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Eurabia : Sarkozy est un Chirac bis

Turquie : le reniement

Turquie : le reniement Dans un discours-programme de politique étrangère devant les ambassadeurs de France réunis à Paris, le Président de la République a affirmé que "la France ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années qui viennent, à condition que ces chapitres soient compatibles avec les deux visions possibles de l'avenir de leurs relations : soit l'adhésion, soit une association aussi étroite que possible sans aller jusqu'à l'adhésion". Avec le traité constitutionnel remaquillé promis pour octobre et aujourd'hui ce net infléchissement laissant la porte de l'Union ouverte à la Turquie, Nicolas Sarkozy est en pleine continuité avec Jacques Chirac pour la politique européenne de la France. La seule "rupture" pour le moment, c'est avec le peuple français. Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et Président de DLR a réagi aussitôt sur son blog, en qualifiant cette déclaration de véritable "volte-face" présidentielle.
Par Nicolas Dupont-Aignan*
 

Tout au long de la campagne électorale présidentielle, Nicolas Sarkozy a promis de s'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. S'il est un des engagements auquel beaucoup de Français ont cru, c'est bien celui là. Je dois le reconnaitre moi aussi.

Car cela fait des années que le Président a toujours été opposé à cette dilution de l'Europe.

C'était d'ailleurs un de nos points d'accord.

Malheureusement, dans son discours devant les ambassadeurs le 27 août dernier, le Président a cédé à la pensée dominante bruxelloise. Il a accepté d'ouvrir les chapitres des négociations d'adhésion.

Ce qui avait été présenté en juin comme une mesure technique, « la France n'avait pas mis son véto à deux chapitres mineurs des négociations », devient la règle.
Le Président se réfugie derrière l'idée fumeuse d'une commission sur le devenir de l'Europe dans 20 ans pour habiller ce volte-face.

Après la signature du fameux mini-traité, qui ressuscite une Constitution Européenne que le candidat disait morte ; après les courbettes devant les ministres des finances de la zone euro, voilà donc le troisième reniement d'engagements de campagne.

Tous les Français qui avaient cru qu'avec Nicolas Sarkozy la France allait redevenir maîtresse de son destin, ne peuvent que déchanter. Derrière ces renoncements successifs, il y a, malheureusement, le constat que la Présidence Sarkozy débute comme celle de François Mitterrand ou de Jacques Chirac : après avoir gagné l'élection sur le thème « la France est de retour », on gouverne en obéissant à Bruxelles devenu le nouveau maître.
Or, si l'on veut de vrais résultats dans notre pays, tant dans le domaine économique que dans ceux de la sécurité ou de l'immigration, il faut desserrer ce carcan européen qui n'a rien à voir avec la belle idée européenne. En un mot, il faut rebâtir l'Europe sur des bases saines.

Nicolas Sarkozy aurait pu être celui-là, malheureusement sa volonté n'était qu'une tactique de prise de pouvoir et il lui manque aujourd'hui le courage d'aller au-delà des simples bonnes intentions. Il se condamne de fait, en ne conquérant pas pour la France une nouvelle marge de manœuvre, à reproduire les échecs des gouvernements précédents.



* Député de l'Essonne, Président de Debout la République
http://www.debout-la-republique.fr/



http://www.linternaute.com/actualite/dossier/06/etat-major/ump/images/nicolas-sarkozy2.jpghttp://academic2.american.edu/~iklein/Staline.jpg

Après ses continuelles "ouvertures" à gauche, voilà que Sarkozy veut rendre un hommage national au communisme ! Nous disons NON !


Non seulement la lettre de Guy Môquet devra être lue aux élèves à la rentrée, mais Sarkozy a aussi fixé la date : ce sera le 22 octobre, jour anniversaire de la mort du jeune militant communiste, et ce sera dans le cadre d'une journée de commémoration du souvenir de Guy Môquet et de ses 26 compagnons fusillés le 22 octobre 1941, a indiqué le ministre de l'Education Xavier Darcos.

Ainsi il s’agit beaucoup plus que d’une lubie sarkozyenne. Il s’agit d’un hommage officiel aux fusillés communistes de Châteaubriand, imposé à tous les enfants de France. Sarkozy s’inscrit ouvertement dans le cadre de la propagande communiste sur l’occupation et la résistance. Il authentifie le mythe du « parti des 75.000 fusillés » dont les « martyrs de Châteaubriand » sont l’icône. (Rappelons que selon les historiens il n’y a pas eu plus de 25.000 fusillés et qu’ils n’étaient pas tous communistes, loin de là, d’autant qu’en 1940 les communistes défendaient le pacte germano-soviétique… Le premier résistant fusillé fut Honoré d’Estienne d’Orves, qui serait aujourd’hui qualifié d’intégriste catholique d’extrême droite [sic])

Et ce n’est pas tout. Xavier Darcos fournit une « note explicative » aux équipes éducatives. Il y est donc précisé que « la commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe (...) de la lettre de Guy Môquet », et aussi : « Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd'hui encore témoigner directement des sacrifices consentis ». Les équipes éducatives sont donc, pour ce faire, invitées « à se rapprocher des fondations et associations de mémoire ». « Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l'engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. »

Fort bien. Je conseille aux équipes éducatives qui n’ont pas peur de la pensée unique de contacter le Front national, qui a dans ses rangs un certain nombre de vrais résistants qui pourront remettre les pendules à l’heure. Au premier chef Roger Holeindre (qui prépare du reste un livre sur la question).

Xavier Darcos ajoute que la lecture de la lettre de Guy Môquet (dont on rappellera qu’elle n’évoque ni la résistance (et pour cause), ni la France, « pourra être suivie d'autres, laissées à l'initiative de chacun ». Merci, M. le ministre, pour cette petite part de liberté. Liberté encadrée, bien sûr, puisqu’un cahier, contenant des lettres d'autres résistants (on a hâte de savoir lesquels) ou encore le poème d'Aragon "La Rose et le Réséda", bien sûr, sera à disposition des enseignants.

« Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe », ajoute le ministre. Afin de bien faire rentrer la propagande communiste dans la tête des élèves. Et les établissements « pourront mettre en place d'autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.) ».

Sarkozy a institué une journée stalinienne à l’école.

Yves Daoudal
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