaît tous les mécanismes de financement de l’Etat. « Le jour où », il ne s’agira plus de ne pas remplacer un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, mais d’en virer un sur deux ! Il ne s’agira plus de ponctionner de quelques pourcents les retraités par le biais d’une hausse de la CSG, mais de tous les mettre au RMI ! Il ne s’agira plus de vendre la majorité du capital d’Edf mais les collections du Louvre !

François Fillon a eu raison d’employer le mot « faillite », que ses prédécesseurs, les « Ins » ou «Huns » Jospin, Raffarin et Villepin osent lui reprocher alors qu’ils sont largement responsables de notre situation catastrophique. Il était temps qu’un haut responsable politique français tente de réveiller une population endormie par des décennies de discours irresponsables tenus par les « élites » dominantes, qu’elles soient universitaires, journalistes ou politiques. La France est bien en état de faillite. L’alliance des hauts fonctionnaires et des syndicalistes communistes qui dirigent l’Etat français, a assommé l’économie française et a précipité notre pays sur la pente du déclin. Celui-ci s’accélère, comme le montre la chute de notre pouvoir d’achat réel.

Le Président de la république n’a pas dit autre chose dans son exposé sur notre système social :

« Le système n’est pas tenable financièrement »

Autrement dit « la sécu », les retraites généreuses, les remboursements maladies importants, et les allocs en tout genre, ne pourront durer. Il faut que les Français le comprennent. Leur modèle social n’en est pas un. Il faut que les Français comprennent non seulement qu’ils sont dans une situation grave mais encore que cette situation n’a rien d’inéluctable puisque nos voisins européens, qui eux aussi jouissent d’un niveau de vie élevé et d’une protection sociale importante, s’en sortent beaucoup mieux.

Le lendemain de la déclaration de François Fillon, sur Europe 1, le Président de la Banque Centrale Européenne a considéré, que notre premier ministre avait eu « raison de souligner » que « les finances publiques françaises sont en très grande difficulté ».

Jean-Claude Trichet a rappelé que :

« En 2007, la France (…) sera le pays qui dépensera le plus en dépenses publiques en proportion du produit intérieur brut, non seulement au sein de la zone euro mais au sein de l'Union européenne à vingt-sept ».

« La France est à neuf points de plus que l'Allemagne (…) et quinze points de plus que l'Espagne »

"Nous battons les Suédois, les Finlandais, les Danois. Il y a huit ans, ils étaient tous devant nous, ces Scandinaves qui avaient des dépenses publiques très importantes; ils ont fait de très grands efforts."

Les Français, eux, n’ont fourni aucun effort. Ils croient que leur système va perdurer. Ils ont tort. Il s’effondrera. C’est ce que François Fillon a tenté de leur expliquer. L’ont-ils compris ? Rien n’est moins sûr tant les propos si important du premier ministre seront noyés dans les faux débats, fausses solutions et autres futilités que nous servent à longueur de journée nos journalistes majoritairement de gauche.

Surtout notre premier ministre n’a pas tiré les conséquences de ses propres dires puisqu’il présente un nouveau budget avec un fort déficit de 41,7 milliards d’euros ! Plus de 15% des dépenses ne seront pas couvertes pas les recettes ! En fait de rigueur, c'est d'un extrême laxisme qu'il s'agit! En fait de "rupture", c'est la continuité! Cherchez l’erreur !

En attendant vous pouvez vous préparer pour la faillite qui vient et qu'aucun politique ne tente d’éviter dans les faits alors même que la déclaration du premier ministre montre qu'ils ont conscience de la gravité de la situation.

En renonçant à une vraie réforme sociale, Sarkozy condamne la France à la faillite


coqgaulois-copie-1.jpgIl n’y aura pas de réforme du système social français. Et de ce fait la catastrophe qui guette le régime aura bien lieu. Tels sont les enseignements majeurs du discours de M. Sarkozy au Palais du Luxembourg devant les journalistes de l’information sociale.

L’allocution du président de la République avait pourtant commencé par le bon diagnostic : « Le système n’est pas tenable financièrement. » Mais elle s’est poursuivie par l’habituel catalogue de mesures cosmétiques que les gouvernants français appliquent depuis plus de trente ans à ce grand corps malade, aujourd’hui à l’agonie. N’ont pas manqué non plus les appels traditionnels à la responsabilité de tous et les non moins traditionnelles annonces de mesures contraignantes. Il n’était pas difficile de déceler, derrière les propos du chef de l’Etat, la plume des technocrates qui, depuis des décennies, régentent la Sécurité sociale avec les brillants résultats que l’on sait.

On sait pourtant de quels maux souffrent les deux principales branches de la Sécurité sociale, l’assurance maladie et l’assurance vieillesse. L’assurance maladie est en fait un impôt et non une assurance. Ses cotisations sont fixées en fonction du revenu et non du risque. De plus l’assureur est un monopole. Personne - hormis les spécialistes de la question - ne sait ce que son « assurance » lui coûte réellement, et chacun croit avoir un droit de tirage illimité sur les prestations. La solution consiste évidemment à supprimer le monopole (comme les lois françaises issues des directives européennes en font, depuis plusieurs années, obligation), et à ne faire jouer la solidarité qu’en faveur de ceux qui en ont vraiment besoin, non pas en les assistant mais en les aidant financièrement à accéder à l’assurance jusqu’au moment où ils pourront en assumer eux-mêmes la charge. Cette introduction de la concurrence, fera, comme partout ailleurs, baisser le coût de la protection sociale et contraindra le système hospitalier, principal facteur de dépenses, à se réformer, pour le plus grand bien du personnel soignant et des patients.rugby-copie-1.jpg

 L’assurance vieillesse est quant à elle condamnée par la démographie. Il n’y a plus actuellement que 1,4 cotisant par retraité et l’on s’achemine inexorablement vers le moment ou un cotisant devra à lui seul faire vivre un retraité, vivre lui-même, et financer les autres régimes sociaux ainsi que l’Etat. Les fameux régimes spéciaux, certes scandaleusement avantageux par rapport aux autres, ne représentent qu’une goutte d’eau (à peine 5% du total) dans un océan de 200 milliards d’euros, et leur alignement – si le gouvernement parvient à le faire – n’apportera aucun soulagement à l’ensemble. A quoi s’ajoutent, là aussi, les dispositions européennes transposées dans le droit national et qui permettent à chacun de cotiser en capitalisation à une assurance privée dans n’importe quel Etat de l’Union. Pendant combien de temps encore les cotisants de l’assurance vieillesse française vont-ils se laisser tondre, alors que toute la laine qu’ils abandonnent ne leur donne même plus l’espoir de toucher une retraite le moment venu ?

 Eh oui, Monsieur le Président, vous avez raison, « le système n’est pas tenable financièrement ». Alors vous auriez dû annoncer qu’on allait en changer, en prenant toutes les précautions pour que les plus faibles ne souffrent pas de cette inévitable révolution. Au lieu de cela, vous avez essayé de faire croire que vos mesurettes pouvaient sauver le système. Nous allons donc continuer à alimenter le tonneau des Danaïdes et la France va sombrer économiquement et financièrement. Ni vous, Monsieur le Président, ni le régime n’y résisterez. Voilà ce qu’il en coûte, où que ce soit, de parler de rupture sans la faire.

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 22:54
Voici le film qui pulvérise les thèses d’Al Gore : “The great global warming swindle” (La grande arnaque du réchauffement global), sous-titré en francais:


(La grande arnaque du réchauffement global - 1 h 16 min - en V.O. sous-titrée en français).


Ce film démonte, à l’aide d’éminents spécialistes, climatologues, écologues, glaciologues, océanographes, chapitre par chapitre, la thèse du fameux film d’Al Gore : Une vérité qui dérange (An inconvenient truth)
Téléchargement : je vous le conseille ; cela vous permettra de le visionner tranquillement sans dépendre du débit Internet et surtout en plus grande dimension : sa qualité autorise un visionnage correct, avec fenêtre beaucoup plus grande ou en plein écran d’ordinateur, avec des sous-titres incrustés bien plus lisibles.

telechargezvideo
Avec sous-titres français ; .flv, qualité moyenne ; attention : 218 Mo

Vous pouvez aussi le visionner directement sur : Google Video et également le télécharger avec le bouton Download (en .mp4, 240 Mo, mais SANS les sous-titres cette-fois-ci ! Attention !)

Au-delà de ces tailles d’images, je vous recommande de vous procurer le DVD ici , ou là (disponible depuis fin Juillet 2007, en dépit des énormes pressions des partisans de la théorie du réchauffement global pour empêcher sa sortie).

Documentaire de la chaine indépendante Channel4 :
Réalisation : Martin Durkin.

Un documentaire en réponse aux mensonges et à la déformation de certains événements faite par Al Gore dans “Une vérité qui dérange” la version francaise de An Inconvenient Truth, film servant de support à Al Gore lors des conférences qu’il présente un peu partout dans le monde.

Voilà, vous avez toute la fin de semaine pour voir et commenter ce film. A bientôt.

Publié par spqr le 28 Septembre 2007.
Liens utiles :
The Great Global Warming Swindle
The Great Global Warming Swindle from Channel4

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Réchauffement global : les chiffres truqués
Réchauffement global : Non au catastrophisme médiatique
Ça se réchauffe encore

N.B. : si vous souhaitez écrire un commentaire , sachez que l’e-mail est facultatif

Changement de climat : l'origine humaine du réchauffement est-elle certaine ?

 

Aujourd’hui, mettre en cause l’origine humaine du réchauffement climatique est devenu intégriste, émettre des doutes, comme Claude Allègre, est politiquement incorrect et expose à une diabolisation médiatique. L’hystérie est telle que l'on accuse de négationnisme climatique, ceux qui ne se plient pas au pseudo consensus du GIEC. Liberté Chérie défend la liberté des scientifiques d'émettre des doutes et entend combattre le dogmatisme et les idéologies.

Le documentaire ci-dessus de la chaîne anglaise Channel 4 (sous-titré en Français) diffusé le 8 mars 2007 expose bien le problème.

Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) --
en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) -- a été créé en 1988, à la demande du G7, par deux organismes de l'ONU : l'organisation météorologique mondiale (OMM) et le programme des nations unies pour l'environnement (PNUE). Il a pour rôle "d'évaluer l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme". Le GIEC est ouvert à tous les pays membres de ces deux organismes et compte des centaines d'experts du monde entier, issus des universités, des centres de recherche, des entreprises, des associations de défense de l'environnement ou d'autres organismes -- ce n'est donc pas un organisme scientifique, mais un groupe d'experts à vocation politique. Depuis sa création, le GIEC a produit une série de rapports qui font maintenant référence, de plus en plus utilisés par les décideurs, les scientifiques, les étudiants et d'autres spécialistes. En fait c'est devenu le rôle principal du GIEC -- non d'évaluer la situation les plus sereinement possible -- mais de prouver que sa théorie est une vérité inévitable. Ces rapports influent les politiques environnementales de nombreux gouvernements. Or, ces rapports se basent sur des estimations invérifiables et loin d'être prouvées -- mais le problème c'est que le GIEC au lieu d'accepter les incertitudes et de promouvoir la recherche en conservant une attitude objective, a au contraire adopté une attitude catastrophiste et risquée, mettant en péril nos sociétés.

Il est coutumier de lire dans la presse ou d'entendre répéter dans les médias que les quelques rares chercheurs -- ils sont quand même plusieurs milliers -- qui contestent que l'effet de serre provoqué par l'homme serait le responsable du réchauffement climatique, sont de simples déviants, incompétents, mal informés, voir financés par les lobbies pétroliers ou encore des flat-earthers (comme disent les américains : ceux qui croient encore que la terre est plate), et même, des négationnistes (comme ceux qui nient la Shoah). Il est donc nécessaire de donner un aperçu de ce que pensent ces dissidents. Le professeur Richard Lindzen du Massachussets Institute of Technology (MIT), sommité de la climatologie, unanimement respectée, bardé de médailles et de prix prestigieux, membre de l'académie des sciences américaine et ex-représentant auprès du GIEC, a écrit dans le Wall Street Journal (11 juin 2001), "La science est communément utilisée, auprès du grand public, comme source d'autorité avec laquelle on peut réduire au silence ses opposants politiques et mettre en place une propagande auprès de nos concitoyens peu informés. C'est ce qui a été fait avec les rapports du GIEC et de l'académie des sciences. C'est une pratique répréhensible qui détruit notre capacité à prendre des décisions raisonnables. Une vision de la science plus équilibrée montrera qu'il existe encore une très grande marge d'incertitude, bien plus grande que celle que voudraient nous faire croire les supporters du traité de Kyoto". En outre il rappelle les mises à l’écart de Henk Tennekes (Pays-Bas), d’Aksel Winn-Nielsen (OMM), d’Alfonso Sutera et Antonio Speranza (Italie)… tous climatologues respectés mais tous coupables d’avoir émis de sérieux doutes sur le nouveau catéchisme du réchauffement. En Juin 2005, Yury Izrael, directeur de l'institut de l'écologie et du climat du globe de l'académie des sciences russe et vice-président du GIEC, contredit la position officielle de ce groupe d’experts -- qui affirme que la tendance du climat du globe peut être attribuée à des causes résultant de l'activité humaine. A la veille du sommet du G8 de 2005, il a déclaré ceci : "Le lien entre l'activité humaine et le réchauffement global n'est pas prouvé. La température du globe a augmenté pendant les années 1940 puis a décliné dans les années 1970 avant de se remettre à augmenter depuis lors. Le réchauffement global actuel ressemble à celui qui s'est produit pendant les années 40 quand les navires pouvaient facilement naviguer à travers l'arctique, alors qu'à cette époque, l'impact de l'activité humaine était bien moins important qu'il ne l'est à présent. Une expédition Russe qui revient d'une étude dans la partie centrale de l'antarctique déclare que les températures ont commencé à s'abaisser. Ces découvertes sensationnelles ne sont rien d'autre qu'une des surprises que nous réserve Mère Nature". Autre expert reconnu, qui est une sommité dans la sphère des spécialistes du climat de la planète, le professeur Wallace Broecker titulaire de toutes les médailles possibles et, en particulier du prix Craaford 2006 (attribué en Suède, l'équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre) -- tout comme Claude Allègre d'ailleurs qui, lui, fut récompensé en 1986. Voici ce qu'il déclarait récemment : "Ma vie entière consacrée à l'étude du climat de la Terre m'a rempli d'humilité. Je suis convaincu que nous avons grandement sous-estimé la complexité de ce système. En définitive, les prédictions sur le changement du climat du globe relèvent essentiellement de la masturbation intellectuelle". Pour terminer ces citations qui sont loin d'être exhaustives, on peut citer Khabiboullo Abdoussamatov, chef du Laboratoire d'études spatiales de l'observatoire principal (de Poulkovo) de l'académie des sciences russe et directeur du projet d'astrométrie de la station spatiale internationale pour la Russie, et qui déclare : "C'est le Soleil qui est responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n'influant pratiquement pas sur ce processus". On voit donc que le consensus n’existe pas au niveau scientifique.

Le documentaire nous apprend que le thème du réchauffement climatique fut très pratique pour certains usages politiques. Margaret Thatcher, à la fin des années 80, aurait alors débloqué de gros budgets pour que les climatologues britanniques prouvent que le charbon était dangereux (car sa combustion dégage beaucoup de CO2 et de fumées toxiques) -- elle était alors en lutte avec les mineurs pour fermer les mines de charbon anglaises. Aux Etats-Unis, la NASA a utilisé le thème pour gonfler ses budgets d'études, des millions de dollars ont été débloqués pour financer des dizaines de satellites et des centaines de scientifiques qui bénéficiaient ainsi des recherches sur les changements climatiques. La peur entretenue par une partie des médias débloquait des financements publics de plus en plus importants. On entrait ainsi dans un cercle vicieux qui prend toutes ses dimensions aujourd'hui. A l'heure actuelle les milliards de dollars coulent à flot pour financer ceux qui doivent faire face à la nouvelle apocalypse. Or on doit revenir au bon sens. Vu les sommes qui sont en jeux, vu les intérêts, ne peut-on pas se demander si la nature des fonds de recherche n'induisent pas un biais dans les résultats ? Comment peut-on assurer que les résultats ne surestiment pas les risques ? Les changements prévus n'auront jamais lieux avant plusieurs générations, donc sont invérifiables empiriquement, cela autorise toutes les "libertés" dans l'interprétation des prévisions.  

Le réchauffement climatique est donc avant tout une histoire de gros sous et d'utilisation politique, mais ces gros budgets font vivre beaucoup de gens. Aujourd'hui, parmi les écologistes, on voit principalement sur le devant de la scène ceux qui se soucient plus de la destruction de l'économie de marché que de celle de la planète sont sur le devant de la scène -- c'est assez amusant de savoir que ces écologistes défendent une thèse instrumentalisée par Margaret Thatcher, qu'ils détestent pourtant par ailleurs. Ils dénoncent aussi les études privées qui -- selon eux -- seraient biaisées du fait de leur financement par des entreprises commerciales ; alors que la plus grande étude publique actuelle, avec des financements extraordinaires, est clairement détournée de son objectif premier -- à savoir protéger les populations d'un risque -- pour devenir l'instrument d'une extrême-gauche à l'idéologie périmée, en effet le gros des effectifs des écologistes sont des gauchistes, ils sont contre le capitalisme et l’économie de marché, ils sont contre la liberté économique et pour un plus grande intervention de l’Etat -- or il n’y a pas besoin de démontrer que ces solutions ont échoués, en laissant des dizaines de millions de morts et une pollution incroyable. Une certaine élite, composée d'hommes politiques et de hauts fonctionnaires, est toujours prête à financer les théories qui vont lui permettre de renforcer son pouvoir, aujourd'hui c'est le réchauffement climatique, demain ce sera autre chose, la seule parade à ces dérive étatiste est le maintien de l'attention des citoyens. Comme le disait déjà Thomas Jefferson : "le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle" .

Les solutions proposées par le GIEC -- inspirateur des accords de Kyoto -- sont toutes basées sur une idéologie étatiste et collectiviste. On utilise tous les subterfuges possibles pour empirer la situation et faire croire aux populations des pays industrialisés qu'elle est désespérée et qu'elle est le résultat de l'ingérence d'un monde libéral… Or les données sont faussées au départ. Le GIEC n'est pas un groupe scientifique, c'est un groupe d'experts politiques multinationaux dont l'objectif est "d'expertiser l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme". Ses rapports et ses simulations, présentés comme des certitudes, sont en fait volontairement catastrophistes en prenant en compte des paramètres qui scientifiquement sont très improbables. Au sein du GIEC il n'y a pas de consensus, mais le message catastrophiste délivré par le groupe est devenu la ligne politique officielle, et les scientifiques ou les experts qui le dénoncent s'expose à l'exclusion du groupe -- donc à la perte de leur emploi -- et à une diabolisation -- ces deux risques sont très dissuasifs. Les Etats financent des recherches dont le but est de légitimer l’action étatique, c’est-à-dire à terme la prise de contrôle de la vie des individus. Les recherches sont donc biaisées dès le départ, si un chercheur ne trouve pas de résultat allant dans le sens de la cause humaine d’un réchauffement, il perdra ses crédits, de même il lui sera plus facile d’avoir des crédits sur n’importe quel sujet si il y fait mention du rapport au réchauffement climatique. Comme le rapporte un intervenant du documentaire de Channel 4, si par exemple un scientifique veut faire une étude sur les castors de Scandinavie, il augmentera ses chances d’avoir des crédits étatiques si son sujet est "influence du réchauffement climatique sur les castors de Scandinavie". On est donc bien en présence d’une idéologie étatiste à tendance totalisante, visant à contrôler tous les moments de la vie des individus de la naissance à la mort, cela rappelle Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

Les scientifiques interviewés dans le documentaire soutiennent que les problèmes climatiques sont liés à des causes multiples. La Terre et sa position par rapport au Soleil, l'activité de celui-ci (1), les rayonnements cosmiques, les gaz à effet de serre et le fonctionnement de l'atmosphère, les océans, l'activité humaine, les différents cycles de l'eau, du carbone, de l'oxygène, pour faire n'en citer que quelques uns. Or il est du plus pur bon sens de chercher à comprendre les mécanismes des changements actuels, si ils sont prouvés, et de ne pas retenir une seule solution -- qui si elle est mauvaise pourrait se révéler pire que le problème. Jean-Paul Croizé, journaliste expert en météorologie et climatologie, dénonçait en 2004 l'ambiance catastrophiste qui a empiré depuis, dans son livre Climat. La fausse menace ? Il y rappelait quelques vérités certaines, contrairement aux catastrophes supposées (2). Par exemple que les changements climatiques ont toujours existés, et sont rapportés dans nombre d'écrits célèbres depuis l'invention de l'écriture ; ou encore, que les carottes glaciaires (3) montrent que la variation du taux de CO2 dans l'air et les variations de température ne sont pas forcément liés selon la relation défendus par les partisans du réchauffement climatique à cause d'émission de CO2. Il expliquait aussi que l'accumulation de gaz dit à effet de serre, comme les gaz d'échappement ou les diverses fumées, en obscurcissant l'atmosphère et en faisant écran aux rayons du soleil devrait provoquer un refroidissement, et non un réchauffement… Il rappelait que les éruptions volcaniques envoient dans l'atmosphère beaucoup plus de gaz à effet de serre que l'activité humaine, et qu'on sait qu'il y a eu des époques dans l'histoire de la Terre où l'activité des volcans était beaucoup plus importante, et pourtant l'homme a toujours su s'adapter, grâce à son génie, aux changements climatiques.

La propagande écologiste en vient parfois à assimiler le CO2 à un polluant. Mais le CO2, c'est, faut-il le rappeler, le gaz que nous rejetons en respirant ; c'est aussi le gaz consommé par les arbres pour grandir. De là, l'objectif

Les grands objectifs du GIEC sont en fait loin d'être justifiés. En voulant réduire l'activité humaine et le développement des populations les plus pauvres, c'est à de grandes hécatombes humaines que l'on se prépare en cas de catastrophe de grande ampleur (4), car sans moyens technologiques, la réponse des hommes ne sera rendue que plus difficile. On dénonce les Américains qui ne respectent pas les accords de Kyoto, pourtant les paroles de George W Bush devrait être méditées par nos agitateurs irresponsables, quand il déclare : "mon approche reconnaît que la croissance économique est la solution, pas le problème. Car une nation dont l’économie progresse est une nation qui peut se permettre de faire des investissements dans les nouvelles technologies". C'est en effet ce qu'il faut réaffirmer avec force et détermination : le progrès est la solution, pas le problème ! L’application des propositions du GIEC aurait un coût énorme pour les sociétés industrialisées, elles mettraient un frein au progrès -- prôner la décroissance signifie l’arrêt du progrès, la croissance n’étant que la traduction économique du progrès humain -- or une société qui s’arrête est une société qui meurt…  Brider le progrès empêchera de développer les technologies qui permettront de relever les défis du futur, qui permettront aux 3 milliards d’hommes qui vivent encore dans le sous-développement de rejoindre nos standards, qui permettront à l’humanité d’accueillir les quelques milliards d’individus supplémentaires qui viendront peupler la Terre avant que la transition démographique ne soit achevée (5).

Le consensus scientifique scientifique n'existe donc pas et les voix dissidentes sont de plus en plus nombreuses pour dire qu'il est trop tôt pour établir des certitudes et aucun scénario n'est a écarter a priori, il se pourrait même que ce soit un refroidissement qui menace la planète dans les siècles prochains -- en effet les périodes glaciaires sont cycliques et normalement la prochaine ère glaciaire est programmée pour bientôt (6). Le GIEC en ne retenant qu'une seule hypothèse, présentée comme certaine, a donc outrepassé son mandat qui était de rendre compte des différents points de vue et des incertitudes, tout en dégageant clairement les éléments qui relèvent d'un consensus de la communauté scientifique. Les publications officielles du GIEC étaient censées proposer une synthèse des connaissances scientifiques, elles devaient inclure uniquement les publications qui font l'unanimité. Or cela n'est pas le cas. Le débat scientifique est empêché, les informations qui contredisent la thèse défendue par le GIEC sont dissimulées et les incertitudes sont balayées. La démarche du groupe de l'ONU est devenue le cheval de bataille d'une politique et présente de très grands dangers pour les hommes, au nom d'une catastrophe improbable on est en train de vouer des millions de gens à une mort certaine et des milliards d'autres à la misère.

La conclusion qui s'impose est la suivante : il est urgent d'attendre plutôt que de dépenser encore des milliards en projets dont l'utilité est loin d'être prouvée et de risquer la vie de millions de gens sur l'hôtel d'une idéologie périmée qui donne aux instances étatiques un rôle qu'elles ne peuvent remplir qu'au détriment de la population…



- Par Eric Cunat


Notes :

(1) Il semblerait que l'influence de l'activité solaire ait été grandement sous-estimée dans les variations du climat terrestre.
(1) Jean-Paul Croizé, Climat. La fausse menace ?, Paris, Carnot, 2004.
(2) Une carotte glaciaire est un échantillon de glace prélevé dans les calottes glaciaires, Il est formé par compression de couches de neiges successives, année après année. L'air ambiant y a été emprisonné sous forme de bulles dans la glace, on dispose donc d'un historique précis du climat, actuellement on arrive à remonter jusqu'à 700'000 ans en arrière.
(3) Climatique ou autre, causé par l'homme ou autre, les exemples se compte par centaine chaque année, tremblements de terre, ouragans, tsunamis, incendies de forêt, inondations, sécheresses, attentats, accidents, guerres.
(4) La transition démographique c’est le passage du régime démographique traditionnel (espérance de vie faible, taux de mortalité élevés, nombre d’enfants élevé) au régime moderne (espérance de vie élevée, taux de mortalité faibles, nombre d’enfants faible), les progrès, notamment ceux de la médecine, permettent de réduire la mortalité, alors que les sociétés en transition ont encore beaucoup d’enfant, provoquant une augmentation forte de la population. Quand la transition est terminée l’effectif de la population se stabilise. On estime que la population devrait se stabiliser sur Terre autour de 12 milliards d’habitants vers 2100.  
(5) Même si bientôt à l'échelle de la terre c'est avec une incertitude de quelques centaines d'années. On peut noter au passage que le consensus scientifique des années ’70 était celui d’un refroidissement inéluctable.

Pour plus d'informations :

- La tribune de Claude Allègre, parue dans Le Monde (26 octobre 2006) : http://www.fahayek.org/index2.php?option=com_content&do_pdf=1&id=1196
- Un site web français répertoriant les arguments des "sceptiques" : http://www.climat-sceptique.com/
- Les scientifiques qui sont contre le consensus, ici les Américains (liste des signataires en colonne de gauche), http://www.oism.org/pproject/s33p36.htm, ici les Canadiens, http://www.friendsofscience.org/index.php?ide=11
- Bravo au site Skyfall pour le sous-titrage en français du documentaire de Channel 4 : http://skyfall.free.fr/?p=87

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 22:53
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A lire jusqu’à la fin pour comprendre les enjeux stratégiques actuels et en tirer les conclusions qui s’imposent (un gramscisme de droite ?) :

Dans tous les pays d’Europe, les forces nationales se désignèrent immédiatement, instinctivement, comme les forces anti-communistes par excellence. […] le front anti-bolchévique […] qui se forma spontanément et qui, alors, nous protégeait tous. […] Ne pouvant intervenir directement, le Kremlin chercha un moyen de sauter par-dessus les frontières, d’être présent sans avoir à débarquer, d’être au gouvernement sans être contraint de s’emparer du pouvoir et, pour cela, il inventa l’antifascisme. Cette trouvaille géniale n’a pas été saluée comme il convient. Elle est l’âme de la politique moderne, elle a renouvelé les méthodes de la politique, comme l’artillerie a changé celles de la guerre. Elle permet au parti communiste d’être tout-puissant tout en restant minoritaire, de conduire les affaires d’un Etat tout en se montrant jamais, de faire la politique de la Russie par des instruments dociles qui ne sont pas communistes et qui même souvent se disent anti-communistes, enfin d’obtenir de la sottise et de la crédulité des hommes et aussi de leurs passions, ce qu’ils ne pouvaient s’assurer par la force. […] Jusqu’alors, les partis combattaient sous leur propre drapeau, les communistes étaient communistes, les socialistes étaient socialistes, les catholiques étaient catholiques. Le Kremlin comprit que, dans ces conditions, le communisme étant partout minoritaire, ne pourrait nulle part accéder au pouvoir. […] il fallait cesser de combattre à visage découvert, il fallait combattre masqué. […] C’est bien simple : puisqu’on les empêchait de mettre le feu à l’Europe, ils allaient crier au secours, en appeler aux bonnes gens, gémir et se tordre les mains, et réclamer au nom de la liberté le droit de se promener avec des torches. On ne parla plus de programme, on en parla plus de communisme, c’était l’humanité toute entière qu’on sentait menacée. […] Or, par le seul fait qu’on se prononçât contre cette prétendue tyrannie, on devenait un défenseur de la liberté. On cessait d’être communiste, d’être socialiste, d’être catholique, on faisait désormais d’un front commun de la liberté. Le régime stalinien remplissait les prisons, il faisait régner une impitoyable terreur : mais les communistes étaient contre le fascisme, ils étaient donc pour la liberté. Les adversaires de Staline étaient déportés par milliers, la famine dépeuplait des provinces entières : mais les communistes étaient contre le fascisme, ils étaient donc pour le pain de l’ouvrier. La Russie ne songeait plus qu’à fabriquer des canons et des tanks, mais les communistes ne voyaient que les canons et les tanks qui pouvaient un jour s’opposer à la puissance soviétique, ils en exigeaient la disparition, ils étaient donc pour la paix. N’êtes-vous donc pas contre le fascisme ? disaient les communistes aux catholiques et aux socialistes. Donc, vous êtes pour la paix, le pain et la liberté, les catholiques oubliaient que le régime soviétique avait fait disparaître le catholicisme et les socialistes faisaient semblant de croire que le régime de Staline était une démocratie. Ainsi, comme dans les batailles navales un nuage de fumée dissimule les croiseurs, un écran de mot couvrit notre vie politique. Des alliances contre nature se conclurent dans le brouillard. Les catholiques piétinaient paisiblement la croix et les démocrates bafouaient le suffrage universel. Tout était permis, tout était saint, puisque c’était contre le fascisme. On vous fabriquait votre mauvais cochon, en le désignant à vos coups. Qui profitait de tout cela ? L’armée rouge.

Maurice Bardèche, L’oeuf de Christophe Colomb - Lettre à un sénateur d’Amérique (1951)


05.04.2007

Propagande "anti fasciste" sur Arte.

Grand moment de désinformation et de falsification historique hier soir sur Arte. Une émission, « L’Europe des fronts populaires », prétendait retracer l’histoire du mouvement « antifasciste » européen, à la veille de la seconde guerre mondiale.

Je tombais dessus par hasard, et la perspective de revoir quelques documents émouvants de cette période critique me retint, malgré la certitude de devoir subir la propagande progressiste habituelle…Et avec Arte, on n’est jamais déçu !

La démonstration était implacable : le camp du Bien , progressiste, c’est-à-dire socialo communiste, bénéficiant de l’aide désintéressée de l’URSS, dans une lutte à mort contre le Mal absolu, c’est-à-dire tout le reste (droite parlementaire classique, Action Française, Croix de feu, mouvements fascistes Européens) étiqueté « ligues factieuses fascistes » ; Un sommet de pensée manichéenne exploitant sans vergogne contre vérités historiques, amalgames et mauvaise foi stratosphérique.

Pas un mot sur l’influence déterminante du Komintern en Europe ou sur la servilité de tous les partis communistes d’Europe à l’égard du PCUS, pas une référence à l’instrumentalisation de cette fameuse « lutte anti fasciste » par une puissance totalitaire désireuse d’étendre la révolution bolchevique sur tout le continent. Que l’on présente les émeutes de février 1934 et ses quelques (malheureuses) victimes comme une menace de subversion fasciste du pouvoir républicain serait risible si le téléspectateur savait qu’au même moment six millions de femmes, d’hommes et d’enfants étaient victimes d’une famine organisée par les soviétiques en Ukraine, et qu’en Asturie, quelques malheureux mineurs misérables manipulés par l’ultra gauche Ibérique se faisaient massacrer par le très efficace (déjà) Francisco Franco.

Je passe sur le beau discours de Maurice Thorez, leader historique du PCF, alors totalement sous la coupe du PCUS, pérorant sur la résistance populaire à la menace fasciste, le même homme qui déserta en 1940 son unité combattante pour fuir à Moscou et revenir comme une fleur en 1944, en pleine épuration (10.000 personnes fusillées à la libération en deux ans versus 20.000 par les Allemands en quatre ans….) et devenir ministre d’état du général…Ca donne mieux que tout une idée de la puissance du PCF à cette époque. Mais ça, il ne fallait pas compter sur Arte pour nous le rappeler !

Un sommet fut atteint avec la guerre civile Espagnole et la légende dorée des brigades internationales versus l’Espagne Franquiste fasciste. Or il n’y a pas de bon côté dans une guerre civile, il n’y a qu’un même peuple qui se déchire ; comment peut-on en 2007 présenter cette tragédie de façon aussi binaire et manichéenne, sans rappeler que toute une Espagne de patriotes non moins sincères prit les armes contre la menace bien réelle d’une dictature bolchevique ? Franco n’était pas un fasciste. Franco était un militaire conservateur croyant, qui méprisait le matérialisme bolchevique et bourgeois, et qui s’appuya tantôt sur la Phalange de Primera (un véritable mouvement fasciste), tantôt sur l’armée, tantôt sur l’Eglise pour consolider son pouvoir. Présenter cette Espagne là comme fasciste dans sa globalité est une imposture.

Ne pas dire un mot de l’aide militaire massive et précoce des Soviétiques, ni de la prise en main des Brigades Internationales par le Komintern évoque soit une inculture dramatique, soit une volonté délibérée de tromper le spectateur.

Au delà de cette œuvre de propagande ordinaire au « Pays des Lumières ™ », je repensais à ce court dialogue entre Zeev Sternhell et René Rémond dans l’excellente émission de Finkielkraut sur France Kultur...(un autre bras de l’hydre propagandiste progressiste). (1)

Sternhell y défendait l’existence d’une tradition fasciste Française, arguant de la présence, à coté de la geste humaniste rationaliste et universaliste issue des Lumières, d’une tradition alternative reposant sur une vision organique de la société, vomissant les droits de l’homme, l’individualisme, l’hédonisme et l’égalité, et se définissant en termes historiques, culturels, raciaux et ethniques…incarnée en 2007 par le FN. Une vision quelque peu binaire que René Rémond réfute en niant l’existence d’une tradition fasciste Française et en dissociant une droite traditionaliste de mouvances fascistes inconstantes sans prise réelle sur la société. Manquerait à cette droite traditionaliste ce caractère révolutionnaire et cette philosophie politique qui fait de l’Etat un absolu, qui sont distinctifs du fascisme. Et Rémond de distinguer cette mouvance intellectuelle fasciste en France (Francisme, Georges Valois, Doriot, PPF), d’une droite réactionnaire (Maurrassienne), conservatrice, hostile aux idéaux des Lumières, et attachée à des valeurs de l’ancien régime, mais sans cette composante révolutionnaire, de subversion d’un ordre existant pour lui en substituer un autre, du mouvement fasciste.

Je pense qu’il serait aussi possible de distinguer une droite libérale (au sens philosophique et politique du terme, surtout), dans la lignée de Tocqueville, qui concilie des valeurs de l’ancien régime et certains des acquits des Lumières, sans lien aucun avec l’idéologie fasciste, bien qu’hostile à certains égards au matérialisme (qu’il soit communiste ou bourgeois).

Je termine avec françois Furet pour qui, « le fascisme est la solution enfin disponible aux impasses de l’idée contre-révolutionnaire ; il permet de récupérer le charme de la révolution au service d’une critique radicale des principes de 1789. » (2)

(1)   Qu’est ce-que la France? Stock Panama 2007.

(2)   Fascisme et communisme, Furet, Nolte. Pluriel, p.66.

source : http://hoplite.hautetfort.com/

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 03:51
ahmadinejad-nydailynews.1190598245.gifLEE BOLLINGER n’a pas été un hôte bienveillant pour Mahmoud Ahmadinejad. Le président de l’université Columbia, vivement critiqué pour avoir offert hier une tribune à un apôtre de la destruction d’Israël, s’est livré à un réquisitoire qui a visiblement surpris le président iranien : «Dans mon pays, on montre du respect pour ses invités», a répondu celui-ci, choqué par «les insultes et les affirmations incorrectes» de son interlocuteur, «cette personne» dont il n’a jamais prononcé ni le nom, ni le titre.
 
Ce sont deux conceptions de la liberté d’expression qui se sont affrontées devant deux salles pleines – dont l’une rajoutée pour satisfaire les demandes de la presse accourue du monde entier –, mais aussi devant des centaines d’étudiants et de manifestants rassemblés paisiblement devant un écran géant sur le terre-plein gazonné du campus. Pour Bollinger, il s’agit moins des droits de celui qui parle que du «besoin que nous avons de comprendre le monde dans lequel nous vivons». En d’autres termes, «nous n’honorons pas ce qui n’est pas honorable», mais il faut savoir qui l’on a en face de soi (Voir la vidéo ci-dessous).

 
 
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Pas d’homosexualité en Iran ?

«Vous avez manifesté tous les signes d’un comportement mesquin et cruel», a accusé le président de Columbia en rappelant les exécutions sommaires en Iran, y compris celles de deux adolescents homosexuels. Quant à la négation de l’Holocauste, parmi la litanie des griefs énumérés, «elle vous rend ridicule», a dit Bollinger à son hôte, coupable soit de «provocation irritante», soit d’une «ignorance» impardonnable.

Déplorant son «traitement inamical influencé par les médias», et se présentant lui-même comme «un universitaire», Ahmadinejad s’est demandé si «la déclaration» qui venait d’être lue n’était pas «un vaccin» destiné à protéger les étudiants d’une autre vérité. Et de s’étonner des « vagues d’injures » à son encontre, «venant de groupes qui croient à la liberté d’expression».

«L’Iran recherche-t-il, oui ou non, l’éradication d’Israël?» Avec un art consommé de la casuistique, le président iranien a contourné cette question comme les autres : c’est aux Palestiniens de se prononcer sur leur avenir par référendum. L’Holocauste? «Il faut poursuivre la recherche sur ce phénomène». Le nucléaire? Pour les besoins civils de l’Iran, qui ne peut faire confiance à l’Occident pour lui fournir le combustible nécessaire.

Quant aux exécutions, «la peine de mort existe bien aux États-Unis». Les homosexuels? «Il n’y en a pas en Iran. L’homosexualité, ça existe chez vous, pas chez nous.»
(Voir la vidéo ci-dessous).
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Mahmoud Ahmadinejad à New York : rien que l'idée me donne froid dans le dos, et les autorités américaines aussi. Chaque année à la même époque, la venue du dictateur président iranien dans la Grande Pomme, pour l'Assemblée Générale des Nations Unies (ONU), fait parler d'elle. Mais cette année, Ahmadinejad a créé la controverse en indiquant son intention de se rendre à Ground Zero et en acceptant une invitation de la prestigieuse université de Columbia à Manhattan.

La police New-Yorkaise a heureusement mis, mercredi, son veto à la visite sur le lieu où s'élevaient les tours jumelles du WTC avant les attentats du 11 septembre 2001, en invoquant des raisons de sécurité sur le chantier. Parallèlement, la présidente du Conseil municipal de New York a en vain demandé cette semaine à la Columbia University d'annuler sa conférence de lundi avec Mahmoud Ahmadinejad.

Selon un accord de 1947, les villes et pays abritant des institutions de l'ONU doivent garantir leur accès aux représentants étrangers. Dans ce contexte, Ahmadinejad, dont le pays soutien le terrorisme, a déjà pu s'adresser à l'Assemblée générale de l'ONU en 2005 et 2006. Hugo Chavez, son homologue vénézuélien, a lui utilisé l'année dernière le podium onusien pour traiter George Bush de «diable». Et ça! Sur le propre sol de l'Amérique..!


Ahmadinejad détruira-t-il Israël ?
 
Michel Garroté, journaliste
 
jerusalem.jpgLa prestation new-yorkaise, notamment columbiacénique et onusienne, d’Ahmadinejad, relance, sur divers sites, foirums et blogues islamophiles, palestinoïaques, hezbollïaques et alqaïdiques, la pseudo controverse selon laquelle Ahmadinejad n’aurait jamais dit, à la conférence révisionniste du 25 octobre 2005, qu’il faut « rayer Israël de la carte ». La vraie citation, traduite du farsi vers l’anglais, puis traduite de l’anglais vers le français, serait, nous dit-on, celle-ci : « L'Imam (l’ayatollah Khomeiny) a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps ». Ce qui, traduit mot à mot du farsi, donnerait, nous dit-on encore : « Imam (Khomeiny) ghoft (a dit) een (ce) rezhim-e (régime) ishghalgar-e (occupant) qods (Jérusalem) bayad (doit) az safheh-ye ruzfgar (de la page du temps) mahv shavad (disparaître de) ».

 
Le fait est qu’à part cette phrase (avec ses deux traductions apparemment différentes mais en réalité issues d’une même idéologie génocidaire), Ahmadinejad a aussi déclaré : « Certains pays européens insistent pour dire que, durant la seconde guerre mondiale, Hitler a brûlé des millions de juifs et les a mis dans des camps de concentration (…) Donnons une terre aux sionistes en Europe, en Allemagne ou en Autriche, pour qu'ils puissent y installer leur gouvernement ». Notons qu’ici les trois mots juif, sioniste et gouvernement forment un tout pour Ahmadinejad. Et qu’il n’y a donc pas, pour lui, de différence entre, d’une part le régime, le gouvernement ; et d’autre part, les juifs, Israël.

 
Le 19 décembre 2005, le Washington Post a repris les propos de Ahmadinejad : « Excepté qu’il n’y a jamais eu de tels camps et pas d’Holocauste du tout. Rien qu’un mythe, une légende fabriquée de toutes pièces sous le nom de massacre des Juifs ». Et le Washington Post de rappeler que Ahmadinejad, président d’un pays sur le point de devenir nucléaire, est un fervent adepte de l’Apocalypse. Dans l’islam chiite, on croit au retour messianique du douzième Imam. En 2005, le journaliste iranien Hossein Bastani a confirmé qu’Ahmadinejad précisait, dans des réunions officielles, que l’Imam caché réapparaîtrait dans deux ans, soit en 2007. En outre, toujours selon Ahmadinejad, Israël sera rayé de la carte l’année du retour du douzième imam, soit en 2007.

 
Le 16 décembre 2006, la chaîne radiotélévisée britannique BBC News, a rappelé la conférence révisionniste, qui sétait tenue le 25 octobre 2005 sur le thème « Le monde sans le sionisme ». En ce 16 décembre 2006, la BBC a précisé qu’il sagissait dune conférence organisée en 2005 par lIran, à Téhéran, sous les auspices (hospices...) de Mahmoud Ahmadinejad, à l'époque fraîchement « élu » président. Parmi les participants à cette conférence révisionniste, ajoute le reporter de la BBC ayant couvert l’événement en 2005, il yiran-1.jpg avait les négationnistes les plus connus du monde ; notamment lAustralien Frederick Töben, condamné à la prison en Allemagne pour incitation à la haine et insulte à la moire des morts ; les Français Robert Faurisson et Georges Theil, condamnés en France pour négationnisme ; l'Américain David Duke, ancien dirigeant du Ku Klux Klan.
 
A la lumière des faits concrets rappelés ci-dessus et au-delà des querelles byzantines de traduction, il est archi-clair qu’Ahmadinejad veut bel et bien deux choses et non pas une seule : primo, il veut rayer Israël de la carte ; et secundo, il veut faire disparaître le régime israélien de la page du temps. Ahmadinejad veut les deux car concrètement les deux vont pour lui de pair. Espérons que le retour du douzième imam, prévu pour 2007 par les ayatollahs de Téhéran, sera reporté à 2008 ou 2009, question de nous laisser le temps d’agir préventivement…

Moyen Orient : la paix sans la sécurité ?
 
Michel Garroté, journaliste
 
3.jpgL’élection du président, par les députés, au Liban, commence, officiellement, aujourd’hui 25 septembre 2007. Il n’y a pas si longtemps que cela, on entendait encore des diplomates et des journalistes raconter, qu’en intégrant le mouvement terroriste libanais chiite pro-iranien Hezbollah dans la politique libanaise, on obtiendrait de ce même Hezbollah qu’il dépose les armes ; et qu’il devienne un simple parti politique. Or, le Hezbollah entra dans le gouvernement Siniora. Il ne déposa pas les armes. Il utilisa les armes contre Israël. L’armée libanaise, composée de chiites à raison de 40%, laissa faire le Hezbollah, chiite lui aussi. Après la guerre l’été 2006 et jusqu’à maintenant, le Hezbollah a été généreusement réarmé par l’Iran et la Syrie. Ni l’armée libanaise, ni les troupes de l’ONU (FINUL) n’ont empêché ce réarmement. En octobre 2006, le Hezbollah est sorti du gouvernement Siniora aussi lestement qu’il y était entré. Depuis son départ du gouvernement Siniora, le Hezbollah et ses alliés paralysent les institutions libanaises ; et commettent assassinat sur assassinat, afin de rendre minoritaires (au parlement appelé à élire un nouveau président), les députés libanais anti-syriens, majoritaires avant ces assassinats. Le Hezbollah a étendu son contrôle militaire au nord du fleuve Litani et jusque dans certains quartiers de Beyrouth. Le Hezbollah s’est livré à la purification ethnique et confessionnelle du Sud-Liban, vidé de ses habitants chrétiens. Voilà pour la paix et la sécurité au Liban. Quid d’Israël ?

 
En Israël, l’heure est à la libération de terroristes palestiniens, supposés repentis et supposés intégrer les forces armées de l’Autorité palestinienne et du Fatah, devenus, dit-on, modérés. La semaine dernière, les combats entre d’une part, des terroristes palestiniens du Fatah libérés par Israël, et d’autre part, des éléments de l’armée israélienne, en Judée-Samarie, ces combats donc, ont permis de constater, que les repentis du Fatah, se sentent apparemment plus proches du Hamas, du Jihad Islamique et de diverses factions et milices soutenues par la Syrie et par l’Iran, que proches de l’Autorité palestinienne. Le fait est qu’au Liban comme à Gaza et en Judée-Samarie, ce sont les groupes terroristes, la Syrie et l’Iran qui, concrètement, gagnent du terrain. Et que se sont le gouvernement libanais et l’Autorité palestinienne, qui perdent le contrôle, de la situation concrète, sur ce même terrain. Maintenant, quid de l’Irak ?

 
La récente stratégie du général américain Petraeus démontre qu’avant de former un gouvernement modéré et consensuel en Irak, il faut d’abord éliminer toutes les forces armées hostiles à tout ce qui est modéré et consensuel. A cet égard, il paraît difficile, en Irak comme au Liban, à Gaza et en Judée-Samarie, de liquider le terrorisme sans régler, aussi, la question de l’Iran. Il est intéressant de constater, que dans ce contexte, Madame Rice et Monsieur Olmert, continuent, de vouloir imposer, au plus vite, d’une part un Etat palestinien, et d’autre part, une paix globale dans toutela région.

 
Apparemment, le conflit entre d’un côté, les pays occidentaux, Israël et leurs alliés arabes, et de l’autre côté, l’Iran et ses alliés, apparemment ce conflit n’entre pas en ligne de compte, dans la stratégie diplomatique de Madame Rice et de Monsieur Olmert. Apparemment, Madame Rice et Monsieur Olmert croient sérieusement, qu’ils peuvent contribuer à former, des gouvernements libanais, palestinien et irakien modérés, sans préalablement désarmer le Hezbollah, le Hamas, le Jihad Islamique, le Fatah ainsi que les nombreuses milices armées privées, à la solde de clans et de familles contrôlant telle ou telle parcelle de territoire.

 
Apparemment, Madame Rice et Monsieur Olmert, ne comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre, que derrière les groupes armés et la Syrie, il y a surtout et avant tout l’Iran. Apparemment, Madame Rice et Monsieur Olmert, nemollahs.jpg comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre, qu’avec Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de l’Iran, ce pays continuera de financer et d’armer tous les groupes armés qui permettent à l’Iran de gagner un pouce de terrain au Liban, à Gaza, en Judée Samarie, en Irak et en Afghanistan ; en attendant de maîtriser l’arme nucléaire, qui fera de l’Iran la plus grande puissance géostratégique de la région, dans un « rayon missile » d’au moins 1'800 km. A trop chercher la paix sans la sécurité, on n’obtiendra ni la paix ni la sécurité.

Dernière minute: cliquez sur
http://www.lefigaro.fr/debats/20070924.FIG000000146_vous_avez_dit_guerre_monsieur_kouchner_vous_n_avez_pas_tort.html

Iran, Liban et bataclan :
la Quatrième guerre mondiale continue
 
Michel Garroté, journaliste
 
hornt.jpgDans un tout récent article (www.michelgurfinkiel.com) notre excellent confrère Michel Gurfinkiel tire quelques conclusions à partir des récents événements du Proche et Moyen Orient, notamment à partir du bombardement israélien de matériel nucléaire nord-coréen en Syrie : « premièrement, l'efficacité de l'outil militaire israélien a été à nouveau démontrée et la capacité de dissuasion d'Israël largement restaurée ; deuxièmement, on peut présumer que la Syrie viole le traité de non-prolifération nucléaire, dont elle est signataire, et prépare délibérément une guerre d'extermination contre Israël ; troisièmement, l'axe du Mal dénoncé par les Etats-Unis depuis 2001 (Syrie, Iran, Corée du Nord) est une réalité ; quatrièmement, ce qu'Israël peut faire en Syrie, une coalition de la liberté dirigée par les Etats-Unis peut le faire en Iran ; cinquièmement, une opération plus ambitieuse, allant jusqu'à l'annihilation complète du potentiel critique, peut sans doute être menée en Iran par Israël, jusqu'à un certain point, ou par une coalition de la liberté ; sixièmement, l'opération israélienne semble avoir bénéficié du soutien turc ; ce qui peut signifier, au choix, que le gouvernement néo-islamiste turc dirigé par Recep Tayyip Erdogan s'oppose, comme d'autres gouvernements musulmans, à l'extrémisme syro-iranien, qu'il a décidé de se comporter dans cette crise en allié fidèle des Etats-Unis, sinon d'Israël, contrairement à ce qui s'était passé en 2003 lors de la guerre d'Irak, ou que l'armée turque, de tradition nationaliste laïque, conserve une marge d'indépendance vis-à-vis du gouvernement ; septièmement, ces événements renforcent en France ceux qui, autour du président Nicolas Sarkozy et du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, prennent au sérieux les menaces non-conventionnelles iranienne et syrienne ».

Toujours sur l’Iran, dans Valeurs actuelles, édition du 21 septembre, Karine G. Barzegar, de retour de Téhéran, fait quelques confidences intéressantes : « Avoir un métier ne suffit plus pour gagner sa vie en Iran. À Téhéran et dans les autres grandes villes, il faut parfois deux ou trois emplois pour survivre. Ainsi va l’économie chez les ayatollahs (...) Selon le gouvernement, le chômage avoisine les 15 % mais les économistes le situent plutôt à 25 ou 30 %. Chaque année, 800’000 nouveaux venus arrivent sur le marché de l’emploi, sans grande illusion. L’inflation atteint officiellement un taux de 17 %. Le chiffre réel serait plus proche de 23 %. Il n’est pas étonnant que nombre d’Iraniens cumulent les emplois pour s’en sortir (...) le pays frôle la crise, sous l’effet conjugué d’une gestion économique aussi excentrique que hasardeuse (...) tous les avoirs de la banque Sepah – suspectée de fournir des services financiers au programme iranien de missiles – ont été gelés (...) Une autre banque, Saderate, accusée de financer le Hezbollah au Liban, se retrouve également isolée. Si ces banques s’effondrent, c’est tout le système bancaire iranien qui en pâtira (...) Depuis l’arrivée au pouvoir de ce fervent musulman (Ahmadinejad), issu du corps des gardiens de la révolution, la politique monétaire et financière officielle est pour le moins insolite (...) dépenses publiques pharaoniques, sans budgets adéquats (...) Le chef de l’État rejette l’économie de marché et multiplie les décisions impulsives. En juin, cinquante-sept économistes iraniens ont réagi en dénonçant sa politique économique. Leur lettre ouverte a été signée par des universitaires, des chefs d’entreprise et d’anciens responsables politiques (...) Quatrième producteur mondial de pétrole brut (...) le pays est en outre incapable de répondre à ses propres besoins en essence, faute de raffineries et de technologies adaptées (...) Visiblement inquiet, le gouvernement iranien a lancé, fin juin, un plan de rationnement de l’essence, ce qui a soulevé une vive colère chez les consommateurs (...) Il y a deux ans, Ahmadinejad avait remporté la présidentielle grâce à une campagne populiste sur le thème de la justice sociale et sur la promesse de ramener l’argent du pétrole à la table du peuple.

De toute évidence, le dictateur génocidaire iranien, le président Mahmoud Ahmadinejad, commence, enfin, à se rendre compte, que sa situation ressemble à celle d’un coq morveux, sur lequel descend à grande vitesse une enclume. En effet, le despote de Téhéran affirme, dans une interview accordée à la chaîne de télévision CBS dimanche 23 septembre, que son pays et les Etats-Unis « ne se dirigent pas vers la guerre », des propos en totale contradiction avec ses actes et ses déclarations de ces deux dernières années (y compris, ces tous derniers jours, avec son nouveau missile d’une portée de 1'800 km...). « Les capitales occidentales accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique quand Téhéran affirme ne poursuivre qu'un programme civil de production d'électricité », ajoute, sans rire, Mahmoud Pinocchio. « Notre plan et notre programme sont tout à fait transparents », ajoute Ahmadinejad, au nez et à la barbe de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, dont le patron, M. Al Bareïd, après avoir confirmé le danger nucléaire iranien, tente maintenant de faire marche arrière. Le président iranien revient ensuite sur le soutien iranien aux terroristes irakiens (l’Iran fournit armes, troupes et entraînements à des groupes terroristes en Irak ainsi qu’au Liban d’ailleurs) : « Nous n'avons pas besoin de cela, l'insécurité en Irak dessert nos intérêts » (sic).

Concernant le Liban justement, qui est en pleine élection présidentielle, Alain Chevalérias (
http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/) fait, lui aussi, quelques propositions politiquement incorrectes : couper le cordon ombilical entre l'Iran et le Hezbollah ; exercer une forte pression sur la Syrie pour l'empêcher de nuire au Liban ; renvoyer les Palestiniens d'où ils viennent, sinon les déplacer ailleurs. Revenu du Liban, Alain Chevalérias témoigne : « Dans la capitale, nous avons senti l'omniprésence du Hezbollah. En plein coeur de la ville, place Riyad Al-Solh, depuis le mois de décembre dernier, des jeunes gens, payés par le parti (Hezbollah), sont venus des villages chiites pour occuper les lieux (...) Par le moyen de ce sit-in, les séides de Téhéran comptent obtenir le privilège légal d'une minorité de blocage au gouvernement, pour s'opposer à ses décisions. Traverser le campement des manifestants ou interviewer leurs responsables est impossible sans une autorisation du Hezbollah. En dépit de nos demandes réitérées, cinq jours plus tard, nous n'avions toujours pas de réponse (...) Les manifestants du Hezbollah ont chassé clients et convivialité. Les restaurants ont remisé les chaises sur les tables et les boutiques ont fermé (...) C'est ce visage du Liban, entre guerre et insouciance qui fait le plus peur. Parce qu'il rappelle la banalisation de la violence à une autre époque ».

Toujours au Liban, le président du Comité des libertés de défense publiques, Sinane Barrage, a rappelé, dans un communiqué publié dimanche 23 septembre, que « la Constitution exige le quorum des deux tiers des députés à la première séance de l’élection présidentielle. Aux séances suivantes, la majorité simple suffit, a-t-il précisé. M. Barrage a fustigé l’opposition, le Hezbollah en tête, parce qu’elle est déterminée à paralyser les institutions l’une après l’autre en boycottant l’élection présidentielle et en poussant vers le chaos. S’appuyant sur les articles 62 et 74 de la Loi fondamentale, Sinane Barrage a souligné que la Constitution ne prévoit pas un endroit particulier pour l’élection présidentielle et que cette dernière pourrait se tenir en dehors des bâtiments du Parlement.

Pour revenir au matériel nucléaire nord-coréen livré à la Syrie, notons cette réaction toute récente de la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice : « Franchement, il y a beaucoup de questions auxquelles il faudra répondre et nous voulons pouvoir donner des réponses sur tous les aspects du programme nucléaire nord-coréen », a-t-elle déclaré lors d’un entretien à New York avec son homologue chinois Yang Jiechi. Rappelons, dans la foulée, que le numéro deux du régime nord-coréen, Kim Yong-nam a reçu une délégation syrienne samedi 22 septembre, dont un membre de la direction du parti Baas syrien, Saïd Elyia. Rappelons, toujours dans la foulée, que des appareils de chasse israéliens ont décollé ce week-end pour la seconde fois en 48 heures, suite à une nouvelle alerte à la frontière syrienne, rapportée à la radio publique israélienne. Concrètement, un avion de guerre syrien se serait écrasé, dimanche 23 septembre, sur le territoire syrien, à la frontière avec le Liban et Israël, information rapportée par le site Web Nowlebanon. Des habitants des localités voisines ont signalé avoir entendu le puissant vacarme de l’appareil au moment de son écrasement. L’aviation israélienne était en alerte, dimanche 23 septembre, lorsque les radars ont intercepté l’avion syrien en question au-dessus du Golan. Les avions de guerre israéliens ont aussitôt multiplié leurs survols au-dessus de la zone.

C’est dans ce climat proche et moyen oriental fourmillant de mises au point politiquement incorrectes, que Benoît XVI, dans le Daily Mail, a eu le courage de s'en prendre aux nations musulmanes où les chrétiens sont soit persécutés soit considérés comme des citoyens de deuxième catégories par l'application de la Shariah (loi islamique). mentionnant le problème de l'extrémisme islamique, Benoît XVI a ajouté que « le terrorisme est un problème sérieux dont les acteurs déclarent souvent agir au nom de Dieu et font preuve d'un dédain inexcusable pour la vie humaine ». On dirait que ces jours-ci, beaucoup de monde met les points sur les « i » et que, de son côté, Mahmoud Ahmadinejad commence à avoir les chocottes. Oui, mais le connaissant, pour combien de temps ?

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 03:49
Ces vérités qui dérangent

Publié le 28 septembre 2007

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol

 

 
Merci ! Merci à Christine Lagarde, à Bernard Kouchner, à François Fillon. La première a osé parler de « plan de rigueur », le deuxième a admis que le pouvoir iranien faisait courir un risque de « guerre », le troisième a expliqué que l'État était « en situation de faillite ». Trois aveux généralement sifflés. Jean-Pierre Raffarin a jugé ces mots « maladroits ». Il est vrai que, premier ministre, il voyait la société « en mal d'amour » et lui susurrait des mots doux. Pas de quoi se vanter.
 
Ceux qui n'ont jamais trouvé à redire aux berceuses déplorent, ces jours-ci, ces mots crus. Sans doute regrettent-ils ce bon vieux temps des slogans orwelliens (« Le modèle social est exemplaire », « L'islam est une religion de paix et de tolérance », « L'école est une réussite », etc.). Évoquer un déclin de la France y était défendu. La faillite est celle de ce système déphasé, protégé par un aveuglement collectif.
 
Pourtant, malgré son parler vrai, Nicolas Sarkozy n'aime pas non plus ces rudesses. « Je ne crois pas à la politique d'austérité », dit-il. Sur la déclaration de son ministre des Affaires étrangères : « En ce qui me concerne, je n'utilise pas le mot»guerre*. » Sa réticence à désigner de pesantes réalités signifierait-elle qu'il n'entend pas les affronter ? Pour la croissance, son pouvoir de conviction ne peut avoir de prise sur un mécanisme bloqué.
 
Le président ne veut être ni Thatcher ni Reagan. Encore moins Churchill promettant du sang, du labeur, de la sueur et des larmes. Cependant, son désir de plaire pourrait être sa faiblesse, si son pari d'un « choc de croissance » tardait à venir. « Plus la situation sera difficile, plus on fera des réformes », explique Henri Guaino, son bras droit. Comment pourraient-elles éviter des sacrifices, quand l'État emprunte pour financer ses dépenses de fonctionnement ? L'exemple allemand est dans les esprits. Fillon, dans Le Figaro, a rendu hommage « aux courageuses réformes menées depuis 2000 ». On en sait le coût : gel des salaires, réduction des allocations-chômage, assouplissement des conditions de licenciement, allongement du temps de travail sans compensation, etc. Les Français qui voient leur pays s'affaiblir seraient-ils, à l'image de la gauche la plus bête du monde, incapables de comprendre ? Ce serait leur faire injure.
 

 
Refonder la Sécu

 
Si la faillite n'est pas seulement une image, c'est bien pour la Sécurité sociale. Les chiffres de lundi sont affolants : l'Assurance-maladie va connaître en 2007 un déficit de 11,7 milliards d'euros, que le gouvernement ne sait pas éponger autrement qu'en raclant le peu qui reste aux assurés. Le recours aux franchises ne saurait être qu'une accessoire mesure d'attente. L'actuel système de protection sociale, non financé, n'est plus viable. Sa refondation s'impose.
 
Parce que bien des Français ne voudront plus payer pour ceux qui estiment que la gratuité est un dû, il faut redéfinir le périmètre de la solidarité nationale, le rôle de la responsabilité individuelle, la légitimité d'une « assurance-maladie » transformée en impôt. Un exemple : est-il normal que la couverture maladie universelle (CMU) soit accordée aux étrangers présents en France depuis trois mois ? Le professeur Gérard Lafay suggère de les exempter de cotisations afin qu'ils souscrivent des assurances dans un régime privé ou dans leur pays d'origine (France, horizon 2050, Economica).
 
Si rien ne vient rompre avec le système, les premiers réfractaires qui quittent la Sécurité sociale pourraient faire tache d'huile. En effet, son monopole a été cassé par deux directives européennes de 1992 et a été abrogé en France par une ordonnance de 2001 (Les Échos, 12 juillet 2007). Juridiquement, une compagnie privée est en droit de proposer une assurance-maladie concurrente et un particulier peut quitter la Sécu. Une révolution des mentalités se profile.
 

 
Coup de maître

 
Quant à l'Iran : Bernard Kouchner a eu évidemment raison d'évoquer le risque de guerre que fait courir le président Ahmadinejad soutenu par des illuminés. Ces islamistes radicaux, qui croient en l'homme supérieur et veulent rayer Israël de la carte, caricaturent un peuple subtil et cultivé, bien décrit par Sara Yalda dans un livre qui sort la semaine prochaine (Regard persan, Grasset). Nicolas Sarkozy a placé l'enjeu en déclarant, mardi, qu'un Iran avec la bombe ferait « courir un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde ».
 
La France des droits de l'homme, qui soutient cette semaine la révolte birmane contre la tyrannie d'une junte issue du communisme, a heureusement refusé hier de prêter sa voix à celle des Munichois qui font crédit à Ahmadinejad lorsqu'il assure : « Nous ne croyons pas aux armes nucléaires. » Selon les experts, deux mille centrifugeuses seraient en action pour produire, d'ici deux à quatre ans, le combustible utile à une bombe. Le déni des pacifistes est une manière de capituler devant ce régime sectaire, possiblement capable d'un acte suicidaire contre Israël.
 
Face à ce risque, des destructions préventives ciblées ne peuvent être exclues en cas d'échec de la diplomatie. Le peu de commentaires sur le raid effectué par l'armée israélienne en Syrie, le 6 septembre, illustre une gêne à admettre le danger : un commando des forces d'élites aurait saisi du matériel nucléaire nord-coréen (destiné à l'Iran ?) avant que Tsahal ne bombarde des sites sensibles. Un coup de maître, que peine à démentir une Syrie penaude.
 

 
ADN, le recul

 
La commission des lois du Sénat a supprimé, mercredi, le recours aux tests ADN pour le regroupement familial, contestés par les moralistes : les fraudeurs peuvent leur dire : merci !

L'immigration, ultime tabou
 
Publié le 21 septembre 2007

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol

 

 
Cessons de nous mentir : l'immigration n'est plus une chance pour la France quand elle conduit au décrochage de l'école, à l'exclusion des déshérités, aux violences ethniques, à un communautarisme islamisé, à la fracture identitaire. Or, si chacun de ces effets commence à attirer l'attention du pouvoir - Christine Boutin a promis lundi de lancer 500 000 logements par an -, il reste périlleux, pour qui tient à son blason, de vouloir freiner l'emballement de ces phénomènes. L'ultime tabou n'est pas tombé.
Le refus de voir sert d'échappatoire. Il permet, cette semaine, d'étaler ses vertus en critiquant le projet visant à réduire le regroupement familial. Le recours aux tests ADN pour confirmer des filiations, pratiqué par douze pays voisins, inspire des postures avantageuses, y compris au sein du gouvernement : pour Fadela Amara, « cela jette l'opprobre sur les étrangers qui veulent venir chez nous ». Faut-il donc baisser les bras, y compris face à la fraude ?
 
Ces exercices de style masquent des hypocrisies. Les moralistes s'indignent d'un quota d'expulsion de clandestins, mais chuchotent que la France ne peut accueillir tous les miséreux. Les immigrationnistes ne jurent que par le métissage culturel, mais se gardent d'envoyer leurs enfants dans les lycées sinistrés. Les commentateurs en appellent au co-développement, mais n'ignorent rien des ambiguïtés de ce paternalisme néocolonial.
 
Même l'État reste lié par ces conformismes. Alors que la France est en droit d'exiger, de ceux qui veulent la rejoindre, un engagement sur des obligations impérieuses, le contrat d'accueil et d'intégration se contente d'un minimum d'exigences, vaguement évaluées. La maîtrise du français - la moindre des choses - se satisfait de 500 mots. Quant à la politique défendue par Brice Hortefeux, qui veut développer une immigration de travail, elle semble incongrue dans un pays fortement touché par le chômage.
 
En fait, si les sondés ne se font pas prier pour dire que l'immigration de masse est un risque pour l'harmonie de la nation, le gouvernement s'interdit d'aller au bout de la réflexion. Il est vrai qu'elle l'obligerait à admettre que la France ne sait pas accueillir des peuples extra-européens qui, chaque année, viennent par milliers grossir des ghettos et repousser les perspectives de leur intégration. Oui, il faudrait une pause. Le mot reste interdit par les gendarmes de la pensée. Mais pourquoi les craindre encore ?

 
Sortir du flou

 
Le flou entretenu autour des chiffres de l'immigration n'aide pas à clarifier le débat. La sous-estimation tient lieu de règle. Cherchant à dédramatiser les faits, la communication officielle en vient à désinformer. Un exemple : l'Insee a soutenu que le solde migratoire (les entrées, moins les sorties) de 2003 était en recul, avec seulement 57 000 personnes : une donnée reprise à l'époque par les médias, en dépit des dénégations de démographes estimant à 200 000 et plus les immigrés s'installant chaque année, clandestins non compris. Personne n'a jamais demandé d'explications pour cette « erreur », reconnue depuis, qui fait dire que « la France n'est pas un pays d'immigration massive ».
 
Les clandestins, eux, sont estimés entre 200 000 et 400 000 par le gouvernement. Mais selon l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, les seuls Algériens en situation irrégulière seraient 350 000. Dimanche, sur RTL, Bernard Kouchner a déclaré : « C'est vers notre pays que se dirige la majorité des illégaux qui entrent en Europe. » Le chiffre de 100 000 par an était admis, pour les années 2000. Même s'il a éventuellement baissé depuis, l'objectif de 25 000 reconduites pour 2007 paraît modeste en regard des entrées présumées.
 
La France, qui ouvre enfin les yeux, ne peut continuer à vivre dans ce monde fictif, en laissant à l'Insee le soin d'« inventer » un solde migratoire conforme à ses attentes. « Inventer » : le terme est employé par la démographe Michèle Tribalat, qui note (dans la revue Diversité, juin 2007) : « La statistique publique doit aujourd'hui faire preuve de courage. » Pour elle, « nous sommes sans aucune boussole ». Un dérèglement qui permet toutes les manipulations, de part et d'autre.

 
Anachronisme

 
Cet accommodement pour les faux-semblants est d'autant plus anachronique que Nicolas Sarkozy s'est engagé à dire la vérité aux gens et à défendre l'identité française. Or, si aucune mesure efficace n'est prise pour freiner significativement l'immigration durable et pour garantir le respect de la culture d'accueil, le séparatisme culturel qui s'observe ici et là, y compris désormais dans certains quartiers de Paris, risque de s'étendre et de se consolider au fil des décennies. Entre l'assèchement nationaliste et l'effacement mondialiste, il y a place pour une politique soucieuse de préserver la fragile unité du pays.
 
« Nous allons aller au-devant des désirs des Français en accélérant le rythme des réformes », a déclaré mercredi le premier ministre devant les parlementaires UMP. François Fillon parlait du nouveau contrat social proposé, mardi, par le président. De fait, une refondation sociale et économique se profile, qui tire profit d'une liberté de pensée encore inconcevable il y a un an. Cependant, l'État ne s'est pas encore totalement dégagé du pharisaïsme des belles âmes, qui se flattent de ne pas écouter le peuple inquiet. Ce serait une facilité de croire qu'une relance économique suffirait à résoudre les problèmes d'intégration. Le plein-emploi britannique n'empêche pas la fracture des communautés ethniques.

 
Question de rythme

 
Le plus pressé des deux ? Paradoxalement, c'est moins le survolté Nicolas Sarkozy que le placide François Fillon. Apparemment, les deux hommes ne marchent pas au même rythme.

Ce qui ne se dit pas
Publié le 14 septembre 2007

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol

 

 
Voici ce qui se dit, six ans après le 11 Septembre : le président des États-Unis, en engageant en Irak la guerre contre le totalitarisme islamique, a radicalisé le monde musulman et affaibli l'Occident. D'ailleurs, la France l'avait prédit. Bien. Mais alors, pourquoi Jacques Chirac est-il déjà tombé dans l'oubli ? C'est Tony Blair, quittant le pouvoir peu après lui, que les grands dirigeants ont appelé pour être médiateur au Proche-Orient. Le « caniche de George Bush » aurait-il vu plus juste ?
 
L'angélisme répète que le terrorisme est l'expression d'une pauvreté et d'une humiliation. Le cliché occulte le djihad mené contre l'Occident et son mode de vie, au nom d'une idéologie de conquête et de soumission. L'autre jour, Oussama Ben Laden a invité les Américains à « rejoindre l'islam », tandis qu'al-Qaida frappait deux fois l'Algérie indocile. La haine pousse des musulmans à assassiner d'autres musulmans.
 
Mais, cette fois, les victimes se révoltent. Les Algériens sont descendus dans les rues, dimanche, pour dire « Non à la violence ». Le même jour, à Gaza, une grève générale a été décrétée pour protester contre les méthodes de la résistance islamique (Hamas), qui a pris le pouvoir. En Irak, un sondage publié lundi cite al-Qaida comme premier responsable de la violence (à 21 %) devant les États-Unis (19 %) et l'Iran (11 %).
 
Le nazislamisme, combattu par Bush et Blair, est un repoussoir pour les musulmans qui s'estiment déshonorés par cette barbarie se réclamant de leur religion. Dans la province d'al-Anbar (Irak), ancien fief djihadiste, des milices sunnites collaborent désormais avec les Américains. En Iran, le président Ahmadinejad fait honte à une partie de son peuple. Au Maroc, lors des élections de dimanche, même les « islamistes modérés » ont été boudés.
 
En aurait-il été ainsi si la France pacifiste avait été suivie, elle qui conseillait le statu quo en Irak et refusait de parler de guerre contre le terrorisme ? La stratégie des États-Unis ne peut se résumer au chaos que les médias se délectent à décrire. En désignant l'ennemi, Bush a réveillé la vigilance du monde libre. Des musulmans s'opposent davantage aux dérives sectaires nées d'une lecture littérale du Coran. Voilà ce qui ne se dit pas.
 

 
Confusion des esprits

 
Un mépris pour le monde arabo-musulman laisse entendre que celui-ci ne comprendrait que la schlague de ses tyrans. C'est, au fond, l'argument de ceux qui reprochent à Bush d'avoir voulu délivrer l'Irak de sa dictature pseudo-laïque. À les écouter, il aurait fallu laisser Saddam Hussein terroriser en paix.
 
En fait, même si les Américains ont saccagé l'occupation de l'Irak par leurs impréparations et leurs certitudes, ils ont néanmoins clarifié l'enjeu, en situant le choc des cultures non pas entre musulmans et occidentaux, mais entre soumission et libre arbitre.

 
Il y a eu, oui, de la naïveté à croire que la démocratie s'imposerait à Bagdad, avant de gagner les pays voisins. Mais elle reste à portée de main, et bien des Irakiens espèrent la consolider. « Nous sommes en train de construire les bases d'une nouvelle démocratie », explique Hohyar Zebari, ministre des Affaires étrangères (Le Figaro, mercredi). Pourtant, alors que cet espoir devrait être encouragé, la majorité des commentateurs persistent à accabler les États-Unis et à rendre Ben Laden maître du jeu. Cette capitulation ne peut que satisfaire les islamistes.

 
La place du monde libre n'est pas au côté de ses ennemis. Or, l'islam radical profite de cette confusion des esprits pour tenter de s'implanter en Europe. En Allemagne, deux convertis se préparaient à commettre des attentats à la voiture piégée. La communauté juive de ce pays peut s'inquiéter de la montée d'un nouvel antisémitisme, attisé par des prêcheurs. Il s'est traduit, vendredi à Francfort, par l'agression au couteau d'un rabbin. Faudrait-il se résoudre à ces actes ?

 
Mardi, aux Pays-Bas, d'anciens musulmans ont décidé de dénoncer l'islam politique. « Nous brisons le tabou qui accompagne l'abjuration de l'islam, mais prenons aussi parti pour la raison, les droits et valeurs universelles et le sécularisme », écrivent-ils dans leur « Déclaration européenne pour la tolérance». En France, de nombreux musulmans laïcs ont aussi adopté les règles et les moeurs de la société occidentale, en choisissant de vivre leur religion et ses rites dans l'intimité. Ce sont ces démocrates qu'il faut soutenir.
 

 
L'exemple belge

 
Observer, ces jours-ci, la Belgique se déchirer entre Flamands néerlandophones et Wallons francophones rappelle combien une nation est fragile, quand elle n'est plus soudée par une identité commune ou un même sentiment d'appartenance. Au coeur de l'Europe, ce pays peut éclater parce que deux communautés, pourtant issues d'une même culture chrétienne, ne se sentent plus solidaires. Autant dire qu'il est urgent pour la France de s'assurer de la solidité du sentiment national qui maintient son unité, alors qu'une immigration de peuplement bouleverse sa démographie. L'Ile-de-France, qui regroupe 19 % de la population, contribue à 43 % de l'accroissement naturel du pays (Population et Avenir, septembre 2007), notamment sous l'effet de la fécondité d'une immigration africaine et nord-africaine. La France saura-t-elle toujours faire partager ses valeurs à cette population majoritairement musulmane et géographiquement concentrée ? Elle ne le pourra qu'en résistant aux pressions de l'islam radical, inconciliable avec l'universalisme des Lumières.
 

 
Retour dans l'Otan ?

 
Un retour de la France dans l'Otan ? Il consoliderait une union occidentale qui n'a pas à rougir de se rapprocher des États-Unis, alliés depuis deux cent cinquante ans.
 
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