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Arafat était derrière les attentats de Munich


L’avenir de l’Islam, entre les soufis et les muftis

Le dernier livre d’Anne-Marie Delcambre devrait être livrable dès cette semaine. J’ai de nombreuses raisons de le recommander: je l’ai lu d’une traite avec grande joie, j’en ai reçu un exemplaire dédicacé, je suis mentionné à l’intérieur au titre de traducteur français de Daniel Pipes, dont les divergences d’opinion et les échanges personnels avec Anne-Marie Delcambre forment en quelque sorte le fil rouge de cet ouvrage, lequel est enfin très bien écrit et agréablement structuré.

Et surtout, ce livre est consacré à une question tout à fait centrale pour l’Islam, à mon avis, celle de son avenir: sera-t-il soufi ou mufti, deviendra-t-il moderne, humain, compréhensif et fraternel (pour l’ensemble des vivants et non plus seulement pour les «frères») ou gardera-t-il cet air arriéré, haineux, rigide, légaliste et normatif hérité de la fable de son improbable prophète?

Selon Daniel Pipes, l’Islam peut changer, se moderniser et perdre sa connotation islamiste. Selon Anne-Marie Delcambre, l’Islam donne de trop bons arguments aux rigoristes – les lois, elles, ne changent pas. Son ouvrage fait le tour de la question en abordant sous cet angle une série de thèmes essentiels pour l’Islam. C’est un frappé bien fruité de la crème du débat en la matière. Un régal.

Anne-Marie Delcambre a raison: l’Islam n’est pas récupérable. Mais Daniel Pipes a raison: l’Islam peut fort bien changer. La clé du dilemme réside dans cette majuscule que je met toujours au mot Islam, par une sorte de malice bénigne, en contravention avec ce que la langue française exige (majuscule pour la civilisation, minuscule pour la religion).

Lorsque l’Islam majuscule aura mis son islam minuscule dans la poubelle qu’il mérite, peut-être que les caractéristiques qui lui ont été imposées par ce fléau durant tant de siècles donneront naissance à une communauté humaine digne de ce nom, et alors, ce pourrait être grandiose.

Pensez: un peuple gigantesque empêché de se montrer créatif pendant plus d’un millénaire: pas de grande musique (si ce n’est les grincements des psalmodies coraniques), pas de véritable science (si ce n’est en cachette), pas de véritable expression artistique (si ce n’est une calligraphie médiévale figée et des arabesques toutes inventées par d’autres), pas de progrès linguistique (si ce n’est une explosion de dialectes déconsidérés), pas d’innovation (si ce n’est d’importation). Tous ces gens, enfin libérés de ces mensonges réducteurs, mais conscients de partager les mêmes traumatismes et les mêmes idéaux dans leur sphère intime, dans leur contact avec Dieu, pourraient bel et bien former la meilleure communauté de la terre dont parle le Coran.

Et même si l’Islam majuscule rate alors sa catharsis et s’éparpille simplement en une mosaïque d’ex-Islams bariolés, ce sera tout de même un fantastique essor. Oui, l’Islam a de l’avenir, s’il parvient enfin à maîtriser son islam. Et nous ferions bien de l’y aider.


La onzième bourde palestinienne

À la fin du mois passé, Barry Rubin publiait un article intéressant dans le Jerusalem Post intitulé The Region: Rules of the game, Palestinian-style. Cet article a été traduit en français par Albert Soued qui l’a appelé Les 10 commandements des Palestiniens. Le texte comporte en effet une liste de dix comportements palestiniens systématiques que je résume ici rapidement:

  1. Les Palestiniens ne peuvent empêcher d’autres Palestiniens d’attaquer Israël (…).
  2. Le plus militant a toujours raison (…).
  3. «La violence maximale» est la bonne voie (…).
  4. Aucun gouvernement israélien ne peut faire le bien (…).
  5. Comme les Palestiniens sont les éternelles victimes, tout leur est dû (…).
  6. Aucun Palestinien ne doit être enfermé pour avoir attaqué Israël, au-delà de ce qui est requis par les «relations publiques internationales» (…)
  7. Le Fatah ne jugera pas ni ne chassera toute personne lançant des attaques contre Israël.
  8. Effacer Israël de la carte est moralement correct (…).
  9. La priorité des priorités c’est le “droit au retour” des réfugiés palestiniens et de leurs descendants en Israël (…).
  10. Il vaut mieux être tenace et patient dans un dur statu quo plutôt que de mettre fin au conflit pour toujours, même avec des gains considérables (…).

C’est assez juste, mais il manque le principal commandement, celui qui donne sa justification à l’ensemble. En effet, tout ce raout autour de ces quelques kilomètres carrés dont les Arabes n’ont jamais rien fait quand ils les contrôlaient politiquement n’a pas grand-chose à voir avec les prétextes évoqués. Bon, les écoliers palestiniens sont censés croire que les Israéliens sont en fait des nazis qui ont réussi. Ça aide à les haïr. Mais quel adulte croit vraiment de telles âneries? Et qui peut donc croire que l’Iran subventionne le Hezbollah à raison de plusieurs centaines de millions de dollars par an pour protéger un coin perdu du Liban? À part des diplomates onusiens?

Ainsi, même si, par extraordinaire, les Palestiniens démontaient enfin leur propre montagne de mensonges, qui leur cache les trois quarts de leur ensoleillement spirituel quotidien, et se réconciliaient avec Israël, l’industrie de la haine des Juifs produite par le réveil de la religion islamique, dont c’est une caractéristique constante depuis Médine, aurait tôt fait de réinstaller une guerre aux frontières de la seule démocratie de la région.

Le onzième commandement, dont découlent tous les problèmes (en fait très relatifs) des Palestiniens, celui qui compte vraiment, est celui-ci:

La ilaha illa Allah, Muhammadun rasul Allah

La profession de foi de l’Islam, ce qu’il faut dire (en principe devant témoins) pour devenir musulman et ce que les Musulmans répètent à toute occasion un peu importante: «Il n’y a de dieu que Dieu» — pourquoi pas (quoique), mais quand on le dit en arabe, on loue hélas un dieu bien précis, dont les paroles sont pleines de haine – et «Mahomet est son prophète» — hélas, Mahomet est un prophète guerrier.

Les textes islamiques étant ce qu’ils sont (un piège à croyants), aussi longtemps que les Musulmans répéteront cette formule et y consacreront leur foi personnelle, une grande partie d’entre eux, et le plus souvent les plus importants d’entre eux, continueront de construire autour d’eux des montagnes de haine qui leur cachent le soleil. Peu importe Annapolis.


Comment se défendre contre la pire idéologie politique de l’histoire connue

Un organisme américain, le CSPI (Center For The Study of Political Islam) a entrepris l’étude systématique des textes sacrés islamiques et de l’histoire de cette civilisation de manière à en tirer des enseignements plus solides que le simple affrontement d’experts.

Le CSPI a ainsi appliqué des méthodes statistiques toutes simples aux textes islamiques de base pour savoir par exemple ce qu’est le djihad — une guerre ou un effort moral? En compilant tous les hadiths de Bukhari qui en parlent, on peut affirmer que

Dans Bukhari, 97% des références au djihad sont consacrées à la guerre et 3% parlent de lutte intérieure. La réponse statistique est donc que le djihad est une guerre à 97% et un effort moral à 3%. Le djihad est-il une guerre? Oui, à 97%. Le djihad est-il un effort moral? Oui, à 3%.

Le porte-parole du CSPI avance une théorie intéressante selon laquelle, dans l’Islam, comme la base de toute vertu et de toute rectitude est le Coran et que celui-ci est contradictoire, on s’est habitué à soumettre les raisonnements à une logique dualiste: une chose n’est jamais juste ou fausse, elle est toujours les deux, en fonction des circonstances, lesquelles dépendent aussi, dans toute la mesure du possible, des textes sacrés. Et cela détermine d’abord la morale de l’Islam. Ainsi,

Il y a 146 références à l’enfer dans le Coran. Seuls 6% de celles-ci sont liées à des fautes morales — meurtre, vol, etc. Les 94% des raisons de se trouver en enfer reposent sur le délit d’opinion qui consiste à affirmer un désaccord avec Mahomet — un crime politique. Ainsi, l’enfer islamique est une prison politique pour ceux qui critiquent l’Islam.

Et la politique, enfin cette politique-là, se taille la part du lion des textes islamiques soi-disant religieux:

Au moins 75% de la Sira (biographie historique de Mahomet) est consacrée au djihad. Quelque 67% du Coran créé à la Mecque sont consacrés aux mécréants ou à la politique. Sur la partie du Coran révélée à Médine, 51% sont consacrés aux mécréants. Environ 20% de tous les hadiths de Bukhari parlent du djihad et de politique. La religion est la plus petite partie des textes fondateurs islamiques.

Bien sûr, chaque individu est libre de se concentrer sur l’aspect religieux. Mais pas les dirigeants, pas les juristes, pas les  politiciens, pas les gens vraiment actifs socialement — eux doivent naturellement maîtriser et considérer l’ensemble des écritures pour gouverner, légiférer, décider, s’orienter. Ils sont ainsi absolument obligés, dans leur ensemble, de tomber dans le piège des textes sacrés. Et c’est pourquoi, si l’on fait l’effort de retracer le parcours sanglant de l’Islam au cours du temps, des événements que l’humanité doit à la prise au sérieux de ces textes maudits, on arrive à un total de quelque 270 millions de victimes.

Et c’est sans compter avec l’esclavagisme, soit l’exploitation économique de l’esclavage, largement encouragé par l’Islam, qui, toujours par l’ensemble de ses textes, dénie clairement tout droit social ou humain aux gens sans religion et n’accorde l’égalité de droits fondamentaux qu’aux seuls Musulmans. Pour l’Islam, dans la compréhension qu’en ont ceux qui ont étudié l’ensemble de la matière, il n’existe pas d’être humain à part entière hors de l’Islam. Un petit résumé (moins de neuf minutes) en images:
 

 

 
 


 
Ainsi, si nous permettons aux Musulmans de pratiquer leur religion en Occident (ou n’importe où, en fait), leurs leaders, dans leur ensemble, qui se basent bien sûr sur une compréhension globale du phénomène Islam, feront tout leur possible pour, concrètement, au nom de la sacrosainte religion, détruire la civilisation, semer la zizanie, assassiner leurs opposants politiques et imposer le règne de l’Islam des textes, d’abord par le mensonge (car il n’y a pas de mal à mentir à l’incroyant — au contraire: il pourrait ainsi rejoindre l’Islam, ce qui est bon pour lui…), puis par la violence la plus noire. C’est pourquoi

 

Nous devons apprendre la doctrine de l’Islam politique pour survivre. La doctrine est très claire: toutes les formes de force et de persuasion peuvent et doivent être utilisées pour nous conquérir. L’Islam est l’ennemi auto-déclaré de tous les non-croyants. Comme le disait le fameux philosophe chinois de la guerre Sun Tsu — connais ton ennemi. Nous devons connaître la doctrine de notre ennemi ou nous serons annihilés.

Et comme nous sommes en démocratie (directe en l’occurrence), le défi consiste non pas à répandre ces connaissances parmi les dirigeants ou les lettrés, mais bien parmi la population. Comme cela, par exemple.


La presse de Suisse centrale en dhimmitude avancée

Pas une nouvelle, même pas une nouveauté, juste un symptôme d’inanité:

 

Aujourd’hui, le quotidien lucernois (clairement de gauche) Neue Luzerner Zeitung consacre une demi-page à un non-événement total qui en dit long sur l’état d’esprit régnant dans sa rédaction: le souhait d’un prêcheur musulman de disposer d’une grande mosquée en plein centre de Lucerne. Le journaliste en fait une tartine totalement sérieuse, comme si c’était non seulement probable mais encore souhaitable.

«Les Musulmans projettent une nouvelle mosquée», «Une mosquée avec minaret doit être construite à Lucerne», «Signal positif de la Ville» et «Une nouvelle mosquée au centre doit favoriser l’intégration» apprend le lecteur pressé. Mais le lecteur plus attentif découvre qu’il n’y a guère là qu’un imam en mal de publicité et un journal en manque de déontologie.

Les Musulmans de Lucerne ne projettent pas une mosquée – les islamistes parmi eux en rêvent, forcément, mais ce n’est pas une nouvelle. Une mosquée avec minaret ne doit pas être construite à Lucerne – mais ce serait bien sûr un bon coup de pouce pour les islamistes lucernois si on en parlait comme d’une chose entendue. Et la Ville ne donne aucun signal positif – le directeur des constructions a juste dit qu’il n’a aucune raison légale de refuser de délivrer un permis de construire pour une mosquée, ce qui est triste, mais tout simplement formel et n’a aucune valeur de «signal».

Enfin et surtout, contrairement à ce que veut faire croire le chapeau, jamais une mosquée n’a favorisé l’intégration des Musulmans. Au contraire, plus il y a de mosquées, plus les Musulmans se rapprochent de leur religion dont le coeur même glorifie la haine, plus leurs leaders tombent dans le même vieux piègela matière et moins ils s’intègrent à une quelconque société non musulmane. Construire des mosquées est le meilleur moyen de s’attirer la zizanie. Mais pour le savoir, il faudrait étudier un peu et s’organiser. Et c’est tellement plus confortable de vouloir croire à des histoires…


Qui sont les tueurs de prophètes?

La vulgate islamique traite les Juifs de tueurs de prophètes de manière routinière, par exemple à cause de Jésus, considéré par les Musulmans comme un prophète de l’Islam. Il est vrai que les prophètes ont du mal à s’imposer, d’une manière générale. Mais c’est bien normal: si quelqu’un se dit l’envoyé de Dieu tout-puissant, pourquoi diable l’aider, en plus? Au contraire, il est parfaitement raisonnable de rejeter les prophètes: s’ils sont authentiques, ils accompliront leur mission avec l’aide de Dieu de toute manière et s’ils ne sont pas authentiques, ils ne méritent certainement aucune attention à ce titre.

Et il est vrai que s’ils se montrent trop désagréables, il peut arriver qu’ils dérangent des gens puissants et sans scrupules. Qui peuvent en arriver à les tuer. Mais rien d’autre n’empêche un Juif ou un Chrétien de se déclarer prophète. En revanche, dans l’Islam, il est tout simplement interdit de se prétendre prophète. En effet, comme le rappellent ces deux cas relevés par JihadWatch, la loi islamique ne tolère pas de concurrence à son dernier prophète (je traduis):

L’insistance [du prophète musulman indonésien autoproclamé] de Mushaddeq à se déclarer prophète était contraire aux enseignements islamiques standards selon lesquels Mahomet était le dernier des prophètes et cela pouvait lui valoir jusqu’à cinq ans de prison pour infraction à la loi indonésienne sur les outrages à la religion.

Et il peut fort bien arriver que des Musulmans se sentent le devoir religieux de faire justice par eux-mêmes dans de tels cas (je traduis):

Un prophète autoproclamé a été tué et un de ses fils ainsi que son frère ont été blessés dans une fusillade (…) au Pakistan le 18 octobre 2007. Des activistes d’Amr Bil Maroof, une organisation militante (de la région), a abattu le prophète autoproclamé Shireen, blessé son fils et son frère et «arrêté» ses trois autres fils.

Ainsi, en inventant la notion de «sceau des prophètes», les créateurs de la religion islamique ont efficacement mis un terme à la vocation de prophétie parmi eux, et par la même occasion à tout progrès harmonieux de la chose religieuse. Ainsi, ce sont les gens qui respectent cette religion qui éliminent de facto les prophètes. Au nom d’un lapin de Pâques:

Bataille de Badr

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