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VI. Où l’on fait connaissance avec Hadj Amin El Husseini, grand mufti de Jérusalem.
« Je n’ai pas le moindre doute que sans l’abus par le mufti de ses immenses pouvoirs et sans la tolérance de cet abus pendant quinze ans par l’administration, on serait depuis longtemps parvenu à une entente arabo-juive dans le cadre du mandat. »
Colonel Kisch, officier anglais, en 1938. [8]
En 1920 à la conférence internationale de San Remo l’Angleterre et la France reçoivent l’impérium, la première sur la Palestine, la seconde sur la Syrie-Liban. L’espoir « nationaliste » des princes arabes de maintenir le royaume Syrie-Liban va être détruit.
C’est en cette année là que commence le rôle que s’attribue un jeune activiste musulman (né en 1895), Hadj Amin El Husseini, fils et demi-frère de muftis, qui allait bientôt devenir mufti lui-même. Pour lui l’échec de Faysal est le résultat d’une conjuration juive
Avant 1920 les princes arabes et les dirigeants de la Fédération sioniste sont dans le même camps. La défaite et la fuite de Faysal tourne l’attention de Hadj Amin El Husseini vers la cause qu’il croit reconnaître de ces événements, les Juifs. Leur sionisme par la manœuvre Balfour donne le moyen d’établir l’impérium anglais et français.
Alors intervient Amin. Il reprend la cause de la Grande Syrie délaissée par la famille de Hussein - les Hachémites - en y ajoutant la Palestine !
Il agit en Palestine parce que là est le point faible du dispositif moyen oriental. En Syrie la force militaire française a imposé sa loi.
C’est en Palestine que les Anglais vont lui assurer une position institutionelle celle d’un maître théologique et sacerdotal et islamiquement parlant aussi bien politique. La guerre d’Amin contre les Juifs commence alors sous la protection britannique. Pour les Britanniques la cause arabe musulmane dont s’empare Amin sert à réduire l’étendue et l’importance du national home.
Les Hachémites reçoivent en vasseaux les trois quarts du territoire sous Mandat. Dans le quart restant il s’agit pour les Anglais d’engager une course de lenteur avec les sionistes. Amin sert à cela alors.
Une petite milice et des liaisons claniques et cléricales suffisent à produire quelques émeutes, quelques assassinats. Du sang de Juifs bientôt rejoint par du sang d’Arabe.
Jusqu’au moment où, encouragé par les succès fascistes et nazis de Mussolini et Hitler, il peut se remettre dans l’espérance de 1918, celle du grand royaume de Syrie. Cette fois il faudra en prime y inclure la Palestine. Dans les procès-verbaux nazis, on voit que le mufti demande incessament une déclaration allemande qui reconnaisse le droit à l’indépendance d’un État arabe unifié comportant les territoires de Syrie, d’Irak et de Palestine. [9]
Les violences de 1920 à 1936 en Palestine sont essentiellement le fait de cet Amin. Islamiste de la Restauration et non celui du libéral Atatürk.
L’ordre du Calife de droit divin. En Europe Heidegger voit en Hitler le restaurateur de l’Ancien Régime, Amin le voit-il en Palestine de même. Il écrit dès mars 1933 un texte de félicitation au nouveau régime allemand. [10]
L’opposition à la démocratie, l’antisémitisme et l’idée de la conjuration juive mondiale sont les références communes.
En 1921, dans un texte adressé par un groupe palestinien présidé par un parent d’Amin, Moussa Kazim El Husseini, à Churchill et à la Société des Nations, on lit : « [...] Nous avons lu un livre intitulé Le Péril juif, que devraient lire tous ceux qui doutent encore des sentiments funestes des Juifs à l’égard des Puissances du jour et de la civilisation. C’est un recueil de procès-verbaux d’une société secrète composée de Juifs de marque, qui se réunit de temps à autre pour discuter des affaires du monde, au point de vue juif. Le livre respire une haine violente contre l’humanité et le christianisme en particulier. Il indique en détail par quels moyens on peut renverser le présent ordre de choses, de manière à permettre aux Juifs de profiter du chaos pour devenir les maîtres du monde.[...] » [11]
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VII. Un antisémitisme islamo-nazi
Un peu plus de cent années après la dégradation du capitaine Dreyfus, on assiste à celle de l’État des Juifs. Cet État des Juifs qui fut d’abord un livre écrit par Theodor Herzl en réponse à la condamnation de Dreyfus. Herzl comprenait que la thèse de Dühring, Juifs = race déstructrice du genre humain, race à anéantir coûte que coûte, supplantait dans trop d’esprits européens celle de l’émancipation des Juifs. On dégrade l’État des Juifs : le sionisme = racisme disent les ONG le 2 septembre 2001 à Durban en Afrique du Sud. Les délégués juifs sont insultés, molestés. En outre, la déclaration des ONG doit ne pas comporter l’équation antisémitisme = racisme ! L’État des Juifs en tant qu’établissement ontologiquement raciste doit être anéanti.
Qu’on écoute et veuille bien entendre la parole antisémite et négationniste des ennemis palestiniens de l’État des Juifs [12] et que cela fait on lise la presse de même ton, controlée par les gouvernements d’Egypte, de Syrie etc. [13]
Cela fait, que l’on se souvienne de l’historicité chronologique exacte de cet antisémitisme là. Il est manifeste dès 1933 dans les messages du futur « fondateur du mouvement national palestinien », Hadj Amin El Husseini, adressé à Hitler et indirectement diffusé par une presse locale à lui soumise. [14]
Qu’on se souvienne, ô Européens qu’en Palestine des portraits de Hitler sont portés en triomphe [15] en 1936/37 par les foules ameutées par le grand mufti de Jérusalem. [16] Maître des revenus des biens immobiliers religieusement consacrés [17] maître du discours dans les mosquées.
Alors, que reprenant son souffle, on se souvienne de la participation militante de ce même mufti à l’exécution de la solution finale. Ce mufti est installé depuis novembre 1941 et jusqu’en mai 1945 à Berlin où il commence son action par un entretien important avec Hitler le 28 novembre 1941. [18]
Ses émissions de radio en langue arabe diffusées par le ministère de la propagande du docteur Goebbels passionnent les arabophones et les mahométans en la haine antisémite la plus radicale [19] Les foules arabophones apprennent alors ce que sont les Juifs et cela conformément à la doctrine nazie, comment ils mènent et l’URSS et le reste de l’alliance qui combat les armées nazies. [20]
Husseini forme dans les Balkans avec le soutien de Himmler et les siens une division de 25.000 « Muselgermanen » (musulmano-germains), ne mangeant pas de porc, ne buvant pas d’alcool, troupes animées par l’islamo-nazisme. [21] C’est en partie grâce à lui que la doctrine nazie modifie son paragraphe arabe. De sémites ils passent à tenir du sang aryen.
Qu’on se souvienne que cette propagande alla si bien que parmi les foules lointaines de l’Islam qui avaient écouté le mufti à la radio, on fut bientôt convaincu par la rumeur : Hitler s’est secrètement converti à l’Islam. [22] Il faisait sa prière comme la faisait le grand Hadj Amin, fameux restaurateur des batîments de la mosquée d’Omar et du culte de celle-ci. [23]
On se souviendra alors que la guerre perdue, ce mufti [24] et d’importants dirigeants nazis allèrent en Egypte où ils poursuivirent leur action antisémite [25] sur un sol déjà bien préparé par l’espérance d’une victoire de Hitler. Sans discontinuer cette propagande islamo-nazie se perpétue et s’amplifie jusqu’à ce jour où à Durban on moleste des Juifs. [26]Jusqu’à ces jours où l’on peut lire que Hitler est le bienfaiteur du peuple palestinien sauf en cela qu’il n’a pas parachevé son œuvre, ainsi peut on lire dans Al-Akbar, journal patronné par le gouvernement égyptien, à la date du 18 avril 2001 : « Merci à Hitler, de mémoire bénie, qui a vengé d’avance les Palestiniens contre les criminels les plus ignobles de la terre. Bien que nous ayons un reproche à lui faire parce que sa vengeance exercée contre eux ne fut pas suffisante. » [27]
La perfection de l’islamo-nazisme est atteinte à Durban où les foules hébétées de commisération pathétique admettent enfin qu’on ne peut plus condamner l’antisémitisme ! Les Juifs par leur racisme justifient l’antisémitisme à leur égard...pas joli ce coup-là du mufti ?
Dès 1920 le futur mufti se met à guerroyer contre le projet sioniste et ses réalisations. Il appelle et conduit l’émeute avant d’être mufti et encore après alors qu’il devenait le plus puissant mahométan arabophone du pays des Juifs. Il fit verser le sang en 1920, 1929, 1936 [28], guerroyant alors contre le sioniste projet au nom de la Grande Syrie. Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale qu’il résorbera son ambition la limitant provisoirement à la création d’une administration palestinienne autonome. En 1947/48 il finit s’étant imposé à leur réunion, par ne pas obtenir que les États de la ligue qui va détruire l’État Israël établissent en ses lieux et place une telle autonome palestinienne administration. Finissant quelques années après la guerre que les États arabes font à l’État d’Israël - né selon la résolution de novembre 1947 sur le nouveau partage des territoires de Palestine - par proclamer l’indépendance palestinienne quelque part à Gaza entouré de quelques partisans et acolytes.
Ces chefs arabes en quête de principautés, de royaumes, d’États sont d’autre part alliés des fascistes italiens et des nazis allemands.
Les porte-paroles palestiniens ont ils assez répété qu’ils n’avaient pas à subir, eux, les conséquences des crimes antisémites européens !
Les organisations arabes politico-religieuses ont contribué en s’opposant à la loi de la Société des Nations à l’enfermement des Juifs d’Europe empêchant leur fuite en Palestine.
L’histoire du mouvement politique palestinien arabe et islamique n’est pas indépendante de celle de l’extermination. Les bataillons de Husseini dans les Balkans massacrent aux côtés des SS. Husseini empêche effectivement la réalisation d’un accord entre les Allemands et les Anglais en vue de l’échange de 4.500 enfants juifs de Bulgarie, accompagnés par 500 adultes, contre 20.000 prisonniers de guerre allemands en 1943 ! [29]
L’alliance du futur chef de la cause palestinienne musulmane avec le socialisme national de Hitler est active pour aggraver le sort des Juifs.
Dira-t-on que « l’injustice politique », au nom de laquelle ils guerroyaient contre les Juifs, leur donnait le droit de soutenir l’action antisémite des nazis, ennemis de leur ennemi juif ?
Ces jours-ci on tenait à Beyrouth un colloque garaudyesque et faurissoniaque. Aujourd’hui le monde arabe et celui des Islam retentissent des clichés de l’antisémitisme nazi. En Indonésie il y a quelques mois on qualifiait d’enjuivé le parti opposé et cela se passant entre musulmans !
L’essence juive définie par l’antisémitisme n’a plus besoin dans ce cas du support de Juifs réels.
L’antisémitisme banni de l’espace public européen a envahi le reste du monde du Japon au Pakistan. En Europe où l’on respecte l’Israélite on méprise son État.
Arafat vient de déclarer l’État juif État raciste et régime d’Apartheid - il dit cela à l’ouverture de la conférence en Afrique du Sud créée pour s’opposer au racisme.
Depuis 1933 jusqu’à ce jour la rhétorique antisémite n’a cessé d’amplifier son expansion parmi les Arabes et les musulmans.
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