
Si l’Eglise a admis s’être trompée sur nombre de sujets scientifiques, liés en fait à sa position qui mettait l’homme, créature de Dieu, au centre du monde et non faisant partie d’un tout, les tenants du « réchauffement global » refusent tout débat.
Le bras de fer à Bali le prouve. Alors que les USA, le Japon et d’autres gouvernements refusent la mention d’objectif de réduction de gaz à effet de serre, les médias francophones titrent « Les USA font cavalier seul. » . Depuis quand « plusieurs pays » veut dire être seul ??
Al Gore fait un discours très applaudi. Logique, il tire à boulet rouge sur son pays devant une assemblée très anti-américaine. Quand on balance « Je vais (...) vous dire une vérité qui dérange: mon propre pays, les Etats-Unis, est le principal responsable de l’obstruction à tout progrès ici à Bali » devant des gens acquis à sa cause, on est sûr de faire un tabac. C’est du niveau du chanteur qui devant la foule venue à son concert balance « vous êtes formidable ». Se faire applaudir par des gens acquis à sa cause n'a rien de glorieux.
À Bali, il n’y a pas de débat.
Dans les colonnes du Figaro, il n’y a pas de débats. Si vous osez dire que vous avez un avis différent, vous vous exposez à une belle campagne d’insultes, vous êtes forcément un propagandiste à la solde de Fox News, vous ne comprenez rien à rien, vous êtes un ignorant :
Alors s'il vous plait, gardez votre propagande pour le site de Fox news!
S'informer avant de commenter serait la moindre des choses....
Voilà ce que l’on me balance, entre autres. Et les quelques personnes qui tentent d’aller dans mon sens sont systématiquement ridiculisées.
Sans compter la censure : tous mes posts où je relaie la pétition des 17 000 scientifiques opposés à la théorie du GW () sont SYSTEMATIQUEMENT SUPPRIMES. Impossible de laisser un post avec un lien vers Climat Sceptique, impossible de citer le dossier du bloc Drzz, impossible de mettre des extraits de mon article « Le Groenland fond-il ? » !!
Impossible de mettre ceci en ligne :
We urge the United States government to reject the global warming agreement that was written in Kyoto, Japan in December, 1997, and any other similar proposals. The proposed limits on greenhouse gases would harm the environment, hinder the advance of science and technology, and damage the health and welfare of mankind.
There is no convincing scientific evidence that human release of carbon dioxide, methane, or other greenhouse gasses is causing or will, in the foreseeable future, cause catastrophic heating of the Earth's atmosphere and disruption of the Earth's climate. Moreover, there is substantial scientific evidence that increases in atmospheric carbon dioxide produce many beneficial effects upon the natural plant and animal environments of the Earth.
Le débat est impossible.Toute tentative d’aller, dans un sens contraire ou de poser, ne serait ce qu’une question (pourquoi les glaciers islandais s’épaississent-ils ? Pourquoi la glace se renforce en Antarctique ?) est systématiquement rejetée !!

Dès que vous sortez de l’écologiquement correct, vous vous heurtez à un tir de barrage de ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi, refusent d’entendre vos arguments. Entendre, pas être convaincu.
Il est clair que le climat se modifie. Mais il l’a toujours fait. Il a fait nettement plus chaud en Europe à partir de l'an mil, permettant aux Vikings de coloniser le Groenland (le pays vert !!) La vraie question est : dans quelle mesure ce changement est imputable à l’homme ?
Ce refus du débat est alimenté par tout un tas de prophètes autoproclamés : Al Gore, Bové, Hulot, le GIEC… Leurs paroles deviennent d’évangiles et telles des religions révélées sont désormais exclues de toutes critiques. Cette attitude rappelle furieusement celle de l’Eglise à la fin du Moyen Age, quand l’Inquisition régnait sur les âmes. Elle rappelle celle de l’Islam où la moindre critique entraîne une fatwa.
L’Ecologie révélée a aussi ses excommunications, ses boucs émissaires (les USA, le lobby pétrolier, Bush, Allègre…), Elle a son dogme aussi intangible que l’infaillibilité vaticane, elle a ses apôtres, ses disciples et hors d’elle point de salut !!
Or, la science n’est pas une religion. Elle doit rester critique. Un vrai débat doit mettre sur la table le pour et le contre. Nous n’avons que le pour. Nous ne pouvons exprimer le contre sous peine de morts médiatiques.
Si demain les prévisions alarmistes se révèlent fausses, comme ce sont révélées fausses celles des années 70, qui blâmerons-nous ? Les scientifiques ou notre propre refus du débat.
Nous ne sommes que des Don Quichotte nous battant contre les moulins à vents médiatiques. Mais nous sommes aussi des citoyens avec les yeux ouverts.
Désormais , et plus encore, La pensée néoconservatrice va relayer la lutte contre la propagande verte. Car la peur doit changer de camp.
La fonte au Groenland est-elle réelle ?

En juillet 2007, des membres du Sénat Américain se sont rendus au Groenland pour enquêter sur la fonte des glaciers. Leurs observations, couplées à des études récentes suggèrent d'autres voies de réflexion.
Si le Groenland s'est réchauffé depuis les années 1880, la température moyenne y est cependant plus froide depuis 1955 que durant la période 1881-1955. Une étude récente conclue qu'il y faisait plus chaud dans les 1930 et 1940, que le réchauffement de 1920-1930 était environ 50% plus élevé. Autre enseignement, si la glace s'amincit dans les altitudes les plus basses, elle s'épaissit à l'intérieur des terres où l'altitude est plus haute.
Échantillonnage des études scientifiques récentes:
1) Une étude 2006 par des chercheurs danois de l'Université d'Aarhus a estimé que "les glaciers du Groenland ont été en recul le siècle dernier, suggérant que la fonte des glaces n'est pas un phénomène causé par le réchauffement de la planète". Le Glaciologiste Jacob Clement Yde, a expliqué que l'étude ," La plus complète jamais menée sur les mouvements des glaciers au Groenland, que 70% de la diminution des glaciers ont été régulièrement depuis la fin des années 1880," [EPW Blog Note: 80% de l'homme, les émissions de CO2 ont eu lieu après 1940. (] Niels Tvis Knudsen de l'Université d'Aarhus co-auteur du papier).
2) Une étude 2006 par une équipe de scientifiques dirigée par Petr Chylek du Los Alamos National Laboratory, Space Sciences et de télédétection a trouvé que le rythme du réchauffement en 1920-1930 était d'environ 50% supérieur à celui de 1995-2005, suggérant que le dioxyde de carbone " Ne pouvait pas être la cause "du réchauffement.
Nous trouvons que l'actuel réchauffement du Groenland n'est pas sans précédent dans son histoire récente. Les hausses de température dans les deux périodes de réchauffement (1920-1930 et 1995-2005) sont du même ordre, mais le rythme du réchauffement en 1920-1930 était d'environ 50% supérieur à celui de 1995-2005.
L'étude, qui a été publiée au 13 juin 2006 par le Geophysical Research Letters, a constaté que, après une année 2003 plus chaude sur la côte sud-est du Groenland, "les années 2004 et 2005 ont été plus proches de la normale et bien inférieure à la température atteint dans les années 1930 et 1940. L'étude a en outre poursuivi ainsi "Presque tous les postes au Groenland stations sont inférieurs (climat plus froid) que ceux de 1881-1955, notamment la température moyenne".
En outre, le Chylek explique que "Bien qu'il y ait eu une forte augmentation de la température au cours de la dernière décennie (1995 à 2005), une augmentation similaire et à un rythme plus rapide s'est produite au cours de la première partie du 20e siècle (1920 à 1930) Lorsque le dioxyde de carbone ou d'autres gaz à effet de serre ne pourrait en être une cause. Le réchauffement de 1920-1930 démontre que la forte concentration de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre n'est pas une condition nécessaire pour une période de réchauffement . L'augmentation de la température semble être dûe à la variabilité naturelle du climat du Groenland. Une augmentation générale de l'activité solaire depuis 1990 peuvent être un facteur contribuant ainsi que les changements de température de surface de la mer tropicale de l'océan . "
"Pour résumer, nous n'avons trouvé aucune preuve directe pour soutenir les revendications que la calotte glaciaire du Groenland soit en train de fondre en raison de l'augmentation de température provoquée par une augmentation de la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone." Les coauteurs de l'étude ont été MK Dubey du Los Alamos National Laboratory et G. Lesins, Dalhousie University ,Canada.
3) En mars une étude de 2005 dans la revue Science a trouvé qu'au Groenland supérieur , l'élévation intérieure inlandsis a augmenté tandis que la glace à plus basse altitude s'est éclaircie. Selon un article du 8 novembre 2005 de la recherche européenne, "Une équipe internationale de climatologues et les océanographes, dirigée par le Nansen Environnementales et Remote Sensing Center (NERSC), en Norvège, estime que de l'intérieur du Groenland inlandsis a augmenté, en moyenne, de 6 cm par an au-dessus de 1500 m entre 1992 et 2003. " L'Auteur principal, Ola M. Johannessen du NERSC déclare la feuille de croissance est attribuable à l'augmentation de neige provoquée par la variabilité de la circulation atmosphérique régionale, ou de ce que l'on appelle oscillation nord-atlantique (NAO).
4) Le 8 février 2007 un article publié dans la revue Science du Groenland a estimé que les deux plus grands glaciers ont "soudainement ralenti, ce qui a porté le taux de fonte de l'année dernière à près de l'ancien taux", . Le rapport conclut que la "moyenne d'éclaircie sur le glacier Kangerdlugssuaq pendant l'été de 2006 est tombée à près de zéro, avec quelques apparentes dans les zones d'épaississement sur le tronc principal. Le chercheur Ian Howat, l'auteur principal du rapport, explique "le Groenland a été à peu près aussi chaud ou plus chaud dans les années 1930 et 40, et un grand nombre des glaciers étaient plus petits que ce qu'ils sont aujourd'hui." Toutefois, il suggère que de fortes variations dans inlandsis dynamique peuvent se produire à partir de la variabilité naturelle du climat".
Howat, également chercheur à l'Université du Colorado et du National Snow Ice Data Center, explique : "Une attention particulière doit être prise dans la manière dont ces mesures et d'autres estimations de perte de masse sont évalués, en particulier lorsque l'extrapolation dans le futur, car le court terme pourrait produire des interprétations erronée des tendances à long terme".
5) Le 6 juillet 2007 une étude publiée dans la revue Science à propos du Groenland par une équipe internationale de scientifiques "indique que la glace de bouclier couvrant l'immense île de la Terre a survécu à la dernière période de réchauffement de la planète" (6-6-07) . Selon l'article, l'étude indique que "les glaces du Groenland risquent d'être moins vulnérables à l'effondrement massif prédits par les modèles de changement climatique". L'auteur principal (Eske Willerslev, professeur de biologie évolutive à l'Université de Copenhague ) a déclaré dans une interview. "Cela peut avoir des répercussions sur la façon dont l'inlandsis répond au réchauffement de la planète. Ils peuvent résister à la hausse des températures, "Willerslev dit. Cet article a expliqué," La découverte de matières organiques dans la glace datant de plus d'un demi-million d'années offre la preuve que la calotte glaciaire du Groenland est resté gelé, même pendant la dernière "période interglaciaire" Quelque 120000 ans plus tôt, lorsque les températures moyennes étaient 9 degrés Fahrenheit plus chaudes qu'elles ne le sont aujourd'hui.
6) Le météorologiste Dr Patrick Michaels de l'Université de Virginie et de l'État de Virginie climatologue a écrit que le scénario promu par l'ancien vice-président Al Gore et d'autres montrant la fonte des glaces du Groenland suceptible d'élever le niveau de la mer de 20 pieds n'est pris en charge nulle part dans la littérature scientifique, pas même par L'Organisation des Nations Unies. "Où est l'appui de cette affirmation? Certainement pas dans la récente étude du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)], résumé des décideurs de l'ONU. En vertu de la moyenne portée du scénario d'émissions de gaz à effet de serre, une augmentation du niveau de la mer comprise entre 8 et 17 pouces est prévu en 2100. Gore exagère la hausse d'environ 2000 pour cent ", a écrit Michaels e 23 février 2007 . Selon les données publiées par satellite dans [le journal] Science, en novembre 2005," Michael a écrit, " Nulle part dans la tradition du comité de la littérature scientifique, nous ne trouvons aucun appui à Gore's sur hypothèse de la fonte du Groenland".
7) LeGéologue Morten Hald, un expert de l'Arctique, de l'Université de Tromsø en Norvège a également remis en question la fiabilité des modèles informatiques prédisant une fonte de l'Arctique. "Le principal problème est que ces modèles sont souvent basées sur des données climatiques relativement nouvelles. Le thermomètre est seulement en place depuis 150 ans et les informations sur la température, vieilles de 150 ans ne permettent pas de saisir les grands changements naturels, "Hald, qui participe avec une équipe nationale norvégien de recherche sur le climat de l'Arctique poursuit, "Je crois que les modèles qui sont utilisés pour faire des pronostics sur les changements climatiques futurs envisagent la paléoclimatique seulement dans une moindre mesure. Les études de périodes chaudes, dans le passé, comme lors de la Stone Age, peuvent fournir de précieux renseignements pour comprendre et lutter contre le réchauffement climatique à l'avenir", a-t-il expliqué.
8) Ivan Frolov, le chef de la Russie et de l'Institut de recherche des sciences des régions Arctique et Antarctique déclare que la température atmosphérique aurait dû beaucoup plus faire fondre les glaciers continentaux. Frolov a noté qu'à l'heure actuelle, le Groenland et l'Antarctique, les glaciers ont tendance à s'accroître. Les périodes de refroidissement et de réchauffement sont communs pour notre planète, les fluctuations de température s'élevaiten à 10-12 degrés. Toutefois, ces fluctuations ne sont pas dues à la fonte des glaciers. Ainsi, nous ne devons pas avoir peur qu'ils fondent aujourd'hui. "
9)Un physicien Dr Syun - Ichi Akasofu, ancien directeur de l'Université d'Alaska Fairbanks' Institut géophysique internationale a dit lors d'un Congrès en 2006 que l'audience très médiatisée modèles climatiques montrent qu'une disparition de l'Arctique n'est rien de plus que de "la science fiction. C'est ce que j'appelle" instantanée climatologie. J'essaie de dire à de jeunes scientifiques, 'Vous ne pouvez pas étudier la climatologie, sauf si vous regardez une bien plus longue période de temps." "
10) En outre, le climat actuel des craintes tend à ignorer le fait que les Vikings sont arrivés au Groenland vers 1000 AD et l'ont trouvé habitable et y sont restés plusieurs décennies. Une étude de l'Université Harvard ten 2003 a prouvé la Terre a été plus chaud qu'aujourd'hui durant la Medieval Warm Period, ente 800 et 1300 sans émissions de CO2. Les Vikings du Groenland ont abandonné lorsque le Petit âge glaciaire a pris de l'ampleur.
11) Un autre problème pour les prédictions catastrophiques d'élévation du niveau des mers à cause de fonte des glaces polaires est que l'Antarctique ne "coopère" pas avec les modèles de réchauffement de la planète. "Un nouveau rapport sur le climat dans le monde, pour le sud du continent, montre que les températures au cours de la fin du 20e siècle n'ont pas monté comme il avait été prédit par de nombreux modèles climatiques globaux" a dit le 15 février 2007, lors d'un communiqué de presse, David Bromwich, professeur de professeur de sciences atmosphériques au Département de géographie et chercheur du Byrd Polar Research Center à Ohio State University.
"Il est difficile de voir un réchauffement de la planète signal de la partie continentale de l'Antarctique en ce moment," a expliqué Bromwich. Le communiqué explique que Bromwich de recherche de l'équipe n'a constaté "aucune augmentation des précipitations au-dessus de l'Antarctique dans les 50 dernières années. Pourtant la plupart des modèles prédisent que les précipitations et la température augmente au-dessus de l'Antarctique avec un réchauffement de la planète."
Récemment, un scientifique de haut ONU a reconnu publiquement que les prévisions des modèles climatiques informatiques ne sont pas si fiables après tout. Dr Jim Renwick, un auteur principal du 4ème rapport d'évaluation du GIEC, a admis au New Zealand Herald, en juin 2007, que "la moitié de la variabilité du climat dans le système n'est pas prévisible."
Un éminent scientifique sceptique par rapport au réchauffement de la planète, le docteur Hendrik Tennekes, ancien chef de la direction des Pays-Bas' Royal National Meteorological Institute, critique les modèles climatiques qui prédisent l'avenir . Tennekes a écrit le 28 février 2007, "Je suis d'avis que la plupart des scientifiques qui participent à la conception, le développement et la mise au point de modes de climat sont en fait des ingénieurs logiciels. Ils sont sans licence, et donc non qualifié pour vendre leurs produits à la société."
Le climatologue Dr. Timothy Ball a expliqué que les modèles climatiques échouent parce qu'ils surestiment l'effet de réchauffement du CO2 dans l'atmosphère. Ball a décrit comment le CO2 se stabilise dans l'atmosphère et que son impact sur le réchauffement diminue. "Même si la concentration de CO2 doubles ou triple, l'effet sur la température serait minime. La relation entre la température et le CO2 est comme une couche de peinture noire sur une fenêtre qui bloquerait la lumière du soleil. La première couche bloque le plus de la lumière. La deuxième et la troisième couches réduisent très peu de lumières supplémentaires ".
De nouvelles données révèle ce qui est peut-être l'ultime vérité gênante pour les Cassandre du climat :
M. Nigel Calder, coauteur avec physicien Henrik Svensmark de l'édition 2007 du livre "The Chilling Stars: A New Theory sur les changements climatiques", a expliqué en juillet 2007:
"En réalité, les températures mondiales ont cessé d'augmenter. Les données à la fois pour la surface et la basse aérienne ne montrent aucun réchauffement depuis 1999. L'hypothèse du réchauffement de la planète principalement à cause du CO2 n'a pas de sens, parce que la quantité de C2 dans l'atmosphère est passée. Le fait est que le soleil commence à négliger son devoir climatique s'intègre parfaitement avec cette apparente fin du réchauffement de la planète. "
Une dernière note: pour de nombreux habitants du Groenland, un peu de réchauffement ne peut être que mauvais. Le 7 juin 2007 Washington Post l'article détaillé comment les habitants du Groenland ont été "ravis" du réchauffement. "Je peux garder les moutons deux semaines de plus pour les nourrir dans les collines à l'automne. Je peux cultiver davantage de foin. Et j'obtiens des moutons plus gros ", a déclaré un résident.
L'article original en anglais se trouve sur Canada Free Press. La traduction a été assuré par mes soins. Ce qui explique quelques familiarités et erreurs de traduction.

LES ERRANCES CLIMATIQUES DE L’ONU

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), émanation des Nations Unies, vient de publier la version finale de son évaluation (style film d’épouvante) du réchauffement global.
Cela ne surprendra personne que, selon les Nations Unies, un peu plus de deux cent cinquante années de développement et de progrès occidentaux ont placé la terre en situation de danger imminent et de désastre absolu, et que la seule façon de sauver la planète est de boire la potion « Nations Unies », et de se soumettre au rationnement gouvernemental de l’énergie et à la planification économique étatique.
Et encore, n’ai-je pas mentionné que les Nations Unies disent qu’il nous reste seulement sept années pour en finir avec l’accroissement des émissions de dioxyde de carbone, et quarante années pour inverser la tendance si nous ne voulons pas voir disparaître le quart des espèces existant sur la planète.
Je serais moi-même effrayé si je ne savais pas que ce sont les mêmes Nations Unies qui viennent d’admettre qu’elles ont gonflé très fortement les chiffres du Sida en Afrique, accroissant ainsi considérablement la panique mondiale aux fins de servir leurs objectifs en termes de levées de fonds, et les mêmes Nations Unies qui ont présidé le programme pétrole contre nourriture qui, par le biais de la corruption, a permis à Saddam Hussein de toucher et de distribuer vingt milliards de dollars qui auraient dû servir à alimenter la population irakienne.
Ce qui est nécessaire est de regarder plus loin que les efforts frénétiques déployés par les Nations Unies pour disséminer de sombres prédictions parlant d’apocalypse climatique, et de se focaliser sur la question centrale du débat sur le réchauffement global : c’est alors, et seulement alors, que les raisons pour lesquelles il faut faire preuve d’un extrême scepticisme vis-à-vis des Nations Unies s’imposent et se font flagrantes.
La question centrale est bien sûr de savoir si les émissions de CO2 d’origine humaine ont un impact sur les températures globales. Dans le passage incroyablement bref et superficiel qu’elles consacrent au sujet, les Nations Unies affirment que « l’essentiel de la hausse observée des températures globales moyennes depuis le milieu du vingtième siècle est très vraisemblablement dû à l’accroissement observé des concentrations de gaz à effet de serre anthropogéniques. Il est vraisemblable qu’il y a eu un réchauffement anthropogénique significatif au cours des cinquante dernières années sur tous les continents (excepté l’Antarctique) ».
Cette affirmation hâtive laisse de côté le fait que, de 1940 à 1975, les températures moyennes globales ont baissé (ce qui a donné naissance à la peur, si souvent évoquée à l’époque, d’un refroidissement global), alors que les émissions de CO2 croissaient. La température globale moyenne a recommencé à baisser à partir de 1998, bien que les émissions de CO2 aient continué à croître. Pour 27 des 50 dernières années, on peut donc dire que les températures moyennes ont baissé tandis que les émissions de CO2 augmentaient.
S’il a existé une relation de cause à effet entre les émissions de CO2 et les températures au cours du dernier demi siècle, celles-ci semble aller plutôt dans la direction inverse de celle retenue par les Nations Unies. Et si tant est que nous connaissions effectivement un réchauffement global d’origine humaine, quelqu’un devrait dire à l’Antarctique de suivre le programme général.
Les Nations Unies disent aussi que « les concentrations atmosphériques actuelles de CO2 excèdent de très loin les niveaux naturels des 650 000 dernières années ». Les lecteurs d’une telle phrase sont censés imaginer les implications inhérentes à une telle affirmation. Ce que les Nations Unies laissent de côté est que la relation entre CO2 et températures sur les 650 000 dernières années est précisément l’inverse de celle qui pourrait conduire à croire en ce que disent les Nations Unies.
Les augmentations de concentrations atmosphériques de CO2 s’observent en général après les hausses de températures, et l’écart temporel entre les unes et les autres se situe si on observe les données issues de l’observation des glaces de l’Antarctique pour les 650 000 dernières années, dans une fourchette de 800 à 2000 ans.
Une reconstruction des températures pour les 3000 dernières années mise au point par Craig Loehle du National Council for Air and Stream Improvement montre que, voici un millénaire, les températures moyennes globales étaient plus élevées qu’aujourd’hui de 0,3 degré Celsius. Dans la mesure où cette « vague de chaleur » n’était pas à l’époque provoquée par des centrales thermiques et des automobiles, on peut dire aisément que les températures globales actuelles sont dans les limites de la variabilité naturelle, ce qui réduit à peu près à rien les affirmations des Nations Unies concernant les cinquante dernières années.
On pourrait parler aussi de la qualité des mesures de température sur lesquelles se basent les Nations Unies.
Dans le cadre d’un projet appelé « Comment ne pas mesurer les températures », le météorologue Anthony Watts a parcouru le monde pour examiner les stations où les données sont recueillies. Watts montre, par exemple, que la station de Klamath Falls en Oregon est située au milieu d’hectares couverts d’asphalte, en une zone où les températures sont plus élevées que partout ailleurs dans la région. Watts dit que la localisation des stations de mesure semble avoir été choisie en fonction du confort de l’observateur plutôt qu’en fonction de la pertinence des températures mesurées.
Il n’est pas difficile d’imaginer comment et en quoi le caractère faussé des températures mesurées depuis des stations telles que celle de Klamath Falls en d’autres endroits de la planète remet sérieusement eu cause la validité des températures observées et, par conséquent, l’utilisation de semblables données dans le débat sur le réchauffement global. Quand on voit que les Nations Unies affirment avoir déduit une tendance au réchauffement global moyen de 0,75 degrés Celsius, il faut garder à l’esprit que James Hansen de la Nasa, pourtant très alarmiste, dit que la marge d’erreur concernant les températures moyennes globales est de plus ou moins 0,7 degrés.
On ne peut, en ces conditions, avoir une confiance excessive en ce que l’ONU affirme en matière de hausse globale des températures.
Ne nous laissons pas distraire par les gesticulations alarmistes concernant la fonte du Pôle Nord, la disparition des ours polaires, et les innombrables autres catastrophes supposées qu’on mentionne dans le même mouvement que le réchauffement global et les émissions de CO2 : il n’existe aucune preuve que les émissions de CO2 ont créé le moindre problème environnemental, et il n’existe aucune justification scientifique à même d’inciter à donner les clés de l’économie mondiale aux Nations Unies.