Miguel Garroté, journaliste
L’Institute for Contemporary Affairs, a publié, son Vol. 7, No. 21, daté du 20 novembre 2007, sous le titre « Turkey : Between the Iranian-Syrian Axis, Israel, and the West » (« Turquie : entre l’axe syro-iranien, Israël et l’Ouest »). Il s’agit-là d’une contribution de Mme Aydan Kodaloglu, ancienne conseillère du Président turc Turgut Ozal, contribution diffusée en anglais. Mme Kodaloglu commence par rappeler que depuis 2002, la Turquie est gouvernée par un parti islamique. Puis, Mme Kodaloglu rappelle un certain nombre de réalités turques, connues aux USA et en Israël, mais généralement ignorées en Europe. Je synthétise, ci-dessous, en traduction française non exhaustive, effectuée par mes soins, l’essentiel, du travail de Mme Kodaloglu rédigé en anglais ; travail qu’elle avait, dans un premier temps, présenté sous la forme d’une conférence, prononcée également en anglais, à l’Institute for Contemporary Affairs. Sans forcément partager toutes les analyses de Mme Kodaloglu, j’estime cependant que son travail, très documenté et basé sur des faits réels, méritait d’être porté à la connaissance d’un public européen francophone. Les commentaires entre parenthèse sont de mon cru.
1- Les relations de la Turquie avec la Syrie ont toujours été et sont encore instables. D’une part, parce que jusqu’en 1999, la Syrie était la base arrière du PKK. D’autre part, parce qu’encore aujourd’hui, la Syrie allègue qu’une partie du territoire de la Turquie actuelle devrait lui revenir (ndlr. ainsi que le Liban, le Golan, la Galilée etc. ; on est toujours aussi mégalomane, chez les baassistes alaouites du moustachu de Damas, qui rêvent, d’une Grande Syropalestine nationale-socialiste…).
2- En juillet 2007, la Turquie et l’Iran ont signé un accord gazier. Cela ne signifie pas pour autant que les relations économiques entre l’Iran et la Turquie soient bonnes. Il y a quelques années, la société turque de téléphones cellulaires Turkcell investissait en Iran. Les autorités iraniennes firent brusquement marche arrière. Turkcell perdit des millions de dollars en Iran. Même déconvenue pour la société aéroportuaire turque Akfen. Elle fut choisie pour gérer l’aéroport de Téhéran. Les autorités iraniennes firent brusquement marche arrière. Akfen perdit beaucoup d’argent. (ndlr. Turkcell et Akfen, les têtes de turcs des marchands de tapis persans).
3- Les Turcs ne craignent pas tant les missiles iraniens. Les Turcs craignent bien plus les succès remportés par l’Iran en Irak. Les Turcs redoutent d’avoir le long de leur frontière un Irak sous influence iranienne. Pour les Turcs, la priorité actuelle est de mettre fin à la présence iranienne en Irak. (ndlr. information éclairante, dans la mesure où ces derniers mois, on avait plutôt l’impression, que les Turcs, voulaient surtout en découdre, avec les Kurdes dans le nord de l’Irak ; comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences ; 100'000 soldats turcs à la frontière nord de l’Irak, nous avions déjà souligné, ici, que c’était tout de même un peu beaucoup, pour combattre quelques commandos du PKK, qui plus est, inaccessibles en période d’hiver, selon les derniers dires du gouvernement turc lui-même…).
4- La Turquie a considérablement développé ses relations économiques avec le Nord de l’Irak depuis 1990.
5- La Turquie comprend mal que l’on (ndlr. « on » c’est la gauche américaine, afin de mettre des peaux de bananes, sous les pieds de Bush, qui réussit à stabiliser, peu à peu, l’Irak, ce qui contrarie, cette même gauche américaine, qui veut gagner la guerre des présidentielles, quitte à perdre la guerre d’Irak) la Turquie donc, comprend mal, que l’on ait soudainement réactivé la question du génocide arménien de 1905. Pour la Turquie, les questions brûlantes sont l’Iran en voie d’acquérir la bombe atomique ; la situation en Irak ; le terrorisme ; et l’Iran chiite, qui exporte, sa version extrême de l’islam radical, vers la population sunnite turque. Pour les Turcs, l’affaire arménienne vient après tout cela et c’est aux historiens de s’en charger.
6- Les Turcs ne sont pas tous désireux d’adhérer à l’Union européenne. Ce qui les intéresse bien plus, c’est d’être membres de l’union douanière, de la zone de libre échange, en raison de l’important volume commercial entre la Turquie et l’Union européenne. (ndlr. intéressant, encore une fois, car, à en croire les médias européens, les Turcs voudraient devenir européens ; apparemment se sont surtout les médias et la gôche qui veulent l’adhésion de l’Europe à la Turquie, via l’adhésion de 70 millions de Turcs à l’Union européenne…).
7- La Turquie a longtemps entretenu d’excellentes relations avec Israël et cela doit se poursuivre. Bien des Turcs ne voient pas d’issue à la situation israélo-palestinienne tant que les frontières d’Israël ne seront pas des frontières sûres. De plus, les Turcs n’éprouvent pas tous l’obligation de venir en aide aux Palestiniens, alors que ceux-ci, ont des frères géographiquement plus proches, tels l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Jordanie (ndlr. alors là, c’est le top du top, Madame Kodaloglu, s’il vous plaît, redites-le aux eurocrates, qui financent, les notables palestiniens, avec l’argent des contribuables européens).
(ndlr. pour conclure, disons que de la part de l’ancienne conseillère d’un président turc, c’est tout de même une approche intéressante…normal que les médias européens ne parlent jamais des études publiées par l’Institute for Contemporary Affairs).
Miguel Garroté, journaliste
Le dernier (et tout récent) rapport de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), essaye, de minimiser, le nucléaire iranien. Cependant, ce même rapport de l’AIEA, laisse entendre, en filigrane, que l’Iran, a un programme, nucléaire, militaire et secret. En clair, le musulman, qui dirige en ce moment l’AIEA, voudrait ménager l’Iran ; sans pour autant passer pour un traître, un fou, un menteur et un vendu, au regard de l’opinion publique internationale.
Donc, l’Iran chiite des mollahs intégristes, bientôt équipé d’armes atomiques, va bel et bien bouleverser l’équilibre stratégique du Proche et du Moyen Orient. Le chantage atomique des mollahs chiites iraniens va mettre sous tutelle iranienne les zones chiites de toute la région du Proche et du Moyen Orient. Ce même chantage va menacer le monde sunnite et, à terme, le monde entier. Depuis des mois, nous sommes de plus en plus nombreux, à écrire, et à écrire encore, tout ceci, sur monde-info, sur leblogdrzz, sur rebelles.info et ailleurs.
Tout ceci, n’est pas, l’analyse, de quelques « néoconservateurs sionistes américains » (formule débile utilisée par la gôche antisémite pour dire « juif américain de droite »). Tout ceci est, l’analyse – quoique formulée en termes plus ou moins clairs ou plus ou moins flous selon les cas – de Bush, de Sarkozy, de Kouchner, de divers dirigeants arabes du Golfe, de la majorité de la population israélienne et d’un vaste éventail de spécialistes, dont les médias européens, se gardent bien, de nous parler.
L’Iran atomique, menace et va encore menacer Israël, le président iranien Ahmadinejad ayant dit et répétant sans relâche, depuis deux ans, qu’il faut « rayer Israël de la carte » ou « effacer Israël de la page du temps » (deux traductions françaises, d’une seule et même volonté génocidaire, formulée, par Ahmadinejad, en langue farsi). L’Iran atomique va, en fait, menacer également les pays occidentaux. Cela aussi, les dirigeants iraniens le disent et le répètent.
Comment l’Iran atomique, va-t-il menacer, également, les pays occidentaux ? A l’aide de missiles. Actuellement, les missiles iraniens Shihab-3, avec une portée de 1200 km, menacent, d’une part, Israël ; et d’autre part, les forces armées des USA basées au Proche et au Moyen Orient. Les missiles iraniens Shihab-4, en construction, avec une portée de 2000 km, menaceront, bientôt, l’Europe. Quant aux missiles iraniens intercontinentaux, ils menaceront, un jour, les USA. Tous ces missiles iraniens sont et seront construit de manière à être équipés, quand nécessaire, d’ogives nucléaires. Ce n’est pas nouveau. Les services de renseignements occidentaux savent, depuis longtemps, notamment grâce aux photos-satellites, que la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie y travaillent ensemble.
Le programme nucléaire chiite iranien, incite, déjà, divers pays sunnites, à se doter de matériel, en vue d’acquérir l’arme atomique. C’est le cas du groupe stratégique des Etats du Golfe, de l’Arabie saoudite, de la Jordanie et de l’Egypte. Cela aussi, nous l’avons déjà écrit. De plus, l’uranium enrichi, déjà aux mains de l’Iran, permet, dès aujourd’hui, le transfert, de matériel radioactif, à des mouvements terroristes, tels que le Hamas, le Hezbollah, le Jihad Islamique et diverses cellules d’Al-Qaïda, achetées et récupérées, à coup de pétrodollars iraniens, par les mollahs de Téhéran. Cela aussi, nous l’avons déjà écrit et nous l’écrivons encore.
Des frappes militaires préventives, contre les centrales nucléaires souterraines de l’Iran, ne sont pas difficiles au plan pratique ; et ne sont pas dangereuses au plan économique et politique. Pourquoi ? Parce que le choix se résume entre, d’une part, des frappes préventives ; et d’autre part, l’Iran doté de bombes atomiques. A contrario, ce qui sera difficile au plan pratique, et dangereux au plan économique et politique, c’est la gestion, trop tardive, d’un Iran intégriste et génocidaire, équipé d’uranium enrichi, de matériel radioactif et d’armes atomiques.
La férocité haineuse avec laquelle la gôche s’oppose, à des frappes préventives, contre l’Iran, tout en fermant les yeux, sur la répression dictatoriale, en Chine, en Russie, au Vénézuéla, à Cuba, dans les pays musulmans et en Corée du Nord, cette férocité haineuse, m’incite à penser, que justement, des frappes préventives, contre l’Iran, sont devenues nécessaires et même urgentes. Quand la gôche devient hystérique, c’est en général qu’il faut passer à l’acte. On n’a jamais vu la gôche social-traître se déchaîner par hasard et pour rien.
Frapper l’Iran, c’est prouver par l’acte à la gôche castriste et castrée, c’est prouver par l’acte aux dictatures musulmanes et néocommunistes de la planète, c’est prouver par l’acte au couple comique Chavez-Ahmadinejad (voyez comme ils s’aiment), que si certains ont parfois des ratées, nous ne sommes pas devenus des eunuques pour autant.