samedi 29 décembre 2007
L’assassinat de Benazir Bhutto n’est une surprise que pour les imbéciles. Ses discours contre le fondamentalisme musulman la condamnaient à mort aussi sûrement au Pakistan qu’aux Pays Bas. En France, ses propos lui auraient valu la réprobation unanime des associations de kollabos pour cause d’islamophobie. C’est pourquoi beaucoup de commentaires se résument à l’idée qu’elle n’a eu que ce qu’elle méritait. D’ailleurs, toutes les réactions officielles mettent en cause le terrorisme mais en se gardant bien d’y accoler l’adjectif islamiste. En ce sens, on l’assassine une seconde fois.
Benazir Bhutto était elle une « musulmane modérée » ? En fait, elle était musulmane comme je suis archevêque. Au vu de son éducation, pétrie par l’élitisme britannique, c’était une occidentale dans tous les sens du terme (1). Au lieu de rester tranquillement à Londres, elle a eu le courage de résister. Les salauds l’ont tué comme ils tuent tous ceux qui s’opposent à leur religion.
En ce sens, son assassinat est bien un non évènement. Le Pakistan est et restera un chaudron islamiste. L’armée pakistanaise maintient encore le couvercle. Pour combien de temps ? Les jeunes officiers islamistes remplacent peu à peu les généraux vieillissants de culture occidentale. Tôt ou tard, le chaudron explosera. Espérons qu’il explose le plus tôt possible afin qu’on en finisse avec tous ces mensonges et faux semblants qui affaiblissent notre résistance.
(1) Son éducation commencée dans des pensionnats catholiques de la Congrégation de Jésus et Marie à Karachi s’est terminée Oxford.
jeudi 13 décembre 2007
Une mère demande à un militaire « Ou sont passés mes enfants ? ». Réponse : « Tu les as mangés dans le ragoût d’hier soir ! » Ce dialogue est extrait d’un reportage au Congo en 2007. Il aurait pu se tenir, sous une forme différente, en Ukraine livrée à la sauvagerie des nazis ou en Chine pendant la révolution culturelle.
N’en déplaise à Rousseau, l’homme est un prédateur et la civilisation ressemble à une fine pellicule prompte à se déchirer. Dans les régions africaines, éclairées trop brièvement par la lumière, la sauvagerie revient au galop. Dans un pays de vieille civilisation comme la France, l’afflux de populations en provenance des ténèbres provoque des craquelures de plus en plus béantes. Lent ou rapide, le retour à la sauvagerie est toujours précédé par un effritement du substrat logique qui forme l’élément principal de la couche civilisatrice.
Cet effritement se traduit déjà dans notre pays par une grande confusion mentale. Le déclin de la culture, le niveau des élèves en lecture, l’incompétence des managers et enfin la volonté des français de travailler toujours moins tout en consommant toujours plus sont autant d’indicateurs de ce naufrage qui atteint toutes les couches sociales et rend illusoire la perspective d’un redressement spontané. Tous les principes de la logique élémentaire héritée d’Aristote sont bafoués. On s’indigne de la crise du logement mais on refuse d’en voir la cause dans l’arrivée de 350.000 immigrants par an! On ne veut pas regarder la réalité en face en prétendant que des populations majoritairement hostiles se réduisent à d’infimes minorités. Pire encore, on en vient à reprocher à une malheureuse jeune fille d’avoir résister à son agresseur! Ségolène Royal incarne parfaitement cette imbécillité ambiante. N’oublions pas qu’elle a néanmoins rassemblé 47% du corps électoral sur ses élucubrations.
En règle générale, le pire survient lorsque la bêtise amorphe se transforme en fureur. A cet égard, les commentaires postés sur les blogs importants qui drainent chaque jour des milliers de visiteurs, expriment une inquiétante radicalisation. Certes, on était habitué aux débordements des gauchistes qui rêvent du grand soir sans même parler des demeurés qui s’en prennent aux francs maçons ou aux Américains. En revanche, la vindicte de la classe moyenne qui découvre sa paupérisation, représente un élément nouveau. Elle exige plus d’Etat afin de compenser l’inexorable baisse de son pouvoir d’achat. Comme l’Etat n’a plus rien à distribuer, elle rejoint objectivement les thèses de l’extrême gauche. En bref, la radicalisation ne concerne pas seulement les minorités visibles ou extrémistes. Elle affecte aussi un nombre croissant de français moyens.
Alors que les médias reflètent une vie politique policée (ouverture et valises obligent), le peuple réel gronde. Cette situation ne surprendra pas ceux qui connaissent nos analyses. Nous avons toujours dit que seule une révolution serait de nature à redresser le pays. Nous avons aussi dit que la moindre réforme entraînerait l’effondrement de tout l’édifice vermoulu, à l’image de l’Union soviétique qui s’est écroulée sur la tête de Gorbatchev lorsqu’il a instauré la glasnost! Nous sommes proches de ce point critique et il ne sert à rien de patienter puisque l’absence de diagnostic pertinent éloigne toute perspective de redressement et condamne le pouvoir à un bricolage permanent.
Pour donner le change, Nicolas Sarkozy pratique une politique d’ouverture, qui rassemble tous ceux qui ont ruiné ce pays depuis trente ans, dans le vain espoir d’opposer un front uni à la colère populaire. Par ailleurs, il se met en scène dans une série télévisée digne de Dallas et prend plaisir à se contempler. C’est un peu comme si Louis Capet avait donné un bal masqué à Versailles pour calmer le peuple qui lui réclamait du pain. Certes, ce spectacle narcissique réjouit les retraités et les octogénaires mais il ne retardera pas le moment de vérité d’autant plus que le temps joue contre le pouvoir avec les conséquences de la crise des subprimes.
En revanche, ce séisme ne bénéficiera pas, au moins dans un premier temps, à ceux qui appellent à de vraies réformes et à une refondation de notre République. Nos compatriotes sont trop désinformés, trop mentalement déséquilibrés pour pouvoir comprendre les tenants et les aboutissements des politiques indispensables. Leur colère désordonnée profitera donc d’abord aux minorités agissantes issues de la mouvance communiste et de l’immigration.
La suite est facile à décrire: je vois une énorme roue rouge se profiler à l’horizon. Les imbéciles la regarderont avec sympathie en croyant y trouver la solution à leurs problèmes de pouvoir d’achat et de paix civile. La roue dévalera ensuite en écrasant tout sur son passage. Des bandes armées comme celles de Villers le Bel, se répandront dans les campagnes en y provoquant une nouvelle grande peur. La France sera confrontée à la sauvagerie rouge et verte.
A ce stade, on peut présumer que les français ainsi soumis à un rude électrochoc sortiront de leur hébétude et suivront les instructions des défenseurs de la République. Un Gouvernement de Salut public sera mis en place avec ou sans Sarkozy. Il faudra reconquérir la France, villages par villages, préfectures par préfectures et le prix à payer sera considérable. En fin de course, ce sursaut républicain rétablira une vie civilisée dans notre pays.
Ce mouvement pendulaire entre la sauvagerie et la civilisation est inhérent à toutes les sociétés puisqu’il plonge ses racines dans le cœur humain: c’est la lutte permanente de la raison contre les instincts illustrée par Platon. Avec la globalisation, les battements du pendule s’accélèrent. Ce qui se passe au Congo pourrait bien advenir demain en France et le glas sonne pour tous. Seule l’alliance des Républicains de conviction et d’autorité, si elle était réalisée dès maintenant, pourrait encore nous épargner le scénario douloureux qui vient d’être décrit.
Je lance cette idée comme une bouteille à la mer. Un ordinateur ne lui donnerait aucune chance. Mais je ne désespère jamais du Bien.
Gérard Pince
mercredi 28 novembre 2007
Deux ans après la première manifestation de la Révolution bleue contre la chienlit, les émeutes reprennent avec une intensité accrue. On tire à présent à balles réelles sur les forces de l’ordre qui subissent des pertes importantes: une centaine de blessés dont plusieurs gravement.
En fait, nous vivons dans un contexte de guerre civile larvée. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter la racaille crier avec enthousiasme: "C'est la guerre ! C'est la guerre !". Les pillages et destructions de bibliothèques, d’écoles ou de véhicules représentent désormais un élément secondaire. Pour l’essentiel, il s’agit de violer ou de tuer comme l’illustre le meurtre abominable d’une jeune française de 23 ans qui a héroïquement résisté avant de succomber sous trente coups de couteau (1).
Le communiqué de jacques Myard, souligne les causes de cette situation « Ouvrons les yeux: le problème n'est pas économique. Il s'agit en réalité d'un communautarisme ethno-culturel anti-France, d'une société étrangère qui s'est constituée sur notre sol, qui se nourrit d'un racisme ordinaire anti-français, alors même que ces émeutiers ont la nationalité française ». Cette position courageuse, confirmée par les sifflements de l’hymne national lors du match France–Maroc, tranche avec la lâcheté de nos élites.
La gauche excuse les émeutiers et dépêche l’avocat de Ségolène Royal pour transformer un banal accident de la circulation en affaire d’état. La droite ne vaut guère mieux: Les seniors s’imaginent que les « jeunes » paieront leurs retraites. En fait, vous leur verserez un tribut permanent pour qu’ils transforment notre territoire en terrains vagues ouverts aux chèvres hallal. Mieux encore, ils prendront tous vos biens, à commencer par vos appartements, pour y loger les papas, les mamans et les petits. C’est ce que l’extrême gauche appelle, comme à Cuba, la redistribution des richesses. De son coté, la jeunesse libérale, au lieu de disserter sur les universités, ferait mieux d’étudier le statut des dhimmis. C’est le seul qui concerne son avenir immédiat.
Comme d’habitude, la position du gouvernement reflète les incertitudes d’une société qui s’effondre sur elle-même. Coté laxisme, on envisage d’allouer une rançon supplémentaire alors que les dépenses occasionnées par l’invasion sont déjà à l’origine du déficit de nos finances publiques et de la baisse du pouvoir d’achat. Coté fermeté, on veut s’appuyer sur la « justice » mais la police et la gendarmerie sont débordées sans même parler de nos jugesses qui ont pour la racaille les yeux de Chimène.
A un moment donné, il faudra recourir à l’armée et à la loi martiale. Ce ne sera pas suffisant. Le Pouvoir doit donc réfléchir à notre proposition d’instituer une garde nationale en s’inspirant des modèles suisses, américains et israéliens. Il est temps que les citoyens prennent en charge leur propre survie. Seul le peuple en armes peut résister victorieusement aux assauts de la barbarie qui est dans nos murs.
Gérard Pince
(1) les obsèques d'Anne-Lorraine auront lieu samedi, à 14h, en la cathédrale de Senlis. Il faut exiger que Nicolas Sarkozy y soit présent ou représenté à un haut niveau. Il serait légitime que les victimes innocentes aient droit dans ce pays à plus d'égards que des délinquants responsables de leur propre malheur.