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N’en déplaise aux pseudo-pacifistes et au pas du tout pacifiste Vladimir Poutine, le principal et premier objectif, en matière de sécurité moyen-orientale et mondiale, et donc, le principal et premier objectif, en matière de paix moyen-orientale et mondiale, c’est, avant tout, d’empêcher l’Iran, d’acquérir l’arme nucléaire ; et de l’en empêcher par tous les moyens, même pacifiques.
- Le problème, c’est que le programme nucléaire iranien avance, et que, par conséquent, le temps presse. Ni l’opinion publique internationale, ni les chefs d’Etat démocratiques, n’ont réellement conscience, de la nécessité urgente d’agir, avec fermeté, contre l’Iran. Des vraies sanctions, décidées individuellement par chaque Etat, se font encore et toujours attendre. Ce n’est pas le Conseil de sécurité de l’ONU qui permettra d’avancer. Pourquoi ? Parce que deux membres de ce Conseil – la Chine et la Russie – sont contre de vraies sanctions avec de vrais effets.
- L’exemple le plus déconcertant en la matière, c’est celui de l’actuel gouvernement israélien. D’un côté, ce gouvernement veut repousser la menace nucléaire iranienne. Mais d’un autre côté, la diplomatie de ce même gouvernement permet que la menace terroriste iranienne se rapproche. Or, la menace nucléaire iranienne et la menace terroriste iranienne participent d’une seule et même politique iranienne.
- Le retrait israélien du Sud-Liban a transformé celui-ci en province hezbollïaque de l’Iran génocidaire. Le retrait israélien de la bande de Gaza a transformé celle-ci en république hamastanique financée notamment par l’Iran. L’actuel gouvernement israélien planifie maintenant le retrait : 1- de la Judée-Samarie (Cisjordanie) ; 2- d’une partie importante de Jérusalem ; 3- des Lieux Saints de cette ville.
- 1- Pour la population d’Israël, au centre du pays et sur le littoral, lâcher la Judée-Samarie, cela signifie se placer sous la menace des tirs de roquettes des milices palestiniennes :le Hamas, les Brigades An-Nasser Salah Addin, les Brigades Abu Ali Mustafa, les Brigades Fatah's Al-Aqsa Martyrs, les Brigades Al-Aqsa, les Brigades Islamic Jihad's Al-Quds, les Brigades National Resistance et les Brigades Qassam.
- 2- Pour les Israéliens qui habitent dans les quartiers juifs de Jérusalem et ses environs, cela signifie devenir des enclaves juives en territoire infiltré par le Hamas, les Brigades An-Nasser Salah Addin, les Brigades Abu Ali Mustafa, les Brigades Fatah's Al-Aqsa Martyrs, les Brigades Al-Aqsa, les Brigades Islamic Jihad's Al-Quds, les Brigades National Resistance et les Brigades Qassam.
- 3- Le retrait des trois Lieux Saints de Jérusalem - le Mur Occidental du Temple, le Saint Sépulcre et l’Esplanade des Mosquées - ce serait une catastrophe pour les Juifs, pour les Chrétiens et pour les Musulmans. Car jusqu’à présent, seule la présence de l’armée israélienne a permis et permet encore l’accès libre et pacifique à ces Lieux Saints. Remplacer l’armée israélienne par des forces armées floues au mandat ambigu, genre casques bleus, roses ou verts, c’est le chaos garanti dans les vingt-quatre heures. Ceux qui en doutent ont la mémoire courte et sélective.
- Conclusions :
- 1- Ni Bush, ni Sarkozy, ni Brown ne devraient attendre, un impossible consensus onusien, pour mettre en place, des sanctions politiques et économiques drastiques, contre la théocratie islamofasciste des mollahs iraniens. Car cette théocratie est actuellement le maillon fort de la chaîne islamoterroriste qui traverse de part en part l’Asie centrale et le Moyen Orient.
- 2- La société israélienne et l’opposition israélienne auraient tout intérêt à se mobiliser, pour exiger, au plus vite, soit des élections législatives anticipées, soit un report de la conférence dite de paix prévue aux USA en novembre.
- 3- Les USA, la Grande-Bretagne, la France et Israël devraient coordonner, sans plus tarder, leurs efforts communs, à la fois contre le nucléaire iranien en Iran et contre le terrorisme iranien hors d’Iran, y compris avec d’éventuelles options militaires concertées.
- 4- La dictature oligarchique et clanique des milices terroristes en tous genres au Liban, à Gaza et en Cisjordanie devrait être renversée par la force militaire. Il n’y aura pas de paix israélo-palestinienne viable aussi longtemps que la terreur règnera au Sud-Liban, à Gaza et en Cisjordanie. Avant de planifier la paix, on commence par renverser ce qui l’empêche, à savoir la terreur. C’est une question de bon sens au service du bien commun.
- 5- Le reste, ce ne sont que des discours politiques démagogiques, carriéristes, opportunistes, pseudo-humanitaires et pseudo-pacifistes qui, à défaut d’obtenir la paix, aggravent les guerres. L’histoire passée – notamment celle des années 1920-1930 – en témoigne. Osez l’écrire, c’est passer, à tort, pour un soi-disant belliciste. Ne pas l’écrire, c’est se ranger, à tort, du côté des futurs collabos. 6- En temps de guerre, on ne finasse pas avec des analyses géostratégiques alambiquées qui satisfont tout le monde et personne. En temps de guerre, on fixe des objectifs concrets, des priorités concrètes, des moyens concrets et on passe à des actes concrets.
Liban: Aoun est un traître
Benoît XVI et les Juifs

Conférence de paix israélo-palestinienne :
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En novembre se tiendra, aux USA, une conférence internationale, pour un accord de paix israélo-palestinien. Dans cette perspective, reprenons, ci-dessous, quelques déclarations publiques, de ces quatre derniers jours. Prévoyez un cachet d’aspirine. Car la succession de déclarations diverses et variées peut causer des maux de tête.
- Dans le quotidien israélien Haaretz du 2 octobre, Avi Dichter, ministre dans l’actuel gouvernement de l’Etat hébreu a déclaré : « Pendant sept ans l’Autorité palestinienne n’a pas bougé le petit doigt pour stopper le terrorisme contre Israël et contre elle-même. Les Egyptiens n’entreprennent aucune action pour stopper le trafic d’armes vers la bande de Gaza ».
- Le 4 octobre, le quotidien arabe Asharq Alawsat revient sur le récent entretien entre le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Celui-ci est déçu car Olmert, avant la conférence de novembre, préfère une déclaration d’intérêts à une déclaration de principes.
- De son côté, le négociateur palestinien Ahmed Qureia a déclaré, le 4 octobre, au journal du Bahreïn Al-Ayam, qu’il n’y a pas de place pour la confusion et qu’il est vital d’aboutir à un accord sur les différents points dans les tous prochains jours.
- Encore le 4 octobre, le ministre palestinien de l’information Riad Malki déclare à la presse, dans la ville palestinienne de Ramallah, que la conférence de novembre devrait fixer un délai de six mois pour l’application d’un accord de paix israélo-palestinien.
- Selon le journal arabe Asharq Alawsat, le chef égyptien du renseignement, Omar Suleiman, a rencontré des Palestiniens de l’Autorité palestinienne et du Hamas, y compris Khaled Meshaal, chef terroriste réfugié en Syrie. Asharq Alawsat rapporte que les diverses forces politiques palestiniennes ont répondu positivement aux tentatives de médiation de Suleiman entre le Hamas et l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
- Pourtant, rappelle de son côté le Jerusalem Post, Abbas avait réitéré ces tous derniers jours à la presse étrangère qu’en aucun cas il partagerait à nouveau le pouvoir avec le Hamas.
- La liste des participants à la conférence de novembre a été publiée le 4 octobre notamment par l’agence de presse palestinienne Ma’an. La conférence de paix qui se tiendra aux USA devrait rassembler les membres du Quartet (USA, UE, ONU et Russie), des membres du G-8 (USA, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie et le Royaume Uni), les membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, le Comité de Suivi de la Ligue arabe (Arabie saoudite, Jordanie, Syrie, « Palestine », Qatar, Liban, Egypte, Maroc, Oman, Algerie, Bahreïn, Yémen) et trois pays additionnels à prédominance musulmane, sachant qu’ont été invités la Turquie, l’Indonésie et la Malaisie.
- Euronews le 4 octobre au soir et l’agence de presse Guysen News le 5 octobre au matin reprennent les déclarations de la dirigeante de l’opposition iranienne Maryam Radjavi en visite au Conseil de l’Europe à Strasbourg le 4 octobre. Maryam Radjavi a déclaré : « La dictature religieuse en Iran est une menace pour tout le monde parce qu’elle est en train d’obtenir la bombe atomique ».
- Conclusion :
- 1- Entre le 2 et le 5 octobre, soit en l’espace de seulement quatre jours, nous avons donc eu droit à tout et le contraire de tout. L’actuel gouvernement israélien veut un accord de paix avec les Palestiniens. Mais Avi Dichter, ministre dans ce même gouvernement épris de paix, a judicieusement déclaré : « Pendant sept ans l’Autorité palestinienne n’a pas bougé le petit doigt pour stopper le terrorisme contre Israël et contre elle-même ». Autrement dit, le Premier ministre israélien Ehud Olmert envisage l’attribution de la Judée-Samarie aux Palestiniens avant d’envisager de pacifier – Avi Dichter le rappelle judicieusement – cette même Judée-Samarie. Question : comment s’y prendra Ehud Olmert demain, pour faire régner la paix, sur la base d’un accord, c’est à dire, sur la base d’un énième bout de papier, dans une région où, aujourd’hui, les gens ne veulent pas la paix ? Ehud est-il magicien ?
- 2- L’Egypte participera à la conférence de paix. Elle veut donc la paix. Mais « les Egyptiens n’entreprennent aucune action pour stopper le trafic d’armes vers la bande de Gaza », rappelle judicieusement Avi Dichter. Et le chef égyptien du renseignement, Omar Suleiman, a rencontré des Palestiniens de l’Autorité palestinienne et du Hamas à des fins de médiations. Donc l’Egypte veut la paix entre Israël et l’Autorité palestinienne. Mais l’Egypte laisse passer les armes destinées au Hamas et, en plus, l’Egypte veut, aussi, la paix entre l’Autorité palestinienne et le Hamas. Question : Comment le Président égyptien Hosni Mubarak s’y prendra-t-il, demain, en temps de paix, pour mettre fin aux magouilles de son chef du renseignement Omar Suleiman et pour stopper l’afflux d’armes, depuis l’Egypte, au Hamas, alors qu’aujourd’hui ces procédés guerriers continuent ? Hosni Mubarak ira-t-il personnellement récupérer les armes que lui-même et Suleiman ont laissées transiter vers la bande de Gaza pour le Hamas ? Hosni, lui aussi, comme Ehud, est-il magicien ?
- 3- La liste des pays invités à la conférence de paix a donc été rendue publique. Bien. Ces pays sont plus d’une vingtaine, sans compter les organisations internationales tels l’ONU, le Conseil de Sécurité de cette même ONU, l’Union européenne (soit plus de vingt pays), le Quartet et la Ligue arabe. Autrement dit, outre le EHS évoqué aux points un et deux ci-dessus (Ehud-Hosni-Show), il devrait y avoir, au vu des invitations lancées, les shows de plus de quinze pays musulmans aussi variés que l’Arabie saoudite, la Turquie et l’Indonésie. Tandis que l’Iran achève un autre show, celui de construire sa bombe atomique, dixit la dirigeante de l’opposition iranienne Maryam Radjavi. Un cachet d’aspirine, vous disais-je en début d’article.
