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Le processus de paix entamé à Madrid et à Oslo au début des années 90 prévoyait la mise en place d'une « Autonomie palestinienne », embryon d'État doté de compétences propres (1). Depuis 1997, ce processus s'est progressivement grippé.
Le processus de paix entamé à Madrid et à Oslo au début des années 90 prévoyait la mise en place d'une « Autonomie palestinienne », embryon d'État doté de compétences propres (1). Depuis 1997, ce processus s'est progressivement grippé. L'Autorité palestinienne reproche aux Israéliens de restreindre sa souveraineté en se réservant la possibilité d'intervenir discrétionnairement en zone sous contrôle palestinien, au nom de la lutte anti-terroriste et de la sécurité des implantations juives - colonies dont l'extension est, précisément, un casus belli pour les Palestiniens. De son côté, la partie israélienne prend prétexte de la « menace terroriste » pour ne pas appliquer les accords d'Oslo.
Force est de reconnaître que, s'il constitue parfois un épouvantail utile pour les Israéliens, l'argument sécuritaire n'est pas pour autant dénué de fondements. L'Autorité palestinienne et ses forces spéciales ou alliées (Garde présidentielle, Force 17, Fatah, Tanzim (2)) ont, en effet, une attitude ambivalente envers les mouvements islamistes et terroristes. Yasser Arafat ne peut ni ne veut réellement les démanteler, tablant sur une nouvelle « stratégie de l'embrasement » et sur une islamisation du conflit. Ce qui explique que la seconde Intifada - déclenchée fin septembre 2000 et nommée « Intifada Al-Aqsa », en référence à la mosquée « Al-Aqsa » de Jérusalem - revête un caractère bien plus religieux que la première (1987-1993).
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Article paru dans www.WorldNetDaily.com le 17 janvier 2005 et traduit par Menahem Macina, pour www.upjf.org
WorldNet Daily a appris que le réalisateur cinématographique palestinien, qui a produit un documentaire prétendant que l'armée israélienne avait perpétré des crimes de guerre dans un camp de réfugiés, a admis, la semaine dernière, dans une déposition, qu'il avait falsifié des scènes, en utilisant des informations erronées, et qu'il avait obtenu de l'Autorité palestinienne un financement pour le projet.
Muhammad Bakri, producteur de "Jénine, Jénine", un documentaire affirmant qu'Israël avait perpétré un génocide dans le camp de réfugiés de Jénine, en avril 2002, a reconnu, dans une déposition, les inexactitudes qui émaillent son film. Le réalisateur est assigné en justice par les cinq soldats israéliens que l'on peut voir dans une photo extraite du film, qui prétend que des soldats de Tsahal ont tué un "grand nombre" de civils, mutilé des corps de Palestiniens, exécuté et tué à l'explosif, sans discrimination, des femmes, des enfants, des handicapés physiques et mentaux, et rasé l'entièreté du camp de réfugiés, y compris une aile de l'hôpital local.
Le documentaire ne montre pas de séquences filmées des atrocités alléguées, mais, dans quelques scènes, les visages de soldats qui assignent à présent Bakri en justice ont été superposés au "témoignage d'un témoin oculaire", tandis qu'on affirmait qu'ils avaient perpétré des "crimes de guerre". Mais Bakri, dans une déposition, dont le texte a été obtenu par WorldNetDaily, a admis qu'il «avait cru» les témoins choisis, mais n'avait pas vérifié les informations qu'ils fournissaient.
«J'ai cru à ce qui m'avait été dit. Ce que je n'ai pas cru n'a pas été inclus dans le film», a affirmé Bakri. Interrogé à propos d'une scène où il est sous-entendu que des soldats israéliens ont pourchassé des civils, Bakri a admis avoir mis lui-même en scène la séquence par "choix artistique". Il a également répondu «non» quand on lui a demandé s'il croyait "que, durant l'opération menée à Jénine, les soldats israéliens avaient tué des gens sans discrimination".
Dans ce qui est peut-être l'élément le plus explosif de la déposition, Bakri a admis que son documentaire, qui a été projeté dans des salles du monde entier, a été financé en partie par l'Autorité palestinienne. Yasser Abed Rabo, ministre palestinien de la culture et de l'information et membre du Comité de direction de l'ancien chef de l'OLP, Yasser Arafat", «a couvert une partie des dépenses du film», a-t-il dit.
Israël est entré dans Jénine, ville considérée comme un centre de recrutement et d'opérations de terroristes, dans le cadre de son Opération Bouclier Défensif visant à sévir contre l'accroissement des explosions-suicide perpétrées par le Hamas, le Jihad islamique et les Brigades des Martyrs d'Al Aqsa. Israël a envoyé des unités d'infanterie combattre de maison en maison, et a perdu plus d'une vingtaine de soldats dans des embuscades, du fait de tireurs isolés palestiniens et de maisons piégées à l'explosif.
Immédiatement après l'opération, des accusations de massacre ont été formulées par la Direction palestinienne, qui parlait de plus de 500 civils tués et de milliers de blessés, alors qu'on a établi, plus tard, que 56 Palestiniens, en armes pour la plupart, ont été tués, et que 23 soldats israéliens sont morts dans la bataille.
Les chiffres des médias, les preuves documentaires et les enquêtes menées par plusieurs organisations humanitaires internationales, ont rapidement prouvé qu'il n'y avait pas eu de massacre.
Le film de Bakri présente plusieurs "témoins" qui décrivent la "brutalité" de Tsahal, et prétendent qu'Israël a attaqué et tué "beaucoup, beaucoup" de Palestiniens avec des chars, des avions et des tireurs d'élite, bien que Bakri ne mentionne jamais le nombre exact de Palestiniens tués.
Mais un film de Pierre Rehov, "La route de Jénine", semble réfuter beaucoup d'allégations de Bakri, et a été cité dans le procès contre le réalisateur palestinien (1).
L'une des accusations de Bakri est qu'Israël aurait tiré 11 missiles contre un hôpital de Jénine, rasant le bâtiment avec les patients à l'intérieur, et que, plus tard, on n'a pas permis au personnel de secours d'accéder à cette zone. Le directeur de l'hôpital, le Dr Mustafa Abu Gali, déclare au public de Bakri : "L'aile-ouest [de l'hôpital] a été entièrement détruite. Les avions de combat tiraient leurs missiles toutes les trois minutes".
Mais, dans son film, "La route de Jénine", Rehov interviewe également Gali, qui montre au réalisateur l'ampleur des dommages - un petit trou à l'extérieur d'un bâtiment, tandis que l'aile-ouest est tout à fait intacte. Rehov fournit également des images aériennes de l'hôpital, prises le dernier jour de l'incursion dans Jénine, et qui montrent que toutes les parties de l'hôpital sont dans un état normal.
Concernant l'allégation de Bakri, selon laquelle les ambulances ne pouvaient pas atteindre la zone, le Dr David Zangen, officier et médecin-chef de Tsahal à Jénine durant l'incursion, décrit à Rehov la manière dont les soldats israéliens ont traité beaucoup de combattants palestiniens blessés, y compris des membres du Hamas. Rehov sélectionne une scène montrant un soldat israélien qui autorise Gali en personne à recevoir toutes les fournitures médicales dont il a besoin pour l'hôpital de Jénine.
Tamar Sternthal, du Comité pour l'Exactitude en matière de Reportages sur le Moyen-Orient (Committee for Accuracy in Reporting in the Middle East - CAMERA), écrit : "Même les observateurs occasionnels remarqueront des contradictions apparentes dans la 'déclaration du témoin', sur laquelle se fonde Bakri. Par exemple, une interview antérieure accuse les Israéliens d'avoir obligé les prisonniers palestiniens à se dévêtir entièrement: 'quelques personnes étaient complètement nues devant leurs frères, soeurs et enfants, et ont été utilisées comme boucliers humains'. Pourtant, l'image qui accompagne cette allégation ne la corrobore pas; elle montre un groupe de Palestiniens, certains d'entre eux sans chemise. Tous avaient un pantalon."
Bakri affirme également que Tsahal a blessé aux mains Ali Youssef, un villageois palestinien non armé, et que, comme il ne pouvait pas se lever, ils lui ont tiré dans les jambes. Mais Rehov a retrouvé Youssef pour son documentaire, et révèle que Youssef se trouvait dans un bâtiment d'habitation, en compagnie d'hommes du Hamas en armes quand il avait été blessé à la main. Les médecins israéliens avaient soigné la blessure de Youssef et découvert qu'il avait un problème cardiaque congénital, mais aucune blessure à la jambe et l'avaient transféré en Israël pour traitement dans un hôpital d'Afula. Le dossier de l'hôpital révèle que Youssef n'a pas du tout reçu de balle dans la jambe.
Zangen accuse Bakri d'utiliser des techniques de prises de vues trompeuses pour créer le mythe d'un massacre, une accusation qui est maintenant corroborée par la déposition de Bakri lui-même. Zangen évoque une scène montrant un char se dirigeant vers un groupe de gens. L'image vire alors au noir total, suggérant faussement que tous ces gens ont été tués, dit Zangen. En outre, indique-t-il, Bakri, qui n'était pas sur les lieux à l'époque de la bataille, et ne disposait donc pas de séquences filmées, juxtapose, de manière fallacieuse, des images de chars israéliens et de tireurs d'élite prenant position, à côté de celles d'enfants palestiniens, autre accusation que Bakri a admise.
Parmi les soldats dont les photos sont juxtaposées figurent les cinq qui ont assigné Bakri devant le tribunal de Tel Aviv, et exigent plus de 500.000 dollars de dommages et intérêts. Les minutes du procès, rédigées en hébreu et auxquelles WorldNetDaily a eu accès, accusent Bakri de prétendre faussement que ces soldats ont perpétré des crimes de guerre.
Des petites filles inquiètes qui récitent leur leçon de mort. Des garçons confiés à des adultes si pervers qu'ils les incitent au suicide et au meurtre.
Des corps déchiquetés ou mutilés pour modèles. Le mépris de la vie en leçon.
Depuis des années et des années, des enfants sont élevés dans la haine. Silence presque unanime sur ces violences. Le viol des consciences n'est pas un abus reconnu. Les organisations internationales ignorent-elles que la Convention relative aux Droits de l'Enfant concerne tous les enfants du monde ? Les enfants palestiniens en seraient-ils moins dignes ? Derrière la complaisance, le mépris absolu. Il n'est pas nouveau. On le retrouve chez de nombreux militants en occident. Qu'importent les réalités aux défenseurs d'une 'cause'. Le sujet est tabou. Sacrifier des enfants en les abandonnant à la folie haineuse des leurs, prix accepté pour pouvoir continuer de brandir son petit drapeau. Les déviants des droits de l'homme contre les droits de l'enfant.
Une femme et des hommes témoignent.
Ce sont des bénévoles 'venus aider' et qui découvrirent la propagande.
Ils témoignent, dans un document vidéo. Il a été traduit en français par Pistache.
Il est présentée sur le site de l'UPJF qui publie également la transcription des interventions :
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SA TRANSCRIPTION : Menahem Macina pour www.upjf.org (reproduction et diffusion autorisées, sous réserve de cette mention expresse.)