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Produit par Michael Mann, "the Kingdom" raconte donc l'histoire d'une équipe d'experts fédéraux traquant un islamiste expert en bombes, Abu Hamza, en plein coeur de l'Arabie Saoudite. Ne reculant devant aucune question dérangeante (l'ambiguïté des Saoudiens, la place de la femme dans la société musulmane), soutenu par une musique réussie, Berg réalise le premier film - ultra réaliste - sur la Guerre contre le Terrorisme menée au Moyen Orient.
Rien que le générique du début retabilise déjà le ticket de cinéma ! Loin des scènes larmoyantes ou malhonnêtes (la fin de Syriana, qui fait l'apologie du terrorisme), Berg présente succintement les enjeux de la guerre en cours à la fin de son film : anéantir l'ennemi islamiste, ou être anéanti.
"The Kingdom", c'est Hollywood qui commence à comprendre la Quatrième Guerre mondiale. Enfin.
Après un attentat terroriste particulièrement sanglant en Arabie Saoudite sur des ressortissants américains, un petit groupe d’agent du FBI obtient le droit d’enquêter sur place…. On peut dire que depuis quelques années, les démocrates ont pris le pouvoir à Hollywood. Oubliant totalement que leurs leaders ont voté pour les libérations de l’Irak et de l’Afghanistan, les cinéastes « de gauche » nous sortent à la chaîne des Syrania, Dans la vallée d’Elah, Lions et Agneaux (le dernier Redford) sans oublier l’abject Fahrenheit 9/11… L’Amérique bobo cherche à se donner bonne conscience, quitte à manipuler la vérité et à faire l’impasse sur la véritable origine du mal, c’est-à-dire le terrorisme islamiste. En 2007, 300 a été un premier assaut contre le politiquement correct d’Hollywood, un film ouvertement néo-conservateur qui lui a d’ailleurs valu la haine de toute la presse cinéma française, elle aussi très à gauche et municharde dans l’âme. Le Royaume est le deuxième coup de poing dans la façade de cette attitude qui consiste à rendre l’administration Bush responsable de tous les maux. Réalisé par Peter Berg (à qui on doit Friday Night Lights, un film sur le football universitaire) et produit par Michael Mann, Le Royaume est le premier film à aborder de manière frontale le terrorisme islamisme, sans œillères et surtout, surtout, sans ce ridicule sentiment de culpabilité qui gangrène l’Amérique bobo. On ne peut que saluer le courage de Jamie Foxx et Jennifer Gardner qui ont osé jouer dans un film ouvertement Républicain, un film où les héros cherchent non pas à comprendre le terrorisme islamiste en le posant comme une « réponse à l’attitude américaine » mais à le combattre sans état d’âmes. Il est clair que l’Hollywood de gauche va leur faire payer leur engagement, comme elle n’a jamais pardonné à John Wayne d’avoir réalisé Les bérets verts.
Si vous cherchez un film qui dénoncera Guantanamo ou la libération de l’Irak, changez de salles.
D’autant que Le Royaume se place des deux côtés, il montre l’enquête difficile d’agents du FBI dans un pays hostile à la présence américaine mais aussi la préparation minutieuse des attentats, l’endoctrinement des plus jeunes, l’antisémitisme des foules arabes. Une scène insoutenable montre ainsi des gamins jouant à des jeux vidéos où le but est de tuer le maximum de soldats américains. Insoutenable car ferment de haine future.
Brutal, le film l’est. Les attentats ne font pas l’objet de pudiques hors champs, bien au contraire. La sauvagerie des meurtres, le jusqu’au boutisme et la lâcheté qui consistent à tuer le maximum de civils montrent qu’on est bien au-delà de l’habituel discours sur les damnés de la Terre qui tentent de venger leur humiliation.
Peter Berg ne s’embarrasse pas de tabous. Il ose rappeler que 11 terroristes sur 15, le 11 septembre, étaient saoudiens. Il ose montrer un clone d’Osama se servir de ses enfants comme bouclier, il ose montrer des nazislamistes enlever un agent US pour tenter de l’égorger devant une caméra. Il ose montrer comment les terroristes font leur propagande sur le net. Mais surtout, surtout , il ose montrer des agents du FBI agir par esprit de justice.
Mais l’aspect le plus intéressant est la description de la société saoudienne, société pleine de paradoxe où la modernité côtoie les coutumes les plus anciennes de l’Islam. En introduisant le personnage du policier saoudien, un homme intègre, bon musulman et qui ne juge pas les autres à leur religion ou leur couleur de peau, il fait un parallèle évident entre la collaboration en Irak entre l’armée US et la nouvelle armée irakienne. Ici, Jamie Foxx va trouver un « frère d’armes », un homme sur qui il va entièrement laisser reposer sa vie quand il s’agira d’agir contre un nid de terroriste. Le film montre les policiers dans leur vie quotidienne, les montre quelque peu désabusés par la violence de leur congénère. Ces moments permettent certes au film de respirer, mais surtout montrent bien que, face à un ennemi qui n’a pas peur de mourir, seule la solidarité permettra de s’en sortir.
En explorant l’Arabie Saoudite de l’intérieure, et en n’excluant aucun de ses aspects (on passe des palais des Princes aux refuges islamistes surpeuplés, sans oublier les zones pour occidentaux où une scène stupéfiante montre un homme dont la femme a été tuée par les terroristes se demander publiquement si le Coran autorise le meurtre d’innocents), le film se refuse à tout manichéisme. Il ne juge pas l’Islam le montrant sous toutes ces facettes, ne sous-titre pas à outrance plaçant le spectateur dans la même position que les protagonistes US et surtout se refuse à faire du sentimentalisme déplacé. Ici, les terroristes n’ont pas d’excuses, seule la haine les meut, comme le montre la phrase finale, terrifiante car prononcée par une enfant !!
Le Royaume est un OVNI dans l’Hollywood actuel. Il est également le seul film sur la guerre en cours qui ait à peu près marché aux USA et dans le reste du monde. Mais surtout, il est la preuve qu’un autre discours existe, que tous les cinéastes ne passent pas par les fourches caudines du politiquement correct. Peter Berg, Jamie Foxx, Jennifer Gardner sont, au final, de vrais patriotes, qui osent dire à la face de leurs pays : nous avons raison de combattre le terrorisme !!
On pourrait reprocher à Berg une mise en scène parfois trop "caméra à l'épaule" qui rend peu lisible certaines scènes d'action, ainsi que l'emploi trop fréquent d'images floues qui se stabilisent. En fait , Berg a voulu insuffler au métrage un côté documentaire et se plie à la nouvelle grammaire filmique en vogue depuis quelques années aux USA. Mais mis à part ce détail (qui rapidement s'estompe, le temps que l'on s'habitue) , Le Royaume est un parfait film sur la 4e guerre mondiale.
Par les temps qui court, c’est suffisamment rare pour être signalé. On attend maintenant le film avec Harrison Ford sur la reprise en main du bastion islamiste irakien de Faloudja en 2004 que l’on nous annonce depuis deux ans désormais !!
Décidément, en France, on est vieux de plus en plus jeunes. Témoin, ces hordes d’étudiants encartés à l’UNEF (l’anti-chambre du PS !!) qui veulent bloquer les universités à cause d’une réforme pourtant bien timide. Et qui, soit dit en passant, a déjà fait l’objet de négociations en leur faveur durant le mois de juillet.
Comme tous les staliniens, les méthodes des syndicats étudiants sont classiques : AG bidons où l’on vote à main levée (c’est plus intimidant qu’un bulletin secret), blocage par la force des bibliothèques, des salles de cours (et tant pis pour ceux qui veulent bosser), démagogie à tous les étages dans le discours (ouais, heu, on lutte parce que les étudiants y zont du mal à se loger, et pis, y zont pas de blés)….
Archaïques étudiants !! des vieillards en puissance, des lobotomisés de 20 ans qui parlent comme les abrutis gauchistes de 60 !! L’UNEF refuse tout en bloc, espère un nouveau Mai 68 et n’a qu’une idée simple : prendre la remorque des « mouvements sociaux » et foutre le plus de bordel dans ce pays.
Dur de gouverner un pays de gauchistes !! Les universités en sont un bel exemple. Depuis des années, démagogie des 80% de bacheliers oblige, elles sont devenues de véritables poubelles où s’entassent des zonards incapables d’aligner trois idées sur une copie, à l’orthographe désastreuse, à la culture générale proche du néant. Admirateurs du Che (qu’ils ne connaissent que via leurs coûteux Sweat-shirts) et pourfendeur du « capitalisme sauvage » (qu’ils subventionnent pourtant à grand coup de gadgets hype fabriqués en Chine) , les z-étudiants professionnels de l’UNEF (Souvent à bac +8 mais en 2e année de Deug) n’ont pas supporté la défaite de Royal en mai dernier. Le 3e tour social qu’ils appellent de leurs vœux est une splendide occasion de rappeler au PS qu’ils existent. Après tout, les Municipales approchent et il y a des places à prendre !!
Les vieux jeunes prennent en otage l’université depuis des années. C’est aux vrais étudiants de ne plus se laisser marcher sur les pieds . Entre plusieurs centaines de jeunes qui veulent bosser et une poignée de vieux jeunes, le rapport de force est évident. A eux de prendre leurs responsabilité et de défoncer les blocages , d’expulser les vieux jeunes.
S’ils veulent manifester, qu’ils aillent rejoindre la horde de nantis de la SNCF ou de la RATP. Mais qu’ils laissent les gens sérieux bosser !!
Décidément, Chevènement mérite tout à fait sa réputation de munichard de première. Les plus anciens se souviennent de son abandon de poste en pleine guerre du golfe, quand la coalition menaçait de frapper son ami Saddam. Chevènement avait alors démissionné, mettant ainsi son anti-américanisme primaire en accord avec son soutien sans faille au boucher de Bagdad.
Logiquement, un tel acte et de telles amitiés auraient dû, dans un monde normal exclure Chevènement de la vie politique, au minimum.
Mais en France, on aime les gens comme cela, surtout s’il crache sur les USA, pays honnis par 99% de la classe politique.
Voici donc que , après avoir vainement tenté de sauver son ami Saddam par deux fois, que le « Ché » s’intéresse à l’Iran. Et une fois de plus, il ne fait pas dans la dentelle !!
Dans une tribune publiée dans Le Figaro (qui en passant montre là , une fois de plus, son racisme anti-US forcené) , l’ex maire de Belfort et ex-député du même territoire (battu deux fois on le rappelle, en 2002 et 2007) , nous explique qu’il est contre la « logique de guerre contre l’Iran » et ceux avec des arguments que n’auraient pas renié Chamberlain ou Daladier.
Il commence déjà à déplorer que Nicolas Sarkozy s’aligne sur « les faucons américains et leur aventurisme militaire ». Le Ché ne sait toujours pas qu’il y a eu un 11 septembre.
Pour lui, les menaces ne peuvent que favoriser le camp des durs en Iran. L’argument a déjà été évoqué en 2002-03 sur l’Irak. Les menaces ne pouvaient que favoriser les durs du régime baassiste. Il fallait donc « négocier » si possible sous l’égide de l’ONU. Les mois gagnés par Saddam au nom de cette logique lui ont permis de déménager ses AMD en Syrie. Beau résultat.
Continuer à négocier avec l’Iran, c’est simplement lui laisser le temps de finir son programme nucléaire. Chaque reculade occidentale est une avancée vers la bombe iranienne. Les Mollahs ont bien étudié les années 30 et ils savent que chaque concession des démocraties ont renforcé le nazisme. En digne héritier de la peste brune, ils savent admirablement utiliser les « idiots utiles » comme le Ché.
Histoire de faire bonne mesure, il estime que le règlement israélo-palestinien est dans les mains des USA. Mensonge puisqu’il est dans les mains des palestiniens. Le jour où ils accepteront de faire une véritable paix avec Israël, le conflit s’arrêtera. Mais le Ché ignore ce qu’est le Hamas.
Il parle de radicalisation du monde musulman après la libération de l’Irak. C’est sans doute au nom de cette « radicalisation » que la Libye a laissé tomber son programme d’AMD, que le Pakistan s’est soumis aux exigences de Washington, que la Jordanie coopère avec les USA, que Wallis Jumblat a estimé que , finalement , la chute de Bagdad était une bonne chose… Le Ché vit encore dans un monde où les seuls musulmans audibles sont les dictateurs du golfe.
« La société iranienne est moderne ; la jeunesse, éduquée, aspire au changement. Pour autant, la tentation existe de flatter à des fins de propagande interne le nationalisme iranien, en faisant miroiter l'obtention d'une arme nucléaire. Mais là n'est pas l'intérêt véritable de l'Iran : la prolifération nucléaire qui en résulterait dans la région serait hautement déstabilisatrice. Depuis la fin du régime baasiste à Bagdad, l'Iran n'a pas besoin de l'arme nucléaire pour être la puissance prépondérante de la région. » On nage ici en plein délire. C’est certes vrai que la société jeune iranienne aspire au changement, elle en demande même une intervention US !!
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Les Mollahs se foutent de leur jeunesse comme de leur premier poil de barbes. La crise économique qui frappe l’Iran depuis des mois (et qui soit dit en passant est à l’origine de l’échec d’Ahmadinejad lors des municipales) est sciemment entretenue par le régime afin de laisser le peuple dans la misère. Or, un peuple qui est tenu par la faim a moins de ressources pour se révolter.
Le Ché estime que l’Iran ne veut pas se doter d’armes nucléaires. Qui croit-il convaincre à part la gauche, les vieux chiraquiens, les munichards et les autruches françaises ? Pourquoi alors un tel brouillard autour du programme militaire et nucléaire iranien ? Pour dissimuler quoi ? Il ne le dit évidemment pas.
Au passage, il invoque El Baradeï , qui a quelques intérêts chez les Mollahs et qui ne verrait pas d’un mauvais œil une deuxième puissance nucléaire au Moyen Orient. Elbaradeï estime qu’il faudrait 6 à 8 ans à l’Iran pour avoir la bombe. Or, y compris, à l’AIEA d’autres experts estiment que cela pourrait être fait à l’horizon 2009 !!
« La France servirait mieux la paix et ses intérêts à long terme en oeuvrant dans ce sens plutôt qu'en tentant de prendre la tête d'une campagne européenne en vue d'imposer à l'Iran des sanctions en dehors du cadre de l'ONU, pénalisant ainsi ses propres entreprises. Les autres pays européens - Allemagne, Grande-Bretagne - ne jouent pas les boutefeux, à la différence de Bernard Kouchner. Quant à la Russie, on l'a vu avec la visite de Vladimir Poutine en Iran, elle empoche les contrats tout en se payant le luxe de tenir un discours plus équilibré. »
On touche ici le fond !! La France doit donc continuer à se taire comme le fait l’Allemagne. Au mieux, elle pourra comme la Russie du Stalinien Poutine empocher l’argent sale des Mollahs. Belle leçon de civisme de la part de celui qui fut ministre de l’Education Nationale.
En passant, il crache sur Kouchner qui a réussi, lui, à survivre au sarkozysme. Le Ché, chômeur depuis quelques mois en est réduit à mendier une tribune au Figaro pour se faire entendre.
La France se couvrirait nettement moins de ridicule si elle ne laissait pas la parole à de tels abrutis. Comme tous les munichards, Chevènement est dangereux car il ne propose qu’une fuite en avant à un réel affrontement des problèmes.