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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 21:01

Un symbole de l'anti-communisme

Après le livre noir du communisme, voici, sans aucun lien officiel, le site noir du communisme. Sur ce site, vous trouverez le minimum de connaissances qu'il faut avoir sur le communisme et ses crimes. Les documents parlent vrai, même si cela en dérange certains, mais c'est justement le but recherché...
Parce qu'on ne peut pas ignorer la véritable idéologie du communisme, parce qu'on n'a pas le droit d'oublier les 100 millions de morts qu'il a fait durant ce siècle, parce qu'on ne peut pas fermer les yeux sur quelque chose d'aussi énorme, j'ai décidé de faire éclater la vérité au grand jour, de briser cet intolérable "loi du silence", pour que tout le monde connaisse le vrai visage du communisme, et que personne ne puisse plus dire "je ne savais pas".

Et malgré tout cela, il existe encore un parti communiste en France...

Quatre vingt ans après l'arrivée au pouvoir de Lénine et le début de la terreur rouge à travers le monde, les langues se délient, les archives parlent, les historiens et les chercheurs du monde entier tranchent à travers les témoignages et les documents pour dire ce qu'a été réellement le communisme. Ce site lui est consacré, dans le but de faire réfléchir tout à la fois les 9% d'électeurs français qui continuent contre toute évidence à faire confiance aux héritiers politiques de lénine, et à tous ceux qui, jour après jour, font le lit du PC par leurs abandons et leurs compromissions.

De façon inontestable, un livre sort du lot parmi les documents offerts sur le sujet à la connaissance du public français. Ouvrage de référence, le livre noir du communisme devrait figurer dans toute bibliothèque digne de ce nom. L'intelligentsia française marxiste a tenté de minimiser la portée du document, sans doute pour faire oublier toutes ses années de compromissions avec la pire des barbaries que la Terre ait portée. Mais les preuves apportées sont indiscutables.

Partout où il a conquis le pouvoir, le communisme a instauré des régimes totalitaires

Trois éléments essentiels, que l'on aimerait bien trouver à l'avenir dans les livres scolaires, sont confirmés par ce livre.
- 80 à 100 millions d'hommes, de femmes et d'enfants au minimum ont trouvé la mort du fait des régimes communistes.
- Lénine et Trotski sont aussi criminels que Staline et Mao, n'en déplaise à Robert Hue et Arlette Laguiller.
- Partout où il a conquis le pouvoir, le communisme a instauré des régimes totalitaires, supprimé les libertés, fait naître des nomenklaturas criminelles et corrompues.

Depuis des décennies, des hommes en occident ont été des précurseurs osant dire, à la face de ceux qui ne voulaient pas entendre, quelle était la nature réelle du communisme. Pour cela, pour avoir eu raison trop tôt, ils ont été traités de "chiens" par Jean-Paul Sartre et les "intellectuels" communistes français ; ils ont été parfois même attaqués physiquement, diabolisés, accusés de fascisme. Ces hommes parmi lesquels les écrivains Borris Souvarine, Victor Kravtchenko, Alexandre Soljénitsyne, des hommes politiques comme Ronald Reagan ou Jean-Marie Le Pen, sans oublier le pape Jean-Paul II, ont maintenu durant toutes ces années, contre vents et marées, la mémoire de millions de victimes ignorées, sacrifiés auy nom d'une idéologie qui se prétendait humaniste. Justice leur soit rendue.

Il existe encore des rues Lénine en France !

Mais le travail de mémoire ne saurait s'arrêter là. Comment accepter l'absence d'un véritable procès de Nuremberg du communisme international ? Comment supporter, plus près de nous, que des rues de nos villes, et parfois même des écoles, portent le nom des bourreaux soviétiques ? Comment expliquer qu'il n'y ai plus de parti nazi, mais qu'un parti communiste ait encore pignon sur rue en France, et des ministres au gouvernement ? C'est sur le mot même de communisme que doit être définitivement jeté l'oppobre, en mémoire de tous ceux qui ont été persécutés, traqués, torturés, affamés, tués et génocidés en son nom.


Le communisme...

Pourquoi interdire les partis communistes ?

Tout simplement parce que le communisme, n'est toujours pas interdit dans la plupart des pays, surtout en Europe, même après les génocides, les meurtres horribles qu’ils ont commis dans ces pays là.
Ce genre de parti n'a plus lieu d'être, étant donné les graves meurtres que ces derniers ont commis partout en Europe (et je ne parle pas des autres continents...).

On est en 2007, il est temps que les choses changent, il y a encore des nostalgiques de Staline, qui sont aussi nostalgiques du temps des Goulags…

Attention, je ne dis pas que tous les communistes sont nostalgiques de ces camps, je dis qu’une part de ces individus le sont, ce qui est déjà extrêmement grave et répréhensible, je dirais même que cela nuit à l’image de marque « humaniste » de la LCR où des partis du genre, d’avoir dans leurs rangs des gens qui regrettent encore cette époque…

De toute manière ces partis doivent disparaitre, ne serait-ce par respect pour les victimes de ce régime soit disant égalitaire, ce que je vois c'est que dans un siècle on aura encore en tête le danger que représentent l'idéologie nazie, grâce au Procès de Nuremberg, par contre les crimes du communisme risquent d'être oublié facilement niable avec l’absence d’un tel procès, enfin bon on ne vas pas revenir en arrière, ce procès aurait du être fait il y a bien longtemps…

Il faut commencer par le combat écrit, de nombreux blogs sur la toile, retracent l'histoire du communisme, cela permet déjà d'avoir une base "anticommuniste".

Je fais référence au blog Drzz, au blog de la révolution bleue, action libérale, etc…

De nombreux mensonges subsistent encore malgré l’arrivée tardive de documentaires traitant de ce sujet, je pense tout particulièrement à Che Guevara…

Ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que de nombreux partis communistes subsistent en Europe et ailleurs, enfin je vais rester vers la France, sachez mes chers amis étrangers que malgré le faible score qu'ont fait les partis communistes aux dernières élections, ils représentent tous partis additionnés 9.68 % de la population française.

Qu’est-ce que ca veut dire ? Cela veut dire que 9.68 % des français ont votés pour des partis se réclamant communiste où trotskiste, sachez aussi que comme le disait notre cher ami du vieux et toujours aussi admiré site noir du communisme, il existe encore des rues Lénine en France, et encore maintenant, et cela n’a pas changé depuis, il en existe encore !

Tous les documentaires (très récents) sur le communisme, tout ce qui est dit sur les blogs, sur cette atrocité dans les moindres détails sanglants et gores, cela ne suffirait donc pas pour que 9.68% des français s’identifient à un parti dit communiste ?!

Alors soit, ces gens ne sont pas assez informés sur ce qui s’est passé dans les pays de l’est, les pays d’Amérique du sud, d’Asie et d’Afrique, cela expliquerait donc que cette frange de la population ne mesure pas les dangers de ce que peut être le communisme un fois arrivé au pouvoir, cela implique par contre que notre boulot de réinformation historique, sur ce sujet là n’est pas assez importante, et suivie, ce qui n’est pas improbable, en constatant la gauchitude des médias et de L’Education Nationale.

Soit, ces gens là sont complètement fous, et ils sont tous nostalgiques de ce qui s’est passé dans les pires dictatures, donc dans ce cas là, on vit avec 9.68 % de gens qui désirent avoir en France ce qu’il s’est passé dans ces pays.

Dans les deux cas, il faut se poser des questions…

Pour en finir avec cette idéologie complètement décalé du monde réel, je souhaite tout simplement mettre à disposition une pétition, que les gens signeraient s’ils ont envie de voir ces partis disparaîtrent, soit pour la raison logique des atrocités commises, soit parce qu’ils pensent que ces partis représentent un réel danger, compte tenu qu’ils sont susceptible d’être élu (et oui rien n’est impossible dans le Royaume de France…) où soit tout simplement parce qu’ils considèrent ces partis complètement inutiles !

La pétition est juste un moyen de montrer combien de personnes, sont frustrés gênés honteux de voir ces partis exister encore en 2007, et qu’aucune mesure n’a été prise encore, pour rendre hommage aux quelques 180 millions de morts, de ces dictatures, c’est un moyen qui peut aider ceux qui veulent aller plus loin de le faire plus facilement, avec un certains nombre de voix, cela peut être plus convaincant.

Après, ce n’est pas à nous de faire la démarche, c’est aux politiques du monde d’analyser la situation, et d'agir !

Je vous invite donc à voter pour le sondage à droite de mon blog, où bien ici :

>>> Cliquez sur Moi <<<

J'ai écrit cet article, pour vous dire : réfléchissez c’est important !

Imaginez, que dans plusieurs décennies de telles dictatures reviennent, ce qui est totalement possible, si on ne se met pas à informer sur ce qui s’est passé avant, comment voulez vous que les générations futures sachent les dangers que représentent ces partis, une fois au pouvoir ?

Après, cela c’est des théories, je pourrais continuer à en faire pour 100 pages, mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est le danger du communisme, il ne faut pas oublier ce qu’ils ont fait, il ne faut surtout pas oublier ces millions de morts, ces millions qui aimeraient qu’on punisse leurs bourreaux, où à défaut de le faire puisque trop tard qu’on le fasse pour cette idéologie qui a prouvé qu’elle était sans avenir, du moins un avenir sanglant.

Alors envoyez moi des mails, dites moi ce que vous en pensez, laissez moi des commentaires sur ce blog.

La pétition est à venir, si quelqu’un veut m’aider, pas de problèmes, cela sera avec grand plaisir.

antico0911@yahoo.fr

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 22:46

Ivan Rioufol est né à Nantes en 1952. Il est titulaire d'une maîtrise en droit privé et d'un DEA de droit maritime et aérien de l'Universié de Nantes. Il débute sa carrière de journaliste à Nantes, avant de rejoindre Le Figaro en 1985. Rédacteur en chef du service Informations Générales jusqu'en 2000, il est, depuis, éditorialiste et membre du comité éditorial du quotidien. Depuis 2002, il tient son « bloc-notes » dans l'édition du vendredi du Figaro.

Il est l'auteur de « La tyrannie de l'impudeur » (Anne Carrière, 2000) et de « La république des faux gentils » (Editions du Rocher, 2004). Dans cet ouvrage, qui est avant tout un formidable coup de gueule, Ivan Rioufol s'attaque de front à tout ce qui menace la démocratie française et la cohésion nationale du pays : le consensus mou et le politiquement correct, mais aussi le communautarisme et l'islam politique extrémiste. Surtout, il dénonce avec force les faux-semblants humanistes qui mettent la France en porte-à-faux jusque sur la scène internationale, comme l'a révélé l'opposition des plus hautes autorités du pays à la guerre voulue par George Bush en Irak.

Ivan Rioufol est Fellow à l'Atlantis Institute. (www.atlantis.org)

Bloc-notes, Le FIGARO, 6 octobre 2006

On ne se refait pas: ces messieurs se pincent le nez, quand le peuple prend la parole. Pour eux, la démocratie d'opinion, qui a pris les choses en mains le 29 mai 2005 en rejetant une Constitution éloignée des gens, n'est qu'une fille des rues, porteuse de démagogies et de caprices. Mais la catin a ses vertus: en congédiant Jospin puis Lang, elle a emporté une première victoire contre la politique du trompe-l'oeil et des bons sentiments. Avec l'affaire Redeker, elle vient de sauver l'honneur de la République.

C'est parce que l'opinion publique s'est mobilisée pour défendre Robert Redeker et l'esprit critique que les capitulards s'affolent. La résistance spontanée, mesurable aux pétitions, communiqués et lettres reçues, est à comparer au silence des dirigeants - seul Dominique de Villepin a dénoncé l'“inacceptable” - devant l'appel au meurtre du professeur de philosophie, pour un article critique sur l'islam publié dans Le Figaro du 19 septembre.

Sans l'indignation d'intellectuels, de journalistes, d'enseignants, de politiques, d'anonymes, Redeker aurait été tenu pour blasphémateur par ceux dont il dénonçait l'islamisation des esprits et qui ont jugé ses idées “nauséabondes” (Ligue des droits de l'homme). Et si le ministre de l'Éducation s'est dit “solidaire”, il a lui aussi abandonné la liberté d'expression au jugement des fanatiques, en estimant que l'enseignant aurait dû être “prudent, modéré, avisé en toutes circonstances”.

Déjà l'affaire Louis Chagnon, lancée ici même en janvier 2004, avait dévoilé la soumission de l'école laïque aux pressions religieuses. Ce professeur d'histoire avait expliqué que Mahomet s'était transformé, en sa période médinoise, “en voleur et en assassin”, vérité brutale. Il avait dû subir le procès en racisme d'organisations oublieuses de l'article 11 des droits de l'homme: “La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme”.

La démocratie d'opinion, qui n'est pas experte, a ses limites et ses risques. Mais elle a la lucidité qui n'habite plus les mandarins, qui ne cessent de reculer devant les intimidations islamiques depuis le test des caricatures. Alors que les élites s'apprêtaient, une fois encore, à rendre tolérable l'intolérance, elles ont été rappelées à l'ordre par les héritiers des Lumières. À quand une manifestation pour la défense de la pensée libre?

Cadeaux au FN

On doit à la démocratie d'opinion d'avoir fait redécouvrir la nation aux politiques, qui en étaient à louer l'Europe sans frontières ni passé. Depuis le 29 mai 2005, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ne jurent plus que par elle. Aussi est-il déconcertant que les deux candidats, apparemment les plus à l'écoute des citoyens, n'aient pas eu un mot pour dénoncer, avec l'affaire Redeker, l'offensive contre l'esprit français et ses insolences. À quoi bon en appeler à la patrie, si c'est pour se montrer indifférent à sa culture?

Les Français sont davantage attachés à la préservation de leur identité que nombre de leurs dirigeants, disposés à laisser filer certains fondamentaux de la République pour tenter de calmer des nouveaux venus refusant de se fondre. Ce rappel implicite aux racines judéo-chrétiennes, qui n'interdit pas l'ouverture aux autres, est un acte de survie. Or, se laisse voir chez les candidats une gêne à défendre un héritage dont Voltaire n'est pas le moindre. Toujours ces cadeaux au Front national.

Duel Sarkozy-Royal

L'opinion, excédée par trente ans de gestions doctrinaires, n'a pas fini de régler ses comptes. Lionel Jospin vient d'en faire les frais: malgré ses capacités d'homme d'État, il n'avait aucune chance (bloc-notes du 1er septembre) de séduire un électorat avide de renouvellement et de vérités. Des exigences qui ont aussi balayé Jack Lang et son ode à la révolution, et qui donnent peu de chance à Dominique Strauss-Kahn - encore moins à Laurent Fabius - d'être désignés pour représenter le PS.

Nul besoin d'être grand clerc pour prévoir un duel Sarkozy-Royal. Et si Dominique de Villepin a assuré lundi, devant le président de l'UMP: “Vous pouvez compter sur mon soutien à celui qui sera le mieux placé pour nous conduire à la victoire”, un doute demeure sur la solidarité des chiraquiens. Certains ne cacheraient pas se sentir plus proches de Royal que du ministre de l'Intérieur. Poursuivi par le FN, rattrapé par les banlieues, la présence de Sarkozy au second tour n'est pas acquise.

Sa seule force est de continuer à dire les choses, en dépit des cris d'orfraie des falsificateurs et des irresponsables. À ceux qui soupçonnent la démocratie d'opinion de complaisance et de frivolité, celle-ci a l'occasion de montrer sa capacité à entendre avec bon sens les analyses plus austères invitant à travailler davantage et à dépenser moins.

Dans cet exercice, Royal enfonce surtout des portes ouvertes. Exemple, l'autre jour: “La France s'est diversifiée, colorée, sans admettre encore totalement ce qu'elle est devenue”. Mais à qui la faute, sinon à ses amis qui répètent que l'immigration n'est pas un problème? “Le peuple français s'est dissous en un temps record. Vingt ans peut-être”, écrit avec cynisme un jeune auteur de talent (Jean-Eric Boulin, Supplément au roman national, Stock). Sidérés, les Français découvrent l'ampleur du désastre dans les cités.

Drzz

 

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 22:34


11 SEPTEMBRE 2007 - SOIREE ARTEFACT A PARIS
avec Maurice G. Dantec


Assistez à la soirée Artefact sur Paris en présence de Maurice G. Dantec le 11 septembre 2007 dès 20h30. (entrée acceptée jusqu'à 21h)

Débat avec MgD, concert du groupe Villa Vortex, guests...

Lieu de la soirée : Maison des Associations et Solidarités
10-18, rue des Terres au curé 75013 Paris
infos : misterf@babylonbabies.org


MgD

 
L'un des plus grands auteurs français du 20e siècle


Cela fait plus de quatre mois que j'ai lu ce livre, mais je n'arrête pas d'y revenir. 

Un regard sur le Seconde Guerre mondiale nous apprend que les grands intellectuels de l'époque ont chacun, à leur manière, tiré la sonnette d'alarme, à leurs risques et périls.

Au tour de Maurice G. Dantec de prendre le maquis. Quelques perles d'un chef-d'oeuvre à lire sans modération :

Il n'existe aucun hasard dans l'Histoire : les raclures nazies, la racaille gauchiste et les ordures islamistes sont déjà en train de s'allier contre le dernier pôle de souveraineté politique occidental - les Etats-Unis - comme le premier d'entre nous - le royaume d'Israël. (p. 241)

"Entre Dieu et les Français, il y a l'astuce" - disait Cioran. On se doit de rajouter : mais entre les Français et l'astuce, il y a Dieu. (p. 262) 

Selon Nelly Kaprielan, "chroniqueuse littéraire" aux Inrocks, j'aurais fort méchamment essayé d'insinuer que tout "antisioniste" était un "antisémite" qui, dans le meilleur des cas, s'ignore. Ô scandales des scandales, quel affreux mensonge. Je me dois de rectifier. On sait bien, en effet, qu'un antisioniste n'est rien d'autre qu'un antisémite qui se déballonne. (p. 245)


Une religion qui punit de mort l'eventuel apostat est une religion qui me semble très peu sûre d'elle-même. (p. 263)

Israël renaquit après 1878 années de diaspora. L'Europe, elle aussi un jour, dans vingt ou trente siècles, viendra enfin à renaître (p. 271)

L'Islam, ce communisme du désert. (p. 279)

Il suffit de lire la presse franchouille ou de capter les émissions de Téléchirakie, on sent derrière chaque annonce quotidienne d'un soldat américain tué quelque part en Irak, comme l'expression obscène, cachée, honteuse, hypocrite à la vendeur-de-juifs, d'un contentement pervers et corrélatif au ressentiment - acide comme un vitriol - de savoir qu'on vient définitivement de sortir de l'Histoire. 
Cela ne vous rendra pas votre honneur depuis longtemps perdu, ordures. (p. 276)

J'ai dit un jour que tout Européen qui se respecte doit se tenir prêt à défendre Jérusalem. 
Le problème réside en ceci que ce sont peut-être les Israéliens qui viendront un jour nous aider à défendre Paris. (p. 313)

Reste-t-il une chance pour que la France ne connaisse pas le sort de l'ex-Yougoslavie, entraînant toute l'Europe dans le mur, une guerre moyenâgeuse qui se réglera à coups d'armes automatiques et de missiles sol-air ?
Je serais tenté de dire : je ne sais pas. 
Sans doute parce que quelque chose m'empêche de parler clair. 
Je ne dois pas alarmer mes concitoyens, c'est mal.
Ya-t-il une issue pour la France du Jacobinisme parisien et pour l'Europe des Bureaucrates bruxellois ?
Y'a-t-il une sortie vers le haut pour cette nation qui s'efforce par tous les moyens à sa dispositions de rejoindre la bonde d'éjection des eaux usées de l'Histoire ?
Subsiste-t-il une chance que survivent les peuples qui inventèrent la civilisation occidentale et chrétienne ?
Il est inutile de spéculer, "ou" ou "non" ne sont pas vraiment des réponses.
En ce qui me concerne, il n'en existe plus qu'une, rouge comme les crépuscules des civilisations, rouge comme le signe du Dieu Mars, rouge comme le soleil qui perpétue sa course métahistorique : 
OUEST. (p. 690)




Institut Turgot au service de la liberté

Le penseur le plus
 libre de sa génération face à l'écrivain le plus doué de la sienne :

Samedi 22 septembre 2007

Débat entre Maurice G. Dantec et Guy Millière


Les deux plus célèbres néoconservateurs Français se rencontreront le temps d'un débat qui s'annonce passionant

Horaire et lieu à déterminer


http://www.turgot.org/


Debat_Dantec_Turgot

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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 22:53
Mardi 4 septembre 2007
Miguel Garroté
Journaliste d’investigation
Diplômé ès science politique
 
godblesshitler.jpgLa guerre des mots, hélas, mène toujours à la guerre tout court. L’histoire en a témoigné dans le passé. Et l’histoire en témoigne à nouveau aujourd’hui. La guerre des mots d’aujourd’hui, à quelle sorte de guerre mène-t-elle déjà maintenant ? Et à quelle sorte de guerre mènera-t-elle demain ? De fait, le monde est déjà en guerre, mais le monde ne le reconnaît pas. C’est un classique de l’histoire qui, malheureusement, se reproduit au fil des générations. La Première guerre mondiale, surnommée drôle de guerre, devait durer peu de temps. Elle dura de 1914 à 1918. D’innombrables jeunes soldats, enfouis dans des tranchées infestées par les rats, sont morts de faim et de froid. Sans compter les civils. Ils sont morts parce que quelques Allemands et quelques Français, de souche chrétienne, commencèrent, dans les salons et les hémicycles, une stupide guerre des mots.
  
La Seconde guerre mondiale dura de 1939 à 1945. Elle entraîna la Shoah, fait unique dans l’histoire. Et, de plus, cette guerre fit, à l’échelle mondiale, plusieurs dizaines de millions de morts. Cette guerre, elle aussi, commença par des mots. A la lecture des premiers écrits et discours nationaux-socialistes, dans les années 1920, il aurait dû sembler évident, qu’il fallait, au plus vite, liquider Adolf Hitler. Avec un seul assassinat politique (en réalité un tyrannicide, un acte de légitime défense), celui contre Hitler, l’humanité se serait épargnée la Shoah, dont elle fera, si elle conserve une conscience, le mémorial jusqu’à la fin des temps. Mais l’humanité préféra attendre. Et Hitler s’empara de l’Autriche. L’humanité préféra encore attendre. Et Hitler s’empara de la Tchécoslovaquie. L’humanité aurait aimé attendre encore. Mais Hitler s’empara de la Pologne. Et pour finir, de jeunes Américains en uniforme, virent se faire massacrer, sur les plages de Normandie. Parce que c’était le prix à payer pour libérer l’Europe de l’ère hitlérienne et rétablir une société libre et judéo-chrétienne. L’Europe et notamment la France, ne semblent pas s’en souvenir. Les Américains, eux, ont retenu la leçon : « Nous envoyons nos gosses se faire tuer pour délivrer l’Europe ; et l’Europe, en guise de remerciement, devient viscéralement anti-américaine ».
  
La Troisième guerre mondiale, dite guerre froide, causa, dans le monde, entre 1917 et 1992, plus de cent millions de morts. Pourtant, le livre « Que faire ? » de Lénine démontrait, noir sur blanc, d’une part, que le communisme n’est qu’une technique de prise du pouvoir ; et d’autre part, que la haine (soi-disant de classe) et la dictature (soi-disant du prolétariat) était le seul moyen de garder le pouvoir acquis par la force et dans le sang. Une seule balle dans la tête de Lénine ou plus de cent millions de morts ? L’humanité a dit non à une seule balle et elle a dit oui à cent millions de morts.
  
La Quatrième guerre mondiale a commencé, très discrètement, dans les années 1990, en Asie centrale, au Proche et au Moyen Orient. Cependant, ceux qui reconnaissent cela, en fixent le début au 11 septembre 2001. Les autres, esquivent cette guerre en affirmant qu’elle n’existe pas et que, de toute façon, ce sont les Américains eux-mêmes qui ont commis les attentats du 11 septembre 2001. Le fait que Saddam Hussein, Ali le chimique et consorts ont exterminé 2 à 4 millions de chiites et de kurdes irakiens, entre autre avec des armes de destruction massive, cela ne doit pas être dit. Le fait que malgré des erreurs, les Américains sont parvenus à sécuriser 90% du territoire irakien, cela non plus, ne doit pas être dit. Le fait que le régime iranien a programmé la destruction nucléaire d’Israël d’ici 2009, cela, surtout cela, doit être occulté autant que faire se peut. Car si l’on disait tout cela, si l’on mentionnait cette guerre des mots et cette guerre tout court, on reconnaîtrait, implicitement, que la Quatrième guerre mondiale bat son plein. On reconnaîtrait, implicitement, que le professeur Guy Millières, le professeur David Ruzié, l’écrivain Bat Yeor, la journaliste Caroline Glick, le blog http://leblogdrzz.over-blog.com/ et tant d’autres ont raison. Or, on préfère dire qu’ils ont tort et qu’ils sont dangereux. L’histoire se répète. Les millions de morts, eux aussi, se répèteront-ils ?
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 22:21
"La xénophobie est une maladie de l'esprit, l'identité nationale n'est qu'une imposture, un statut que l'on n'a pas le droit de définir, puisque sans cesse en mouvement, donc rien ne nous donne le droit de la défendre : elle n'existe pas en tant que telle. Il faut se mélanger, s'ouvrir aux autres sans modération, il ne faut pas céder aux bas instincts humains de peur de l'autre et de repli sur soi mas plutôt accéder à la diversité, le métissage et l'abolition des frontières qu'elles soient géographiques, ethniques et culturelles. Il est nécessaire d'outrepasser les tentations xénophobes via un effort intellectuel qui lui seul amènera à la tolérance, et donc à la paix."
Je sens que vous connaissez ce genre de discours. Moi aussi, c'est pourquoi je me permets de le synthétiser. Je ne parlerai pas ici des méthodes fascistes utilisées par les inquisiteurs du "penser bien" contre la vermine identitaire ou les patriotes en général. Ce qui m'intéresse ici est le fondement même du discours, la raison d'où il tire sa légitimité, le droit à partir duquel il s'autoproclame "supérieur".

Quand on écoute, lit ou regarde nos bien-pensants professionnels, ce qui revient le plus souvent hormis
la revendication d'appartenir au bon camp moral (d'où le nom de "bien-pensance"), c'est l'idée que leur démarche est aussi celle de l'intellect, de l'effort de l'esprit, de la sagesse presque, en opposition à l'identitarisme ou la xénophobie qui ne sont que des tentations, des instincts animaux, des choses relevant uniquement des sentiments humains les plus bas.

En effet leur leitmotiv est celui-ci : notre discours est plus légitime car il tire sa valeur, sa véracité, de la raison et du travail spirituel, en résumé des Lumières, là où certains ne font qu'attiser la haine, le rejet de l'autre, rappelant les heures les plus sombres de notre Histoire...etc.

Cependant, lorsque l'on y regarde d'un peu plus près,
c'est loin d'être aussi évident. Pourquoi la volonté de diversité et de mélange serait un fruit de la raison là où l'identitarisme et même la xénophobie seraient des basses tentations à combattre imperturbablement ? Pourquoi ne serait-ce pas l'inverse ?

On peut très bien penser que pour un être humain, une société multicolore, sans frontières, un "pays-monde", c'est cela le plaisir : la facilité, le choix infini, la variété, le rêve. Le multiculturalisme à chaque coin de rue, des musiques, des cuisines, des jolies filles venues de partout dans le monde, en quoi est-ce un effort ? Avoir le choix entre sortir avec une suédoise, une algérienne ou un une asiatique, pouvoir manger des oeufs et du bacon le matin, un kebab le midi et des nems le soir, pourquoi serait-ce une épreuve, un travail de l'esprit ?


Et si c'était le multiculturalisme qui était la tentation,
si c'était la diversité qui était l'instinctivité, si c'était la passivité devant le métissage qui était la facilité spirituelle, si la tolérance absolue n'était qu'une irresponsabilité de plus et non un quelconque statut intellectuel avancé ? Si derrière derrière tous ces mots moralement "bons" se cachait une lâche abdication devant les pulsions humaines ?

De la même façon, pourquoi l'identitarisme serait une tentation et pas un effort intellectuel ?


La diversité ethnique fragilise les fondements d'une société
, c'est ce que concluent des recherches effectuées par un spécialiste des sciences politiques australien nommé Robert Putnam, et l'on sait qu'il en est de même du multiculturalisme (communautarisme, etc.). Dans ce contexte, pourquoi ça ne serait pas la vigilance, l'identitarisme, la fermeté, la rigueur qui seraient des efforts ? pour justement éviter des dérives de la société directement liées aux fidèles du Progressisme et de la Diversité, ces mêmes fidèles qui prétendent être dans le camp de la raison alors que leur idéologie est basée sur le plaisir de l'immédiat, la tentation du mélange, l'émotion continue, le multiculturalisme, le métissage général, le désir et la diversité des goûts, saveurs, odeurs, couleurs, qui vont avec.

Ce sont ces gens qui souvent nous qualifient de "xénophobes" pour justement impliquer dés le départ que nous sommes les esclaves de nos pulsions, là où eux les combattent sous le drapeau de la raison.
Vaste imposture intellectuelle que celle-ci. Nous pouvons très bien être identitaire sans avoir une peur irrepressible de l'autre ou du mélange, la caricature du "p'tit blanc effrayé par l'exotisme", au-delà de confiner à l'albophobie, est si ce n'est infondée du moins réductrice, et surtout fatiguante.

De plus même si cette peur existe, elle peut très bien être consciente et intellectualisée, réfléchie.
Toute peur n'est pas irrationnelle, et sans le sentiment de peur, du moins de méfiance, notre espèce aurait sûrement disparu. De la même façon que pour le mot "islamophobie", les moralistes gauchisants relèguent leurs opposants au rang d'abrutis appeurés incapables de penser pour mieux les diaboliser et les stigmatiser.

Seulement cela ne passe pas, ne passe plus. Il est plus que temps de remettre en question quelques axiomes qui n'ont plus lieu d'être, et qui ne l'ont jamais eu d'ailleurs.

Le schéma trop souvent imposé du tolérant progressiste de gauche qui réfléchit en dépassant ses instincts et du xénophobe de droite soumis à ses peurs totalement incapable de raisonner ou de faire un travail sur lui-même est révolu.

Et si la vérité était plus proche de cela : d'un côté le petit gauchiste qui se laisse aller à ses bas instincts de plaisir, multicolore, multi-goûts, multi-tout, choix innombrables, passivité devant l'immigration (car la fermeté demande du travail, de l'effort), diversité à portée de main, facilité à outrance, mettant ainsi en danger l'intérêt général et la stabilité de la société, et d'un autre côté l'identitaire qui contrôle ses désirs, se privant de ses bas instincts, qui sont grosso modo les mêmes que celui du gauchiste puisque tout deux sont des Hommes, au profit d'une rigueur, d'une vision à long terme, d'une
sauvegarde de l'intégrité même de la société, d'une certaine identité nationale qui à terme préserve la diversité des peuples du monde au lieu de les mixer dans un joyeux hymne à la Différence qui en réalité aboutira à l'anéantissement des différences : une uniformisation monolithique et bien fade des peuples de la Terre.



Il se pourrait donc bien que la raison et la logique ne soient pas toujours là où on nous le dit. Il est temps de revendiquer à la face des "usurpateurs de la raison" notre droit à la réflexion, notre capacité à raisonner, et de prouver que leur idéologie n'est pas la fille du travail sur soi, de la sagesse et de l'esprit, mais plutôt de toutes les tentations humaines directement liées au plaisir,
l'accès à tout et tout de suite, autrement dit "la dictature du désir" qui se diffuse au nom de la tolérance.

Le bien-pensant de base n'est pas plus tolérant que vous et moi, au contraire, il ne tolèrerait pas qu'on limite son pillage, son fast-food des cultures, sa volonté de jouir de tout dans un égoïsme déguisé en vertu, et tout cela dans une durée et une façon de faire comparable à celle de l'utilisation d'un kleenex ou d'un préservatif.

Loin de lui l'idée de tolérer son prochain ou de s'ouvrir aux autres, mais plutôt de renier sa culture natale qui le lasse, tel un enfant qui se lasse d'un jouet, et de vouloir profiter de toutes les autres sans pour autant les respecter, bien au contraire.

De la même façon que Giscard disait à Mitterrand :
"Vous n'avez pas le monopole du coeur !", disons à nos bien-pensants de métier : "Vous n'avez pas le monopole de la raison", vous avez même mis un embargo sur elle.
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 22:37

Le chaînon le plus faible
19 avril 2007 - Par Caroline B. Glick | Jewish World Review - Adaptation française de Sentinelle 5767

Le peuple britannique peut être pardonné s’il se sent déconcerté par le mauvais traitement qu’il a reçu des Musulmans dernièrement. L’Iran place la Grande Bretagne dans la catégorie de Satan, avec les Etats-Unis et Israël, et a avidement pris en otages ses militaires et humilié le gouvernement et l’Amirauté de sa Majesté. Mais face à toutes les rodomontades anti-britanniques de l’Iran, le fond de l’affaire est que la Grande Bretagne est le plus efficace défenseur des Mollahs.

En oeuvrant avec la France et l’Allemagne à négocier de façon maladroite avec les ayatollahs sur leur programme d’armes nucléaires, les Britanniques ont été plus responsables que quiconque d’avoir offert aux mollahs trois ans pour travailler librement au développement de leurs armes nucléaires. Si les Français et les Allemands s’étaient confrontés avec les Iraniens sans les Britanniques à leurs côtés, l’administration Bush aurait condamné les pourparlers pour ce qui était une tactique destinée à gagner du temps, et auraient travailler à concevoir une stratégie politique cohérente et efficace pour empêcher l’Iran d’acquérir des bombes nucléaires.

Quand l’été dernier, il devint impossible d’ignorer que les papotages européens avaient échoué, ce fut de nouveau la Grande Bretagne qui freina Washington, en convainquant le Président George W. Bush de donner au Conseil de Sécurité de l’ONU le pouvoir de traiter avec l’Iran de son programme nucléaire. Sans la Grande Bretagne faisant pression sur la voie de l’ONU, il est difficile d’imaginer Bush donnant son accord pour subordonner la sécurité nationale des USA à un organisme plus ou moins dédié à diaboliser, isoler et étriper l’Amérique.

L’ignominie que la Grande Bretagne a endurée aux mains de l’Iran est survenue une semaine après que le journaliste de la BBC à Gaza, Alan Johnston ait été enlevé par des terroristes palestiniens. Après un mois de silence, dimanche, ses ravisseurs ont annoncé qu’ils avaient exécuté Johnston.

Lundi matin, les ravisseurs devaient encore fournir la vidéo filmée promise de l’exécution, et donc le statut de Johnston était encore inconnu. Mais avec ou sans linceul, les Britanniques pouvaient être excusés de se sentir encore plus désemparés par le désespoir de leur journaliste, que par la prise en otages de leurs militaires dans les eaux de la côte irakienne.

Après tout, depuis les années 1920, les Arabes palestiniens n’ont pas d’amis plus fidèles que les Britanniques. Jusqu’à la Déclaration d’indépendance d’Israël il y 59 ans, les Britanniques ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher l’établissement d’un Etat juif. Ils ont même facilité l’Holocauste en empêchant les Juifs pris dans la nasse en Europe de s’échapper vers la terre d’Israël.

Depuis qu’Israël a déclaré son indépendance, les Britanniques ont été des détracteurs acharnés de l’Etat juif et les champions des Arabes. Dans les années récentes, le soutien britannique aux Palestiniens contre Israël a été l’un des cris de ralliement non seulement du « Foreign Office » [Affaires Etrangères, Ndt], mais aussi de la société britannique dans son ensemble.

Dans une rupture aiguë avec aussi bien la politique britannique officielle que celle de l’UE, le consul général de Grande Bretagne à Jérusalem, Richard ‘Makepeace’ [‘faiseur de paix’, ironique, Ndt] a tenu des pourparlers ouverts avec le commandant terroriste du Hamas et Premier Ministre de l’Autorité Palestinienne Ismail Haniyeh le 5 avril, dans une tentative d’assurer la libération de Johnston.

La semaine dernière, après avoir proclamé une « Journée d’action » au nom de Johnston, le président de la BBC, Mark Thompson a félicité Abbas et annoncé que celui-ci déclarait avoir une « preuve crédible que Johnston était en sécurité et en bonne condition ».

Ce pauvre Johnston était tellement tendancieux en faveur des Palestiniens qu’il aurait pu être pardonné de croire qu’il serait en sécurité sous la terreur palestinienne. Comme le chef de bureau du Moyen-Orient de la BBC, Simon Wilson l’a dit : « Johnston est d’abord considéré est comme un journaliste à Gaza, et ensuite comme un journaliste étranger ». Le syndicat des journalistes palestiniens a dit que Johnston est « célèbre pour ses opinions en faveur des Palestiniens ».

Bien sûr, il n’y a rien d’extraordinaire sur les positions anti-israéliennes de Johnston. Le jour précédant son exécution, ses collègues en Grande Bretagne se sont dépassés pour prouver leur animosité envers Israël. Par un vote de 65 contre 55, vendredi dernier, le Syndicat National des Journalistes Britanniques a voté le boycott des marchandises israéliennes.

Il sera intéressant de voir comment ils mettent en œuvre leur boycott et travaillent comme journalistes dans le même temps. Depuis que des ingénieurs israéliens ont développé leurs téléphones cellulaires, les puces Pentium de leurs ordinateurs, leurs messagerie vocale, et leur logiciel de messagerie instantanée, boycotter Israël impliquera d’abandonner leur capacité d’amasser rapidement leur propagande anti-israélienne, de la vomir sur leurs ordinateurs, et de l’envoyer pour dénigrement par leurs rédacteurs.

Mais alors, même s’ils parviennent à trouver la voie pour travailler sans technologie, on peut encore s’interroger sur leur décision. Après tout, leurs collègues palestiniens ne semblent pas trop soucieux des Israéliens ces temps-ci. Ils doivent faire face à de vrais tyrans.

En réponse à la disparition de Johnston, et pour protester contre l’absolu manque de liberté de la presse au sein de l’Autorité Palestinienne, le syndicat des journalistes palestiniens a appelé à un boycott non pas d’Israël, mais de l’AP.

La triste vérité est que les journalistes britanniques sont loin d’être les pires ‘dénigreurs’ d’Israël en Grande Bretagne. L’antisémitisme est progressivement devenu la caractéristique définissant la société britannique.

D’abord, il y a les Organisations Non Gouvernementales. La semaine dernière, ‘Oxfam’, l’une des plus grandes organisations de bienfaisance britanniques, a fait une admonestation à Blair, déclarant qu’aussi bien sa décision de participer à la campagne conduite par les USA en Irak, et son refus de se tenir à côté du Hezbollah contre Israël au cours de la guerre de l’été dernier, ont porté atteinte à l’influence internationale de la Grande-Bretagne. ‘Oxfam’ appelle la GB et l’UE à reprendre le transfert de fonds à l’AP contrôlée par le Hamas.

Pourtant, Oxfam, qui proclame « soutenir le droit à l’existence d’Israël à côté d’un Etat palestinien viable et indépendant », pourrait être pris par erreur pour un groupe de défense d’Israël comparé à ceux qui se sont donnés pour tâche d’éduquer les étudiants britanniques. L’an passé, l’Association Nationale des Enseignants de l’Education Secondaire et Supérieure [NATFHE en anglais, Ndt], le plus grand syndicat des universités et collèges de GB, et l’Association des Enseignants d’Université [AUT en anglais, Ndt], se sont accordées pour instaurer un « boycott silencieux » des universités, des étudiants et des professeurs israéliens.

La NAFTHE a pressé ses membres d’envisager « l’à-propos d’un boycott de ces Israéliens qui ne se dissocient pas eux-mêmes d’Israël ». L’organisation a aussi fustigé les médias et le gouvernement britanniques pour leur réponse à la victoire du Hamas aux élections palestiniennes de janvier 2006. La NAFTHE a décrié le « reportage hystérique du résultat de l’élection par la plupart des médias d’information britanniques, et les distorsions outrancières montrées par les déclarations du gouvernement britannique contre le résultat d’un processus démocratique ».

La Grande Bretagne aujourd’hui se situe au milieu d’un mélange délétère d’antisémitisme et d’indifférence. Un exemple de la volonté des enseignants d’abandonner leurs devoirs professionnels est la tentative de se concilier leurs étudiants musulmans. Plutôt que de faire face à l’antisémitisme enragé des Musulmans, et à la négation de l’Holocauste, leurs enseignants ont choisi de cesser d’enseigner le génocide des Juifs d’Europe.

Selon une étude tout juste publiée par l’Institut Roth de l’Université de Tel Aviv pour l’Etude de l’Antisémitisme Contemporain et du Racisme, un autre produit de ce mélange a été une augmentation abrupte de la violence antijuive en Grande Bretagne.

Au cours de l’une des 136 « attaques violentes majeures » contre des Juifs l’an dernier en Grande Bretagne, en août dernier, alors qu’elle prenait un bus londonien, Jasmine Kranat a été brutalement frappée par un gang de Musulmans. Les agresseurs ont refusé de la croire quand elle a nié être juive. Ils l’ont battue jusqu’au coma, puis ont continué de sauter sur sa poitrine et sa tête, brisant l’orbite de son œil.

Aucun des passagers de l’autobus ou le conducteur du bus n’est venu la défendre.

Il est vrai que le gouvernement Blair est critiqué par le Peuple britannique pour ne pas les suivre en qualifiant Israël de plus grande menace à la sécurité mondiale, et les USA comme la seconde plus grande menace à cette sécurité globale. Mais le fait est que le gouvernement Blair a été responsable de transformer l’administration Bush en un partisan affirmé d’un Etat palestinien. Et ce fut Blair qui conduisit la Maison Blanche à la fois vers le plan de paix de la soi-disant « carte routière », et le plan de paix saoudien. Si l’un de ces plans devait être mis en œuvre, Israël perdrait sa capacité à se défendre lui-même ou à survivre en tant qu’Etat juif souverain.

Oui, il est plus que compréhensible pour les Britanniques de se demander pourquoi ils sont la cible des semblables des Iraniens et des Palestiniens, pour les intérêts desquels ils ont tant fait.

Mais pour répondre à la question, ils doivent se regarder dans la glace. Dans leur campagne incessante pour faire avancer les intérêts des Palestiniens et des Iraniens qui appellent chaque jour à leur destruction, les Britanniques se sont transformés eux-mêmes en cibles les plus attractives à attaquer.

Ils sont le chaînon le plus faible de l’alliance des soi-disant Satan. Comme membres de l’alliance, les Britanniques sont dans la meilleure position pour presser les USA et Israël. L’Iran, les Palestiniens et leurs alliés comprennent et exploitent ce fait.

Les Britanniques continueront d’être ciblés aussi longtemps qu’ils se font les champions de la cause de leurs ennemis, et qu’ils réagissent aux attaques contre eux en redoublant leur pression sur les USA et Israël pour se joindre à eux en se conciliant ceux qui se sont jurés leur destruction collective.

Si elle le souhaitait, l’administration Bush pourrait essayer d’utiliser la manière brutale pour au moins enrayer la démence sociétale britannique. Pour sa part, à part de prévenir la communauté juive britannique de partir avant qu’il ne soit trop tard, l’Etat juif ne peut rien faire pour influencer l’Angleterre.

Le changement le plus urgent qui doit être fait dans la politique d’Israël envers la Grande Bretagne est de cesser de la considérer comme un allié. Comme pour la France, il est possible pour Israël de coopérer avec la Grande Bretagne à certains niveaux, mais il est impossible de croire au soutien britannique à quelque niveau. Bien qu’ils aient les mêmes ennemis et intérêts que Israël, les Britanniques, aveuglés par leur intolérance, sont incapables de comprendre cette réalité fondamentale. Avant qu’ils n’y parviennent, Israël doit garder ses distances, et surveiller ses arrières quand les Britanniques viennent sans prévenir.



Corruption : le parti socialiste anglais secrètement financé par des fonds musulmans

28 08 2007

A la suite d’accusations indiquant qu’un homme d’affaires musulman effectuait des versements secrets au parti travailliste, la commission électorale anglaise mène une enquête sur un groupe nommé “Les amis musulmans des socialistes” (muslim friends of Labour).

 

Cette association, qui ne donnait jusqu’alors que de petits montants au parti, aurait financé le parti sociaiste anglais à hauteur de 100.000 livres (150.000 euros, 240.000 CHF) par mois entre avril et juin, devenant subitement leur deuxième plus gros donateur (syndicats non-comptés), pour un versement total de plus de 300.000 livres.

 

On soupconne un hommes d’affaires musulman de Glasgow, Imran Khand, d’avoir injecté de grosses quantités d’argents dans cette organisation destinée à servir de paravent : les fonds transitaient par l’association, avant d’être redirigés vers le parti socialiste, gardant ainsi le secret sur l’origine de l’argent.

 

Le Times rapporte qu’Imran Khand a récemment monté plusieurs affaires avec un marchand d’armes pakistanais et qu’il finance également — au travers d’une autre association — une enquête parlementaire britannique destinée à «s’attaquer au problème du terrorisme»

Le parti travailliste serait en infraction pour avoir gardé secrète l’origine des dons, disposition obligatoire au delà de 5.000 livres selon la loi anglaise sur le financement des partis politiques. (1)- (2) - (3)
Enorme. Les fossoyeurs des identités européennes main dans la main avec l’islam. C’est beau…
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 22:11
http://87.98.222.182/0/48/38/66/Bat-Ye-or-2.jpg
L’invitée de Frontpage est aujourd’hui Bat Ye’or, la plus grande autorité qui soit sur la dhimmitude. Son dernier essai est Eurabia: l’axe euro-arabe, qui vient de sortir en italien.

FP: Bat Ye’or, bienvenue dans Frontpage.

Bat Ye’or: Heureuse d’être ici à nouveau. Merci Jamie.

FP: Votre livre sur Eurabia est sorti en français en 2006, et paraît maintenant en italien. Des versions en néerlandais et en hébreu suivront cet automne. Y a-t-il des différences avec la version américaine?

Bat Ye’or: Oui, il y a des différences. J’ai écrit l’édition américaine en 2004, espérant alerter le public américain des changements qui affectent profondément l’Europe sur les plans démographiques, religieux, culturels et démocratiques. Ces transformations modifieront les relations de l’Europe avec l’Amérique et agrandiront le fossé qui les sépare. Cette situation n’est pas particulièrement liée au président Bush, bien que sa forte foi chrétienne soit une raison majeure de son impopularité en Europe. Le problème central est lié à la satellisation de l’Europe par le monde arabe et musulman – le résultat d’une politique poursuivie depuis plus de trente ans par choix, par crainte et par cupidité. Le poids démographique arabe et musulman en Europe s’associe au flux des capitaux arabes, à la globalisation des marchés, et aux énormes investissements financiers européens dans les pays arabes.

Tout ceci crée d’importants liens euro-arabes ainsi que des pressions, qui déterminent une politique basée sur l’opportunisme économique. L’Union Européenne gère plusieurs programmes pour les étudiants arabes. Elle finance d’innombrables ONGs pro-arabes, et a établi de puissants réseaux euro-arabes pour coordonner une position commune contre les U.S.A. et Israël dans le monde académique, chez les intellectuels, les journalistes, et les syndicalistes. Les États européens financent et charpentent la guerre idéologique palestinienne contre Israël. Nous avons récemment vu le Syndicat National des Journalistes de Grande-Bretagne voter en faveur du boycott des produits israéliens. L’an dernier, c’était l’Association Nationale des Professeurs de l’Enseignement Supérieur (NATFHE en anglais) qui votait l’adoption d’un « boycott silencieux » des universités israéliennes et de leurs professeurs et étudiants. Cette politique est mise en place par les réseaux euro-arabes qui unissent les associations européennes et arabes. Il y a une collaboration pesante, presque d’acier, à tous les niveaux institutionnels entre l’Europe et les pays de la Ligue Arabe. L’anti-américanisme européen et l’anti-sionisme s’élaborent au sein de cet organe de liaison arabo-musulman. A moins que l’Amérique n’accepte d’entrer dans un processus destructif de reddition et de soutien moral à l’idéologie jihadiste, similaire à celui qui corrompt l’Europe, l’hostilité européenne ne disparaîtra pas ; au contraire, elle s’accroîtra. L’Europe est maintenant enchaînée au monde arabo-musulman et ne peut se désengager ou changer de cap. Blair a essayé de le faire et a échoué lamentablement. En fait, après dix ans à la tête de son gouvernement, il porte une responsabilité majeure dans cette triste situation.

FP: Qu’est-ce qui a changé depuis la publication de Eurabia: l’axe euro-arabe en Amérique (janvier 2005)?

Bat Ye’or: La situation s’est aggravée sur tous les fronts. Aux débuts de la guerre en Irak (au printemps 2003), il y avait quelque espoir qu’un gouvernement démocratique arrive au pouvoir et donne la justice et la paix à son peuple. Mais l’élimination de la tyrannie, grâce aux forces de la Coalition, n’a fait que mettre en évidence les pires forces délétères et inhumaines qui consument les sociétés arabo-musulmanes. La guerre en Irak a exposé les erreurs américaines, les divisions occidentales et l’imprévoyance pour confronter le jihad mondial. La situation chaotique que l’on voit là-bas et le processus de nucléarisation de l’Iran ont fortifié les islamistes. De plus, la lamentable réponse du gouvernement Olmert au Hezbollah au Liban et le triomphe électoral du Hamas à Gaza ont conforté l’impression d’une débâcle israélienne et occidentale dans le monde arabe et musulman. La Grande-Bretagne a été humiliée et n’a pas réagit fermement au kidnapping de quinze de ses marins par l’Iran. Au lieu de cela, les journalistes et le monde universitaire britanniques s’en sont violemment pris à Israël pour apaiser les gouvernements musulmans et en particulier les Palestiniens qui avaient enlevé, contre espoir de rançon, un journaliste de la BBC. Un tel comportement est typique de la dhimmitude : le Chrétien dhimmi, ayant trop peur d’attaquer son oppresseur musulman, retourne sa frustration impuissante contre une innocente victime dhimmie plus faible, le Juif. Ces relations triangulaires sont une constante dans le tissu social et politique de la dhimmitude pendant plus d’un millénaire et jusqu’à nos jours.

La haine de l’Amérique, la culture antisémite, l’inversion cynique de la vérité, le soutien donné aux tueurs et aux ravisseurs et le fait de prendre parti pour eux, expriment un humiliant sentiment d’impuissance. La Grande-Bretagne est devenue le chien qui aboie pour ses protecteurs : les islamistes et les Palestiniens. Cette situation ne se limite pas à la Grande-Bretagne, mais peut-être est-ce parce que l’Angleterre fut l’une des nations les plus fières et les plus puissantes d’Europe, l’une parmi les trois pays victorieux les plus importants de la Seconde Guerre Mondiale, que cette déchéance et cette humiliation auto-consenties sont si traumatisantes. Certains Européens s’opposent bien sûr à de telles politiques, mais les directives européennes ont tendance à entraver les droits démocratiques par un contrôle totalitaire, telle une nasse, de la culture, des médias, et des universités.

Qui plus est, de l’autre côté de l’Atlantique, l’alliance latino-arabe encouragée par Zapatero « l’Andalou » isole davantage l’Amérique. La tactique visant à diviser l’Occident pour l’affaiblir est en train de réussir.

FP: Vous avez introduit un nouveau concept: le « palestinisme ». Qu’est-ce que cela signifie exactement?

Bat Ye’or: Je pense que c’est précisément le palestinisme qui est à l’origine de la décadence de l’Europe. C’est une idéologie basée sur une théologie du remplacement, dans laquelle la Palestine remplace Israël. Ayant été conçue et promue par des intellectuels et des politiciens européens et arabes travaillant de concert, elle combine le pire des deux cultures. Pour le monde arabe et musulman, le palestinisme incarne l’idéologie et les intentions du jihad contre un peuple dhimmi rebelle. Il est donc fondé sur une culture et une théologie musulmane qui refuse l’indépendance territoriale et la souveraineté à un peuple non musulman quel qu’il soit.

Le palestinisme s’oppose à Israël sur deux points principaux :

1) les Juifs, étant un peuple dhimmi, ne peuvent gouverner des Musulmans, et encore moins libérer et gouverner leur pays, tout particulièrement s’il a été conquis et colonisé par le jihad dans le passé – ce qui est le cas d’Israël, de l’Espagne, des Balkans, de la Hongrie et d’autres parties de l’Europe. Les Juifs doivent être ramenés sous le joug de l’islam. Et ceci s’applique aussi, bien entendu, aux Chrétiens ; Chrétiens comme Juifs doivent être réduits à la soumission et à la dhimmitude.

2) La doctrine musulmane rejette la Bible, elle n’accepte pas qu’elle constitue l’histoire du peuple d’Israël et la source du christianisme. Les Musulmans croient que le récit biblique, tel qu’il est transcrit dans le Coran, est l’histoire du peuple musulman et de prophètes musulmans. Pour cette raison, ils nient le patrimoine historique et ancestral des Juifs et des Chrétiens en Terre Saine. Pour eux, les deux Testaments ont une source islamique, et décrivent une histoire islamique puisque les personnages de la Bible et Jésus lui-même (Issa) étaient musulmans. Le judaïsme et le christianisme sont considérés comme des falsifications de l’islam. C’est au cœur même de l’idéologie – disons même de la doctrine – du palestinisme, et de sa guerre contre Israël.

Les courants européens ont ajouté à tout cela un antisémitisme chrétien traditionnel, qui condamne les Juifs à l’exil perpétuel jusqu’à leur conversion. La guerre palestinienne contre Israël, fortement encouragée par beaucoup en Europe, se révéla être une magnifique opportunité de poursuivre et de maintenir une culture de haine et de dénigrement des Juifs – aujourd’hui, de l’état d’Israël – et d’offrir un soutien moral et politique à un second holocauste. L’Europe s’est avérée être le plus grand supporter et le plus grand bailleur de fonds des Palestiniens, ainsi que leur mentor idéologique.

FP: L’Europe s’est « palestinisée », n’est-ce pas? Quelles ont été les conséquences de tout ceci pour l’Europe?

Bat Ye’or: Les conséquences pour l’Europe sont multiples et variées, profondes et, semble-t-il, irréversibles. Le palestinisme a été l’outil le plus efficace pour diviser, affaiblir et détruire l’Occident. Mais ce processus ne put avoir lieu que parce qu’un appareil institutionnel, la Communauté Européenne – devenue l’Union Européenne en 1993 – en a fait un instrument de politique étrangère.

Tandis que dans le monde arabe et musulman le palestinisme était l’outil des jihadistes pour éradiquer l’indépendance et la liberté du peuple dhimmi juif, sa signification fut autre en Europe. Le soutien non officiel de la Communauté Européenne au jihad de la Ligue Arabe pour délégitimer Israël a rétabli une culture de haine qui est autodestructrice pour l’Europe elle-même. Quoique les Européens en pensent aujourd’hui, l’intégralité de leur culture spirituelle et humaniste vient des prophètes bibliques, de la libération des Hébreux de l’esclavage, de la promotion de l’égalité et de la dignité des êtres humains, des valeurs salvifiques que sont l’humilité, l’autocritique, la demande du pardon, de l’éloge de la paix et de la séparation de la religion et de l’État, etc. Toutes les fêtes chrétiennes sont des fêtes juives christianisées. Les livres saints judaïques sont les livres saints chrétiens.

Rejoindre le camp des jihadistes implique la suppression de ces liens qui charpentent et soutiennent le christianisme, l’affaiblissant ainsi, et le laissant prêt à s’écrouler. Et la haine détruit davantage celui qui la couve que sa victime. S’allier aux jihadistes signifie adhérer à l’idéologie jihadiste qui cherche à imposer une règle islamique totalitaire au monde entier, une vision qui ne conçoit pas la diversité humaine en termes d’égalité, et qui n’accepte ni la critique, ni la liberté d’expression, ni d’opinion. Cela signifie que tant le christianisme que le judaïsme, en tant que religions et que civilisations, doivent être récusés et méritent d’être détruits.

Le palestinisme s’efforce de supprimer les liens entre le christianisme et le judaïsme parce qu’il professe que le christianisme est né de l’islam, d’un Jésus qui était un prophète musulman – l’Issa coranique – et très différent du Jésus juif dépeint par les quatre évangélistes – eux-mêmes nourris de l’Ancien Testament et non du Coran. En Europe, le remplacement théologique du judaïsme déclenché par le palestinisme affecte aussi la politique. A l’exception de commentaires désobligeants, les médias évitent de mentionner Israël, comme si déjà il n’existait plus, le supprimant ainsi par un boycott muet. Une autre tendance européenne consiste à imposer une stricte similarité historique et une équivalence entre Israël et les Arabes ou les Palestiniens, alors que leur histoire et leurs institutions sont fort différentes.

Puisque le palestinisme est maintenant l’idéologie principale en Europe, il a déterminé le soutien européen aux stratégies des jihadistes. Et le jihad n’est pas n’importe quelle guerre, il constitue à lui seul un recueil guerrier complet, avec ses stratégies sacrées et ses tactiques rituelles. L’Europe a légitimé les intentions de l’OLP de détruire Israël dès les années soixante-dix, ses enlèvements et ses massacres de civils, ses détournements d’avions, son terrorisme, par le rejet de la responsabilité de ces crimes sur les victimes plutôt que sur leurs auteurs. Pour pouvoir justifier des actes si contraires aux valeurs humanistes et morales, l’Europe dût diaboliser Israël, le dépeindre comme le plus grand ennemi de la paix, et a ce faisant rajeuni sa passion de haïr Israël, lui imputant ses propres crimes.

Ce n’est pas tout. La plupart des Européens ne sont pas d’accord avec cette politique. Beaucoup l’ont dénoncée et combattue. Mais par le biais d’une campagne coordonnée et suivie des réseaux de l’Union Européenne, un système s’est mis en place ; il relie la politique, les marchés, la culture, les universités, les médias et les faiseurs d’opinion, sur l’ensemble des États membres, afin d’imposer une culture méprisable du mensonge et du déni de la réalité nécessaire pour soutenir la politique étrangère pro-palestinienne de l’Europe.

FP: Tout ceci est très déprimant, Bat Ye’or. Y a-t-il quelque espoir dans la confrontation entre l’Occident et l’islam militant ? L’Europe est-elle perdue pour de bon ? Que devrions-nous faire, nous qui sommes dans le monde libre ? Que pouvons-nous faire ?

Bat Ye’or: Le seul espoir pour l’Occident réside dans sa perception des visées du jihad mondial et de ses dangers. Ce n’est pas seulement une guerre militaire, c’est aussi – et même plus – un débat spirituel, intellectuel et politique. Mais l’Union Européenne prend un chemin opposé, en imposant même un lexique [*] qui censure le mot « jihad » et l’exclut de la discussion, éliminant son historicité. La lâcheté de la position européenne déçoit de nombreux Musulmans courageux qui luttent pour la modernisation et la démocratisation de la pensée et des sociétés musulmanes. Les Européens sont si bien conditionnés par le palestinisme à haïr l’Amérique et Israël qu’ils sont non seulement en plein déni, mais aussi complètement anesthésiés.

Que pouvons-nous faire ? D’abord, en Europe comme aux États-Unis, nous réapproprier nos universités qui sont devenues des bastions du « saïdisme ». Enracinée dans le palestinisme, cette école créée d’après l’Égyptien chrétien Edward Saïd a remplacé la science et la méthodologie orientaliste par l’ignorance et l’endoctrinement à la haine contre Israël et l’Occident. Nous devons aussi poser au grand jour le débat d’idées, le rendre public, sans censure, ni boycott, ni menaces. C’est le seul moyen de prévenir un racisme né de la frustration et de l’impuissance. Mais – par-dessus tout – les Européens doivent décider de leurs valeurs, de leur futur, et défendre leurs institutions démocratiques et s’opposer à la subversion de leur culture. Ils doivent reprendre le contrôle de leur propre sécurité plutôt que de mendier la protection des jihadistes et d’accepter d’être rançonnés.

FP: Bat Ye’or, merci de vous être jointe à nous.

Bat Ye’or: Merci de m’avoir invitée, Jamie.

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Edité le 30/05 pour implémenter les corrections proposées par Mme Bat Ye’or. Qu’elle en soit remerciée !

[*] On parlait déjà de ce lexique il y a un an, lorsqu’il était en cours de rédaction. J’avais déjà alors traduit une dépêche et commenté ce projet dans ce billet.
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 22:10

Eurabia-5.jpg

Depuis les années 80 Bat Ye'or et bien d’autres, dénoncent la menace islamiste matérialisée par une conquête sur tous les fronts et utilisant tous les moyens, psychologiques, théologiques, idéologiques, politiques, militaires et terroristes si besoin.
 
Et de quoi parle-t-on aujourd’hui dans la campagne présidentielle française ? D’ « identité nationale », de drapeau, de patriotisme, de racines, de souveraineté, de valeurs européennes, de laïcité... Et du bout des lèvres d’immigration, de contrôle des frontières, de sécurité, de politique de défense, d’intégration, de devoirs…
 
Laissez-moi rire.
 
Il est des maux, s’ils ne sont pas reconnus et traités comme tels en temps et en heure sans ambages et langue de bois, sans politiquement correct et autres hypocrisies, sans monopole du débat par des « bonnes âmes » « pacifistes » et autres idiots utiles, qui ont la fâcheuse tendance de se développer à vitesse exponentielle, à la manière d’Al Qaïda.
Et lorsque l’on arrive chez le médecin, tordu par la douleur et qu’il nous explique que si nous étions venus plus tôt, dès les premiers symptômes, alors peut-être…
 
Mais là, il ne vous reste que la morphine, vous comprenez ?


« Le retour de l'esprit de Munich »

L’Esprit d’Eurabia

Bat Ye’or*

Permettez-moi tout d’abord une observation préliminaire sur le titre de cette séance : le retour de l’esprit de Munich. Un titre que je trouve optimiste. A Munich en 1938, la France et l’Angleterre exsangues après les pertes humaines de la 1ère Guerre Mondiale, avaient abandonné la Tchécoslovaquie à l’ogre nazi, dans l’espoir d’éviter un autre conflit. L’esprit de Munich se réfère donc à une politique d’Etats ou de populations qui refusent d’affronter une menace et s’efforcent d’obtenir la paix et la sécurité par la conciliation, l’apaisement et les compromis qui ont conduit certains à une collaboration active avec des criminels.

Je dirais pour ma part que nous avons dépassé l’esprit de Munich et je placerai la situation actuelle, non pas dans le contexte de la 2e guerre mondiale mais dans le contexte jihadique actuel. En effet depuis 30 ans la France et l’Europe vivent dans une situation d’auto-défense contre le terrorisme. Cela a commencé avec le terrorisme palestinien puis islamique, sans parler des terrorismes européens locaux, comme les terrorismes basque, allemand, italien des années 80. Il suffit de jeter un coup d’œil sur nos villes, nos aéroports, nos rues, les écoles gardées et même les transports publics pour voir l’impressionnant appareil de sécurité policier et militaire. Et que dire des ambassades, des synagogues… Le fait que les autorités refusent de nommer le mal par son nom ne signifie pas qu’il n’existe pas. En fait nous savons très bien que nous sommes agressés depuis longtemps, il suffit d’ouvrir les yeux et nos autorités le savent mieux que quiconque puisque ce sont elles qui ont ordonné ces mesures de sécurité. Dans son livre La Vie Quotidienne dans l’Europe Médiévale sous Domination Arabe, publié en 1978, Charles-Emmanuel Dufourq le spécialiste de l’Andalousie, décrivait sous le sous-titre « Une grande Peur » les conditions de vie des indigènes non-musulmans dans les campagnes d’Andalousie. (1) Aujourd’hui l’Europe vit dans une grande peur.

A Munich il n’y avait pas encore la guerre. Aujourd’hui la guerre est partout. Et pourtant l’Union Européenne et les Etats qui la composent, l’ont nié jusqu’à l’attaque terroriste à Madrid le 11 Mars 2004. S’il y a danger clament l’Europe urbi et orbi, celui-ci ne provient que des Etats Unis et d’Israël. Que faut-il comprendre ? Est-ce les armées américaines et israéliennes qui nous menacent ? Non ce qu’il faut comprendre c’est que la politique américaine et israélienne de résistance au terrorisme jihadique provoquent en retour des représailles contre une Europe qui a renoncé depuis longtemps à se défendre. Pour que la paix règne sur le monde, il suffirait que ces deux pays adoptent la stratégie européenne de reddition, fondée sur la négation de l’agression. Comme c’est simple…

Ceci n’est pas la stratégie de Munich. C’est au-delà de Munich, plus bas encore dans la connivence et la lâcheté. A Munich il y avait un avenir, même si la guerre ou la non-guerre devait le déterminer. Il y avait un choix. Dans la situation actuelle il n’y a pas de choix, car nous nions le danger jihadique. Le seul danger provient de l’Amérique et d’Israël. Nous faisons une guerre médiatique à ces deux pays en attendant de passer à des actes plus violents, c’est tellement plus facile et si peu dangereux…Et nous la menons avec les armes de la lâcheté : la diffamation, la désinformation, la corruption de politiciens véreux.

Au temps de Munich on pouvait envisager des batailles qu’on pouvait espérer gagner. Il y avait la ligne Maginot…En Europe aujourd’hui, dominée par l’esprit de la dhimmitude - la condition de soumission des Juifs et des Chrétiens sous domination islamique - on ne livre pas bataille, parce que l’on s’est déjà soumis sans même se battre. Cet engrenage qui fait de l’Europe le nouveau continent de la dhimmitude, s’est mis en marche depuis 30 ans à l’instigation de la France.

Une politique ambitieuse s’était alors dessinée, la symbiose de l’Europe et des pays arabo-islamiques, une symbiose qui donnerait à l’Europe - et particulièrement à la France, moteur du projet - un poids et un prestige qui rivaliseraient avec celui de l’Amérique (2). Cette politique fut menée discrètement, en dehors des traités officiels, sous le nom bénin de Dialogue Euro-Arabe. Une association de parlementaires des pays de la CEE fut créée en 1974 à Paris, l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe, chargée de gérer les aspects financiers, politiques, économiques, culturels et migratoires des relations euro-arabes sous les auspices des chefs d’Etat européens et de leurs ministres des Affaires étrangères en étroite association avec leurs homologues arabes, avec les représentants de la Commission Européenne et de la Ligue Arabe.

Cette stratégie dont le but était la création d’un ensemble méditerranéen Euro-Arabe, avec la libre circulation des personnes et des produits, a déterminé la politique d’immigration arabe dans la Communauté Européenne. Elle a aussi fixé depuis 30 ans toute la politique culturelle dans les écoles et les universités de la Communauté. Dès 1975 au Caire, à la première session du Dialogue Euro-Arabe menée par les ministres et les chefs d’Etats européens et arabes, et par les représentants de la Communauté Européenne et de la Ligue Arabe, des accords sont conclus concernant la diffusion et la promotion de l’Islam, de la langue et de la culture arabe en Europe, par la création de centres culturels arabes dans les villes européennes. D’autres accords suivront pour assurer une symbiose Euro-Arabe des universités, des médias, des syndicats de journalistes, de la presse écrite et audio-visuelle, d’écrivains, d’éditeurs, de producteurs de films, de transferts de technologies, y compris nucléaires, bref une fusion de tous les domaines culturels et médiatiques, ainsi que les avantages d’une diplomatie associative dans les forums internationaux.

Les Arabes mettaient des conditions à cette association : 1) une politique européenne séparée et opposée à celle de l’Amérique ; 2) la reconnaissance par l’Europe d’un peuple palestinien, et la création de la Palestine ; 3) le soutien européen à l’OLP ; 4) la désignation d’Arafat comme son seul et exclusif représentant ; 5) la délégitimation politique et historique d’Israël, la réduction de son territoire en un Etat non-viable, et l’arabisation de Jérusalem. D’où la guerre européenne occulte contre Israël par le boycott économique et dans certains cas universitaire, par la diffamation et la propagation de l’antisionisme et de l’antisémitisme.

Au cours de trois décennies un nombre considérable d’accords non officiels entre les pays de la CEE puis de l’UE d’un côté, et les pays de la Ligue Arabe de l’autre, déterminèrent l’évolution de l’Europe et ses aspects politiques et culturels actuels. Je n’en citerai ici que quatre : 1) Il était prévu de donner une formation spéciale aux Européens appelés à avoir affaire aux immigrés arabes afin de respecter leurs us et coutumes ; 2) les immigrés arabes resteraient sous le contrôle et les lois de leur pays d’origine ; 3) les livres d’histoire en Europe seraient rédigés par des équipes conjointes euro-arabes d’historiens - naturellement les batailles de Poitiers, de Lépante ou la Reconquista n’ont pas le même sens des deux côtés de la Méditerranée ; 4) l’enseignement de l’arabe et de la culture arabe et islamique serait donné dans les écoles et les universités européennes par des professeurs arabes et non-européens.

Aujourd’hui

Sur le plan politique, l’Europe a lié son sort aux pays arabes, elle est entrée dans la logique du jihad contre Israël et l’Amérique. Comment l’Europe pourrait-elle dénoncer la culture de haine jihadique qui exsude de ses alliés, alors qu’elle a tout fait des années durant, pour activer le jihad qu’elle couvre et justifie en prétendant que le danger provient de ceux qui résistent aux jihadistes arabes, ses alliés qu’elle sert dans les instances internationales et par ses medias.

Sur le plan culturel, toute une réécriture de l’histoire a été entreprise dès les années 1970 par les universités européennes. Ce processus fut entériné par le Conseil de l’Europe en Septembre 1991 lors de son Assemblée Parlementaire sur « La Contribution de la civilisation islamique à la culture européenne ». Il fut réaffirmé par le président Chirac dans son discours le 8 avril 1996 au Caire, bétonné par Romano Prodi, président de la Commission Européenne, dans la création d’une Fondation sur le Dialogue des Cultures et des Civilisations, qui va gérer tout ce qui se dit, s’écrit et s’enseigne sur le nouveau continent Eurabia qui embrasse toute l’Europe et les pays arabes.

La dhimmitude de l’Europe a commencé par la subversion de sa culture, de ses valeurs, la destruction de son histoire et son remplacement par la vision islamique de son histoire, soutenue par le mythe de l’Andalousie. Eurabia a adopté la conception islamique de l’histoire où l’Islam est une force de libération et de paix et le jihad une guerre juste. Ceux qui lui résiste, comme les Israéliens et les Américains sont coupables, non ceux qui le font. C’est cette politique qui nous a inculqué l’esprit de la dhimmitude qui nous aveugle, nous insuffle la haine de nos propres valeurs et la volonté de détruire nos origines et notre histoire. "La grande supercherie, c’est de laisser croire à l’Europe qu’elle est de tradition judéo-chrétienne. C’est un mensonge absolu", a dit Tarik Ramadan (3). Nous haïssons Georges Bush parce que lui le croit encore. Comme ces Américains sont retardés….

L’esprit de la dhimmitude n’est pas seulement une soumission sans livrer bataille, pas même une reddition. C’est aussi la négation de son indignité par l’intégration de valeurs qui nous détruisent, c’est le mercenariat idéologique mis au service du jihad, c’est le tribut payé de leur main et avec humiliation par les contribuables européens dhimmis pour obtenir une fallacieuse sécurité, c’est la trahison des siens. Le dhimmi obtenait une sécurité éphémère et factice par les services rendus à l’oppresseur, par la servilité et la flatterie. C’est aujourd’hui la situation de l’Europe.

La dhimmitude n’est pas seulement un ensemble de lois abstraites inscrites dans la shari’a, mais aussi un ensemble de comportements développés par les dhimmis eux-mêmes pour s’adapter et survivre à l’oppression, à l’humiliation, à l’insécurité. Ceci a produit une mentalité particulière ainsi que des comportements sociaux et politiques essentiels à la survie de populations d’une certaine façon toujours otages.

Les dhimmis sont des êtres inférieurs qui subissent l’humiliation et les agressions sans répondre. Leurs agresseurs jouissent de l’impunité que leur procure leur haine, leur sentiment de supériorité et la protection de la loi. La culture de la dhimmitude qui se répand en Europe est celle de la haine, de l’impunité du crime contre les non-musulmans, importée des pays arabes avec le Palestinisme, la nouvelle sous-culture européenne élevée au niveau d’un culte, étendard du combat exaltant de l’Union Européenne contre Israël.

A Munich, la France n’avait pas renoncé à sa culture, à son histoire, elle ne s’était pas germanisée, elle n’avait pas proclamé que la source de sa culture était la civilisation germanique.

L’esprit de la dhimmitude qui obscurcit aujourd’hui l’Europe découle non pas d’une situation imposée, mais d’un choix fait librement et systématiquement mené dans ses applications politiques depuis 30 ans.

Le grand islamologue et islamophile, William Montgomery Watt, décrivait ainsi la disparition du monde chrétien des pays arabisés dans son livre The Majesty that was Islam : (1974) « Il n’y eut rien là de tragique, ce fut une mort douce, à petit feu. » Naturellement Montgomery Watt se trompait, ce fut une agonie extrêmement tragique dont en témoignent encore au XXe siècle le génocide des Arméniens, la résistance des Chrétiens au Liban dans les années 1970-80, et depuis quelques décennies le génocide au Soudan et le conflit israélo-arabe, qui n’est que l’un des éléments du combat millénaire des peuples épris de liberté contre la dhimmitude, de la dignité de l’homme contre l’esclavage de l’oppression et de la haine. Mais cette observation de Montgomery Watt s’applique aujourd’hui, parfaitement à l’Europe.

1) Je dois à Andrew Bostom, de m’avoir signalé les œuvres de C.-E. Dufourq.

2) Pierre Lyautey (neveu du Maréchal) « Le nouveau rôle de la France en Orient », Comptes rendu des séances de l’Académie des Sciences d’Outre-mer, 4 mai 1962, p.176, voir aussi Jacques Frémeaux, Le monde arabe et la sécurité de la France depuis 1958, PUF, Paris 1995.

3) Tariq Ramadan, “Critique des (nouveaux) intellectuels communautaires”, Oumma.com, 3 October 2003.


* Spécialiste des minorités religieuses dans les pays d’Islam, Bat Ye’or a publié Le Dhimmi, Profil de l’Opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe (Paris, Anthropos, 1980), Les Chrétientés d’Orient entre jihâd et dhimmitude (Paris, Cerf, 1991), Juifs et Chrétiens sous l’Islam : les dhimmis face au défi intégriste (Paris, Berg International, 1994), et plus récemment Islam and Dhimmitude : Where Civilizations Collide (Cranbury, NJ, Associated University Presses, 2002).  www.dhimmi.org et  www.dhimmitude.org

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 22:55
Aujourd'hui, le Haut Conseil de l'Education remet son rapport sur le niveau des enfants à la fin du primaire au Président de la République. Inutile de dire que cela va ruer dans les brancards côté enseignants.

Et pourtant ...

Le rapport du HCE estime que 40% des entrants en 6e présentent un niveau insuffisant . De manière plus précise 200 000 ont des lacunes en calcul, maîtrise de la lecture et de l'écriture tandis que 100 000 ne maîtrisent pas les compétences de bases de ces matières.

Or, si le primaire peut encore  faire illusion, le collège , de par ses méthodes de travail où l'autonomie est grandissante, se voit forcément handicapé par des enfants qui ne peuvent travailler seul.

Ainsi, certains profs de 6e estiment que certains nouveaux élèves "lisent trop lentement ou alors qu'ils ne comprennent que très partiellement ce qu'ils lisent, faute des connaissances linguistiques et culturelles suffisantes". De ce fait, ils sont condamnés "à une scolarité difficile".

C'est encore pire pour la minorité qui ne maîtrisent pas les compétences de base. Pour eux, "incapable de comprendre le sens du texte", voire "ne savant même pas déchiffrer ", " ces lacunes rendent impossibles aussi bien un réel parcours scolaire de collège qu'une formation qualifiante"

La lecture est la base de la scolarité. Si vous ne comprenez pas une consigne , vous ne pouvez pas executer ce que l'on vous demande.

40% d'enfants me semblent, hélas, un chiffre correct. La chance de ma classe étant d'être multi-niveau (du CP au CM2), je peux faire travailler les enfants en difficultés de lecture avec le niveau inférieur, ce qui fait que mes futurs 6e sont, au pire, un peu handicapés par une lecture maîtrisée à 95% seulement. En dessous , je demande un redoublement aux parents et à l'inspection. Inutile d'envoyer un enfant au collège pour qu'il se casse la gueule. Et depuis 9 ans, je n'ai eu , parmi mes anciens élèves, qu'un redoublement au collège. Un redoublement de la 3e qui plus est pour une enfant qui n'avait pas vraiment eu de problèmes en primaire.

Le HCE a raison en ce qui concerne les problèmes engendrés mais bien entendu certains syndicats font l'autruche.

Ainsi, Gilles Moindrot, du SNUIPP (syndicat majoritaire chez les enseignants du primaire), lui, accuse ce rapport « peu scientifique » de « noircir le tableau » en mettant dans le même sac les écoliers « qui ont de vraies difficultés » et ceux « qui sont en train de consolider leurs acquis ».

La dialectique syndicale est en marche. "Peu scientifique". Comme s'il fallait sortir de l'ENA pour constater que les profs de 6e doivent passer de plus en plus de temps à ré-apprendre certaines bases. Tous les ans, lors des journées de liaison CM2-6e, les profs de collèges nous font font part de leurs difficultés, parfois de manière agressive, avec les nouveaux élèves.

"Mettre dans le même sac..." Là, on est dans le foutage de gueule intégral puisque le rapport fait clairement la distinction entre les deux catégories de difficultés.

Pourquoi cette politique de l'autruche ? Parce que le rapport pointe aussi quelques vérités dérangeantes : certains enseignants de primaire s'accommodent très facilement de cet état d'échec. J'en connais quelques un qui me disent sans honte "de toutes façons, pour lui, rien à faire". Hé bien si, il y a toujours à faire : du soutien scolaire, de la pédagogie différenciée, de l'aide au devoir, faire appel à la psychologie scolaire (un bon suivi du Rased peut faire des miracles) et surtout, surtout discuter honnêtement avec les parents, sans les incendier mais en les mettant devant leurs responsabilités. Un enfant qui a du mal à lire en CP, s'il ne lit pas à la maison le soir avec ses parents, est un enfant qui sera en difficulté. Cela doit se dire, les yeux dans les yeux. Et tant pis, si ça vexe.

Autre point noté, le manque de liaison entre maternelle et primaire. Là aussi, le constat est juste. J'ai "subi" pendant plusieurs années une instit de maternelle qui n'en faisait qu'à sa tête. Résultat, certains enfants arrivaient en CP et ne maîtrisaient pas les bases de la pré-lecture. Il fallait donc reprendre tout à zéro avec eux, sans lasser les autres, m'obligeant de fait à subdiviser mon niveau de CP. Facile à faire dans une classe à un niveau, plus complexe dans une classe à 5 niveau.

  Enfin, et c'est là que les syndicats vont avoir du mal à avaler la pilule, le rapport pointe aussi la forte augmentation des maîtres sans classes : +12% entre 99 et 2006. Sans classes, cela veut dire détaché à la MGEN, l'OCCE, la Fol ... Des instits formés à la pédagogie (enfin, pour ceux qui ont été à l'école normale parce que pour ceux qui ont subi l'IUFM....) que l'on cantonne à des taches administratives. Un peu comme si l'on demandait à un chirurgien de faire du secrétariat !!

Il va être intéressant de voir comment le rapport va être interprété et surtout d'observer la résistance que les syndicats vont y opposer. Le dénigrement a déjà commencé et nul doute que la semaine de rentrée qui se profile va voir fleurir les mails syndicaux nous appelant à "la vigilance", "la lutte"....


Claude Allègre parlait de dégraisser le mammouth . Moi, je dis qu'il faut déplumer l'autruche !!
(Allez, je dépose le slogan)


 
Stop à l’arnaque du bac. Plaidoyer pour un bac utile
Par le président de la Sorbonne, PITTE Jean-Robert

 

nullLe bac est devenu une imposture. Le niveau du bac baisse d’année en année : sa médiocrité est entretenue par la complicité des correcteurs et le renoncement des responsables de l’Education nationale. L’épreuve du bac stresse les candidats et leurs parents, alors qu’elle ne sert à rien.

 

Jean-Robert Pitte, président de l’Université Paris-Sorbonne, sort de son devoir de réserve. Il nous alerte sur le naufrage du bac qui, à terme, peut faire sombrer tout un pays. Il est urgent de sauver de la déroute des centaines de milliers de lycéens, victimes chaque année de ce dévastateur mensonge d’Etat.

 

Un trop grand nombre de ces jeunes se retrouvent ensuite livrés à eux-mêmes, dans des universités qui ne peuvent rien face à l’afflux d’étudiants qui n’ont ni le niveau ni les aptitudes pour répondre aux exigences des études supérieures. Ils en sortent déçus et meurtris.

 

Le bac fête cette année ses 200 ans, il est urgent de le réformer.

 
Jean-Robert Pitte dénonce l’inacceptable et propose des solutions pour une école et une université du savoir, de la liberté responsable, de l’égalité exigeante et d’une fraternité sans démagogie.

 

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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 22:46

Jeudi 23 août 2007
Miguel Garroté, journaliste
diplômé ès science politique

Image:1912ed TheProtocols by Nilus.jpg La thèse du complot n’est pas morte. Simplement, elle se métamorphose, plus ou moins, au fil des âges. Son fond de commerce, souvent, reste à peu près le même. Son objectif est toujours identique : inventer un bouc émissaire ; catalyser sur lui une haine viscérale ; éviter tout effort réel au service du véritable bien commun ; masquer les vrais problèmes ; servir une cause absolue dans son principe et absolutiste, voire génocidaire, dans son avènement.  
  
Le protocole des sages de Sion est un « modèle du genre », mais il n’est, hélas, pas le seul. Ce pamphlet débilitant, que l’on attribue aux milieux tsaristes en manque de pogrom, est de nos jours un « best-seller » dans le monde musulman. Le plus extraordinaire, si l’on peut dire, ce sont les personnes qui, chez nous, affirment que même si ce « protocole » est un faux, ce qu’il annonçait jadis s’est réalisé aujourd’hui. J’ai moi-même entendu ce genre de bobards lors de mes incursions dans des milieux d’extrême droite, tantôt traditionalistes, tantôt athées et dans des milieux néo-staliniens.  
  
La thèse des années 1930, sur le « complot judéo-maçonnique mondial », est un autre cas d’espèce. De fait, il est, jusqu’à un certain degré, un « remake » du protocole des sages de Sion. La thèse en question, est d’autant plus stupide, qu’il y a infiniment plus de baptisés catholiques (devenus athées), que de juifs, dans les loges maçonniques.  
  
Mais du « protocole » au « complot », la même thèse a survécu et survit encore aujourd’hui, quoi qu’en des termes, en apparence, nouveaux. Actuellement, circule la thèse, du « complot mondialiste », soi-disant orchestré par des néo-conservateurs sionistes américains. Cette version nouvelle, de la même salade, rassemble, pêle-mêle, des révisionnistes, des islamistes, des néo-nazis, des ultranationalistes, des ultragauchistes « anti-impérialistes », des néo-staliniens et, certes dans une moindre mesure, certains milieux « chrétiens », notamment en Europe orientale et en Russie.  
  
Les nouveaux boucs émissaires, ce sont, en vrac, Bush, Sarkozy, Benoît XVI, Benyamin Netanayu, Samir Geagea, etc. Sous le prétexte, apparemment « démocratique », de lutter contre le « conservatisme » et le « sionisme » (termes que l’on se garde bien de définir autrement qu’avec des slogans), on diabolise les juifs et les chrétiens dès qu’ils s’affirment sans complexe. J’ai vu le slogan suivant sur un site Internet, alimenté par Wayne Madsen, un journaliste américain, ancien agent de la NSA : « Paris : Hitler is back ». Et avec ce texte…une photo de Nicolas Sarkozy !  
  
Il est assez déconcertant, que la plupart des médias, de façon sous-entendue certes, quoi que de moins en moins, véhiculent, notamment en Europe francophone et germanophone, cette thèse du complot mondialiste, néo-conservateur et sioniste. Les termes ne sont pas utilisés tels quels, mais « l’information » va toujours dans le même sens, y compris sur Arte et Euronews.  
  
Par exemple, les attentats du 11 septembre 2001 seraient un complot, orchestré par les néo-conservateurs sionistes américains, avec la bénédiction d’Israël. Autre exemple : les Américains ont « inventé » les armes de destructions massives de Saddam Hussein pour justifier la guerre d’Irak. C’est curieux. En ce moment même se déroule le procès de « Ali le chimique ». Ce haut responsable irakien a donné l’ordre de gazer des dizaines de milliers d’Irakiens avec des…armes de destruction massive. Les médias reconnaissent cela. Ils reconnaissent aussi que Saddam Hussein a fait exterminer entre deux et quatre millions d’Irakiens.  
  
Question : si « Ali le chimique », Saddam Hussein et d’autres dirigeants génocidaires irakiens ont utilisé des armes de destruction massive contre leurs propres citoyens, comment se fait-il « qu’il n’y ait pas » de telles armes en Irak aujourd’hui ? Il se trouve que Saddam a fait creuser d’innombrables caches souterraines dans l’immense désert irakien. Il se trouve que des déplacements suspects, vers la Syrie et l’Iran, ont été photographiés par les satellites occidentaux, peu avant l’intervention américaine en Irak. Il se trouve que les liens entre Saddam Hussein et Al-Qaïda ont été démontrés. Pourquoi les grands médias n’en disent-ils rien ?  
  
A son retour d’Irak (où il s’est entretenu avec les principales factions politiques, y comrpis les anciens suppôts de Saddam), Bernard Kouchner a été formel : personne ne regrette aujourd’hui le renversement de Saddam Hussein. Certes, les Américains se sont trompés sur la nature de cette guerre, son ampleur, sa durée. Mais avec la disparition de Saddam, l’humanité compte un dictateur génocidaire de moins. Complot sioniste ?

Où le (vrai) négationnisme trouve ses soutiens

 

Voici une série d’émissions, diffusées l’hiver passé en Iran, consacrées à la négation de la Shoah (cliquer l’image pour visionner les émissions, lire les transcriptions).

Les Juifs racistes (ce qualificatif est omniprésent) possèdent 70% des médias. Ils ont inventé la Shoah. La vraie Shoah a lieu aujourd’hui en «Palestine». Le sionisme est une entreprise coloniale qui a joint ses forces à celles des nazis, y compris pour persécuter les Juifs d’Europe et effectuer un tri parmi les immigrants. Mais en même temps, le projet nazi d’extermination des Juifs est un mensonge historique, il n’a jamais eu lieu. Les soi-disant victimes des camps sont en grande partie des menteurs qui se faisaient passer pour d’anciens prisonniers afin de profiter des réparations promises par les Alliés. L’Allemagne a payé 60 milliards de dollars à Israël et aux Juifs à ce titre. En fait, tout cela est une escroquerie. Les gens comme Faurisson, qui peut être comparé à Louis Pasteur, rendent de grands services à l’humanité.

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Ni totalitarisme nazi, ni totalitarisme communiste, ni totalitarisme islamiqueL'image “http://img57.imageshack.us/img57/3474/bouton3sitany0.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

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