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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 17:21
Sergueï Netchaïev : catéchisme du révolutionnaire (1869)

2396a231bfd2ac5665a5d8c5492d83e7.jpgPrincipes par lesquels le révolutionnaire doit être guidé : 

 

ATTITUDE DU RÉVOLUTIONNAIRE ENVERS LUI-MÊME


1. Le révolutionnaire est un homme condamné. Il n'a pas d'intérêts propres, pas de liaisons, pas de sentiments, pas d'attaches, pas de biens et pas même de nom. Tout en lui est absorbé par un seul et unique intérêt, une seule pensée, une seule passion : la révolution.

2. Tout au fond de son être, non seulement en paroles mais aussi en actes, il a rompu tout lien avec l'ordre établi et le monde cultivé dans son ensemble, avec ses lois, ses propriétés, ses conventions sociales et ses principes éthiques. Il est un ennemi implacable de ce monde, et s'il continue d'y vivre, c'est pour mieux le détruire.

3. Le révolutionnaire exècre les doctrines et a rejeté les sciences ordinaires, les laissant aux générations futures. Il ne connaît qu'une seule science, la science de la destruction. A cette fin, et à cette fin seule, il étudiera la mécanique, la physique, la chimie et peut-être la médecine, cette fin, il étudiera jour et nuit la science vivante : le peuple, ses caractéristiques, son fonctionnement et tout ce qui constitue le présent ordo social à tous les niveaux. Son seul et unique objectif est la destruction immédiate de cet ordre ignoble.

4. Il méprise l'opinion publique. Il exècre et abhorre l'éthique sociale existante dans toutes ses manifestations et expressions. Pour lui, est moral tout ce qui peut permettre le triomphe de la révolution. Est immoral et criminel tout ce qui se trouve en travers de son chemin.

5. Le révolutionnaire est un homme dévoué, impitoyable envers l'État et l'ensemble de la société éduquée et privilégiée ; il ne doit pas attendre d'elle la moindre pitié. Entre elle et lui existe, qu'elle soit déclarée ou non déclarée, une guerre incessante et sans fin. Il doit se préparer à supporter la torture.

6. Dur envers lui-même, il doit être dur envers les autres. Toutes les émotions tendres ou efféminées de connivence, d'amitié, d'amour, de gratitude et même d'honneur doivent être refoulées en lui par une passion froide et entêtée pour la cause révolutionnaire. Il n'est pour lui qu'un seul délice, une seule consolation, une récompense et une gratification : le succès de la révolution. Jour et nuit, il ne doit avoir qu'une seule pensée, un seul but : la destruction sans merci. Dans sa poursuite froide et infatigable de ce but, il doit être prêt à mourir lui-même et à détruire de ses propres mains tout ce qui pourrait l'empêcher.

7. La nature du véritable révolutionnaire ne laisse pas de place pour le romantisme, le sentimentalisme, l'extase ou l'enthousiasme. Elle ne laisse pas davantage de place à la haine personnelle ou à la vengeance. La passion révolutionnaire, qui doit devenir pour lui le mode de pensée courant, doit à tout moment être combinée au plus froid calcul. En tout instant et endroit, il ne doit pas être ce que lui dictent ses inclinations personnelles, mais ce que l'intérêt général de la révolution commande.

ATTITUDE DU RÉVOLUTIONNAIRE ENVERS SES CAMARADES


8. Le révolutionnaire respecte ses amis mais ne chérit que celui qui s'est montré dans les faits comme aussi révolutionnaire que lui. L'étendue de cette amitié, de cette dévotion et d'autres obligations envers son camarade n'est déterminée que par leur degré d'utilité au travail pratique de complète destruction révolutionnaire.

9. La nécessité de la solidarité entre révolutionnaires est évidente. Elle est constitutive de la vigueur du travail révolutionnaire. Les camarades révolutionnaires ayant le même degré de compréhension révolutionnaire et de passion devraient, autant que possible, discuter ensemble des choses importantes et prendre des décisions unanimes. Mais même en mettant au point un plan échafaudé de la sorte, chaque homme doit autant que possible ne compter que sur lui-même. En accomplissant une série d'actes de destruction, chaque homme doit agir par lui-même et ne recourir aux conseils et à l'aide de ses camarades que si cela est nécessaire à l'accomplissement du plan.

10. Chaque camarade devrait avoir sous ses ordres plusieurs révolutionnaires des deuxième et troisième catégories, c'est-à-dire des camarades qui ne sont pas complètement initiés. Il doit les regarder comme des portions d'un fonds commun du capital révolutionnaire placées à sa disposition. Il doit dépenser ses portions du capital avec parcimonie, tentant à chaque fois d'en tirer le maximum de bénéfice. Il doit se regarder lui-même comme un capital consacré au triomphe de la cause révolutionnaire ; mais comme un capital dont il ne peut disposer librement sans le consentement de la compagnie entière des camarades initiés.

11. Lorsqu'un camarade a des ennuis, le révolutionnaire, quand il décide ou pas de l'aider, ne doit pas prendre en compte ses sentiments personnels mais le bien de la cause révolutionnaire. Il doit donc peser, d'un côté l'utilité du camarade, et de l'autre la quantité d'énergie révolutionnaire qui devrait être dépensée pour sa délivrance, et doit décider laquelle a le plus de poids.

ATTITUDE DU RÉVOLUTIONNAIRE ENVERS LA SOCIÉTÉ


12. L'admission d'un nouveau membre, qui s'est illustré non en paroles mais en actes, ne peut être le fait que d'un accord unanime.

13. Le révolutionnaire vit dans le monde de l'État, des classes et de la soi-disant culture, et n'y vit que parce qu'il croit à sa destruction complète et rapide. Il n'est pas révolutionnaire s'il ressent de la pitié pour quoi que ce soit en ce monde. S'il en est capable, il doit envisager l'annihilation de sa situation, d'une relation ou de toute personne faisant partie de ce monde ; tout et tous doivent lui être également odieux. Cela est difficile s'il possède une famille, des amis et des êtres chers en ce monde ; il ne peut être révolutionnaire s'ils peuvent arrêter sa main.

14. Tout en visant à une implacable destruction, le révolutionnaire peut et doit parfois vivre au sein d'une société en prétendant être ce qu'il n'est pas. Le révolutionnaire doit s'infiltrer partout, au sein des classes basses et moyennes, dans les maisons de commerce, les églises, les manoirs des riches, le monde de la bureaucratie, de l'armée, de la littérature, de la 3è section (la police secrète) et même au palais d'Hiver.

15. Cette société infecte doit être découpée en plusieurs catégories. La première comprend tous ceux qui doivent être immédiatement condamnés à mort. La société doit rédiger une liste de ces personnes condamnées, fonction leur relative menace exercée à l'encontre d'une progression harmonieuse de la cause révolutionnaire, et pour permettre leur élimination.

16. Pour établir ces listes en fonction des raisons énoncées plus haut, il convient de ne pas se laisser guider par les actes individuels de traîtrise commis par la personne, ni même par la haine qu'elle provoque au sein du peuple. Ces traîtrises et cette haine peuvent toutefois s'avérer utiles, puisqu'elles incitent à la rébellion populaire. On doit se fonder sur le service que la mort de l'individu pourrait rendre à la cause révolutionnaire. C'est pourquoi ceux qui doivent être annihilés en premier sont les individus particulièrement dangereux pour l'organisation révolutionnaire, et dont la mort soudaine et brutale effraiera le gouvernement et, le privant de certains de ses représentants les plus intelligents et énergiques, diminuera sa force.

17. La deuxième catégorie recouvre ceux à qui un répit temporaire est accordé, uniquement afin que leur comportement bestial ne pousse inévitablement le peuple à la révolte.

18. À la troisième catégorie appartient le troupeau des personnalités de haut rang ou des personnages qui ne sont pas distingués par leur intelligence particulière ou leur énergie mais qui, par leur position, sont pro pères et jouissent de leurs connexions, leur influence et leur pouvoir ; ils doivent être pris la main dans le sac et confondus et, quand nous aurons découvert suffisamment de leurs sales petits secrets, nous en ferons nos esclaves. Leur pouvoir, leur influence, leurs connexions, leur richesse et leur énergie constitueront notre inépuisable maison du trésor et une aide efficace à nos entreprises variées.

19. La quatrième catégorie comprend les personnes ambitieuses politiquement et les libéraux de différentes nuances. Nous pouvons conspirer avec eux, en suivant leur programme, et prétendre les suivre aveuglément, alors que nous prenons leur contrôle, que nous révélons tous leurs petits secrets et les compromettons à un tel point qu'ils soient irrémédiablement impliqués et puissent être employés pour semer le désordre au sein de l'État.

20. La cinquième catégorie est composée des doctrinaires, des conspirateurs, des révolutionnaires, tous ceux qui s'adonnent aux vaines péroraisons, en public ou sur le papier. Ils doivent être continuellement incités et poussés à rédiger de violentes déclarations poussant à l'action, de manière à ce que, dans leur majorité, ils disparaissent sans laisser de trace et que les intérêts des vrais révolutionnaires s'en trouvent quelque peu accrus.

21. La sixième et importante catégorie est celle des femmes. Elles doivent être réparties en trois catégories. Premièrement, ces femmes frivoles et sans cervelle que nous pouvons utiliser comme les troisième et quatrième catégories d'hommes. Deuxièmement, les femmes ardentes, talentueuses et dévouées, mais qui ne nous ont pas rejoints parce qu'elles n'ont pas encore atteint une compréhension réelle, pratique et dénuée de passion de la révolution : ces femmes doivent être utilisées comme les hommes de la cinquième catégorie. Finalement, les femmes qui sont en complète adéquation avec nous, ont été pleinement initiées et acceptent notre programme dans son intégralité : nous devons regarder ces femmes comme le plus précieux de nos trésors, dont l'assistance nous est indispensable.

ATTITUDE DE LA CONFRÉRIE ENVERS LE PEUPLE


22. La Confrérie n'a pas d'autre but que l'entière libération et le bonheur du peuple - c'est-à-dire des travailleurs. Mais convaincue que cette libération et ce bonheur ne sont possibles qu'au moyen d'une révolution populaire qui balayerait tout sur son passage, la Confrérie contribuera de toutes ses forces et de toutes ses ressources au développement et à l'extension des souffrances qui épuiseront la patience du peuple et le pousseront à un soulèvement général.

23. La Confrérie n'entend pas sous "révolution populaire" un mouvement réglé selon les idées de l'Occident, et qui s'arrêterait respectueusement devant la propriété et les traditions de l'ordre social, et devant ce qu'on appelle la civilisation et la moralité. Ce genre de mouvement s'est borné jusqu'ici à renverser une forme politique, afin de la remplacer par une autre et de créer l'État dit révolutionnaire. Seule peut être salutaire au peuple une révolution qui détruira jusqu'aux racines de l'État, et supprimera toutes les traditions, les classes et l'ordre même existant en Russie.

24. Aussi, la Confrérie n'a nulle intention d'imposer au peuple une organisation venant d'en haut. La future organisation sera sans aucun doute élaborée par le mouvement et la vie populaire elle-même - mais c'est là l'affaire des générations futures. Notre oeuvre à nous est une destruction terrible, entière, générale et implacable.

25. Aussi, en cherchant un rapprochement avec le peuple, nous devons tout d'abord nous joindre aux éléments populaires qui, depuis la fondation de l'État moscovite, n'ont pas cessé de protester non seulement en paroles, mais en actes, contre tout ce qui est lié directement et indirectement au pouvoir : la noblesse, les fonctionnaires, les corporations, le commerçant exploiteur. Joignons-nous aux brigands hardis, qui sont les seuls véritables révolutionnaires de la Russie.

26. Fondre ces bandes en une force invincible qui détruira tout sur son passage - telle sera l'oeuvre de notre organisation, de notre conspiration, tel sera notre but.

 

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Sergueï Netchaïev est un nihiliste et un révolutionnaire russe (1847-1882).

Il exposa ses principes dans son Catéchisme du révolutionnaire, rédigé avec Bakounine (1869) dans lequel il prône l'anéantissement de l'État et l'assassinat des opposants. Il y définit sa conception de la révolution, ainsi que l'attitude du révolutionnaire envers lui-même, ses camarades et la société. Il soutient la thèse selon laquelle le révolutionnaire doit accentuer les souffrances du peuple, afin que celui-ci trouve le courage de se révolter.

Il fonda à Moscou un groupement révolutionnaire, la Vindicte du peuple (1869), et organisa l'assasinat de l'étudiant Ivanov qu'il accusait de trahison (cf. Les Possédés de Dostoievski). Il rejoint ensuite l'Allemagne et se brouille avec Bakounine, effrayé par son cynisme et sa violence. Il se réfugie ensuite à Londres puis à Paris (1870). Il retourne en Suisse dont il est extradé vers la Russie en 1872 et est emprisonné à Saint-Pétersbourg, à la prison Pierre et Paul. Il y meurt dix ans plus tard.

De Wikiberal

Définition

Le terrorisme consiste en la pratique, par une personne, un groupe ou un État, de crimes violents destinés à produire sur leur cible (la population) un sentiment de terreur, souvent bien supérieur aux conséquences réelles de l'acte. Le terrorisme vise la population civile en général ou une de ses composantes, une institution ou les structures d'un État. L'objectif peut être d'imposer un système politique, de causer des destructions à un ennemi ou de déstabiliser une société, d'obtenir la satisfaction de revendications politiques, religieuses, racistes, séparatistes, etc.

Raymond Aron définit le terrorisme ainsi :

Une action violente est dénommée terrorisme lorsque ses effets psychologiques sont hors de proportion avec ses résultats purement physiques.

Partout et de tout temps, on observe que le terrorisme est le meilleur allié de l'accroissement de la coercition du pouvoir d'Etat ; il est d'autant plus nécessaire, en période de tension, de ne pas fléchir sur les principes de base des sociétés libérales.

Origine

Le mot terrorisme (ainsi que terroriste et terroriser) est apparu pour la première fois au XVIIIe siècle, durant la Révolution française, pendant le régime de la Terreur, lorsque le Comité de salut public dirigé par Robespierre exécutait ou emprisonnait toutes les personnes qui étaient considérées comme contre-révolutionnaires.

Le mot a plus tard évolué pour désigner aujourd'hui les actions violentes visant spécifiquement les populations civiles, faites dans le but de détruire, tuer et de mutiler. Les terroristes privilégient en effet les cibles civiles plutôt que les opposants armés.

Ces attaques ont pour but de promouvoir des messages à caractère politique ou religieux par la peur, ce qui différencie le terrorisme des actes de résistance visant à se libérer d'une occupation en détruisant les institutions politiques des occupants ou en assassinant ses représentants.

Les différents types de terrorisme

Il existe trois grands types de terrorisme :

  • le terrorisme individuel (nihiliste)
  • le terrorisme organisé (extrême-gauche, extrême-droite, islamisme)
  • le terrorisme d'État.

La terreur d'État a fait dans l'histoire beaucoup plus de victimes que la terreur d'en bas, celle du faible contre le fort.

Le premier épisode terroriste connu, rapporté par Flavius Josèphe, est celui des Zélotes, qui luttent en Palestine au Ier siècle après J.-C. contre l'occupant romain. La secte ismaïlienne des Assassins se fait connaître par ses actions violentes en Iran et en Syrie du XIe au XIIIe siècle. Autour de 1860, les mouvements nihilistes développent des actions terroristes en Russie.

Terrorisme intellectuel

Pensée-Unique.jpg

Le terrorisme intellectuel est la pratique qui, au moyen d'arguments et de procédés intellectuels (conformes en général à la liberté d'expression), vise à intimider pour empêcher la formulation d'idées gênantes. C'est une censure idéologique qui vise à empêcher de parler de tout ce qui ne rentre pas dans les grilles de l’idéologie, et qui sera dénoncé par le politiquement correct comme étant un dérapage. C'est un moyen de favoriser ses propres idées et donc soi-même en tant qu'incarnation de ces idées (intellectuel défendant son statut, parti visant la conquête du pouvoir). La politique est un des domaines privilégiés du terrorisme intellectuel, mais la culture, l'enseignement, etc. n'en sont pas exempts.

« Le terrorisme intellectuel, ce sont les moyens que mettent en œuvre ceux qui savent très bien qu'ils ont tort pour empêcher que les objections les atteignent. Ils n'ont pas d'autres méthodes. »
    — Jean-François Revel
« Qu'appelle-t-on terrorisme intellectuel ? Le fait de vouloir déconsidérer une personne qui exprime des opinions au lieu de les réfuter par des arguments. »
    — Jean-François Revel
« C'est un système totalitaire. Mais d'un totalitarisme patelin, hypocrite, insidieux. Il vise à ôter la parole au contradicteur, devenu une bête à abattre. À abattre sans que coule le sang : uniquement en laissant fuser des mots. Les mots de la bonne conscience. Les mots des grandes consciences. Les mots qui tuent. »
    — Jean Sévillia, Le terrorisme intellectuel : De 1945 à nos jours, éd. Perrin, 2004

Parmi les procédés habituels qui sont au cœur du terrorisme intellectuel : l'emploi de sophismes, le relativisme, le polylogisme (l'opinion ne compte pas, c'est la situation sociale de celui qui parle qui compte), la diabolisation, l'emploi de motvirus ("ultra-libéralisme", "néolibéralisme" ), etc.

En France, il existe plusieurs procédés de terrorisme intellectuel utilisables facilement pour éviter tout débat :

  • le classique "point Godwin" qui consiste à mettre son adversaire sur le même plan que les Nazis (argument ad hominem utilisé quand l'adversaire est à bout de ressources) ;
  • spécifiquement français, le "point Poujade" permet de clore tout débat sur la fiscalité ou le rôle de l'État : "tu n'es qu'un égoïste ordinaire, tu veux seulement payer moins d'impôts" ;
  • le "point fasciste" est souvent une conséquence logique du "point Poujade" : "tu es contre la solidarité et pour le darwinisme social". George Orwell observait (déjà à l'époque du fascisme) que « le mot fascisme n’a plus aucun sens, si ce n’est dans la mesure où il recouvre quelque chose d’indésirable ».
  • le "point c-u-l" ("c'est ultralibéral") : quand les procédés précédents apparaissent trop datés et trop usés, l'accusation inusable d'"ultra-libéralisme" permet de qualifier l'adversaire d'extrémiste, comme si la liberté (confondue avec l'anomie) relevait d'une idéologie arbitraire, tolérable tant qu'elle ne serait pas "extrémiste".

Voir aussi La gauche en France.

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