"La politique belge est sinistre et surréaliste." Voilà, en résumé, les conclusions peu flatteuses d'un article du Wall Street Journal, paru fin août. Pour confirmer ses dires, l'auteur, Bret Stephens, épingle trois situations tant au Nord qu'au Sud du pays.
Il souligne ainsi l'alliance surprenante des socialistes et des musulmans à Bruxelles. Alors que les partis socialistes européens sont connus pour leur attitude anti-cléricale, cette politique n'a plus cours face aux Musulmans en Belgique. En effet, plus de la moitié des parlementaires socialistes bruxellois sont musulmans. Grâce au bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureau, "les repas Halal sont devenus standard dans les écoles de la commune et les policiers ne peuvent ni boire ni manger dans les rues durant le Ramadan", note le quotidien américain.
Bret Stephens pointe aussi le Vlaams Belang qui attire de plus en plus de Juifs, surtout à Anvers, grâce à son discours musclé et hostile aux Musulmans.
Enfin, le Wall Street Journal ne comprend pas pourquoi Jean-Marie De Decker se fait taper sur les doigts pour "incitation à l'hostilité". Sa faute ? Déclarer, suite au meurtre de Joe Van Holsbeek, que "les policiers regardent de l'autre côté pour éviter d'être accusé de racisme." Bret Stephens s'étonne en outre des poursuites à l'encontre de Monsieur Belien _ dont l'épouse est parlementaire du Vlaamse Belang _ alors qu'il décrivait les deux meurtriers de Joe Van Holsbeek comme des "prédateurs".
En attendant, note le journal, les réels fascistes gagnent du terrain et un Imam de Belgique clame que "les ennemis ne peuvent éteindre la flamme de la révolution islamique." Sans oublier que le quotidien Het Volk décrit la commune de Molenbeek comme "un terreau favorable à des milliers de candidats au Jihad". "Mais le gouvernement belge préfère sans doute ne pas remarquer cette situation".
Article signalé par Réseau Jord, merci à Alborg pour me l'avoir fait connaître
Drzz
Dhimmi : Le terme dhimmi[1] habituellement traduit en français par allié ou protégé, désigne un sujet non-musulman dans un État régi par la charia, la loi musulmane. Ce terme est dérivé de dhimmah[2] qui désigne le rapport entre le dhimmi et un tel État. Le terme dhimmi s'applique essentiellement aux gens du livre (Ahl al-kitâb), qui, dans le champ de la gouvernance islamique, moyennant l'acquittement d'une capitation (jizya), une certaine incapacité juridique et le respect de certaines règles édictées dans un "pacte" conclu avec les autorités, se voient accorder une liberté de culte restreinte ainsi que la garantie de sécurité pour leur personne et pour leurs biens. L'expression Ahl adh-dhimma[3] désigne la communauté des dhimmis.
Suite à une déclaration de Guy Verhofstadt qualifiant la politique d'immigration d'"égoïste et inhumaine", Ingrid Pira (Groen !) a décidé de prendre celui-ci au mot. Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre en affaires courantes (Wat moet ik doen, beste Premier ?), celle-ci déclare être parfaitement d'accord avec cette constatation, ce qui la confronte à un problème moral. Elle ne signera donc plus les arrêtés d'expulsion d'étrangers en situation illégale.
Verhofstadt a cependant précisé que les propos qu'il avait tenus dans le cadre Forum Mondial sur les Migrations et le Développement visaient seulement l'immigration économique, pas la politique en matière d'asile. On se doutait bien que l'ex-Premier n'avait pas soudainement été frappé d'illumination, son seul projet en la matière étant celui de l'immigration choisie. L'Office des étrangers, quant à lui, a fait savoir que les procédures d'expulsion ne seraient pas perturbées, celui-ci ayant la faculté de signifier lui-même ou de faire signifier par la police fédérale les ordres d'expulsion. Ce qui n'enlève rien à la portée symbolique de ce refus de signer.
Hier, le ministre flamand Bert Anciaux réagissait en ces termes à la prise de position de la bourgmestre de Mortsel :
"Bien joué, Ingrid, je suis fier de vous! J'appelle tous les bourgmestres à la désobéissance civile. Les riches immigrants dictent la loi, les pauvres bougres doivent dégager. Nous devons mettre un terme à cette situation inhumaine"
Bert Anciaux (* Merksem, 11 septembre 1959)
| - Ministre communautaire néerlandophone de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Spirit (Sociaal, Progressief, Internationaal, Regionalistisch, Integraal-democratisch en Toekomstgericht), depuis juillet 2004
- Ancien ministre fédéral de la Mobilité et de l'Economie sociale (juillet 2003-juillet 2004)
- Ancien ministre communautaire néerlandophone de la Culture, des Affaires bruxelloises, de la Politique de la ville, du Logement et de la Jeunesse (juillet 1999-juillet 2002).
- Ancien sénateur fédéral VolksUnie (1995-1999)
- Ancien président de la VolksUnie et de VU-ID (1992-1999)
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