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La charia, loi d'inspiration islamique appliquée dans certains pays musulmans, condamne très sérieusement l'homosexualité, puisque la récidive peut entraîner la peine de mort. C'est le cas en Arabie saoudite, où les homosexuels peuvent être soumis à la peine capitale ou perdre leurs droits civiques. En Afghanistan, plus de dix homosexuels ont été exécutés pour leur sexualité par le régime des Talibans.
Pour les plus conservateurs, l'homosexualité est l'un des pires vices que l'humanité ait connu et doit être strictement punie. Pour d'autres, elle est davantage une maladie qui doit être soignée. Certains occidentaux convertis à l'islam posent aujourd'hui de nouvelles lectures du Coran pour appeler à moins de sévérité. Néanmoins il demeure que dans plusieurs textes de loi, la peine de mort est expressément prescrite comme punition des homosexuels. Toutefois, l'établissement de la charia est plus complexe qu'une simple lecture du Coran. Voir l'article droit musulman pour plus de détails sur les processus de l'établissement des lois islamiques.
La sévérité de certains régimes islamiques vis-à-vis des homosexuels amène certains d'entre eux à émigrer vers l'Occident où les mœurs sont généralement plus libérales à leur égard.
Le thème de l'homosexualité est principalement abordé dans le Coran par l'histoire de Lot (semblable à celle dans la Bible). Bien que le châtiment de Dieu soit le même (la destruction de la ville), les termes employés pour qualifier les habitants sont cependant moins forts (« peuple outrancier », « peuple ignorant », « ses habitants sont injustes ») que ceux utilisés dans la Bible (« infamie », « abomination »).
Dans l'islam l'acte sexuel est considéré comme un acte religieux, pas seulement pour la procréation : il représente la communion avec la nature par la réunion de la complémentarité homme/femme. Au contraire, la chasteté et le célibat sont diaboliques car cela équivaut à soustraire son corps à l'harmonie de l'ordre divin.
Extrait de la sourate « Al-Araf » (7)
Extrait de la sourate « An-Naml » (27, « Les fourmis »)
Extrait de la sourate « Al-Ankabut » (29, « L'araignée »)
La culture arabe classique a progressivement introduit parmi les élites une vénération du bisexuel. De grands poètes, Abū Nuwās, Omar Khayam et quelques princes abbassides l’ont chanté. Il semble que la bissexualité était admise à l'époque du calife Harun ar-Rachidréf. nécessaire.
Le seul pays dans le monde musulman qui n'ait pas pénalisé l'homosexualité est la Turquie. Probablement car c'est un État laïc, même si la grande majorité de la population est de religion musulmane, et que ce pays a un système législatif importé de l'Europe. Cela étant dit, la vie du couple homosexuel, sans même qu'il s'agisse de reconnaître des droits, n'est pas culturellement acceptée dans le monde musulman.
Elle encourt même la prison. On a ainsi remarqué récemment en Tunisie la condamnation le 5 mai 2005 en vertu de l'article 230 du Code pénal tunisien à 6 mois de prison d'un tunisien et de son ami français.[1]
Ce que les modernes appellent "homosexualité" est donc officiellement condamné dans le Coran qui est le livre fondateur et aurait valeur de "sacrement" puisque le texte serait le support des influences spirituelles à l'œuvre dans cette religion.
Les hadiths (paroles et faits du prophète Mahomet) viennent confirmer cela. Ainsi, on peut trouver chez Tirmidhi (Sounan At-Tirmidhi 13-23) des hadiths qui maudissent ceux qui s'adonnent à l'acte homosexuel, et les condamnent à mort. Les imams Malik et Shafii entre autres, les classent avec les fornicateurs mariés, qu'ils soient eux-mêmes mariés ou pas.
Certains auteurs font remarquer que les conditions de forme pour que l'autorité puisse entrer en condamnation sont d'une précision chirurgicale telle qu'elles sont quasiment impossibles à satisfaire.
Ce qui tend à beaucoup choquer c'est qu'en dépit de l'interdit officiel, la pédérastie a bien fait l'objet d'une grande faveur notamment dans certaines cours califales. Enfin, la présence d'échansons, soit des éphèbes dont la jeunesse serait éternelle, dans la description même du paradis coranique tend à faire désordre.