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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 19:14

Chers amis,

Vous me connaissez désormais puisque certains me lisent sur ce site depuis plus d'un an. Je pense avoir prouvé dans mes brèves du jour et mes flashs spéciaux mon sérieux et ma qualité d'analyse des événements internationaux. Mais peu de nos lecteurs savent qui je suis vraiment.

J'ai commencé mon engagement militant sur internet à la fin de l'été 2001 lorsque j'ai pris l'initiative de proposer ma collaboration au webmaster du site SOS-RACAILLE. A l'époque ce site était un pionnier dans ce que nos adversaires nomment l'islamophobie. Le responsable du site m'a demandé d'écrire des articles sur la politique internationale pour le site aipj.net qu'il pilotait également. Il s'agissait à travers ces articles d'afficher un soutien à la politique internationale des Etats-Unis (à l'exception des Balkans), de soutenir Israël et de dénoncer la fumeuse politique arabe de la France. Tout cela d'une manière anonyme. Ce que j'ai accepté de faire. AIPJ.NET fut ouvert le 26 août 2001. Le 21 septembre se produisit l'explosion de l'usine AZF à Toulouse. Nous avons été alors à deux doigts de faire tomber la thèse mensongère de l'Etat français quant à cette explosion. Nous ne savions pas que nous allions le payer très cher et devenir une cible.

Avant toute chose je dois préciser que j'ai un très bon souvenir de cette matinée du 21 septembre. A l'époque mon activité professionnelle me permettait d'avoir mes semaines libres puisque je travaillais le week-end. Ce matin du 21 septembre j'étais donc assis tranquillement dans un fauteuil de mon salon en train de feuilleter mon journal tout en écoutant France Info. C'est ainsi que j'ai appris la nouvelle d'une terrible explosion près de Toulouse. Or JE L'AFFIRME, il suffit pour cela de demander à consulter les bandes de cette radio publique, moins d'une heure après l'explosion France Info affirmait qu'il s'agissait d'un... accident alors que c'était la panique en ville et que PERSONNE ne savait exactement ce qu'il s'était passé ! Quelques minutes après cette annonce, il est toujours possible de le vérifier auprès des bandes, un des journalistes de la station nous annonçait que l'explosion était du à une erreur de manipulation de la part d'un ingénieur dans un laboratoire. Oui vous pouvez rire car cela est vraiment risible.
J'affirme que ce matin du 21 septembre France Info a reçu l'ordre de la part des autorités françaises d'affirmer qu'il s'agissait d'un accident bien que les journalistes soient dans l'incapacité, moins d'une heure après l'explosion, de savoir ce qu'il s'était passé.

C'est alors que l'un de nos collaborateurs a obtenu les confidences d'un officier des services de sécurité français. Cet entretien fut mis en ligne sur le site SOS-RACAILLE et AIPJ.NET moins de 24 heures après l'explosion. Voici cet entretien tel qu'il fut diffusé sur les sites en question :

 

Toulouse : C'est bien un ATTENTAT
22.09.01

Samedi 22 septembre 2001, 9 heures locales.
Entretien avec un officier des services de securite francais:

- Vous m'avez affirmé hier soir, off the record, que ce n'était pas un accident. Sur quoi vous basez-vous ?

* Il y a d'abord des indices troublants: 10 minutes après l'explosion, la préfecture affirmait que ce ne pouvait être un attentat. Quelle précipitation alors que les victimes n'avaient pas encore été dégagées des décombres! Puis tout au long de la journée, A2 et FR3 se sont relayés pour minimiser le nombre des victimes. Il y a en réalité 50 morts et pas loin de 1000 blessés. On n'a jamais vu ça dans une explosion d'usine chimique, pas même lors d'accidents de raffinerie avec des produits bien plus volatils, inflamables et détonants.

- Vous êtes absolument sûr pour le nombre de victimes ?

* Absolument. Il n'y a que les télés pour essayer de faire gober qu'on ne pouvait pas bien compter les morts et les blessés parce qu'ils étaient répartis sur plusieurs hopitaux!

- Cela peut être pour tenter de cacher une faute industrielle grave dans laquelle des "autorités" seraient plus ou moins impliquées ?

* Oui, mais l'hypothèse ne tient pas si l'ont prend en compte le sifflement entendu par plusieurs rescapés juste avant l'explosion. Comme si une rockett avait percuté le bâtiment. Témoignages à prendre d'autant plus au sérieux qu'une explosion au sol n'aurait pas provoqué un cratère de l'ampleur de celui que j'ai vu. Et que les téléspectateurs ont pu voir aussi sur certaines images... Avant qu'elles n'aient été censurées ! Par ailleurs, pourquoi avoir dépéché une armada de psys pour essayer de convaincre les témoins que le sifflement, ils l'avaient entendu APRES et non AVANT l'explosion? Psychologues, puis psychiatres avec la connotation "maladie mentale" que l'on sait, se sont relayés pour tenter de brouiller les souvenirs de gens terriblement choqués. La vérité officielle est: "Vos oreilles ont sifflé après la déflagration, votre imagination a fait le reste !"

- Admettons. Dans ce cas, s'il s'agit d'un attentat, on peut tout de même se poser des questions: Pourquoi n'a-t-il pas été revendiqué ? Pourquoi surtout n'a-t-il pas frappé la poudrerie juste à côté, avec des dégats sans commune mesure ?

* L'attentat a été revendiqué par un groupe islamiste encore inconnu en France: Es Seyf al islami. Le sabre de l'islam (NDLR: On peut traduire aussi: Par le sabre vous vous soumettrez!) Deux personnes, Ahmad M.... et Mostefai S...., qui étaient repérées depuis plusieurs jours ont été arrêtées par les services spéciaux vers 15 heures, vendredi 21 septembre. Depuis, elles ont disparu de la circulation. N'avez-vous pas remarqué l'air géné de Douste-Blazy, ou du procureur de la république qui, eux, sachant à quoi s'en tenir, parlaient d'"autre chose" qu'un accident ?

- Soit. Mais pourquoi pas la "poudrerie" qui fabrique des propergols pour les missiles bien plus explosifs que des engrais ?

* La poudrerie était visée, avec un lance-rockett depuis une des tours du mirail. Ce quartier, veritable cité interdite à forte densité de population maghrébine, aurait été soufflé, mais cela importait peu à nos terroristes. Ils seraient morts en martyrs, entraînant avec eux au paradis d'Allah des milliers de coréligionnaires. Mais Toulouse aurait été rayé de la carte! Des centaines de milliers de victimes. "On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs" est aussi un proverbe en terre d'islam.

Le miracle est que nos apprentis terroristes n'ont pas su calculer la "flèche", phénomène bien connue des artificiers, c'est-à-dire la modification de trajectoire d'un projectile en fonction de paramètres tels que la hauteur d'où on le tire, la distance à parcourir et la dérive due au vent. Or, hier, il soufflait un violent vent d'autan sur Toulouse. Mais je suis formel: LA POUDRERIE ETAIT BIEN VISEE! Seul un miracle a fait dévier le missile de quelques degrés et percuter un bâtiment mitoyen avec des conséquences limitées, toutes proportions gardées bien évidemment.

- Au coeur de l'action, vos fonctions vous permettent-elles d'avancer de tels propos sans risque d'erreur ?

* Je vous assure que oui. Mais naturellement, quand on témoigne dans ce pays déliquescent, qui préfère tenir le peuple dans l'ignorance dès qu'il s'agit de méfaits commis par des musulmans, mieux vaut ne pas en dire trop sur soi même si on veut éviter la prison. Ou un "accident". Mais la vérité ne pourra être cachée éternellement.
Des bazookas, des lance-rocketts, il y en a dans toutes les caves des "cités". Pas seulement à Béziers ou à Toulouse. Les islamo-mafieux de l'UCK, grands amis de la France comme chacun sait, fournissent le matos. En bons musulmans solidaires de leurs "frères"...

- Et la présence ce Chirac et Jospin dans les heures suivant l'explosion, à votre avis ?

* Outre la préparation de leur campagne électorale, c'était pour venir s'assurer que toutes les dispositions avaient été bien prises pour étouffer l'affaire. C'est la faute à la malchance. Ou à la maladresse. A l'heure où je vous parle, les deux terroristes Ahmad M.... et Mostefai S.... ont été discrètement mis hors d'état de nuire. Comme ça, pas de risque de procès-tribune. Pas de risque non plus que les méchants Français racistes en tirent argument. Il ne faut à aucun prix salir les "chances pour la France!"

 

Le même jour Europe 1 a repris notre information dans son journal de 12h00 en donnant le nom du groupe terroriste qui revendiquait l'attaque. Si la station n'a pas mentionné notre nom elle a cependant avoué que sa source provenait "d'un site sur internet". Nous sommes pourtant en 2001, c'est-à-dire à une époque où la crédibilité d'internet est nulle, où les blogs n'existent pas, où les citoyens ne se sont pas encore emparés d'internet, où très peu de journalistes professionnels écrivent sur la toile contrairement à aujourd'hui. Et bien pourtant un grand médias s'est saisi de notre information, et pas n'importe quelle information vous en conviendrez, pour la diffuser. Je vous laisse réfléchir à cela. Pourtant dès 13h00 plus rien. Il en fut de même pour tous les autres flashs de la journée sur cette station. Ordre avait été donné de se taire.

Durant les jours qui ont suivi nous avons tenté de faire éclater la vérité. En vain. Nos adversaires étaient bien trop puissants. Pourtant nous n'avons jamais baissé les bras. Quelques mois après l'explosion voici ce que le site AIPJ.NET publiait :

 


Révélations sur un mensonge d'Etat : "L'explosion" de Toulouse

Qu'en est-il aujourd'hui de ce grand mensonge d'Etat concernant l'explosion de l'usine AZF de Toulouse ? Pourquoi le procureur après seulement trois jours d'enquête affirma sur un ton péremptoire qu'il s'agissait d'un accident à 99 % ? Pourquoi cette thèse est-elle la thèse officielle alors que la communauté nationale des chimistes a tout simplement ridiculisé les éléments de l' enquête en démontrant que l'amonitrate ne pouvait exploser qu'après avoir subi un échauffement soudain et violent de plus de 400 degrés ? "Le nitrate d'ammonium ne peut pas exploser sans l'apport d'une quantité d'énergie importante, martèle Christian Michot, directeur de la certification à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). Par ailleurs, il faut préciser qu'existent plusieurs produits avec des qualités différentes. L'engrais est le moins sensible des produits constitués de nitrate d'ammonium". Brigitte Diers, directrice de l'unité de prévention du risque chimique au CNRS, va dans le même sens : "D'un point de vue de chimiste, c'est un produit normalement stable. Cet oxydant très fort est cependant classé comme très réactif et peut exploser sous certaines conditions. La condition sine qua non est la présence d'une grosse source d'énergie." Pourquoi les témoignages des personnes affirmant avoir entendu deux explosions ou avoir vu un éclair furent systématiquement écartés ?

De nouveaux éléments cachés aux Français :

Des cassettes acoustiques qui servaient à l'enregistrement d'une conférence à Toulouse, lors de l'explosion, révèlent qu'il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. Mieux encore, grâce à des procédés mathématiques et scientifiques, on a réussi à déterminer l'endroit exact de la première explosion. Or, il s'avère que le lieu de la première explosion est différent de la seconde. Et où s'est déroulé la première explosion ? Dans l'usine de la SNPE, usine fabriquant le carburant de la fusée Ariane. Ainsi ces enregistrements confirme les témoignages des nombreux témoins qui avaient déclarés qu'il y avait eu deux explosions. Pourquoi les Français sont-ils tenus dans l'ignorance de l'existence de ces cassettes ? Pourquoi la justice ne mentionne t-elle pas leur existence ?

Ce que l'on sait également, c'est que la première explosion a été suffisamment forte pour être entendu dans un rayon de trois kilomètres par de nombreux témoins. Ces derniers ont déclaré avoir cru à l'explosion de leur conduite de gaz. Et pour cause !!! On sait aujourd'hui que cette première explosion à l'usine SNPE fut souterraine (dans les sous-sols de l'usine). C'est d'ailleurs cette explosion que les sismographes de la région ont enregistrés. La seconde explosion, celle de l'usine AZF est survenue 8 secondes plus tard. Bien plus forte elle a ensuite eclipsé la première. Ce que l'on sait aussi désormais, c'est qu'avant la seconde explosion, celle de l'usine AZF, il y a eu des arcs élétriques, des bugs informatiques et des pannes électriques dans l'usine et aux alentours ainsi qu'un éclair lumineux dans le ciel, visible sur trois kilomètres, et observé par de nombreux témoins. Que s'est-il passé à la SNPE ? Qu'est ce qui a provoqué la première explosion ? Qu'est-ce qui a pu provoquer ensuite l'explosion de l'usine AZF ?

Le 30 août 2001 (soit avant les attentats de New-York) la DST opére une descente dans l'usine SNPE. La cause de cette opération ? La CIA venait d'avertir les services français que des menaces terroristes pesaient sur l'usine. Le journal suisse "Le Matin" a révélé ces informations dès le lendemain de l'explosion de Toulouse mais curieusement personne en France ne s'est officiellement intéressé à cette piste. Pourquoi ? Pourtant à l'issue de cette visite, la DST décide de placer l'usine en plan vigipirate renforcé. Alors que s'est-il passé puisque l'on sait maintenant que la première explosion a bel et bien eu lieu dans l'usine SNPE ? Pour le moment nous ne le savons pas. Mais ce que l'on sait, c'est que le transformateur électrique de l'usine fut détruit, que l'usine a subi de nombreux dégâts. "Les conséquences de l'explosion de l'usine AZF" déclarent les responsables. Est-ce si évident ? Ce que l'on sait aussi c'est que le tas d'amonitrate incriminé se trouvait à mi-distance entre les deux usines ! Ce que des experts affirment c'est qu'il est tout à fait possible que le sol humide (rappelons que la première explosion se déroule en sous-sol) ait pu servir de conducteur aux arcs électriques pour frapper l'entrepôt d'amonitrate. En revanche, nous ne savons pas encore ce qui a provoqué la première explosion dans les sous-sols de l'usine SNPE.

Après avoir frappé les symboles financiers et militaires des Etats-Unis, des terroristes musulmans ont-ils voulu chercher à frapper le symbole technologique de l'Europe que constitue la fusée Ariane. Tout cela s'inscrivant dans le plan de Ben Laden de choc des civilisations. Le plan vigipirate renforcé a t-il échoué, a t-il au contraire fait avorter l'attentat de la SNPE ? Les conséquences de cet attentat en provoquant des phénomènes électromagnétiques a t-il provoqué l'explosion involontaire de l'usine AZF ? Nous ne désespérons pas de le savoir un jours.

NDLR : L'A.I.P.J. met au défi les autorités françaises de dire la vérité aux Français, notamment sur l'existence des cassettes acoustiques qui prouvent l'existence de deux explosions et qui permettent de localiser précisément la première. L'A.I.P.J. met au défi les autorités françaises et la justice de rendre transparent l'ensemble du dossier concernant "l'explosion" de Toulouse afin que chaque Français puisse avoir accès librement aux documents et se faire sa propre opinion. Faudra t-il attendre 15 ans, à l'image du nuage de Tchernobyl, pour savoir la vérité ??? Faudra t-il attendre qu'un service de renseignement étranger lâche le morceau ???

La rédaction de l'A.I.P.J.

 

La dernière phrase est très importante : "Faudra t-il attendre qu'un service de renseignement étranger lâche le morceau ???" C'est qu'entre temps le site AIPJ.NET avait réussi à démonter un autre mensonge de l'Etat français et à faire éclater la vérité. En avril 2002 un terroriste islamiste avait fait exploser un camion contre la synagogue de Djerba en Tunisie provoquant la mort de plus de 20 personnes dont des touristes allemands et français. 48 heures après l'explosion le site de l'AIPJ, grâce à des personnes en Israël très bien informées, nous n'en dirons pas plus, donnait le détail du déroulement de l'attentat. Pourtant durant trois semaines l'Etat et les médias français (il suffit par exemple de revoir les journaux de TF1 ou de France 2 de l'époque) vont tenter de nous faire croire à la thèse de... l'accident. Durant trois semaines... Nous n'avons rien lâché et nous avons eu raison car cette fois il était trop difficile pour le gouvernement français de museler tous les canaux d'informations face à un événement qui concernait plusieurs pays. Mais dès lors nous allions devenir la bête noir de la bande à Chirac.

Car notre site n'avait de cesse de pilonner la politique arabe de la France si chère à Jacques Chirac. L'AIPJ.NET était même référencé en 2002 sur le site de l'ancien premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Nos informations étaient de qualité, comme lors de la prise d'otage du théâtre de Moscou par des terroristes tchétchènes où, grâce à nos correspondants sur place, nous diffusions avant les grands médias les informations en live. Le site prenait systématiquement le contre pied de la vulgate officielle française anti israélienne et anti américaine. Nous avons mené notre mission jusqu'en mars 2003.

Cette dénonciation de la politique étrangère de la France, appuyée sur des articles précis, est la raison qui m'a valu 48 heures de garde à vue en janvier 2004 par des services de l'antiterrorisme sur commission rogatoire d'un juge d'instruction. L'accusation ? Tentative d'assassinat sur la personne de Jacques Chirac. Rien que ça. Les gens qui me connaissaient ont bien rigolé. Mais après plus de deux ans de traque ils avaient enfin mis la main sur ma personne. Mais de complot pour tuer Chirac que nenni. En réalité ce qu'ils voulaient savoir, c'est au cours des 48 heures que je l'ai compris, c'était pour quelle puissance étrangère supposée je travaillais. Ils étais persuadés que mes informations ne pouvaient provenir que d'une source proche d'un service de renseignement. Le Mossad ? Cela n'a jamais été formulé aussi clairement même si plusieurs questions portaient sur les raisons de mon soutien à Israël. Cependant ils n'ont rien pu prouver et suis ressorti libre. Car je n'ai jamais travaillé pour le Mossad même si j'ai pu être, volontairement, instrumentalisé par lui. Y'avait-il derrière cette interpellation et toutes ces question la peur de voir une source israélienne nous confier des informations sur AZF ? Je ne le sais pas mais ce que je sais c'est que durant cette époque les relations entre Israël et les Etats-Unis d'un côté et la France de l'autre étaient exécrables. D'autres amis ont eu également a subir les foudres de l'Etat. Certains ont perdu leur travail suite à des pressions, d'autres ont vu leur vie familiale bouleversée ou se sont réfugiés à l'étranger. En tout cas je confirme pour AZF : il s'agit bien d'un attentat à 99 %. Quant à la journaliste du Point, aujourd'hui décédée de maladie, celle qui avait révélée le scandale du sang contaminé, elle a subi les pires pressions qu'on puisse imaginer pour une journaliste. Mais le pire, et c'est vraiment ce qui l'a le plus dégoûtée, c'est l'absence totale de solidarité de la corporation des journalistes devant les difficultées qu'elle subissait dans son enquête. Cela vaut tous les aveux. La peur écrase tout. J'espère qu'un jour la vérité éclatera. Je note avec amusement que tous nos adeptes du complot, Jean-Marie Bigard, Juliette Binoche, Marion Cottillard, Christophe Dechavanne etc... qui aiment à délirer sur le 11 septembre n'ont jamais remis en cause la version officielle de l'explosion AZF. Il faut dire que si baver sur les Etats-Unis est bien vu en France, il est toutefois plus dangereux de mettre son nez dans les affaires françaises. On risque de s'y brûler les ailes. Comme Icare.

David Bescond pour Rebelles.info


Usine AZF : le mensonge était presque parfait

source : Valeurs Actuelles

 

Le mensonge était presque parfait… C’est sous ce titre que Valeurs Actuelles publiait, dans son numéro du 24 janvier, un article de plusieurs pages sur la catastrophe d’AZF, relançant la piste des arcs électriques liée à la première explosion sur le site de la SNPE. Une piste que notre journal, preuves à l’appui, avait été le premier à révéler quelques semaines auparavant. Depuis, le juge Thierry Perriquet, chargé de l’instruction, s’est à son tour emparé de cette piste. De solides éléments matériels ainsi que de nombreux témoignages font désormais partie du dossier. Dossier que des milliers de Toulousains, profondément marqués par ce drame, aimeraient enfin voir aboutir.

Deux explosions distinctes se sont donc produites le 21 septembre 2001, à une dizaine de secondes d’intervalle, sur deux sites distincts, mais voisins. La seconde, celle d’AZF étant la conséquence directe de la première, à la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs), distante de huit cents mètres.

Une explosion souterraine qui a entraîné des désordres majeurs dans l’alimentation électrique de la SNPE, qui se sont répercutés sous la forme d’arcs électriques, en sous-sol et en surface. Ce phénomène, comparable à des éclairs dans un ciel d’orage, a trouvé sur son chemin le fameux hangar 221 où se trouvaient trois cents tonnes de nitrate d’ammonium.
La fatalité a voulu que l’éclair principal de ces arcs électriques traverse le tas d’engrais et y provoque une élévation de la température suffisante pour déclencher l’explosion d’AZF. Sur ce point, tous les chimistes sont d’accord.

Au fil de notre propre enquête, des dizaines de témoignages précis, des enregistrements et des photographies sont venus s’ajouter aux démonstrations d’un mathématicien reconnu, Jean-Marie Arnaudies, (Valeurs Actuelles, nos 3399, 3401, 3452, 3453, 3456), afin d’étayer cette piste des arcs électriques et de la double explosion.

Le diable, dit-on, est dans les détails. Ainsi, dans le numéro 3452 du 24 janvier, avons-nous publié deux photographies aériennes du site, avant et après l’explosion. Ce dernier cliché, pris le 28 septembre 2001, montre des bizarreries qui contredisent la thèse officielle de l’époque.
On y constate que nombre de bâtiments de la SNPE les plus proches d’AZF et les plus exposés à l’explosion du hangar 221 ont relativement peu souffert, alors que des bâtiments nettement plus éloignés sont littéralement “scalpés”, voire rasés. C’est le cas notamment du hangar 371… Plus étonnant encore, un petit bâtiment perpendiculaire au 371, situé à l’est de celui-ci, et donc en pratique protégé de l’onde de choc de l’explosion d’AZF, a totalement disparu.

Enfin, à côté de ce bâtiment se trouve un arbre. Voici ce que nous écrivions à propos de cet arbre : « A proximité immédiate, au nord, la couronne de feuillage parfaitement ronde d’un arbre encore bien vert en juillet apparaît jaunie et roussie, mais seulement pour sa portion exposée en direction de ce petit hangar attenant. Serait-ce un simple effet de l’automne qui vient de commencer en ce 28 septembre 2001 ? Nullement : tous les arbres environnants sont encore parfaitement verts ! Allez expliquer qu’à près de six cents mètres, l’explosion d’AZF roussisse sélectivement les feuillages de la SNPE, et dans la direction opposée à l’onde de choc… » Un arbre roussi. Le seul. Il n’est pas mort, pas malade, et ce n’est pas encore l’automne…

Voilà comment un arbre va devenir un objet de controverse entre Valeurs Actuelles et la SNPE, celle-ci mettant en doute notre bonne foi, qualifiant même de « tendancieux » le caractère de notre démarche ! Et, pour tout argument, voici ce qu’on peut encore lire sur le site Internet de la Société nationale des poudres et explosifs : « Passons d’abord sur un arbre qui aurait roussi alors que les arbres alentour seraient restés verts. Sur la photographie il y a un seul arbre, donc aucune comparaison possible. Cet arbre est éclairé par le soleil qui est assez bas sur l’horizon, le 28 septembre, alors qu’en juillet (le jour n’est pas précisé) le soleil pour une même orientation, est beaucoup plus haut. Ce que le journaliste (NDLR : Thierry Deransart) présente comme un arbre roussi est simplement un arbre éclairé par le soleil couchant. »

Des témoins ont “vu” la première explosion.

Ce que la SNPE feint d’ignorer, c’est que nous n’avons publié qu’une portion d’image. L’image complète, connue de toutes les parties concernées par le drame, couvre l’ensemble du pôle chimique et montre des centaines d’arbres, tous plus verts que celui en cause. Et il existe d’autres photographies inédites de cet arbre (photo 1), prises à partir d’autres points de vue, qui le montrent encore plus mal en point, effeuillé de bas en haut. Il ne conserve qu’un misérable couvert suggérant un béret basque. Nous avons voulu vérifier, une fois encore, l’état de l’arbre le 28 septembre 2003, deux ans jour pour jour après cette photo aérienne : malgré la sécheresse, celui-ci est aussi vert et fourni que ses voisins immédiats ! La nature ne ment pas, elle se charge de répondre pour nous (photo 2) : l’arbre est bel et bien encore en vie… En ce qui concerne cet autre argument du “soleil couchant”, il peut être qualifié de… léger. En effet, sachant que la photo de l’arbre date du 28 septembre 2001, en mesurant les ombres projetées par les tours dont la hauteur est connue, il est aisé de déterminer l’heure où elle a été prise : soit un peu avant 16 h 30, au moins trois heures et demie avant que le soleil ne commence à décliner !

Enfin, nous avons découvert un cliché (photo 3), pris une heure après les explosions, depuis la colline de Pech-David qui domine de cent vingt mètres le pôle chimique. Depuis les rives de la Garonne, il n’est distant que de sept cents mètres des ateliers phosgène, autant dire à un jet de pierre. Prise depuis ces hauteurs, la photo montre un panache qui s’élève de la zone proche de l’arbre brûlé, au cœur des ateliers phosgène. A la Grande Paroisse, en revanche, mise à part la fumée noire émise deux cents mètres au sud du cratère par un feu de palettes qui a duré une bonne partie de la journée, il n’y a déjà plus d’émissions de fumées. Il est aussi intéressant de noter qu’en aucun autre point de la SNPE on ne voit la moindre fumée ! Malgré cela, elle a toujours affirmé qu’il ne s’est rien passé sur son site…

Nous avons aussi vérifié si les ateliers phosgène dégageaient en temps normal des fumées, voire de la vapeur. C’est en effet le cas, à deux cent cinquante mètres au nord-est, et ces vapeurs, compte tenu du lieu de la prise de vue et de la direction du vent, ne pouvaient en aucun cas se trouver dans le champ de l’image. Ce document inédit montre une fois encore qu’il s’est produit un événement à la SNPE, à moins de soixante mètres du bâtiment 371 où étaient entreposés les fûts de phosgène.

Pour s’en convaincre, Valeurs Actuelles est en mesure de révéler que plusieurs témoins affirment avoir “vu” et pas seulement entendu la première explosion à la SNPE. A ce jour, le juge Perriquet dispose de quatre témoignages, sur procès-verbal. Notamment celui de Mme D., qui se trouvait sur la colline de Pech-David. Lors d’une reconstitution, le 11 mars dernier, le magistrat, en présence de nombreux experts et du directeur de l’usine AZF, Serge Biechlin, fait tirer des fusées éclairantes depuis l’usine pour matérialiser l’explosion. Une première fois, Mme D. dit n’avoir rien vu. Deuxième fusée, même réponse. Le juge ordonne un troisième tir… même réponse. Le témoin jure que cette explosion, il ne l’a pas vue à cet endroit, mais « là-bas, entre les deux peupliers ». Vérification faite, c’est précisément là que se trouve… l’arbre roussi.

 

http://www.sos-islam.org/images/pbansosi.gif

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 19:59

Fitna - Version française - Geert Wilders
envoyé par bivouac-id

The “Fitna” Translations

by Baron Bodissey

The very highest is barely known.
Then comes that which people know and love.
Then that which is feared,
Then that which is despised.
Who does not trust enough will not be trusted.

When actions are performed
Without unnecessary speech,
People say, “We did it!”


             — Lao Tzu, from The Tao Te Ching, Chapter XVII

I have collected all eighteen translations of Fitna (plus the original English) and combined them in a simple HTML file. This file is designed to be quick to load, easy to copy, and quite printable.

Bulgarian English Italian Romanian Spanish
Croatian Finnish Norwegian Russian Swedish
Czech French Polish Serbian Tagalog
Danish German Portuguese Slovenian  

The texts in French and Polish have better time stamps than the others because they were constructed by expert subtitlers (thanks, François and Peter) who built files designed for use by subtitling software. These two languages will be of more use for designing additional subtitled versions. I have an .ssa file from the French version for anyone who needs it; email unspiek@chromatism.net if you want a copy.

If any more languages arrive in my inbox — there are three or four still unaccounted for — I will post them here and also add them to the new master file.

Many thanks to everyone who assisted with the Rosetta Stone project. I can’t tell you how gratifying it is to see an effort like this come together according to plan, work like it’s supposed to, and generate a result that is useful to people.

We’re all part-time volunteers, but our combined labor produces something that couldn’t otherwise have been obtained in such a short time without paying a lot of money.

Congratulations to everyone. You deserve it.


[Nothing follows]




Het geluid dat u hoorde was een
pagine uit het telefoonboek

The sound you heard was a page
being removed from the phonebook


Want het is niet aan mij, maar aan moslim zelf
om de haatdragende versen uit de koran te scheuren

For it is not up me, but to Muslims themselves
to tear out the hateful verses from the Quran


Moslims willen dat u ruimte geeft aan de islma
maar de islam biedt geen ruite aan u.

Muslims want you to make way for Islam,
but Islam does not make way for you.


Van de overheid moet u respect hebben voor de islam,
maar de islam heeft geen enkel respect voor u.

The Government insists that you respect Islam
But Islam has no respect for you


De islam wil overheersen, onderwerpen en is uit op de
vernietiging van onze Westerse beschaving.

Islam want to rule, submit, and seeks
to destroy our western civilization.



In 1945 werd in Europa het nazisme overwonnen.
In 1989 werd in Europa het communisme overwonnen.

In 1945, Nazism was defeated in Europe.
In 1989, communism was defeated in Europe.

Nu moet de islamitische ideologie worden overwonnen.

Now, the islamic ideology has to be defeted.


Stop de islamisering

Stop Islamisation


Verdedig onze vrijheid

Defend our freedom

FITNA
FIN
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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 16:34



  Les émeutes qui ont débuté il ya six nuits (9 Février) dans Nørrebro ont dispersés dans le reste de Copenhague et d'autres villes à travers le pays (voir la carte de Google incendies). Des témoins ont décrit, dans un cas, les émeutiers comme des «immigrés de seconde génération". Les émeutes inclus des voitures et des poubelles brûlant, jetant des cocktails molotov dans les écoles et les bâtiments municipaux, et des pierres  jeté sur la police et les services d'urgence. Je ne sait pas la liste des voitures enflammés, mais je tente ici de donner un aperçu général de ce qui arrive, comme indiqué dans les grands journaux du Danemark.

Les écoles de Copenhague et dans les environs ont été la cible de cocktails Molotov jeudi soir. Le plus durement touché fut le Værebroskolen dans la banlieue de Copenhague Bagsvaerd, où dix salles de classe ont été brûlées. La brigade des pompiers a été appelé à faire face à au moins 20 incendies dans la ville. Berlingske Tidende propose une galerie de photos des feux dans le Grand Copenhague.



  Les forces de police sont accusés d'utiliser des propos racistes contre les jeunes issus de l'immigration au cours de la récente nuits de troubles intérieurs dans Nørrebro. Il ya des plaintes inutiles les contrôles d'identité. Les travailleurs sociaux ont également été accosté par la police et traités brutalement. L'un d'eux a déclaré que bien qu'il ait révélé son identité, il a été fouillé et obligé de baissé son pantalon.

Il ya eu des troubles dans d'autres parties du Danemark ainsi. Nord-Zélande police a reçu des rapports de 7-8 en Kokkedal voitures brûler dans la soirée. Escalade ultérieure de la situation avec les incendies de voitures et des conteneurs à Farum et Birkerød, toutes dans le nord-Zélande. Les policiers ne connaissent pas le motif de ces attaques, mais disent les émeutiers sont manifestement inspiré par l'exposition dans les médias.

À Aarhus, il y avait aussi des émeutes, concentrée autour de Brabrand, mais il ya aussi des cas d'incendies dans les conteneurs et Risskov Viby. Une personne a été arrêté pour avoir jeté des pierres sur la police.

Au cours de la prière du vendredi des imams d'Aarhus et de Copenhague sera exhortant les jeunes musulmans à faire cesser la violence et des émeutes.

Sources : Berlingske 1, 2, 3 ; Politiken 1, 2, 3 ; Nyhedsavisen (danois)



Update

Tous ensemble, il ya eu 110 rapports d'incendies criminels jeudi soir, mais selon la police, il s'agissait d'une nuit plus calme que les nuits précédentes. La Police rapporte que des groupes parentaux ont non seulement patrouillé dans les rues, mais également rencontré les jeunes à l'avance. Khalid Alsubeihi du « groupe du père" dans Nørrebro a expliqué à la jeunesse, qu'il comprend leur colère et leur frustration, mais que ce n'est pas la bonne façon de l'exprimer. Lars Borg, commissaire de police a été heureux des travaux du groupe et de leurs résultats.

  Le ministre de la Justice danois Lene Espersen a rappelé que se révolter est totalement inacceptable et a déclaré que dans une société démocratique, les gens doivent s'exprimer avec des moyens non violents. Elle a affirmé qu'il n'y aura aucune tolérance envers les émeutiers.

  Le consultant d'intégration et le politicien de Copenhague local Manu Sareen disent que les jeunes sentent qu'ils n'ont rien à perdre. Ces jeunes se sentent marginalisés et exclus de la société. Bien que les caricatures de Mahomet contribuait aux raisons de ces émeutes, ils avaient commencé le week-end.  La jeunesse n'est pas particulièrement religieuse et cherche la camaraderie religieuse seulement parce qu'ils se sentent exclus. [NDLR : Pas de révolte sociale pour des asociaux, ce sont des émeutes ethnico-religieuses !]

Sources: TV2; Berlingske Tidende 1, 2; DR (Danish)

 
 

 


Vidéo de la manifestation du Hizb ut-Tahrir 



Cette vidéo montre le Hizb ut-Tahrir manifestants se procédant dans le bas Nørrebrogade à Copenhague, cet après-midi. Vous pouvez voir la grosse bannières rouge et noir, mais l'appareil n'est pas assez près pour les lire.


Les marcheurs scandes "Allahou akhbar!", Encore et encore.

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 12:00

L'intifada française annonce-t-elle
une guerre civile en Europe ?

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20 novembre 2005

Toulouse, France

Les violences urbaines qu’a connues la France ont révélé une situation de conflit de basse intensité. La mise au défi des pouvoirs publics signifie que l'heure est à la confrontation, et qu’une guerre civile d’un nouveau genre est inévitable.

Voitures incendiées par centaines, affrontements avec la police, saccage des transports publics ou destructions d'écoles : les images issues des banlieues françaises ces dernières semaines sont celles d'une rébellion longtemps redoutée, d'un embrasement qui trahit des ruptures et des antagonismes profonds. L’instauration de l’état d’urgence pour 3 mois, par l’activation d’une loi datant des « événements » d’Algérie puis par l'adoption d'un décret spécifique, souligne la gravité de la crise.


«... Ce continent connaîtra bientôt une guerre différente, une intifada communautaire et générationnelle, une succession d'affrontements ponctuels et épidermiques, greffés sur le lent corps-à-corps des identités. »


Pourtant, la France n'est pas le seul pays européen à connaître de telles violences, et le Danemark, la Suède, la Belgique ou encore la Grande-Bretagne subissent régulièrement des événements similaires dans leur déroulement, à défaut de l'être dans leur intensité. Et les implications de ce phénomène, qui se produit chaque jour à un seuil trop bas pour capter l’intérêt volatile des médias, doivent aujourd'hui être cernées.



A l’aube de la guerre


Sur le terrain, la situation a l'avantage d'être claire : des bandes souvent très jeunes, armées de projectiles divers, de cocktails Molotov et parfois d'armes à feu, se sont livrées à des razzias opportunistes qui ont occasionné des destructions considérables. Du 27 octobre au 18 novembre, 9071 véhicules ont été brûlés et au moins 2921 personnes interpellées, dont plus d’un tiers de mineurs ; au total, 655 individus ont été écroués, dont 115 mineurs, et 411 condamnations a de la prison ferme ont été infligées. Plus de 10'000 policiers et gendarmes ont été déployés pour leur faire face, et des réservistes de la gendarmerie – malgré une capacité opérationnelle limitée – ont même été mobilisés.

Les membres des forces de sécurité n’ont d’ailleurs pas eu la partie facile, et 126 d’entre eux ont été blessés, parfois dans de véritables embuscades. A Grigny, un contingent arrivé sur les lieux d’un incendie annoncé par un coup de téléphone anonyme a ainsi été attaqué à coups de fusils de chasse, d’armes incendiaires et de pierres par plus d’une centaine d’agresseurs qui ont démontré une volonté de blesser ou tuer. Utilisant le téléphone portable, les weblogs et le courrier électronique pour la préparation et la coordination de leurs actions, ces groupes sont souvent parvenus à se jouer des compagnies de CRS dépêchées pour reprendre le contrôle des quartiers dits difficiles.

Les forces de sécurité au sens large, issues de la police, de la gendarmerie et même des corps de sapeurs-pompiers, sont d'ailleurs régulièrement prises à partie comme des forces d'occupation, comme des organisations illégitimes dont la présence à elle seule est une provocation. Les « territoires perdus de la République », qui trouvent leurs pendants dans presque chaque nation européenne, sont des zones où les lois et les valeurs de la France ont été remplacées par d'autres lois et d'autres valeurs ; des territoires étrangers où l'autorité se partage entre les « grands frères », les caïds et les imams, alors que le policier, le pompier ou encore l'instituteur ne sont plus que les figures méprisées d'un système rejeté en bloc.

L'embrasement actuel des banlieues françaises n'est ainsi pas une surprise. Depuis les années 70, une succession d'erreurs, d'illusions et de lâchetés a abouti à la fabrication d'un véritable ennemi intérieur. Le laxisme en matière d'immigration, conjugué à une ségrégation physique et économique, a jeté des populations déracinées dans des ghettos bétonnés. Le déclin du civisme a permis à une économie souterraine illégale de parasiter ces ghettos et de consacrer ses comportements. Le mythe du métissage culturel a laissé une contre-culture hip-hop diffuser sans restriction des hymnes à la haine anti-française et des appels à l'insurrection armée. Enfin, le relativisme moral a donné aux organisations islamistes l'opportunité de promouvoir puis d'imposer leurs valeurs.

De fait, la France compte aujourd'hui des dizaines de milliers de jeunes gens d'origine extra-européenne, en rupture totale avec la société qui a accueilli leurs parents, et dont la mentalité est celle d'enfants-soldats. La grande question est donc celle-ci : est-il possible de ramener ces individus dans une existence respectueuse des lois en vigueur ? Pour une partie d'entre eux, sans aucun doute ; pour tous, certainement pas. La voie de l'illégalité ou de la rébellion est celle qu'ils choisiront – indépendamment de tout ce que l'Etat peut faire pour eux. Et ils seront d'autant plus nombreux à le faire que cette existence apparaîtra gratifiante, étanchera leur soif de repères, satisfera leur besoin de reconnaissance.

Sommes-nous donc à la veille d'une guerre civile en Europe ? Le terme peut paraître exagéré. Pourtant, l'évolution des violences urbaines montre qu'une situation de conflit existe déjà, et que le refus de la reconnaître ne contribue en aucun cas à éviter son extension. Avec plus de 9000 véhicules de police caillassés dans les dix premiers mois de l'année, la France est par exemple déjà entrée dans un conflit de basse intensité, une insurrection distribuée au niveau national et largement tue. Mais la pression populaire contraint les gouvernements à prendre des mesures sans cesse plus énergiques, et donc à affronter l'ennemi intérieur qu'ils préféreraient ignorer. Les chantres de la prévention ont eu leur chance: pour de nombreux pays, l'heure est désormais à la confrontation.

Ce continent connaîtra bientôt un conflit dont il sortira transformé, et dont les premiers coups ont sonné. Ce sera une guerre différente, à la fois subversive et symbolique, déclarée et décentralisée, intermittente et intense, qui verra le chaos et l'intégrisme s'allier pour combattre la normalité. Une intifada communautaire et générationnelle, une succession d'affrontements ponctuels et épidermiques, greffés sur le lent corps-à-corps des identités. Une alternance de séismes assez intenses pour blesser profondément et assez espacés pour faire douter de leurs prochaines occurrences. Un duel que devront mener les Etats de droit pour préserver le contrôle du territoire, la stabilité de la société, la légalité des marchés et la liberté des esprits.

Autant dire un défi mortel.



Lt col EMG Ludovic Monnerat


Voitures brûlées : enfin le bilan définitif de la Saint-Sylvestre ! 


L'enquête exclusive d'Europe 1 a établi qu'au moins 746 voitures ont brûlé la nuit de la Saint-Sylvestre. Pour obtenir ce résultat, nous avons interrogé les 95 préfectures de métropole. Une dizaine de préfets ont refusé de nous communiquer leurs chiffres (Hauts-de-Seine, Bouches-du-Rhône, Pas-de-Calais, Drôme...). D'autres (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Val-de-Marne...) en sont restées au bilan dressé le matin du 1er janvier à 6 heures.

Suite à cette enquête, le ministère de l'Intérieur a décidé pour la première fois d'actualiser le bilan des véhicules incendiés la nuit du 31 décembre. Le total officiel s'élève donc à 878 voitures brûlées, contre 372 comptabilisées à 6 heures du matin. Selon Gérard Gachet, le porte-parole de la place Beauvau, ce bilan est en baisse de 9,7% par rapport à l'an dernier, où 973 voitures étaient parties en fumée. Mais ce chiffre n'avait jamais été rendu public jusqu'à présent. « Dans les heures et les jours qui suivent, de nouveaux sinistres sont découverts et déclarés par les propriétaires des voitures concernées, ce qui entraîne logiquement une modification à la hausse du bilan global », explique Gérard Gachet.

 Julien Dray, porte-parole du PS, a estimé que les nouveaux chiffres révélés après l'enquête d'Europe 1 confirment "l'existence d'une violence inquiétante et qui ne recule pas". Dans un communiqué, le député de l'Essonne affirme que "le gouvernement a fini par reconnaître que les chiffres officiels des véhicules incendiés à la Saint-Sylvestre étaient très éloignés de la réalité". Julien Dray regrette "qu'il ait fallu attendre que le gouvernement soit sous la pression des révélations d'une radio nationale pour qu'il se décide à communiquer ce rectificatif" alors que le PS avait "immédiatement dénoncé le caractère irréaliste de ces chiffres, provoquant au passage une levée de boucliers de la part de la majorité".

Au lendemain des violences du soir du 2e tour de la présidentielle en mai dernier, les autorités avaient dressé un premier bilan des voitures brûlées à 6 heures du matin (367). Elles avaient ensuite actualisé ce bilan en fin de journée pour publier le chiffre officiel de 730 véhicules incendiés.

Enquête réalisée par Alain Acco et Guillaume Biet

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img525/1075/feuvoityc8.jpgLes Néerlandais, qui ont l’habitude de descendre dans la rue le 31 décembre avec leurs propres feux d’artifice, ont connu cette année une nuit d’émeutes sans précédent. Le bilan, particulièrement lourd, n’est livré qu’au compte-gouttes par la police (sur les chiffres français, lire page 17). Il a ainsi été révélé le 8 janvier que 128 voitures figurent parmi les 800 «objets» incendiés dans la seule ville de La Haye. Pas moins de 22 écoles ont flambé la même nuit aux Pays-Bas. A Amsterdam, dans la banlieue de Slotervaart, en proie à des émeutes sporadiques depuis octobre, le poste de police a été pris d’assaut par des adolescents cagoulés. La vague d’émeutes laisse les Néerlandais pantois. Des mesures sont prises pour mieux protéger la police et les ambulanciers des foules en colère, mais les arrestations tardent à Slotervaart. A La Haye, une dizaine d’adolescents ont été interpellés. Une polémique subsiste par ailleurs autour de l’arrestation, le 31 décembre, de deux Néerlando-Marocains et d’un Soudanais. Selon le quotidien De Telegraaf, ce groupe préparait un attentat pour le 31 décembre contre le pont Erasmus, à Rotterdam, où 15 000 personnes ont assisté à des festivités. La justice dément. De Telegraaf persiste : les festivités auraient pu tourner au désastre. (via e-deo)

21/11/2005

Des prodromes d'une guerre civile en France ?

 

Scipione (Gino Bonichi), Apocalypse, 1930


Voici, au format PDF, l'ensemble des textes (pour le moment...) que mes trois amis (je les nomme de nouveau : Francis Moury, Raphaël Dargent et Serge Rivron, ainsi que leurs contradicteurs, Moussa Diabira, Sébastien Bret et Georges Kaplan) ont écrit au sujet de l'inquiétante flambée de violence, qui, aux dires même des membres de la force publique, a souvent été d'une intensité inouïe et s'est répandue dans nombre des banlieues françaises et jusque dans ses principales villes, comme Lyon et, bien sûr, Paris. Selon la bonne parole maintes fois répétée qui permet aux ânes journalistiques de retourner à leur tranquille sommeil, tout semble, à présent, avoir retrouvé son paisible statut quotidien : une centaine de voitures brûlées chaque nuit, rassurez-vous, mesdames et messieurs, nous contrôlons la situation...
Je choquerai les imbéciles, une nouvelle fois, en déclarant que, d'une certaine façon, je suis déçu que ces dramatiques événements et la parole journalistique qui les suit, les façonne et les déforme, ne se soient point davantage précipités : nous aurions assisté, dans ce cas, à l'éveil de la créature hideuse de Frankenstein et sans doute même à l'épisode tragique où le monstre se retourne contre son créateur. Car, à présent que le calme (tout relatif, on l'a vu) est revenu, que les zonards vont retourner à leur zone et à leurs innombrables trafics mille fois plus lucratifs qu'un emploi honnête, surtout mal payé, qu'ils vont retrouver, intacts, leur ennui (il est vrai qu'ils ont coutume de rouiller) et leur haine de la France, à présent encore que les politiques vont revenir comme s'il s'agissait d'autant de maîtresses capricieuses à leurs beaux discours creux nourris d'études sociologiques et que les journalistes, enfin, ces minuscules et lâches politiciens de salles de rédaction incapables de toute action, vont pouvoir sustenter leurs coutumières déformations d'une réalité qu'ils semblent ne pas voir, comme s'ils se déplaçaient sur la scène d'un théâtre lui-même fantôme, maintenant donc que les écuries d'Augias n'ont été désinfectées par aucun Hercule, le Bourgeois va pouvoir goûter de nouveau au confort de sa position dominante, c'est-à-dire, en novlangue démocratique, qu'il va rentrer dans le troupeau protecteur. J'oubliais que les belles âmes de toutes sortes, elles aussi, elles toujours, vont pouvoir à peu de frais verser quelques lames d'une chaude compassion sur les laissés-pour-(solde de tout)compte de la République, jurant leurs grands dieux (puisque la belle âme, qui n'aime ni ne déteste, a donc autant de dieux qu'elle a d'opinions) que jamais elles ne se sont laissé aller à commettre ce péché contre l'esprit qu'est, pardonnez-moi d'utiliser un mot aussi abject, l'amalgame.

Il faudra bien pourtant, un jour de feu et de loups cherchant dans la nuit qui dévorer, que craquent les vieilles écluses qui depuis des décennies maintiennent le radeau France à un niveau illusoire. Alors les innombrables rats qui depuis des lustres, plus sûrement que des madrépores, ont colonisé le rafiot pourri détaleront comiquement et, saisis d'une peur panique et sans demander leur reste, se noieront lamentablement, leur petit corps contrefait se dissolvant au contact des flots puissants, comme les mouches des pissotières selon Rimbaud s'évanouissent dès qu'un rayon de lumière les frôle. Je crois que je n'étonnerai, cette fois-ci, personne, en précisant ce que j'entends par le mot, après tout peu honoré, de rats : non pas cette racaille stigmatisée (à bon droit bien sûr, contre les irresponsables crétins qui l'excusent), cette kaïra retournée à l'animalité comme les créatures du docteur Moreau (lesquelles, tout de même, proviennent, à leur décharge, du règne animal...), mais la France virtuelle, celle qui se répand sur toutes les ondes de l'abrutissement généralisé, la France altière comme une demi-mondaine déchue, tout occupée à tenir son rang fallacieux de catin parvenue, la France percluse de peur, tout ensemble ancienne noblesse avilie, jeunes imbéciles décérébrés crachant leur haine sur des rythmes binaires et bourgeoisie (je veux dire : toutes les catégories déjà mentionnées et toutes celles que je n'ai pas citées, si l'on se souvient que Bloy généralisait ce terme à la presque totalité des Français...) mélangés dans une sarabande ludique et jouissive, tournant et tournant encore dans une noria qui ne peut tout de même poursuivre son existence sans se désagréger au bout de sa trajectoire folle. Non, non, je vous le dis, suivant les conseils avisés d'un maître en prudence, pas d'amalgame, ce péché contre l'Esprit...

Catastrophisme ? Sans doute, oui, mais me vient un autre mot à l'esprit qui, je crois, sera compris de celles et de ceux guettant les intersignes, comme les appelait Massignon, de l'Histoire véritable, pour cela invisible, qui parviennent toutefois à trouer, bien plus souvent qu'on ne le croie, la trame insignifiante de nos jours : ce mot, apocalypse, signifie révélation.

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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 13:40

Street jihadLe 15 octobre, à Amsterdam, Bilal Bajaka, un homme musulman lié au groupe terroriste Hofstad, condamné à de multiples reprises, est entré dans un commissariat et a frappé deux policiers de plusieurs coups de couteau. Gravement blessés à la poitrine, au visage, au coup et dans le dos, les policiers ont été sauvés in extremis. Quant à l’agresseur, il a été abattu par une femme policier.

C’est le point de départ d’émeutes musulmanes qui ont eu lieu dans le quartier de Slotervaart, dans l’ouest d’Amsterdam. Le commissariat a été attaqué, de nombreuses voitures brulées.


 

La presse néerlandaise s’étant emparé de l’affaire, de multiples révélations ont eu lieu :
• on apprend que l’agresseur Bilal Bajak, lors d’une incarcération en 2003, avait reçu la visite de Mohammed Bouyeri, qui n’est autre que l’assassin de Theo van Gogh en 2004.
• on apprend que la soeur de l’agresseur terrorriste officie actuellement en tant que JUGE dans les tribunaux néerlandais. Qu’une autre de ses sœurs (ou peut-être la même, les articles ne sont pas clairs) est mariée à l’oncle de Samir Azzouz, autre terroriste notoire en Hollande. On peut donc devenir magistrat en Hollande quand on a des liens de parenté étroit avec la mouvance terrorriste.
• un véhicule de la télévision se rendant sur le lieu des émeutes pour filmer a été attaqué et caillassé. La police, qui est à quelques mètres, n’a pas appréhendé les agresseurs. On peut supposer qu’il s’agit là uniquement d’une tentative pour ne pas envenimer la situation en arrêtant d’autres “jeunes“.
• En effet, depuis six jours, des voitures sont brulées quotidiennement dans le quartier, non loin du commissariat mais la municipalité, qui souhaite pratiquer une politique de “désescalade” et de retour au calme, a apparemment demandé à la police de ne pas interpeller les auteurs.
• Un officier de police néerlandais a déclaré : “la bande qui sème la terreur dans le voisinage est composée d’environ 35 jeunes de 12 à 18 ans, tous criminels récidivistes pour vandalisme, violences, vol à la tire, cambriolages… Ils ne s’arrêtent jamais.”. Mais le policier admet n’avoir aucun moyen d’action car lorsqu’ils sont arrêtés, ils sont soit relachés par la justice, soit condamnés à de très faibles p
eines.

Liens : (1) - (2) - (3) 



  



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La colère d'Ayaan Hirsi Ali
 
Menacée de mort par des groupes islamistes pour ses prises de position critiques sur l'Islam, l'ex-députée néerlandaise d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali avait dû s'exiler en 2006 aux Etats-Unis.Depuis le 1er octobre, elle est confrontée au refus du gouvernement de La Haye de continuer à assurer sa protection à l'étranger. Une décision qui la rend à la fois démunie et vulnérable. Jointe par téléphone, Ayaan Hirsi Ali interpelle le gouvernement français : à la France de rappeler au reste de l'Europe les principes des Lumières.

 

Quelle est votre situation actuelle ?

Après un bref séjour en Hollande pour rencontrer les autorités, je suis revenue aux Etats-Unis et je me trouve actuellement dans une ville américaine où j'essaie d'organiser ma sécurité.

Quelle est la position des autorités néerlandaises vous concernant ?

Le gouvernement néerlandais s'était engagé à me protéger aussi longtemps que dureraient les menaces de mort. Mais quand j'ai décidé de partir aux Etats-Unis, il y a eu un revirement, les autorités m'indiquant que la protection promise n'était assurée qu'à l'intérieur des Pays-Bas. Les Américains ont pourtant expliqué qu'ils ne pouvaient prendre le relais : ils n'assurent que la sécurité des non-Américains dotés d'un statut officiel, pas celle d'une simple citoyenne. Le département d'Etat a donc recommandé au gouvernement des Pays-Bas d'engager une société de protection privée, leur assurant que le gouvernement américain les aiderait en matière de renseignement. Les Hollandais ont refusé, et j'ai reçu une lettre me prévenant qu'on mettait fin à ma protection le 1er octobre. Depuis, le premier ministre m'a demandé de repartir aux Etats-Unis et de trouver moi-même des fonds pour ma protection. Je viens donc de lancer une fondation pour laquelle je mendie actuellement de l'argent.

Salman Rushdie dit que vous êtes "la première réfugiée d'Europe occidentale depuis l'Holocauste". Qu'en est-il ?

La Hollande veut bien me donner la liberté de parole, mais pas la liberté de mouvement. Alors que faire ? Courageusement, le Danemark offre de m'accueillir et de me protéger. Mais c'est aux Etats-Unis que je veux vivre aujourd'hui. Mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi.

Ce sujet, l'islam, deviendrait une sorte de tabou ?

La critique de l'islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion. Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s'imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est totalement nouveau. Et stupéfiant ! Le judaïsme, le bouddhisme, le communisme... Tout mouvement collectif ou théologique doit être ouvert aux critiques. Il n'y a que l'islam qui les refuse et qui, d'ailleurs, en soit exempté en Europe.

La décision du gouvernement hollandais résonne-t-elle comme un avertissement pour tous ceux qui, en Europe, souhaitent débattre de l'islam ?

Evidemment ! Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps. Comme si ce n'était qu'un simple incident, alors que c'est rien de moins que la liberté d'expression qui se joue ! Il n'y a pas de loi pour protéger les gens comme moi dans nos pays, pas de fonds, pas de mouvement.

Il y a quand même déjà eu le cas de Salman Rushdie...

Mais son cas était lui aussi considéré comme isolé ! Personne ne réalise que nous sommes en fait le sommet de l'iceberg, qu'il y a sur le continent des tas de musulmans ou d'anciens musulmans menacés, bâillonnés, et que cette censure concerne tout le monde.

Pensez-vous que la France doive prendre position sur ce sujet ?

C'est à la France d'être à l'origine du sursaut, d'ouvrir le débat. A la France de prendre la tête d'un mouvement visant à faire comprendre à tous les Européens que, ce qui se joue, c'est leur socle de valeurs et de principes les plus fondamentaux. Qu'il est urgent de les protéger. Légalement, politiquement, voire financièrement. Cela dépasse largement mon cas particulier. Il s'agit d'une confrontation entre la religion et la raison. Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer. C'est le pays de Voltaire ! Le pays de celui qui a dit : je ne suis pas d'accord avec vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les exprimer. J'aime cette idée qu'il importe avant tout de protéger les idées avec lesquelles vous êtes en désaccord, pas seulement celles que vous approuvez !

Au soir de son élection, le président Sarkozy disait "à tous ceux dans le monde qui croient aux valeurs de tolérance, de démocratie et d'humanisme", que la France serait "à leurs côtés, qu'ils peuvent compter sur elle"...

Eh bien, qu'il commence maintenant ! Il peut expliquer aux politiciens néerlandais à quel point ils ont envoyé un message déplorable en contentant les ennemis de la liberté d'expression. Cela me rappelle l'incroyable capitulation des médias et des hommes politiques au moment des dessins de Mahomet publiés au Danemark. Car ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant...


Ayaan Hirsi Ali critique le gouvernement hollandais qui refuse de payer pour sa protection

20 10 2007
 

L’ancienne députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, menacée de mort, a critiqué vivement vendredi le gouvernement des Pays-Bas qui refuse de payer pour sa protection aux Etats-Unis.

 

Dans un entretien publié par le quotidien danois Jyllands-Posten, qui avait fait paraître les caricatures controversées de Mahomet en 2005, Mme Hirsi Ali estime que la décision de La Haye “ne porte pas du tout sur une question d’argent mais sur des principes”.

 

Elle suppute que le véritable motif est que “la coalition au pouvoir a toujours considéré mon travail comme la cause même de la radicalisation des musulmans aux Pays-Bas”. En prenant cette décision, soutenue par le parlement, “le gouvernement veut, dit-elle, lancer une mise en garde aux autres (tentés de suivre l’exemple d’Hirsi Ali, ndlr.) pour qu’ils se taisent”. “On veut en même temps apaiser les musulmans du pays afin qu’ils restent calmes: Regardez, nous sommes de votre côté, Hirsi Ali est la méchante. Nous sommes les bons”.->

 Voir auss
i interview dans le Monde



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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 20:39
Journal d'une manif pas comme les autres

   

Communiqués / Actions

    COURRIER DE LECTEUR : Lettre à Freddy Thielemans
    Relais médiatique (suite)
    L’Association Causa Identitária vient exprimer sa solidarité envers nous
    Les neufs mensonges de la police de Bruxelles
    La charia socialiste règne à Bruxelles
    Réussite du plan B
    Récit du front
    Relais médiatique
    Le bourgmestre de Bruxelles va avoir des soucis...
    Le 11 septembre de la démocratie belge
Photos et vidéo en ligne
    11 septembre : dernières informations (mis à jour le 10/09/07 - 18 h 30)
    Les différentes tentatives d’empêcher la manifestation du 11
    La Ligue arabe ne manifestera pas à Bruxelles - merci qui ???
    NATION s’exprime à la télévision bruxelloise
    Provocation de la Ligue Arabe Européenne - NATION y répondra !
    La polémique enfle !
    Manifestation du 11/09 : Communiqué de soutien du MSR (Espagne)
    Interdiction de manifester : NATION condamne !

UPDATE: Lire et voir les comptes rendus du flop chez Occidentalis, Naibed et Pistache, sur le BAF ou sur Youtube.  

Premier pays musulman d'Europe : Le Brusselistan (Belgique).

Manifestation contre l'islamisation de l'Europe interdite à Brussel.
 

Comme certains ne l'ont absolument pas remarqué, la manifestation devant avoir lieu à Brussel (une petite ville européenne assez méconnue) a été réprimée sévèrement. Manifestation contre l'islamisation de l'Europe, pacifique qui plus est.

La Belgique nous offre une magnifique démonstration mathématique, prouvant qu'il est ainsi plus payant (et efficace) d'être terroriste pour être entendu. De ce fait la Belgique, par ses interdictions, vient d'excuser et d'encourager le terrorisme mondial.


Je constate que les pacifistes (Musulmans), eux peuvent manifester, nous en sommes heureux, sinon nous n'aurions pas eu l'honneur de lire les si grands slogans d'un pacifisme extrêmement modéré et très tendance : Brulons tous les Israëliens, décapitons ceux qui insultent l'islam, Heil Hitler, Ben Laden est un héros, la liberté d'expression est le terrorisme de l'Occident.


Observons donc un des torche-cul qui nous « informe » : 

Le millier de policiers déployés était supérieur aux manifestants, essentiellement des militants d'extrême droite arborant des drapeaux nationalistes flamands, voire, dans certains cas, des militants néo-nazis. 

Donc d'après ce grand média « populaire », ce serait une « manifestation d'extrême-droite », nous nous permettons de rappeler au cas où, à ce grand jounal, que l'extrême-droite belge est presque aussi puissante que le parti Social Démocrate et l'extrême-droite Hollandaise, pratiquement au pouvoir, sans oublier le risque de voir un dirigeant d'extrême-droite Flamand sous peu. Ce n'est donc pas « marginal » ou « isolé », ce sont les partis les plus « populaires » de Belgique et de Hollande.


Cette manifestation de « 200 » personnes aurait « convergé » contre les forces de police malgré « l'interdiction ». Manifestation de 200 personnes, sachant que l'organisation en question n'avait pas « promis » d'envoyer 20 000 personnes, mais que 20 000 personnes ont promis à l'organisation de venir (ce qui est l'inverse, pauvre journaliste, c'est compliqué le français).


Mais nous le savons déjà, nous sommes des nazis, on s'y fait, vous savez. Après tout nous sommes pro-Israéliens, Anti-socialiste, Conservateur et traditionaliste pour la plupart (Preuve d'un anti-sémitisme terrifiant, Atrocement raciste, honteux, facho, ordurier, d'une violence inouï et absolument insupportable).


En face de nous, nous n'avons que de pauvres victimes de discriminations éternelles (1.100 millions de personnes, 55 pays possédant parmi les ressources naturelles les plus riches qui soient, une aide internationale constante et une tribune dans tous les médias. Il y a effectivement discrimination... Mais positive celle-là).


Non, nous nous protégeons Israël, ce terrifiant pays grand comme la Bretagne et la Gironde réunies : 7 millions de personnes. Ignoble, envoyons la bombe A pour calmer ces fous dangereux avant que leurs nuées apocalyptiques ne se déversent sur les victimes susnommées.


Certes nous sommes des crétins, nous avons eu la bêtise de lire le Coran (en entier), mais les hadith sont tout aussi explicite. Nous le savons, en face ils n'ont pas lu, ni compris le Coran, c'est l'une des nombreuses preuves qu'ils en savent plus long que nous sur l'Islam. Qu'Allah les protège. Car il n'y a de dieu que Muhhamad et de prophète qu'Allah (Même si c'est l'inverse, on en doute parfois).


Voici ce que nous, nous disons :


L'islam est la partie visible d'un problème plus profond qui touche toute l'Europe. Mais c'est aussi l'un des plus menaçants. Nous savons de quoi nous parlons, nous pouvons le prouver, plusieurs fois si nécessaire. En face de nous, rien, juste des insultes et des excuses comme « on ne parle pas avec les fascistes », c'est tellement facile que ça ne cache que mal la faiblesse de leurs raisonnements.


Il suffit de regarder, entre l'islam et ceux qui en sont sceptiques ou hostiles, qui est le plus en sécurité : L'Imam que la loi soutient, qui peut écrire n'importe quoi dans un journal en claquant dans les doigts, personne ne vérifiera. Ou alors le type de la classe moyenne qui n'a pas l'Arabie Saoudite derrière lui pour soutenir son combat, risque la Fatwa (l'équivalent d'un arrêté) mortel, comme ce fut le cas de monsieur Redeker. Voire l'élimination sociale, où il voit alors son nom publié dans la presse comme un « raciste d'extrême-droite » avec toute l'illégalité de l'acte et le risque majeur qui va avec.


Nous ne pouvons pas nous battre ni penser à la place des gens, juste essayer de leur offrir l'information la plus honnête possible. Mais sans soutien, sans appuis, avec toute la puissance économique et médiatique française et belge contre nous, cela risque d'être difficile. Mais où que nous soyons sur terre, nous n'abandonnerons pas et continuerons d'informer et d'agir dans le but que la vérité soit rendue, de même que la liberté.


Nous continuerons, envers et contre tous. Car nous l'avons promis : La France vivra et la France vaincra.


Vive la France, vive l'Europe et vive la Liberté.


Chevalier Gris pour la Cyber-résistance.

Post-scriptum : Je me permet de noter que, pour la RTBF (Une petite chaîne européenne), un homme politique habillé en costume cravate (Dewinter), peut physiquement se jeter sur un policier dans une camionnette pour lui piquer ses clefs (C’est d’un député européen dont on parle, n’oublions pas).

La CyberRésistance - Nous sommes le peuple. Nous avons l'internet. Nous avons le pouvoir. Des questions ? - Le 5eme pouvoir est né. Zeus
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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 22:53
La censure ne passera pas (... trop vite espérons-le), et les actions n'attendent pas.

Retrouvez toutes les actions SITA du Blog du Cochon Hallal sur http://grouik-grouix.blogspot.com/ en attendant une solution plus sûre.

Nouvelle caricature de Mahomet : félicitations au journal suédois Nerikes Allehanda pour sa défense de la liberté

caricature mahomet suède mohammed cartoon muhammed sweden
Félicitons le journal, en nous adressant au choix au rédacteur en chef Ulf Johansson, à l'éditorialiste Lars Ströman ou à la rédaction dans son ensemble, pour sa défense de ce qui n'est effectivement pas négociable en Europe, à savoir la liberté d'expression.
 
 
L'Iran a convoqué lundi un diplomate suédois à Téhéran pour protester contre la publication dans un journal en Suède d'une caricature du prophète Mahomet avec un corps de chien, selon le ministère suédois des Affaires étrangères. "Gunilla von Bahr, chargée d'Affaires suédoise, a été convoquée au ministère iranien des Affaires étrangères aujourd'hui pour recevoir une protestation du gouvernement iranien", a déclaré une porte-parole du ministère suédois, Anna Björkander.

Les autorités iraniennes ont dit à Mme von Bahr que ce dessin etait "une offense au prophète Mahomet", a précisé la porte-parole en refusant de donner d'autres détails de la rencontre.

Le blog de Flemming Rose, le Danois qui avait publié les caricatures du Danemark en 2006, donne des détails.

A noter que Flemming Rose a publié un livre en danois qui donne la parole à Richard Perle, Bernard Lewis et Bill Kristol, notamment, ce qui montre bien que les résistants du XXIe siècle trouvent refuge auprès des néoconservateurs, et non des collabos européens.


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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 02:38

Vous n'en entendrez jamais parler !


Image Hosted by ImageShack.us" Non, je n'ai pas la berlue : c'est bien en première page du "Monde", ce 3 novembre, sur deux colonnes, en haut à droite : "Le Maroc, premier exportateur mondial de haschisch". Et le sous-titre : "Un rapport confidentiel met en cause l'entourage du roi Hassan II".

Les lecteurs réguliers de "Maintenant" ne s'en étonneront peut-être pas. Ni les trop rares acheteurs des rapports de l'Observatoire géopolitique des drogues (OGD), normalement édités mais quasiment introuvables en librairie.

Le "rapport confidentiel" auquel il est fait référence, destiné à la bureaucratie de l'Union européenne semble-t-il, émane d'ailleurs de l'OGD. L'Observatoire est l'auteur d'enquêtes minutieuses qui ont permis depuis des années de détailler à quel point le Maroc est impliqué dans la production et le commerce de drogues. Le rapport en question rappelle quelques résultats de cette observation du royaume chérifien : "Premier exportateur de haschisch dans le monde, (...) premier fournisseur du marché européen, (...) surfaces de culture - dans la région du Rif - multipliées par dix en dix ans..." Tout ceci s'étant passé "dans la discrétion et une apparente indifférence des pays amis".

A qui appartient le Maroc ?

Dans ce texte, l'OGD insiste sur le fait que ce commerce est "très hiérarchisé". Au sommet de la hiérarchie, le rapport citait les noms des membres de la famille royale ou des ministres directement compromis (il est à noter que les bureaucrates européens ont aussitôt demandé une version expurgée où n'apparaîtraient pas ces noms...). A la base de cette pyramide, au moins 200.000 paysans du Rif. De loyaux sujets de Sa Majesté Hassan II. A la pointe de la pyramide ? Mystère... L'"entourage du roi" ? Soit. Et le roi ?

A qui appartient le Maroc ? C'est le titre d'un ouvrage, déjà recommandé par ce journal, que vous pouvez peut-être encore vous procurer chez l'Harmattan. Le Maroc appartient à Hassan. A qui appartient la région du Rif ? Eh bien le Rif appartient directement au roi ! Le Maroc est un pays en grande partie féodal. Le Rif est, lui, féodal. Colonisé par l'administration royale, rien ne peut y être planté sans le feu vert de ses représentants. Et c'est normal : Hassan II est un homme sérieux. Il ne laisserait pas un tel commerce entre les mains de n'importe qui.

Hassan II est donc un des hommes les plus riches du monde. Ça lui vaut d'avoir des amis - nous y reviendrons dans un instant. Le plus riche du monde ? C'est possible. Mais lui, c'est un roi, pas un Mobutu. Sa fortune c'est son pays. Il a sûrement quelques comptes en Suisse et des villas de-ci de-là, mais ce ne sont que peu de choses comparées à sa fortune. La reine d'Angleterre elle aussi est très riche. C'est la dure vie de certains monarques.

Hassan, pour sa part, s'est donc spécialement enrichi en trafiquant des drogues illicites. Cette activité est sévèrement réprimée par la loi, y compris celle de son propre pays. Des tas de gens croupissent en prison au Maroc, en Espagne, en France ou ailleurs - qui ne sont au fond que ses sous-traitants - pendant que Sa Majesté reçoit dans ses palais les grands de ce monde. Et les grands de ce monde, flattés d'avoir été si bien reçus par un si grand monarque, s'en retournent dans leur pays et font des discours enflammés contre la drogue, cette hydre aux dents longues qui suce le sang de nos petits enfants.

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Amis de 20 ans

Un de ces grands s'appelle Jacques Chirac. Un ami de vingt ans. Quelqu'un sur qui on peut compter. Jacques Chirac est un monsieur qui fait de la politique à un assez haut niveau. Il a été, entre autres choses, ministre de l'Intérieur, Premier ministre, maintenant il est président de la République. Ces métiers-là permettent, parfois, d'être bien informé.

En France il existe une brigade des stupéfiants et un Office central de répression du trafic international de stupéfiants (OCRTIS). Ce sont de grosses organisations qui ont beaucoup de moyens. L'OGD est une petite organisation qui a peu de moyens. Pouvons-nous supposer un instant que ce que l'OGD a pu apprendre en enquêtant avec les moyens du bord soit inconnu de Jacques Chirac ?

On sait aussi que le roi du Maroc, qui est un homme riche, a pour habitude de subventionner les partis politiques français. Ceci est spécialement utile, bien sûr, pendant les campagnes électorales. Et doublement utile lorsque ces campagnes sont difficiles, comme celle de Jacques Chirac contre Edouard Balladur. A peine élu, le premier acte du Génial président, avant même de lancer des bombes sur Mururoa, ce fut un petit voyage en Afrique, chez les amis. La première étape de ce voyage fut la plus importante : le Maroc. Jacques Chirac et Hassan II se sont retrouvés très cordialement. Ils ont conclu en un éclair un accord impressionnant qui consistait, entre autres choses, à doubler l'aide française au Maroc. Rien que ça.

Deux heures d'entretien confidentiel entre Chirac et son ami le dealer

Au nom des vingt années d'amitié les unissant, Son Altesse Royale Hassan II décora le Génial président de la plus haute distinction marocaine. Ils ont même eu l'occasion de parler du Rif et de ses "problèmes de développement économique et social". Chirac s'est engagé à ce que la France soutienne plus particulièrement l'action du roi dans cette région. Pour la petite histoire, il faut savoir que le roi a réussi à encaisser des milliards de dollars de la communauté internationale, sous prétexte de développer des cultures de substitution au cannabis dans le Rif. D'un côté il encaisse les subventions, de l'autre les surfaces de cultures s'étendent... Tout bénéfice. L'astuce a beau être éventée depuis un moment et faire sourire les spécialistes, c'est bien cette escroquerie-là que Chirac proposait de relancer auprès de la communauté européenne, pour un montant de plus de deux milliards de dollars cette fois...

En 36 heures de visite, le fringuant Président français a aussi trouvé le temps pour deux heures d'entretien confidentiel avec son ami le dealer. On ne sait pas ce qu'ils se sont dit.

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La Hollande concurrence ce juteux trafic

Ce qu'on sait en revanche, c'est que s'il n'y avait pas l'OGD - et "Le Monde" -, notre ami le roi serait peut-être soupçonné de n'être pas un très bon démocrate - mais l'affaire s'arrêterait là. Le pollen du cannabis marocain a beau embaumer jusqu'en Espagne - ainsi que c'était le cas cet été, à peu près en même temps que Chirac passait par là... -, motus et bouche cousue, personne n'oserait dire un mot.

Il vaut mieux. Quelqu'un a osé témoigner sur la complicité franco-marocaine dans le trafic de drogues. Il s'appelle Ali Bourequat. L'asile politique lui a été accordé il y a quelques mois aux Etats-Unis. Il l'a obtenu en raison des persécutions subies en France du fait des dénonciations que contient son livre "Dix-huit ans de solitude : Tazmamart", paru chez Lafon en 1993. Charles Pasqua était encore ministre de l'Intérieur. Il semble que cet autre grand ami du roi du Maroc n'ait pas été en mesure de garantir la sécurité d'Ali Bourequat en France. Bourequat osait simplement dénoncer les complicités entre la France de monsieur Pasqua et le Maroc de monsieur Hassan II dans le trafic de stupéfiants.

De retour à Paris, Jacques Chirac s'est cru autorisé à agresser le premier ministre néerlandais pour le "laxisme" dont fait preuve son pays en matière de drogues. En fait de laxisme, les Pays-Bas mènent une politique qui tend à la légalisation du cannabis, une légalisation qui mettrait fin au marché noir à colossales plus-values que permet la pseudo-prohibition des drogues. En plus, les Pays-Bas pratiquent une sorte de "tolérance" qui en fait le premier producteur européen de cannabis et donc, un concurrent du Maroc.

Assurance deal

Si Chirac, Pasqua et les patrons de la brigade des stups et de l'OCRTIS sont tellement remontés contre les Pays-Bas, c'est simplement parce qu'ils proposent une voie qui mettrait fin à leurs petites affaires, et qu'en attendant, elle fait concurrence à Son Altesse Royale, leur ami le dealer.

Pour bien comprendre tout ça, il faut savoir comment se passe le commerce entre le Maroc et les pays destinataires des drogues qu'il exporte. Un ami de l'OGD me racontait un jour comment, au cours d'une de ses enquêtes, il avait réussi à se faire passer pour un gros acheteur de haschisch, un investisseur en col blanc. On lui proposait alors deux formules : soit il achetait la marchandise et la faisait transporter à ses risques et périls, soit il payait l'assurance. On appelle ça "acheter la route". La marchandise lui coûtait plus cher, mais il n'avait qu'à indiquer le point de livraison. L'assurance était totale. En cas de pépin - on ne sait jamais, on peut tomber sur un flic ou un douanier honnête -, la marchandise était remplacée sans qu'il ait à débourser un sou de plus, et livrée comme prévu à l'adresse indiquée.

Héroïne, terrorisme et médailles...

Pour compléter le tableau, il est utile de savoir aussi que le Maroc n'est plus spécialisé en cannabis depuis longtemps. Voilà des années qu'il a proposé à la Mafia internationale de profiter de son infrastructure et de ses excellentes capacités d'acheminement des drogues en Europe pour récupérer, d'abord le marché de la cocaïne, puis celui de l'héroïne. En ce qui concerne l'héroïne, le Maroc expérimente la culture de pavot - et maîtrise déjà sa transformation. Ainsi, ce pays n'est pas seulement le premier producteur de haschisch, mais vraisemblablement la première "plaque tournante" de drogues sur terre.

Que dire de plus ? Nous n'avons pas là une "affaire" comme celle de l'appartement d'Alain Juppé. Ce sont les bases mêmes de l'ordre qui nous accable qui sont en cause. La politique criminelle dite de "prohibition" des drogues a d'ores et déjà sapé tout l'édifice. Il faut en changer d'urgence. Il n'y a plus de contrat social qui tienne dans de telles conditions.

Ramzi Ahmed Youssef, un Pakistanais de 27 ans, est soupçonné d'avoir organisé l'attentat contre le World Trade Center, en 1993, à New York - et d'avoir été sponsorisé par les "narcos" de son pays. Les hezbollahs de monsieur Hekmatyar, en Afghanistan, ont financé leur guerre en cultivant le pavot, transformé en héroïne, au Pakistan, avec l'aide des services secrets pakistanais, travaillant main dans la main avec la CIA (pour vaincre, à l'époque, l'armée rouge).

Les mêmes hezbollahs de Hekmatyar sont, selon la DST, les organisateurs des attentats qui nous valent Vigipirate. Les poseurs de bombes qui accaparent la une des journaux ont été entraînés en Afghanistan, dans les camps de monsieur Hekmatyar, à côté de ses champs de pavot. Toujours selon la DST, ils auraient pris leurs ordres dans un bureau de Peshawar, et le communiqué revendiquant finalement ces attentats est arrivé au Caire en provenance de Lahore. Lahore, c'est au Pakistan. Un pays qui dispute à la Birmanie la place de premier producteur d'héroïne du monde.

Ce n'est pas la peine de faire semblant de combattre le terrorisme par Vigipirate quand on va prendre ses médailles chez le roi du Maroc.

Michel Sitbon, Réseau Voltaire

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 15:45
Faut-il une preuve plus flagrante de la collaboration islamo-socialiste ? « Le maire de Bruxelles, le socialiste Freddy Thielemans, a informé la presse qu'il interdisait la manifestation anti-islamisation de l'Europe, préparée par plusieurs associations européennes, et prévue à Bruxelles le 11 septembre prochain. » Source : Bafweb, signalé par Pistache, « Bruxelles : Interdiction de la manifestation anti-islamisation du 11 septembre 2007 », 10 août 2007. Lire l'article complet.

"Le danger pour l'ordre public est trop élevé. L'importante communauté allochtone (d'origine étrangère) qui vit dans le quartier pourrait réagir à cette action", explique la mairie de Bruxelles. » Une façon de confirmer que, comme l'écrit l'organisation "Stop the Islamisation of Europe" (SIOE), « islam et démocratie sont incompatibles… » et de reconnaître officiellement la réalité de l'occupation islamiste de l'Europe. Ceci devrait faire comprendre aux Européens qu'ils n'ont plus le choix : se soumettre ou se révolter. Qu'en est-il dans les autres capitales européennes ?

Cette affaire soulève la dialectique impossible entre « paix » et « sécurité ». Lire à ce sujet l'excellent article de Salomon Benzimra, « La paix est le faux objectif », sur le blog de Gad, 22 juillet 2007. La paix islamiste n'est pas le résultat d'un accord raisonnable, c'est à dire politique, avec l'occident, mais une paix résultant d'une défaite totale de l'occident. Une paix dans le sens où nous n'avons plus de droit d'être ce que nous sommes. La paix par l'imposition du silence.

Dans le cas du maire de Bruxelles, il désigne parfaitement ceux qui troubleraient l'ordre public et qui ne sont, en l'occurrence, pas les manifestants mais bien « l'importante communauté allochtone qui vit dans le quartier et qui pourrait réagir à cette action ». Ce sont donc les musulmans qui menacent l'ordre public et ce sont donc les musulmans qui devraient être interdit de « réagir » à Bruxelles.

Notez l'emploi du conditionnel « qui pourrait réagir ». Les musulmans se sont-ils manifestés auprès de la mairie au sujet de cette manifestation ? Non, sinon pourquoi employer le conditionnel. Le maire de Bruxelles pense au renouvellement de son mandat électoral et les musulmans appliquent avec M. Freddy Thielemans l'article 4.5 du tic-tac islamiste: Etablir des alliances avec les partis politiques "progressifs" occidentaux qui peuvent partager des objectifs communs avec des musulmans modérés. Nous voyons le comment et nous comprenons le pourquoi de ce tic-tac.

Vive la République et par-dessus tout, vive la France !

© Eric GAILLOT, mis en ligne le 10 août 2007.
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 22:54
L'image “http://lesogres.info/IMG/arton3367.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Quand Matignon recrute chez Dailymotion Le responsable des contenus du plus gros site français de vidéos en ligne rejoint l’équipe de François Fillon. Il est remplacé par un ancien collaborateur de Renaud Donnedieu de Vabres.


Ségolène Royal qui promet de mettre les enseignants aux 35 heures, Nicolas Sarkozy très « agité » à l’issu du G8, Patrick Devedjian qui traite Anne-Marie Comparini de « salope », autant de mini-scoops qui ont pour point commun d’avoir été initiés sur Internet. Mais un jeu de chaises musicales troublant fait planer une ombre sur la fière impertinence que l’on attribue généralement au Web.

Lors de la formation du gouvernement Fillon II, le responsable des contenus de Dailymotion, Séverin Naudet, a été appelé à rejoindre le pôle communication du Premier ministre. Plus étrange encore, il a été remplacé, chez Dailymotion, par Martin Rogard... ancien chef du pôle multimédia au ministère de la Culture et de la Communication. L’information - révélée dans une brève de l’édition en ligne du Figaro - n’a été reprise par aucun autre média, même pas dans l’édition papier du journal. Pourtant, la blogosphère s’inquiète...


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