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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 22:41
En 2001 une vague judéophobe déferla brutalement sur l’Europe ; elle coïncidait avec une intensification, dès le 30 septembre 2000, de l’Intifada al-Aksa. Cette simultanéité n’était pas fortuite.
En Europe, les gouver­nements, certaines Églises, les médias dans leur ensem­ble, approuvaient en fait, avec le discours moral adéquat, ce qui était, dans la politique des dirigeants palestiniens, une stratégie de la terreur.
 
La compré­hension et la négligence qu’ils lui manifestèrent équi­valaient à un encouragement. L’élimination des chefs du terrorisme fut qualifiée « d’assassinat » et les terro­ristes du Hamas de « combattants », d’«activistes », le Hamas, lui même, de     «Résistance », Israël fut accusé de « terrorisme d’Etat »…
 
En France surtout, les actes criminels commis par des activistes issus de l’émigra­tion arabo-musulmane, contre des individus et des biens communautaires juifs ont pu s’autoriser de cette condamnation. Aujourd’hui encore le gouvernement français refuse de placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes.
 
Cette convergence de politiques propres à l’Union Européenne (UE) et à la partie palestinienne qu’elle finance, ainsi qu’à celles des pays arabes, apparaît comme l’aboutis­sement d’un processus de longue date.
A quelques nuances près, le discours contre Israël, entendu simulta­nément des deux côtés de la Méditerranée, présente des caractères identiques.
Cette judéophobie du XXI siècle s’enracine dans une structure européenne transnationale, issue d’un contexte historique et de la politique euro-arabe des 30 dernières années.
Les populations européennes lui restent grosso modo extérieures, même si elles furent, des décennies durant, soumises à une idéologie médiatisée démonisant Israël.
 
Il s’ensuit que les Européens risquent fort d’être le jouet et les victimes de haines religieuses, d’intérêts politiques et économiques masqués par le conflit israélo-arabe et un discours pseudo-humanitaire.
Car la structure idéologique de cette nouvelle judéophobie est importée du monde arabo-musulman, même si elle s’exprime dans les cadres d’un discours européen que répercutent trois secteurs : les partis politiques, les médias et le secteur religieux.
 
L’antisionisme/antisémitisme qui caractérise une grande partie de l’islam aujourd’hui, s’accompagne d’une haine de l’Occident et, comme on le verra plus bas avec l’évolution du dialogue euro-arabe, d’une ambition irrépressible d’islamisation de l’Europe, de son histoire et de sa culture, qu’expriment par exem­ple jusqu’au cœur de Londres certains leaders islamis­tes.
Cette politique glorifie la palestinité, elle instille dans l’opinion occidentale une version imaginaire de la religion, de l’histoire et de la civilisation islamiques. Elle oblige l’Europe à réviser sa propre interprétation de son identité et de son histoire pour la rendre con­forme à la vision islamique de l’Europe.

L’embargo sur le pétrole : le déclencheur
 
Après la guerre israélo-arabe de 1967, la France se fit l’instigatrice d’une politique européenne anti-israélienne. Elle ne pardonna pas à Israël sa victoire éclair sur une coalition qui alliait l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, les Palestiniens, et qui était soutenue par l’ensemble du monde arabe.
Dans les instances internationales, la France vota les résolutions arabes anti-israéliennes et décréta un boycott unilatéral sur les ventes d’armes à l’État hébreu (1969).
Au plan européen, la diplomatie française soutint les intérêts arabes en s’efforçant d’infléchir la politique de l’Eu­rope dans une direction pro-arabe et anti-israélienne.
Dans cette perspective elle examina avec la Libye la conception d’un Dialogue Euro-Arabe (DEA).1
La guerre syro-égyptienne contre Israël en 1973 et l’embargo arabe sur le pétrole, utilisé comme une arme de pression mondiale, précipita ce projet.
 
Morti­fiés par la défaite arabe, les pays arabes producteurs de pétrole quadruplèrent le prix du pétrole, ordonnè­rent une réduction sur la production et imposèrent un embargo sur les livraisons destinées aux Etats-Unis et aux Pays-Bas ; les pays consommateurs furent classés en pays amis, neutres ou ennemis.
Aussitôt, les neuf pays de la Communauté Européenne (CE), réunis à Bruxelles le 6 novembre 1973, proclamèrent une Résolution conjointe qui s’alignait totalement sur la politique franco-arabe à l’égard d’Israël et décidèrent un embargo unilatéral sur les ventes d’armes à l’État hébreu.2
Comme en 1967, Israël était puni de sa vic­toire sur des ennemis déterminés à l’exterminer.
Dans cette résolution, la CE introduisait trois nou­veaux points :
 
1. l’inadmissibilité de l’acquisition de territoires par la force ;
 
2. Israël devait se retirer sur les lignes d’armistice de 1948 ;
 
3. l’inclusion des « droits légitimes des Palestiniens » dans la définition de la paix.
 
La première proposition était absurde car la Palestine ottomane avait été conquise par la force en 1917 par les Anglais, qui en détachèrent 78% pour créer la Transjordanie (1921-23).
Par la guerre de 1948 contre Israël, l’Egypte avait pris Gaza par la force et la Transjordanie avait occupé la Judée et la Samarie.
Par ailleurs tous les pays qui aujourd’hui sont arabes furent conquis à l’origine par des armées arabes.
Toutes ces conquêtes territoriales imposées par la force et la guerre, étaient-elles aussi inadmissibles ?
Quels critères détermineraient l’irréversibilité d’une conquête et d’une injustice, l’occupation de territoires ou leur libération ? L’Espagne, les Balkans, étaient-ils occupés ou libérés ?
 
Dans le deuxième point l’Europe adoptait avec com­plaisance le refus des Arabes de leur propre défaite en 1967, une guerre qu’ils avaient eux-mêmes déclenchée après celle de 1948, pour détruire Israël.
La CE entérinait ainsi l’interprétation arabo-islamique de la Résolu­tion 242, car celle-ci, effectivement, ne mentionne qu’un retrait partiel « de » territoires (from territories), une formulation intentionnelle de la part de ses concepteurs.
 
Le 3ème point de la résolution introduisait dans le con­flit du Moyen-Orient, une innovation qui s’avèrerait, dans l’avenir, dramatique pour l’Europe.
Jusqu’en 1970, en effet, le peuple palestinien n’existait pas. On ne parlait que des Arabes en Palestine qui ne se distinguaient en rien des autres Arabes des vingt pays de la Ligue Arabe, et surtout des Arabes de Transjor­danie, c’est-à-dire des 78% de la Palestine historique, détachés par l’Angleterre en 1921 pour en faire un pays exclusivement arabe.
La résolution 242 de l’ONU recommandait une solution aux problèmes des réfu­giés arabes de Palestine et des réfugiés juifs expulsés des pays arabes et dépouillés de tous leurs biens.
La création ex nihilo d’un peuple palestinien, après l’embargo arabe sur le pétrole en 1973, conduirait l’Europe à lui fabriquer une légitimité, une histoire, un droit symétrique et même supérieur à celui d’Israël, par une réactualisa­tion de la théologie du remplacement constamment nourrie d’une propagande démonisant Israël pour justifier sa déchéance.
Cette voie l’engagera dans une solidarité active avec la politique exterminationiste arabe, la promotion, le financement et la légitimation du terrorisme international personnifié par l’OLP.
 
La formation du bloc économico politique euro-arabe
 
La démarche anti-israélienne de la CE répondait aux exigences des Arabes pour ouvrir un dialogue avec l’Europe, ils l’en récompensèrent par une augmenta­tion immédiate du pétrole.
Né de l’embargo pétrolier, le Dialogue Euro-Arabe s’établit dès le début comme un marché : les pays de la CE s’engageaient à soutenir la politique arabe contre Israël, et en échange, ils bénéficieraient d’accords économiques avec les pays de la Ligue Arabe3.
 
Le côté arabe exigeait un engagement politique de l’Europe contre Israël puisque le volet économique du dialogue était subordonné au contexte politique de la guerre arabe contre Israël. Le domaine économique s’inscrivait ainsi dans une solidarité politique euro-arabe contre Israël.
 
La volonté du Dialogue fut confirmée par le prési­dent Georges Pompidou et le chancelier Willy Brandt durant leur rencontre les 26-27 novembre 1973.
Moins d’un mois plus tard, le président français convoqua un sommet le 15 décembre 1973 à Copenhague pour examiner la crise du Moyen-Orient et jeter les bases d’une coopération entre les pays de la Ligue Arabe et ceux de la CE.
Quatre ministres arabes des Affaires étrangères, invités à suivre les travaux, proposèrent divers projets.
Le 10 juin 1974, les ministres des Affai­res étrangères des Neuf réunis à Bonn dans le cadre de la coopération politique, adoptèrent un texte où ils précisaient les domaines et les moyens de développer leur coopération et leurs relations avec les pays arabes. Ces domaines concernaient l’agriculture, l’industrie, les sciences, la culture, la formation, la technologie, la coopération financière, l’infrastructure civile, etc.
 
Au cours des réunions suivantes, les ministres des Affaires étrangères des Neuf, jetèrent les bases de cette coopération avec les pays arabes, selon une structure institutionnalisée, reliée aux plus hautes autorités de chaque pays de la CE.
Cette formule permettait d’harmoniser et d’unifier la politique des Communautés Européennes dans leurs échanges et leur coopération avec les pays de la Ligue Arabe.
 
Le 31 juillet 1974 à Paris, une première rencontre officielle au niveau ministériel, réunissait le ministre des Affai­res étrangères du Koweït, le Secrétaire Général de la Ligue Arabe, le Président de la Commission des Com­munautés Européennes et le Président en exercice de la Communauté pour discuter de l’organisation du Dialogue.
 
La Conférence de Damas (14-17 septembre 1974) organisée par l’Association interparlementaire de la Coopération Euro-Arabe, rassembla les membres représentant tous les partis des Parlements de la CE, excepté le Danemark.
Les Arabes posèrent les pré-conditions politiques aux accords de coopération économique avec les pays de l’Europe occidentale.
Le domaine économique qui intéressait la CE était condi­tionné par les exigences politiques des Arabes concer­nant le Moyen-Orient conformément au principe du troc, principe fondamental du Dialogue.
 
Les Arabes réclamaient :
 
1. le recul inconditionnel d’Israël sur les lignes d’armistice de 1948 ;
 
2. l’islamisation de Jérusa­lem dont ils s’étaient emparés par la force en 1948 et en avaient expulsé tous les Juifs ;
 
3. la reconnaissance du peuple palestinien et de son seul représentant, l’OLP 4;
 
4.des pressions exercées par la CE sur les Etats-Unis pour les rapprocher de la politique arabe et les détacher d’Israël.
 
Un secrétariat permanent de 350 membres chargé de la Coopération Euro-Arabe, fut créé avec son siège à Paris.
Le Dialogue Euro-Arabe fut structuré en divers comités chargés de la planification de projets conjoints industriels, commerciaux, politiques, scien­tifiques, techniques, culturels et sociaux.
 
L’importance du volet politique du Dialogue fut sou­ligné au 7e Sommet de la Conférence Arabe (Rabat, octobre 1974) où il fut rappelé que le Dialogue Euro-Arabe devait se développer dans le contexte de la Déclaration du 6e Sommet de la Conférence Arabe à Alger, adressée à l’Europe le 28 novembre 1973.
Il est intéressant de noter que la Déclaration de cette Confé­rence, et les suivantes également, parle uniquement de la Nation Arabe, déterminée à récupérer ses territoi­res.
Le territoire israélien est considéré comme appar­tenant à une nation arabe indifférenciée dont tous les membres soutiennent leurs frères en Palestine.5
 
Pour les Arabes, le Dialogue devait continuer jusqu’à la réalisation de ses objectifs. Les dimensions politiques et économiques de la coopération étaient interdépendantes.
 
Le 10 juin 1975, une délégation de la CEE (Communauté Economique Européenne) rencon­trait au Caire une délégation de vingt pays arabes et de l’OLP. Plus d’une trentaine de pays étaient représentés par un Comité général au niveau des ambassadeurs et par de nombreux spécialistes. La CE et le Secrétariat de la Ligue Arabe étaient représentés au niveau politique.
Le porte-parole jordanien de la délégation arabe, M. Dajani insista sur l’aspect et les implications politiques du Dialogue Euro-Arabe.
Le marché entre les deux parties était clairement défini : accords économiques avec l’Europe en échange de l’alignement européen sur la politique arabe concernant Israël.
Un Mémorandum Conjoint du Comité Mixte d’Experts donna une première formulation des principes généraux et des objectifs du dialogue euro-arabe.
Dans les années suivantes, cette collaboration fut renforcée par des réunions chaque six mois et diver­ses activités au niveau mondial (Rome, 24/7/1975 ; Abu Dhabi, 27/11/75 ; Luxembourg 18-20/5/1976 ; Bruxelles, plusieurs réunions en 1976 ; Tunis, 10-12/2/1977).
Les membres du Secrétariat permanent pour la Coopération Euro-Arabe, effectuèrent de nombreux voyages aux États-Unis pour orienter la politique américaine vers les thèses de l’OLP.
Les Arabes récla­maient de l’Europe la reconnaissance de Yasser Arafat et d’un État palestinien, le boycott d’Israël au niveau international et une stratégie de pressions politiques et économiques mondiales pour forcer l’État hébreu à reculer dans les lignes de 1948.
 
Des groupes de tra­vail étudièrent les méthodes propres à conditionner l’opinion publique européenne et internationale pour l’amener à soutenir l’OLP.
Selon al-Mani, l’OLP « utilisa avec succès le patronage du DEA pour amélio­rer son statut diplomatique en Europe. »
Faisant un bilan du DEA, l’auteur estime que la centrale palestinienne fut l’un de ses soutiens les plus actifs, exploitant ses structures comme un canal pour diffuser ses demandes ; ainsi « le Dialogue réussit à persuader les Européens de la néces­sité d’une patrie palestinienne et de la participation de l’OLP comme seul représentant des Palestiniens aux négociations futures sur le Proche- Orient. »6.
Cette observation de al-Mani confirme le lien direct entre l’OLP et les transactions économiques de la CE.
Dans son discours du 26 août 1980, Béchir Gémayel, après avoir décrit la guerre terroriste de l’OLP au Liban, avait dénoncé son rôle funeste en Europe :
« Voilà un petit bilan des agissements de ce peuple pour lequel s’agitent à longueur d’années les chancelleries du monde civilisé, et dont les vieilles nations d’Europe se bousculent pour arracher les faveurs. »7
 
Il est clair que l’OLP joua un rôle déterminant dans le troc des profits économiques accordés par les pays arabes à l’Europe, en contrepartie d’un soutien politique à leur guerre contre Israël.
Les réunions du DEA se concluaient par des déclara­tions de la délégation européenne alignées sur celles de la politique arabe (Londres, 9/6/1977; Bruxelles, 26-28/10/1978) : retrait d’Israël sur les lignes de 1948, obligation pour Israël de reconnaître les droits nationaux palestiniens, la paix liée au retrait d’Israël sur les lignes de 1948 et à sa reconnaissance des droits nationaux palestiniens, invalidation de toutes mesu­res et décisions prises par Israël dans les territoires extérieurs aux lignes de 1948, y compris à Jérusalem.
Judée et Samarie sont désignées comme « territoires arabes occupés »…
 
Les négociations de paix israélo-égyptiennes de Camp David (1977-78) sous la houlette du président américain Carter, jetèrent un froid sur le DEA.
La Ligue Arabe les rejeta totalement, et expulsa l’Egypte de ses rangs. Les pays arabes étaient furieux du succès de l’influence américaine dans la région au détriment de la diplomatie européenne qu’ils contrôlaient par la coopération économique.
La France s’abstint de reconnaître les Accords de Paix tandis que les autres pays de la CE les acceptèrent mais, à l’instigation de la France, avec une réserve.
 
Le DEA reprit cependant ses activités et la 4e réu­nion de la Commission Générale réunie à Damas (9-11 déc.1978), approuva la création d’un centre euro-arabe au Koweït, pour le transfert de techno­logie.
Selon al-Mani, dans « la Déclaration conjointe de 14 points à Damas, le DEA posait les principes d’une politique de l’immigration qui garantissait aux immigrants arabes en Europe, l’égalité économique avec les nationaux, une représentation légale et l’éducation professionnelle pour les migrants et leurs enfants. »8
 
Il est vrai que les textes du DEA établissaient une réciprocité, mais cette récipro­cité était toute théorique, puisque jamais aucun pays arabe ne naturaliserait des millions d’immigrants européens et leur octroierait des droits identiques à ceux des musulmans, alors qu’ils refusaient cette égalité à leurs minorités non musulmanes, même indigè­nes.
Cette Déclaration de la Commission Générale, c’est-à-dire au niveau des ambassadeurs, engageait la responsabilité des dix États de la CE.
 
Au cours de la réunion au Luxembourg (18-20 mai 1976), l’organisation et la procédure du Dialogue Euro-Arabe avaient été définies et publiées dans l’An­nexe 4 du Communiqué final.
Le Dialogue se compo­saient de trois organes : 1) la Commission Générale ; 2) les Groupes de travail ; 3) le Comité de Coordination.
La Commission générale réunissait les délégués des deux parties, comprenant des fonctionnaires ayant rang d’ambassadeurs, des membres de la Ligue des États Arabes et des Communautés européennes, du Secrétariat général de la Ligue des Etats Arabes et de la Commission des Communautés européennes ainsi que des co-présidents et rapporteurs des groupes de travail.
La Présidence de la Commission générale était assurée conjointement par les chefs des déléga­tions arabe et européenne.
La Commission prenait en charge la conduite générale du Dialogue et le suivi de ses développements dans les divers domaines. Elle était responsable de son instauration et de son orien­tation vers les objectifs politiques, culturels, sociaux, technologiques et économiques qui lui étaient assi­gnés ainsi que de l’approbation du programme du Dialogue et de ses travaux.
Les divers mandats de la Commission étaient précisés. Les séances de réu­nion se tenaient à huis clos et sans procès-verbaux. A l’issue de chaque réunion, la Commission générale pouvait publier un résumé des décisions prises et un communiqué commun9.
 
La composition des groupes de travail obéissait au même principe, chaque groupe comprenait des experts et des techniciens spécialisés des deux parties, ainsi que des représentants du Secrétariat général de la Ligue des États Arabes et de la Commission des Commu­nautés Européennes.
Chacune des deux parties arabe et européenne nommait un président pour chaque groupe de travail. Les groupes de travail procédaient selon les instructions que leur communiquait la Commission générale concernant leurs mandats. Chaque groupe de travail pouvait créer des sous-groupes spécialisés dont les experts étaient choisis en coordination avec le Secré­tariat général de la Ligue des États Arabes et la Commis­sion des Communautés Européennes.
 
Le Comité de coordination était composé de repré­sentants de la présidence et du Secrétariat général de la Ligue des États Arabes et de la présidence euro­péenne, les deux parties présidant conjointement.
Le Comité était responsable de la coordination des tra­vaux des divers groupes de travail sous la direction de la Commission générale. Toute information et docu­mentation était transmise par le Secrétariat Général de la Ligue des États Arabes et de la Commission des Communautés européennes.
 
Cette structure, résumée ici brièvement, établit une symbiose, une interpénétration des politiques arabe et européenne, engageant la responsabilité des États européens au plus haut niveau.
Il est clair que la politique européenne hostile à Israël, unifor­misée par les structures de la CE, n’est pas le fruit de jugements erronés, de préjugés susceptibles d’être corrigés.
Elle repose sur une construction politico-économique minutieuse dans ses moindres détails et enracinée dans sa symbiose multiforme avec le monde arabe.

Naissance d’Eurabia, nouvelle entité politique
 
Eurabia est le titre d’une publication éditée par le Comité Européen de Coordination des Associations d’Amitié avec le Monde arabe (Paris) et réalisée avec la collaboration du Middle East International (Londres), France-Pays Arabes (Paris) et le Groupe d’Etudes sur le Moyen-Orient (Genève).
 
Dans son n°2 (juillet 1975), Eurabia publiait les résolutions votées à l’unanimité les 7 et 8 Juin 1975, à Strasbourg, par l’Assemblée Générale de l’Associa­tion Parlementaire pour la coopération Euro-Arabe.
Cette Association regroupait plus de 200 membres de Parlements des pays d’Europe occidentale, qui repré­sentaient toutes les tendances des partis politiques.
C’est dire que le consensus du programme d’entente euro-arabe traversait dans sa totalité l’échiquier poli­tique européen.
 
L’éditorial d’Eurabia spécifiait « la nécessité d’une entente politique entre l’Europe et le monde arabe comme base aux accords économiques » et l’obligation du côté européen de « comprendre les intérêts politiques autant qu’économiques du monde arabe. »
Le dialogue euro-arabe devait exprimer « une volonté politique conjointe ».
 
Cette condition préalable à tous les accords écono­miques avec les pays de la Ligue Arabe, nécessitait la création en Europe « d’un mouvement d’opinion » favorable aux Arabes.
Cette question avait été exa­minée par de nombreux experts de l’Association de Solidarité Franco-Arabe et de l’Assemblée Générale de l’Association Parlementaire pour la coopération Euro-Arabe à Strasbourg :
 
« S‘ils veulent réellement coopérer avec le monde arabe, les gouvernements européens et les dirigeants politiques ont l'obligation de s’élever contre le dénigrement des Arabes dans leurs organes d'information. Ils doivent réaffirmer leur confiance en l'amitié euro-arabe et leur respect envers la con­tribution millénaire des Arabes à la civilisation universelle. Cette contribution et son application pratique seront l’un des thèmes de notre prochain numéro ». (Editorial)
 
Les exigences politiques arabes concernant les conditions du Dialogue, ne se limitaient pas à Israël exclusivement.
Elles concernaient l’Europe aussi M. Tilj Declerq, membre belge de l’Association Parle­mentaire pour la Coopération Euro-Arabe, soumit à la commission économique de cette Association une étude sur les conditions de cette coopération, réca­pitulée dans Eurabia, sous le titre : « Un point de vue européen ».
Il y est répété que la « coopération économique euro-arabe doit résulter d’une volonté politique. Elle doit donc reconnaître les intérêts politiques de cette coopération. »
Autrement dit les échanges économiques étaient subordonnés au soutien de la CE à la guerre des Arabes pour détruire Israël.
S’agissant de l’Europe elle-même, l’auteur belge préconisait une coopération économique par l’association des réserves de main d’œuvre et de matiè­res premières arabes — sans doute le pétrole — avec la technologie européenne.
« Une politique à moyen et à long terme doit être élaborée dès maintenant afin de réaliser une coopération économique par la conjugaison des réserves de main d’œuvre et de matiè­res premières arabes, de la technologie et du "management" européens. »
 
C’est apparemment cette clause qui fut à l’origine dès les années 1970 de l’immigration massive arabe en Europe qui semble avoir été liée aux accords éco­nomiques de la CEE avec le monde arabe.
 
Selon M. Declerq, le recyclage des pétrodollars devait réaliser l’interdépendance de l’Europe occi­dentale et des pays arabes pour « arriver graduelle­ment à une intégration économique aussi complète que possible ».
Mais cette intégration économique euro-arabe demeurerait théorique si le volet politique n’était pas réalisé, c’est-à-dire le combat contre Israël.
Aussi : « Une volonté politique réelle doit être à la base de projets concrets de coopération et doit se manifester à trois niveaux : au niveau national, au niveau du continent, au niveau mondial. »
Dans cette même optique « la coopéra­tion et la solidarité euro-arabe devait se réaliser à travers les organisations internationales et les conférences internatio­nales. »
Des réunions préparatoires communes et des colloques euro-arabes devaient « être multipliés à tous les niveaux, économique, monétaire, commercial etc. afin d’arri­ver à des positions communes. »
 
Les propositions de M. Declerq furent toutes inté­grées dans les Résolutions de l’Association Parle­mentaire pour la Coopération Euro-Arabe, réunie à Strasbourg (7-8 juin 1975) et publiées dans Eurabia.
La section politique des Résolutions visait trois domai­nes : la politique européenne à l’égard d’Israël, la créa­tion d’un mouvement d’opinion favorable aux Arabes, l’accueil des immigrés musulmans en Europe.
 
Concernant Israël, l’Association s’aligna sur les exigences arabes et réclama le retrait d’Israël sur les lignes d’armistice de 1948, contredisant la résolution 242.
L’Association réclamait, en outre, des gouverne­ments européens la reconnaissance de l’OLP comme le seul représentant des Arabes palestiniens, point fondamental qu’ils devaient imposer, dans les initiati­ves qu’il leur incombait de prendre dans la politique conjointe euro-arabe.
La CE devait forcer Israël à accepter les droits de la nation palestinienne et l’exis­tence d’un Etat palestinien sur toute la rive ouest du Jourdain et à Gaza.
 
Au niveau de l’Europe, l’Association réclamait une information favorable aux causes arabes et des condi­tions spéciales pour les immigrés :
« L'Association réclame des gouvernements européens un aménagement des dispositions légales concernant la libre cir­culation et le respect des droits fondamentaux des travailleurs immigrés en Europe : ces droits doivent être équivalents à ceux des citoyens nationaux. L’Association considère le règlement politique du conflit israélo-arabe comme une nécessité absolue pour l'établisse­ment d’une réelle coopération euro-arabe ».
 
Dans le même paragraphe, l’Association estimait que « le développement harmonieux de la coopération entre l’Europe occidentale et la nation arabe » gagnerait à la libre circulation des idées et des citoyens.
 
La Résolution économique exprimait son inquié­tude concernant des choix politiques qui avaient :
« porté préjudice à la coopération euro-arabe, tels que la création de l'Agence Internationale de l’Energie et la signa­ture d’un accord entre la C.E.E. et Israël, avant l’achèvement des négociations entre la C.E.E. et les pays arabes. A ce sujet, elle demande formellement que la coopération économique entre la C.E.E. et Israël ne s’applique pas aux territoires occupés. »

Eurabia, nouvelle entité culturelle

La Résolution culturelle contenait plusieurs affirma­tions dont on citera quelques unes :
 « Reconnaissant la contribution historique de la culture arabe au développement européen ; Soulignant l'apport que les pays européens peuvent encore attendre de la culture arabe, notamment dans le domaine des valeurs humaines » ; l’Association réclamait le développement de l’en­seignement de la langue et de la culture arabe en Europe : "Souhaitant que les gouvernements européens facilitent aux pays arabes la création de larges moyens pour la participation des travailleurs immigrants et de leurs familles à la vie culturelle et religieuse arabe" ».
 
L’Association faisait appel à la presse, aux groupes d’amitié et au tourisme pour améliorer l’opinion publique concernant le monde arabe.
Elle « demande aux gouvernements des Neuf d’aborder le secteur culturel du dialogue euro-arabe dans un esprit constructif et d’accorder une plus grande priorité à la diffusion de la culture arabe en Europe ; demande aux gouvernements arabes de reconnaître les con­séquences politiques d’une coopération active avec l’Europe dans le domaine culturel ».
 
La Résolution se terminait par une condamnation et une accusation d’Israël.
Elle « condamne, tout en recon­naissant le droit à l’existence de l’État d’Israël, la volonté sioniste de substituer sur le territoire palestinien la culture juive à la culture arabe, afin de priver le peuple palestinien de son identité nationale ; Considérant qu’en effectuant des fouilles dans les lieux saints de l'Islam — partie occupée de Jérusalem — Israël a commis une violation du droit international, malgré la mise en garde de l’Unesco ; Considérant que des fouilles ne pouvaient qu’entraîner l'inévitable destruction de témoins de la culture et de l’histoire arabe ; Regrette que la décision de l’Unesco de ne pas admettre Israël dans son groupement régional ait été exploité avec parfois un grand manque d’objectivité ».
 
La réunion à Strasbourg fut suivie quelques jours plus tard d’un symposium au Caire, du Comité Mixte d’experts (14 juin 1975) pour une première formula­tion des principes généraux et objectifs du dialogue euro-arabe.
Le Mémorandum conjoint de cette réu­nion précise dans son Introduction que « Le dialogue euro-arabe est le fruit d’une volonté politique commune qui s’est dégagée au niveau le plus élevé et qui a pour objet l'éta­blissement de relations spéciales entre les deux groupes. »
Les deux parties rappelaient que le dialogue trouvait son origine dans leurs échanges à la fin de 1973 et notamment dans la déclaration des Neuf du 6 novem­bre 1973 concernant la situation au Moyen-Orient.
Il y était affirmé que la croissance et l’épanouissement de la coopération économique euro-arabe dans un vaste domaine d’activités, se fondaient sur cette entente politique concernant Israël.
Dans le domaine économique, le dialogue avait pour but « d’établir les conditions fondamentales du développement du Monde arabe dans son ensemble et à réduire le fossé technologique qui sépare les pays arabes des pays européens. »
 
Parmi les innombrables domaines de coopération énumérés dans le Mémorandum, sont mentionnés la coopération dans la technologie nucléaire, dans la finance, la banque et la gestion des capitaux, dans la recherche scientifique, le développement technologique, la formation technique et professionnelle, l’utilisation de l’énergie nucléaire.
La formation de personnel spécialisé pour les nombreux projets envisagés, se ferait « soit par l’envoi d’équipes d’experts européens en vue de former la main-d’œuvre arabe, soit par la formation de cette main-d’œuvre dans les établissements des pays de la Communauté. »
Il était prévu de mettre en place une coopération « effective et d’échanges d’informations entre universités arabes et européennes » dans les méthodes de recherche, divers programmes et projets.
 
La section concernant la « Coopération dans les domai­nes de la culture et de la civilisation » précisait que son principal objectif était la consolidation et l’approfon­dissement des bases de la compréhension culturelle et du rapprochement intellectuel entre les deux régions.
À cette fin, diverses mesures étaient prévues, dont la création d’une institution culturelle euro-arabe commune, des échanges d’experts, le développement des rapports dans les domaines de l’éducation et du tourisme.
 
Enfin, les problèmes de main-d’œuvre des travailleurs émigrés devaient être réglés par l’égalité de traitement concernant :
 
1. la situation de l’emploi ;
 
2. les conditions de vie et de travail ;
 
3. les régimes de sécurité sociale.
 
Après presque trois décennies, quel fut l’impact sur le continent Europe de cette politique qui scelle en un seul bloc lié au monde arabe, des secteurs en principe indépendants, l’économie, l’immigration, la politique et la culture ?

L’engrenage : l’instrumentalisation arabe de la Communauté européenne
 
Dans cette corrélation entre secteur économique et politique, l’on constate tout d’abord la différence de niveaux entre les perspectives de la CE et celles de la Ligue Arabe.
La CE recherche le rendement écono­mique, le profit, par une stratégie d’expansion sur les marchés pétroliers, commerciaux, industriels.
Son action se caractérise uniquement par un pragmatisme affairiste de gestionnaires technocrates qui élaborent des programmes d’assistance et de développement régionaux, ainsi que des ventes massives d’armes, d’équipements nucléaires (Osirak en Irak) et indus­triels dans la course au profit.
 
Le côté arabe, par contre, exploite l’économie comme le moyen radical d’instrumentaliser la CE dans une stratégie politique à long terme visant Israël, l’Europe et l’Amérique.
L’emprise politique arabe sur l’économie de la CE imposera rapidement à cette dernière les directives politiques arabes concer­nant Israël.

L’un des délégués arabes exprimait bien l’esprit du Dialogue, lors de la réunion d’experts de la Coopération Euro-Arabe, à Amsterdam en 1975 :
« Les Européens et les Arabes peuvent par une stratégie d’interdépendance faire progresser la suppression de la source d’irritation constante dans leurs côtes — le problème israé­lien — et s’atteler à la tâche herculéenne au devant d’eux.. »

Les accords économiques entre la CE et le monde arabe sortant de la sphère de traités commerciaux, conduisirent à une inféodation progressive de l’Eu­rope aux objectifs politiques arabes.
Le DEA devint — surtout avec la France — une diplomatie associative dans les forums internationaux où la CE s’alignait sur les positions antisionistes arabes.
 
Véhicule de légitimation et de propagande de l’OLP, le DEA lui procura une reconnaissance diplomatique internatio­nale et conféra à Arafat et à son mouvement terroriste, une honorabilité et une stature internationale.
C’est au sein du DEA que se construisit toute la politique de guerre contre Israël, aux niveaux nationaux et internationaux de la CE, dans les syndicats, les media et les universités.
Le DEA fut le porte-voix qui diffusa et popularisa dans toute l’Europe la démonisation et la diffamation d’Israël.
La France, la Belgique et le Luxembourg furent les agents les plus actifs du DEA.
 
En Europe même, la stratégie arabe se développa principalement dans trois directions :
 
1) Obtenir la parité économique et industrielle avec l’Occident par le transfert des technologies modernes, notamment nucléaire et militaire ;
 
2) Implanter sur le sol européen une large population musulmane jouissant de tous les droits politiques, culturels, sociaux et religieux des pays d’accueil ;
 
3) Imposer la marque politique, culturelle et religieuse de l’arabo-islamisme dans l’es­pace européen par une immigration qui demeurait politiquement et culturellement attachée aux pays d’origine.
 
Les pays arabes demandaient un transfert de technologie, la coopération dans le développement nucléaire et le développement industriel.
Au niveau géostratégique, la Coopération Euro­-Arabe fut un instrument politique d’anti-américa­nisme en Europe visant à séparer et affaiblir les deux continents par l’incitation à l’hostilité réciproque et par le dénigrement permanent de la politique améri­caine au Moyen-Orient.
 
La synchronisation de l’importation de main-d’œuvre islamique en Europe avec l’exportation de produits européens dans les pays arabes, permit l’im­plantation définitive de plusieurs millions d’immigrés musulmans, processus dont la rapidité et l’ampleur sont uniques dans l’histoire.
Même au cours de la colo­nisation européenne, l’émigration d’Européens vers les colonies procédait à un rythme infiniment plus ralenti.
Le nombre de colons européens, descendance comprise, même après un à deux siècles maximum, fut incomparablement inférieur à celui des immigrés musulmans actuels dans chacun des pays d’Europe, après trois décennies seulement.
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