Fort de 437 pages, le nouvel ouvrage de Georges Clément « Assaut contre l’Occident Chrétien » se lit d’un seul trait. Dès les premières lignes, on entre dans le livre et on ne le quitte plus. Cela tient aux talents littéraires de l’auteur, dont les poèmes sont déjà connus de nos lecteurs, et à une plume énergique, vibrante et poétique.
L’ouvrage reprend les écrits et les réflexions de l’auteur, étalés sur une dizaine d’années et consacrés à la menace que fait peser le totalitarisme islamique sur notre civilisation. Comme le titre l’indique, Georges Clément se concentre sur la sphère occidentale tout en sachant que l’assaut menace aussi les civilisations hindouistes et bouddhistes. Au delà de l’analyse du phénomène islamiste, l’auteur aborde des réflexions transversales concernant la société, la nation, la religion, en essayant de rassembler tous les leviers historiques et culturels qui permettraient à nos contemporains de mieux résister à une entreprise totalitaire multiforme.
C’est un ouvrage indispensable et une lecture intellectuellement stimulante qui dissipe le climat de confusion entretenu par nos ennemis. Il s’agit aussi du témoignage direct d’un moment crucial de notre histoire. On peut commander l’ouvrage chez l’auteur, 3 Avenue de Madrid à Neuilly sur Seine ou auprès des éditions Godefroy de Bouillon, 68 rue de la Croix Nivert, 75015. Bonne lecture!
Gérard Pince
jeudi 22 novembre 2007
Hier soir, lors du grand journal sur la 4, Olivier Besancenot a présenté l’argument suivant: La France serait le troisième puissance la plus attractive du monde pour les investissements étrangers. Le journaliste Jean-Michel Aphatie, d’habitude mieux inspiré, n’a rien opposé à cette affirmation qui est ainsi entrée dans les têtes de millions de téléspectateurs. Pour rétablir la vérité, reprenons l’extrait du rapport de la Révolution bleue sur les freins à la croissance:
« les investissements français se délocalisent de plus en plus: en 2005, le stock des investissements français à l’étranger atteint 747 milliards d’euros tandis que celui des investissements étrangers en France ne s’élève qu’à 532 milliards, soit un différentiel de 216 milliards. On parle beaucoup de l’attractivité de la France mais on occulte l’importance des investissements réalisés par les français à l’étranger (c’est un peu comme si on lisait un bilan en ne tenant compte que de l’actif et en oubliant le passif). Certes, il est positif que nos groupes s’implantent à l’extérieur mais cela reflète aussi une fuite des investissements en raison des charges et de la fiscalité trop lourde qui prévalent dans notre pays ».
Bien entendu ces chiffres ne résultent pas de cogitations approximatives puisqu’ils sont extraits des tableaux de l’économie française publiés par l’INSEE. L’ignorance d’Olivier Besancenot s’avère donc consternante.
Pour autant, il ne faut pas confondre l’ignorance et la crapulerie. Parlons donc de cette dernière: Pendant des années, une « Ambassadrice » a constamment répandu des inepties sur l’attractivité de la France. Je lui ai d’ailleurs écrit sur ce sujet sans aucune réponse de sa part. Enfin, tous les journalistes connaissent forcément la réalité puisque notre rapport figure en numéro 1 sur 804.000 entrées sur Google (et bien avant toutes les spéculations du sieur Attali). Laissez énoncer sur une chaîne grand public les contre vérités de Besancenot ne relève donc pas de l’ignorance mais de la désinformation. La bande au pouvoir et ses préposés dans l’université, l’édition ou la presse ont tout intérêt à occulter le fait qu’ils mettent d’ores et déjà leurs fortunes à l’abri. En effet, ils savent bien que les équations économiques de la France sont insolubles. Ils ne cherchent donc qu’à gagner du temps en vivant sur la bête le plus longtemps possible. Le jour venu, ils ficheront le camp et vous laisseront tous crever la bouche ouverte.
Il serait peut être temps de prendre nos affaires en main. Nous mêmes. A la base. Qu’en pensez vous?
Gérard Pince
mercredi 7 novembre 2007
Essayons de faire le point de la situation en évitant de répéter tout ce qui a déjà été dit. Nous savons que la réforme des régimes spéciaux est purement symbolique puisque l’économie réalisée sera compensée par les avantages consentis par les directions des sociétés nationales. Le véritable défi se situe au niveau du financement des retraites et reste occulté par tous ceux qui prétendent sauver un système de répartition inique et en faillite.
Le conflit aurait eu un sens si le gouvernement en avait profité pour briser les corporatismes avant d’aborder les réformes fondamentales. En fait, au lieu de se comporter comme Thatcher ou Reagan, le pouvoir s’est engagé dans les pires conditions en commettant une lourde faute politique avec la hausse du salaire présidentiel. Les propos de Christine Lagarde, conseillant aux français de faire du vélo pour économiser le carburant ont résonné comme une provocation. En bref, il aurait fallu remanier le gouvernement avant l’épreuve (1).
De plus, le pouvoir n’utilise aucun des moyens dont il dispose. Face à l’échec des premières négociations, il aurait du abroger par ordonnances les monopoles de la RATP et de la SNCF, libérant ainsi l’offre de transports privés. Nous lui avions suggéré de recourir aux camionnages de l’armée pour soulager les otages. Il pourrait encore réquisitionner les grévistes et licencier les insoumis en suivant ici l’exemple de Reagan. Plus grave encore, le pouvoir prend ses distances à l’égard de la manifestation organisée par des associations libérales. Il refuse de mobiliser son propre camp pour protester contre les blocages. Perdu dans ses rêves d’ouverture, il se prive de tout soutien populaire et laisse de facto le champ libre à la subversion (2).
Il comptait certes, s’appuyer sur les directions syndicales qui participent à la noblesse au pouvoir. Entre les protestations sur les plateaux de télévision et les valises de billets en coulisse, tout était organisé pour favoriser une sortie de crise entre gens se tutoyant et partageant les mêmes fromages. Il se trouve que la base ne l’entend pas de cette oreille. Partageant notre analyse sociologique, elle n’a plus aucune confiance dans ses leaders. Elle confirme la permanence d’une force gauchiste et révolutionnaire qui s’est toujours opposée à la démocratie depuis la Révolution française (3).
Sommes nous à la veille d’un grand chambardement comme en 1968? Toutes les options restent ouvertes: reprise progressive du travail ou propagation des grèves et désordres. Le rapport de forces en présence incline plutôt à prédire un pourrissement. Pour le moment, restons vigilants et remobilisons tous nos comités de base. Puisque les élus ne veulent pas bouger, il faudra bien nous joindre à d’éventuelles manifestations associatives en cas de détérioration grave de la situation.
Gérard Pince
(1) Seule Rachida Dati tire son épingle du jeu. Ce diablotin met sur le grill toutes ces professions judiciaires que nous avons si souvent dénoncées.
(2) Les mésaventures de Valérie Pécresse, inoubliable prêtresse d’une France métissée, illustrent ces rêveries. Elle s’est fait roulée dans la farine par le président de l’UNEF.
(3) Se reporter sur ce sujet à notre article prémonitoire sur l’irrésistible fragilité du pouvoir.
Jacques Attali répète à juste titre que la France serait déjà en faillite si elle n’était pas protégée par l’euro. Hélas, nos politiciens, de l’extrême gauche à l’extrême droite, n’en ont cure et refusent de toucher à l’Etat providence qui est à l’origine de nos difficultés.
Il faut pourtant en finir avec un système qui appauvrit tous les français comme l’illustre l’exemple suivant extrait du Rapport de la Révolution bleue sur les freins à la croissance :
« Prenons l’exemple d’un jeune âgé de 25 ans qui touche 1.200 euros net par mois, ce qui correspond à 1.900 euros pour l’entreprise en tenant compte des cotisations salariales et patronales afférentes à la santé et la retraite. On lui prélève 700 euros par mois soit 8.400 par an. Si ces 8.400 euros lui étaient reversés, il pourrait souscrire une assurance maladie (1.400 euros par an) et placer chaque année 7.000 euros pendant 40 ans au taux de 4%. A l’age de 65 ans, il aurait un capital de 725.000 euros qui lui rapporterait 29.000 euros par an, soit une retraite mensuelle de 2.417 euros par mois, sans entamer le capital transmissible à ses héritiers. Avec le régime de répartition actuel, il touchera au mieux 750 euros et ne laissera rien à ses enfants. » (1)
En outre, ce système fonctionne comme une pompe aspirante de l’immigration subie (2). Sur ce point, reprenons cet extrait de notre bilan économique sur l’immigration :
« 6 sur 10 des personnes originaires des pays tiers et en âge de travailler, sont oisives. Le déficit des finances publiques imputable à cette population atteint 48 milliards d'euros soit 80% du déficit total enregistré en 2004. Au niveau du PIB, elle produit 93 milliards de valeur ajoutée et consomme 126 milliards »
Au lieu de s’attaquer à ce problème central, en appliquant les propositions de la Révolution bleue (4), le Gouvernement temporise, tergiverse et tourne en rond avec les mêmes conséquences qu’avant 1789: les corporations (régimes spéciaux, magistrats, avocats, enseignants) en s’opposant aux réformes précipitent la faillite du régime tandis que les groupes gauchistes (blocage des universités) préparent l’insurrection en escomptant le renfort des banlieues (cela continue rue de la Banque tout comme les violences dans le RER de la ligne D). Clairement, le Pouvoir ne parvient plus à exercer son autorité.
Il est donc temps d’organiser une vaste mobilisation populaire pour faire reculer les factieux qui bafouent le suffrage universel. Dans ce contexte, la Révolution bleue ne s’associera pas à des associations marginales. Il appartient, en effet, aux Parlementaires de la Majorité Présidentielle de donner le signal du rassemblement. A ce moment là, nous répondrons à l’appel tout en restant regroupés sous notre propre bannière.
Gérard Pince
(1) Nul ne s’aventure à contester ce chiffrage qui illustre le vice fondamental du système.
(2) Le dernier Paris-Match nous apprend ainsi que « les populations métisses et noires représentent 14 millions de personnes ». Voila qui tranche avec les statistiques de l’INSEE affirmant que l’immigration reste stationnaire en France!
(3) Encore une fois, nul ne s’aventure à contester ces chiffres qui résultent d’un dépouillement des données officielles!
(4) Les médias occultent en vain nos propositions. Le rapport de la Révolution bleue sur les freins à la croissance sur Google figure en première position sur 727.000 entrées. Notre rapport sur le bilan économique de l’immigration figure depuis plus d’un an en première position sur 905.000 entrées. Tous ceux qui s’intéressent à ces sujets, et notamment les parlementaires, en ont donc forcément pris connaissance. Merci Google, merci l’Internet! De votre coté, diffusez le plus largement possible ces informations afin que les français comprennent enfin la cause de leurs malheurs et s’organisent dans le cadre de nos comités. (3)