Le WEB Résistant est le seul site francophone présentant toutes les références sur les sites de réinformation. Faites-le connaître autour de vous ! Ne restez pas seul, nous sommes nombreux.
Voici l’un des meilleurs textes du fameux blogueur Fjordman, paru initialement en trois parties (1, 2, 3) sur jihadwatch et groupé cette nuit sur Gates of Vienna. Une bouteille d’oxygène pour civilisés en détresse. À lire attentivement d’un bout à l’autre ou à consulter au hasard, c’est toujours une fantastique source d’énergie. Je traduis juste la dernière phrase, pour le goût:
Autrefois, l’Europe croyait en elle, en sa culture, en ses nations et par-dessus tout en sa religion. C’est ainsi qu’elle a produit Michel-Ange, Descartes et Newton. Aujourd’hui, l’Europe ne croit plus guère en rien et ne produit pratiquement plus rien. Peut-être pouvons-nous retrouver notre talent et notre vigueur, mais pour cela, nous devons commencer par restaurer notre foi – et pas simplement notre foi religieuse, mais bien notre foi en nous-mêmes, en notre culture et en notre avenir. En sommes-nous capables?
Le pape et une série de responsables religieux chrétiens ont reçu ces jours une lettre ouverte signée par 138 dignitaires musulmans qui appellent à une certaine paix avec les Chrétiens.
La lettre cite les textes sacrés islamiques et chrétiens pour soutenir les quelques points de sa démonstration, lesquels forment les chapitres du texte. D’abord, et c’est de loin l’élément le plus encombrant du papier, il y a l’amour de Dieu, pour lequel les auteurs trouvent quantité d’illustrations dans les deux religions.
Ensuite, il y a l’amour du prochain. Pour les Chrétiens, pas de problème, Jésus en ayant fait explicitement une priorité tout à fait essentielle et dont le sens est clairement universel. Mais pour l’Islam, c’était plus difficile. Comme il n’y a strictement rien dans le Coran sur le sujet (et c’est extrêmement peu dire), les auteurs se sont rabattus sur une malheureuse petite phrase de Mahomet, relatée dans les hadiths et dont ils donnent deux versions, qui en indiquent bien le sens original:
The Prophet Muhammad (…) said: “None of you has faith until you love for your brother what you love for yourself.”xviii And: “None of you has faith until you love for your neighbour what you love for yourself.”xix
Ce qui signifie: aucun de vous n’a la foi avant qu’il ne souhaite pour son frère/prochain ce qu’il souhaite pour lui. Or si le frère d’un Musulman est certainement aussi le prochain d’un Chrétien, le prochain du Chrétien n’est certainement pas un frère pour un Musulman.
La meilleure démonstration en est peut-être la prière centrale de l’Islam, l’al-fatiha, dont le septième et dernier verset affirme en fait que les Juifs sont maudits de Dieu et les Chrétiens égarés. Les signataires de ce courrier ont d’ailleurs le toupet de citer cette prière (au chapitre de l’amour de Dieu dans l’Islam, page 5), ce qui constitue une véritable insulte à tous les destinataires. Ils rappellent aussi qu’elle est tout à fait centrale dans l’Islam et qu’elle est (devrait être) répétée au moins 17 fois par jour par les Musulmans.
L’insulte continue dans la proposition centrale faite aux Chrétiens, concrètement, de renoncer à leur foi en Jésus (fils de Dieu) en déclarant la profession de foi des Musulmans (il n’y a de dieu que dieu, mais à dire en arabe), ici tout de même amputée de l’asservissement à Mahomet:
Finally, as Muslims, and in obedience to the Holy Qur’an, we ask Christians to come together with us on the common essentials of our two religions … that we shall worship none but God, and that we shall ascribe no partner unto Him, and that none of us shall take others for lords beside God …
Puis, le texte évoque la catastrophe cosmique que serait l’absence de paix (c’est-à-dire le refus de la proposition ci-dessus) entre Musulmans et Chrétiens. On parle même de la simple survie de l’humanité.
Quand donc les gens qu’on appelle les Musulmans trouveront-ils enfin le tonus nécessaire pour mettre une bonne tarte à la crème sur la figure de leurs dignitaires religieux?
Probablement pas avant que les Chrétiens et nous autres n’ayons pris la peine de lire en adultes le ramassis de malédictions haineuses qu’il est obligatoire, dans l’Islam, de présenter à ses enfants comme la parole de Dieu.
UPDATE: Ce billet a été signalé sur un forum où quelqu’un a émis l’avis suivant, que je commente brièvement:
Y a strictement rien sur l’amour du prochain dans le coran? Si si comme y a tout et son contraire comme dans tout fatras religieux, il y a l’amour de son prochain :
Et ils nourrissent, pour l’amour du seigneur, le pauvre, l’orphelin et le captif…. (Sourate 76 ; Verset 8-9)
Mais ce passage concerne uniquement les Musulmans. Les «autres» sont écartés quelques lignes plus tôt: 76:4. Nous avons préparé pour les infidèles des chaînes, des carcans et une fournaise ardente. 5. Les vertueux boiront d’une coupe dont le mélange sera de camphre, 6. d’une source de laquelle boiront les serviteurs d’Allah et ils la feront jaillir en abondance. 7. Ils accomplissent leurs voeux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout. 8. et offrent la nourriture, etc.
Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant,} (Sourate 4 ; Verset 36 du Coran)
Ici aussi, le prophète s’adresse aux croyants. Rien de tout cela ne peut concerner les non-Musulmans pour quiconque prend la peine de lire le tout. Et les Musulmans croyants LISENT le tout.
La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux !} (Sourate 2 ; Verset 177 du Coran)
Ici encore, le texte ne concerne pas les non-croyants, comme l’indique clairement l’amorce de ce passage: 2:171. Les mécréants ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point. 172. Ô les croyants! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c’est Lui que vous adorez. etc.
C’est plutot l’article des fourbes que ça devrait s’appeller. Bien sur j’ai precisé on trouve aussi le contraire…
C’est inexact. Le Coran est exclusivement mauvais (pour les non-Musulmans). Il faut en détourner le sens, en sortant ses versets de leur contexte, comme le fait ici cet internaute, pour lui donner une apparence bienfaisante.
Le droit appartient encore aux plus militants. C’est peut-être regrettable, mais c’est ainsi. Pour l’instant. Car les institutions qui ont pour objet de défendre les droits fondamentaux ne sont autres que des créations humaines. Si des gens en modifient les critères de base, les droits individuels évoluent, changent de mains ou disparaissent.
Ainsi, l’égalité des droits entre homme et femme tel qu’elle est comprise en Occident est contestée à la base par l’Islam, qui attribue aux croyants des comportements obligatoires et des status sociaux très différents selon leur sexe. Cet affrontement est bien visible par exemple au Québec, où
Le Conseil du statut de la femme du Québec («CSF») plaide pour l’égalité des sexes sans accommodement au nom de la liberté de religion. La Coalition multiculturelle des femmes de Montréal («Coalition») dénonce cette prise de position, y voyant rien de moins qu’une «attaque frontale» du Québec contre ses minorités ethnoculturelles.
Faut-il prioriser l’égalité des droits et donc refuser toute législation qui empiéterait sur cet aspect des choses? Ou faut-il étendre la liberté de choix individuelle à des groupes entiers de sorte qu’ils puissent vivre dans le respect de leurs coutumes? Concrètement, cet enjeu politique se décidera à travers un affrontement de militants. Et il est fort probable que les Musulmans l’emporteront. Pourquoi?
Les Musulmans forment aisément des groupes soudés contre ceux qu’on leur présente comme les adversaires de leur foi. Ils y ont tout intérêt, car refuser cette cohésion, c’est s’exclure des grâces de ceux de leurs membres qui manient la religion comme l’instrument de pouvoir qu’elle a toujours été. Dans les communautés ostensiblement musulmanes, personne ne dirige quoi que ce soit sans s’appuyer sur des considérations… musulmanes, donc (soi-disant) religieuses.
Ainsi, alors que les défenseurs des droits individuels ne peuvent faire appel qu’aux bonnes volontés de ceux d’entre eux qui acceptent de réfléchir profondément à ces questions et de s’engager, les défenseurs de la charia disposent de toutes les voix musulmanes grâce à la coercition silencieuse du système social islamique.
D’autre part, dès que le conflit entre les militants des droits démocratiques et les Musulmans devient sérieux, les premiers doivent craindre pour leur sécurité. Partout dans le monde, lorsque des Musulmans exigent quelque chose avec véhémence et sans succès, des membres de leurs communautés se sentent appelés à émuler le prophète et, comme celui-ci l’a fait en de telles circonstances, à maudire, menacer, voire éliminer physiquement, leurs adversaires — au nom de l’Islam ou de quelconques prétextes politiques. Cet effet d’identification fait partie intégrante de la pratique de la religion islamique. Mais bien entendu, les représentants musulmans et leurs idiots utiles présenteront la chose comme des réactions d’exaspération compréhensibles et/ou indépendantes de la religion islamique. Et bien peu oseront les traiter de menteurs. Et ces derniers seront aussitôt couverts d’injures.
Si bien que les seuls adversaires affichés des Musulmans en tant que tels ne sont bientôt plus que des gens rompus à la violence physique et à la rhétorique haineuse, les autres s’étant réfugiés dans des thèmes annexes qui ne visent jamais le fond du problème. Dès lors, des clans se forment et plus personne ne débat vraiment des vraies questions, comme celle de la hiérarchisation des droits qui agite le Québec aujourd’hui.
C’est pourquoi, là où c’est encore possible, il faut s’efforcer de maintenir le débat systématiquement au niveau des principes de base. C’est pourquoi il faut remettre en question la validité fondamentale de cette religion qui prétend conquérir le monde au nom de l’une des histoires les plus violentes, sanglantes et immorales de l’époque médiévale. Et c’est pourquoi il faut le faire sans débat avec les Musulmans, en étudiant les mécanismes de fonctionnement de ce système depuis l’extérieur, avec méthode.
Ce n’est qu’ensuite, après que la population ait été réellement informée, et non plus seulement embrouillée par des débats stériles et intimidée par la violence croissante qui accompagne systématiquement l’Islam, que le système démocratique aura une chance de révéler et de prioriser la volonté du peuple.