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Emeutes musulmanes en Hollande

Street jihadLe 15 octobre, à Amsterdam, Bilal Bajaka, un homme musulman lié au groupe terroriste Hofstad, condamné à de multiples reprises, est entré dans un commissariat et a frappé deux policiers de plusieurs coups de couteau. Gravement blessés à la poitrine, au visage, au coup et dans le dos, les policiers ont été sauvés in extremis. Quant à l’agresseur, il a été abattu par une femme policier.

C’est le point de départ d’émeutes musulmanes qui ont eu lieu dans le quartier de Slotervaart, dans l’ouest d’Amsterdam. Le commissariat a été attaqué, de nombreuses voitures brulées.


 

La presse néerlandaise s’étant emparé de l’affaire, de multiples révélations ont eu lieu :
• on apprend que l’agresseur Bilal Bajak, lors d’une incarcération en 2003, avait reçu la visite de Mohammed Bouyeri, qui n’est autre que l’assassin de Theo van Gogh en 2004.
• on apprend que la soeur de l’agresseur terrorriste officie actuellement en tant que JUGE dans les tribunaux néerlandais. Qu’une autre de ses sœurs (ou peut-être la même, les articles ne sont pas clairs) est mariée à l’oncle de Samir Azzouz, autre terroriste notoire en Hollande. On peut donc devenir magistrat en Hollande quand on a des liens de parenté étroit avec la mouvance terrorriste.
• un véhicule de la télévision se rendant sur le lieu des émeutes pour filmer a été attaqué et caillassé. La police, qui est à quelques mètres, n’a pas appréhendé les agresseurs. On peut supposer qu’il s’agit là uniquement d’une tentative pour ne pas envenimer la situation en arrêtant d’autres “jeunes“.
• En effet, depuis six jours, des voitures sont brulées quotidiennement dans le quartier, non loin du commissariat mais la municipalité, qui souhaite pratiquer une politique de “désescalade” et de retour au calme, a apparemment demandé à la police de ne pas interpeller les auteurs.
• Un officier de police néerlandais a déclaré : “la bande qui sème la terreur dans le voisinage est composée d’environ 35 jeunes de 12 à 18 ans, tous criminels récidivistes pour vandalisme, violences, vol à la tire, cambriolages… Ils ne s’arrêtent jamais.”. Mais le policier admet n’avoir aucun moyen d’action car lorsqu’ils sont arrêtés, ils sont soit relachés par la justice, soit condamnés à de très faibles p
eines.

Liens : (1) - (2) - (3) 



  



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La colère d'Ayaan Hirsi Ali
 
Menacée de mort par des groupes islamistes pour ses prises de position critiques sur l'Islam, l'ex-députée néerlandaise d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali avait dû s'exiler en 2006 aux Etats-Unis.Depuis le 1er octobre, elle est confrontée au refus du gouvernement de La Haye de continuer à assurer sa protection à l'étranger. Une décision qui la rend à la fois démunie et vulnérable. Jointe par téléphone, Ayaan Hirsi Ali interpelle le gouvernement français : à la France de rappeler au reste de l'Europe les principes des Lumières.

 

Quelle est votre situation actuelle ?

Après un bref séjour en Hollande pour rencontrer les autorités, je suis revenue aux Etats-Unis et je me trouve actuellement dans une ville américaine où j'essaie d'organiser ma sécurité.

Quelle est la position des autorités néerlandaises vous concernant ?

Le gouvernement néerlandais s'était engagé à me protéger aussi longtemps que dureraient les menaces de mort. Mais quand j'ai décidé de partir aux Etats-Unis, il y a eu un revirement, les autorités m'indiquant que la protection promise n'était assurée qu'à l'intérieur des Pays-Bas. Les Américains ont pourtant expliqué qu'ils ne pouvaient prendre le relais : ils n'assurent que la sécurité des non-Américains dotés d'un statut officiel, pas celle d'une simple citoyenne. Le département d'Etat a donc recommandé au gouvernement des Pays-Bas d'engager une société de protection privée, leur assurant que le gouvernement américain les aiderait en matière de renseignement. Les Hollandais ont refusé, et j'ai reçu une lettre me prévenant qu'on mettait fin à ma protection le 1er octobre. Depuis, le premier ministre m'a demandé de repartir aux Etats-Unis et de trouver moi-même des fonds pour ma protection. Je viens donc de lancer une fondation pour laquelle je mendie actuellement de l'argent.

Salman Rushdie dit que vous êtes "la première réfugiée d'Europe occidentale depuis l'Holocauste". Qu'en est-il ?

La Hollande veut bien me donner la liberté de parole, mais pas la liberté de mouvement. Alors que faire ? Courageusement, le Danemark offre de m'accueillir et de me protéger. Mais c'est aux Etats-Unis que je veux vivre aujourd'hui. Mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi.

Ce sujet, l'islam, deviendrait une sorte de tabou ?

La critique de l'islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion. Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s'imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est totalement nouveau. Et stupéfiant ! Le judaïsme, le bouddhisme, le communisme... Tout mouvement collectif ou théologique doit être ouvert aux critiques. Il n'y a que l'islam qui les refuse et qui, d'ailleurs, en soit exempté en Europe.

La décision du gouvernement hollandais résonne-t-elle comme un avertissement pour tous ceux qui, en Europe, souhaitent débattre de l'islam ?

Evidemment ! Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps. Comme si ce n'était qu'un simple incident, alors que c'est rien de moins que la liberté d'expression qui se joue ! Il n'y a pas de loi pour protéger les gens comme moi dans nos pays, pas de fonds, pas de mouvement.

Il y a quand même déjà eu le cas de Salman Rushdie...

Mais son cas était lui aussi considéré comme isolé ! Personne ne réalise que nous sommes en fait le sommet de l'iceberg, qu'il y a sur le continent des tas de musulmans ou d'anciens musulmans menacés, bâillonnés, et que cette censure concerne tout le monde.

Pensez-vous que la France doive prendre position sur ce sujet ?

C'est à la France d'être à l'origine du sursaut, d'ouvrir le débat. A la France de prendre la tête d'un mouvement visant à faire comprendre à tous les Européens que, ce qui se joue, c'est leur socle de valeurs et de principes les plus fondamentaux. Qu'il est urgent de les protéger. Légalement, politiquement, voire financièrement. Cela dépasse largement mon cas particulier. Il s'agit d'une confrontation entre la religion et la raison. Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer. C'est le pays de Voltaire ! Le pays de celui qui a dit : je ne suis pas d'accord avec vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les exprimer. J'aime cette idée qu'il importe avant tout de protéger les idées avec lesquelles vous êtes en désaccord, pas seulement celles que vous approuvez !

Au soir de son élection, le président Sarkozy disait "à tous ceux dans le monde qui croient aux valeurs de tolérance, de démocratie et d'humanisme", que la France serait "à leurs côtés, qu'ils peuvent compter sur elle"...

Eh bien, qu'il commence maintenant ! Il peut expliquer aux politiciens néerlandais à quel point ils ont envoyé un message déplorable en contentant les ennemis de la liberté d'expression. Cela me rappelle l'incroyable capitulation des médias et des hommes politiques au moment des dessins de Mahomet publiés au Danemark. Car ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant...


Ayaan Hirsi Ali critique le gouvernement hollandais qui refuse de payer pour sa protection

20 10 2007
 

L’ancienne députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, menacée de mort, a critiqué vivement vendredi le gouvernement des Pays-Bas qui refuse de payer pour sa protection aux Etats-Unis.

 

Dans un entretien publié par le quotidien danois Jyllands-Posten, qui avait fait paraître les caricatures controversées de Mahomet en 2005, Mme Hirsi Ali estime que la décision de La Haye “ne porte pas du tout sur une question d’argent mais sur des principes”.

 

Elle suppute que le véritable motif est que “la coalition au pouvoir a toujours considéré mon travail comme la cause même de la radicalisation des musulmans aux Pays-Bas”. En prenant cette décision, soutenue par le parlement, “le gouvernement veut, dit-elle, lancer une mise en garde aux autres (tentés de suivre l’exemple d’Hirsi Ali, ndlr.) pour qu’ils se taisent”. “On veut en même temps apaiser les musulmans du pays afin qu’ils restent calmes: Regardez, nous sommes de votre côté, Hirsi Ali est la méchante. Nous sommes les bons”.->

 Voir auss
i interview dans le Monde



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S
http://www.propositions-audacieuses.net/article-13213162-6.htmlJe vous propose ce lien vers un blog qui parle laïcite, et trouvé sur le blog..........donc rien de secret visible par tous et posté dans la même communauté que vos articles. Les églises sont remises en questions ??????J'ai laissé un message sur le lien qui est proposé dans l'article, mais c'est trop polémique pour moi.......enfin pour mon plaisir de bloguer, j'en mange assez tous les jours,  mais çà peut vous intéresser.
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