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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 11:35


Liberal Fascism (se traduirait par "Le fascisme est de gauche")
Jonah Goldberg, Doubleday, 2008, 34 $. 



Nul besoin d'être très perspicace pour réaliser l'évidence : la gauche est une idéologie de perdants, de losers. 

Toute société de gauche échoue. Il n'existe pas l'exemple d'un pays ayant suivi un programme de gauche qui n'ait pas terminé dans la misère ou l'oppression. 

Les partis de gauche font pitié. Le PS français a vingt ans de retard sur tous ses semblables européens. L'expérience de gauche en Amérique du sud tourne au cauchemar pathétique alors que la cote de Chavez s'est effondrée. Les seules républiques de gauche restent la Russie et Cuba, deux cadavres flottant en dehors du cours de l'histoire. Les petits enfants socialistes peuvent à la limite citer la Chine, la première supportrice du capitalisme le plus sauvage, et dont la croissance irresponsable devrait éclater comme une bulle durant la prochaine décennie... quel exemple de gauche !

Aux Etats-Unis, les Républicains ont occupé la Maison-Blanche à 68% du temps durant le quart de siècle écoulé, et malgré deux mandats difficiles, sont toujours au coude-à-coude avec leurs adversaires pour les prochaines présidentielles. En Europe, les syndicats qui défilent dans les rues appartiennent à l'histoire. Ils eructent des chansons datant de cinquante ans et proposent des programmes qui remontent aux premiers discours de Marx. Ils s'acoquinent avec ce que l'histoire a fait de pire, rejette les bases-mêmes du succès et continuent, invariablement, à stagner dans la même fange. Grâce à la gauche, la littérature française a disparu de la scène internationale, et le cinéma survit sous perfusion. Ne parlons même pas de la diplomatie dite de gauche, laquelle n'existe plus sinon chez les dictateurs africains dont on ne connaît même pas les noms. 

Dans les urnes, la gauche est aujourd'hui portée par les 18-25 ans et les vieux collés aux pavés de mai 68, soit ceux qui ne connaissent encore rien de la vie et ceux qui ont décidé de s'en extraire au plus vite... Heureusement, les militants socialistes ont créé le mot "solidaire", ce qui leur permet de cacher la terrible vérité : ils ne sont soutenus, en somme, que par les ratés.

Difficile, aujourd'hui, de trouver un seul argument en faveur de cette idéologie en ruine.
 Selon Jonah Goldberg, l'auteur américain du dernier best-seller en vogue de l'autre côté de l'Atlantique, cela s'expliquerait par le caractère totalitaire de la gauche. Aucune idée fasciste, Goldberg écrit, ne réussit face aux dommages du temps. Expliquant que Mussolini et Hitler s'affirmaient comme d'authentiques hommes de gauche (tous deux étaient d'abord bolchéviques avant d'y ajouter une touche nationaliste), il retrace l'histoire de la gauche moderne depuis ses prémices. 

Goldberg note que la tentation obscurantiste de la gauche n'a rien de surprenant ; un militant de gauche, s'il est vraiment engagé, est authentiquement fasciste, dans le sens le plus juste du terme. Il pourra tranquillement appeler à la fin du génocide du Darfour en souhaitant que l'Irak sombre dans le chaos. Il lira Soljenitsyne en portant un t-shirt de Che Guevara, bourreau des intellectuels dissidents. Il dira défendre le droits des enfants français à l'éducation mais applaudira lorsque le Hamas enverra des nouveaux-nés avec des ceintures d'explosifs. Il se gaussera de l'antisémitisme de Vichy mais vomira sur l'Etat d'Israël, quoi que ce dernier fasse. N'y voyez pas une contradiction passagère, précise Goldberg : elle est d'origine. 

S'appuyant sur les programmes et les paroles des pionniers du fascisme et de l'hitlérisme, il démontre des parallèles très évocateurs sur la nature de la gauche contemporaine. 


"Il y a plus de choses qui lient le nazisme au communisme que des choses qui les séparent . Il y a par-dessus tout le sentiment révolutionnaire. J’en ai toujours tenu compte et j’ai donné des ordres pour que les anciens communistes soient admis au Parti aussitôt. Le social-démocrate et le syndicaliste petit-bourgeois ne seront jamais nationaux-socialistes, mais le communiste le sera toujours."

Adolf Hitler à Hermann Rauschning


La LICRA : "l'ONU cautionne une menace radicale contre la liberté"


U
communiqué de la
Ligue Internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA)

L’année 2008 verra
-t-elle simultanément le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme par l’ONU et la destruction de ses principes par la même ONU ? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée.

A Durban, en Afrique du sud, s’est tenue en 2001 la Conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative des Nations Unies, dans la ville même où Gandhi avait commencé à exercer son métier d’avocat. C’est au nom des droits des peuples que furent scandés des « mort à l’Amérique » et « mort à Israël » ; et c’est au nom du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et violences commises contre les femmes.

Alarmée par les graves dysfonctionnements ainsi mis en lumière au sein de sa « Commission des droits de l’Homme », l’ONU inaugurait en juin 2006 un tout nouveau « Conseil des Droits de l’Homme » (CDH), censé remédier à de si préoccupantes dérives. Aujourd’hui, le constat est plus qu’amer : c’est à la consécration même de ces dérives que nous assistons dans la perspective du forum dit de Durban 2, qui se tiendra en 2009.

Plus gravement encore, l’élaboration officielle de nouvelles normes marquera, si celles-ci sont gravées dans le marbre d’une nouvelle et très particulière Déclaration des droits de l’homme, la mise à mort de l’universalité des droits.

Par sa mécanique interne, les coalitions et les alliances qui s’y constituent, les discours qui s’y tiennent, les textes qui s’y négocient et la terminologie utilisée anéantissent la liberté d’expression, légitiment l’oppression des femmes et stigmatisent systématiquement les démocraties occidentales.

Le CDH est devenu une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses principes fondateurs. Ignorée des grands médias, jour après jour, session après session, résolution après résolution, une rhétorique politique est forgée pour légitimer les passages à l’acte et les violences de demain.un-council.jpg

Une « triple alliance » composée de l'Organisation des Conférences Islamiques (OCI) représentée jusqu’à ce jour par le Pakistan, du Mouvement des Non Alignés où Cuba, le Venezuela et l’Iran ont un rôle central, et de la Chine - avec la complaisance cynique de la Russie – œuvre ainsi à la mise en place d’une véritable révolution prétendument « multiculturelle ».

Ainsi, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme Doudou Diène déclare d’ores et déjà qu’énoncer une critique contre le port de la Burqa constitue une agression raciste, que la laïcité est ancrée dans une culture esclavagiste et colonialiste et que la loi française contre le port des signes religieux à l’école participe du racisme antimusulman, renommé « islamophobie occidentale ».

La confusion des esprits est à son comble quand est dénoncée comme une attitude raciste toute critique de la religion. C’est une menace radicale contre la liberté de penser qui est en train d’être cautionnée par l’ONU.

En assimilant au racisme toute critique des dérives de ceux qui parlent au nom de l’islam, parce que supposée relever d’attitudes néo-colonialistes, les porte-paroles de cette nouvelle alliance serrent un peu plus le garrot qu’ils ont passé au cou de leurs propres peuples et sapent les fondements d’une civilité très chèrement acquise en Europe depuis les guerres de religion.

En septembre 2007, la Haute Commissaire aux droits de l’homme, Mme Louise Arbour, participait à une conférence à Téhéran consacrée aux « droits de l’homme et la diversité culturelle ». Portant le voile, comme la loi de la République islamique l’exige, la Haute commissaire a été le témoin passif de l’énoncé des principes à venir ainsi résumés : « offense aux valeurs religieuses considérée comme raciste ».

Bien pire, c’est dès le lendemain de cette visite que 21 iraniens, dont plusieurs mineurs, furent pendus en public. C’est en sa présence que le président Ahmadinejad a renouvelé son appel à la destruction d’Israël, pays membre de l’ONU créé par cette dernière. Interrogée sur son silence, la Haute Commissaire a justifié sa passivité par le respect de la loi iranienne auquel, en tant que juriste, elle s’estimait tenue et par souci de « ne pas offenser ses hôtes ». Charbonnier est maître chez soi… c’est le Docteur Gœbbels qui utilisait cet argument d’opportunité, à la tribune de la SDN (Société des Nations) en 1933, pour se soustraire à toute critique d’une institution internationale impuissante mais dont les principes n’étaient au moins pas dévoyés comme ceux de l’ONU aujourd’hui.

Les grands crimes politiques ont toujours eu besoin de mots pour se légitimer. La parole annonce le passage à l’acte. De Mein kampf à radio Mille Collines, de Staline à Pol Pot, les exemples abondent pour confirmer la nécessaire extermination de l’ennemi du peuple au nom de la race, au nom de l’émancipation des masses laborieuses, ou au nom d’un ordre supposé divin.

Les idéologies totalitaires avaient remplacé les religions. Leurs crimes, les promesses non tenues «d’avenir radieux », ont ouvert grande la porte au retour de Dieu en politique. Le 11 septembre 2001, quelques jours après la fin de la conférence de Durban, c’est bien au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste de l’histoire fut commis.

Face à cette stratégie, les démocraties, d’abord soucieuses de leur balance commerciale, font preuve d’une extraordinaire passivité.

Que pèse le sort du peuple tibétain face aux enjeux des exportations vers la Chine ? Quel est le prix de la liberté pour Ayaan Hirsi Ali, ex-députée néerlandaise, menacée de mort, après l’assassinat en 2004 de son ami le réalisateur Théo Van Gogh, accusé d’avoir blasphémé l’islam dans le film Soumission ?

Les exemples s’additionnent, qui de Taslima Nasreen à Salman Rushdie, de Robert Redeker à Mohamed Sifaoui, apportent la preuve que l’intégrisme islamiste impose sa loi par la terreur. Combien d’Algériens, de femmes au Maghreb, au Proche-Orient, en Turquie, au Pakistan ont déjà payé du prix de leur vie le refus de se soumettre à l’obscurantisme religieux ?

Si par malheur, l’ONU devait consacrer l’imposition de tels critères, si le blasphème devait être assimilé à du racisme, si le droit à la critique de la religion devait être mis hors la loi, si la loi religieuse devait s’inscrire dans les normes internationales, ce serait une régression aux conséquences désastreuses, et une perversion radicale de toute notre tradition de lutte contre le racisme, qui n’a pu et ne peut se développer que dans la liberté de conscience la plus absolue.

L’Assemblée Générale de décembre 2007 a déjà entériné des textes condamnant des formes d’expression considérées comme diffamatoires de l’islam. L’enjeu est clair ; il est mondial : c’est de la défense des libertés de l’individu dont il est question.

Soit les démocraties se ressaisissent, à l’exemple du Canada qui vient d’annoncer son refus de participer à la conférence de Durban 2, estimant qu’elle risquait d’être « marquée par des expressions d’intolérance et d’antisémitisme », et cessent de s’abstenir ou de voter des résolutions contraires à l’idéal universel de 1948, soit l’obscurantisme religieux et son cortège de crimes politiques triompheront sous les bons auspices des Nations Unies.

Et lorsque les paroles de haine seront transformées en actes, nul ne pourra dire « nous ne savions pas ».

Pour apporter votre signature à cette tribune, merci d’adresser un e-mail à licra@licra.org


Note : Cet article est fondé sur une riche correspondance échangée avec Laurie Mylroie entre le 8 janvier et le 5 mars dernier (et qui se poursuit). 

Laurie Mylroie est docteure en sciences politiques de Harvard, ancienne professeur à Harvard et au US Naval War College. Spécialiste du Moyen Orient, arabophone, elle a été conseillère de Bill Clinton sur l'Irak durant la campagne présidentielle de 1992. Experte auprès du Pentagone dans les années qui ont suivi le 11 septembre, elle a été qualifiée de "cerveau derrière la guerre en Irak" par le Washington Post.

Ses articles ont paru dans tous les grands journaux américains et elle écrit une chronique mensuelle pour le magazine American Spectator sur le Moyen Orient et la Guerre contre le Terrorisme. Auteure de plusieurs livres qui ont provoqué de vifs débats à Washington, elle est aujourd'hui adjunct fellow à l'American Enterprise Institute.



Sa critique des élites

Nous avons de gros problèmes avec nos élites, ici aux Etats-Unis. Elles ont l'habitude de voir le gouvernement comme une vache à traire. Il n'existe pas de réelle responsabilité et de sens du devoir. C'est, au contraire : prend, prend, prend. La seule exception à cette règle est l'armée américaine.

Cette tendance est expliquée dans mon livre Bush vs the Beltway, avec le commentaire d'un collègue (en fait, mon directeur de recherche au Washington for Near East Policy Institute) quand je lui expliquais, en 1998, que laisser Saddam Hussein au pouvoir selon les souhaits l'administration Clinton représentait un grave danger. Il m'a répondu : "nous vivons dans des temps cyniques, tout le monde se soucie en priorité de sa carrière". Ce trait de caractère est dominant parmi l'élite américaine, y compris chez les professionnels de la sécurité.

Je le répète, l'armée fait exception, elle qui apprend rapidement. Mais le laxisme est maître chez certains intellectuels, les réalistes et les néoconservateurs, y compris les spécialistes du Moyen Orient. Ils auraient pu étudier les questions de sécurité en détail mais ont choisi apparemment de ne pas le faire. Prenez Michael Rubin. En juin 2001, je l'ai rencontré et nous avons discuté de mon livre Study of Revenge sur l'implication de Saddam Hussein dans le terrorisme international. Mais au final, il ne voulait pas savoir. Alors que je terminais mon exposé, il m'a simplement répondu "vous êtes vraiment en avance sur votre temps sur le sujet" sans poursuivre les recherches plus avant.

L'organisation des cellules terroristes

Au-delà de la question de la guerre en Irak - qui demeure un débat capital, bien sûr -, il y a la nature même du terrorisme islamiste et l'autonomie de ses combattants, des questions que certains néoconservateurs ignorent parcequ'elles exigent plus de connaissances qu'ils n'en ont. 

Deux vision existent. Soit nous considérons le terrorisme comme une entité propre, à l'image de l'ancien empire soviétique ; des Etats satellites et des partis communistes affiliés et disséminés à travers le monde. Appellez cela le modèle de "l'oeuf dur". Cette entité serait refermée sur elle-même et difficile à pénétrer pour des forces étrangères. Soit nous voyons les cellules terroristes comme des franchises, comme des spaghettis disséminés dans une pièce. Elles ne sont pas sous contrôle unique mais existent en tant que cellules clandestines répandues sur la planète.

Lequel de ces deux modèles est le plus correct ? Aujourd'hui, nous utilisons les deux, sans réaliser qu'ils sont contradictoires. Pour un Etat étranger, il est bien plus simple d'utiliser des groupes terroristes s'ils s'articulent comme des "spaghettis". Je pense que ce modèle est le plus correct. Les cellules islamistes sont pénétrées par des services de renseignement d'Etat, lesquels les utilisent pour frapper des objectifs décidés, non pas par un Ben Laden ou un Nasrallah, mais par un gouvernement. Il n'est pas nécessaire de partager les mêmes idées. Après tout, les Américains se sont servis des jihadistes afghans ! Tout le monde peut les utiliser. 

Je ne revendique pas de spécialisation pour les pays comme la Russie ou la Chine. Mais récemment, j'ai eu une discussion avec un ancien membre du Congrès républicain qui conserve de nombreux contacts au sein du Pentagone. Je lui ai dit que si les choses tournaient mal entre les Etats-Unis et la Chine, ou la Russie, ces pays auraient tout avantage à se servir des jihadistes à des fins militaires, puisque nous, Américains, avions une vision si fausse du terrorisme moderne. Bien sûr, la Russie n'agirait pas directement, mais pourrait utiliser un Etat comme l'Iran ou la Syrie comme poupée gigogne.

Sa réponse m'a surprise. Il a acquiescé et ajouté que les Russes vouaient une haine farouche aux Etats-Unis et souhaitaient se venger de la chute du communisme et du démembrement de la puissance soviétique. Est-ce que le gouvernement américain se prépare à une telle éventualité ? J'en doute, vu son apathie face à l'Irak. 


L'histoire secrète de la guerre en Irak



Avez-vous lu le Washington Post de dimanche dernier [2 mars] ? Il est écrit que je suis "le cerveau derrière la guerre en Irak". Ce n'est pas faux. Lorsque le 11 septembre a eu lieu, les politiciens américains connaissaient mes travaux sur la nature du régime de Saddam Hussein. Même Richard Clarke avait dû rendre des memos sur le contenu du livre. Il le jugeait sans valeur, pensez donc, mais il avait dû le lire quand même.

Lorsque j'ai été appelée à témoigner devant la Commission du 11 septembre, l'un de ses membres les plus éminents, le professeur Zelikow, un proche de Condoleezza Rice, partageait mes vues sur l'implication irakienne dans le 11 septembre. Mais la Commission a préféré réécrire l'histoire.

Comprendre l'origine des kamikazes n'est pas l'essentiel, contrairement à ce que l'on a pu vous dire. Ils ne prenaient pas les décisions. Les véritables cerveaux des attaques étaient Khalid Cheikh Mohammed et Ammar al-Baluchi. 

L'histoire de la guerre en Irak n'a jamais été aussi lisse que les médias le prétendent. Après le 11 septembre, l'Irak espérait que les Etats-Unis blâme Al-Qaeda et Al-Qaeda seulement. Lorsque les Etats-Unis ont attaqué l'Afghanistan, ce qui était anticipé, les Irakiens ont compris que toute autre attaque serait mise sur le compte d'Al-Qaeda. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre les attaque d'anthrax d'octobre.

Saddam a failli réussir. L'un des éléments qui ont enrayé la machine était mon travail avec Study of Revenge. Il s'agissait de la seule étude sur le renseignement irakien de l'après Guerre du Golfe ayant animé le débat national entre 1993 et 2001, d'abord en conférences puis dans un ouvrage. C'est pour cette raison qu'il y a eu tant de suspicion envers l'Irak après les attentats. Lorsque Bush a décidé d'abord d'attaquer l'Afghanistan, la Maison-Blanche a fait taire les rumeurs, mais celles-ci sont réapparues avec les attaques au moyen d'un produit extraordinairement léthal, l'anthrax.


Les attaques d'anthrax
sont la clé pour comprendre la guerre en Irak, et c'est la raison pour laquelle elles n'ont jamais été élucidées, malgré la mort de cinq citoyens américains. Sans le débat qu'avait suscité Study of Revenge, les Etats-Unis n'auraient pas réagi aux lettres empoisonnées. Mais il y avait tant d'indices montrant une implication irakienne que les services de sécurité américains ont préféré couvrir l'affaire d'une chape de plomb. Officiellement, le renseignement américain ne connaît toujours pas le responsable de cette attaque biologique sur le territoire national... Cela ne semble choquer personne...  

Ainsi, l'idée d'une invasion de l'Irak n'est venue que tardivement. S'il n'y avait pas eu les lettres d'anthrax, sans doute le gouvernement américain aurait-il continué à blâmer un seul "groupe terroriste" et laisser un Etat mortellement dangereux préparer la prochaine tragédie.
 


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