Le WEB Résistant est le seul site francophone présentant toutes les références sur les sites de réinformation. Faites-le connaître autour de vous ! Ne restez pas seul, nous sommes nombreux.
Vous vous souvenez de cet article qui annonçait la victoire de la droite aux élections en Suisse, en octobre dernier ?
Eh bien figurez-vous que cette droite, aujourd'hui, a... perdu. Non, je ne plaisante pas. Vous me direz, bien sûr : "y'avait-il eu fraude" ? "Les élections se déroulent-elles en deux fois ?"
Petit rappel des faits :
1. L’UDC (Union Démocratique du Centre) avait axé sa campagne sur la réelection de son leader, M. Blocher, au sein de l'exécutif.
2. L’UDC était alors le premier parti de Suisse.
3. En octobre, aux élections, l’UDC avait remporté 29.9% des suffrages, triomphant avec le plus haut score depuis 1919, date de lancement du système de comptage moderne des votes dans le pays.
Logiquement, vous me direz que le leader en question a été réélu sans encombres, selon les désirs clairement exprimés par le peuple. Elémentaire, mon cher Watson !
Hé bien non... Le Parlement suisse (créé à l'image de son confrère américain), créé pour entériner les décisions des électeurs, comme il est de coutume dans une démocratie, a décidé au contraire qu'il n'appréciait pas M. Blocher et a proposé une illustre inconnue à la place. Un peu comme si les grands électeurs du Congrès américain avaient élu John McCain à la Maison Blanche après la victoire de George W. Bush en 2004 !
Ce n'est pas une blague belge, mais une blague suisse !
C'est dire si ces deux pays partagent bien des similarités.
Primo, ils ont été créés de toutes pièces par les grandes puissances européennes pour servir d'Etats-tampons afin de prévenir une nouvelle expansion "à la napoléonienne" de la France. Secundo, ils rassemblent en leur sein des groupes linguistiques qui ne partagent pas la même culture, ce qui met à mal l'unité du pays. Tertio, enfin, et c'est la grande nouvelle du jour, la Belgique et la Suisse ont désormais le même type de politiciens véreux.
Un coup d'Etat dans l'un des pays les plus stables du monde... On croit rêver. Le peuple suisse, que l'on a humilié, ne s'y est pas trompé. Depuis l'annonce de ce coup d'Etat, le parti UDC enregistre deux nouvelles adhésions chaque minute, record toutes catégories à l'échelle helvétique.
Vous saurez désormais : la démocratie suisse est une vaste plaque de chocolat, que la marmotte enfile dans du papier alu...
La Suisse, république bananière ?
On entend souvent dire (par AI par exemple) que les crimes d’honneur si fréquents dans les populations islamiques (300 par an en Syrie ou 50 cette année dans les territoires palestiniens) proviennent d’usages culturels et non de la religion. C’est parfaitement faux: si les Musulmans tuent leurs femmes, c’est à cause de leur religion. Commençons par une anecdote qui s’est déroulée il y a deux ans sur le forum de libertyvox. Un intervenant défendait l’Islam sur ce thème en ces termes:
Un petit hadith (classé comme rare et précieux) qu’aucun barbu ne contestera raconte qu’un homme est venu trouver le prophète (saw) pour lui demander si il pouvait tuer lui-même sa femme dans le cas où il la trouverait au lit avec un autre homme. Le prophète a répondu que non, qu’il lui fallait trouver des témoins puis procéder à un jugement. L’homme répliqua que si il agissait de la sorte l’homme aurait le temps de s’enfuir. Le prophète se fâcha et la chassa en lui disant que c’est de cette manière que cela avait été révélé….
Et j’avais répondu:
Celui-ci vaut un arrêt sur image.
Un homme aurait trouvé bon de consulter le prophète de l’Islam pour lui demander s’il était autorisé à tuer sa femme. Peut-on imaginer la scène? Ô prophète, lumière de l’Islam, fontaine de sagesse, la grâce du Dieu miséricordieux soit sur toi, puis-je assassiner ma femme, au cas où je la trouverais au lit avec un autre homme?
Et le prophète ne dit pas: Non, ce n’est pas bien de tuer sa femme, c’est contre nature de tuer sa femme, Allah n’aime pas que les Musulmans tuent leurs femmes. Ou encore: que lui as-tu fait pour qu’elle t’inflige pareil affront – va et rend-la amoureuse de toi! Voire: tue l’homme, plutôt, si tu le peux.
Non, le grand homme déclara qu’il fallait trouver des témoins. Quatre témoins, en fait. Oui, car il faut dire que l’une de ses femmes, Aicha, avait été accusée de fornication, une fois, justement, avec trois témoins à charge. Alors le prophète de l’islam révéla (sourate 24) qu’il fallait quatre témoins dans un tel cas, et comme les témoins de la fornication de sa femme n’étaient que trois, ils furent fouettés (80 coups) pour faux témoignage.
Fin de l’arrêt sur image. Circulez.
Comme ces choses-là figurent dans le Coran, il est impossible aux juristes musulmans d’éviter de les appliquer. Et comme les hadiths, de plus, indiquent que le beau modèle (j’ai nommé le prophète de l’Islam) a fait lapider des femmes dans ce genre de situations (voir la réaction d’Anne-Marie Delcambre à mon post ci-dessus), la peine islamiquement justifiée pour l’adultère aggravé est la mort par jets de pierres. Ce qui souligne bien l’aspect mortel de l’acte.
Entre parenthèses, pour limiter les dégâts et éviter autant que possible de devoir prononcer ce dernier châtiment de toute évidence ignoblement barbare, les juristes musulmans ont (le plus souvent en majorité) exigé que les témoins, en plus d’être quatre, doivent avoir vu clairement l’acte et puissent témoigner que le membre de l’homme a pénétré autant que faire se peut celui de la femme, ce qui complique beaucoup les choses. Bien sûr, il peut arriver que la femme avoue et insiste (comme ici) ou qu’elle soit enceinte, ce qui prouve la consommation de l’acte et, selon la jurisprudence du prophète, entraîne la peine de mort par lapidation.
Il faut dire ici que, concrètement, les sociétés musulmanes réellement organisées ont répugné à appliquer cette peine. Il ne sied à aucun homme puissant de faire abattre des femmes. Ainsi, dans l’Empire ottoman, depuis le XVIe siècle, le spécialiste de droit islamique Rudolph Peters (page 93) n’a déniché des documents officiels que pour un cas de lapidation, en 1680, quand une femme a été exécutée de la sorte pour avoir fauté avec un Juif (trop c’est trop…).
Mais le sens de la loi est clair: la femme ne peut être que fautive dès lors qu’il y a eu acte admis ou constaté. Juridiquement, elle peut avouer valablement, mais ses dénégations n’ont aucune pertinence. Et si elle avoue avoir été pénétrée, elle est coupable de fornication, point final. En outre, pour la justice islamique, il y a acte dès qu’elle est enceinte ou qu’on trouve quatre témoins prêts à l’accuser formellement. Et concrètement, quatre témoins, c’est un peu juste, car si l’un deux flanche au dernier moment, ceux qui restent risquent 80 coups de fouet pour faux témoignage, si bien que pour passer par ce biais, il faut quasiment réunir une foule. L’émeute menace.
Ainsi, personne n’est tenté de soumettre ces cas à la justice. Ni les femmes, déclarées coupables dès qu’elles reconnaissent avoir été violées (voir cet exemple en Arabie Saoudite); ni les hommes, qui risquent 80 coups de fouet en témoignant contre la femme et 100 coups de fouet au titre de fornicateur. Voire la mort, si les juges décident d’appliquer la tradition du doux prophète.
Mais d’un autre côté, on ne peut pas simplement ignorer ces affaires, pas dans une société où l’Islam compte vraiment, car c’est une honte terrible pour toute la famille, puisqu’un péché déclaré mortel par le prophète, l’homme dont dépend le bien et le mal dans l’Islam, y a été commis. Alors, dès qu’il y a soupçon de fornication, on règle ça en famille. Et c’est forcément la femme, faible et que la justice islamique déclare coupable de toute manière, qui fait les frais de la réflexion. Et bien sûr, ce soupçon est d’autant plus facilement éveillé que la religion est très présente dans la vie des gens.
Il est certain que ce phénomène n’est pas exclusivement islamique, qu’il possède des racines extérieures et antérieures à l’Islam. Mais dans les sociétés de Musulmans pratiquants, si les hommes tuent les femmes pour des questions dites d’honneur, même aujourd’hui, au XXIe siècle, c’est d’abord et surtout à cause de leur religion et des comportements acquis que ses lois immuables ont imposées à ses fidèles. Ou faut-il dire à ses victimes?
UPDATE: Voir ce réquisitoire publié par un journal pakistanais:
According to the UN’s Special Rapporteur “honour killings had been reported in Egypt, the Islamic Republic of Iran, Jordan, Lebanon, Morocco, Pakistan, the Syrian Arab Republic, Turkey and Yemen”. Egypt is 90 percent Muslim, Iran 98 percent, Jordan 92 percent, Lebanon 60 percent, Morocco 99 percent, Pakistan 97 percent, the Syrian Arab Republic 90 percent and Turkey 99 percent. Of the 192 member-states of the United Nations almost all honour killings take place in nine overwhelmingly Muslim countries. Denial is not an option.
More recently, honour killings have taken place in France, Germany, the United Kingdom and Canada. Intriguingly, all these honour killings have taken place in Muslim communities of France, Germany, the United Kingdom and Canada. Denial is not an option.
La question se pose en des termes intéressants avec Omar Khadr, un Canadien capturé en Afghanistan en 2002, à l’âge de 15 ans, et qui vit à Guantanamo depuis lors. La saga de sa famille avait été résumée par Daniel Pipes en 2004. D’une certaine manière, elle tient en une phrase:
«Nous sommes une famille Al-Qaida.»
Le parcours d’Omar Khadr est retracé aujourd’hui par CBSNews, car il est question de le juger. Le garçon, qui servait officiellement de traducteur pour les talibans, a été pris dans une fusillade et y a participé, tuant un médecin avec une grenade à main (il était la seule personne en état de le faire), avant de supplier, sans succès, qu’on le tue à son tour.
Cette histoire est exemplaire à plusieurs titres. Ainsi, on y voit à l’oeuvre l’indigence des gouvernements occidentaux face aux Musulmans inspirés par leur religion. Le père Khadr a soutiré beaucoup d’argent des contribuables canadiens alors même qu’il comptait parmi les pires ennemis de l’Occident:
Au côté de Ben Laden, Khadr [père] se fit connaître comme un militant islamiste extrêmement acerbe, qui inspira le commentaire suivant à un Français en visite en Afghanistan: «Je n’avais jamais rencontré une telle hostilité, une telle aversion à l’égard de l’Occident.»
Aujourd’hui, les avocats d’Omar Khadr affirment qu’il doit être traité comme un enfant soldat, endoctriné par ses parents, irresponsable en somme, et non comme un terroriste. Mais n’est-il pas irresponsable, justement, et quoi qu’il en soit, de remettre en liberté quelqu’un qui a prouvé nourrir une telle haine, dès l’enfance? Et son désir de mourir pour profiter des charmes de 72 jeunes vierges (comme l’indique l’enquête de CBSNews auprès de sa famille)?
On pourrait envisager de le mettre en liberté surveillée s’il abdiquait sa religion de manière crédible, car c’est elle, pour lui, qui donne son ancrage et sa forme tant à sa haine qu’à ses aspirations mi-morbides, mi-lubriques. Mais sinon, libérer un criminel habité de telles convictions, c’est condamner à mort des innocents: tout indique que cet homme récidivera, car il a tout intérêt, dans sa vision du monde, à mourir en tuant des non-Musulmans. Plus il aura envie de satisfaire ses pulsions sexuelles, plus il sera dangereux. Car croire vraiment dans le Coran, c’est, entre autres, rêver de mourir en tuant des non-Musulmans, en tous cas quand on a déjà essayé:
Coran 9:111
Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah: ils tuent, et ils se font tuer.
C’est donc plutôt l’avenir qu’il faudrait considérer pour décider du sort d’Omar Khadr, plus que son seul passé. Et dans tous les cas, de même que pour les autres délinquants pervers, il faut (faudrait) s’assurer qu’il ne se retrouvera plus en situation de tentation critique (en compagnie de Musulmans pratiquants).
Et en passant, il vaudrait la peine de se demander s’il n’y aurait pas moins de gens comme lui dans une société où
Et si la réponse était positive, alors il faudrait se demander sérieusement, aussi sérieusement que les islamistes, comment réaliser cela.
Offert par Robert Spencer et traduit par bafweb.com
Plus de six mois après la décision effective, le 4 mai dernier, je viens de recevoir les motivations (envoi: 15 novembre 2007) de l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision, laquelle rejettait ainsi à l’unanimité une plainte administrative contre une émission consacrée au Hezbollah libanais.
En substance, il n’y a rien de mal à faire une apologie d’un mouvement théocratique armé qui commet sciemment des crimes de guerre systématiques (comme l’indique un autre document tardif) du moment qu’on promet justement de faire cela. Et c’est aux plaignants, le cas échéant, de prouver que la TSR n’a pas suffisamment présenté les autres aspects du problème dans le cadre d’autres émissions sur une période de plusieurs mois.
L’éditorial de Guysen ce matin:
La technique employée par les miliciens du Hamas n’est pas nouvelle: celui qui bouge ou tente de s’enfuir sera exécuté. Alors, ils attendent et attendent encore, ceux qui auraient voulu faire partie du camp du dialogue. Et lorsque leurs gémissements se taisent, que toutes les mains des malheureux condamnés recouvrent leurs têtes assourdies, surgissent les exécuteurs qui passent à la mitraille trente hommes au moins, qui ont commis le crime de croire qu’il était possible de négocier avec l’Etat hébreu pour discuter de leur avenir, pour parler de paix, d’indépendance et d’espoir.
La scène est terrible. La mitraillette de l’homme encagoulé aux couleurs de l’Islam tire ses balles assassines de droite à gauche et de haut en bas. Une première rafale blesse plus qu’elle ne tue. Chaque homme mis à terre est touché. S’il n’est pas mort, il souffre le martyre de la balle, qui dans le dos, qui dans la jambe, annonce une fin certaine. Il n’est plus possible d’échapper à la folie des deux bourreaux qui, Kalachnikov à la main, passent en sautillant sur les morts et les mourants. Aucun des pères, frères, fils, maris allongés et condamnés, ne survivra.
Le Hamas exécute. Sous l’œil d’une caméra, le Hamas tourne un film qui sera envoyé aux familles des victimes. Histoire de leur faire comprendre qu’à Gaza, la revanche est improbable, le défi impossible, le courage inespéré.
Faut-il montrer ou pas les scènes de carnage et de décapitation par des Musulmans nostalgiques du temps du prophète? L’agence de presse Guysen, dont je cite un éditorial ci-dessus, s’y refuse catégoriquement. Je pense que ce n’est pas raisonnable. Certes, c’est toujours faire dans une certaine mesure le jeu des djihadistes, car ils tiennent, eux, à faire connaître ces images, pour respecter l’usage islamique (attacher les survivants devant le spectacle des leurs, gisant massacrés) et bien sûr pour intimider tant les amis et les proches des victimes que, dans le cas précis, les partisans d’un rapprochement avec Israël. Mais si l’horreur de ces actes est édulcorée, les gens ont d’autant moins de chances de réagir à temps et correctement.
Je pense que la solution réside dans l’information. La simple diffusion, sans commentaire, de la vidéo suivante ne sert guère que les intérêts de la haine, c’est-à-dire de l’Islam. Mais si l’on peut proposer suffisamment de renseignements sur les tenants et aboutissants de la chose, comme le fait Guysen, et surtout expliquer sa signification islamique, car tout cela procède de ce que le Musulman est censé considérer comme la loi, la normalité (c’est en tout cas ce que j’appelerais une opinion inévitable et décisive), alors la vision de ces horreurs peut aider à générer une réaction salutaire. C’est pourquoi, au texte et aux images fixes de Guysen, j’ajoute la vidéo originale des assassins: