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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:06

 

Publié le 7/12/2010

 

          Isabel Paterson

Le libertarianisme afficha une indépendance grandissante à mesure que la Guerre froide occupa l’avant-scène du débat politique, et que la question étrangère détermina les clivages. Loin de revendiquer une rupture, les libertariens prétendaient à l’inverse perpétuer une tradition antiétatiste, mise à mal par les nouveaux conservateurs. Il faut donc tenir ensemble les deux approches, rupture et continuité, et appréhender le libertarianisme comme l’expression singulière d’une tradition antiétatiste américaine [1].

Plutôt que de parler d’une doctrine libertarienne, il convient de parler d’un esprit antiétatiste. La doctrine ne se constituera, de manière systématique, qu’après l’institution du mouvement libertarien contemporain. Ceci permet de souligner que la doctrine libertarienne est en tout point indigène. Et que le libertarianisme se présente, en référence à Jefferson ou Paine, comme la synthèse du libéralisme classique, de l’anarchisme individualiste et de l’isolationnisme. Qui sont bien trois manifestations antiétatistes.

Un antiétatisme moral : l’anarchisme individualiste

Protégé des contaminations communistes européennes, cet anarchisme individualiste pouvait à bon droit s’autoriser de l’œuvre des constituants de Philadelphie qui élevèrent à la dignité d’un principe politique le droit de résistance au pouvoir.


Henry David Thoreau (1817-1862) : l’homme du repli individualiste

A l’écoute de la nature, et éprouvant le besoin de s’éloigner du monde, Thoreau se retranche tel un ermite et rédige Walden ou la vie dans les bois. Pendant son asile, il n’avait pas cru bon de s’acquitter des impôts qui lui étaient demandés, prétextant qu’un gouvernement admettant l’esclavage et faisant la guerre au Mexique était indigne de son soutien. De retour à la vie « civilisée », il est écroué. Il rédige à sa sortie de prison, en 1849, La désobéissance civile, aujourd’hui considéré comme le bréviaire de la résistance non-violente. Pour Thoreau, l’État ne saurait être qu’un expédient devant disparaître partout où l’initiative individuelle est susceptible de s’exprimer. Mais il se garde d’appeler à la violence. Il préconise une « désobéissance civile », c’est-à-dire un refus de payer ses impôts. Comme il l’écrit : « si un millier d’hommes refusaient de payer leurs impôts cette année, ce ne serait pas une mesure violente et sanguinaire, comme le fait de les payer et permettre par là à l’État de commettre la violence et de verser le sang innocent. Telle est, en fait, la définition d’une révolution paisible, si semblable chose est possible [2] ». L’État réclame de la part de ses sujets un consentement absolu (un droit absolu sur ma personne et ma propriété) ; Thoreau, au contraire, se « plaît à imaginer un Etat qui […] traite l’individu avec respect comme un voisin ; qui ne jugerait pas sa propre quiétude menacée si quelques-uns s’installaient à l’écart, ne s’y mêlant pas, en refusant l’étreinte ». Il prône une sorte de généralisation du droit de résistance lockéen, confinant ainsi à l’anarchisme.


Lysander Spooner (1808-1887) : le père de l’anarcho-capitalisme

Au début des années 1840, Spooner mit sur pied une compagnie privée The American Letter Mail Company, dont le succès incita le gouvernement à faire voter une loi institutionnalisant le monopole étatique sur les services postaux. Pour justifier théoriquement ses agissements, Spooner rédigera une brochure qui ne se contentait pas de dénoncer les dommages économiques causés par un monopole étatique ; il dénonçait plutôt et essentiellement les risques qu’un tel monopole faisait courir sur les libertés individuelles. La hantise de Spooner était que l’État pût alors contrôler la correspondance des particuliers.

Son apport ne se limite pas à cet épisode. Sa distinction entre la morale et le droit ou, pour reprendre ses propres termes, entre les vices et les crimes, dans un court texte de 1875, est passée à la postérité : « Les vices sont les actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont les actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui. » Tant que l’individu ne se nuit qu’à lui-même, l’État n’a pas à intervenir. L’État n’a pas à protéger l’individu contre lui-même. Tout ce qui est bon d’un point de vue moral n’a pas à être rendu obligatoire en droit.

Dans un autre pamphlet, Outrages à chefs d’État, Spooner affirme que le seul contrat susceptible de lier ceux qu’il concerne doit faire l’objet d’une signature effective de ces derniers. La Constitution américaine n’a pas fait l’objet d’un tel contrat. Comme l’écrit Spooner, « la Constitution, parce qu’elle était leur contrat, est morte avec eux ». L’assentiment unanime ne peut s’exprimer ni par le vote ni l’acquittement de l’impôt. D’une part, « des gens auxquels il est permis de se choisir périodiquement de nouveaux maîtres n’en sont pas moins esclaves ». D’autre part, croire que l’impôt est un signe d’assentiment implicite de la Constitution, c’est oublier qu’il est imposé par la force. « Tous les grands gouvernements de la terre […] ne sont que de simples bandes de voleurs qui se sont associés dans le but de dépouiller, conquérir et asservir leurs semblables ».


Benjamin Tucker (1854-1939) et le journal Liberty : la diffusion d’un esprit libertaire

L’idée défendue par le journal Liberty est emprunté à Josiah Warren : celui de la souveraineté individuelle. Il faut ainsi protéger chaque individu de toutes les violations extérieures que son environnement est susceptible de commettre sur son corps et sa propriété. Or, Tucker remarque que l’auteur principal de ces infractions répétées n’est autre que l’État. Les anarchistes sont donc pour lui des « démocrates jeffersoniens impavides ». Tucker et Liberty défendent ainsi l’amour libre, le divorce, les relations sexuelles insolites, la privatisation de la sécurité (qu’il emprunte à Gustave de Molinari). « La défense est un service comme les autres. C’est un travail à la fois utile et désiré, et donc un bien économique sujet à la loi de l’offre et de la demande. Sur un marché libre, ce bien serait fourni au prix de sa production. La compétition prévalant, le succès irait à ceux qui fournissent le meilleur article au meilleur prix. La production et la vente de ce bien sont, aujourd’hui, monopolisés par l’état. Et l’État, comme tous les détenteurs de monopoles, propose des prix exorbitants ».

Si, au début de Liberty, Tucker manifeste un grand respect pour les révolutionnaires européens de l’époque, les événements du Haymarket de 1886 [3] changent radicalement sa position. La stratégie adoptée par Liberty consiste en une guerre des idées visant à abolir, par la persuasion, non pas tant l’État que l’idée qui le fait vivre.

Toutefois, il y a chez Liberty une profonde hostilité à l’égard d’un certain capitalisme, le capitalisme d’État. Tucker insiste sur le fait que tous les monopoles, fussent-ils privés, ne peuvent se maintenir qu’avec le soutien de l’État. Il en conclut que, plutôt que de renforcer l’autorité comme le préconisent les marxistes, il faut à l’inverse l’évacuer du jeu économique et laisser se déployer le principe qui lui est le plus hostile, la liberté. Cette condamnation des monopoles autorise Tucker à tancer la bourgeoisie qui en bénéficie, tout en proclamant bien haut ses préférences libérales. Il en conclut même que « les seuls qui croient vraiment au laisser-faire sont les anarchistes ».

Un antiétatisme économique : le libéralisme classique

Prôné par les Pères Fondateurs, qui lui donnent un fondement jusnaturaliste, il ne trouve ensuite chez les intellectuels guère d’apologistes. Dès la fin du 19e siècle, ses principes sont souvent dévoyés et associés à la défense d’une politique conservatrice. La première moitié du 20e siècle est marquée par un profond désaveu des thèses libérales. Il faut attendre le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour voir les préparatifs d’une prochaine renaissance.

Le libéralisme américain au 19e siècle : une pente conservatrice

Pour Rothbard, l’histoire du libéralisme américain au 19e siècle est marquée par deux glissements liés l’un à l’autre. L’abandon progressif d’une philosophie des droits naturels pour un utilitarisme technocratique ou un darwinisme social. Ensuite, un renoncement au radicalisme originel au profit d’une pente conservatrice, que Lippmann dénonçait déjà dans La Cité libre. Comme il l’écrit : « C’est ainsi que, à l’origine radicaux et révolutionnaires, opposés diamétralement aux conservateurs, les libéraux classiques en sont venus à adopter l’image de ce qu’ils avaient combattu ». Rothbard fait ici référence explicite aux Apologistes américains de la fin du 19e, J.B. Clark, JL. Laughlin, S. Newcomb, qui avaient pour mission de justifier les changements entraînés par le nouveau capitalisme industriel. Ils affirmaient que l’extension des pouvoirs économiques d’un État, de surcroît ouvertement corrompu, était légitime. Les Apologistes justifiaient ainsi les pouvoirs étatiques d’écraser les syndicats et associations agricoles, de fixer les prix, de réguler la compétition entre les industries, et d’augmenter fortement les taxes douanières. Ils convoquaient en outre volontiers des arguments moraux religieux pour justifier l’ordre établi.

Pour Rothbard, c’est Spencer (1820-1903) qui le premier diffusa l’idée que l’évolution naturelle, découverte par Darwin, pouvait être appliquée à l’étude des phénomènes sociaux. Pour Spencer, le progrès social procède d’une sélection des meilleurs. Mais, contrairement à l’interprétation qu’a pu en faire Rothbard, cette pensée ne se traduit nullement par un attentisme et une acceptation passive du statu quo. Spencer plaidait à l’inverse pour une lutte volontaire contre tous les obstacles contrariant ce progrès social, à commencer par l’État. Il rédigea ainsi en 1850 Le droit d’ignorer l’État, dans lequel il faisait assaut manifeste d’antiétatisme. Comme il l’écrit, « Si chaque homme a la liberté de faire tout ce qu’il veut, pourvu qu’il n’enfreigne pas la liberté égale de quelque autre homme, alors il est libre de rompre tout rapport avec l’État – de renoncer à sa protection et de refuser de payer pour son soutien [...] il a par conséquent le droit de se retirer ainsi. ».

C’est bien plus William Sumner (1840-1910) qui reste l’ennemi par excellence des promoteurs de réformes sociales. Adhérant lui aussi au darwinisme social, il assigne à l’État un rôle prééminent, de protection de la liberté civile (constituée de la propriété, des contrats et de la vie). C’est enfin Sumner qui, le premier, dénonça le militarisme, l’expansion et l’impérialisme, qui « favorisent toujours la ploutocratie » ; il participa à la fondation, en 1898, de la Anti-Imperialism League, créée en réaction à la guerre d’Espagne.

Si l’on suit la démonstration de Rothbard, on peut dire que le radicalisme de Spencer et de Sumner était de circonstance. Si un État fort prétendant favoriser le processus de sélection naturelle – comme l’Italie fasciste – n’eut peut-être pas trouvé grâce à leurs yeux, il n’eût pas non plus rencontré dans leurs œuvres une condamnation solide et radicale. La cause, selon Rothbard, à leur refus de visser leur antiétatisme à la reconnaissance de droits naturels. À l’inverse de Henry George (1839-1897), qui, lui, s’appuiera sur une doctrine jusnaturaliste, alors pourtant en voie de disparition.

George souligne le paradoxe pour lui insupportable entre un progrès soutenu et une pauvreté persistante. En 1879, il publie Progrès et pauvreté, où il dénonce le fait que les richesses sont accaparées par les propriétaires terriens par le biais des loyers. D’où le remède préconisé : il suffirait de faire payer à chacun un impôt proportionnel à la valeur de la terre qu’il exploite. Cette théorie suggère une propriété collective des biens naturels. Certes. Mais Henry George croit en l’existence de droits naturels inaliénables qui contraignent l’État à garder ses distances d’avec les individus. Parmi eux, il inclut volontiers le droit de propriété. Comme chez Locke, il considère que l’homme se fait le propriétaire de tout ce à quoi il mêle son travail. Il insiste aussi sur l’importance de la division des connaissances en économie, et sur l’impossibilité de les centraliser en un seul cerveau. Il est ainsi profondément opposé à une planification étatique, et condamne le socialisme au motif qu’il rend impossible toute coopération spontanée entre agents économiques.


Le libéralisme américain au 20e siècle : du déclin à la préparation d’un renouvellement

À partir de la crise de 1929, le mot « libéralisme » refait surface, mais dans un sens tout à fait singulier, rappelé par Alain Laurent dans Le libéralisme américain, histoire d’un détournement : les principaux propagandistes du New Deal (à commencer par John Dewey, et avant lui Hobhouse) usurpèrent le terme liberal. En réaction, en 1938, un colloque initié par Walter Lippman fut organisé, pour faire converger les idées de Lippmann avec les différentes tentatives européennes de résistance intellectuelle au socialisme. La version alors proposée se situe à mi-chemin du « nouveau libéralisme » des liberals et du libéralisme classique. Ses contempteurs se baptisent néolibéraux, pour signifier un retour au libéralisme d’origine, là où les nouveaux libéraux marquent une rupture. Hayek, Mises, Hazlitt, Read, en sont les principaux protagonistes. En 1947, la Société du Mont-Pèlerin, qui se propose elle aussi de réhabiliter le libéralisme, marque une radicalisation certaine des positions des participants, sous la houlette de Hayek. Minoritaires en 1938, les libéraux indisposés au compromis sont suffisamment nombreux pour imposer leur intransigeance.

Toutefois, le mot « néolibéralisme » ne désigne en fait qu’une doctrine exclusivement économique, que s’approprieront volontiers les nouveaux conservateurs, mais dont ne se contenteront nullement les libertariens.

Un antiétatisme isolationniste : la Old Right

Née en réaction au New Deal, la Old Right a, jusqu’au début des années 1950, représenté l’une des tendances les plus fortes dans le Parti Républicain sous l’impulsion du sénateur Robert Taft.

Les grandes figures de la Old Right

Chez eux, l’individualisme n’est pas une doctrine. C’est un tempérament. Henry Louis Mencken (1880-1956) conjugue un antiétatisme virulent, une croyance dans le laissez-faire et une opposition à toute intervention belliqueuse. Il s’est aussi montré tout à fait réticent à la politique du New Deal. Lorsque Roosevelt décida de dévaluer le dollar, Mencken cria spontanément : « Au vol ! » et menaça de porter l’affaire devant la Cour Suprême. Il s’est enfin fortement opposé à l’entrée en guerre des États-Unis lors de la Seconde guerre mondiale.

Albert Jay Nock (1870-1945), dans Our Enemy, the State, applique les analyses sociologiques de Oppenheimer au développement de l’État américain moderne. Pour Oppenheimer, la cause de la genèse de tous les États vient de l’opposition entre deux groupes se distinguant selon deux méthodes de survie antithétiques : l’économie ou la politique. Il considère que l’adoption de la Constitution « marqua le début de la contre-révolution conservatrice, et les grosses entreprises en étaient le moteur. Contre les fermiers et les petites entreprises, les grands intérêts financiers ont fomenté puis opéré un véritable coup d’État, en jetant simplement les articles de la Confédération dans une corbeille à papier ». Nock édite dans les années vingt The Freeman, dans lequel il considère que le New Deal n’a pas seulement des effets nocifs sur l’économie, mais surtout ne détruirait rien moins que l’âme humaine. Il va jusqu’à identifier l’œuvre de Roosevelt à celles de Hitler et Staline.

Franck Chodorov (1887-1966) fut le directeur de la Henry George School of Social Science et éditeur du journal publié par l’Institut, The Freeman. À la mort de Nock, il devint son exécuteur testamentaire. La transmission n’était pas seulement juridique : Nock léguait aussi à son descendant une mission qu’il présentait comme le « boulot d’Isaïe ». Isaïe est envoyé sur terre pour prévenir les futurs maux qui menacent la société, et le prophète est bien conscient que ses mots ne seront pas entendus par la masse, mais seulement par une petite minorité d’élus, que Nock appelle « le Rémanent ». Les membres du Rémanent ont besoin d’encouragements et de remontants ; la tâche de Chodorov sera de prendre soin d’eux.

Mais cette esquisse ne serait pas complète sans les trois femmes qui, peut-être davantage que leurs pairs masculins, ont ouvert la voie à la constitution du libertarianisme contemporain.

Rose Wilder Lane (1886-1968) publie en 1936 Give me Liberty, dans lequel elle fustige la perversion des idéaux individualistes américains accomplie par la politique de Roosevelt. « Aveugles à l’Amérique et adorant l’Europe, ces pseudo-penseurs réactionnaires ont renversé la pensée américaine dans un effort de se rapprocher de l’Allemagne du Kaiser ». Elle envoie en 1943 une lettre à une émission de radio, dans laquelle elle dénonce « toutes ces lois sur la ’sécurité sociale’, qui sont allemandes ». Le FBI s’en empare, monte un dossier sur Lane, la police d’État se rend à son domicile, et Rose Wilder Lane se met dans une colère furieuse, accusant les policiers, censément au service de la population, d’être aussi vils que la Gestapo. Cette réplique, reprise par la presse, la rendra célèbre. C’est à cette époque qu’elle publie The Discovery of Freedom : Man’s Struggle against Anthority, qui inscrit l’histoire de l’humanité tout entière comme dirigée par la résistance de l’homme face à l’autorité.

Isabel Paterson (1886-1961) était chroniqueuse au New York Herald Tribune. Elle publie en 1943 The God of the Machine, ouvrage dans lequel elle montre que les États-Unis seraient le produit d’une « énergie » libre et débridée, mais néanmoins autodisciplinée et contrôlée par les individus. L’autorité, incarnée dans l’État, ne serait alors qu’une illusion, ne pouvant que gêner ce flux d’énergie, ou bien retarder les actions humaines. Elle considère que la militarisation de la société et la mise en place de la conscription ne sont que les conséquences de l’intervention étatique dans l’économie.

Enfin, Ayn Rand (1905-1982) publie, en 1943 également, La source vive, roman qui narre le renvoi du jeune architecte Howard Roark de son école. Motif : refus de se plier aux canons de l’architecture traditionnelle. À l’inverse, son compagnon de classe Peter Keating, autrement moins doué que son camarade, dont il ne cesse de quémander l’assistance, finit major de sa promotion. Keating rencontre un succès retentissant en se contentant le plus souvent d’imiter les standards architecturaux hérités de l’histoire. À la fin du roman, il sollicite à nouveau l’aide de son rival pour obtenir un contrat très juteux : la construction de logements sociaux. Mais, si Keating remporte le concours, un journaliste découvre rapidement la supercherie, et dépêche d’autres architectes pour altérer le projet. Roark, à son retour de voyage, découvre dans une rage froide la corruption de son projet et décide de détruire les logements sociaux à la dynamite. Il est arrêté. Lors de son procès, Roark prend sa propre défense en énonçant les principes individualistes d’Ayn Rand, et est finalement acquitté.


Une filiation directe avec les libertariens

C’est Murray Rothbard qui intègre la Old Right au courant libertarien. Il rencontre Chodorov, puis Mises, dont il devient très proche. Après la défaite de Taft à l’investiture présidentielle, Rothbard quitte le parti Républicain, fonde The Vigil, afin de veiller à ce que la tradition de la Old Right ne fut pas engloutie par les phagocytes conservateurs. Il considère que la Old Right avait deux faiblesses, qu’il va s’efforcer de combler : d’une part, elle était marquée par une absence d’assise théorique susceptible d’apporter une cohérence à ses différentes prises de position ; d’autre part, elle ne fut à aucun moment un mouvement organisé susceptible de peser sur l’opinion publique. Il y avait même chez ces différents penseurs un refus manifeste d’une quelconque volonté de se rassembler.

C’est à tout cela que le mouvement libertarien tentera de remédier.


Notes :

[1] S. L. Newman défend un point de vue similaire : « Il y a toujours eu une tradition antiétatiste dans la politique américaine ; le libertarianisme en est simplement l’une des plus récentes manifestations » (S.L. Newman, Liberalism at Wit’s End: The Libertarian Revolt against the Modern State, Itchaca, Cornell University Press, 1984, p. 22).
[2] H. D. Thoreau, La désobéissance civile, p. 28.
[3] Massacres à Chicago perpétrés par des anarchistes violents le jour du 1er mai. On ne sait pas vraiment qui a été à l’origine des événements, de la police ou des manifestants ; mais cette date devait stigmatiser à jamais le mouvement anarchiste comme violent et faire de Chicago un point chaud des luttes sociales de la planète.


Publié le 12/10/2010

 

Durant les années 1960, le mouvement libertarien est marqué par un rejet de l’impérialisme conservateur, la condamnation de la violation des principes libéraux et le refus de la confusion du droit et de la morale religieuse. À travers l’héritage des trois traditions antiétatistes américaines classiques (Old Right, isolationnisme, libéralisme classique), une avant-garde libertarienne, au début coupée de ses partisans, émerge et quitte le Grand Old Party.

A partir du début des années 1950, les nouveaux conservateurs [1] dotent la droite américaine d’une idéologie englobante qui lui fait défaut. Des revues comme Modern Age et la National Review en sont le fer de lance. La seconde, fondée par William Buckley, est le véritable centre de gravité de ce nouveau traditionalisme.

La résistance du libertarianisme : une synthèse réactive

Dans le cadre de la lutte contre le communisme et l’URSS, Buckley distingue clairement entre ce qu’il appelle les « conservateurs de l’endiguement » et les « conservateurs de la libération », pour finalement prendre position en faveur des seconds. Une querelle l’oppose ainsi au libertarien Chodorov, pour qui la guerre a créé une dette colossale, entraînant une augmentation continuelle des impôts, la conscription militaire et un accroissement de la bureaucratie. C’est la revue The Freeman qui abrite ces échanges musclés. « Pendant la guerre, écrit Chodorov, l’Etat acquiert toujours du pouvoir au détriment de la liberté ». Schlamm lui répond dans la livraison suivante de la revue que la menace soviétique est telle qu’elle ne saurait être contenue par l’indifférence. Ce à quoi Chodorov répond, toujours dans leFreeman, qu’il n’est pas convaincu « de la capacité du gang de Moscou à envahir le monde ». « La suggestion que la dictature américaine serait « temporaire », ajoute-t-il, rend suspect l’ensemble de l’argument, car aucune dictature ne s’est jamais donné de limite dans la durée de son office ». La guerre, termine-t-il, « quels que soient les résultats militaires, est certaine de rendre notre pays communiste ».

Une deuxième ligne de rupture est constituée par la politique économique. Au début des années cinquante, la crainte de voir les nouveaux conservateurs sacrifier les dogmes du libéralisme classique à la satisfaction d’un impérialisme messianique catalyse les premières réactions libertariennes. C’est du reste à cette occasion que Dean Russell invente le mot même de « libertarien ».

L’émergence d’un double leadership

Depuis le début des années 1950, Murray Rothbard trace les contours de la doctrine libertarienne à travers différents articles, en prenant presque systématiquement comme repoussoir les principes conservateurs.

Toujours dans The Freeman, Schlamm doit en découdre avec Rothbard cette fois, qui avait présenté la célèbre thèse de Mises selon laquelle le communisme s’effondrerait de lui-même et qu’il n’était pas besoin de gaspiller des efforts inutiles pour faire advenir une chute imminente. Schlamm s’en prend pour la première fois nommément aux « libertariens », qui, selon lui, « ont raison en tant qu’économistes, mais fatalement tort comme théologiens : ils ne voient pas que le diable est réel et qu’il est toujours là pour satisfaire la soif insatiable des hommes pour le pouvoir ». A l’élection présidentielle de 1956, Rothbard soutint le candidat indépendant T.C. Andrews, tout en précisant que parmi les deux principaux candidats, le républicain D. Eisenhower et le démocrate A. Stevenson, le second lui paraissait préférable. Pour la première fois, le mouvement libertarien se positionne donc à gauche de l’échiquier politique. Ceci a marqué une rupture intellectuelle avec le mouvement conservateur, en attendant la rupture organisationnelle.

Ayn Rand joue également, durant cette période, un rôle déterminant dans les préparatifs à la constitution du mouvement libertarien. Le cercle de ses adeptes, qui se réunit dans le salon de la romancière, s’agrandit sans cesse, et écoute l’initiatrice lire les épreuves de son nouveau roman, Atlas Shrugged. Parmi eux [2], le futur président de la Fed, Alan Greenspan, est des plus assidus, tout comme Barbara et Nathaniel Branden. Comme dans la Source vive, son précédent roman, on trouve dans Atlas Shrugged une opposition manichéenne entre des créateurs égoïstes et des parasites étatistes. Parmi les premiers, Dagny Taggart et Hank Rearden sont les principaux protagonistes du roman. Respectivement directrice d’une compagnie ferroviaire et magnat de l’acier, ils s’efforcent l’un et l’autre de résister tant bien que mal aux ingérences du gouvernement et de faire vivre leurs affaires dans le contexte d’une crise sans précédent. A mesure que l’Etat se montre de plus en plus intrusif dans l’économie, les membres du cercle très fermé des créateurs égoïstes disparaissent un à un. On apprend au milieu du roman qu’ils se sont tous réunis dans les montagnes du Colorado, au sein d’une communauté capitaliste utopique, appelée Galt’s Gulch, le « ravin de Galt ». John Galt, dont la recherche de l’identité est martelée tout au long du roman par la question « Who is John Galt ? », est un ingénieur surdoué à l’initiative de la grève. Inventeur d’un moteur révolutionnaire alimenté à l’énergie statique, il refuse d’en offrir l’usage à la masse ignorante. « Les victimes sont en grève (…) Nous sommes en grève contre ceux qui croient qu’un homme doit exister dans l’intérêt d’un autre. Nous sommes en grève contre la moralité des cannibales, qu’ils pratiquent le corps ou sur l’esprit ».

Hank Rearden et Dagny Taggart sont tellement attachés à leurs propres commerces qu’ils déclinent toutes les sollicitations de John Galt. Mais la retraite des principaux acteurs de l’économie rend leur situation de plus en plus insupportable. La société américaine traverse des crises de plus en plus préoccupantes, et imputées conjointement aux ingérences des gouvernants et à la forfaiture des créateurs. La fin du roman décrit avec emphase une situation apocalyptique. Les hommes d’Etat, désœuvrés, reprennent tour à tour l’aphorisme éculé de Keynes : « Dans le long terme, nous sommes tous morts ». John Galt interrompt soudainement les programmes radiophoniques pour expliquer les causes du déclin. Son discours, comparable à celui de Howard Roark lors de son procès, tient lieu de prolégomènes à la philosophie objectiviste randienne. Galt commence par énumérer les perversions morales sous-tendant l’étatisme ambiant. De là le dédain de la masse pour les créateurs égoïstes qui lui apportaient pourtant la plus grande richesse. A la fin, John Galt annonce leur retour à la condition que l’Etat se retire. Les hommes du gouvernement abdiquent. Ainsi s’achève le roman : « la voie est libre, dit John Galt, nous voici de retour au monde. Il leva la main puis, sur la terre immaculée, traça le signe du dollar ».

Atlas Shrugged a été désigné comme le deuxième livre le plus influent pour les Américains, juste après la bible, par la Library of Congress en 1991.

A peine eut-il lu le livre que Murray Rothbard adressa à Ayn Rand une lettre élogieuse dans laquelle il alla jusqu’à reconnaître avoir après d’elle une dette intellectuelle majeure. Rand accueillit chez elle les membres du Cercle Bastiat, et en particulier Rothbard. Le rapprochement fut cependant de courte durée. Pour soigner sa phobie des voyages, Rothbard fit appel aux services de Nathaniel Branden, qui diagnostiqua « le choix irrationnel de son épouse ». Rand et Branden invitèrent donc Rothbard à quitter sa femme, et lui offrirent leurs services matrimoniaux pour lui substituer une compagnie plus conforme aux canons randiens. Rothbard déclina l’invitation, ce qui mit Rand dans une rage folle ; elle orchestra un procès en excommunication contre Rothbard, ce qui marqua la fin définitive de leur collaboration.

Les ténors libertariens exclus des instances conservatrices

Les conservateurs s’employèrent alors à écarter l’avant-garde libertarienne sans toutefois rejeter le mot « libertarien ». Pour profiter les militants que la pensée libertarienne était susceptible d’apporter, sans toutefois lui permettre de s’exprimer et de corrompre leurs propres idéaux, les conservateurs ont ainsi œuvré pour priver les principaux leaders libertariens d’expression, en les écartant de la National Review.

Bien que seul représentant des libertariens parmi les contributeurs de la National Review, Chodorov se désolidarisa rapidement des positions prises par la revue. Dès 1956, celle-ci commença à refuser des articles contestant la légitimité et l’utilité d’une intervention des Etats-Unis à l’extérieur. Rothbard contribua quelques années encore à contribuer à cette revue, mais, comme Justin Raimondo l’explique [3], les idées économiques exposées par Rothbard étaient purement ornementales, et promettaient de disparaître à la première occasion. En 1959, il soumit à la revue conservatrice un article dans lequel il préconisa un désarmement nucléaire mutuel pour mettre un terme à la guerre froide. Le refus, pourtant attendu, de Buckley de publier l’article marqua définitivement la fin de leur impossible collaboration.

L’exclusion la plus retentissante du mouvement conservateur reste toutefois celle d’Ayn Rand. La condamnation virulente d’Atlas Shrugged par les éminences du nouveau conservatisme la conduisit à prendre ses distances d’avec le mouvement conservateur en voie d’institutionnalisation. Whittaker Chambers va jusqu’à qualifier la perspective de Rand de « totalitaire » en comparant cette dernière au dictateur omniscient du roman de Orwell. Par ailleurs, Rand condamnait sans préavis toute forme de religion. Pour Buckley et les nouveaux conservateurs, un athéisme aussi agressif ne pouvait faire bon ménage avec la composante traditionnaliste et religieuse de la coalition en formation. Rand présenta même une critique structurée du nouveau conservatisme, en dénonçant ce qu’elle identifiait comme ses trois piliers : la religion, la tradition et la dépravation humaine. Comme elle le dit : « Aujourd’hui, il n’y a plus rien à « conserver » : la philosophie politique établie, l’orthodoxie intellectuelle et le statu quo sont le collectivisme. Ceux qui rejettent toutes les prémisses du collectivisme sont des radicaux » [4].

A leur corps défendant, les conservateurs se brouillent aussi avec des auteurs qu’ils auraient pourtant aimé conserver dans leur giron. C’est tout particulièrement vrai de Friedrich Hayek. Dans un article célèbre, intitulé « Pourquoi je ne suis pas conservateur » [5], il regrette que le contexte de l’époque associe les libéraux aux conservateurs. Il congédie l’axe gauche-droite qui insinue que le libéralisme se trouverait à mi-chemin entre le conservatisme et le socialisme, et propose de lui substituer une disposition « en triangle, dont les conservateurs occuperaient l’un des angles, les socialistes tireraient vers un deuxième et les libéraux vers un troisième ». La « peur du changement », typique de la pensée conservatrice, se traduit chez eux par un refus de laisser se déployer librement les forces d’ajustement spontanées, et par un désir de contrôler l’ensemble du fonctionnement de la société. De là « la complaisance typique du conservateur vis-à-vis de l’action de l’autorité établie ». « Comme le socialiste, le conservateur se considère autorisé à imposer aux autres par la force les valeurs auxquelles il adhère ». L’un comme l’autre se révèlent ainsi incapables de croire en des valeurs qu’ils ne projettent pas d’imposer aux autres. « Les conservateurs s’opposent habituellement aux mesures collectivistes et dirigistes ; mais dans le même temps, ils sont en général protectionnistes, et ont fréquemment appuyé des mesures socialistes dans le secteur agricole ». Hayek condamne aussi l’impérialisme conservateur, emprunt d’un nationalisme et d’un autoritarisme des plus délétères.

Enfin, il convient de noter qu’Hayek ne rejette pas le terme « libertarien », comme on le lit souvent. Il lui reproche simplement son irrévérence à l’endroit d’une tradition qu’il entend pourtant perpétuer, mais ne rejette en rien ce qu’il recouvre, et encore moins l’inspiration qui l’a fait naître. Toutes ces ruptures intellectuelles ne font que précéder la rupture partisane, qui ne tarda pas à intervenir.

  • [1] Il convient de distinguer ces nouveaux conservateurs des néoconservateurs. Ces derniers interviendront un peu plus tard, à la fin des années 1960 autour de journaux comme Public Interest et Commentary, et derrière des personnalités comme Daniel Bell, Irving Kristol, Patrick Moynihan et Norman Podhorez. Pour simplifier, on peut décrire les nouveaux conservateurs comme des traditionnalistes anticommunistes, qui se réfèrent à l’histoire et s’autorisent de Burke ; les néoconservateurs comme d’anciens démocrates hostiles à l’évolution progressiste de la gauche, ayant pour code le droit naturel et se réclamant de Tocqueville. Les deux mouvements conservateurs se coalisèrent dans les années 1970 pour préparer la victoire de Reagan en 1980.
  • [2] Le groupe se baptise ironiquement The Collective.
  • [3] Justin Raimondo, Reclaiming the American Right, p. 189.
  • [4] A. Rand, « Conservatism : An Obituary » (1960), in Capitalism : The Unknown Ideal, New York, Signet, 1967, p. 197.
  • [5] F. A. Hayek, « Pourquoi je ne suis pas conservateur », in La Constitution de la liberté, 1960.

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