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International Civil Liberties

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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 14:48
Le Triomphe de la raison (Rodney Stark)Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Jésus (Mt 5: 45)
Il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. (Galates 3, 27-28)
On apprend aux enfants qu’on a cessé de chasser les sorcières parce que la science s’est imposée aux hommes. Alors que c’est le contraire: la science s’est imposée aux hommes parce que, pour des raisons morales, religieuses, on a cessé de chasser les sorcières.
Si on a assez d’esclaves, comme dans la république d’Aristote, pour pousser les charrettes ou même pour jouer les baudets, pourquoi voulez-vous qu’on se casse la tête à inventer le camion à moteur? René Girard

En ces temps où le christianisme semble au plus bas mais reste en fait la première religion mondiale avec plus de 2 milliards de fidèles (réduit certes au “minimum syndical” de pratiquants en Europe: 20% - et 14% en Europe de l’est - mais contre un sommet historique de plus de 60% - moins de 20% en 1776 - et seulement 2% d’athées aux EU ainsi qu’une forte croissance dans le reste du monde) …

Et où tout est bon, dans les universités tant européennes qu’américaines, pour écarter le judéo-chrétien de la culture officielle en le présentant comme un obstacle au progrès scientifique et à la liberté politique …

Petit retour sur la présentation (par l’auteur lui-même) de l’ouvrage du sociologue des religions Rodney King (”The Victory of reason”, 2005) qui, prenant le contre-pied de la vulgate universitaire et de l’image d’Epinal du prétendu obscurantisme du Moyen-Age, remet un certain nombre de pendules à l’heure.

Ainsi on (re)découvre que loin d’avoir été le frein que l’on dit au progrès scientifique, technique et politique, c’est le (judéo-)christianisme (religion au départ non des basses classes et des opprimés, comme on le croit souvent, mais des classes moyennes et hautes urbanisées) qui rend la science et l’industrie possibles et qui, mettant fin à l’esclavage (la première fois dès le début du Moyen-Age puis une deuxième fois au XIXe siècle après son rétablissement longtemps condamné par les religieux) et à des rituels innommables (comme les 20 000 victimes annuelles des prêtres aztèques), apporte la démocratie libérale et partant le formidable (bientôt imité par le reste du monde: 100 000 chrétiens dans le Japon du XVIe siècle avant qu’il ne se referme; un empereur de Chine très près un temps de la conversion) succès de l’Occident.

Et cela, bien au-delà des Grecs et de leur univers (et science) aristocratiques fondés sur l’esclavage et le colonialisme (et donc largement indifférents aux applications pratiques et à l’expérimental, trop “impurs” et “populaciers” - c’est d’ailleurs, contrairement à ce qu’on répète, plus contre l’apport aristotélicien géocentrique assimilé par l’Eglise que se battront les Galilée et Copernic, que contre la Bible elle-même, peu prolixe sur la question), à travers l’idée biblique d’un Dieu créateur rationnel et donc accessible à la raison, qui rend la science possible en désacralisant le réel et libérant peu à peu l’intelligence humaine des causalités magiques et des antiques contraintes du sacré.

Même si, emporté par sa volonté de réhabiliter à tout prix la scolastique médiévale et l’Eglise catholique (avec leurs universités et grands domaines monacaux aux nombreuses innovations techniques: moulins à vent ou à eau, jachère, harnais, étriers, horloges, début de démocratie), l’auteur semble inutilement évacuer les apports de sa fondation judaïque (invention du monothéisme, abolition du sacrifice humain).

D’où une indéniable avance intellectuelle encore observable aujourd’hui (0,3% de la population mondiale, 30% des prix Nobel scientifiques !) liée à une longue tradition d’étude et d’exercice de la pensée critique (comme les premiers chrétiens, ils furent aussi accusés d’athéisme par les peuples qui les entouraient).

Comme il parait minorer les incontestables avancées du protestantisme (foi personnelle, individualisme, recherche individuelle de la vérité).

D’où une difficilement niable avance des pays protestants liée à la généralisation et à la démocratisation plus précoce de l’alphabétisation (pour permettre, alors que sa lecture était interdite au simple fidèle du côté catholique, l’accès direct et individuel au texte biblique) et partant à la démocratie libérale (et ce y compris pour les pays émergents où on sent encore tout le retard pris par une Amérique latine finalement relativement peu christianisée). LIRE LA SUITE

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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 22:58

Les passions se déchaînent autour de 300, en Iran, aux USA, dans la blogosphère ou dans les (cinquièmes) colonnes de Libé. Et pour cause, car il ne s'agit ni plus ni moins dans les débats que de revenir � la source de l'identité de l'Occident. Le soldat citoyen, cher � V.D. Hanson contre les hordes serviles asiatiques. Bref, la mère de toutes les batailles, et le premier choc des civilisations. D'où l'intérêt je pense de revenir � la source, car qui mieux qu'Hérodote a su nous transmettre cette mémoire vive du choc des avants gardes. Alors plongeons directement dans le livre VII de l'Enquête, plus connu sous le nom de Polymnie.

Je pourrai bien entendu revenir plus en détails sur les évènements antérieurs si vous le souhaitez, mais je pensais attaquer directement par les Thermopyles. Disons que l'Asie Mineure grecque (et galate) a déj� cédé, et qu'au prix d'une logistique fascinante (un pont sur le détroit du Bosphore fait de centaines de bateaux) les perses de Xerxès sont déj� en Europe. Nous sommes en 480 avant J.C. Le conflit dure depuis près de 30 ans. Les perses ont en effet soumis l'Hellespont et la Thrace (actuelle Bulgarie) depuis 510 av. J.C. Ils ont en revanche echoué � dompter les fameux scythes, qui ont pratiqué devant eux la politique de la terre brulée dans l'actuelle Ukraine, plus de 2 millénaires avant les invasions napoléonnienne et hitlérienne ! 2 expéditions contre la Grèce ont déj� échoué, celle du général Mardonios en -492. Mais en -490 ils ont pris Naxos avant d'échouer devant les athéniens et les platéens � Marathon, où l'infanterie lourde grecque, menée par le stratège Miltiade a fait des merveilles.

Cette fois ci les perses ont mieux préparé leur coup. Ils ont recruté � tour de bras déj� et dans tout l'empire. La marine est phénicienne, syrienne, egyptienne mais aussi... grecque. Les troupes sont perses, mèdes, saces, thraces, lybiennes, chalcidiennes, bactriennes, caspiennes, indiennes, assyriennes, ariennes, ethiopiennes (établies alors dans le Golfe persique), paphlagoniennes, phrygiennes, ciliciennes, lyciennes, chypriotes, lydiennes, colchydiennes,mares, mosques et j'en passe... "les 1000 nations" de l'empire s'apprêtent � se déverser sur l'Europe. Parmi ces hordes guerrières une troupe d'élite, les Immortels que nous décrit ainsi Hérodote :

Ce corps d'élite des perses, les Dix Mille, était sous les ordres d'Hydarnès, fils d'Hydarnès. On les appelait les immortels pour la raison suivante : si l’un des hommes venait � manquer, frappé par la mort ou la maladie, on lui choisissait immédiatement un remplaçant, et ils n’étaient jamais plus et jamais moins de dix mille. L’équipement des perses était, de tous, le plus somptueux et ils étaient eux-mêmes les meilleurs combattants. Ils portaient les armes et les costumes déj� décrits, mais surtout ils se distinguaient par l’or qui les parait abondamment. Ils emmenaient avec eux, dans des chariots, leurs concubines et des serviteurs nombreux avec tous les bagages nécessaires. Ils avaient un ravitaillement spécial, porté par des chameaux et des bêtes de somme

Xerxès a préparé son expédition depuis 3 ans. Il a sécurisé ses bases arrières en réprimant durement des révoltes � Babylone et en Egypte. Son or et ses menaces ont fait basculer dans son camps nombre de grecs, et pas seulement ceux d'Asie Mineure. La plupart des béotiens, dont les puissants Thébains se sont joints � lui. Surtout, il a fait preuve de brio diplomatique puisqu' il a su s'allier aux carthaginois. Ceux-ci lanceront une offensive simultanée sur les puissantes cités grecques de Sicile (notamment Syracuse) de manière � ce que ces dernières ne puissent envoyer de renforts sur le continent. Qui a dit que les perses étaient des amateurs ?

Prenant la mesure du danger, Athènes et Sparte ont noué une alliance. Une conscience grecque émerge devant le péril collectif au congrès de Corynthe. 31 cités au total se joignent � cette alliance défensive. Dans l'affaire, les spartiates assument un certain leadership, puisqu'au final 2 d'entre eux se voient confier le commandement des troupes maritimes et terrestres, Euribiade et le roi Leonidas (bien que l'athénien Themistocle commande directement la flotte de sa cité, qui fournit le plus gros contingent de bateaux).

Voil� l'occasion de faire plus ample connaissance avec Léonidas et les 300:

Comme il avait 2 frères plus âgés que lui, Cléomène et Dorieus, il était bien loin de penser au trône; mais Clémoène mourut sans laisser d'enfant mâle; et Dorieus avait déj� disparu, frappé lui aussi par la mort, en Sicile : le trône échut donc � Léonidas parce qu'il était né avant Cléombrotos (le plus jeune fils d'Anaxandride), mais aussi parce qu'il avait épousé la fille de Cléomène. C'est lui qui va alors aux Thermopyles, avec les 300 hommes qui lui étaient assigné, et qui avaient des fils. Il avait avec lui des Thébains (...) sous les ordres de Léontiadès, fils d'Eurymaque. La raison qui le fit insister pour avoir des thébains avec lui, entre tous les grecs, c'est qu'on accusait nettement leur citer de pencher du côté des mèdes; et Léonidas leur demanda de partir en guerre avec lui pour savoir s'ils lui enverraient des hommes ou s'ils se détacheraient ouvertement du bloc héllénique. Ils lui envoyèrent bien des renforts, mais leurs intentions étaient tout autres.

On a bien compris que les 300 étaient une troupe d'élite, la garde personnelle du roi, et qu'en outre leur descendance était assurée. Reste � savoir pourquoi si peu d'hommes sont dépéchés en première ligne.

Léonidas et ses hommes formaient un premier contingent expédié par Sparte pour décider les autres alliés � marcher eux aussi en les voyant et pour les empêcher de passer du côté des mèdes � la nouvelle que Sparte temporisait; les spartiates comptaient plus tard (car la fête des Carnéia les arrêtait pour l'instant) laisser, les cérémonies terminés, une garnison dans Sparte et courir aux Thermopyles avec toutes leurs forces. les autres alliés faisaient de leur côté les mêmes projets, car les fêtes d'Olympie tombaient � ce moment l� ; comme ils pensaient que rien ne se déciderait l� bas de sitôt, ils avaient envoyé de simples avant-gardes aux Thermopyles.

Autre question : comment les grecs ont-ils atterri aux Thermopyles ? Disons qu'au printemps, la Thessalie et la Macédoine sont tombées dans les mains perses, et leurs habitants, au pied du mur n'ont guère eu d'autre choix que de se ranger au côté des envahisseurs. Ce qui ne les a pas empêché pour autant de fournir aux grecs toutes les informations stratégiques nécessaires :

Un avis prévalut : garder le défilé des Thermopyles, plus étroit, de toute évidence, que celui qui mène en Thessalie et, de plus, unique et plus proche de chez eux. L'étroit sentier qui causa la perte des grecs, ceux qui furent perdus aux Thermopyles, ils en ignoraient totalement l'existence avant d'être sur place, où les Trachiniens le leur indiquèrent. Donc on prit la décision de garder le défilé pour fermer au Barbare la route de la Grèce, et la flotte se rendrait au cap Artémision...

La configuration des lieux présente en effet un intérêt certain, au point, par l'étroitesse du champ de bataille de rétablir un peu le rapport de force :

...près d'Alpènes, après les Thermopyles, le passage est juste assez large pour un chariot; avant les Thermopyles, près d'un cours d'eau, le Phénix, voisin de la ville d'Anthéla, il y a un passage de la même largeur. A l'ouest des Thermopyles, la montagne s'élève abrupte, inaccessible, très haute ; c'est un contrefort de l'Oeta. A l'est de la route il y a la mer et les marécages. on trouve dans le défilé des bassins d'eau chaude qu'on appelle les marmites dans le pays et près d'eux un autel d'Héraclès. un mur avait été bati pour fermer le passage et il avait autrefois des portes; les phocidiens l'avaient élevé par peur des Thessaliens (...) ils ramenèrent � l'époque les eaux chaudes sur la route pour raviner le sol et la rendre impraticable. Ce vieux mur datait d'une époque lointaine et les ans l'avaient en grande partie ruiné : les grecs décidèrent de le relever pour fermer la Grèce au Barbare

Voil� donc le décor posé, et les forces en place. La tragédie peut maintenant se nouer.


300, les Thermopyles, Hérodote : partie 2/2 - un beau jour pour mourir

Le décor a déj� été planté et les protagonistes sont entrés en scène. Dans un mince défilé au bord de la mer, le reste du monde va se frotter � la crème des hellènes. Et y laisser quelques plumes au passage. Retour vers le passé.

La piétaille perse progresse vers le sud dans la plaine trachinienne L’amiral grec Eurybiade voit de son côté avancer vers lui la marine perse bien supérieure en nombre. N’écoutant que son courage, il se replit, prenant le risque d’un débarquement perse derrière les troupes occupant le défilé des Thermopyles. Mais parfois la lâcheté paie… Une tempête se lève alors au large de l’Artémision pour 3 jours de fin du monde avec le concours de Borée.

« Cependant, l’armée navale, en mer, continuait sa route, et lorsqu’elle arriva sur la côte de la Magnésie, entre le cap Sépias et Casthanée, les navires de la première ligne s’amarrèrent au rivage et les autres restèrent � l’ancre � côté d’eux ; comme la plage n’était pas très étendue, ils mouillèrent sur 8 rangs, tournés vers la haute mer. Mais � l’aube, après une nuit calme et sereine, la mer se mit � bouillonner, une terrible tempête se déchaîna , avec de violentes rafales du vent d’est, celui qu’on appelle dans le pays l’Hellespontien. (…) tous les navires qu’elle surprit sur la mer furent jetés les uns contre les rochers du Pélion, qu’on appelle « les Fours », les autres sur la plage ; certains allèrent s’échouer sur les flancs du même cap Sépias, et les vagues en jetèrent d’autres � la côte, aux villes de Mélibée et de Casthanée. Rien ne put résister � la fureur de l’Ouragan. »

Un peu plus loin dans le texte, on peut mesurer le caractère « fondateur » de cette bataille. Un relent d’âge d’or flotte sur cette tempête de l’Artémision où les Dieux ont également leur mot � dire. Cette bataille, certes bien réelle, revêt un caractère ontologique avec cette confrontation d’une surhumanité composée de 300 spartiates dont on connaît presque chaque prénom, face � une monstrueuse marée d’envahisseurs serviles. On l’a vu dans la première partie, les Spartiates sont les descendants d’Héraclès. Leurs alliés Athéniens ont également quelques arguments � faire valoir.

« Les Athéniens, dit-on, sur la foi d’un oracle avaient invoqué le vent Borée, car un oracle supplémentaire leur avait conseillé d’invoquer la protection de leur gendre. Or, d’après les grecs, Borée a pour femme une Athénienne, Orythie, fille d’Erechthée. (…) Sur les bateaux, qui guettaient l’ennemi � Chalcis en Eubée, dès qu’ils sentirent la tempête approcher ou même avant, ils sacrifièrent � Borée et Orythie et les conjurèrent de perdre les nefs des barbares, comme l’autre fois au Mont Athos.».

Mauvais augure pour les perses. 400 navires coulés et avec eux les vivres, les équipages et les troupes embarquées. C’est assez pour faire perdre l’avantage numérique écrasant qu’avaient les perses sur les mers. Désormais ils ne pourront plus scinder leurs escadres, de peur de tomber sur grecs plus nombreux. Les marins grecs d’ailleurs s’enhardissent font demi-tour et coulent une trentaine de navires appartenant aux renégats ioniens. Une nouvelle tempête se lève, expédiant par le fond une seconde escadre perse qui devait réopérer le contournement. Autant de navires qui manqueront considérablement � Salamine un an plus tard. Cette fois-ci c’est � Poséidon Sauveur que les grecs rendent grâce.

Comme dirait Shurik’N, � l’intérieur les choses étaient moins roses… Xerxès a bien noté la colère des Dieux grecs, et évite soigneusement de les indisposer en traversant une forêt sacrée. Il campe sur le territoire de la ville de Trachis et les grecs dans le défilé appelé « Les portes des eaux chaudes ». En fait les grecs sont légèrement plus que 300, car du moins au départ ils frôlaient les 7000 :

« Il y avait 300 hoplites de Sparte, 1000 de Tégée et de Mantinée (500 de chacune des 2 villes), 120 d’Orchomène en Arcadie et 1000 du reste de la région : c’est tout pour l’Arcadie. Corinthe avait envoyé 400 hommes, Phlionte 200 et Mycènes 80. Voil� les forces qui venaient du Péloponnèse. De Béotie venaient 700 Thespiens et 400 Thébains. Appelés � la rescousse, les Locriens d’Oponte avaient envoyé toutes leurs forces et les Phocidiens 1000 hommes. »

(Hoplites spartiates dans le jeu video Rome total war)

La première reconnaissance perse est trompeuse, l’éclaireur n’aperçoit que quelques spartiates « occupés les uns � faire de la gymnastique, les autres � peigner leur chevelure ». Il retourne tranquillement vers Xerxès pour qui cette attitude semble risible. Son conseiller grec, Démarate, le met pourtant en garde :


« Ces hommes sont ici pour nous barrer le passage, ils se préparent � le faire, car ils ont cette coutume : c’est lorsqu’ils vont risquer leur vie qu’ils ornent leur tête. Au reste, sache-le bien : si tu l’emportes sur ces hommes et ce qu’il en reste dans Sparte, il n’est pas d’autre peuple au monde, seigneur, qui puisse s’opposer � toi par les armes ; aujourd’hui tu marches contre le royaume le plus fier, contre les hommes les plus vaillants qu’il y ait en Grèce. »

Xerxès gage toutefois que l’ennemi s’enfuira � la vue de son approche, et campe 4 jours sous le nez des grecs. Exaspéré, au cinquième jour, il lance contre eux une première vague composée de Mèdes et de Cissiens (habitants de la région de Suse) puis une seconde, avec cette fois-ci ces Immortels. 2 cruelles désillusions en une journée.

« ''Les Mèdes se jetèrent sur les Grecs ; beaucoup tombèrent, d'autres prenaient leur place et, si maltraités qu'ils fussent, ils ne rompaient pas le contact ; mais ils ne pouvaient déloger l'adversaire malgré leurs efforts. Et ils firent bien voir � tout le monde, � commencer par le roi, qu'il y avait l� une foule d'individus, mais bien peu d'hommes. La rencontre dura toute la journée. Les Mèdes, fort malmenés, se retirèrent alors et les Perses les remplacèrent, ceux que le roi nommait les Immortels, avec Hydarnès � leur tête ; ceux-l� pensaient vaincre sans peine, mais, lorsqu'ils furent � leur tour aux prises avec les Grecs, ils ne furent pas plus heureux que les soldats mèdes, car ils combattaient dans un endroit resserré, avec des lances plus courtes que celles des Grecs et sans pouvoir profiter de leur supériorité numérique. Les Lacédémoniens firent preuve d'une valeur mémorable et montrèrent leur science achevée de la guerre, devant des hommes qui n'en avaient aucune ; en particulier ils tournaient le dos � l'ennemi en ébauchant un mouvement de fuite, sans se débander, et, lorsque les Barbares qui les voyaient fuir se jetaient � leur poursuite en désordre avec des cris de triomphe, au moment d'être rejoints ils faisaient volte-face et revenaient sur leurs pas en abattant une foule de Perses ; des Spartiates tombaient aussi, mais en petit nombre. Enfin, comme ils n'arrivaient pas � forcer le passage malgré leurs attaques, en masse ou autrement, les Perses se replièrent. Tandis que la bataille se déroulait, Xerxès, dit-on, regardait la scène et trois fois il bondit de son siège, craignant pour son armée. Voil� comment ils luttèrent ce jour-l� ''. »

Immortel perse suivi d'un guerrier Mède

Configuration des lieux, supériorité de l’armement, brio tactique : le nombre ne pût rien pour les perses ce jour l� qui se heurtèrent � un véritable mur de fer et furent transpercés de part en part. Le premier jour fût donc un complet désastre pour le grand roi. Le second jour n’allait guère lui apporter plus de satisfaction.

« Le lendemain, les Barbares ne furent pas plus heureux ; comme leurs adversaires n'étaient pas nombreux, ils les supposaient accablés par leurs blessures, incapables de leur résister encore, et ils reprirent la lutte ; mais les Grecs, rangés en bataillons et par cités, venaient � tour de rôle au combat, sauf les Phocidiens chargés de surveiller le sentier dans la montagne. Les Perses constatèrent que la situation ne leur offrait rien de nouveau par rapport � la veille, et ils se replièrent. »

La situation est donc bloquée. Et c’est par la traîtrise qu’elle trouvera une issue. Hérodote pense avoir identifié le traître mais admet que plusieurs hypothèses circulent :

« ''Xerxès se demandait comment sortir de cet embarras lorsqu'un Malien, Éphialte fils d'Eurydèmos, vint le trouver dans l'espoir d'une forte récompense : il lui indiqua le sentier qui par la montagne rejoint les Thermopyles, et causa la mort des Grecs qui demeurèrent � leur poste. Par la suite Ephialte craignit la vengeance des Lacédémoniens et s'enfuit en Thessalie ; mais, bien qu'il se fût exilé, lorsque les Amphictyons se réunirent aux Thermopyles, les Pylagores mirent sa tête � prix ; plus tard il revint � Anticyre où il trouva la mort de la main d'un Trachinien, Athénadès ; cet Athénadès le tua d'ailleurs pour une tout autre, mais il n'en fut pas moins récompensé par les Lacédémoniens. Telle fut, plus tard, la fin d'Éphialte. Cependant une autre tradition veut qu'Onétès de Carystos, fils de Phanagoras, et Corydallos d'Anticyre aient renseigné le roi et permis aux Perses de tourner la montagne, — tradition sans valeur � mon avis : une première raison, c'est que les Pylagores n'ont pas mis � prix les têtes d'Onétès et de Corydallos, mais celle d'Éphialte de Trachis, et ils devaient être bien informés ; ensuite nous savons qu'Éphialte a pris la fuite � cause de cette accusation car, sans être Malien, Onétès pouvait bien connaître l'existence du sentier s'il avait circulé dans le pays, mais l'homme qui a guidé les Perses par la sente en question, c'est Ephialte, c'est lui que j'accuse de ce crime. (…)Le sentier se présente ainsi : il part de l'Asopos qui coule dans cette gorge ; la montagne et le sentier portent tous les deux le nom d'Anopée. La sente Anopée franchit la crête de la montagne pour aboutir � la ville d'Alpènes, première ville de Locride du côté des Maliens, en passant par la roche qu'on appelle Mélampyge — Fesse Noire — et la demeure des Cercopes, sa partie la plus étroite''. »

A partir de ce moment, les spartiates et leurs alliés sont condamnés. Les Immortels se lancent rapidement sur le sentier et bousculent les hoplites phocidiens qui le gardaient, et qui n’opposent guère de résistance et s’enfuient. Le défilé des Thermopyles se transforme alors en piège pour les spartiates. Cependant ces derniers, avertis de l’arrivée de l’ennemi dans leur dos, ont encore la possibilité de s’enfuir, mais c’est bien mal les connaître.

« ''Les Grecs qui défendaient les Thermopyles apprirent du devin Mégistias, d'abord, que la mort leur viendrait avec le jour : il l'avait vu dans les entrailles des victimes. Ensuite il y eut des transfuges qui leur annoncèrent que les Perses tournaient leurs positions ; ceux-ci les alertèrent dans le courant de la nuit. Le troisième avertissement leur vint des sentinelles qui, des hauteurs, accoururent les prévenir aux premières lueurs du jour. Alors les Grecs tinrent conseil et leurs avis différèrent, car les uns refusaient tout abandon de poste, et les autres étaient de l'avis opposé. Ils se séparèrent donc, et les uns se retirèrent et s'en retournèrent dans leur pays, les autres, avec Léonidas, se déclarèrent prêts � rester sur place. On dit encore que Léonidas, de lui-même, les renvoya parce qu'il tenait � sauver leurs vies ; pour lui et pour les Spartiates qui l'accompagnaient, l'honneur ne leur permettait pas d'abandonner le poste qu'ils étaient justement venus garder. Voici d'ailleurs l'opinion que j'adopte de préférence, et pleinement quand Léonidas vit ses alliés si peu enthousiastes, si Peu disposés � rester jusqu'au bout avec lui, il les fit partir, je pense, mais jugea déshonorant pour lui de quitter son poste ; � demeurer sur place, il laissait une gloire immense après lui, et la fortune de Sparte n'en était pas diminuée. En effet les Spartiates avaient consulté l'oracle sur cette guerre au moment même où elle commençait, et la Pythie leur avait déclaré que Lacédémone devait tomber sous les coups des Barbares, ou que son roi devait périr. Voici la réponse qu'elle leur fit, en vers hexamètres'' : « ''Pour vous, citoyens de la vaste Sparte, Votre grande cité glorieuse ou bien sous les coups des Perséides Tombe, ou bien elle demeure ; mais sur la race d'Héraclès, Sur un roi défunt alors pleurera la terre de Lacédémone Son ennemi, la force des taureaux ne l'arrêtera pas ni celle des lions, Quand il viendra : sa force est celle de Zeus. Non, je te le dis, Il ne s'arrêtera pas avant d'avoir reçu sa proie, ou l'une ou l'autre. » Léonidas pensait sans doute � cet oracle, il voulait la gloire pour les Spartiates seuls, et il renvoya ses alliés; voil� ce qui dut se passer, plutôt qu'une désertion de contingents rebelles, en désaccord avec leur chef.'' »

Le devin lui-même décida de combattre et mourir sur place, après avoir renvoyé son fils… O tempora o mores. C’était un beau jour pour mourir il faut croire. Ils moururent donc, tous jusqu’au dernier, non sans entraîner en enfer un nombre conséquent d’adversaires dont certains prestigieux. Voici la geste de leur dernière bataille.

« ''Les alliés renvoyés par Léonidas se retirèrent donc, sur son ordre, et seuls les Thespiens et les Thébains restèrent aux côtés des Lacédémoniens. Les Thébains restaient par force et contre leur gré, car Léonidas les gardait en guise d'otages ; mais les Thespiens demeurèrent librement et de leur plein gré : ils se refusaient, dirent-ils, � laisser derrière eux Léonidas et ses compagnons ; ils restèrent donc et partagèrent leur sort. Ils avaient � leur tête Démophilos fils de Diadromès. Au lever du soleil Xerxès fit des libations, puis il attendit, pour attaquer, l'heure où le marché bat son plein, — ceci sur les indications d'Éphialte, car pour descendre de la montagne il faut moins de temps et il y a moins de chemin que pour la contourner et monter jusqu'� son sommet. Donc, Xerxès et les Barbares attaquèrent, et les Grecs avec Léonidas, en route pour la mort, s'avancèrent, bien plus qu'� la première rencontre, en terrain découvert. Ils avaient d'abord gardé le mur qui leur servait de rempart et, les jours précédents, ils combattaient retranchés dans le défilé ; mais ce jour-l� ils engagèrent la mêlée hors du passage et les Barbares tombèrent en foule, car en arrière des lignes leurs chefs, armés de fouets, les poussaient en avant � force de coups. Beaucoup d'entre eux furent précipités � la mer et se noyèrent, d'autres plus nombreux encore, vivants, se piétinèrent et s'écrasèrent mutuellement et nul ne se souciait de qui tombait. Les Grecs qui savaient leur mort toute proche, par les Perses qui tournaient la montagne, firent appel � toute leur valeur contre les Barbares et prodiguèrent leur vie, avec fureur. Leurs lances furent bientôt brisées presque toutes, mais avec leurs glaives ils continuèrent � massacrer les Perses. Léonidas tomba en héros dans cette action, et d'autres Spartiates illustres avec lui parce qu'ils furent des hommes de coeur, j'ai voulu savoir leurs noms, et j'ai voulu connaître aussi ceux des Trois Cents. Les Perses en cette journée perdirent aussi bien des hommes illustres, et parmi eux deux fils de Darius, Abrocomès et Hypéranthès, nés de la fille d'Artanès, Phratagune (Artanès était frère du roi Darius et fils d'Hystaspe, fils d'Arsamès ; il avait donné sa fille � Darius avec, en dot, tous ses biens, car il n'avait pas d'autre enfant). Donc deux frères de Xerxès tombèrent dans la bataille, et Perses et Lacédémoniens se disputèrent farouchement le corps de Léonidas, mais enfin les Grecs, � force de vaillance, le ramenèrent dans leurs rangs et repoussèrent quatre fois leurs adversaires. La mêlée se prolongea jusqu'au moment où survinrent les Perses avec Éphialte. Lorsque les Grecs surent qu'ils étaient l� , dès cet instant le combat changea de face ils se replièrent sur la partie la plus étroite du défilé, passèrent de l'autre côté du mur et se postèrent tous ensemble, sauf les Thébains, sur la butte qui est l� (cette butte se trouve dans le défilé, � l'endroit où l'on voit maintenant le lion de marbre élevé � la mémoire de Léonidas. L� , tandis qu'ils luttaient encore, avec leurs coutelas s'il leur en restait un, avec leurs mains nues, avec leurs dents, les Barbares les accablèrent de leurs traits : les uns, qui les avaient suivis en renversant le mur qui les protégeait, les attaquaient de front, les autres les avaient tournés et les cernaient de toutes part''. »

Il n’est pas que Léonidas qui soient entrés dans la légende ce jour-l� . Certains mots résonnent encore, au point d’être toujours aujourd’hui la devise des régiments grecs.

« ''Si les Lacédémoniens et les Thespiens ont montré un pareil courage, l'homme brave entre tous fut, dit-on, le Spartiate Diénécès dont on rapporte ce mot qu'il prononça juste avant la bataille : il entendait un homme de Trachis affirmer que, lorsque les Barbares décochaient leurs flèches, la masse de leurs traits cachait le soleil, tant ils étaient nombreux ; nullement ému le Spartiate répliqua, sans attacher d'importance au nombre immense des Perses, que cet homme leur apportait une nouvelle excellente : si les Mèdes cachaient le ciel, ils combattraient donc � l'ombre au lieu d'être en plein soleil. Cette réplique et d'autres mots de la même veine perpétuent, dit-on, le souvenir du Spartiate Diénécès. Après lui les plus braves furent, dit-on, deux frères, des Lacédémoniens, Alphéos et Macon, les fils d'Orsiphantos. Le Thespien qui s'illustra tout particulièrement s'appelait Dithyrarnbos fils d'Harmatidès. Les morts furent ensevelis � l'endroit même où ils avaient péri, avec les soldats tombés avant le départ des alliés renvoyés par Léonidas ; sur leur tombe une inscription porte ces mots : « Ici, contre trois millions d'hommes ont lutté jadis Quatre mille hommes venus du Péloponnèse. » Cette inscription célèbre tous les morts, mais les Spartiates ont une épitaphe spéciale : « Étranger, va dire � Sparte qu'ici Nous gisons, dociles � ses ordres. » Voil� l'épitaphe des Lacédémoniens, et voici celle du devin Mégistias : « Ici repose l'illustre Mégistias, que les Mèdes Ont tué lorsqu'ils franchirent le Sperchios ; Devin, il savait bien que la Mort était l� , Mais il n'accepta pas de quitter le chef de Sparte''. »

A vrai dire, seuls les Thébains, les « malgré eux » de l’histoire furent épargnés par Xerxès. Ce dernier n’eut pas un triomphe très digne puisqu’il fît décapiter Léonidas et placer sa tête sur une lance. Voici l’histoire des Thermopyles, mais la guerre allait encore durer plusieurs années et connaître des épisodes glorieux ou funestes. Athènes fût évacuée, � l’exception de quelques centaines d’irréductibles qui voulurent défendre le Parthénon, et dévastée par les perses. Puis ce fût le roll-back avec la victoire maritime de Salamine, et celle terrestre de Platées, où la plus grande armée hellène de tous les temps (110 00 hommes) écrasa définitivement la piétaille eurasiatique pourtant 3 fois plus nombreuse. Athènes s’accapara le prestige des victoires helléniques, et devint la première démocratie impériale de l’histoire, ce qui fît grandir le ressentiment des autres cités. 30 ans après Platées éclata la guerre du Pelloponèse, si bien racontée par Thucydide, ou Sparte vainquit après moultes péripéties. Quelques décennies plus tard ce furent les Thébains puis les Macédoniens qui la mirent � leur tour au pas, Macédoniens qui d’ailleurs avaient un compte � régler avec les perses. Mais ceci est une autre histoire…

Source : Hérodote - edition Folio classique poche Liens intéressants : - Les Thermopyles vus par Alexandre Dumas - La perse racontée par le géographe antique Strabon - Les Thermopyles dans Wikipedia US - Sparte sur Memo.fr - Grandeur et misère de l'hoplite par V.D.Hanson sur Theatrum Belli - Sur la phalange grecque


On sait que le film « 300 » a suscité par mal de controverses, tournant autour des limites du bon goût, et qu’il a provoqué une grande émotion dans le monde entier. C’est pourquoi bien peu de gens auront prêté attention aux détails des costumes. Peut-être, certains auront-ils été irrités d’avoir vu, sur les boucliers des Spartiates défendant les Thermopyles contre les Perses supérieurs en nombre, un cône sans base, pointu et étroit.

Image Hosted by ImageShack.usIl s’agit d’une forme archaïque de la lettre grecque « lambda », qui équivaut, phonologiquement, à notre « L ». Dans les représentations de l’histoire de Sparte, on a des indices que les hoplites, effectivement, portaient des boucliers décorés de la sorte et où le « lambda » était une abréviation de « Lakedaimon », Lacédémone, le nom de Sparte aux temps classiques. Depuis la deuxième guerre messénienne (640 à 620 av. J. C.), quand les hoplites spartiates avaient pour la première fois marché au combat en formation de phalange, on peignait des « lambda » sur les boucliers à Sparte afin de mieux se reconnaître. Cette explication est en apparence plausible, la phalange constituant une masse compacte et alignée d’hommes lourdement armés. On aurait retrouvé cette pratique ailleurs : les Athéniens peignant une chouette sur leurs boucliers et les Thébains, un sphinx.

Il n’y a toutefois aucune preuve archéologique de cette pratique. Quand on trouve des représentations de la phalange, surtout sur des vases, on a plutôt l’impression que chaque soldat peignait son bouclier de manière individuelle, avec des motivations magiques, afin de tenir l’ennemi à distance et de protéger le porteur de l’arme défensive. Nous devons toutefois constater qu’en règle générale, la symbolique militaire des Grecs de l’antiquité n’était pas fort développée ; ils ne connaissaient par exemple pas l’usage de signaux sur le champ de bataille, au moyen de drapeaux. Cette carence générale rend plausibles les thèses qui estiment qu’il n’y avait aucun équipement uniforme chez les Grecs, où tous les combattants auraient porté un bouclier identique.

Le symbole du « lambda » demeure toutefois relativement inconnu. Pourquoi le « lambda » n’a-t-il jamais été repris comme symbole politique, n’a-t-il jamais joué de rôle dans notre histoire récente, alors que le mythe de Sparte, depuis l’ère des grandes révolutions, n’a cessé de croître ? Des Jacobins aux fascistes, on a tenté maintes fois de ressusciter l’Etat guerrier, d’en imiter sa constitution, en référence à l’égalité qu’il préconisait pour les uns, en référence à son militarisme pour les autres. Mais personne n’a repris le « lambda » à son compte.

Les choses vont changer vers le milieu du vingtième siècle. C’est l’époque où émerge aux Etats-Unis un mouvement homosexuel, qui malgré de nombreux recoupements avec d’autres subcultures plus ou moins marginalisées, a fini par rechercher ses propres signes et formes d’expression symboliques. La plupart des militants homosexuels étaient en faveur de symboles « doux », comme la rose, le drapeau arc-en-ciel, des symboles doublés de masculinité ou de féminité. D’autres voulaient une symbolique soulignant le rôle de victime des homosexuels, comme celle du triangle rose, insigne infâmant des homosexuels dans les camps de concentration. Mais, dans ce vaste mouvement homosexuel, existait également une minorité « martiale » qui voulait reprendre le « lambda » seul ou en combinaison avec d’autres symboles de la « gay pride ».

En 1970, la « New York Gay Activists Alliance » choisit le « lambda » comme emblème. Quatre ans plus tard, l’ « International Gay Rights Congress » d’Edimbourg le reprend. Par la suite, il s’est rapidement répandu dans tous les pays occidentaux. Les interprétations, qui justifient le choix de ce symbole, sont variées. Certains affirment que le « lambda » est celui de Lesbos, l’île de Sapho, où la légende affirme que l’éros homosexuel entre femmes y était pratiqué. D’autres enfin se réclament directement de Sparte, car, à Sparte, on pratiquait le « pédérastie dorique », à laquelle les homosexuels entendaient se référer. La « pédérastie dorique » aurait été pratiquée à Sparte : un guerrier adulte et un guerrier en voie de formation devaient former à deux un « binôme », également sur le plan sexuel. Ils devaient s’épauler au combat et dormaient sous la même tente.

Cette tradition spartiate et dorique contredit l’image que se donnent la plupart des homosexuels d’eux-mêmes. Raison pour laquelle le « lambda » est le symbole le plus contesté du mouvement homosexuel. Nombreux sont ceux qui entendent le « neutraliser » en le réinterprétant : on affirme qu’il est le symbole, en physique, de la « longueur d’onde » et, partant, de l’énergie ; et on prétend aussi que ce « L » grec signifie « libération ». Des voix se sont élevées, parmi les homosexuels, pour bannir le « lambda » des symboles « légitimes ».

Peu importe l’issue de cette guerre des symboles. L’arrière-plan que constitue cette querelle nous permet de regarder avec d’autres yeux ce qui se trouve entre les lignes dans le scénario du film « 300 », au-delà de toutes les polémiques auxquelles nous avons assisté.

Karlheinz WEISSMANN
(article paru dans « Junge Freiheit », Berlin, n°18/2007).

Source: http://euro-synergies.hautetfort.com et http://vouloir.hautetfort.com


 

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 03:09

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Stop à l’islamisation de l’Europe

Signez la pétition pour l’autorisation de la manifestation le 11 septembre prochain à Bruxelles (texte français de la pétition ici).

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Le comédien britannique Pat Condell a réalisé des vidéos intéressantes sur YouTube et MySpace. Bafweb avait déjà sous-titré l’une d’entre elle, “Le problème avec l’islam“, en voici une autre toute récente: “l’Islam en Europe“. Où l’auteur revient sur l’interdiction récente de la manifestation du 11/09 par Freddy-le-dhimmi…

Brussels Mayor Warns: 9/11 Demonstrators Are Criminals

(Le maire de Bruxelles met en garde : les manifestants du 11 septembre sont des CRIMINELS).

 Source : le brusselsjournal du 20 août 2007 http://www.brusselsjournal.com/node/2337

Lui, l'assassin de la liberté, se permet de traiter de criminels des citoyens européens qui désirent manifester pacifiquement contre l'islamisation de leur continent.

L'a du boire une chope de trop, le bourgfürher, pour péter les plombs ainsi. Peut-être n'apprécie-t-il que modérément nos cartes d'anniversaire? Raison de plus d'en remettre une couche.

C'est l'occasion de tirer une nouvelle salve-SITA en son honneur.

L'imam grouiik-grouiik a dégainé le premier alors suivons ses consignes d'action :

http://grouiik-grouiik.blogspot.com/2007/08/le-grand-mufti-de-bruxelles-freddy.html

CE QUI "SE MIJOTE" A BRUXELLES EST FONDAMENTAL ET HISTORIQUE POUR NOTRE COMBAT ANTI-ISLAM ET POUR LA PRESERVATION DE NOTRE LIBERTE. POUR LA PREMIERE FOIS DANS LE MONDE UNE MANIFESTATION INTERNATIONALE VA AVOIR LIEU POUR DENONCER L'ISLAMISATION DE L'EUROPE. C'EST LE PREMIER PAS (qui coûte) D'UN PROCESSUS IRREVERSIBLE ET MONDIAL.

Surtout ne ratez pas cette occasion, vous, les obscures fourmis de la résistance, votre cohorte va bientôt renverser tous les islamo-collabos qui pullulent à Bruxelles.
Timbres, enveloppes, cartes postales et en avant les fourmis.
Et mieux encore si vous n'habitez pas trop,trop loin de Bruxelles venez vivre ces moments historiques à Bruxelles le 11 septembre 2007. Même si l'interdiction n'était pas annulée par le Conseil d'Etat belge il n'est pas interdit de visiter Bruxelles comme touriste!

Prennez connaissance du recours en anglais initié par SIOE auprès du Conseil d'Etat belge au nom de l'organisateur allemand de SIOE : Udo Ulfkotte avec une traduction automatique en français du passage le plus important :

....Demain (17 août 2007) Hugo Coveliers, un membre du sénat belge, lancera une procédure d'appel au nom d'Ulfkotte contre la décision du maire devant le Conseil de l'état, la cour administrative la plus élevée de la Belgique. Le Cos doit rendre son verdict avant le 11 septembre. Selon le sénateur Coveliers il est « 80% certain » que le Cos outrepassera l'interdiction du maire et permettra à la démonstration d'avoir lieu.

Le sénateur Coveliers est l'un des meilleurs avocats de la Belgique. Il a été un membre du Parlement belge (d'abord la chambre des représentants, puis le sénat) depuis 1985. Il était le chef de groupe du parti libéral au sénat sous le gouvernement du premier ministre Guy Verhofstadt, mais a été évincé de son parti en 2005 parce qu'il a critiqué ses politiques multiculturalistes et la décision d'accorder le droit de vote aux non-Belges.

Mais où sont donc nos hommes politiques français pour nous dire ce qu'ils pensent de la manifestation du 11/09/2007 à Bruxelles? Ah! J'oubliais, ils sont tous en vacances et je les suspecte d'en être fort aise, tellement ils seraient embarrassés d'avoir à répondre.

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 01:33
Voici le premier de deux posts que je consacrés à un livre de l’historien Walteur Laqueur que j’ai lu récemment. Il s’agit ici de la traduction d’un article paru en juin dernier dans le National Review Online. Ce n’est pas la seule critique de l’ouvrage qui m’ait parue intéressante - voir par exemple celle qu’en fait ici Theodore Dalrymple - mais c’est sans doute l’une des plus complète. Je posterai ensuite la traduction de certaines pages du livre.

Je profite de l’occasion pour remercier Ajm qui a, comme bien souvent, eu la gentillesse de réviser mes textes. Et qui a eu bien du boulot, je le crains! ;-)

(more…)


Voici, comme promis, quelques pages traduites du dernier livre de Walter Laqueur, « Les Derniers Jours de l’Europe: épitaphe pour un vieux continent », dont j’ai posté une critique extensive hier.

Au préalable, pour vous permettre de situer l’extrait, et de juger de la structure de l’ouvrage, voici sa

Table des matières

Préface
Introduction
Un très court voyage dans une Europe du futur
Les derniers jours de la Vieille Europe
Un: L’Europe rétrécit
Deux: Migrations
France: de l’Algérie à Paris
Allemagne: de l’Anatolie orientale à Berlin
Royaume-Uni: du Bangladesh à l’East End londonien
Islamophobie et discrimination
L’euro-islam et Tariq Ramadan
Violence islamiste en Europe
Trois: La longue route de l’unité européenne
Quatre: Le problème de l’état-providence
Allemagne
France
Royaume-Uni
Italie et Espagne
Cinq: Russie – un faux espoir?
Six: L’échec de l’intégration, et le futur de l’Europe
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné?
Europe: Qu’en reste-t-il?
Le futur de l’Europe musulmane: Royaume-Uni
Le futur de l’Europe musulmane: France
Le futur de l’Europe musulmane: Allemagne
Espagne
Le rêve d’une Europe unie
Sauver l’état-providence
Vers des états binationaux?
La Turquie à la rescousse?
Bibliographie
Index

________________

Extrait : pp 216 – 223 , [c’est-à-dire fin de la section intitulée « Vers des états binationaux? »] (more...)

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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 16:39

Cet article est destiné à préciser les raisons même d'exister de Proelium, et de la blogosphère dite "résistante".

J'ai souvent lu des reproches dont le contenu pourrait être résumer ainsi :

"Vous dîtes critiquer l'antiracisme primaire mais en fait vous êtes encore pire dans l'autre sens. Vous exagérez les choses, vous voyez le mal partout, vous diffusez vos idées de façon dogmatique et unilatérale, c'est vous la pensée unique : de l'anti-antiracisme primaire", etc.

Il est plus que temps de mettre les choses au clair, autant que faire se peut. Je vais parler en mon nom, et peut-être que d'autres blogueurs "résistants" seront d'accord avec ce qui va suivre.


La pensée unique, une notion bien précise

La pensée unique, ou bien-pensance, contre laquelle je prétends me dresser est définie, assez précisément, et ses caractéristiques ne se limitent pas à l'absence de pluralité d'opinions. Cette pensée unique, c'est celle qui décrète, plus ou moins directement, ce qu'il faut penser.

Selon elle, il faut penser que l'immigration est un apport intégralement positif,
que la diversité est une richesse, que la tolérance est une valeur obligatoire et inconditionnelle, que l'islam est une religion de paix et d'amour, que le métissage ethnique et culturel et lui seul est l'avenir de l'Homme, que l'Occident est le seul et unique responsable des malheurs de l'Afrique, que la violence en banlieue n'est dûe qu'à un problème exclusivement social, que les catholiques sont des puritains presque xénophobes, que la légitimité du progressisme n'est pas discutable, que la méchanceté n'existe pas en tant que telle mais qu'elle est toujours une réaction à une souffrance, que le rap et les Nike sont les meilleurs représentants de notre jeunesse, etc, etc.

La liste est très longue, certains écrivent des livres sur ce sujet, mais je pense que vous voyez bien
de quel mouvement je parle, surtout si vous avez déjà bien parcouru ce blog.

Ce sont ces dogmes, bien souvent répétés par des gens qui ne passent plus par la case "réflexion", qui constituent la pensée unique : cette dictature du sentiment sur la raison, cette culture de l'excuse extrêmement sélective (Avez-vous déjà vu à la télévision quelqu'un dire "Oui ces skinheads ont agressé un Arabe, mais peut-être cela vient-il d'une misère sociale, peut-être que leurs enfances ont été difficiles." ?),
cette idéologie du camp des "gentils".

On peut ensuite se demander d'où provient cette véritable religion de l'antiracisme progressiste, ce culte est-il un héritage de l'idéologie de Mai 68 ? Vient-elle des dérives gauchistes ou est-elle la conséquence logique du déclin occidental ? de l'absence de grande guerre depuit 45 ? Peu importe, ce qui nous intéresse ici est de savoir de quoi on parle lorsqu'on écrit ou prononce les deux mots "pensée unique" ou "bien-pensance".
Ne tolérant aucun manquement à ses dogmes, sous peine de qualification de "racisme" ou autre, elle justifie sa qualification d'"unique", et de "bien" (puisque ses anathèmes ne sont que moraux).

C'est bien de cette tyrannie intellectuelle qu'il s'agit, prédominante dans les médias, inquisitrice et moraliste, ultra-majoritaire dans l'inconscient collectif comme dans le conscient. Et évidemment, ses conséquences les plus graves sont l'albophobie (idéologie faisant reposer toutes les sources des maux humains sur l'Homme blanc), l'encouragement de la délinquance, l'islamisation, l'immigration massive, etc.

Bon, voilà qui est fait.
On pourrait me dire que depuis le début de cet article, mon ton est tout aussi dogmatique et "unique" que celui de cette pensée unique. Et bien c'est là où je veux en venir dans cet article, justement.


La portée du discours : le rapport de forces

Le nom de ce blog est "Proelium", ce qui signifie "lutte" ou "combat" en latin. En d'autres termes, nous sommes, avec cette pensée unique, dans un rapport de forces constant. Avant même d'entrer dans le contenu de mon discours, ni même dans sa forme ou son ton, parlons de quantité.

Même si l'on considère la blogosphère résistante comme dogmatique, comme une autre pensée unique, il est évident que la pensée unique que j'ai défini tant bien que mal plus haut est ultra-majoritaire, et qu'elle tente de le rester.
Rien que pour cela, notre action est légitime, puisque le but est de peser dans la balance, de faire entendre un autre son de cloche, qu'on le juge primaire ou non pour l'instant la question n'est pas là, le fait est que la réalité est ce qu'elle est, et que dans le système actuel, nous sommes la dissidence, nous sommes la subversion, la minorité.

Les multiples censures et menaces en témoignent, entre autre. Si un jour en allumant la télévision ou la radio, on remarque que ce sont nos messages qui sont présents en grande quantité, et bien on pourra reparler de cette légitimité, mais en attendant
aucune action ne peut être jugée sans prendre en compte le contexte dans lequel elle s'inscrit. Modifier le rapport de forces dans les informations, les analyses et les opinions du paysage médiatique, qui est à l'heure actuelle en notre large défaveur, indiscutablement, telle est notre volonté aujourd'hui.

Voilà ce qu'il fallait dire au sujet de la quantité et du poids de nos messages, et de ceux de la pensée unique, qui n'ont aucune commune mesure.


La forme du discours : la raison

Maintenant la forme. Chacun jugera comme il voudra, et je rappelle que je parle ici pour mon blog même si j'estime beaucoup de sites résistants.

Je trouve honnêtement que globalement, la résistance n'est pas dogmatique. Elle peut paraître ainsi en raison de la vigueur avec laquelle nous voulons transmettre nos idées, tout simplement parce que nous y croyons fermement, mais cette apparence ne peut tromper que le lecteur encore non habitué. En effet
sans vouloir affirmer que tous les "non-résistants" sont manipulés, je pense tout de même qu'il n'est pas évident d'arriver à lire des blogs comme le mien lorsqu'on a été "éduqué" aux médias traditionnels.

Il est courant que l'on soit tenté de dire "Eux ce sont des racistes, ils mentent...", etc. Je le sais pour l'avoir vécu. Ceci est une période de transition, et cette période fut d'autant plus longue pour moi que j'ai reçu une éducation fortement inclinée à gauche...

Bref, pour en revenir précisément à la question du caractère dogmatique de la résistance, je n'y crois franchement pas. En général, en tout cas c'est le cas ici, chaque idée est argumentée avec raison, explications, exemples, etc. Elle n'est pas déversée comme une vérité absolue.


La résistance, et tout ceux qui y participent à travers les commentaires, les forums, etc. le savent bien, est sans cesse entretenue et remuée par des débats internes, des oppositions, des nuances, de la logique...bref un esprit critique et une auto-critique qui sont autant de points forts puisqu'ils garantissent une relative pluralité que la pensée unique n'a pas dans son grand unisson.

Je le sais pour avoir fait partie des deux "camps", et j'ai constaté que même si l'on pourra trouver quelques "moutons" résistants, qui recrachent des phrases sans y avoir réfléchi,
nous sommes encore bien loin (dans le nombre et dans l'intensité) des masses incultes dont la réflexion n'est jamais sollicitée, et qui hurlent leurs anathèmes antiracistes ("Nous sommes tous des enfants d'immigrés" ou encore "Sarko facho", etc) dés qu'on ose leur faire part de points de vue divergeants.

Evidemment il ne suffit pas de dire "C'est bon on est moins dogmatique qu'eux" et s'arrêter là. La tentation du dogme est constante, et l'auto-critique doit rester permanente si l'on veut conserver la réflexion dont j'ai parlée, qui donne de l'épaisseur et du bien-fondé à notre démarche.


Le fond du discours : ni subjectif, ni neutre, engagé mais objectif

Ensuite, et là on arrive au côté un peu plus "subjectif" : le fond.

Après avoir admis que nous sommes doublement légitimes face à la pensée unique, dans un premier temps pour lui faire un contre-poids qui s'avère nécessaire, dans un deuxième temps car nous privilégions la raison au dogme, nous voici arrivés au coeur de nos messages.

Encore une fois je ne parlerai que pour moi, car les divergences de fond, souvent des nuances, sont nombreuses dans la blogosphère résistante, et
il m'arrive souvent de débattre vigoureusement avec des résistants car nos sensibilités sur tels ou tels points étaient différentes, ce qui confirme la pluralité "résistante" dont j'ai parlé plus haut.

Cependant, et je peux le comprendre, on peut ne pas être d'accord du tout avec les grandes lignes que nous défendons, avec le fond. Simplement dans ce cas, il faut l'assumer.

Par exemple, et là je résume pour simplifier, si j'écris un article pour dire que je suis contre l'immigration massive et le métissage généralisé, car selon moi ils suppriment les différences et éradiquent à long terme la pluralité des identités. On voit nettement qu'il y aurait deux parties dans cet article :

_ montrer que le métissage et l'abandon des frontières supprimeraient les particularités de chaque peuple, couleur de peau, culture, etc. dans un mélange uniforme et monolithique.

_ affirmer que cette idée ne me plaît pas, et que je préfère que la diversité humaine soit conservée plutôt que "mixée".

Le premier point relève de la raison. Aucune "valeur" personnelle n'intervient, il s'agit là de décrire un phénomène. Le second point en revanche fait intervenir le fond idéologique de ce blog, son avis, son orientation, sa "morale".

Et bien le reproche qu'on entend souvent, c'est tout simplement d'être engagé. En effet certains diront que cet article est un "dogme anti-métissage" au même titre que le "dogme pro-métissage" de la pensée unique, comme je l'ai dit au début. Mais encore une fois il ne faut pas tout confondre, être engagé ce n'est pas forcément être dogmatique ou subjectif.

Cet article serait objectif, puisqu'il commencerait par un raisonnement (premier point), et se terminerait en étant engagé, puisque je jugerais le résultat de ce raisonnement (second point).

Si l'on supprimait le second point de cet article, il serait objectif et neutre. Et comme ce blog est engagé, il ne peut pas être neutre. La neutralité ne fait qu'exposer des faits, sans conclure d'avis ou de jugements sur ceux-ci.

Tout le problème est de ne pas confondre objectivité et neutralité. Cet article ne serait pas subjectif, étant donné que sa base serait un raisonnement (premier point) qui ne dépend pas de son sujet, donc objectif, en revanche il se terminerait par une considération morale, un jugement, donc il ne serait pas neutre.

Oui j'ai des idées, je n'ai jamais prétendu me contenter d'exposer des faits, la notion même de combat ("proelium") est engagée de toutes manières, simplement je pense que l'on peut défendre des valeurs avec objectivité et raison, en les rationnalisant autant que possible, cela ne leur en donne que plus de crédit.


Etre honnête dans la critique

Tout cela pour en arriver où je voulais en venir :
le reproche que j'ai cité au début de l'article (en italique) est trop souvent le fruit d'un lecteur qui n'est pas d'accord sur le fond, et qui prétexte une critique de la forme.

Je pense avoir montré depuis le début que la critique était la bienvenue, mais aussi que l'appellation de "pensée unique" à l'égard de la résistance était tout à fait impertinente, en tout cas aujourd'hui, pour plusieurs raisons sur lesquelles je suis revenu, et qu'il est préférable d'avouer être en désaccord de fond et dire pourquoi, plutôt que d'user du vieux coup "c'est celui qui dit qu'y est".


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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 22:57
La Poule Déchaînée


LE SEUL 
MEDIA LIBRE

DE 
LANGUE FRANCAISE
 

 La perte d'influence des principaux médias français en matière d'informations générales ne s'explique pas seulement par l'émergence des journaux gratuits et d'Internet. C'est aussi par manque d'un certain contenu que nous sommes à La Poule Déchaînée de plus en plus en mesure de fournir, comme nous le faisons déjà sur resiliencetv (et aussi dans la revue théorique liée à l'Observatoire International des Libertés (OIL).

Ce projet répond au besoin, non encore satisfait aujourd'hui, d'un organe de presse, en rupture franche, avec la ligne éditoriale de la quasi-totalité de la presse française non quotidienne, politique et culturelle. A quelques exceptions près, cette presse est aujourd'hui, dominée par "l'esprit soixante-huitard" (bien distinct de celui des années 60...), de ses rédacteurs. Or, comme l'a proclamé le Président de la République, il faut tourner cette page. Le moment est on ne peut plus propice. En effet, les réformes en profondeur, nécessaires à la modernisation de la France, ne se concrétiseront qu'avec l'adhésion et la participation d'une majorité de Français.

Le premier pas, sans doute le plus difficile, vient d'être franchi avec l'élection de Nicolas SARKOZY. Mais, malgré l'extrême ouverture de son premier gouvernement, d'évidence, la presse écrite ne manifeste pas la moindre inflexion de sa ligne politique générale. Elle campe sur les fantasmes surannés du post-gauchisme anti-américain, anti-sioniste, et donc dogmatiquement, mécaniquement pro-palestiniste.

L'essai de la nouvelle présidence risque de ne pas être transformé, si l'opinion publique continue d'être manipulée uniquement par de telles idées. D'où la nécessité d'une presse qui porterait, sans complexes, les idées et les valeurs, de la nouvelle majorité des Français.
La perte d'influence des principaux médias français en matière d'informations générales ne s'explique pas seulement par l'émergence des journaux gratuits et d'Internet. C'est aussi par manque d'un certain contenu que nous sommes à La Poule Déchaînée de plus en plus en mesure de fournir, comme nous le faisons déjà sur resiliencetv (et aussi dans la revue théorique liée à l'Observatoire International des Libertés (OIL).

Ce projet répond au besoin, non encore satisfait aujourd'hui, d'un organe de presse, en rupture franche, avec la ligne éditoriale de la quasi-totalité de la presse française non quotidienne, politique et culturelle. A quelques exceptions près, cette presse est aujourd'hui, dominée par "l'esprit soixante-huitard" (bien distinct de celui des années 60...), de ses rédacteurs. Or, comme l'a proclamé le Président de la République, il faut tourner cette page. Le moment est on ne peut plus propice. En effet, les réformes en profondeur, nécessaires à la modernisation de la France, ne se concrétiseront qu'avec l'adhésion et la participation d'une majorité de Français.

Le premier pas, sans doute le plus difficile, vient d'être franchi avec l'élection de Nicolas SARKOZY. Mais, malgré l'extrême ouverture de son premier gouvernement, d'évidence, la presse écrite ne manifeste pas la moindre inflexion de sa ligne politique générale. Elle campe sur les fantasmes surannés du post-gauchisme anti-américain, anti-sioniste, et donc dogmatiquement, mécaniquement pro-palestiniste.

L'essai de la nouvelle présidence risque de ne pas être transformé, si l'opinion publique continue d'être manipulée uniquement par de telles idées. D'où la nécessité d'une presse qui porterait, sans complexes, les idées et les valeurs, de la nouvelle majorité des Français.

RENSEIGNEMENTS

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 22:54
L'homme dans la lune, sur son blog Annales du Christianisme me fait l'honneur de me citer parmi les blogs favorables à un Mai 68 de droite. Il a recensé tous les blogs lui semblant rentrer dans cette catégorie et les a réunis sur cette page, que je vous enjoins à visiter si vous ne connaissez pas suffisamment la blogosphère qu'on pourrait qualifier de "conservatrice".

Son projet,
Archives du Web, me parait aller exactement dans le sens de ce qu'il faudrait monter pour notre mouvement de pensée.


L’immense facilité de création d’un blog ou d’un site sur Internet favorise un foisonnement multiforme. La mémoire sans cesse croissante des ordinateurs permet d’archiver et de ré-archiver toute la mémoire du monde , mais de manière anarchique.

Structuré par des liens hypertextes et par des listes de sites favoris, le savoir numérisé disponible en ligne se découvre en suivant des pistes hasardeuses, au fil des moteurs de recherches et des affinités entre sites. Il est facile se perdre dans ses recherches ou de se décourager devant une masse informe de savoirs à assimiler, cachés à droite ou à gauche.

Pour se retrouver dans le labyrinthe d’Internet, on se confie très souvent aux grands moteurs de recherche tels que Google ou à ceux qui sont spécialisés dans les blogs et les sites d’informations comme Technorati ou Wikio, leur défaut commun étant de se confier à la fausse neutralité d’une machine.

C’est un regard humain qu’il faut pour choisir des informations capables d’intéresser un public bien défini, catholique pour le site du salon beige ou altermondialiste dans le cas de http://rezo.net/

L’idée d’une cartographie du web est à l’origine du projet « archives du web ». Il s’agit de proposer des adresses de sites, classées par thèmes, et rassemblées sur une seule page, comme les fenêtres d’une maison que le spectateur serait libre d’ouvrir et de découvrir à son rythme.

Le site propose quatre pages de liens, deux pages de sites : « Toute la presse en ligne » empruntée au site « lesbonsdocs.com » et « Sites pour un mai 68 de droite » et deux pages de liens vers des articles « Archives du Web » pour l’actualité et « controverses historiques » qui rassemble des points de vue non-conformistes sur les points chauds de notre passé.

Vous reconnaitrez par vous-mêmes, sur la page des controverses historiques, la qualité du travail accompli par l'homme dans la lune, qui couvre un très large choix de sujets, ne demandant probablement rien d'autre que d'être constamment enrichi et développés.

En effet, à la différence de la gauche, nous ne disposons pas de relais et d'aggrégateurs centraux permettant de sélectionner:
- les articles du web les plus intéressants, dans le sens de nos idées
- les billets des auteurs suivis par cet outil, qui seront probablement, les blogs les plus anciens historiquement, et les plus pertinents.
- les conversations les plus enrichissantes des forums conservateurs

En un mot, ce qu'il nous manquait, c'est un portail, de droite, qui permettrait de regrouper tous les articles intéressants, d'où qu'ils viennent, et quelque soit les penchants des auteurs. L'homme dans la lune ne m'en voudra pas d'affirmer que son projet n'est qu'un début, dont la portée gagnerait à être développée.

En la matière, il faudrait repomper le concept du portail gauchiste
Rezo sans vergogne, dont je vous invite à lire la présentation.



Qu’est-ce qu’un portail ? Un « agrégateur de contenus », un point d’entrée incontournâââble de la Toile. Un site regroupant à lui seul tout un ensemble de « services », d’informations boursières et météorologiques, de liens vers de gentils partenaires, le tout agrémenté de bandeaux imbéciles tentant de faire de vous un investisseur malin, un téléchargeur de pizzas, un consommateur d’inutile.

Pourtant, au départ, le concept de portail avait de quoi séduire : regrouper en une page toutes les informations susceptibles d’intéresser l’internaute, ça n’était pas forcément le concept le plus stupide. Seulement allez savoir pourquoi, les créateurs de portail considèrent toujours l’internaute comme un riche imbécile n’utilisant sa machine que pour surveiller le Dow Jones ou errer sur les sites de commerce en ligne.

On aurait pu baisser les bras. Ricaner du concept de portail et continuer séparément nos p’tits webzines dans notre coin. Et puis on en a fait un, de portail : simplement pour pouvoir suivre l’actualité des sites qu’on aimait bien. Un petit portail en bois, modeste et génial, ouvrant sur un espace non commercial : c’était en 1999, et ça s’appelait « le portail des copains ».

Ça existe de l'autre côté depuis 1999, et nous n'avons toujours rien de comparable à droite.

Il serait temps.

L'exemple de la gauche nous le montre, tous ces outils ne suffisent pas à gagner une élection, ou à toucher massivement une population qui continue à utiliser la télévision comme son média principal.

Mais il est évident qu'Internet, et la blogosphère, sont appelés à jouer un rôle de plus en plus important dans la formation intellectuelle de demain, et le militantisme du futur. Raison de plus pour éviter de perdre les internautes et donc, de leur faciliter la tâche en balisant le chemin. Vous comprendrez donc que ce type de portail peut avoir un rôle éminemment utile.

Et si on leur apprend en plus à combiner ces sources avec une utilisation astucieuse d'outils aussi précieux que Netvibes et Delicious on a la possibilité de répandre le savoir à une puissance rarement atteinte auparavant par le milieu conservateur. Ces sites vous permettent non seulement de garder en ligne vos favoris et donc, de garder votre bibliothèque d'argumentaires, de doctrine, de coups de coeur, partout où vous disposez d'Internet, mais aussi, et plus important, de la partager avec votre réseau de pensée.

Par exemple, vous pouvez découvrir sur
cette page Del.icio.us tous mes liens favoris sur Internet, souvent obtenus grace au réseau que j'ai pu développer sur ce même site. Vous y trouverez des bonnes idées, des bons plans, des choses qui m'ont touchées, bref, quantité de choses qui n'ont pas obligatoirement rapport avec le combat qui est le nôtre, mais aussi quelques-unes qui peuvent être tout à fait utile dans cet objectif.

Enfin, pour aller plus loin, la construction d'une encyclopédie "de droite" me parait indispensable. Trop souvent, les liens glanés ici ou là ne sont plus valides, décevant ainsi l'internaute impatient. Cela nécessite de sauvegarder quelque part les textes ou articles de qualité afin de les mettre à disposition des internautes. C'est le rôle d'une encyclopédie. Celle-ci pourrait évidemment s'articuler sur les liens et les références glanées sur le web, par des outils tels que le site Archives du Web ou le salon beige.


ILYS
fut le précurseur de l'aggrégateur en ligne, en proposant régulièrement une liste d'articles de qualité. Ils ont également initié la création d'une encyclopédie avec le projet Happy Fruits. Projet qui gagnerait à être soutenu et entretenu par chacun d'entre nous.

Je ne pense pas que les compétences techniques soient en cause, bien au contraire. Ce ne sont pas les talentueux informaticiens qui manquent à droite. Ce n'est pas non plus les contenus, les sources sont déjà nombreuses. Avec tous les sites recensés par les archives du Web, il y a largement de quoi faire.

Non, clairement, c'est de petites mains dont l'internet conservateur a besoin.


Pour classer, trier, étiqueter ( ou "tagger", dans le langage Web 2.0), développer, lier (linker), conserver, sauvegarder, en un mot, centraliser.

Happy Fruits ou les Archives du Web sont donc les embryons des ressources nécessaires pour se repérer et trouver la bonne info, le bon argument, sur le net.

A nous, donc, de leur donner une taille adulte...
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 22:29


Dans la lutte contre l'islam, l'argument le plus fort peut n'avoir aucun poids. Cela dépend essentiellement de QUI l'aura énoncé.

C'est bien triste à dire, mais un européen de souche, même brillant et fort cultivé, sera toujours suspecté de racisme ou autre tare rédhibitoire par les cruches gauchistes. Et sa parole ne sera que de peu de poids.

D'où viennent les arguments les plus convaincants ? des ex-musulmans.
Et même parmi ces musulmans de naissance, les arguments n'ont pas toujours le même poids. Quand une femme, musulmane de naissance, libre, intelligente et fière, se met à vomir l'islam en utilisant toutes les ressources de son intelligence, nos adversaires restent pétrifiés.

Impossible de tomber dans les accusations à deux balles de "racisme" , d'islamophobie, d'intolérance et autre sornettes. Le gauchiste est réduit à ce qu'il est vraiment sans son répertoire de faussetés, c'est-à-dire à presque rien.

Les salopards multi-culturels n'ont aucune arme contre ces femmes, et les musulmans eux-mêmes bavent de rage devant ces rebelles qu'ils voudraient réduire au silence.

Plusieurs de ces femmes ont aujourd'hui une notoriété mondiale. En France, on entend finalement assez peu parler d'elles.
J'estime qu'il faut nous en préoccuper et mettre en avant leurs luttes :
dans le combat qui nous préoccupe, ce sont nos ogives nucléaires.

POUR CELA
J'ai commencé à créer un petit blog qui servira de base de données, pour compiler articles et déclarations, pour faire la sélectrion des paroles les plus marquantes, pour avoir en bandoulière et en permanence les mégatonnes-qui-font-taire-les-cons.

Si vous voulez apprendre à manipuler un blog wordpress, construire à plusieurs cette petite bibliothèque des femmes d'acier contre l'islam, nous pouvons aller très vite ensemble.

Je recrute toutes personnes intéressées : chacun fait ce qu'il peut.

Le colloque à l'UNESCO sur le "féminisme" musulman : pire que prévu

L'objectif est connu : défendre l'idée que le féminisme égalitariste est une idée occidentale pour mieux faire croire que seul le retour aux fondements de l'islam sauvera les musulmanes.

 
 

Le moyen très simple : Les intégristes ont pris l'habitude de convaincre certains naïfs et quelques idiots utiles rongés par le relativisme culturel qu'ils avaient inventé un autre féminisme... musulman celui-là. Ils oublient bien sûr de préciser qu'il s'agit d'un "féminisme religieux", patriarcal et vigoureusement anti-égalité et anti-laïcité. Qu'importe, la stratégie fonctionne à merveilles auprès des journalistes ne connaissant rien au féminisme ou à l'islamisme. Beaucoup glorifient ce mouvement depuis son premier congrès international à Barcelone en 2005 appelant au "jihad pour l'égalité des genres".

Les masques tombent pourtant lorsqu'on écoute attentivement. Ou lorsqu'on regarde simplement attentivement la liste des invités au dernier colloque en date sur ce mode, tenu les 18 et 19 septembre dernier à l'UNESCO. Cette fois, l'initiative a ni plus ni moins reçu le soutien de la Ligue des droits de l'homme et de sa commission "Islam & laïcité".

L'UNESCO a refusé la venue de Nadia Yassine, porte-parole du mouvement islamiste marocain, mais les organisateurs l'avaient invitée ! "Heureusement", il y avait bien d'autres lieutenantes de l'intégrisme pour rappeler à l'ordre les musulmanes qui s'égareraient en pensant pouvoir réellement se libérer grâce au "féminisme" musulman. Ainsi, Amina Wadud, voilée comme il se doit et figure emblématique du mouvement, a rappelé qu'elle était "croyante avant d'être féministe". Au cas où certains aient un doute... Fille d'un pasteur méthodiste qui l'emmenait écouter Martin Luther King s'est convertie en 1972 car "l'islam réunit amour et justice".

Mais de quel islam parle-t-on ? De l'islam éclairé ou de l'islam fondamentaliste ?

De l'islam fondamentaliste des Frères musulmans, qui ont toujours prétendu libérer les femmes pour mieux les enrôler dans leur projet politique patriarcal... En atteste la présence de la femme du cheikh Youssouf al-Qaradhaoui — le théologien des Frères musulmans approuvant que l'on batte sa femme ! Mme Bekada a parlé du féminisme comme d'une notion individualiste et laïque. A ses côtés, Sisters In Islam, créée en 1988 en Malaisie, dit pourtant avoir obtenu une loi criminalisant les violences conjugales grâce à leurs efforts de persuasion sur les leaders religieux. Mais ne serait-ce pas plus simple que Mme Bekada, présente à ce colloque, demande à son mari de cesser d'édicter des fatwa rendant licite le fait de battre sa femme !

La question ne fût pas abordée ainsi... Par contre, lorsque une représentante des "féministes musulmanes" a osé esquisser un refus de littéralisme (à ne pas confondre avec le refus du fondamentalisme dont se revendique le "féminisme" musulman), elle a tout de suite fait figure de radicale grâce au rappel à l'ordre d'Asmaa Bekada (Qatar), ex-productrice d'une émission pour les femmes à Al Jazira. Cette dernière s'est félicitée que son pays n'ait jamais ratifié la Convention pour l'abolition des discriminations envers les femmes de l'ONU (CEDAW).

Et oui, c'est bien connu, les conventions internationales prônant l'égalité ne sont que des diktats post-coloniaux opprimant les femmes de milliardaires du golfe... Tandis que le "féminisme" musulman, le vrai, sauvera les femmes de leurs propres tentations.

"La femme est un scorpion malfaisant" reprennent les Pères de l'Eglise suivant en celà l'avis de Kohelet (L'Ecclesiaste 7:26) qui expliquait : "Et j'ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens ; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle.". Pourtant, il ne viendrait à l'idée d'aucune association laïque de soutenir un mouvement se réclamant du fondamentalisme chrétien pour mieux concurrencer le mouvement de libération des femmes.

Caroline Fourest


Le féminisme à l’islamique

Ces femmes sont membres d’une milice, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (du nom d’une escroquerie intellectuelle islamique usuelle), affiliée à la faction palestinenne gouvernementale «modérée» du Fatah, dirigée par un homme considéré comme respectable jusqu’en Suisse. Elles ont affirmé à la presse docile (observer la caméra en bas à droite) réunie le 21 mai dernier à Gaza qu’elles étaient prêtes à se faire sauter pour empêcher l’armée israélienne d’arrêter les criminels qui lancent des roquettes sur des civils. Pour de l’argent.

Female Palestinian suicide bombers attend a news conference in Gaza May 21, 2007. The bombers, members of the Al-Aqsa Martyrs Brigades, declared that they are ready to blow themselves up in attacks against the Israeli army if it attacks Gaza. REUTERS/Mohammed Salem (GAZA)

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 22:56
Félicitations à Geert Wilders !
par Imam Grouik-Grouik et Muezzin Baravin Action in english
SITA UN TIMBRE SITA UNE MINUTE ACTION PAYS-BASGeert WildersSelon l'AFP le député néerlandais Geert Wilders, veut interdire le coran aux Pays-Bas : ce "livre fasciste" n'a pas sa place dans "notre Etat de droit", affirme-t-il dans une lettre publiée mercredi par le quotidien de Volkskrant.

Le gouvernement dhimmi néerlandais a critiqué ces propos, estimant qu'ils étaient "offensants pour la grande majorité des musulmans aux Pays-Bas et en dehors, ces musulmans qui rejettent résolument les appels à la haine et à la violence", selon un communiqué du Ministère du logement et de l'Intégration. Ah oui ? Et où sont-ils ces musulmans qui rejeteraient la sourate 9 du coran par exemple ?

Le communiqué ajoute que les propos de M. Wilders "sont néfastes pour les relations au sein de la société néerlandaise, car ils dépeignent négativement une seule de ses composantes et pourraient agrandir le fossé entre musulmans et non musulmans".

Pourtant c'est bel et bien le coran qui appelle depuis 1400 ans à la haine et à la violence. Pour ceux qui ne savent pas, qu'ils prennent dix minutes de leur temps pour lire la sourate abrogeante numéro 9 et qu'ils reviennent finir l'article. Les amateurs de traductions comparées peuvent aussi aller lire ici, ici, ici, ici, ici et . Si tu es journaliste à l'AFP et si tu as enfin envie de faire ton boulot correctement, toi aussi tu peux aller lire.

Dans sa lettre ouverte intitulée "trop c'est trop: interdisez le Coran", le député compare ce livre à Mein Kampf, où Hitler avait développé ses théories national-socialistes, et estime qu'il doit être interdit, y compris dans les mosquées. Notez bien qu'il n'est pas le seul à avoir fait cette comparaison.

Pour le ministère Hollandais "Il doit être parfaitement clair que l'interdiction du coran aux Pays-Bas n'est pas du tout au programme du gouvernement et ne le sera pas dans le futur. Aux Pays-Bas, il y a la liberté d'expression". On rappelle au gouvernement Hollandais que la liberté d'expression interdit cependant l'incitation à la haine, au meurtre, à la violence et l'apologie du crime, tout ce qu'ordonne pourtant la sourate 9.

Dans son texte, le député cite la journaliste italienne Oriana Fallaci, décédée en 2006, selon qui "les fils d'Allah y puisent le mal qu'ils nous font et se font".

Geert Wilders rejette l'idée d'un islam modéré, expliquant que plusieurs sourates du Coran "appellent les Musulmans à soumettre, poursuivre, tuer (les juifs, chrétiens, non-croyants), à violer les femmes et à imposer un Etat musulman". Il suffit de vérifier par vous-même pour voir que c'est absolument vrai.

coran appliquer tue mohammed"J'en ai marre de l'islam aux Pays-Bas: plus de nouveaux immigrants musulmans. J'en ai marre des prières à Allah et Mahomet aux Pays-Bas: plus de nouvelles mosquées. J'en ai marre du coran aux Pays-Bas: interdisez ce livre fasciste", demande le parlementaire à ses collègues. Et nous, simples citoyens européens, nous disons bravo ! L'interdiction pure et simple ne sera cependant pas facile à obtenir mais un premier pas pourrait être de rendre obligatoires des avertissements sanitaires imprimés directement sur tous les corans comme cela se fait pour les paquets de cigarette

Els Lucas dhimmi islamUne avocate dhimmie, Els Lucas (photo de gauche), a porté plainte contre lui pour "offense d'une partie de la population", un crime punissable d'un maximum de deux ans de prison et d'une amende maximale 16.750 euros. Mais avant cela, le parquet doit décider s'il poursuit ou non le député. Donc, la liberté d'expression est bien limitée au Pays-Bas, mais cela ne s'applique qu'à ceux qui ont des preuves sur le caractère criminogène du coran.

"Je pense qu'il est allé trop loin et c'est inconvenant qu'un élu du peuple s'exprime ainsi", a expliqué l'avocate à l'agence néerlandaise ANP. Crime d'inconvenance ? De lèse-Allah ?

L'AFP poursuit en dévoilant des détails intéressant : M. Wilders a envoyé cette lettre au quotidien après l'agression samedi d'un jeune conseiller municipal de Voorburg (banlieue de La Haye), Ehsan Jami, qui a fondé un comité de soutien aux apostats musulmans. Le jeune homme s'en est sorti sans séquelles, mais vit depuis lundi sous protection policière.

Geert Wilders a ajouté que le coran est un livre fasciste « à moins d’en retirer les mauvais versets. Mais dans ce cas, il n’en restera pas grand chose. Le Coran sera aussi épais que le journal de Mickey. ». C'est exact. Déjà en 1786, Savary, l'un des premiers traducteurs du coran, était arrivé exactement à la même conclusion en publiant un ouvrage intitulé "Morale de Mahomet". C'était un coran dont il avait supprimé, comme il l'écrivait en avertissement, "tout ce qui respire l'erreur ou le fanatisme". Un coran fait dans les 500 pages, cet abrégé de Savary ne fait plus que 55 pages ! Entre 1784 et de nos jours, la seule différence c'est qu'en 1784 le journal de Mickey n'existait pas. Le coran, pour sa part, existait, à identique à la virgule près, et c'est bien là le problème.



***

Petite recette de soutien à la liberté chez nos amis hollandais, mais aussi CHEZ NOUS

1a. Imprimer cet article en français (les deux premières pages = une feuille recto verso). Pas d'imprimante ? Agissez par carte postale (voir 2c).
Pourquoi un article en français ? Parce que c'est un moyen direct de montrer que le monde entier s'intéresse à cette histoire : ce qui se joue là, maintenant, dans ce petit pays, c'est peut-être l'avenir de l'Europe même, sinon du monde.

1b. Imprimer la version anglaise de cette article (les deux premières pages = une feuille recto-verso) : on parle bien plus couramment anglais aux Pays-Bas que dans nos contrées francophones.


2a. Expédier les imprimés à Geert Wilders en témoignage de soutien et d'encouragement.

Geert Wilders
Tweede Kamer der Staten-Generaal
Postbus 20018
2500 EA DEN HAAG
PAYS BAS

2b. Envoyer aussi les documents à Els Lucas, en signe de blâme : en démocratie nous avons en tant que citoyens notre mot à dire sur les agissements publiques de n'importe quel personne, aussi ne nous privons pas du droit à la libre expression.

Els Lucas
Nauta & Lucas Advocaten
De Veste 10-02
8231 JA LELYSTAD
PAYS BAS

2c. Solution par carte postale "de combat" :
A Geert Wilders : "Congratulations : Free Europe is with you to ban the quran ! Courage !". Signature : grouiik-grouiik.blogspot.com (On parle couramment anglais aux Pays-Bas ; notre petit texte signifie : "Félicitations : l'Europe libre est avec vous pour interdire le coran ! Courage !")
A Els Lucas : "The Quran WILL BE banned from Europe. Forget about persecuting Geert Wilders then freely pack and leave, before to be forced to. We suggest you go to the small islamic paradise of Saudi-Arabia." Signature : "grouiik-grouiik.blogspot.com"
Traduction : "Le coran SERA interdit en Europe. Laissez tomber les persécutions contre Geert Wilders puis faites librement vos valises et partez, avant d'y être contrainte. Nous vous suggérons d'aller au petit paradis islamique d'Arabie Saoudite."


3. Timbrer. Tarif Europe 0.60 € depuis la France vers la Hollande (août 2007).
Ressortissants d'autres pays, n'hésitez pas à participer à l'opération, voici quelques liens de postes francophones pour vous renseigner aisément sur certains tarifs postaux : Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Maroc, Algérie, Tunisie ,Monaco. Autres pays : consulter vos tarifs.

4. Après avoir posté votre courrier, merci de référencer votre action au Sitathon pour inciter d'autres personnes à agir.

5. Déjà fini ? Pourquoi pas une autre action ?

6. Enfin, n'hésitez pas à parler de cette action dans les salon de tchat, les forums, les blogs que vous fréquentez !
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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 22:57
A priori, tout semble opposer les idéaux de l’extrême-gauche et les djihadistes salafistes. Pourtant, des points de convergence sont en train de les rapprocher au-delà de leur différence fondamentale : le fait que les premiers ne croient pas en Dieu et que les seconds sont prêts à sacrifier leur vie pour Allah et son prophète.

En effet, si les idéologies marxiste-léniniste et maoïste prônées par les activistes d’extrême gauche (et anarchistes) depuis les années 60-70 sont largement discréditée - surtout après l’effondrement de l’URSS et la conversion à l’économie de marché du régime chinois - ces derniers se retrouvent dans de nouveaux idéaux qui sont proches de ceux prônés par les djihadistes salafistes.

Les deux courants de pensée conçoivent leur lutte comme une révolte dirigée contre ce qu’ils considèrent être une société injuste. Leur but commun est de conduire une révolution qui rebâtira un monde meilleur sur les ruines de la société qu’ils auront contribué à détruire. L’extrême gauche et les djihadistes salafistes rejètent conjointement les valeurs bourgeoises, le matérialisme, le capitalisme et son corollaire : la mondialisation.

Dans les deux cas, de nombreuses jeunes recrues agissent en réaction contre leurs parents et leurs aînés. Tout débute donc par un conflit de générations. Les gauchistes, souvent issus de la bonne société, en rejettent les valeurs. Les jeunes attirés par le salafisme refusent la religion telle que la pratiquent leurs parents. Ils jugent qu’elle a surtout été utilisée dans le but de les asservir et de leur faire accepter leur sort sans sourciller.

La cause de cette révolte tient beaucoup au fait que ces jeunes n’ont pas su ou pu s’intégrer dans la société dans laquelle leurs parents ont construit leur vie. Enfin, ils croient tous lutter pour une idée qui concerne autant eux-mêmes que l’ensemble de la planète, par delà les frontières. Tous souhaitent donc mener une révolution mondiale.

Le docteur Ayman Al-Zawahiri, numéro deux d’Al-Qaida et fin connaisseur de la civilisation occidentale, a bien compris cette évolution. Il tente donc de l’exploiter à son profit. Le 5 mai 2007, une vidéo issue de la société de production d’Al-Qaida, Sahab1, a été diffusée reprenant ses déclarations suivantes : « je veux que les noirs en Amérique, le gens de couleur, les Indiens américains, les Hispaniques et que tous les faibles et opprimés d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique et d’Asie et partout dans le monde sachent que lorsque nous menons la guerre sainte selon la volonté d’Allah, nous ne nous battons pas seulement pour lever l’oppression dont souffre le peuple musulman, mais aussi pour lever l’oppression de l’ensemble de l’humanité ».

Il invite les défavorisés à « rejoindre l’islam, la religion de liberté et de rejet de la tyrannie... ». Il montre en exemple al-Hajj Malik al-Shabaaz - Malcom X - en le qualifiant de « combattant et martyr ».

La réapparition en Allemagne et en Italie des groupes révolutionnaires qui reprennent les traditions de la Rote Armee Fraktion (Fraction Armée Rouge) et des Brigades Rouges2 commence à inquiéter sérieusement les autorités. Une des nouvelles organisations terroristes allemande s’intitule « MG » (Militant Group).

En Italie, on parle de la « seconde position des Brigades Rouges ». Si, à l’époque, ces mouvements terroristes n’avaient pas reçu le soutien populaire qu’ils espéraient, il en est différemment aujourd’hui. A savoir, nombre de militants altermondialistes sont prêts à accepter que la violence soit employée pour faire triompher leurs idées. S’ils ne passent pas eux-mêmes à l’acte, ils constituent néanmoins un vivier et un réseau logistique important sur lesquels peuvent compter les extrémistes.

Intelligemment, ils ont également su porter leur combat politique sur les thèmes populaires que sont l’écologie, la défense des Droits de l’Homme, l’identité régionale revendiquée par de nombreux séparatistes, etc. Ils obtiennent la publicité qu’ils recherchent grâce à la couverture complaisante de leurs actions par nombre de journalistes en mal de sensationnel ou encore très marqués par l’idéologie marxiste-léniniste. Beaucoup d’intellectuels, également solidement ancrés à gauche, soutiennent leur action, ce qui tend à leur donner une caution morale qui peut peser dans la balance.

Il est surtout frappant de constater que, pour eux, les règles de la démocratie ne s’appliquent que lorsqu’elles leur sont favorables. En cas d’échec, comme dans le cas des récentes élections françaises, ils remettent alors en cause la légitimité même du système et font « parler la rue ». Dans un premier temps, ce seront des grèves, des manifestations, de la « résistance » civique.

Certains extrémistes feront appel à la violence pouvant aller jusqu’à l’acte terroriste. Leur rêve reste toujours la « révolution » qui abattra le système capitaliste qu’ils honnissent, pour établir la société dont il rêvent qui est en fait une dictature d’un petit nombre d’illuminés appuyés par des « imbéciles utiles » comme les appelait Lénine.

En conséquence, ayant le même objectif à court et moyen terme - la destruction de la société occidentale - les activistes d’extrême gauche et les djihadistes salafistes peuvent nouer des relations logistiques et parfois opérationnelles communes. Pour eux, le problème ne se pose pas durant la première phase de la révolution, dont le but est de détruire la société actuelle. C’est quand la reconstruction débutera que les conflits surviendront entre les deux camps.

Nul doute que les djihadistes comptent alors remporter aisément la victoire sur leurs alliés de circonstance, car ils sont beaucoup mieux structurés, armés et unis. Ils comptent également sur la conversion à l’Islam d’ex-activistes d’extrême gauche. Sans être encore important, ce phénomène est en train de débuter. Ces personnes avides d’idéal que la société capitaliste ne peut pas leur proposer, se tournent vers l’islam comme beaucoup de leurs anciens avaient adhéré au bouddhisme. Mais, différence importante, les adeptes de cette religion prônaient pour leur part la non violence.

Alain Rodier Juin 2007

1. 1 Depuis le début 2007, Al-Zawahiri a fait sept déclarations dont deux sur support vidéo. L’organisation Sahab a diffusé 35 vidéos depuis le début de l’année, ce qui laisse à penser qu’elle travaille dans des conditions de relative tranquillité, vraisemblablement dans les zones tribales pakistanaises. 2. 2 Si la RAF est responsable de la mort d’une trentaine de personnes, les Brigades Rouges pour leur part, ont fait plus de 400 victimes.


Bruxelles : autorisation de manifs d’extrême-gauche

18 08 2007

La municipalité de Bruxelles a autorisé le 9 septembre prochain la manifestation d’un groupe d’extrême-gauche américain qui va protester contre « l’implication de George Bush dans les attentats du 11 septembre ».

Cette thèse étant précisément celle qui circule dans toutes les communautés islamisées de la planète (exemple). Plus d’info (en anglais) ->
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