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CONTRE LA PENSEE UNIQUE


Cet article est destiné à préciser les raisons même d'exister de Proelium, et de la blogosphère dite "résistante".

J'ai souvent lu des reproches dont le contenu pourrait être résumer ainsi :

"Vous dîtes critiquer l'antiracisme primaire mais en fait vous êtes encore pire dans l'autre sens. Vous exagérez les choses, vous voyez le mal partout, vous diffusez vos idées de façon dogmatique et unilatérale, c'est vous la pensée unique : de l'anti-antiracisme primaire", etc.

Il est plus que temps de mettre les choses au clair, autant que faire se peut. Je vais parler en mon nom, et peut-être que d'autres blogueurs "résistants" seront d'accord avec ce qui va suivre.


La pensée unique, une notion bien précise

La pensée unique, ou bien-pensance, contre laquelle je prétends me dresser est définie, assez précisément, et ses caractéristiques ne se limitent pas à l'absence de pluralité d'opinions. Cette pensée unique, c'est celle qui décrète, plus ou moins directement, ce qu'il faut penser.

Selon elle, il faut penser que l'immigration est un apport intégralement positif,
que la diversité est une richesse, que la tolérance est une valeur obligatoire et inconditionnelle, que l'islam est une religion de paix et d'amour, que le métissage ethnique et culturel et lui seul est l'avenir de l'Homme, que l'Occident est le seul et unique responsable des malheurs de l'Afrique, que la violence en banlieue n'est dûe qu'à un problème exclusivement social, que les catholiques sont des puritains presque xénophobes, que la légitimité du progressisme n'est pas discutable, que la méchanceté n'existe pas en tant que telle mais qu'elle est toujours une réaction à une souffrance, que le rap et les Nike sont les meilleurs représentants de notre jeunesse, etc, etc.

La liste est très longue, certains écrivent des livres sur ce sujet, mais je pense que vous voyez bien
de quel mouvement je parle, surtout si vous avez déjà bien parcouru ce blog.

Ce sont ces dogmes, bien souvent répétés par des gens qui ne passent plus par la case "réflexion", qui constituent la pensée unique : cette dictature du sentiment sur la raison, cette culture de l'excuse extrêmement sélective (Avez-vous déjà vu à la télévision quelqu'un dire "Oui ces skinheads ont agressé un Arabe, mais peut-être cela vient-il d'une misère sociale, peut-être que leurs enfances ont été difficiles." ?),
cette idéologie du camp des "gentils".

On peut ensuite se demander d'où provient cette véritable religion de l'antiracisme progressiste, ce culte est-il un héritage de l'idéologie de Mai 68 ? Vient-elle des dérives gauchistes ou est-elle la conséquence logique du déclin occidental ? de l'absence de grande guerre depuit 45 ? Peu importe, ce qui nous intéresse ici est de savoir de quoi on parle lorsqu'on écrit ou prononce les deux mots "pensée unique" ou "bien-pensance".
Ne tolérant aucun manquement à ses dogmes, sous peine de qualification de "racisme" ou autre, elle justifie sa qualification d'"unique", et de "bien" (puisque ses anathèmes ne sont que moraux).

C'est bien de cette tyrannie intellectuelle qu'il s'agit, prédominante dans les médias, inquisitrice et moraliste, ultra-majoritaire dans l'inconscient collectif comme dans le conscient. Et évidemment, ses conséquences les plus graves sont l'albophobie (idéologie faisant reposer toutes les sources des maux humains sur l'Homme blanc), l'encouragement de la délinquance, l'islamisation, l'immigration massive, etc.

Bon, voilà qui est fait.
On pourrait me dire que depuis le début de cet article, mon ton est tout aussi dogmatique et "unique" que celui de cette pensée unique. Et bien c'est là où je veux en venir dans cet article, justement.


La portée du discours : le rapport de forces

Le nom de ce blog est "Proelium", ce qui signifie "lutte" ou "combat" en latin. En d'autres termes, nous sommes, avec cette pensée unique, dans un rapport de forces constant. Avant même d'entrer dans le contenu de mon discours, ni même dans sa forme ou son ton, parlons de quantité.

Même si l'on considère la blogosphère résistante comme dogmatique, comme une autre pensée unique, il est évident que la pensée unique que j'ai défini tant bien que mal plus haut est ultra-majoritaire, et qu'elle tente de le rester.
Rien que pour cela, notre action est légitime, puisque le but est de peser dans la balance, de faire entendre un autre son de cloche, qu'on le juge primaire ou non pour l'instant la question n'est pas là, le fait est que la réalité est ce qu'elle est, et que dans le système actuel, nous sommes la dissidence, nous sommes la subversion, la minorité.

Les multiples censures et menaces en témoignent, entre autre. Si un jour en allumant la télévision ou la radio, on remarque que ce sont nos messages qui sont présents en grande quantité, et bien on pourra reparler de cette légitimité, mais en attendant
aucune action ne peut être jugée sans prendre en compte le contexte dans lequel elle s'inscrit. Modifier le rapport de forces dans les informations, les analyses et les opinions du paysage médiatique, qui est à l'heure actuelle en notre large défaveur, indiscutablement, telle est notre volonté aujourd'hui.

Voilà ce qu'il fallait dire au sujet de la quantité et du poids de nos messages, et de ceux de la pensée unique, qui n'ont aucune commune mesure.


La forme du discours : la raison

Maintenant la forme. Chacun jugera comme il voudra, et je rappelle que je parle ici pour mon blog même si j'estime beaucoup de sites résistants.

Je trouve honnêtement que globalement, la résistance n'est pas dogmatique. Elle peut paraître ainsi en raison de la vigueur avec laquelle nous voulons transmettre nos idées, tout simplement parce que nous y croyons fermement, mais cette apparence ne peut tromper que le lecteur encore non habitué. En effet
sans vouloir affirmer que tous les "non-résistants" sont manipulés, je pense tout de même qu'il n'est pas évident d'arriver à lire des blogs comme le mien lorsqu'on a été "éduqué" aux médias traditionnels.

Il est courant que l'on soit tenté de dire "Eux ce sont des racistes, ils mentent...", etc. Je le sais pour l'avoir vécu. Ceci est une période de transition, et cette période fut d'autant plus longue pour moi que j'ai reçu une éducation fortement inclinée à gauche...

Bref, pour en revenir précisément à la question du caractère dogmatique de la résistance, je n'y crois franchement pas. En général, en tout cas c'est le cas ici, chaque idée est argumentée avec raison, explications, exemples, etc. Elle n'est pas déversée comme une vérité absolue.


La résistance, et tout ceux qui y participent à travers les commentaires, les forums, etc. le savent bien, est sans cesse entretenue et remuée par des débats internes, des oppositions, des nuances, de la logique...bref un esprit critique et une auto-critique qui sont autant de points forts puisqu'ils garantissent une relative pluralité que la pensée unique n'a pas dans son grand unisson.

Je le sais pour avoir fait partie des deux "camps", et j'ai constaté que même si l'on pourra trouver quelques "moutons" résistants, qui recrachent des phrases sans y avoir réfléchi,
nous sommes encore bien loin (dans le nombre et dans l'intensité) des masses incultes dont la réflexion n'est jamais sollicitée, et qui hurlent leurs anathèmes antiracistes ("Nous sommes tous des enfants d'immigrés" ou encore "Sarko facho", etc) dés qu'on ose leur faire part de points de vue divergeants.

Evidemment il ne suffit pas de dire "C'est bon on est moins dogmatique qu'eux" et s'arrêter là. La tentation du dogme est constante, et l'auto-critique doit rester permanente si l'on veut conserver la réflexion dont j'ai parlée, qui donne de l'épaisseur et du bien-fondé à notre démarche.


Le fond du discours : ni subjectif, ni neutre, engagé mais objectif

Ensuite, et là on arrive au côté un peu plus "subjectif" : le fond.

Après avoir admis que nous sommes doublement légitimes face à la pensée unique, dans un premier temps pour lui faire un contre-poids qui s'avère nécessaire, dans un deuxième temps car nous privilégions la raison au dogme, nous voici arrivés au coeur de nos messages.

Encore une fois je ne parlerai que pour moi, car les divergences de fond, souvent des nuances, sont nombreuses dans la blogosphère résistante, et
il m'arrive souvent de débattre vigoureusement avec des résistants car nos sensibilités sur tels ou tels points étaient différentes, ce qui confirme la pluralité "résistante" dont j'ai parlé plus haut.

Cependant, et je peux le comprendre, on peut ne pas être d'accord du tout avec les grandes lignes que nous défendons, avec le fond. Simplement dans ce cas, il faut l'assumer.

Par exemple, et là je résume pour simplifier, si j'écris un article pour dire que je suis contre l'immigration massive et le métissage généralisé, car selon moi ils suppriment les différences et éradiquent à long terme la pluralité des identités. On voit nettement qu'il y aurait deux parties dans cet article :

_ montrer que le métissage et l'abandon des frontières supprimeraient les particularités de chaque peuple, couleur de peau, culture, etc. dans un mélange uniforme et monolithique.

_ affirmer que cette idée ne me plaît pas, et que je préfère que la diversité humaine soit conservée plutôt que "mixée".

Le premier point relève de la raison. Aucune "valeur" personnelle n'intervient, il s'agit là de décrire un phénomène. Le second point en revanche fait intervenir le fond idéologique de ce blog, son avis, son orientation, sa "morale".

Et bien le reproche qu'on entend souvent, c'est tout simplement d'être engagé. En effet certains diront que cet article est un "dogme anti-métissage" au même titre que le "dogme pro-métissage" de la pensée unique, comme je l'ai dit au début. Mais encore une fois il ne faut pas tout confondre, être engagé ce n'est pas forcément être dogmatique ou subjectif.

Cet article serait objectif, puisqu'il commencerait par un raisonnement (premier point), et se terminerait en étant engagé, puisque je jugerais le résultat de ce raisonnement (second point).

Si l'on supprimait le second point de cet article, il serait objectif et neutre. Et comme ce blog est engagé, il ne peut pas être neutre. La neutralité ne fait qu'exposer des faits, sans conclure d'avis ou de jugements sur ceux-ci.

Tout le problème est de ne pas confondre objectivité et neutralité. Cet article ne serait pas subjectif, étant donné que sa base serait un raisonnement (premier point) qui ne dépend pas de son sujet, donc objectif, en revanche il se terminerait par une considération morale, un jugement, donc il ne serait pas neutre.

Oui j'ai des idées, je n'ai jamais prétendu me contenter d'exposer des faits, la notion même de combat ("proelium") est engagée de toutes manières, simplement je pense que l'on peut défendre des valeurs avec objectivité et raison, en les rationnalisant autant que possible, cela ne leur en donne que plus de crédit.


Etre honnête dans la critique

Tout cela pour en arriver où je voulais en venir :
le reproche que j'ai cité au début de l'article (en italique) est trop souvent le fruit d'un lecteur qui n'est pas d'accord sur le fond, et qui prétexte une critique de la forme.

Je pense avoir montré depuis le début que la critique était la bienvenue, mais aussi que l'appellation de "pensée unique" à l'égard de la résistance était tout à fait impertinente, en tout cas aujourd'hui, pour plusieurs raisons sur lesquelles je suis revenu, et qu'il est préférable d'avouer être en désaccord de fond et dire pourquoi, plutôt que d'user du vieux coup "c'est celui qui dit qu'y est".


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