Chers amis,
Vous me connaissez désormais puisque certains me lisent sur ce site depuis plus d'un an. Je pense avoir prouvé dans mes brèves du jour et mes flashs spéciaux mon sérieux et ma qualité d'analyse des événements internationaux. Mais peu de nos lecteurs savent qui je suis vraiment.
J'ai commencé mon engagement militant sur internet à la fin de l'été 2001 lorsque j'ai pris l'initiative de proposer ma collaboration au webmaster du site SOS-RACAILLE. A l'époque ce site était un pionnier dans ce que nos adversaires nomment l'islamophobie. Le responsable du site m'a demandé d'écrire des articles sur la politique internationale pour le site aipj.net qu'il pilotait également. Il s'agissait à travers ces articles d'afficher un soutien à la politique internationale des Etats-Unis (à l'exception des Balkans), de soutenir Israël et de dénoncer la fumeuse politique arabe de la France. Tout cela d'une manière anonyme. Ce que j'ai accepté de faire. AIPJ.NET fut ouvert le 26 août 2001. Le 21 septembre se produisit l'explosion de l'usine AZF à Toulouse. Nous avons été alors à deux doigts de faire tomber la thèse mensongère de l'Etat français quant à cette explosion. Nous ne savions pas que nous allions le payer très cher et devenir une cible.
Avant toute chose je dois préciser que j'ai un très bon souvenir de cette matinée du 21 septembre. A l'époque mon activité professionnelle me permettait d'avoir mes semaines libres puisque je travaillais le week-end. Ce matin du 21 septembre j'étais donc assis tranquillement dans un fauteuil de mon salon en train de feuilleter mon journal tout en écoutant France Info. C'est ainsi que j'ai appris la nouvelle d'une terrible explosion près de Toulouse. Or JE L'AFFIRME, il suffit pour cela de demander à consulter les bandes de cette radio publique, moins d'une heure après l'explosion France Info affirmait qu'il s'agissait d'un... accident alors que c'était la panique en ville et que PERSONNE ne savait exactement ce qu'il s'était passé ! Quelques minutes après cette annonce, il est toujours possible de le vérifier auprès des bandes, un des journalistes de la station nous annonçait que l'explosion était du à une erreur de manipulation de la part d'un ingénieur dans un laboratoire. Oui vous pouvez rire car cela est vraiment risible. J'affirme que ce matin du 21 septembre France Info a reçu l'ordre de la part des autorités françaises d'affirmer qu'il s'agissait d'un accident bien que les journalistes soient dans l'incapacité, moins d'une heure après l'explosion, de savoir ce qu'il s'était passé.
C'est alors que l'un de nos collaborateurs a obtenu les confidences d'un officier des services de sécurité français. Cet entretien fut mis en ligne sur le site SOS-RACAILLE et AIPJ.NET moins de 24 heures après l'explosion. Voici cet entretien tel qu'il fut diffusé sur les sites en question :
Toulouse : C'est bien un ATTENTAT
22.09.01
Samedi 22 septembre 2001, 9 heures locales.
Entretien avec un officier des services de securite francais:
- Vous m'avez affirmé hier soir, off the record, que ce n'était pas un accident. Sur quoi vous basez-vous ?
* Il y a d'abord des indices troublants: 10 minutes après l'explosion, la préfecture affirmait que ce ne pouvait être un attentat. Quelle précipitation alors que les victimes n'avaient pas encore été dégagées des décombres! Puis tout au long de la journée, A2 et FR3 se sont relayés pour minimiser le nombre des victimes. Il y a en réalité 50 morts et pas loin de 1000 blessés. On n'a jamais vu ça dans une explosion d'usine chimique, pas même lors d'accidents de raffinerie avec des produits bien plus volatils, inflamables et détonants.
- Vous êtes absolument sûr pour le nombre de victimes ?
* Absolument. Il n'y a que les télés pour essayer de faire gober qu'on ne pouvait pas bien compter les morts et les blessés parce qu'ils étaient répartis sur plusieurs hopitaux!
- Cela peut être pour tenter de cacher une faute industrielle grave dans laquelle des "autorités" seraient plus ou moins impliquées ?
* Oui, mais l'hypothèse ne tient pas si l'ont prend en compte le sifflement entendu par plusieurs rescapés juste avant l'explosion. Comme si une rockett avait percuté le bâtiment. Témoignages à prendre d'autant plus au sérieux qu'une explosion au sol n'aurait pas provoqué un cratère de l'ampleur de celui que j'ai vu. Et que les téléspectateurs ont pu voir aussi sur certaines images... Avant qu'elles n'aient été censurées ! Par ailleurs, pourquoi avoir dépéché une armada de psys pour essayer de convaincre les témoins que le sifflement, ils l'avaient entendu APRES et non AVANT l'explosion? Psychologues, puis psychiatres avec la connotation "maladie mentale" que l'on sait, se sont relayés pour tenter de brouiller les souvenirs de gens terriblement choqués. La vérité officielle est: "Vos oreilles ont sifflé après la déflagration, votre imagination a fait le reste !"
- Admettons. Dans ce cas, s'il s'agit d'un attentat, on peut tout de même se poser des questions: Pourquoi n'a-t-il pas été revendiqué ? Pourquoi surtout n'a-t-il pas frappé la poudrerie juste à côté, avec des dégats sans commune mesure ?
* L'attentat a été revendiqué par un groupe islamiste encore inconnu en France: Es Seyf al islami. Le sabre de l'islam (NDLR: On peut traduire aussi: Par le sabre vous vous soumettrez!) Deux personnes, Ahmad M.... et Mostefai S...., qui étaient repérées depuis plusieurs jours ont été arrêtées par les services spéciaux vers 15 heures, vendredi 21 septembre. Depuis, elles ont disparu de la circulation. N'avez-vous pas remarqué l'air géné de Douste-Blazy, ou du procureur de la république qui, eux, sachant à quoi s'en tenir, parlaient d'"autre chose" qu'un accident ?
- Soit. Mais pourquoi pas la "poudrerie" qui fabrique des propergols pour les missiles bien plus explosifs que des engrais ?
* La poudrerie était visée, avec un lance-rockett depuis une des tours du mirail. Ce quartier, veritable cité interdite à forte densité de population maghrébine, aurait été soufflé, mais cela importait peu à nos terroristes. Ils seraient morts en martyrs, entraînant avec eux au paradis d'Allah des milliers de coréligionnaires. Mais Toulouse aurait été rayé de la carte! Des centaines de milliers de victimes. "On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs" est aussi un proverbe en terre d'islam.
Le miracle est que nos apprentis terroristes n'ont pas su calculer la "flèche", phénomène bien connue des artificiers, c'est-à-dire la modification de trajectoire d'un projectile en fonction de paramètres tels que la hauteur d'où on le tire, la distance à parcourir et la dérive due au vent. Or, hier, il soufflait un violent vent d'autan sur Toulouse. Mais je suis formel: LA POUDRERIE ETAIT BIEN VISEE! Seul un miracle a fait dévier le missile de quelques degrés et percuter un bâtiment mitoyen avec des conséquences limitées, toutes proportions gardées bien évidemment.
- Au coeur de l'action, vos fonctions vous permettent-elles d'avancer de tels propos sans risque d'erreur ?
* Je vous assure que oui. Mais naturellement, quand on témoigne dans ce pays déliquescent, qui préfère tenir le peuple dans l'ignorance dès qu'il s'agit de méfaits commis par des musulmans, mieux vaut ne pas en dire trop sur soi même si on veut éviter la prison. Ou un "accident". Mais la vérité ne pourra être cachée éternellement.
Des bazookas, des lance-rocketts, il y en a dans toutes les caves des "cités". Pas seulement à Béziers ou à Toulouse. Les islamo-mafieux de l'UCK, grands amis de la France comme chacun sait, fournissent le matos. En bons musulmans solidaires de leurs "frères"...
- Et la présence ce Chirac et Jospin dans les heures suivant l'explosion, à votre avis ?
* Outre la préparation de leur campagne électorale, c'était pour venir s'assurer que toutes les dispositions avaient été bien prises pour étouffer l'affaire. C'est la faute à la malchance. Ou à la maladresse. A l'heure où je vous parle, les deux terroristes Ahmad M.... et Mostefai S.... ont été discrètement mis hors d'état de nuire. Comme ça, pas de risque de procès-tribune. Pas de risque non plus que les méchants Français racistes en tirent argument. Il ne faut à aucun prix salir les "chances pour la France!"
Le même jour Europe 1 a repris notre information dans son journal de 12h00 en donnant le nom du groupe terroriste qui revendiquait l'attaque. Si la station n'a pas mentionné notre nom elle a cependant avoué que sa source provenait "d'un site sur internet". Nous sommes pourtant en 2001, c'est-à-dire à une époque où la crédibilité d'internet est nulle, où les blogs n'existent pas, où les citoyens ne se sont pas encore emparés d'internet, où très peu de journalistes professionnels écrivent sur la toile contrairement à aujourd'hui. Et bien pourtant un grand médias s'est saisi de notre information, et pas n'importe quelle information vous en conviendrez, pour la diffuser. Je vous laisse réfléchir à cela. Pourtant dès 13h00 plus rien. Il en fut de même pour tous les autres flashs de la journée sur cette station. Ordre avait été donné de se taire.
Durant les jours qui ont suivi nous avons tenté de faire éclater la vérité. En vain. Nos adversaires étaient bien trop puissants. Pourtant nous n'avons jamais baissé les bras. Quelques mois après l'explosion voici ce que le site AIPJ.NET publiait :
Révélations sur un mensonge d'Etat : "L'explosion" de Toulouse
Qu'en est-il aujourd'hui de ce grand mensonge d'Etat concernant l'explosion de l'usine AZF de Toulouse ? Pourquoi le procureur après seulement trois jours d'enquête affirma sur un ton péremptoire qu'il s'agissait d'un accident à 99 % ? Pourquoi cette thèse est-elle la thèse officielle alors que la communauté nationale des chimistes a tout simplement ridiculisé les éléments de l' enquête en démontrant que l'amonitrate ne pouvait exploser qu'après avoir subi un échauffement soudain et violent de plus de 400 degrés ? "Le nitrate d'ammonium ne peut pas exploser sans l'apport d'une quantité d'énergie importante, martèle Christian Michot, directeur de la certification à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). Par ailleurs, il faut préciser qu'existent plusieurs produits avec des qualités différentes. L'engrais est le moins sensible des produits constitués de nitrate d'ammonium". Brigitte Diers, directrice de l'unité de prévention du risque chimique au CNRS, va dans le même sens : "D'un point de vue de chimiste, c'est un produit normalement stable. Cet oxydant très fort est cependant classé comme très réactif et peut exploser sous certaines conditions. La condition sine qua non est la présence d'une grosse source d'énergie." Pourquoi les témoignages des personnes affirmant avoir entendu deux explosions ou avoir vu un éclair furent systématiquement écartés ?
De nouveaux éléments cachés aux Français :
Des cassettes acoustiques qui servaient à l'enregistrement d'une conférence à Toulouse, lors de l'explosion, révèlent qu'il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. Mieux encore, grâce à des procédés mathématiques et scientifiques, on a réussi à déterminer l'endroit exact de la première explosion. Or, il s'avère que le lieu de la première explosion est différent de la seconde. Et où s'est déroulé la première explosion ? Dans l'usine de la SNPE, usine fabriquant le carburant de la fusée Ariane. Ainsi ces enregistrements confirme les témoignages des nombreux témoins qui avaient déclarés qu'il y avait eu deux explosions. Pourquoi les Français sont-ils tenus dans l'ignorance de l'existence de ces cassettes ? Pourquoi la justice ne mentionne t-elle pas leur existence ?
Ce que l'on sait également, c'est que la première explosion a été suffisamment forte pour être entendu dans un rayon de trois kilomètres par de nombreux témoins. Ces derniers ont déclaré avoir cru à l'explosion de leur conduite de gaz. Et pour cause !!! On sait aujourd'hui que cette première explosion à l'usine SNPE fut souterraine (dans les sous-sols de l'usine). C'est d'ailleurs cette explosion que les sismographes de la région ont enregistrés. La seconde explosion, celle de l'usine AZF est survenue 8 secondes plus tard. Bien plus forte elle a ensuite eclipsé la première. Ce que l'on sait aussi désormais, c'est qu'avant la seconde explosion, celle de l'usine AZF, il y a eu des arcs élétriques, des bugs informatiques et des pannes électriques dans l'usine et aux alentours ainsi qu'un éclair lumineux dans le ciel, visible sur trois kilomètres, et observé par de nombreux témoins. Que s'est-il passé à la SNPE ? Qu'est ce qui a provoqué la première explosion ? Qu'est-ce qui a pu provoquer ensuite l'explosion de l'usine AZF ?
Le 30 août 2001 (soit avant les attentats de New-York) la DST opére une descente dans l'usine SNPE. La cause de cette opération ? La CIA venait d'avertir les services français que des menaces terroristes pesaient sur l'usine. Le journal suisse "Le Matin" a révélé ces informations dès le lendemain de l'explosion de Toulouse mais curieusement personne en France ne s'est officiellement intéressé à cette piste. Pourquoi ? Pourtant à l'issue de cette visite, la DST décide de placer l'usine en plan vigipirate renforcé. Alors que s'est-il passé puisque l'on sait maintenant que la première explosion a bel et bien eu lieu dans l'usine SNPE ? Pour le moment nous ne le savons pas. Mais ce que l'on sait, c'est que le transformateur électrique de l'usine fut détruit, que l'usine a subi de nombreux dégâts. "Les conséquences de l'explosion de l'usine AZF" déclarent les responsables. Est-ce si évident ? Ce que l'on sait aussi c'est que le tas d'amonitrate incriminé se trouvait à mi-distance entre les deux usines ! Ce que des experts affirment c'est qu'il est tout à fait possible que le sol humide (rappelons que la première explosion se déroule en sous-sol) ait pu servir de conducteur aux arcs électriques pour frapper l'entrepôt d'amonitrate. En revanche, nous ne savons pas encore ce qui a provoqué la première explosion dans les sous-sols de l'usine SNPE.
Après avoir frappé les symboles financiers et militaires des Etats-Unis, des terroristes musulmans ont-ils voulu chercher à frapper le symbole technologique de l'Europe que constitue la fusée Ariane. Tout cela s'inscrivant dans le plan de Ben Laden de choc des civilisations. Le plan vigipirate renforcé a t-il échoué, a t-il au contraire fait avorter l'attentat de la SNPE ? Les conséquences de cet attentat en provoquant des phénomènes électromagnétiques a t-il provoqué l'explosion involontaire de l'usine AZF ? Nous ne désespérons pas de le savoir un jours.
NDLR : L'A.I.P.J. met au défi les autorités françaises de dire la vérité aux Français, notamment sur l'existence des cassettes acoustiques qui prouvent l'existence de deux explosions et qui permettent de localiser précisément la première. L'A.I.P.J. met au défi les autorités françaises et la justice de rendre transparent l'ensemble du dossier concernant "l'explosion" de Toulouse afin que chaque Français puisse avoir accès librement aux documents et se faire sa propre opinion. Faudra t-il attendre 15 ans, à l'image du nuage de Tchernobyl, pour savoir la vérité ??? Faudra t-il attendre qu'un service de renseignement étranger lâche le morceau ???
La rédaction de l'A.I.P.J.
La dernière phrase est très importante : "Faudra t-il attendre qu'un service de renseignement étranger lâche le morceau ???" C'est qu'entre temps le site AIPJ.NET avait réussi à démonter un autre mensonge de l'Etat français et à faire éclater la vérité. En avril 2002 un terroriste islamiste avait fait exploser un camion contre la synagogue de Djerba en Tunisie provoquant la mort de plus de 20 personnes dont des touristes allemands et français. 48 heures après l'explosion le site de l'AIPJ, grâce à des personnes en Israël très bien informées, nous n'en dirons pas plus, donnait le détail du déroulement de l'attentat. Pourtant durant trois semaines l'Etat et les médias français (il suffit par exemple de revoir les journaux de TF1 ou de France 2 de l'époque) vont tenter de nous faire croire à la thèse de... l'accident. Durant trois semaines... Nous n'avons rien lâché et nous avons eu raison car cette fois il était trop difficile pour le gouvernement français de museler tous les canaux d'informations face à un événement qui concernait plusieurs pays. Mais dès lors nous allions devenir la bête noir de la bande à Chirac.
Car notre site n'avait de cesse de pilonner la politique arabe de la France si chère à Jacques Chirac. L'AIPJ.NET était même référencé en 2002 sur le site de l'ancien premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Nos informations étaient de qualité, comme lors de la prise d'otage du théâtre de Moscou par des terroristes tchétchènes où, grâce à nos correspondants sur place, nous diffusions avant les grands médias les informations en live. Le site prenait systématiquement le contre pied de la vulgate officielle française anti israélienne et anti américaine. Nous avons mené notre mission jusqu'en mars 2003.
Cette dénonciation de la politique étrangère de la France, appuyée sur des articles précis, est la raison qui m'a valu 48 heures de garde à vue en janvier 2004 par des services de l'antiterrorisme sur commission rogatoire d'un juge d'instruction. L'accusation ? Tentative d'assassinat sur la personne de Jacques Chirac. Rien que ça. Les gens qui me connaissaient ont bien rigolé. Mais après plus de deux ans de traque ils avaient enfin mis la main sur ma personne. Mais de complot pour tuer Chirac que nenni. En réalité ce qu'ils voulaient savoir, c'est au cours des 48 heures que je l'ai compris, c'était pour quelle puissance étrangère supposée je travaillais. Ils étais persuadés que mes informations ne pouvaient provenir que d'une source proche d'un service de renseignement. Le Mossad ? Cela n'a jamais été formulé aussi clairement même si plusieurs questions portaient sur les raisons de mon soutien à Israël. Cependant ils n'ont rien pu prouver et suis ressorti libre. Car je n'ai jamais travaillé pour le Mossad même si j'ai pu être, volontairement, instrumentalisé par lui. Y'avait-il derrière cette interpellation et toutes ces question la peur de voir une source israélienne nous confier des informations sur AZF ? Je ne le sais pas mais ce que je sais c'est que durant cette époque les relations entre Israël et les Etats-Unis d'un côté et la France de l'autre étaient exécrables. D'autres amis ont eu également a subir les foudres de l'Etat. Certains ont perdu leur travail suite à des pressions, d'autres ont vu leur vie familiale bouleversée ou se sont réfugiés à l'étranger. En tout cas je confirme pour AZF : il s'agit bien d'un attentat à 99 %. Quant à la journaliste du Point, aujourd'hui décédée de maladie, celle qui avait révélée le scandale du sang contaminé, elle a subi les pires pressions qu'on puisse imaginer pour une journaliste. Mais le pire, et c'est vraiment ce qui l'a le plus dégoûtée, c'est l'absence totale de solidarité de la corporation des journalistes devant les difficultées qu'elle subissait dans son enquête. Cela vaut tous les aveux. La peur écrase tout. J'espère qu'un jour la vérité éclatera. Je note avec amusement que tous nos adeptes du complot, Jean-Marie Bigard, Juliette Binoche, Marion Cottillard, Christophe Dechavanne etc... qui aiment à délirer sur le 11 septembre n'ont jamais remis en cause la version officielle de l'explosion AZF. Il faut dire que si baver sur les Etats-Unis est bien vu en France, il est toutefois plus dangereux de mettre son nez dans les affaires françaises. On risque de s'y brûler les ailes. Comme Icare.
David Bescond pour Rebelles.info
Usine AZF : le mensonge était presque parfait
source : Valeurs Actuelles
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Le mensonge était presque parfait… C’est sous ce titre que Valeurs Actuelles publiait, dans son numéro du 24 janvier, un article de plusieurs pages sur la catastrophe d’AZF, relançant la piste des arcs électriques liée à la première explosion sur le site de la SNPE. Une piste que notre journal, preuves à l’appui, avait été le premier à révéler quelques semaines auparavant. Depuis, le juge Thierry Perriquet, chargé de l’instruction, s’est à son tour emparé de cette piste. De solides éléments matériels ainsi que de nombreux témoignages font désormais partie du dossier. Dossier que des milliers de Toulousains, profondément marqués par ce drame, aimeraient enfin voir aboutir.
Deux explosions distinctes se sont donc produites le 21 septembre 2001, à une dizaine de secondes d’intervalle, sur deux sites distincts, mais voisins. La seconde, celle d’AZF étant la conséquence directe de la première, à la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs), distante de huit cents mètres.
Une explosion souterraine qui a entraîné des désordres majeurs dans l’alimentation électrique de la SNPE, qui se sont répercutés sous la forme d’arcs électriques, en sous-sol et en surface. Ce phénomène, comparable à des éclairs dans un ciel d’orage, a trouvé sur son chemin le fameux hangar 221 où se trouvaient trois cents tonnes de nitrate d’ammonium.
La fatalité a voulu que l’éclair principal de ces arcs électriques traverse le tas d’engrais et y provoque une élévation de la température suffisante pour déclencher l’explosion d’AZF. Sur ce point, tous les chimistes sont d’accord.
Au fil de notre propre enquête, des dizaines de témoignages précis, des enregistrements et des photographies sont venus s’ajouter aux démonstrations d’un mathématicien reconnu, Jean-Marie Arnaudies, (Valeurs Actuelles, nos 3399, 3401, 3452, 3453, 3456), afin d’étayer cette piste des arcs électriques et de la double explosion.
Le diable, dit-on, est dans les détails. Ainsi, dans le numéro 3452 du 24 janvier, avons-nous publié deux photographies aériennes du site, avant et après l’explosion. Ce dernier cliché, pris le 28 septembre 2001, montre des bizarreries qui contredisent la thèse officielle de l’époque.
On y constate que nombre de bâtiments de la SNPE les plus proches d’AZF et les plus exposés à l’explosion du hangar 221 ont relativement peu souffert, alors que des bâtiments nettement plus éloignés sont littéralement “scalpés”, voire rasés. C’est le cas notamment du hangar 371… Plus étonnant encore, un petit bâtiment perpendiculaire au 371, situé à l’est de celui-ci, et donc en pratique protégé de l’onde de choc de l’explosion d’AZF, a totalement disparu.
Enfin, à côté de ce bâtiment se trouve un arbre. Voici ce que nous écrivions à propos de cet arbre : « A proximité immédiate, au nord, la couronne de feuillage parfaitement ronde d’un arbre encore bien vert en juillet apparaît jaunie et roussie, mais seulement pour sa portion exposée en direction de ce petit hangar attenant. Serait-ce un simple effet de l’automne qui vient de commencer en ce 28 septembre 2001 ? Nullement : tous les arbres environnants sont encore parfaitement verts ! Allez expliquer qu’à près de six cents mètres, l’explosion d’AZF roussisse sélectivement les feuillages de la SNPE, et dans la direction opposée à l’onde de choc… » Un arbre roussi. Le seul. Il n’est pas mort, pas malade, et ce n’est pas encore l’automne…
Voilà comment un arbre va devenir un objet de controverse entre Valeurs Actuelles et la SNPE, celle-ci mettant en doute notre bonne foi, qualifiant même de « tendancieux » le caractère de notre démarche ! Et, pour tout argument, voici ce qu’on peut encore lire sur le site Internet de la Société nationale des poudres et explosifs : « Passons d’abord sur un arbre qui aurait roussi alors que les arbres alentour seraient restés verts. Sur la photographie il y a un seul arbre, donc aucune comparaison possible. Cet arbre est éclairé par le soleil qui est assez bas sur l’horizon, le 28 septembre, alors qu’en juillet (le jour n’est pas précisé) le soleil pour une même orientation, est beaucoup plus haut. Ce que le journaliste (NDLR : Thierry Deransart) présente comme un arbre roussi est simplement un arbre éclairé par le soleil couchant. »
Des témoins ont “vu” la première explosion.
Ce que la SNPE feint d’ignorer, c’est que nous n’avons publié qu’une portion d’image. L’image complète, connue de toutes les parties concernées par le drame, couvre l’ensemble du pôle chimique et montre des centaines d’arbres, tous plus verts que celui en cause. Et il existe d’autres photographies inédites de cet arbre (photo 1), prises à partir d’autres points de vue, qui le montrent encore plus mal en point, effeuillé de bas en haut. Il ne conserve qu’un misérable couvert suggérant un béret basque. Nous avons voulu vérifier, une fois encore, l’état de l’arbre le 28 septembre 2003, deux ans jour pour jour après cette photo aérienne : malgré la sécheresse, celui-ci est aussi vert et fourni que ses voisins immédiats ! La nature ne ment pas, elle se charge de répondre pour nous (photo 2) : l’arbre est bel et bien encore en vie… En ce qui concerne cet autre argument du “soleil couchant”, il peut être qualifié de… léger. En effet, sachant que la photo de l’arbre date du 28 septembre 2001, en mesurant les ombres projetées par les tours dont la hauteur est connue, il est aisé de déterminer l’heure où elle a été prise : soit un peu avant 16 h 30, au moins trois heures et demie avant que le soleil ne commence à décliner !
Enfin, nous avons découvert un cliché (photo 3), pris une heure après les explosions, depuis la colline de Pech-David qui domine de cent vingt mètres le pôle chimique. Depuis les rives de la Garonne, il n’est distant que de sept cents mètres des ateliers phosgène, autant dire à un jet de pierre. Prise depuis ces hauteurs, la photo montre un panache qui s’élève de la zone proche de l’arbre brûlé, au cœur des ateliers phosgène. A la Grande Paroisse, en revanche, mise à part la fumée noire émise deux cents mètres au sud du cratère par un feu de palettes qui a duré une bonne partie de la journée, il n’y a déjà plus d’émissions de fumées. Il est aussi intéressant de noter qu’en aucun autre point de la SNPE on ne voit la moindre fumée ! Malgré cela, elle a toujours affirmé qu’il ne s’est rien passé sur son site…
Nous avons aussi vérifié si les ateliers phosgène dégageaient en temps normal des fumées, voire de la vapeur. C’est en effet le cas, à deux cent cinquante mètres au nord-est, et ces vapeurs, compte tenu du lieu de la prise de vue et de la direction du vent, ne pouvaient en aucun cas se trouver dans le champ de l’image. Ce document inédit montre une fois encore qu’il s’est produit un événement à la SNPE, à moins de soixante mètres du bâtiment 371 où étaient entreposés les fûts de phosgène.
Pour s’en convaincre, Valeurs Actuelles est en mesure de révéler que plusieurs témoins affirment avoir “vu” et pas seulement entendu la première explosion à la SNPE. A ce jour, le juge Perriquet dispose de quatre témoignages, sur procès-verbal. Notamment celui de Mme D., qui se trouvait sur la colline de Pech-David. Lors d’une reconstitution, le 11 mars dernier, le magistrat, en présence de nombreux experts et du directeur de l’usine AZF, Serge Biechlin, fait tirer des fusées éclairantes depuis l’usine pour matérialiser l’explosion. Une première fois, Mme D. dit n’avoir rien vu. Deuxième fusée, même réponse. Le juge ordonne un troisième tir… même réponse. Le témoin jure que cette explosion, il ne l’a pas vue à cet endroit, mais « là-bas, entre les deux peupliers ». Vérification faite, c’est précisément là que se trouve… l’arbre roussi.