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We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 01:29

Cet entre-deux-tours qui a brouillé les pistes 

Keller pleure, Balkany canarde Devedjian, le MoDem trouble le jeu. Retour sur une semaine mouvementée.
 
LES ÉLECTIONS municipales de 2008 se sont achevées le 9 mars, au soir du premier tour. Bien sûr, la loi électorale prévoit un second tour de scrutin. Mais tout au long de cette semaine, cette formalité apparut souvent superflue. Et d’abord pour les vainqueurs du premier. Alain Juppé à Bordeaux ou Gérard Collomb à Lyon, ayant fini avec leurs obligations, passent l’entre-deux-tours à aider leurs copains et à se donner en exemple. Alain Juppé va soutenir Xavier Darcos à Périgueux et tend une main secourable à François Bayrou. Il fait même la leçon à Nicolas Sarkozy : « C’était une erreur de vouloir politiser cette élection. »

Gérard Collomb se balade dans les rues de Marseille et donne lui aussi la ligne à suivre au socialiste Jean-Noël Guérini qui tente de déboulonner Jean-Claude Gaudin : « Nous avons la même volonté de faire de nos cités des grandes métropoles européennes. » 

« Longjumeau n’est pas Nice »

Pour les grands vaincus aussi, c’est fini : Françoise de Panafieu rit nerveusement, peut- être pour ne pas pleurer ; à Lyon, Dominique Perben a disparu ; à Strasbourg, Florence Keller ressort l’antienne des femmes battues : « Si l’on m’attaque, c’est que je suis une femme » . Finalement, seuls Jean- Claude Gaudin à Marseille et Jean- Luc Moudenc à Toulouse se battent encore pour sauver leur siège.

Les ministres jubilent ; ils s’en tirent presque tous ; mais seul Christian Estrosi a annoncé qu’il se contenterait de Nice ; les autres ont hâte de revenir dans leurs douillets ministères. Comme dit Nathalie Kosciusko- Morizet : « Longjumeau n’est pas Nice. » Mais Rama Yade se bat à Colombes contre une probable défaite ; et à Périgueux, Xavier Darcos appelle à l’aide et Alain Juppé et François Fillon. Alors, soudain, le combat change d’âme, et le scrutin redevient le temps d’un grand meeting, un enjeu national : « Je veux dire à ceux qui ont exprimé une impatience et un doute que nous tiendrons avec le président tous les engagements que nous avons pris » , rassure François Fillon. S’attirant en retour le sarcasme de François Hollande : « Cette droite que j’ai cherchée partout – je suis allé jusqu’à Vesoul – et que je n’ai trouvée qu’à Périgueux. Je croyais avoir entendu que les élections municipales ne sont pas un scrutin national. »

Les bons résultats des ministres ont conforté Sarkozy et Fillon dans leur conviction : ce ne sont pas « les réformes » qui sont contestées. Alors, puisqu’il faut bien un responsable à la déconvenue du premier tour, va pour l’UMP, et son secrétaire général, Patrick Devedjian. Canardé par Patrick Balkany : « Dans un grand parti comme ça, personne n’est inamovible. » Après avoir été rabroué par le président lui-même pour avoir proposé un « accord national » au MoDem de François Bayrou, en échange du retrait du candidat UMP à Pau, le maire sortant et ancien socialiste, Yves Urieta.

Il ne faut pas donner trop d’importance à Bayrou, peste le président, qui regrette que le MoDem soit au centre du jeu médiatique avec seulement 3,54 % des voix au premier tour. Mais ce chiffre est à relativiser : dans les 350 villes de plus de 10 000 habitants où le MoDem présentait des listes, la moyenne de ses résultats est de plus de 15 %. Et surtout, Bayrou lui-même rejette très vite cette offre avec effroi : « Le baiser de la mort. » 

Le communisme municipal résiste, le FN prend l’eau

Bayrou se sert en effet de ces municipales pour préparer la présidentielle de 2012. Peu importe son résultat à Pau, il aura eu la satisfaction de voir la gauche se déchirer autour de lui, entre ceux qui passent des accords avec le MoDem, Aubry à Lille, Guérini à Marseille, quand Delanoë à Paris ou Cohen à Toulouse lui claquent la porte au nez. Aux municipales de 1977, le PS de François Mitterrand avait verrouillé une stricte union de la gauche. Cette époque est révolue. Dans l’ex- ceinture rouge, certains socialistes ne respectent même plus « la discipline républicaine » et, bien qu’arrivés derrière le communiste à Aubervilliers, Bagnolet, La Courneuve et Saint-Denis, ils ont refusé de se retirer. Jean- Luc Mélenchon les fustige, pendant que Ségolène Royal encourage les accords avec le MoDem. Le congrès du PS a déjà commencé.

Le communisme municipal résiste, pendant que le Front national prend l’eau. Mais les électeurs populaires que Sarkozy avait arrachés au FN à la présidentielle ne se sont déplacés pour personne. Pour retrouver leur soutien, en visite à Toulon, le président parle de nouveau d’immigration et d’identité nationale : « L’identité n’est pas une pathologie. »

De leur côté, les socialistes n’ont pas retrouvé non plus les électeurs populaires, issus de l’immigration qui, dans les banlieues, avaient rallié Ségolène Royal. Dans les grandes villes, ils triomphent car ils font la politique voulue par les bobos. Tout ça pour ça.

Eric Zemmour pour Le Figaro le 17 mars 2008

Retour sur trois mois qui ont vu droite et gauche se disputer sur l’enjeu du scrutin. LA NOSTALGIE n’est plus ce qu’elle était. La présidentielle de 2007 n’avait pourtant laissé que de formidables souvenirs. Ses deux acteurs principaux étaient prêts à reprendre du service. Nicolas Sarkozy, dès le 8 janvier, avait trompeté qu’il s’engagerait vigoureusement dans la bataille municipale, « parce que le concept même d’élection dépolitisée est absurde » . Ce dernier adjectif visait de manière charmante Jean-Pierre Raffarin qui, alors qu’il résidait à Matignon, avait refusé de « nationaliser » les élections régionales et cantonales de 2004. La raclée mémorable de l’UMP avait été retournée politiquement contre le gouvernement, et avait servi de rampe de lancement à la nouvelle présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal…


Celle-ci s’en souvenait. Dès le lendemain de la déclaration de guerre sarkozienne, Ségolène Royal relevait le gant en incitant les électeurs à « lui répondre en votant massivement » à gauche. Tout le week- end, les esprits s’échauffèrent, François Fillon, Patrick Devedjian, Jean-François Copé paraphrasaient la parole présidentielle. Seul Jean- Pierre Raffarin refusait de « mobiliser le camp adverse » . Et François Hollande, s’avisant du service que rendait Sarkozy à Royal, refroidissait les ardeurs belliqueuses de son camp : « Les élections municipales ne sont pas le troisième tour de l’élection présidentielle. »

Ce vieux clivage, qui oppose régulièrement, à droite comme à gauche, Jacobins et Girondins, fut cette fois arbitré par les sondages. C’est moins sanglant que la guillotine, mais presque aussi cruel. 79 % des sondés répondirent qu’ils voteraient pour des enjeux locaux et 72 % estimèrent que le chef de l’État « ne devrait pas s’impliquer dans la campagne des élections municipales » . La victoire des Girondins tournait au triomphe car, dans le même temps, la cote de popularité du président de la République s’effondrait à 41 % d’opinions favorables ; elle tomberait même à 37 % début mars. Nicolas Sarkozy n’insista pas ; il plia les étendards : il n’avait pas, dit-il, « à se mêler de la campagne municipale » . On l’avait mal compris. François Fillon dénonça la « confusion » sans qu’on sache quels esprits il visait.

La campagne des municipales était donc terminée avant même que d’avoir commencé. Elle se transformait en 36 000 campagnes locales. On parlait écologie, tramways, pollution, logement, « zone défiscalisée », crèches. Les programmes de droite et gauche se ressemblaient furieusement. Les grands élus de droite tentaient de sauver leur siège en parlant du local, encore du local ; à Bordeaux, Alain Juppé promettait de ne pas redevenir ministre après son éventuelle élection à la mairie ; à Marseille, Jean-Claude Gaudin refusait tout meeting avec les ministres, et même avec le président.

Les socialistes, confiants, jouaient le jeu inverse. François Hollande s’efforçait de donner un objectif politique à son parti : reprendre trente villes de plus de 30 000 habitants ; à peu près autant (quarante exactement) que celles que la droite avait conquises en 2001. Un grand meeting réunit le 20 janvier, à Paris, les leaders socialistes. Ils étaient tous là, même DSK, l’exilé du FMI. Rien n’y fit. Les esprits étaient déjà tendus vers le prochain congrès du parti. Pour la première fois, en effet, depuis la rigoureuse mise en place de l’Union de la gauche dans toutes les municipalités socialistes en 1977, certains audacieux, à Dijon, Montpellier, Grenoble, Roubaix, avaient osé s’allier avec le parti centriste dès le premier tour. D’autres, à Lyon ou à Paris, envisageaient la jonction si besoin était.

Parfois, comme à Neuilly, c’est la droite qui jouait contre elle-même : un porte-parole de l’Élysée, David Martinon, parachuté, puis exfiltré, et un fils de, Jean Sarkozy, qui fait campagne avec la voix et le tempérament du père. D’abord flatté dans son orgueil de père, Sarkozy siffla la fin de la récréation. « Neuilly n’est pas la France » , lui criaient les élus affolés.

Ils avaient des raisons de s’inquiéter. On avait l’impression que Sarkozy, « l’enfant chéri de la victoire » , transformait en plomb tout l’or qu’il touchait. Sarkozy exigeait le renvoi du PDG de la Société générale, après la perte de cinq milliards d’euros dans une spéculation folle ; les actionnaires de la banque confirmaient leur confiance à Daniel Bouton. Devant le Crif, Sarkozy demandait que chaque enfant de CM2 parrainât un enfant juif mort en déportation ; Simone Veil jugeait l’idée « inimaginable, dramatique, injuste » . Sa directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon, semblait, dans une interview, tolérer les sectes en général, et la scientologie en particulier. Scandale. Le Conseil constitutionnel retardait de quinze ans la mise en application de la loi de rétention des criminels les plus dangereux ; Nicolas Sarkozy demandait au président de la Cour de cassation de trouver les moyens juridiques de tourner les effets de cette décision. Scandale. Au Salon de l’agriculture, un quidam mal embouché invectivait le président dans une syntaxe hasardeuse : « Touche-moi pas, tu me salis ! » Sarkozy le rembarrait : « Casse-toi, pauvre con. » Scandale. Dans le journal Marianne, Ségolène Royal, Dominique de Villepin et François Bayrou lançaient un appel commun contre « la monarchie élective » et pour la défense de la République. Comme si elle était menacée. Les ministres dénonçaient « la conjuration des aigris » ; rien n’y faisait. La cote de popularité du président ne cessait de décroître, quand celle de François Fillon montait tranquillement. « Monsieur Nobody » , comme l’avaient surnommé les conseillers élyséens, riait sous cape.

La messe était dite. Les municipales seraient une déroute pour la droite. Deux phénomènes s’ajoutaient l’un à l’autre. Dans les grandes villes, la classe moyenne disparaissait peu à peu et ne laissait, face à face, que « les très aisés et les très aidés » . Cette nouvelle polarité sociologique avait déjà fait un triomphe à Ségolène Royal lors de la présidentielle. Elle protégeait Bertrand Delanoë à Paris, Gérard Collomb à Lyon, et même Martine Aubry à Lille. Elle menaçait la droite à Toulouse et à Strasbourg, et même à Marseille, où Gaudin était en grand danger. Dans les villes moyennes, l’électorat sarkoziste, surtout âgé et populaire, était exaspéré par l’exposition médiatique de Carla Bruni, le côté « bling-bling », les vacances en Amérique. La dignité de la fonction leur paraissait atteinte. Les socialistes agitaient le chiffon rouge d’un futur plan de rigueur. Ils pouvaient légitimement guigner Blois, Cahors, Rodez, Montauban, Quimper, Saint-Brieuc, Laval, Brives, Chalon-sur-Saône. Et Bayrou, Pau.

À l’Élysée, on en est déjà dans l’après-municipales. Un remaniement ministériel en profondeur n’est plus d’actualité. Sarkozy l’assure dans Le Figaro. Les vingtdeux ministres candidats aux municipales ont peur de jouer à qui perd perd. Le président prépare sa contre-offensive. On peut déjà deviner qu’elle se jouera sur les terres régaliennes de l’ordre, de la sécurité et de l’immigration. La vaste opération policière – très médiatisée – de Villiers-le-Bel contre ceux qui avaient tiré sur les policiers lors des émeutes de l’automne dernier, en donne un avant-goût.

Eric Zemmour pour Le Figaro le 08 mars 2008

 
Je vous parle d’un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître. La gauche, en ce temps-là, faisait razzia sur les municipales après les cantonales. Le président venait à la télévision commenter les résultats, vêtu de grand deuil. Depuis son élection, il avait pourtant tout changé. Il était jeune. Il était moderne. Il était européen. Libéral mais pas dogmatique. Il était fasciné par le mythe Kennedy. Il n’hésitait pas à médiatiser sa famille. À l’américaine. Il avait dépoussiéré, désacralisé la fonction. Il avait fait l’ouverture vers « des personnalités de gauche ». Il maniait admirablement la télévision et semblait y coucher.

C’était en 1977. Les élections municipales furent un triomphe pour la gauche. On remarqua surtout l’improbable basculement à gauche de deux grandes régions, la Bretagne et l’Alsace, qui donnaient leurs voix à la droite depuis des décennies. La tradition du catholicisme social passait à gauche. Et c’est – paradoxe – le protestant Michel Rocard qui en devint la figure de proue. Cette « deuxième gauche » avait rejoint la première, alors dirigée par Mitterrand, quelques mois après la présidentielle de 1974. Les nouvelles couches moyennes salariées, grandes bénéficiaires des Trente Glorieuses, renforçaient la vieille gauche des profs et des ouvriers.

Trente ans plus tard, cette deuxième gauche est devenue la première. Elle tient l’appareil du PS. Les couches sociales moyennes qui la soutiennent toujours sont les dernières à pouvoir habiter au coeur des grandes villes. Les plus aisés, les fameux bobos, gardent le coeur de leur jeunesse à gauche ; les moins riches tirant le diable par la queue, locataires dans des centres villes désormais vouées aux propriétaires et aux touristes, souffrent de précarisation, réelle ou comparative. Ceux qui sont en dessous, dans l’échelle sociale, ont lâché prise, et quitté le centre-ville pour la périphérie, de plus en plus loin. Lors du référendum sur l’Europe, ceux-ci ont voté non, ceux-là ont voté oui. Dans les grandes villes, la classe moyenne supérieure frôle sans les côtoyer les habitants des quartiers populaires où domine une population issue de l’immigration arabo-africaine. C’est ce que les sociologues appellent pudiquement les « très aisés » et les « très aidés. » C’est la nouvelle sociologie qui structure désormais les grandes villes « mondialisées ». Nouvelle polarité qui a fait un triomphe à Ségolène Royal, lors de la présidentielle : Paris, Lyon sont déjà passées à gauche. Toulouse et Bordeaux ne devraient pas tarder. Nantes est demeurée à gauche depuis 1977 ; Strasbourg devrait y revenir ; et si Gaudin ne perd pas Marseille en 2007, ce sera un miracle dû paradoxalement à une modernisation inachevée ; la gauche prendra la ville la prochaine fois. À Bordeaux, Juppé a été un maire exemplaire, refaçonnant la ville selon les canons de la « gouvernance » d’aujourd’hui : il a donc perdu les législatives en 2007. Et seul un remords de ses électeurs peut cette fois sauver sa mairie.

Partout, cette nouvelle sociologie hésite entre PS et Modem. Voilà pourquoi à Dijon, Montpellier, Grenoble, Roubaix, le PS est allié au MoDem dès le premier tour. À Aix-en-Provence, le MoDem se gauchise pour faire la peau de l’UMP. À Lyon, les centristes sont partout. À Paris ou ailleurs, on attend prudemment le second tour pour convoler. En 1977, Mitterrand verrouillait l’Union de la gauche, obligeant même Gaston Defferre à renoncer à ses amitiés centristes de Marseille. Trente ans plus tard, c’est le grand déverrouillage, les centristes reviennent à gauche, sans que le PS, pusillanime, n’ose assumer la nouvelle ligne social-libérale. Mais, les programmes municipaux parlent d’eux-mêmes : il n’y a guère de différences entre ceux de l’UMP, du PS ou du MoDem : partout des « coulées vertes » écologiques, partout des « logements neufs » pour retenir le dernier carré des classes moyennes, partout des « zones franches » . 

Lors
de la présidentielle, Nicolas Sarkozy avait gagné dans l’est de la France, et séduit une base populaire qu’il avait en partie arrachée à Le Pen. À l’Ouest et dans les grandes villes, Royal et Bayrou s’étaient disputé le même électorat. Au bout de neuf mois, les électeurs de Sarkozy – ouvriers, employés ou vieux rurbains – sont déçus par la stagnation du pouvoir d’achat ou agacés par le côté soixante-huitard d’un président qui semble « jouir sans entraves » . En face, l’antisarkozisme culturel des grandes villes plastronne. Les édiles de droite tentent de sauver leur mise en cachant le sigle de l’UMP et en centrant le débat électoral sur le terrain local.

Mais le vent national souffle trop fort. La polarisation sociologique révélée par la présidentielle rendait déjà les municipales ingagnables par la droite. L’intérêt exclusif porté par les médias aux grandes villes, aggravait la situation. On l’a déjà vu en 2001, lorsque la seule prise de Paris et de Lyon occulta la défaite globale de la gauche de Jospin. C’est pourquoi Sarkozy avait songé à avancer la date des municipales dans la foulée de la présidentielle.

La crise économique américaine et l’agacement provoqué par la désacralisation de la fonction risquent de transformer la défaite inévitable en déroute. 

Eric Zemmour pour Le Figaro le 28 février 2008

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