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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 07:22

Le Socialisme islamique est un terme inventé par différents penseurs et dirigeants musulmans pour répondre à la demande d’une forme plus spirituelle de socialisme. Les Musulmans socialistes estiment que les enseignements du Coran et de Mahomet sont compatibles avec les principes d'égalité et de la redistribution des richesses. De plus, pour eux, l’islam s’oppose aux libéralismes économiques et impose une gestion socialiste de l’économie.

Certains érudits musulmans déclarent orthodoxes différentes pratiques socialistes, telle que la confiscation de biens privés pour répondre à l’impératif de la maslaha, c’est-à-dire de la préservation de l’intérêt général de la communauté.

Histoire du socialisme islamique

Pour les partisans du socialisme islamique, celui-ci remonte directement aux enseignements du Coran et à la pratique du Prophète et de ses compagnons. Dans ce courant de pensée, la figure du compagnon du Prophète Abu Dharr occupe une place privilégiée.

A l’époque contemporaine, la première expérience islamique du socialisme a été établie au cours de la Révolution russe de 1917 dans le cadre du mouvement Wäisi, supporters du gouvernement soviétique. Le Comité des musulmans socialistes Kazan a aussi été actif à ce moment-là aussi. Sultan Galiev joua un rôle déterminant dans cette action mais celui-ci fut éliminé par la suite par Staline.

Plus tard, le penseur indo-pakistanais Muhammad Iqbal développa ce thème du socialisme islamique.

Dans les années 1950-1960, certains penseurs des Frères musulmans développèrent l’idée d’un socialisme islamique tels que les égyptiens Sayyid Qutb dans ses ouvrages comme "La justice sociale en islam" (1949) et "Le combat de l’islam et du capitalisme" (1951), le cheikh Mohammed al-Ghazali, Abdelkader al-Awda ou le syrien Moustapha Siba’i dans son ouvrage "Le socialisme de l’islam" (1959).

Dans cet ouvrage, Mustapha Siba’i expliquait : "Le socialisme n’est pas une mode qui passera, c’est une tendance humaine qui s’exprime dans les enseignements des Prophètes, dans les réformes des Justes, depuis les premiers siècles de l’histoire. Les peuples du monde présent – surtout les peuples en retard – cherchent à le réaliser effectivement afin de se libérer des sédiments d’injustice sociale et d’inégalités de classe. […] Le but du socialisme, toujours, dans toutes ses écoles, a consisté à empêcher l’individu d’exploiter les capitaux des riches sur le dos des masses humiliées et brutalisées, à confier à l’Etat la surveillance et le contrôle de l’activité économique individuelle, à réaliser enfin la solidarité sociale entre les citoyens de manière à effacer l’indigence, la frustration, l’inégalité excessive des fortunes".


Faisant rééditer et diffuser ses ouvrages, Mouammar Kadafi s’est réclamé de l'idéologie du "socialisme islamique". De même, le président pakistanais Zulfikar Alî Bhutto ou l’algérien Houari Boumediene se sont réclamés du socialisme islamique.

L’islamo-marxisme

Islamo-marxisme est un terme qui a été utilisé pour décrire le penseur iranien Ali Shariati. Il est également parfois utilisé dans des discussions sur la révolution iranienne de 1979, y compris des partis comme l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI).


 

COMPRENDRE L'ISLAM

Compte rendu du dîner-débat du 16 février 2008 avec Jean-Jacques Walter.

Lumières Landaises n° 67.

 

Une des règles de la civilisation judéo-chrétienne est que la loi est au dessus du pouvoir. La plus ancienne manifestation, c'est David qui séduit Bethsabée, la femme de Urie le Hititte. Quand David apprend que Bethsabée est enceinte, il ne sait pas expliquer çà à Urie, et fait tuer ce dernier pour n’avoir pas de compte à rendre. David  est puni par dieu, parce que tout roi qu'il est, il n'a pas le droit de tuer son voisin pour prendre sa femme: la loi est au dessus du roi. Dans l'Ancien Testament, cette histoire est présentée comme exemplaire, mais en fait, il a fallu 3000 ans pour que ce principe s'intègre aux sociétés chrétiennes. Il y a seulement deux siècles, il y avait un principe de droit en France, "Rex a legibus solutus est", c’est-à-dire celui qui fait la loi est au dessus de la loi.  Il y a dix ans, je me souviens d'une discussion avec un conseiller d'État. Il me disait, "oui, bien sûr, l'État est un sujet de droit comme les autres, mais il se trouve une marche au dessus". C'est exactement la réflexion d'Orwell : "tous les hommes sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres".

Il a fallu deux mille ans pour que le principe d'égalité soit adopté par toute la société.

Quand on analyse les sociétés mises en forme par une idéologie, il est important de bien voir l'idéologie, parce que c'est elle qui s'impose à la longue, et qui finit par changer la société. Ceci vaut pour l'islam. Ce qui est important, c'est son idéologie et non pas la manière dont elle est incarnée dans différents pays. Les guerres entre la France et l'Islam en sont un exemple. On parle toujours de Poitiers: "les musulmans ont été battus à Poitiers et ils sont partis". On compare ainsi plus ou moins consciemment à d'autres batailles, par exemple la bataille de Vouillé, en 507 : Clovis a battu les Wisigoths et l'Aquitaine est devenue française. Ce n’est pas du tout cela qui s'est passé avec l'Islam.

Les musulmans sont entrés en 714 dans ce qui était la France à l'époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.

En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de la bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les capétiens étaient en train de devenir rois de France et n'avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne.

Les musulmans ont conclu qu’il était dangereux d'attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’Ouest des Pyrénées. 15.000 cavaliers musulmans ont pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, mis le siège devant Poitiers, et ont finalement été arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732. Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continués à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne.

Les ravages à l’Est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende au sud avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et mettent le siège devant Narbonne. Une attaque des Saxons sur le nord de la France a obligé Charles Martel à quitter la région. En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs.

Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’Ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle La Garde-Freinet. Une zone d’environ 10.000 kilomètres carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.

En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genève. Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes. En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.

La pression musulmane ne cessa pas pour autant. Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer. Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dâr al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte.

Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne, les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer. Ce n’est qu’en 1830, que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à aller en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans.

Ce qu'il y a de frappant, c'est qu'entre 714, la première entrée, et 1830, l'écrasement définitif des pirates barbaresques, il s'est écoulé plus d'un millénaire. Or aucune organisation politique ne dure un millénaire. Comment donc cette guerre interminable a-t-elle été maintenue active si longtemps ?

Le principe actif de cette guerre est le même que celui de la guerre soutenue par les Espagnols chez eux, et qui a duré aussi plus de mille ans : c'est l'idéologie. Seule une idéologie est assez durable pour produire, siècle après siècle, ce genre de guerre inexpiable. Voilà la raison pour laquelle, si on veut comprendre l'Islam, il faut étudier son idéologie et non pas faire une étude quasi ethnologique des différentes variétés d'Islam. Je dis bien idéologie, car pour les docteurs musulmans, l'Islam, c'est Dîn, Dunya, Daoula,  religion, société, État. Khomeiny disait que 90% des règles islamiques concernent la société civile et que dans une bibliothèque islamique, 90% des livres concernent la société et l'État et 10% seulement la morale privée et les rapports à Dieu. Ce qui fait problème dans l'Islam, ce n'est pas la religion, c'est la partie civile de l’idéologie.

L'Islam est fondé sur la même structure que les machines totalitaires politiques. Les plus connues sont les socialismes totaux du 20ème siècle, mais si l'on reprend l'histoire profonde, les dynasties d’Akkad, la Chine ancienne, les Incas etc. étaient des machines totalitaires qui ont un certain nombre d'éléments communs avec l'Islam. Pour montrer ces éléments il suffit de comparer les traits principaux des socialismes totaux et de l’Islam.

L'islam, comme le socialisme soviétique, est fondé sur une double base : d'une part le fondement idéologique, et d'autre part l'imposition de cette idéologie par la force armée. La combinaison des deux est caractéristique. Le plus ancien personnage qui en ait parlé est Sima Qian, un des plus grands intellectuels de Chine, un historien, qui était aussi premier ministre. Comme intellectuel et comme premier ministre, il connaissait parfaitement un système fondé à la fois sur l'idéologie et sur la violence. Dans sa lettre à Jen An, qui date de 91 av JC, il explique que dans un tel système il n'y a que deux solutions :

- la mort physique : on s'oppose et dans ce cas là on est tué

- la mort spirituelle : on fait semblant de croire à l'idéologie, et dans ce cas là on met un masque. Mais "le masque colle au visage", selon les mots de Sima Qian. Le masque devient votre visage et vous devenez ce que vous ne vouliez pas être. Cela prend quelques années ou quelques générations, mais cela arrive toujours.

Ainsi, d’après Sima Qian, dans un système fondé à la fois sur la force et l'idéologie il n'y a le choix qu'entre la mort physique et la mort spirituelle.

C'est exactement la structure de l'Islam fondé à la fois sur l'idéologie et sur l’usage de la force armée. J'ai déjà parlé de la violence extérieure. S'y ajoute la violence intérieure, qui s'exerce sur les dhimmis. Les dhimmis sont des peuples qui ont été conquis par les armées musulmanes, qui perdent la totalité de leurs droits politiques et la majeure partie de leurs droits civils et qui deviennent des étrangers dans leur propre pays. Ils sont amenés à l'extinction par une combinaison de méthodes.

Pendant toute l'antiquité, jusque dans la deuxième moitié du 19ème siècle, il y avait des fluctuations de population qui étaient dues soit aux famines, soit aux épidémies, soit aux guerres. Après chaque dépression, la population remontait jusqu'à son niveau d'équilibre, c'est-à-dire le maximum de gens qui pouvaient vivre sur le pays compte tenu des techniques agricoles disponibles. Les musulmans ont construit des villes nouvelles, Oran, Cordoue, Le Caire, etc. en massacrant ou déportant les populations locales et les peuplant d’Arabes en provenance soit du  Hedjaz soit de la Syrie. Ces immigrants étaient au début peu nombreux. En Afrique du Nord il y avait 5 millions de Berbères. Environ 200.000 arabo-musulmans ont été introduits et installés dans des zones dépeuplées à cet effet. Ils ont fait une croissance démographique jusqu’au maximum permis par la production agricole des zones occupées, et ont ensuite découpé le pays restant en petites tranches, l’une après l’autre dépeuplées et offerte à l’expansion des arabo-musulmans. Ces zones successives étaient chaque fois assez petites pour ne pas provoquer une révolte générale, mais suffisantes pour que les arabo-musulmans ne soient jamais en équilibre démographique, et puissent continuer leur croissance.

A côté des massacres localisés pour envahir de nouvelles zones, il y avait une dénatalité délibérément provoquée chez les non musulmans. Ceux-ci, les dhimmis devaient porter un rond jaune sur des vêtements sombres. Ils ne pouvaient utiliser que des ânes, montures viles, les chameaux et les chevaux, montures nobles, étant réservés aux musulmans. Les ânes ne pouvaient être montés qu'avec un bât et non une selle, à la campagne, et non en ville. Les maisons des dhimmis devaient être de dimension plus modeste que celles des musulmans. Beaucoup d’autres dispositions de même sorte détruisaient la dignité des dhimmis et amoindrissaient leur confiance en eux, d’où une chute de leur natalité et leur disparition progressive.

La dénatalité, les massacres et les conversions sous contrainte ont été les moyens qui ont peu à peu provoqué chez les pays envahis ce que Bat Ye'or appelle une inversion démographique. Il y avait 200 000 musulmans pour 5 millions de Berbères au début de l’invasion musulmane. Au bout de 8 guerres, et de trois siècles d’application de ces méthodes, il restait en Tunisie 1% de Berbères, en Algérie 10% qui ont été refoulés en Kabylie, au Maroc, environ 35 à 40% qui ont été refoulés dans l'Atlas et dans le Rif, chaque fois des terres montagneuse infertiles.

C'est un phénomène général. C'est ainsi que la Turquie, peuplée initialement de 100% de chrétiens, était passée à 30% en 1900 et à 0,2% aujourd'hui.

Ces méthodes obligent les habitants des pays envahis soit à devenir musulmans, soit à disparaître. De plus, dans les populations musulmanes elles mêmes, l'idéologie impose un certain type de société.

Le premier principe islamique est le primat du collectif, ou l'Ouma. Dans ce mot, le radical oum signifie la mère et l'ouma signifie que les musulmans doivent être vis-vis de l'Islam comme les enfants vis-à-vis de leur mère. Le primat du collectif est l'inverse de ce qui se passe dans nos sociétés d'aujourd'hui. Notre conception est que la société est au service de chaque personne pour l'aider à se développer. La conception collectiviste est que chaque personne est au service de la collectivité pour asseoir sa puissance. C'est un des éléments communs entre le socialisme total et l'Islam.

Le deuxième principe est le fondement de la morale. Un dissident russe disait : ce qui est moral, c'est ce que le pouvoir déclare bon au moment présent (cela changera peut-être demain, et la morale changera demain). Islam veut dire "soumission" et musulman "personne soumise". Beaucoup d'intellectuels musulmans vous diront qu'il s'agit seulement de la soumission à Dieu. Mais si vous lisez le Coran, vous verrez qu'il est dit une vingtaine de fois "obéissez à Dieu, obéissez au prophète" et une fois "obéissez au prophète" (sans ajouter à Dieu). Mais il n'y a pas de verset où il est dit seulement "obéissez à Dieu". Une autre fois il est dit "obéissez à Dieu, au prophète, et à ceux qui ont autorité", c'est-à-dire au calife et à ses représentants. Le calife est le lieutenant d’Allah, il faut lui obéir, ainsi qu’à ses représentants, comme à Allah lui même. La soumission, c'est la base de la morale musulmane et c'est aussi un élément commun entre tous les systèmes totalitaires.

Un autre principe encore est la lutte contre tout ce qui développe le moi. Un des premiers éléments qui développent le moi, c'est l'affectivité. Vous connaissez certaines des règles du statut féminin islamique, en particulier la polygamie. Un homme peut avoir quatre femmes mais une femme ne peut pas avoir quatre maris. Il n'y a pas que cela. Un homme peut avoir toutes les concubines qu'il veut, pour autant que ce ne soient pas les femmes d'un autre musulman. Une femme, si elle a un concubin, peu importe qu'il soit musulman ou pas, est tuée par lapidation. Dans un tribunal, il faut deux femmes pour avoir le même poids qu'un homme. En héritage, la femme n'a qu'une demie part. Le mari peut répudier sa femme mais la femme ne peut répudier son mari.

L'idéologie musulmane est fondée sur le Coran, et sur les hadiths, les paroles ou les actes de Mahomet. Il y en a un million et demi. Il aurait fallu 600 ans pour qu'il les énonce. Tout le monde sait bien, musulmans compris, que la plupart des hadiths sont apocryphes. Il y a cependant six recueils, contenant au total 20 000 hadiths, tenus pour assurément authentiques. Parmi ceux là il y en a un, celui de Boukhari, qui est tenu pour particulièrement sûr. Le Coran et le recueil de Boukhari sont les deux seuls livres sur lequel un musulman peut poser la main pour prêter serment.

Dans ce recueil Mahomet explique : "vous savez que les femmes ont un demi témoignage devant un tribunal, eh bien c'est à cause de l'infériorité de leur intelligence". Il dit qu'il a eu la vision de l'enfer. Il y avait surtout des femmes. Il dit aussi qu'il y a eu dans l’histoire des hommes parfaits, mais pas de femmes parfaites. Ou encore, en reprenant l'histoire de la Bible selon laquelle Eve aurait été faite avec une côte d'Adam, "la femme est faite à partir d’une côte, elle est tordue comme une côte, si vous essayez de la redresser, vous la cassez, alors laissez là être tordue et jouissez en comme d'une tordue". La conclusion c'est la définition sunnite du mariage "le mariage c'est le contrat par lequel on acquiert les organes génitaux d'une femme dans l'intention d'en jouir".

Dans une pareille idéologie, il est difficile de respecter une femme et de construire un amour conjugal. Cela peut arriver de temps en temps parce que les hommes ne sont pas toujours complètement soumis à l'idéologie, mais il y a une massive pression sociale pour l'empêcher. Cette destruction de l’affectivité et du respect dans la relation conjugale est un destructeur du moi, pour l’homme comme pour la femme.

Dans les socialismes totaux, la destruction de l’affectivité était obtenue par la culture de la dénonciation. N'importe qui pouvait dénoncer n'importe qui. Vous ne pouviez avoir confiance ni dans votre conjoint, ni dans vos parents, ni dans vos enfants, ni dans vos amis. Les socialistes soviétiques avaient fait un héros de Pavel Morozof, un gamin de 14 ans qui avait dénoncé son père parce qu'il protégeait des koulaks condamnés à mort. Le père est mort au Goulag. Encore aujourd'hui, à Moscou, le lieu de réunion des komsomols s'appelle le palais Morozof. Ces dénonciations mutuelles forment un système qui détruit toute confiance mutuelle, ce qui entraîne la mort de l'affectivité.

Cette lutte contre l’affectivité a été complétée, dans les débuts du socialisme soviétique, par une attaque contre le mariage - qui n'a pas duré très longtemps mais qui a été extrêmement forte. Dans les appartements construits dans les années 1920 il n'y avait pas de cuisine de façon que les gens soient contraints de prendre leurs repas en commun. En fait ils préféraient utiliser des réchauds pour pouvoir prendre quand même leurs repas en famille.

L'Islam détruit l'affectivité en écrasant les femmes, les socialismes totaux par la culture de la dénonciation et les entraves à la vie conjugale, les moyens sont un peu différents, mais le résultat est le même.

Un autre destructeur du moi est la lutte contre l’intelligence. Le traitement des contradictions du Coran montre les procédés à l’œuvre dans l’Islam. Par exemple une sourate que citent tout le temps les musulmans (verset 257 de la sourate 2) : "Pas de contrainte en religion" est en contradiction avec un autre verset qui s'appelle le verset de l'épée "massacrez tous les hérétiques". On avait demandé à Mahomet comment ces deux sourates venues d’Allah pouvaient se contredire. La réponse se trouve dans la sourate 2 verset 100 et dans la sourate 16 versets 104 et 105, qui disent qu’Allah est le maître du Coran; il en fait ce qu'il veut. Quand il remplace un verset par un autre, le nouveau est meilleur. Et ceux qui pensent que Mahomet est un faussaire iront en enfer. Le Coran est comme un paquet de circulaires dont la dernière en date annule et remplace celles qui précèdent sur le même sujet. De ce fait, tous les versets modérés sont annulés par les versets violents, qui sont postérieurs. Dans ce cas la contradiction est résolue, par un procédé dont la validité peut être mise en  doute, mais dans d’autres cas, la contradiction est délibérément maintenue.

Un certain nombre d'exemples sont donnés par le recteur de l'Université Al Azhar du Caire, la plus grande université musulmane. Il y a des impôts sur les riches pour fournir de l'argent aux pauvres, et pour conduire les guerres de conquêtes. La richesse est déterminée par le nombre d'animaux.  A partir de cinq chameaux il faut payer l'impôt. Mais on n'en paie pas pour les troupeaux de chevaux, même s’il y en a plusieurs milliers.

Quand une femme est indisposée, elle a droit au jeûne, mais pas à la prière. Or la prière est plus importante que le jeûne.

Quand un voleur commet un larcin, on lui coupe la main, parce qu’elle a été l’instrument de la faute,mais on ne coupe pas ce que vous pensez à un violeur ou à un adultère.

Il y a toute une série de contradictions de ce genre. Le recteur d'Al Azhar explique que c'est délibéré. C'est pour montrer qu'Allah n'est pas lié par la logique. Il n'est pas lié non plus par la morale. S'il avait dit qu'il fallait mentir, c'est le mensonge qui serait bon. 

Tabari, un des plus grands exégètes du Coran, explique que celui qui l'aborde avec son intelligence, et qui est dans le vrai, est cependant en faute : nul n'a le droit d'avoir raison.

L'Islam rejette les nouveautés qu’il appelle des bida. De façon caractéristique, ce mot signifie à la fois nouveauté, et faute morale consistant à faire ou penser quelque chose de nouveau. Ce point de vue rend impossible le progrès, notamment économique, avec pour résultat que la plupart des pays musulmans connaissent une très grande pauvreté. 57 Etats font partie de la conférence des Etats Islamiques. Leur niveau de vie est 22 fois inférieur à celui de l'Europe.  Sur ces 57 Etats, 8 sont pétroliers et 3 ne sont que partiellement musulmans : la Turquie, qui depuis 80 ans essaie d'être laïque, le Liban, où il y a 45% de chrétiens, et la Malaisie, où il y a 28% de Chinois et 7% d'Indiens. Ces trois là sont six fois plus riches que les autres. Si vous enlevez les Etats pétroliers et les Etats partiellement musulmans, le reste, soit près d'un milliard d'hommes ont un niveau de vie 35 fois moins élevé que celui des Européens. A ce degré cela veut dire quelque chose. La raison fondamentale est le caractère totalitaire de l'Islam, destructeur du moi.

Les pays du socialisme total ont connu la même pauvreté, pour la même raison : des mois endommagés ne peuvent plus être créateurs, ni en économie, ni en matière intellectuelle ou artistique, ni dans  n’importe quel domaine.

J'ai discuté avec beaucoup de musulmans et je leur ai expliqué qu'on ne pouvait pas être à la fois français et musulman. Si on est musulman, on dit que la femme est inférieure, si on est français on dit qu'elle est égale. J'ai eu trente six fois la même réponse : d'après un hadith, le paradis est sous les  pieds des mères, donc les femmes ont une dignité particulière qui compense leur infériorité. J'ai répliqué que ce point de vue réduisait les femmes à leur fonction reproductrice. De plus, dans ce cas, les jeunes filles, les femmes stériles ou mariées à un homme stérile n'ont aucune dignité.

Cet argument ne portait pas. Par contre un autre laissait les femmes et les jeunes filles musulmanes sans réponse, et très perturbées : la conception française des rapports entre les hommes et les femmes, c'est l'égalité, la conception islamique est une infériorité féminine compensée par une dignité spéciale. Celle qui choisit l’égalité est française, celle qui choisit l’infériorité compensée ne l’est pas, même si l’infériorité compensée lui convient personnellement.

En fait, 95% de ceux avec qui j'ai discuté se croient musulmans ou musulmanes, mais ils ne le sont pas. Sur toutes les matières importantes ils ont fait leur choix, et leur choix c'est d'être français et non pas musulman. Quand on demande à une jeune fille, même voilée pour manifester son identité, "avez-vous envie d'avoir 3 co-épouses?" elle répond avec chaleur :"Ah! Pas question!".

- Vous avez envie que votre mari ramène des concubines chez vous?

- Pas question!

- Considérez vous comme normal, comme le dit le Coran, que si votre mari vous soupçonne de penser à désobéir, il ait le droit de vous battre?

- Pas question!

En France, on a le droit de penser ce que l'on veut, et de changer de conviction si on en a envie. Dans l'Islam (sourate 4 verset 91), celui qui cesse d'être musulman doit être mis à mort. La première fois que j’ai dis cela dans une conférence, un musulman s’est levé et a crié : "C'est pas vrai! " Maintenant j'amène un Coran dans les conférences, et je montre le verset. Et on me dit : "Ben çà, on n'accepte pas".

- Donc vous n'êtes pas musulman. Vous êtes français!

- Euh! Non je suis bien musulman, mais j'en prends et j'en laisse.

- Si vous dites cela en Egypte, ou ailleurs dans le Dâr al islam, au mieux vous allez en prison, au pire vous êtes trucidé par votre voisin. Vous pouvez faire le choix de rejeter une partie du Coran parce que vous habitez la France, où vous avez des droits de Français, et non de musulman. Puisque vous utilisez ces droits, vous avez choisi d’être français, vous n'êtes plus musulman.

Chaque fois qu'on prend un point sur lequel l'opposition entre français et musulman est irréductible, on s'aperçoit que toutes les femmes et la plupart des hommes sont en fait français et non musulmans.

Je ne pense pas que l'Islam puisse durer très longtemps dans le monde moderne. On me dit qu’il a duré 14 siècles, et que cela va continuer. En 1980 on disait aussi " le communisme a duré 70 ans, ça va continuer". Puis en 89, Mitterrand, qui est un excellent sismographe de l'opinion publique, avait dit, 5 semaines avant la chute du mur de Berlin : "la réunification de l'Allemagne n'est ni pour cette génération ni pour ce siècle". Il n’avait rien vu venir, malgré sa sensibilité politique, parce que la violence de la répression dans les pays du socialisme total dissimulait la perte de conviction des habitants. L’islam pratique la même répression des opinions dissidentes, il en résulte la même dissimulation, mais cela n’empêche pas les esprits d’évoluer en secret.

Comme j'ai pu le voir au Liban et en Kabylie, il y a trois éléments pour lesquels le monde moderne est radicalement opposé au monde musulman et ces trois éléments finiront par engendrer sa perte :

- la liberté. La liberté de défendre son opinion, de changer d'avis. Les musulmans la réclament de plus en plus. Comme ils sont en danger chaque fois qu'ils la réclament dans un pays musulman, ils le font peu, mais c'est une demande de plus en plus forte.

- la rationalité. Le Coran, selon les musulmans a été écrit par Allah avant la fondation du monde, en arabe parce qu'Allah parlait en arabe avec les anges. Or l'arabe n'existe que depuis 2.000 ans et la création du monde remonte à 14 milliards d'années. Confrontés à ce genre d'invraisemblance, le musulman, même modérément cultivé, vous répond "çà, on ne peut pas croire"!

- l'affectivité. Chez les Kabyles, il y a beaucoup de conversions : 5.000 par an à peu près. Ils sont convertis par les Baptistes américains. J'ai demandé à plusieurs convertis "pourquoi êtes vous devenus chrétiens ?". La réponse n'était pas du tout celle que j'attendais. La liberté, c'était très accessoire. La rationalité ne les tracassait guère car ils n'étaient pas de grands intellectuels. Ce qui était décisif pour eux c'était l'affectivité. Les Baptistes organisent des réunions de prière, des musulmans viennent voir, et ils sont pris par l'affectivité qui règne dans ces réunions, entre hommes, entre femmes, entre hommes et femmes. D’après ce qu’ils disent, il y a dans les réunions musulmanes de la camaraderie, de la solidarité, mais pas la sorte de chaleur affective qu’ils rencontrent chez les Chrétiens.

L’affectivité est une des fondations de l'Occident. Aujourd'hui la moitié des mariages se cassent. On a l'impression que l'institution se délite. C'est exactement le contraire. Pendant des siècles le mariage a été fondé sur le désir d'avoir une descendance et sur les convenances sociales. Quand il y avait de l'affection ou de l'amour entre les époux, c'était tant mieux. Aujourd'hui, l'idéal est l'amour conjugal. Si l'amour n'est pas là, le couple se sépare. Ceci est radicalement incompatible avec l'Islam. La conception du mariage fondé sur le choix personnel et sur l'amour conjugal est incompatible avec la situation de la femme dans l'Islam. C'est la plus grosse pression qui s'exerce sur l'Islam.

Au moins au Liban et en Kabylie, l'Islam se trouve dans la situation où se trouvait le communisme en 70. Je vais vous raconter une anecdote. Ma femme, fondatrice, directrice et rédactrice en chef d'une revue de musique, avait été invitée avec 200 journalistes français en Pologne. Au cours d'un grand cocktail un des ministres présents lui dit dans un assez bon français qu'elle était une abominable capitaliste et qu'elle devrait être au Goulag. "Et d'ailleurs vous n'allez pas tarder à y être car l'armée soviétique peut arriver à Brest en dix jours." Deux minutes plus tard un autre ministre lui disait : "Ne croyez pas que les Polonais soient des imbéciles. Mon collègue est le seul qui soit communiste. Tous les autres sont ministres parce que c'est plus agréable d'être ministre qu'autre chose, mais aucun ne croit au communisme. Nous savons parfaitement que le communisme çà ne marche pas". J'ai été très surpris que des ministres communistes parlent aussi librement à des journalistes et j'ai mesuré que le système était mûr pour l'effondrement. Il tenait à cause des structures administratives qui avaient tout intérêt à faire durer le système, mais plus personne n'y croyait.

L'Islam est aujourd'hui dans une position analogue. Sa structure mentale interne est en voie d'effondrement. En tout cas en Kabylie et au Liban. Et je ne crois pas que l'organisation politique puisse survivre très longtemps à la ruine de son idéologie.

L'islam contre l'Occident, aujourd'hui, c'est le pot de terre contre le pot de fer : Regardons ce que font ceux qui ne sont ni musulmans ni occidentaux, c'est-à-dire les Indiens, les Chinois, les Japonais etc. Je me souviens d'avoir été à un concert il y a une dizaine d'années, à Berlin. La pianiste était japonaise et portait une robe noire à l'occidentale. Le chef d'orchestre était chinois et portait une redingote. Je n'ai jamais vu nulle part dans la planète un Chinois ou un Japonais ou un Indien se mettre en turban et en djellaba et entonner une mélopée islamique. Aujourd'hui, si vous allez dans n'importe quel pays qui ne soit ni islamique ni occidental  et que vous regardiez l'architecture dans les villes, l'urbanisme, les méthodes économiques, la science, la technologie, jusqu'au mariage, c'est l'Occident. Cela va jusqu'aux robes blanches. Lorsque Eugénie de Montijo avait épousé Napoléon III, elle avait mis une robe blanche. Toutes les parisiennes l'ont copiée, les Françaises ont copié les parisiennes, les Européennes ont copié les Françaises. Maintenant le monde entier se marie en robe blanche.

L'ensemble des peuples qui ne sont ni islamiques ni occidentaux, soit plus de 4 milliards d'habitants, ont adopté l'occident. L'islam n'a qu’un très faible pouvoir de conversion : il fait environ un million de convertis par an, essentiellement en Afrique noire, alors que les diverses variantes de christianisme en font 10 millions chaque année, essentiellement dans l’hémisphère sud. En matière de liberté, de rationalité, et surtout d’affectivité, l’islam n’a aucune capacité d'intégration au monde moderne. De plus, l'Islam est figé depuis plus de mille ans, alors que, sous l’impulsion de l'Occident, le monde connaît aujourd’hui l’évolution la plus rapide de son histoire.

L’islam a une autre faiblesse, plus mortelle encore : la manière dont il s’est formé commence à être connue. On croit communément que l’histoire de la formation de l’islam et la biographie de Mahomet sont assez bien connus. Ce n’est pas du tout le cas.

Dans la région où s’est formé l’islam, tous les documents originaux ont disparu, sur plus de deux siècles. La biographie de Mahomet a été rédigée 220 ans après sa mort, sous les ordres d’un calife. Les hadiths ont été mis par écrits entre 250 et 300 ans après la mort de Mahomet. Le Coran a été remplacé plusieurs fois, notamment par le général Hajjâj, en 692, soixante ans après la mort de Mahomet, avec destruction des exemplaires précédents. 

L'Islam naissant s’étendait sur le Proche Orient, l'Egypte, l'Irak, la Syrie, région la plus civilisée du monde à l'époque. Elle avait des bibliothèques, des ateliers de copistes, des universités. Il est tout à fait anormal que tous les documents originaux aient disparu. Cela ne s’explique que par une intervention délibérée et méthodique du pouvoir politique.

La comparaison avec la France de la même époque est éclairante. Il n’y avait alors ni bibliothèque, ni université, ni atelier de copiste, ni librairie en France. Pourtant, les politiques français, Clotaire II et Dagobert I ont laissé leurs traces dans bien des écrits, et plus encore leurs successeurs immédiats, Pépin de Heristal, Charles Martel, Pépin le Bref, Charlemagne. Les personnages religieux importants étaient des évêques, saint Ouen de Rouen, saint Omer de Thérouane, saint Césaire d'Arles, Sidouane Apollinaire de Clermont, saint Grégoire de Tours, saint Léger d'Autun, saint Eloi de Noyon, etc...Ils sont bien connus.

Mahomet était à la fois un politique et un religieux. Pourquoi aucun document original sur lui n’a subsisté, si ce n’est pour cacher une histoire fort différente de celle que les érudits musulmans racontent ? Comme dit Harald Motzki, un islamologue fameux, ou bien on  fait une critique des sources de l'Islam et on n’écrit pas d'histoire, ou bien on ne fait pas la critique des sources et on peut écrire "des histoires". Alfred-Louis de Prémare, Professeur à l'université d'Aix en Provence, historien du monde arabo-islamique, et enseignant-chercheur à l'Institut de Recherche et d'Etude sur le Monde Arabe et Musulman ajoute : "Toute biographie du prophète de l'Islam a la valeur d'un roman qu'on espère historique".

Depuis dix ans, un certain nombre de travaux ont permis de retrouver des textes écrits en Georgien, en Arménien, en Araméen, en Syriaque, en Hébreu ou en Copte, qui donnent des informations (quelques phrases dans des livres de plusieurs centaines de pages) sur ce qu'était l'Islam d'origine. Les découvertes sont surprenantes : Mahomet n’a jamais été musulman, car les mots musulman et islam sont apparus 60 ans après la mort de Mahomet. Les premiers compagnons de Mahomet se nommaient eux même les Magrayes, un terme syro-araméen qui veut dire les émigrés. Leur langue sacrée était le syro-araméen, non l’arabe. Mahomet n’est pas né à la Mecque, car les travaux de Patricia Crone, une islamologue qui enseigne à Princeton et à Cambridge, ont montré que cette ville a été créée vers 670, quarante ans après la mort de Mahomet.

L'Islam que nous connaissons aujourd'hui est une fabrication des califes inventée pour servir d’idéologie à l’empire que les compagnons de Mahomet on commencé à créer, et que ses successeurs ont développé. La religion de Mahomet était le nazaréisme, une secte judéo-chrétienne née au Proche Orient. Le nazaréiszme ne pouvait servir de ciment à l’empire en formation, d’une part parce qu’il n’était pas arabe, alors que les conquérants arabes voulaient une religion qui justifie leur prééminence sur tous les autres musulmans, d’autre part parce que le nazaréisme prévoyait le retour du Christ, qui viendrait prendre la tête des armées nazaréennes pour conquérir le monde par la force armée. Cela ne s’étant pas produit, il a fallu remplacer le nazaréisme par une religion qui ne fasse pas de prophétie fausse. La construction de la nouvelle religion à partir de matériaux puisés dans la première et l’effacement des traces de la première se sont poursuivies pendant plus de deux siècles. D’où la destruction de toutes les traces écrites de ce qui s’est produit, et la fabrication par le pouvoir califal d’un livre sacré en arabe, d’un prophète arabe, et d’une histoire arabe utilisable comme base de l’idéologie.

Le nombre énorme de chercheurs en tous domaines dans le monde moderne, l’utilisation de techniques nouvelles en exégèse, archéologie, épigraphie, etc.  la découverte de textes anciens non musulmans sur la formation de l’islam, qui datent de 10 à 30 ans après les faits, et non de plus de 200 comme les documents islamiques, sont en train de remettre en cause tout ce que l’on croyait savoir sur la formation de l’islam. Il n’est pas vraisemblable que la religion et l’idéologie islamiques puissent résister à la destruction de leurs fondations historiques par la science moderne.

 

Cercle Frédéric Bastiat 

 

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