Cette affaire soulève la dialectique impossible entre « paix » et « sécurité ». Lire à ce sujet l'excellent article de Salomon Benzimra, « La paix est le faux objectif », sur le blog de Gad, 22 juillet 2007. La paix islamiste n'est pas le résultat d'un accord raisonnable, c'est à dire politique, avec l'occident, mais une paix résultant d'une défaite totale de l'occident. Une paix dans le sens où nous n'avons plus de droit d'être ce que nous sommes. La paix par l'imposition du silence.
Dans le cas du maire de Bruxelles, il désigne parfaitement ceux qui troubleraient l'ordre public et qui ne sont, en l'occurrence, pas les manifestants mais bien « l'importante communauté allochtone qui vit dans le quartier et qui pourrait réagir à cette action ». Ce sont donc les musulmans qui menacent l'ordre public et ce sont donc les musulmans qui devraient être interdit de « réagir » à Bruxelles.
Notez l'emploi du conditionnel « qui pourrait réagir ». Les musulmans se sont-ils manifestés auprès de la mairie au sujet de cette manifestation ? Non, sinon pourquoi employer le conditionnel. Le maire de Bruxelles pense au renouvellement de son mandat électoral et les musulmans appliquent avec M. Freddy Thielemans l'article 4.5 du tic-tac islamiste: Etablir des alliances avec les partis politiques "progressifs" occidentaux qui peuvent partager des objectifs communs avec des musulmans modérés. Nous voyons le comment et nous comprenons le pourquoi de ce tic-tac.
Vive la République et par-dessus tout, vive la France !
© Eric GAILLOT, mis en ligne le 10 août 2007.