Rivarol (http://www.rivarol.com/)
Selon la presse bien-pensante, le Maroc s'attèlerait avec ardeur à la lutte contre la culture du hashish. Si cet engagement de la part de l'Etat est effectif, nous pouvons, a priori, nous en réjouir puisque plus de 80% du cannabis circulant en France est originaire du beau royaume de Mohamed VI. Mais en parcourant la presse marocaine qui traite du sujet, on se rend vite compte que la destruction relative de champs de chanvre provoque quelques effets pervers touchant en premier lieu notre pauvre Europe. S'il est ainsi écrit dans Le Journal hebdomadaire que devant la forte demande des consommateurs européens du shit marocain, confirmée par les rapports des organismes spécialisés, le prix du hashish ne cessera d'augmenter, nous pouvons ajouter que cette inflation ne touchera que le Maghreb en général et le Maroc en particulier. Car la crise due à l'éradication des cultures des provinces de Taounate, Larache et Ksar El Kebir fera certainement le bonheur des barons des régions encore non touchées par les autorités� comme Nador ou El Hoceima. De cette situation découlent un enrichissement et une concentration des pouvoirs accrue de cette mafia aux tentacules si longs. Il en résulte une amélioration de sa logistique propre et, en définitive, de massives exportations vers l'Europe.
Les Français, premiers consommateurs d'Europe
Si les Marocains vont manquer de chichon, en revanche, les Français, premiers consommateurs européens de résine devant les Néerlandais (c'est une prouesse!), ne risquent pas demain de souffrir de manque. Pourtant la demande hexagonale est en perpétuelle hausse et aucun sociologue n'est capable aujourd'hui de dire quand cette épidémie de fièvre cannabique s'arrêtera. Les nombreux rapports, très alarmants, sur les effets physiques et psychologiques provoqués par la consommation du poison vert ne semblent pas être en mesure de stopper la progression du mal. Il faut dire qu'il subsiste encore quelques professeurs et médecins, véritables charlatans des temps modernes, pour banaliser le produit et en minimiser les ravages. Le quotidien Libération n'est pas le dernier journal à relayer les sempiternels mensonges de ces shitophiles. Son édition du 7 août dernier par exemple recélait trois énormes bobards:
La consommation de cannabis ne provoquerait pas de troubles mentaux mais les masquerait. Alors, qu'au contraire, il est avéré qu'elle augmente de 41% le risque de développer une grave maladie psychiatrique.
C'est la nicotine du tabac qui serait addictive et non le THC. Il a été démontré qu'il l'était davantage!
C'est parce que cela détériore nettement certaines facultés que les consommateurs de cannabis, conscients (sic) d'une diminution de leurs capacités, modifieraient leur comportement en conséquence par une moindre prise de risque. Propos littéralement hallucinants, faisant fi des quelque 570 morts (officiels) sur la route causées par la consommation de cannabis.
Il est légitime de se demander après cela si les défenseurs de l�herbe verte (la bonne herbe, comme Le Nouvel Obs titrait dans les années 1970 une apologie du haschich par le pourrisseur Claude Roy) et de la résine brune, ne sont pas tout simplement les agents de la destruction de notre civilisation.
Pétards = poisons
En effet, il existe en France presque 4 millions de consommateurs de cannabis dont un tiers fume plusieurs fois par semaine et 10% plusieurs fois par jour. 30 à 40% des lycéens fument régulièrement. L'âge moyen de la première consommation est de 13 ans. Quelles sont les conséquences à moyen terme d'un tel produit sur l'esprit d'un enfant si jeune? Par ailleurs il faut savoir que le THC est la substance détectée la plus courante chez les victimes de crimes sexuels (ce que n'ignorent certainement pas leurs bourreaux). De plus, nous savons que la résine fumée par nos djeuns est composée de matières aussi surprenantes les unes que les autres: du plastique ou du pneu, du henné ou de la paraffine, des médicaments réduits en poudre (des somnifères souvent), du verre pilé ou microbilles (pour alourdir le produit et donc le prix et donner l'aspect scintillant typique des herbes riches en résine de cannabis) ou encore de l'huile de vidange. Conséquence: les pathologies respiratoires sérieuses seraient en forte hausse chez les adolescents et jeunes adultes.
Mais le délabrement mental et la dévirilisation de notre jeunesse sont les plus gros fruits de cette cannabisation nationale. Le bac au rabais n'a-t-il pas été conçu pour des esprits au rabais? Et n'est-il pas plus aisé de pratiquer un puissant bourrage de crâne (politique, historique, philosophique) sur des cerveaux aussi enfumés?
D'autre part, lorsque les individus fument régulièrement depuis l'âge de 13 ans, il est illusoire de croire que, une fois adulte, ces toxicomanes décrocheront avec facilité. Encore une assertion fausse propagée par les shitophiles. Pour preuve, nombre d'entreprises traquent la consommation de stupéfiants chez les candidats à l'embauche. Comme la société Ascométal basée à Hagondange et dont le directeur, Roger Vasse, avouait dans L'Est Républicain du 21 juillet: Le chiffre des salariés déclarés positifs était très, très important ça fait même un peu peur alors qu'une consommation de stupéfiants est jugée incompatible avec la lucidité requise dans les gestes de travail. Combien de blessés, combien d'accidents mortels dans le monde professionnel provoqués par la fumée des joints? Chiffres tabous, sujet tabou.
Comment une substance si funeste a-t-elle pu investir l'idéosphère culturelle de la jeunesse prépubère et boutonneuse? Par le laxisme des parents déjà pervertis par le système de la défonce? Par les media, le showbiz et notre société marchande qui glorifient sans cesse la prétendue cool attitude, la musique reggae et ses dérivés commerciaux, les gadgets répandus par millions en forme de pétard ou de feuille de cannabis? Et puis il existe un axiome fort puissant qui pollue les pensées. Nous pouvons le traduire ainsi: Tu aimes la tolérance? Alors tu aimes le cannabis (et inversement) et tu exècres les fachos! Néanmoins dans un pays où les propres frères de la ministre de la Justice trafiquent allégrement, on saisit aisément l'ampleur du désastre français et l'on ne voit à l'horizon aucune embellie.
François-Xavier ROCHETTE
Alors que le gauchiste de base revendique la légalisation des drogues “douces” , de nouvelles recherches confirment le lien entre la consommation de cannabis et l’apparition de la schizophrénie.
Les méfaits du cannabis longtemps présenté comme une drogue douce sont revus à la hausse alors que le nombre de ses adeptes ne cesse de se multiplier parmi les jeunes. En France comme dans toute l’Europe, c’est la substance illicite la plus consommée par les adolescents. Et ce n’est que depuis peu que l’on mesure et comprend ses effets négatifs sur la santé mentale alors que pendant près de trente ans, il a été perçu, à tort, comme un produit inoffensif lié à la fête et à la convivialité.
Selon une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans le Lancet axée sur le devenir des jeunes fumeurs, il apparaît que le risque pour eux de développer des troubles psychotiques ultérieurs augmenterait de plus de 40 %, par rapport à des jeunes gens qui n’en auraient jamais pris. Ce surrisque est lui-même directement proportionnel à la dose consommée.
Les « accros au shit », ceux qui en fument plus de cent fois par an, seraient ainsi les plus exposés avec une hausse de 50 à 200 % de survenue ultérieure de tels troubles (schizophrénie, symptômes psychotiques, hallucinations, anomalies du cours de la pensée).
Ce n’est pas la première fois que des médecins mettent en garde contre les effets négatifs du tétrahydrocannabinol (THC), le principe actif du produit, sur la santé mentale future des jeunes. « Ces résultats devraient inciter les gouvernements et les autorités sanitaires à mener des campagnes d’éducation efficaces et soutenues pour avertir les jeunes et leurs parents des dangers du cannabis, trop longtemps négligés », pointe dans un éditorial associé un psychiatre danois, le Dr Merete Nordentoft pour qui « près de 800 cas de schizophrénie par an pourraient être évités en Grande-Bretagne si les jeunes renonçaient au produit ». Sans parler des autres troubles associés sur l’attention, la mémoire, la motivation à l’origine de sérieuses difficultés scolaires chez les fumeurs réguliers. Ni les effets désinhibiteurs à l’origine de comportements violents. Ni les effets paradoxaux sur l’anxiété, d’abord apaisant, mais ensuite générateur d’une angoisse beaucoup plus intense.
En France, un jeune sur deux, âgé de 17 ans, a goûté au cannabis. Plus d’un demi-million de personnes allument un « joint » tous les jours. Les Français font désormais partie des plus gros consommateurs en Europe, aux côtés du Royaume-Uni et de l’Espagne. Et les addictologues s’inquiètent du fait qu’aujourd’hui les joints peuvent être dix fois plus « chargés » en principe actif que leurs équivalents des années 1970. [source]