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La vérité sur la torture et les massacres pendant la guerre d’Algérie

Le dernier numéro d’Historia, très bon magazine que nous citons fréquemment, traite des “vérités qui dérangent” à propos de la Guerre d’Algérie. Et ce à l’occasion de la sortie du film L’ennemi intime de Florent-Emilio Siri, le 3 octobre dernier.

Dans France Observateur (le futur Nouvel Observateur), en décembre 1951, Claude Bourdet signe une tribune intitulée “Y a-t-il une Gestapo française en Algérie ?” Depuis lors, notre vision des évènements algériens est prisonnière du politiquement correct imposé par les porteurs de valises du FLN (Parti communiste et consorts), qui se sont acharnés sur l’armée française au sujet de la torture alors que, pendant ce temps-là, les rebelles décapitaient tranquillement les civils européens à l’abri des caméras…

En 1954, l’armée française subit le double-poids d’un manque de cohésion hérité de la guerre fratricide qui a opposé les Français sous l’Occupation et d’un moral en berne après la défaite en Indochine. Dans ce contexte, ajouté au fait que les sections sont géographiquement éloignées les unes des autres, la torture s’installe d’elle-même en Algérie. La plupart du temps, les exactions relèvent plus de la bavure et de l’incident isolé que d’une politique délibérément organisée depuis Paris (jusqu’à la création du Centre de coordination interarmées - CCI - chargé, initialement, d’encadrer la torture mais qui fut brocardé comme l’instrument d’une “torture d’Etat”). L’écrasante majorité des soldats de l’armée française n’a pas pratiqué la torture. Les soi-disant “massacres”, quant à eux, sont la plupart du temps des réponses à des insurrections ou des meurtres de civils commis par les rebelles (notamment l’épisode de Philipeville en août 1955 - 1273 victimes - mais surtout le vrai-faux massacre de Sétif, réponse à une insurrection avortée et cachée derrière le masque de la manifestation pacifiste - le bilan est inconnu mais se rapproche des 10 000 morts).

Côté algérien, la torture, les massacres de civils (hommes, femmes et enfants) et les purges internes sont clairement revendiquées par le FLN dont c’est la stratégie inconditionelle. Le rebelles mènent une guerre totale visant à l’anéantissement de l’ennemi. Comme les bolcheviks russes en 1917 et les maoïstes plus tard. Le FLN mène une guerre révolutionnaire et s’en donne les moyens : 17 000 morts musulmans et plus de 13 000 disparus entre 1954 et 1962 ainsi que 4 000 musulmans morts en métropole. Le FLN se délocalise également… On compte 15 000 victimes des purges. A Philippeville, le 5 août 1959, après l’échec de l’offensive lancée par les rebelles, ceux-ci se vengent sur les villages voisins : tout le monde y passe, même les nourissons (bilan : 123 corps sont retrouvés par le gouverneur général Jacques Soustelle qui laisse son code de l’honneur au vestiaire). A Melouza, les fellagas assassinent 374 hommes proches du MNA (rival du FLN). Le FLN accusera l’armée française quand on découvrira le charnier. Le lendemain, 135 ouvriers agricoles sont tués à Wagram, près de Saïda. Et évidemment, n’oublions pas le fameux masacre de Oran, le 5 juillet 1962, deux jours après l’indépendance : 1 500 morts et disparus, des civils abandonnés par De Gaulle qui donna l’ordre aux soldats français de ne pas sortir de leurs casernes. “Je vous ai compris…”

Prisonniers de la dialectique marxiste exploités/exploitants, nous n’avons pas voulu, sur ce sujet comme sur d’autres, ouvrir les yeux sur l’horrible réalité de la guerre d’Algérie. Les intellectuels et la classe médiatique ont systématiquement pris le parti des insurgés, automatiquement victimisés et voyant de facto leurs exactions pardonnées. Nous savons maintenant que la réalité fut l’inverse de l’image d’Epinal véhiculée depuis 50 ans. A mesure que l’accès à ces informations se généralise, il n’y a pas d’excuse pour regarder en face notre passé, sans démarche militante et en toute objectivité. 

source : http://www.peres-fondateurs.com/~resistance/?p=2404

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