Bon déjà "multiculturel" j'étais pas trop chaud, surtout quand on sait que sous ce mot se cache l'annihilation de la culture blanche, et des Blancs eux-mêmes. Enfin "se cache"... non justement, eux ils se cachaient même pas étant donné que leur idéal républicain cosmopolite de mes deux était accompagné d'un sous-titre "Parti des français issus de l'immigration". Non ne cherchez pas, il n'y a pas de majuscule à "français", on sait l'idée que se font ces gens-là de notre nationalité. Bref ce sous-titre explicite donc, confirmait ouvertement que c'est bien la lutte contre les "de souche" qui se jouait.
Evidemment cette bande de connards avait réagi sur Proelium pour dire à quel point j'étais raciste, que ce parti s'adressait à tout le monde puisque nous étions tous des enfants d'immigrés, etc. me soutenant même que l'origine hongroise de Sarko l'incluait dans les "issus de l'immigration". J'ai tout de suite mis à fin à cet élan de mauvaise foi en citant une phrase que l'on trouve dans la présentation de leur site :
"les « issus de la diversité » sont tout simplement des Noirs et des Arabes"
Après cela, plus de réponse. Etrange non ? Ils ont fui le "débat" tels une bande de Chances pour la France se faisant attraper en train de piller une boutique de sportswear.
Et aujourd'hui, hasard, je retombe sur leur site, et voici leur nouvelle bannière, celle qui a remplacé l'autre qui "n'avait rien d'anti-blanc ni rien à se reprocher" :
Une police de caractères plus "cool", des images de gentils antiracistes historiques, l'adjectif "Français" supprimé et surtout : plus de sous-titre trop explicite. Conclusion ?
Les temps sont durs pour l'ennemi, il commence à remarquer que sur la route qui le mène à la destruction de la France, et bien il y a quelques opposants. Alors il se travestit, s'adoucit, il se cache... Morale : rester vigilant, à l'écoute, et voir le mal là où il est, quand le citoyen moyen, lui, signe son arrêt de mort.
Race(s) ?
En revoilà un grand mot, plus gand encore que le nationalisme. Un mot autant interdit que "diversité" est imposé. Peut-on (encore) utiliser le mot "race" pour parler des Hommes ? Voyons voir.
Je ne suis pas un spécialiste de la biologie, mais je suis renseigné. Je vais tenter de faire simple.
En gros, un individu est doté d'un phénotype et d'un génotype. Le premier est l'ensemble de ses caractéristiques extérieures, le second l'ensemble de ses caractéristiques intérieures.
Une race est une sous-partie d'une espèce. Plusieurs individus de la même espèce mais de races différentes ont une somme de gènes en commun : ceux de leur espèce ; et une somme de gènes propre à leur race : tous les autres.
Pendant longtemps, on a supposé qu'étant donné que les phénotypes humains étaient très différents, Blanc aux yeux bleus, Noir aux yeux marrons, etc. les génotypes l'étaient également, d'où les appellations de "race blanche", "race noire" ou "race jaune". Lire Gustave Le Bon par exemple.
C'est ainsi qu'on en déduisait une pluralité génétique dans l'espèce humaine, donc l'existence de plusieurs "races", que certains ont classées hiérarchiquement. Et puis, comme pour le nationalisme, Hitler est passé par là.
Au milieu du XXème siècle donc, on a préféré parler d'ethnies humaines plutôt que de races. On a déclaré qu'il était impertinent de déduire que le noyau (génotype) était multiple chez les Hommes uniquement parce que l'apparence (phénotype) l'était. En affirmant que l'existence de "races" n'était pas "prouvable", en tout cas pas prouvée, on a préféré supposer l'hypothèse inverse, sans la prouver non plus à l'époque, c'est-à-dire qu'il n'y avaient pas de "races", et que les différences d'apparence n'étaient liées qu'à des influences de l'environnement extérieur, aucunement à un statut génétique.
Depuis, la science naturelle a avancé. En 1990 fut lancé le Projet Génome Humain, visant à séquencer l'intégralité du génome humain, et à en savoir plus sur ce que nous sommes réellement, au-delà des idéologies.
En 2004, le travail était terminé. Encore une fois il s'agit là de science de haut niveau, je ne fais que résumer les faits et parler de ce qui nous intéresse ici. Les résultats sont plutôt intéressants.
Premièrement, et contrairement à ce que beaucoup disent et croient, l'apparence est liée au noyau. La phénotype et le génotype ne sont pas indépendants. Le phénotype est le résultat de génotype confronté à l'environnement. En d'autres termes, le patrimoine génétique d'un groupe d'individus peut muter en fonction des influences extérieures, c'est ainsi qu'une des conclusions de ce projet scientifique est qu'il est possible de déduire avec une forte probabilité l'origine géographique d'un individu en fonction de ses gènes.
Deuxièmement, et contrairement à ce que l'on entend souvent encore une fois, le génome n'est pas identique dans toute l'Humanité. Il l'est presque, mais ne l'est pas. Nous avons presque tous le même génome, à quelques gènes près. Pour vous donner une idée, quelques dizaines de gènes également nous différencient du chimpazé, tout le reste est commun.
A partir de là, parler de "race" dépend donc entièrement de l'importance que l'on donne à ces gènes différents. A peine quelques dizaines de différences avec des singes, mais nous ne sommes pas des singes, et nous pouvons également nous faire transplanter presque tous les organes du porc, ce qui ne fait pas de nous des porcs.
Voici une conclusion des trois scientifiques principaux ayant travaillé sur ce projet :
C'est pas moi qui le dit. La science nous démontre que l'histoire, les coutumes, les terres d'un peuple sont en relation directe avec sa nature biologique. Il ne suffit pas d'amener un Africain en France pour qu'il devienne "français", ni l'inverse d'ailleurs, car nous portons tous notre passé dans nos veines.Contrairement à l'idée défendue depuis le milieu du XXe siècle, on peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine. La connaissance du génome humain permet en effet de regrouper les personnes selon les zones géographiques d’où elles sont issues.
Parler de "races humaines" ne dépend donc plus que de deux choses : l'importance que l'on donne aux différences biologico-culturelles entre les "ethnies" humaines, et la volonté ou non d'éradiquer ces différences. Le mot "race" serait donc approprié à ceux qui préfère voir l'Humanité multiple, le mot "ethnie" pour les autres.
Pour ce qui est de l'importance de l'esprit et du charnel chez l'Homme, des idées et des origines, je pense inutile de vous redonner mon avis, si ce n'est que je pense que l'Humanité est dans les faits multiple, qu'il est dangereux de prétendre dépasser la nature, et que le métissage ethnique et culturel doit rester homéopathique et autonome, loin de l'idéologie. J'aime la différence, bien plus que l'antiracisme officiel, et si la "race" peut être synonyme d'identité, bien-sûr que je suis pour la sauvegarde des "races" au détriment de l'uniformisation, et en premier lieu de la mienne, la "race" blanche.
"Peut-on donc parler de races humaines comme de races de chiens ?"
Encore une fois tout dépend. Je pense que non, car certains chiens ne peuvent se reproduire avec d'autres, or nous pouvons tous nous mélanger d'un point de vue strictement biologique. Cependant parler d'une seule et unique "race humaine" est assez stupide aussi, puisque nous n'avons pas exactement tous les mêmes gènes. Et puis il n'existe aucune espèce connue dont la "race humaine" serait un sous-groupe. C'est bien là la subtilité des conclusions du Projet Génome Humain, non-manichéenes et semblant dépasser les préjugés racistes comme antiracistes.
Il est faut de dire que les humains sont séparés dans leurs gènes en groupes bien précis, totalement disctincts et déterminés de manière définitive. En revanche il est tout aussi ridicule d'affirmer que nous sommes tous les mêmes, que l'Humanité est une et indivisible biologiquement, et que par conséquent la génétique et l'évolution historique des peuples n'ont aucun rapport entre elles.
"Le mot "race" n'a-t-il qu'un seul sens ?"
Non il y en a en fait deux. Biologique et anthropologique. Il suffit pour cela de demander à celui qui utilise le mot ce qu'il entend par "race". S'il parle en termes biologiques, il considère que l'espèce humaine est divisée en races comme l'espèce canine l'est, donc il se trompe scientifiquement. En revanche s'il parle de "race" d'un point de vue anthropologique, il entendant par là l'appellation générale regroupant un peuple ou une civilisation avec son histoire, sa couleur, sa géographie.
Encore une fois tout dépend, comme je l'ai dit plus haut, de l'importance qu'on donne aux différences entre les peuples humains. Le mot "race" dans le cadre scientifique est dépassé. Dans le cadre anthropologique il est mal perçu car il implique que l'ethnie est un paramètre fondamental dans l'évolution des peuples, culturellement comme biologiquement, ce qui pourtant est bel et bien confirmé par les découvertes scientifiques les plus récentes.
"Au début, une ou plusieurs races ?"
Le monogénisme ou le polygénisme. Le premier considère qu'il n'y a qu'une seule "race" humaine à la base, et que les peuples différents sur la Terre sont le résultats de migrations diverses, et évolutions culturelles qui vont avec. Le second considère que l'Humanité était à la base peuplée de "races" distinctes et "pures", qui se sont mélangées par la suite. Cette dernière théorie a pu se rapprocher du créationnisme, et il me semble que le monogénisme est beaucoup plus cohérent avec la théorie de l'évolution selon Darwin.
Je vous laisse vous renseigner à ce sujet, pour ma part ce n'est pas très intéressant, que les humains eurent été à la base identiques ou différents m'importe peu, puisque je considère qu'ils sont divers et différents depuis assez longtemps pour voir l'Humanité comme plurielle. Selon moi, vouloir le métissage ou même nier l'importance des différences entre les groupes humains sous prétexte qu'au début on était tous de la même tribu est une idiotie. Un début qui d'ailleurs n'est pas ponctuel car il n'y a pas de "début" à proprement parlé dans la théorie de l'évolution.
"Et le racisme dans tout ça ?"
Le racisme c'est autre chose. C'est une idéologie consistant à classer les groupes humains en "races" disctinctes, tout en établissant un ordre hiérarchique parmi elles.
C'est ainsi que l'on préfèrera parler de "racialistes" pour ceux qui considèrent que les différences entre les peuples humains sont assez conséquentes pour parler de "races humaines". Les racistes seront donc les racialistes qui hiérarchisent les races qu'ils considèrent comme telles, avec souvent, comme par hasard, la leur tout en haut de l'échelle de valeur.
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"une crevasse de 167 mètres de long symbolisant la fracture entre les blancs et le reste de l'humanité, selon l'artiste."... "fracture", culpabilité... la honte d'être un Blanc... et "blancs" sans majuscule, évidemment.