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"Si vous entendez ce message, c'est que vous êtes la résistance."

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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 23:55
La France peine à comprendre le monde
Milliere Guy - mercredi 31 octobre 2007

mondialisation

En parcourant certaines réponses à divers de mes articles et en examinant le monde tel qu’il évolue aujourd’hui, j’ai discerné une fois de plus à quel point des clés permettant la compréhension manquent en France. Nous sommes dans un contexte d’une complexité croissante, les paramètres permettant de déchiffrer cette complexité sont éparpillés.
Les discours sont multiples et se subdivisent pour l’essentiel entre ceux tenus par divers charlatans qui abusent de l’ignorance de leurs contemporains pour faire croire autour d’eux qu’ils savent ce dont ils parlent, et ceux tenus par des spécialistes qui connaissent un domaine très délimité, mais ne discernent pas les interdépendances qui se tissent autour de nous.

Fort rares sont les analyses tout à la fois pertinentes en termes de connaissance et ouvertes aux transversalités, pourtant essentielles aujourd’hui. Nul ne peut être un économiste pertinent qui ne se donne pas les moyens de connaître les cultures, les mentalités, la géopolitique, la physique quantique, la biologie, la démographie et les potentialités offertes par l’informatique aujourd’hui. Et ce que je dis de l’économie peut être dit de l’ensemble des autres domaines de spécialité que je viens d’énumérer.

Voici une trentaine d’années, nous étions dans un univers relativement simple. Cet univers a explosé. Penser le totalitarisme aujourd’hui, cela implique de déchiffrer les multiples effets de la décomposition des discours fascistes, communistes, socialistes et nationalistes qui est en train de s’opérer, mais aussi les recompositions et les agrégats qui en résultent, ou l’émergence de nouvelles nébuleuses telles que l’islam radical ou l’environnementalisme où se retrouvent des fragments apocalyptiques, des résidus de marxisme, voire de national-socialisme.

Penser la liberté, à l’inverse, implique d’intégrer les ouvertures permises par les reformulations du vivant et de la matière, qui sont, à proprement parler, infinies. Penser la guerre et la paix implique de voir leur déterritorialisation, la transformation des armes, la relégation dans le révolu de l’essentiel de la géopolitique, la planétarisation et l’individualisation des médias. Penser la finance implique de prendre en compte tous les effets de la dématérialisation de la monnaie, de la production de valeur et de l’entreprise.

À l’échelle de la France, cela implique de voir que nous avons changé de paradigme : les délocalisations vont se poursuivre, la création de valeur sera immatérielle ou ne sera pas, la fuite du capital intellectuel sera stoppée par des incitations ou se poursuivra, le métissage en cours se poursuivra aussi, et il sera réussi seulement si on discerne pleinement comment la valeur se crée désormais, et l’importance du capital intellectuel.

 À l’échelle de l’Europe, cela implique aussi de prendre en compte ces changements de paradigme, donc, un certain nombre de faits : le vieillissement des populations et la résistance de l’islam à l’intégration sont préoccupants. La bataille planétaire pour un islam intégré aux flux planétaires concerne bien davantage que le futur du monde musulman. L’économie de la connaissance ne deviendra une réalité que si est comprise la logique inhérente à celle-ci, celle du réseau, pas celle de la pyramide qu’on persiste à édifier.

À l’échelle planétaire, cela implique de voir les flux. Des réseaux de liberté existent. Leur matrice est aux États-Unis. La matrice est connectée à des nœuds sur les cinq continents. Les contrées que délaissent les réseaux de la liberté sont condamnées. Face aux réseaux de la liberté existent les réseaux de la destruction et du refus. On y trouve la Russie de Poutine, le régime de Pékin, le Venezuela de Chavez, l’Iran d’Ahmadinejad et des mollahs, al Qaida, les altermondialistes, les disciples d’Al Gore et de Malthus, les derniers fascistes.

Les réseaux de la destruction et du refus sont porteurs de stérilité, de superstition, de mort et de destruction. La bataille est en cours, et la liberté l’emportera, comme toujours depuis des siècles. Les fronts de la bataille sont multiples : Pakistan, zones kurdes, Liban, banlieues de Londres ou de Paris, salles de rédaction des grandes métropoles. Ceux qui ne voient pas la bataille derrière ses multiples fronts ont déjà perdu et appartiennent à un passé agonisant qui ne reviendra pas.

Irak la guerre oubliée, parce que gagnée

Milliere Guy - mardi 23 octobre 2007

irak, islamisme
Voici peu, un éditorialiste conservateur américain s’étonnait de voir à quel point l’Irak avait disparu soudain des gros titres des journaux. Sa déduction était que les journalistes américains ayant été plutôt de gauche et nettement défaitistes ces dernières années, présenter une situation où tout va mieux relèverait, pour eux, presque de l’insupportable.

Ce que cet éditorialiste relevait concernant les journalistes américains, il aurait pu le relever avec plus de netteté encore en observant les médias français. On ne parle plus de l’Irak. Il n’y a plus guère d’attentats suicides. Le calme règne. Les éléments permettant de parler de « bourbier » se font de plus en plus minces et se rapprochent de l’inexistant.

La visite du président irakien Jalal Talabani à Paris voici quelques jours a été passée sous silence : nous n’en avons eu qu’une image fugace dans un reportage consacré à un sujet bien plus important : le divorce entre Cécilia et Nicolas. Nul reporter n’a eu l’idée d’interviewer un homme élu démocratiquement par son peuple : tout le monde n’a pas la chance d’être un dictateur sanguinaire.

J’ai dit en ces colonnes que la guerre de libération de l’Irak était gagnée depuis le printemps 2003. C’est un fait. Le rétablissement de l’ordre à l’intérieur du pays a pris, lui, bien davantage de temps que prévu. Des erreurs ont été incontestablement commises. Les décisions initiales de l’armée et de Donald Rumsfeld d’envoyer peu de soldats se sont révélées malencontreuses.
Des terroristes venus d’Iran et de Syrie ont tenté de fomenter une guerre civile. La population irakienne, qui n’avait pas besoin de cela après des années de dictature, a souffert de la violence islamiste. C’est, pour l’essentiel, fini. La stratégie de « surge » (montée en puissance) élaborée par le général Petraeus a porté ses fruits. Tout ou presque montre que l’armée américaine va pouvoir graduellement se retirer. Les démocrates américains qui avaient misé très gros sur la défaite tentent encore des opérations de diversion, mais ils discernent que, pour l’emporter en 2008, il leur faudra d’autres thèmes de campagne. Les médias américains vont devoir s’adapter. La France, grâce à Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner, a retrouvé son honneur un temps perdu. Je ne sais combien de temps les médias français mettront pour s’adapter à la réalité eux aussi. Peut-être vont-ils garder le silence, travestir les faits.

Laisser dans les têtes l’idée que la guerre d’Irak a été inutile et s’est soldée par un échec, ce serait contribuer à répandre l’idée que le monde occidental et la civilisation sont impuissants face à la barbarie et doivent se résigner au mieux au statu quo, au pire à la soumission. Ce serait dire aux islamistes qu’ils ont raison et continuer à diffuser auprès des musulmans des banlieues l’idée que l’Amérique et l’Occident n’incarnent pas les valeurs de liberté qu’ils prétendent incarner. Ce serait dire aux dictateurs du monde arabe, à al-Qaida, à Ahmadinejad qu’ils peuvent compter indéfectiblement et quoi qu’il arrive sur les idiots utiles des salles de rédaction pour se conduire de la manière la plus servile et la plus obséquieuse au service du pire.

Nous sommes dans une époque dangereuse. La guerre d’Irak n’a été qu’une étape dans la guerre planétaire en cours, et qui oppose la civilisation au totalitarisme islamiste. Le politiquement correct aux États-Unis implique de réprouver le recours à la guerre, et donc de ne pas dire que celle-ci peut se révéler parfois efficace. Le politiquement correct en France et en Europe est bien pire encore : il implique le souhait de la victoire de l’ennemi. Et il implique aussi que, même lorsque l’ennemi est vaincu, comme en Irak, on persiste à faire comme s’il avait gagné. Bat Ye’or a écrit d’excellents livres sur la condition de dhimmi, citoyen de seconde zone en terre d’islam. Les adeptes du politiquement correct en France et en Europe n’ont, je le crains, même pas conscience du fait qu’ils se comportent de manière plus lamentable encore que des dhimmis.

Ils n’ont pas conscience qu’en se prosternant aux pieds des adeptes du totalitarisme islamique et en faisant preuve de mépris envers leur propre civilisation, ils se placent du côté de la pire barbarie : trahissant ainsi les millions d’hommes et de femmes, en Irak et ailleurs en terre d’islam, qui aspirent, non pas à la barbarie, mais à une vie libre.


L'image “http://www.les4verites.com/images/interface/head3.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 23:58

Al-Qaeda aurait-elle choisi de riposter aux attaques cybernétiques dont ses membres font les frais de plus en plus souvent depuis début 2007 ?

En effet, les hackers américains ont mis leur talent au service de la liberté et attaquent sévèrenemnt les forums, sites et blogs jihadistes à travers le monde. 

Plus récemment, le blog drzz avait 
informé les autorités américaines sur l'existence d'un lieu de discussion terroriste sur internet annonçant avec plusieurs jours d'avance la vidéo de Ben Laden parue le 11 septembre. Le site en question avait été fermé par le FBI. 

Affaibli, le réseau cybernétique d'Al-Qaeda, connu sous le nom de code "Obélisque", et s'appuyant principalement sur les failles du système (envoi de messages inclus dans un fichier MP3, codes transmis au travers de sites consacrés à la pornographie ou au sport), a semble-t-il décidé de riposter. On sait que les musulmans radicaux s'en prennent déjà à Youtube et tentent de bannir systématiquement toutes les vidéos portant atteinte à leur image. 

Aujourd'hui, leurs réseaux annoncent plus d'ambition. 


Article de 20 Minutes 

Et si Al-Qaida lançait une attaque électronique de grande ampleur le 11 novembre? C’est la thèse avancée par DEBKAfile, un magazine électronique israélien, spécialisé dans l’espionnage qui se paie par la même occasion un sérieux coup de pub. 

D’après le site israélien
, des cellules d’Al-Qaida ont annoncé lundi dernier le début du jihad électronique. Le 11 novembre, des sites occidentaux, israéliens, musulmans apostats et chiites pourraient être attaqués. 
«Centaines de milliers de hackers musulmans» 

DEBKAfile ne prend
pas la peine de mesurer la fiabilité du renseignement, mais n’hésite pas à présenter un déroulé très précis des événements à venir. Le premier jours, les e-jihadistes se testeraient grandeur nature sur quinze sites cibles. Jour après jour, l’opération prendrait de l’ampleur, à mesure que des «centaines de milliers de hackers musulmans» rejoindraient le mouvement. 

Selon l’entreprise de
sécurité informatique Secure computing, l’attaque pourrait être lancé avec un logiciel, au nom très codé, electronic jihad 2.0 (le 1.0 ne devait pas être au point), un programme «enfantin» mais «qui pourrait marcher».


Musulman et sioniste

"Le musulman doit necessairement se conformer aux Coran par la reconnaissance du droit légitime d'Israel à l'existence dans sa region . Reconnaissance RELIGIEUSE!"


Tel est le message d'entrée d'un blog créé par un musulman francophone ami d'Israël : 

http://amlou.weblogg.no/

 

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 23:56
Le Figaro Hors-Série, « 8 mai 1945, la victoire finale » - 01/05/2005
 
Quand les communistes français profitent du rôle joué par l’URSS dans la victoire contre le nazisme pour développer un véritable terrorisme intellectuel.
 

Le 6 juin 1944, les Anglo-américains débarquent en Normandie. Le 15 août, c’est en Provence que les Alliés prennent pied sur le continent. Le 25 août, Paris est libéré. Au même moment, sur le front Est, les troupes du Reich reculent. Le 1er août, alors que les Allemands commencent à évacuer Varsovie, l’armée secrète polonaise se soulève. Ce sont les SS qui sont chargés de réprimer l’insurrection. L’armée rouge n’est qu’à 20 km de la ville, mais elle ne bouge pas. Les plans de Staline sont formels : il faut laisser les nazis écraser les patriotes polonais, ce qui épargnera aux Soviétiques de le faire. Le 28 août, les derniers résistants se réfugient dans les égouts de Varsovie, où ils tiendront un mois encore. A Paris, à la mi-septembre, l’IFOP (institut de sondage fondé juste avant la guerre) reprend ses activités. Une de ses premières enquêtes, publiée dans le courant du mois, révèle que pour 61 % des Français, l’URSS est la puissance qui a le plus contribué à la défaite allemande, 29 % attribuant ce mérite aux Etats-Unis...

Un an plus tard, en octobre 1945, lors des premières élections législatives d’après-guerre, le parti communiste remporte plus de 26 % des suffrages, devançant les démocrates-chrétiens du MRP et les socialistes de la SFIO. En 1946, ce score monte à 28 % des voix. De 1945 à 1947, les communistes siègent au gouvernement. Le PCF, auréolé de sa participation à la Résistance (« le parti des 75 000 fusillés », chiffre mythologique, supérieur au nombre total des fusillés sous l’Occupation), atteint alors son apogée. Son prestige s’augmente du crédit accordé à l’URSS, ce pays ami dont l’opinion pense qu’il a joué le plus grand rôle dans la défaite de Hitler.

Un trou de mémoire collectif engloutit ce qui s’est passé quelques années auparavant. En août 1939, les communistes français ont approuvé le pacte germano-soviétique, et pendant que Maurice Thorez, le secrétaire général du PCF, désertait son régiment pour rejoindre l’URSS, le gouvernement Daladier a interdit le Parti et l’Humanité. Six jours après l’entrée des Allemands dans Paris, les communistes ont sollicité l’autorisation de faire reparaître leur quotidien auprès de la Propagandastaffel. C’est en 1941 seulement, quand Hitler a attaqué l’URSS, qu’ils sont entrés dans la Résistance. A la Libération, qui oserait rappeler ces faits ? Thorez a été amnistié, l’entente Hitler-Staline est occultée, et les 4 500 officiers polonais dont les dépouilles ont été exhumées par les Russes à Katyn, selon la version officielle, ont été tués par les nazis.

Tragique ambiguïté de 1945. La victoire sur l’Allemagne nationale-socialiste, victoire indispensable, victoire vitale, a été remportée grâce au concours de l’Union soviétique. Stratégiquement, il n’existait pas d’autre solution. Mais voilà l’URSS rangée dans le camp de la liberté, et le silence de se faire sur la nature totalitaire de son régime. Comparer le nazisme et le communisme est interdit : s’y risquer, c’est être suspecté de sympathie rétrospective pour Hitler.

Le résistant Jean Paulhan est un des premiers à en faire l’expérience. Membre du Conseil national des écrivains, il en démissionne, effrayé par la tournure prise par l’épuration. Dès février 1945, le journal communiste Le patriote lance l’accusation : « Monsieur Jean Paulhan, trahissant les Lettres françaises qu’il avait servies durant l’occupation nazie, se met au service de la pensée fascisante. »

« L’antifascisme : avec ce mot, tout est dit de ce qui va faire le rayonnement du communisme dans l’après-guerre », écrira François Furet dans Le passé d’une illusion. La technique, pour autant, date de l’avant-guerre. Dans les années 30, l’anticléricalisme étant passé de mode, l’antifascisme est le creuset de toutes les gauches. Il sert de dénominateur commun à l’alliance ébauchée, le 12 février 1934, lors de la première manifestation réunissant communistes et socialistes, alliance concrétisée, en juillet 1934, par la signature d’un pacte d’unité d’action entre le parti communiste et la SFIO. C’est aussi l’antifascisme qui prépare la coalition formée entre communistes, socialistes et radicaux, un an plus tard, en vue des élections de 1936 qui donneront la victoire au Front populaire.

Pour les communistes, ces retrouvailles avec les socialistes obéissent à un choix tactique opéré à Moscou. Après l’écrasement des communistes allemands par les nazis, échec d’une stratégie qui consistait, pour Staline, à laisser Hitler démolir la République de Weimar dans l’espoir que les communistes ramassent le pouvoir, le Kremlin, abandonnant la ligne « classe contre classe », donne consigne aux partis affiliés à la IIIe Internationale de s’allier aux socialistes, afin de former, au nom de la défense de la paix, un front commun contre le fascisme. A Paris, Willi Münzenberg, un agent du Komintern, chef d’orchestre de la propagande pour l’Europe de l’Ouest et l’Allemagne, met cette tactique en oeuvre, pendant qu’Eugen Fried, un Tchèque qui est le véritable chef clandestin du PCF, veille à son application. Il s’agit de faire passer la cause de la paix par la défense de l’URSS, donc du communisme : être pour la paix, c’est être contre Hitler ; être contre Hitler, c’est être pour Staline ; a contrario, être contre Staline, c’est donc être pour Hitler.

Après-guerre, les communistes resservent cette thématique antifasciste. Le communisme incarne le bien absolu, et le nazisme le mal absolu. A gauche, ceux qui veulent servir la « classe ouvrière » doivent suivre les communistes (le Bien). A droite, l’hostilité à l’encontre du Bien (le communisme) trahit une connivence implicite avec le Mal (le nazisme). La droite libérale et la droite nationale sont complices dans l’anticommunisme ; la droite nationale est en réalité fasciste ; or le paradigme du fascisme est le nazisme. Donc un libéral peut glisser vers le fascisme, car l’anticommunisme conduit au nazisme.

Immense sophisme, mais d’une puissance d’attraction considérable : qui ne serait pas révulsé par Hitler ? Afin de donner consistance au danger fasciste, il faut donc inventer des fascistes. De Gaulle fonde le Rassemblement du peuple français ? C’est un fasciste. Certains prétendent que l’URSS abrite des camps de concentration ? Ce sont des fascistes. Raymond Aron dénonce le communisme international ? C’est un fasciste.

Les accords de Yalta, en 1945, ont prévu en Europe de l’Est des élections libres qui n’auront jamais lieu : la nuit du stalinisme tombe sur les démocraties populaires. « De Stettin, dans la Baltique, à Trieste, dans l’Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent », constate Churchill le 5 mars 1946. La guerre froide commence, mais la propagande communiste invente un ennemi fictif : l’impérialisme américain. Et ceux qui se hasardent à mettre en garde contre l’adversaire réel tombent sous le coup de l’accusation suprême, colportée non seulement par les communistes mais par leurs compagnons de route : « L’anticommunisme est la force de cristallisation nécessaire et suffisante d’une reprise du fascisme », affirme Emmanuel Mounier en 1946.

Le terrorisme intellectuel culmine en 1949, lors du procès Kravchenko. Dans son livre J’ai choisi la liberté, ce citoyen soviétique, réfugié politique aux Etats-Unis, a exposé la nature totalitaire du régime soviétique. A Paris, un procès l’oppose aux dirigeants des Lettres françaises, hebdomadaire communiste qui l’accuse d’être un faussaire. Kravchenko produit des témoins qui sont tous des rescapés des camps soviétiques, et parfois, comme Marguerite Buber-Neumann, doublement rescapés, puisque cette dernière est passée directement du goulag à Ravensbrück, livrée par Staline à Hitler après le pacte germano-soviétique. Devant le récit de leurs souffrances, l’avocat des Lettres françaises n’a qu’un commentaire : « La propagande nazie continue ». « Un anticommuniste est un chien », s’écriera encore Jean-Paul Sartre en 1961.

Pour que la vérité sur le système soviétique se fasse jour, il faudra attendre longtemps encore. Mais d’ailleurs, a-t-elle jamais été vraiment faite ?

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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 20:54


par Daniel Pipes,
Jerusalem Post, 11 octobre 2007

VO: http://www.danielpipes.org/article/4997

«Nous sommes tous des Keynésiens, à présent», avait déclaré Richard Nixon juste avant que les théories économiques de John Maynard Keynes tombent en discrédit. De même, en 1989, à l’heure où Israël était largement accepté, on aurait pu dire avec une égale assurance: «Nous sommes tous des sionistes, à présent.»

Ce n’est plus le cas. Israël est assiégé à de nombreux égards: par les Iraniens qui préparent une bombe nucléaire, par les Syriens qui accumulent des armes chimiques, par les Égyptiens et les Saoudiens qui s’équipent de moyens militaires conventionnels considérables, par le Hezbollah qui attaque depuis le Liban, par le Fatah depuis la Cisjordanie, par le Hamas depuis Gaza et par les citoyens israéliens musulmans qui s’agitent politiquement et se font plus violents.

Dans le monde entier, des professeurs, des éditorialistes et des bureaucrates de ministères des affaires étrangères remettent en question la pérennité de l’État juif. Même des gouvernements amis, notamment l’administration Bush, se lancent dans des initiatives diplomatiques qui sapent la capacité de dissuasion israélienne alors même que leurs ventes d’armes fragilisent sa sécurité.

Mais supposons que le pays parvienne à maîtriser toutes ces difficultés. Il lui reste son principal défi: une population juive de plus en plus désenchantée, déçue et même embarrassée par l’idéologie fondatrice du pays, le sionisme, le mouvement national juif.

Développée par Theodor Herzl (1860-1904) et d’autres théoriciens, la vision d’un État juif souverain transportée par le sionisme répondait au contexte politique et à l’humeur de son temps. Si les Chinois, les Arabes et les Irlandais voulaient établir leur nation, pourquoi pas les Juifs?

Et même surtout les Juifs car, plus que tout autre peuple, ils avaient payé le prix fort pour leur faiblesse politique, avaient été expulsés, maltraités, persécutés et massacrés en masse comme aucune autre communauté. Le sionisme offrait un moyen d’échapper à cette histoire tragique en se dressant l’arme à la main.

Dès sa création, le sionisme a eu son lot d’opposants juifs, depuis les haredim (ultra-orthodoxes) jusqu’aux rabbins réformistes en passant par les Irakiens nostalgiques. Mais, jusqu’à récemment, ces éléments restaient marginaux. Aujourd’hui, en raison des taux de natalité, la communauté haredi autrefois minuscule constitue 22% des élèves de première année en Israël. En ajoutant à cela le nombre à peu près équivalent d’élèves arabes de première année, on voit se dessiner des changements radicaux dans la politique israélienne à l’horizon de 2025.

Pire encore pour Israël, le nationalisme juif a perdu le soutien quasi-automatique dont il jouissait autrefois parmi les Juifs laïques, qui sont nombreux à juger dépassée son idéologie du XIXe siècle. Certains acceptent l’argument aux termes duquel un État juif constitue un suprématisme raciste ou ethnique, d’autres sont séduits par des solutions universalistes et multiculturelles. Voici quelques signes des changements en cours:

  • Les jeunes Israéliens évitent le service militaire en nombres record – 26% des hommes et 43% des femmes en âge de servir n’ont pas été incorporés en 2006. Alarmées, les forces de défense israéliennes ont demandé que la législation refuse les prestations étatiques aux Israéliens juifs qui ne servent pas le pays.
  • Le ministre de la justice israélien Menachem Mazuz a compromis le travail du Fonds national juif, l’une des institutions sionistes pionnières (fondée en 1901) en décidant que son rôle, qui consiste à acquérir des terres destinées à des Juifs, ne pourrait plus recevoir le soutien de l’État.
  • Des historiens de premier plan s’attachent à montrer qu’Israël a été conçu dans le péché et a constitué un élément nuisible.
  • Le ministre israélien de l’éducation a approuvé des manuels scolaires destinés à des élèves arabes de troisième année qui présentent la création d’Israël, en 1948, comme une «catastrophe» (naqba en arabe).
  • Avraham Burg, fils d’une famille sioniste de grand renom et lui-même figure importante du Parti travailliste, a publié un livre comparant Israël à l’Allemagne des années 1930.
  • Un sondage de 2004 a révélé que seuls 17% des Juifs américains se disent «sionistes».

Dans un contexte plus large, cet éloignement du sionisme reflète les tendances à l’œuvre dans d’autres pays occidentaux, où le patriotisme à l’ancienne et la fierté nationale sont également en recul. En Europe occidentale, les citoyens tendent à ne distinguer que peu, voire pas du tout de valeur dans leur propre histoire, leurs propres us et coutumes. Par exemple, le mois dernier, la princesse Máxima des Pays-Bas, l’épouse de l’héritier du trône, annonça sous les acclamations que «l’identité néerlandaise n’existe pas». Ce déclin du patriotisme généralisé dans tout l’Occident aggrave la situation délicate d’Israël en suggérant que son évolution s’inscrit dans une tendance plus vaste et donc d’autant plus difficile à contrer ou à renverser.

Par-dessus le marché, les Arabes progressent actuellement dans le sens opposé et se dirigent vers des sommets de bellicosité ethnique et religieuse.

En tant que sioniste, j’observe ces tendances avec inquiétude pour l’avenir d’Israël.

Je me rassure en me rappelant que bien peu des problèmes actuels étaient évidents en 1989. Peut-être que d’ici 2025, les perspectives du sionisme se seront à nouveau largement ouvertes, à mesure que les Occidentaux en général et les Israéliens en particulier s’éveilleront enfin aux dangers engendrés par les irrédentistes palestiniens, les djihadistes et autres moyen-orientaux extrémistes.


La Turquie, l'Irak et les Kurdes : quelques rappels d'André Nahum, à l'heure d'une très grave crise régionale

Bonjour,

Comme si les Etats-Unis n'avaient pas assez de problèmes en Irak, voilà que se profile maintenant la possibilité d'une attaque d'envergure de l'armée turque sur le Nord du pays afin de chasser les combattants du PKK de leur sanctuaire.

Dimanche dernier, les rebelles kurdes avaient monté une embuscade qui s'est soldée par la mort de 15 soldats turcs et la capture de huit autres. C'est plus qu'il n'en fallait pour exacerber le ressentiment de l'armée et du peuple turcs qui réclament maintenant une intervention énergique.

On comprend l'embarras du gouvernement de Bagdad sur lequel Ankara exerce sa pression ainsi que sur les Etats-Unis pour qu'ils mettent un terme à l'activité du PKK dans le Turkistan irakien et que ses combattants soient expulsés.

Situation difficile quand on sait que cette région jouit d'une très large autonomie, qu' elle est la seule qui reste relativement calme et que le président de l'etat irakien est lui-même kurde.

Le gouvernement irakien ne peut pas se payer le luxe d'une crise avec la Turquie, d'un nouveau conflit et d'un nouveau front. Les USA ne peuvent se permettre de se brouiller avec leurs alliés turcs qui sont membres de l'OTAN, et l'un des très rares pays à majorité musulmane à se proclamer laïc malgré la preponderance croissante des fondamentalistes et qui ont très mal vécu un vote du Congrès américain appelant à reconnaitre le génocide arménien. Mais qui est ce PKK et que représente-t-il ?

Souvenons nous que le peuple kurde qui vivait groupé jusqu'au17ème siècle à l'intérieur de l'Empire Ottoman est écartelé depuis les années 1920 entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie.
Apres la première guerre mondiale les Français et les Britanniques ont dépecé l'empire turc vaincu et remodelé la carte du Moyen-Orient; MM Sykes et Picot qui ont dessiné les frontières des nouveaux Etats, aveuglés par les problèmes de pétrole, par leurs intérets nationaux et la nécessité de récompenser les cheikhs arabes qui les avaient soutenus pendant la guerre et auxquels il fallait donner des trônes, ont complètement occulté les droits des kurdes.

Dans les années vingt, on a créé de toutes pieces un Etat irakien en réunissant artificiellement des populations et des provinces qui n'avaient rien de commun entre elles sinon leur appartenance à l'islam et la richesse de leur sous-sol en hydrocarbures et le seul peuple qui aurait dû bénéficier d'un Etat cohérent n'a pas été entendu. Après la chute de Saddam Hussein, qui les avait asservis et souvent massacrés, les Kurdes d'Irak ont gagné avec l'aide des Américains une quasi-indépendance à l'intérieur de l'Etat irakien, ce qui ne peut qu'attiser les rancoeurs et les envies de leurs frères de Turquie, d'Iran et de Syrie.

En Turquie, ils sont 20 millions environ le quart de la population. Bien qu'ils aient actuellement 20 députés au parlement groupés sous la bannière du DTP, leur organisation politique, ils ne bénéficient nullement des droits des minorités, de la reconnaissance de leur personnalité au sein de la nation et de leur langue le kumaci . Le PKK fondé en 1978 par Abdullan Oçalan, aujourd'hui emprisonné à vie après avoir été condamné à la peine de mort, est passé à l'action violente multipliant les attentats et les embuscades. Sous les pressions américaines et irakiennes, Il vient de proclamer qu'il est prêt aujourd'hui à un arrêt des hostilités. Une offre que le gouvernement turc a rejeté. L'essentiel pour lui, s'il ne veut pas perdre la face est dans l'immédiat la récupération de ses huit captifs.

L'Administration américaine a tout intérêt de calmer la situation, obtenir par la négociation le retour des soldats turcs retenus par le PKK, et un retour au calme sur la frontière. Elle s'y emploie certainement. Mais même si elle y arrive, cela ne résoudra pas le problème de fond, remis à l'ordre du jour par l'émergence en Irak d'une entité kurde quasi-indépendante. Il ne peut être résolu que par une négociation nationale, en Turquie même et internationale.

André Nahum


source : http://rencontrejfm.blogspot.com/2006/01/la-turquie-lirak-et-les-kurdes-quelques.html
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 14:30
Affaire Truchelut - Horia Demiati, née Nhari, il va falloir comprendre...
par Muezzin Baravin

SITA Francel'encoranée voilée horia demiati née nahri...qu'il n'est pas bon pour l'avenir d'une jeune analyste financière titulaire de papiers français, allogène sans enfants, de pratiquer harcèlement moral et intimidations à visée pécuniaire sur une mère de famille autochtone cinquantenaire.

Allochtone Horia Demiati, née Nhari, vous avez délibérement provoqué la propriétaire d'un gîte rural en vous présentant avec un substitut de serpillère sur la tête (communément nommé "foulard islamique") pour crier silencieusement aux femmes présentes dans ce gîte qu'elles étaient toutes des salopes puisque ne souhaitant pas se cacher le mufle derrière un rideau portatif "marque de leur vertu" et "frein contre les discours du public" comme l'indique le coran, sourate (chapitre) XXXIII (33), verset 57 [59].

En France, la coutume est de virer les enquiquineurs à grands coups de pompes dans le derrière. Par galanterie (voir le dictionnaire) on vire les enquiquineuses sans les coups de pompe. Vous avez été virée ou peu s'en faut, et c'était tout ce que vous méritiez.

Grâce à la complicité de fonctionnaires de l'administration judiciaire ayant perdu pied d'avec la réalité, et de leurs seides habituels, tous de la même trempe que ceux qui, sous Pétain, condamnaient les Gaullistes, vous avez pleinement réussi votre agression puisque toutes les hyènes ont été conviées à la curée du racket sur votre victime.

Sachez que tout ce qui pourra être acheté avec cet argent malsain, ce sont uniquement des billets charter pour des cieux islamiquement plus cléments, tels ceux du Dar de vos ancêtres. Des billets en aller simple. Non remboursables. Non cessibles. Non pardonnables. Parce que, voyez-vous, beaucoup de Français ne sont pas plus chrétiens que vous. Comme vous ils appliquent le barbaresque talion, mais dans sa franchouillarde version à la Audiard, école Volfoni frères et maître Folace.

Mais d'abord, une précision : comment a été obtenue l'adresse où vous recevez cette lettre de blâme ? C'est très simple : pour les journalistes soucieux de leur pitance il est bien difficile de faire autre chose que de servir la soupe indigène du pouvoir actuel qui veut nous refaire le coup de Daladier à Munich. Ils vont ont donc brossé les babouches. Sauf que, voyez-vous, tous les journalistes ne sont pas des carpettes. Certains sont même dans notre camp. De ce fait, dans les déroulages de tapis volants auxquels vous avez eu droit, ils ont glissé à notre intention quelques sanglots longs des violons de l'automne : votre nom de famille (Demiati), votre prénom (Horia), la ville où vous habitez (Evry), votre département (Essonne) et jusqu'à votre minois. Tout cela pour bercer votre coeur d'une langueur monotone.

Une simple consultation des pages blanches de l'annuaire et hop...

Revenons à ce que vous avez soutenu lors des séances d'inquisition que vous avez fait subir à votre victime :

Le voile c'est mon choix : Mais oui, bien entendu, toutes les musulmanes font ce choix librement, c'est bien connu... Et dans les pays officiellement musulmans où les femmes doivent OBLIGATOIREMENT se cacher sous un rideau portatif, elles font aussi fait librement ce choix de l'enfermement ambulatoire car, librement, elles choisissent de ne pas se faire lapido-caillasser ni acido-défigurées. Un choix intelligent. Le coran rend manifestement les femmes musulmanes beaucoup plus intelligentes que les salopes qui ne portent pas de serpillère sur la crinière. Vous en êtes un bon exemple.

Halte à votre baragouin de propagandiste : ces pays ne représentent pas le véritable islam, patati et patata... C'est ça, et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d'alu aussi ?

Parce que figurez-vous qu'en France, les autochtones savent lire. Au chapitre (sourate) XXXIII (33), verset 57 [59] voici ce que dit le coran : 0 Prophète ! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants d'abaisser un voile sur leur visage. (ou autre formulation équivalente, selon les traducteurs). Porter le voile est un ORDRE DIRECT D'ALLAH, à l'impératif. Il n'y a PAS de choix à faire. Le coran l'ordonne. POINT. Et les musulmans qui parlent de choix ne sont que des bonimenteurs sachant très bien que ne pouvant (pour l'instant) pas, en France, forcer les femmes à appliquer le coran, ils doivent tout faire pour cacher la vérité, jusqu'a ce devenus les plus forts ils puissent CONTRAINDRE PAR LA VIOLENCE toutes les femmes à appliquer les ordres du coran. Ce qu'ils font effectivement dans les pays où ils peuvent le faire ! C'est aussi simple à comprendre que de trouver votre adresse.

Et votre Allah dit aussi, sourate IV (4), verset 38 [34] : “Les hommes sont supérieurs aux femmes (...). Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises (...) Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l'inobéissance (...) vous les battrez (...).” Vous noterez qu'Allah considère les femmes tellement comme des moins que rien qu'il ne s'abaisse jamais à vous parler directement.

Votre exemple démontre que le coran a raison. Sans doute certains se convertiront-ils même à l'islam pour pouvoir appliquer ce verset en particulier vu que les versets qui disent le contraire ont été abrogés et ne restent là qu'afin de pouvoir berner les idiot(e)s utiles, que de plus en plus de français cessent d'être après avoir ouvert un coran.

Votre propagande rabâche que la question du voile n'est pas un problème en soi et que c'est le regard des autres qui est un problème, les musulmans sont tolérants, ce sont les non-musulmans qui sont intolérants.

La question du voile de la nudité en public n'est pas non plus un problème en soi. C'est le regard des autres qui est un problème. C'est vrai quoi : se ballader tout nu est interdit, quelle intolérance... Que dites vous ? Il y a des gens qui seraient choqués d'être obligés de voir des gens tout nus ? Hé bien figurez vous qu'il y aussi des gens qui n'apprécient pas de voir des fatmas de votre style clamer silencieusement que les non-voilées sont toutes des salopes, ceci en arborant ce "voile de tolérance" dont vous faites la promotion !

Horia Demiati-née-nhari vous appartenez à la propaganda staffel de l'islam et n'avez pas votre place ici.


Imprimez cet article (un recto-verso : Fichier > Imprimer... ou Ctrl+P) et envoyez-le à
l'encoranée, à l'adresse que vous trouverez selon la méthode indiquée dans le texte. Vous pouvez y joindre un tract recto-verso de présentation de l'islam pour qu'elle comprenne que vous avez compris et que la vérité se diffuse en France plus vite que ses mensonges.

Pas d'imprimante, ou envie de faire preuve de pédagogie ? Faites découvrir son pays, la France, à cette mahométane : envoyer une simple carte postale Française, sans rien d'autre qu'un croissant de lune barré de rouge en guise de message.

Référencez votre action au Sitathon pour inciter d'autres à agir.

La double opération concernant l'affaire Truchelut se poursuit ici.


Affaire Truchelut - Félicitations aux collaborateurs de la Barbarie
par Imam Grouik-Grouik

France SITAVichy Epinal Pétain francisque islam collaboration
Le Blog du Cochon Hallal sait être fair-play et montrer que parfois il convient de saluer ses ennemis au soir d'une défaite de la démocratie, de la liberté et de la civilisation. Félicitations donc aux amis de la tyrannie, de l'arbitraire et de la barbarie pour le très joli sacrifice de Fanny Truchelut, une française qui a osé sans doute trop courageusement dire non à la bâche islamique.

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Le-Blog-du-Cochon-Hallal.gif
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 21:13
Il faudra un jour faire une étude pour mettre en évidence le rapport inversement proportionnel qui unit la réalité du cours des choses et leur consignation dans un musée. Je finis par croire que l'acte muséographique est au final un bain de formol, une dissection de médecin-légiste dans le meilleur des cas. J'exagère ? Je ne sais pas.

Dans une vision à peine exagérée, on peut considérer l'ensemble de la classe politique [mais essentiellement le camp progressiste] comme une délégation de gardiens de vitrines de musées. La France pue le renfermé ; tout y est étiqueté, surveillé, daté, gardé par des vigiles en uniformes de fonctionnaires et sentant la naphtaline. Sur votre gauche, la France-Terre-d'Asile [huile sur toile 980x360]. Sur votre droite, le Respect et la Diversité jetant les bases de l'État [groupe sculpté]. Plus loin, une allégorie de la Tolérance [dessin anonyme]. Au fond de la salle, un tabernacle républicain [bois polychrome, évidemment]. Sur le mur, une fresque à la gloire de la Fonction Publique [mosaïque réalisée par un atelier d'éveil citoyen de l'école maternelle Pierre-Perret, encadré par les départements culturels du SNES et de la CGT]. Derrière vous, un tag géant à la mémoire du Rayonnement Culturel Français, prélevé sur un site archéologique majeur avant dynamitage intitulé "nik le pen" [technique mixte, support béton]. Dans l'aile gauche, le rayon "adultes" consultable uniquement sur rendez-vous, comportant notamment les albums de Tintin.

Par Fromageplus

"faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France"
...

Répétez après moi, "l'immigration a toujours été et sera toujours une chance pour la France, l'immigration a toujours été et sera toujours une chance pour la France, l'immigration a toujours été et sera toujours...".

J'ai beau être habitué à la propagande médiatique et étatique qui nous martelle quotidiennement le "penser bien", mais là un musée, une Cité de l'immigration... ce pays me surprendra toujours. On se demande vraiment quand ça va s'arrêter. On se demande vraiment si ça va s'arrêter.

Comment ces gens peuvent-ils dormirent en paix... affaiblir les leurs à ce point... La xénophobie et la xénophilie sont des vases communiquants, lorsque la première atteint son apogée, l'étranger est en danger, lorsque c'est la seconde qui culmine dans les esprits et les coeurs, le peuple de souche est en danger... "l'Autre est mieux que moi, je lui ai fait du mal, je suis le Mal, il est le Bien, je mérite de disparaître, et lui de me coloniser...". Les voici les préceptes en cours de gravure définitive dans l'inconscient de toutes et de tous... s'ils savaient à quel point c'est faux... putain c'est dingue ce que 50 ans, tout au plus 218, peuvent nuire à une nation multimillénaire...

La destruction mentale du peuple de France qui aboutira, qui aboutit, à sa destruction charnelle, fait encore un pas de plus. L'ombre devient de plus en plus froide et sombre... il faudra en sortir vite, ou s'exiler... l'émigration comme seule solution à l'immigration ? Comment, pourquoi en est-on arriver là... que leur faut-il pour comprendre, que certains d'entre nous se fassent exploser dans un bus du 93 rempli de racailles ? Faudra-t-il en arriver là ? Faudra-t-il, comme on le voit en Italie, des restaurants arabes détruits ? des signes racistes primaires dans les tribunes de foot ?

Faudra-t-il être racistes pour qu'ils comprennent que nous ne l'étions pas ?
 
Bon, tout le monde sait que la Gôche de France a organisé un meeting-concert il y a peu pour protester contre les tests ADN. Vous savez ? Cette loi que la Droâte utilise pour se faire passer pour ferme en feignant de réduire l'immigration alors qu'en fait elle la facilite. Bref, promis j'en reparlerai plus, c'est la dernière, mais là c'était trop tentant :


"Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer."

Beaumarchais, Le mariage de Figaro

United Colors of Bande de Cons
 

Et pendant ce temps-là, moi j'me marre avec Paul-Emic :
J'avoue prendre un certain plaisir à voir Brice Hortefeux défendre un amendement dont il n'est pas l'auteur, amendement déposé par un faux dur, amendement dont tous les bords politiques veulent nous faire croire qu'il est destiné à durcir le contrôle de l'immigration alors que son but est exactement inverse.
Pendant ce temps là la gauche qui n'a plus ni programme, ni ligne politique, ni leader, ni rien du tout, qui ne tient que par son ralliement à l'anti-racisme le plus stupide et au mondialisme, en contradiction même avec les principes républicains dont on pourrait penser qu'elle serait la garante, organise ou se laisse entraîner dans des manifestations contre cet amendement avec lequel pourtant ses composantes les plus mondialistes et laxistes auraient tout à gagner.
Le zombi Bayrou se prête à ces simagrées au nom de la défense d'on ne sait quel principes. Il faut bien exister n'est-ce pas? et hors la télé pas de survie possible. Il m'a d'ailleurs paru bien fatigué, le boute-en-train de la dernière campagne.
Ainsi va le monde, dommage que les nationalistes soient absents du débat.
 

Papy fait de la résistance
 

Le grand-père de l’ADN dérape

James Watson est un professionnel de la polémique. Le scientifique de 79 ans a laissé entendre dans les colonnes du Sunday Times que les Africains seraient moins intelligents que les occidentaux. Venant de n’importe qui, ces quelques mots passeraient pour un dérapage raciste de plus. Mais voilà, James Watson n’est pas n’importe qui: ce biochimiste américain a reçu le prix Nobel — avec Francis Crick et Maurice Wilkins en 1962 — pour l’étude de la structure de l’acide désoxyribonucléique (ADN). Ce qui lui a valu, depuis la mort de Francis Crick, le surnom de grand-père de l’ADN. Molécule centrale, complexe, logée dans le noyau des cellules et portant l’héritage génétique des êtres vivants.

«Capacités intellectuelles moindres»

Interrogé par le Times, quelques jours avant la sortie de son prochain livre «Eviter les gens ennuyants», James Watson n’y va pas par quatre chemins : «Mon espoir est que tous les hommes sont égaux mais les gens qui ont eu affaire avec des employés noirs se sont rendus compte que ce n’était pas vrai.» Et d’ajouter que, selon lui, «il n’y a aucune raison solide d'avancer que les capacités intellectuelles des peuples géographiquement séparés dans leur évolution prouveraient qu’ils ont évolué de manière identique».

 

J'vous vois déjà devant votre ordinateur, en train de lire cette note tranquillement, hésitant entre le sourire et l'air grave, osant à peine s'octroyer le droit de prendre le discours de cet homme en considération, de remettre en cause la vérité habituelle, de penser en fait... Et ouais tu te lèves un matin et un prix Nobel te dit que les Africains sont moins intelligents que nous. Connerie n'est-ce pas ? Vieillard sénile qui ne sait plus ce qu'il dit, et puis de toute façon la science, ou plutôt la Science, nous a déjà dit qu'on était tous pareils, exactement pareils, donc inutile de prêter attention à ce papy.

Cependant attention, nous savons vous et moi qu'une fraction de seconde, une toute petite, l'idée "et pourquoi pas ?" a traversé votre esprit. Attention attention, la xénophobie est une maladie contagieuse on le sait tous, dés le premier symptôme prenez garde. N'attendez plus, soignez-vous que dis-je, exorcisez-vous de ce mal qui commence à vous ronger le corps et l'esprit, ne vous éloignez plus des sentiers battus de la pensée d'accord ? Promis ? Rentrez dans l'Ordre et tout rentrera dans l'ordre. Allez, un petit zapping de Canal, un Star Ac et au lit.

A l'ombre des Lumières

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 20:57

Par Philippe HOUILLON – Député – Avocat - Rapporteur de la Commission d’Outreau

 

w « Les acquittés viennent de découvrir comment en France, l’institution judiciaire peut se transformer en machine à broyer »

 

w « Aucun de nous ne pourra prétendre le contraire : la procédure judiciaire en France peut tourner au cauchemar »

 

w « Me Caroline MATRAT dont le client était considéré « au bas de l’échelle » dit de lui : il  a reçu le traitement de la justice des pauvres au quotidien »

 

w « Me DUPONT MORETTI : j’affirme devant votre commission et sous la foi du serment que j’ai prêté, que je connais cinquante juges BURGAUD »

 

w « Le témoignage de l’acquitté Cyril LACOMBE est saisissant, c’est la parfaite illustration du dangereux copinage qui, trop souvent, est la règle au sein des juridictions. »

 

w « Les magistrats, pour leur part, semblent n’avoir jamais un seul instant douté d’eux-mêmes. Ils ne peuvent tout simplement pas faire fausse route : ce n’est pas inscrit dans le code. A l’école de la magistrature on n’apprend pas l’humilité »

 

w « Une même plainte lancinante de la part des magistrats constitue le fond sonore de chacune de leurs dépositions : la justice manque de moyens »

 

w « Quoi de plus normal que d’être exigeant à l’égard de ces fonctionnaires d’un type particulier à qui l’on confie nos libertés ? Au nom de quoi devrait-on se taire, quand une seule erreur de leur part  peut anéantir plusieurs vies ? Doit-on s’accommoder de leurs faux pas ? N’a-t-on pas, au contraire, au nom de ce peuple que leurs décisions invoquent, le devoir d’être à chaque instant vigilant ? Puisque les magistrats n’y parviennent pas eux-mêmes, il nous revient d’exercer un droit de regard. »

 

w « Dans la magistrature, sauf à commettre une faute gravissime, on est rarement sanctionné. La promotion, dans ce curieux corps de métier, est la façon la plus efficace de se débarrasser des gêneurs »

 

w « Les journalistes, unanimes, disent : une plus grande transparence de l’instruction, introduire une dose de contradictoire, permettrait de limiter les dérapages que le secret, au contraire encourage »

 

w « Nous avons l’opinion publique avec nous. La réforme du système judiciaire, raison d’être de notre commission, est à présent entre nos mains. Je sens à chaque instant que les justiciables nous poussent à la roue. La réforme de la Justice, tellement nécessaire, dépasse les clivages partisans.

 

Mais le Ministre de la Justice a rangé notre rapport dans son tiroir et a exhumé, à la place, ses propres projets. C’est un immense gâchis. A quoi ont donc servi ces heures d’audition ? La réforme Clément, s’est muée en réformette alors qu’il aurait fallu poser les bases d’une réforme d’ampleur.

Tout le temps de l’audition je n’ai eu  pratiquement aucun contact avec Pascal CLEMENT.

 Hélas : ce que je prends alors pour de la discrétion me fera l’effet, plus tard, d’une profonde indifférence 

Avec Pascal CLEMENT, les contingences politiques et financières ont étouffé toute perspective de réforme.

Je déplore que les choix politiques n’aient pas été  à la hauteur de l’attente de l’opinion politique. Tout était prêt pour que se déclenche une réforme d’ampleur. Les justiciables la réclamaient. Les députés y étaient favorables. Le chef de l’Etat, premier magistrat du pays, y semblait prêt. Nous étions tous mobilisés. Le soufflé, c’est dommage, est retombé.

 

  La réforme de la Justice reste à faire  .

 

 

Extraits de :                                               NOUVEL OBSERVATEUR – février 1997

Dans l’article de Marie- France ETCHGOIN :

« La justice en France ressemble à une vieille dame,

très chic, qui aurait des bas troués… »

Extraits de :                                               UN JUGE S’EN VA

Laurent LEGUEVAQUE, Juge démissionnaire dit la vérité sur les juges, dénonce leur esprit étroit et formaté, les « arrangements avec leur hiérarchie, les avocats et les journalistes », révèle les dessous d’un métier où l’on songe davantage à sa carrière et à ses privilèges qu’à l’équité des jugements.

« Il y aurait pourtant un moyen de contrer le système judiciaire actuel. Un moyen démocratique, peu soumis à critique. L’élection. L’élection des juges que les Anglo-Saxons, pragmatiques, pratiquent d’ailleurs depuis longtemps. Le peuple en élisant ses juges, les rendrait légitimes et puissants. Autant que ses autres élus. Çà ressemblerait à l’arroseur arrosé, des juges élus terrorisant des politiciens élus en leur rappelant à chaque faux pas, que la République c’est la vertu. Après tout c’est pour cette raison, il y a deux cents ans,qu’on a imposé le suffrage universel.

Et puis, rappelons que d’autres peuples, pas nécessairement plus stupides que nous, s’en accommodent.

 

Extraits de :                       JUSTICE, FRANC-MAÇONNERIE, CORRUPTION

Par Bernard MERY – Docteur en droit, lauréat de Faculté – Avocat au barreau de Paris

Rien n’interdit sur le principe, à un juge d’être magistrat et franc-maçon, mais néanmoins cette double appartenance rend incompatible l’exercice simultané du rite et de la fonction

« Un juge ne saurait être dans le même temps franc-maçon sans que le justiciable ne soit informé de sa double appartenance préalablement et publiquement »  Réponse donnée par le Ministre de la Justice en Grande-Bretagne.

En Italie l’incompatibilité évidente a été tranchée de façon catégorique et définitive par le Conseil Supérieur de la Magistrature

 

Extraits de :                             LA JUSTICE au bénéfice du doute

Par Gilles- Jean PORTEJOIE – Ancien bâtonnier, spécialiste des affaires sensibles

« L’état déplorable des prisons, le traitement infligé aux personnes incarcérées, l’inexpérience de certains jeunes juges, l’incompétence d’experts suffisants, les délais interminables, le mépris dont sont frappées les victimes, le manque cruel de moyens, tout semble indiquer que notre système judiciaire est dépassé par les évolutions de la société.  Inapte à opérer correctement, il donne des ratés terribles »

 

Extraits de :                                               JUSTICE EN FRANCE

Par Dominique Simonnot, journaliste à Libération

Dans son livre « on découvre comment, d’une ville à l’autre, d’un magistrat, d’un avocat ou d’une ville à l’autre, ce n’et pas toujours le même loi qui s’applique. C’est une pauvre (à tous les sens du terme) justice ordinaire qui s’exerce en France, justice humaine, bien trop humaine… »

 

Extraits de :    LES TRIBUNAUX FRANÇAIS FACE A LA JUSTICE EUROPEENNE

Par Chantal MERAL – Avocate spécialisée dans les recours devant les juridictions européennes

« Lorsque l’on sait que notre patrie des droits de l’Homme est peut-être, paradoxalement,la nation la plus condamnée parmi les pays signataires de la Convention européenne, on souhaite n’avoir jamais à se trouver un jour en butte aux lenteurs de la justice française , à ses carences, ses dérives etc…. ».

 

Extraits de :                                               MALHEUR AUX PAUVRES

Par Jacques VERGES  - Avocat

« Il y a deux types de voleurs, deux types de justice et deux types de procédure. Il y a les sans-papiers, les drogués, les immigrés, les clochards, les chômeurs, etc…. Pour eux la justice est rapide, et sans pitié.

Il y a les très hauts fonctionnaires, les grands patrons, les intermédiaires incontournables du grand commerce international, les hommes politiques etc…. Ils profitent parfois de l’argent public ou sont illégalement rémunérés pour le travail fourni. Tous, ou presque, échappent à la prison..

Si on additionnait jour après jour, mois après mois, la valeur de chacun de ces butins ridicules dérobés par les voleurs des rues, il faudrait probablement plusieurs dizaines d’années pour atteindre les sommes détournées à l’occasion de la vente des frégates… »

 

Extraits de :                              LA MAFIA DES TRIBUNAUX DE COMMERCE

Par Antoine GAUDINO – Ancien inspecteur de la brigade financière de Marseille

« En dix ans, les magouilles au sein des tribunaux de commerce et la malhonnêteté avérée de trop nombreux magistrats consulaires et mandataires de justice ont coûté au pays un million d’emplois et, aux entreprises, des milliards de francs !  Tous les gouvernements, bien que conscients de l’ampleur des dérèglements, ont jusqu’à présent reculé devant la pression des magistrats et différé une réforme indispensable»


Extraits du rapport Outreau et de livres sur la justice rassemblés par Annie Marciniak. Un très beau travail que nous vous invitons à remettre en main propre à votre député avec votre affaire, en allant le rencontrer à une de ses permanences, (renseignez-vous sur les lieux et dates des permanences auprès de son secrétariat à l'assemblée nationale). Que ceux qui ont rencontré récemment leur député nous en informent par retour de mail, afin que nous puissions recontacter ces députés informés de vos affaires. Merci
Chantal Cottet  www.collectif-justice.net     01 69 90 37 76   &   06 07 94 01 58
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 22:49
Le FN est "soralisé". C'est désormais un lieu commun. Ayant déjà fait une croix sur ce qui le distinguait jusqu'à maintenant, à savoir l'importance de l'ethnie dans l'identité, de l'identité dans la nationalité, et donc de l'ethnie dans la nationalité, voilà que le "nouveau front" se convertit à l'islam. Bon c'est vrai le parti n'a jamais vraiment été hostile à l'égard d'Allah et ses potes, mais de là à porter la burka et construire des mosquées il y a un pas. Ce pas est franchi.

Dans l'article précédent, Ivane dit que ce baissage de frocs devant Mahomet n'est que pure conséquence d'ambition électorale, en fait c'est même le FN qui le dit. Oui, cela joue, c'est évident. Seulement, à quel prix ? Au-delà de la perte de notre identité, à plus au moins long terme, dûe à l'islamisation, il y a de réelles incohérences idéologiques.

Christian Bouchet, dans son intervention à l'université d'été d'Egalité et réconciliation, nous raconte qu'il faut faire copain copain avec Ben Laden car Bush est méchant. Super. C'est pas Soral qui écrivait "Jusqu'où va-t-on descendre ?", la question qu'on devrait lui poser serait plutôt "Jusqu'où vas-tu nous faire descendre ?".

Pour être précis, voici quelques passages de cette ode à l'islam, accompagnés de mes modestes réactions :
une république islamique en Algérie, c’est un pays de plus qui tourne le dos à la civilisation Benetton, c’est la victoire de la djellaba nationale contre le jean cosmopolite.
Faut-il rire ? La djellaba nationale ? Le FN serait-il devenu inculte ? Je veux dire, encore plus qu'il ne l'était déjà ? Depuis quand l'islam est-il national ? C'est un monothéïsme, par définition il est universaliste, au-dessus des nations et des peuples. Et, en l'occurrence, l'islam est une idéologie impérialiste. N'importe qui sachant lire le Coran les Hadiths et le Droit musulman le sait. Le mondialisme islamique ne vaut pas mieux que le mondialisme libéral américain, le premier n'a juste pas les moyens de ses ambitions, contrairement au deuxième.

L'islam s'oppose au cosmopolitisme ? Ah bon ? Je croyais que c'était une religion, et que par conséquent toutes les ethnies pouvaient se convertir, qu'elle était par essence multiraciale, mais après tout, je me trompe peut-être. Il faut être fou pour croire trouver dans l'islam un allié idéologique dans la défense des nations face à "l'Empire du Mal", un Empire sans lequel je parlerais peut-être Allemand, et je ne pourrais même pas tenir ce blog...Nan mais faut pas déconner, sérieusement.

c’est cette hégémonie [l’américaine] qui, substantiellement, est hostile à l’idée nationale en général, aux nations en particulier. Ainsi les nationaux ont-ils entre eux un corpus de valeurs communes aux civilisations qu’elles soient chrétiennes ou même musulmanes. Ces valeurs vont du patriotisme au respect du passé, de l’attachement à la terre à l’amour de la famille et à toutes les valeurs qui en découlent : la solidarité, la charité, l’honneur, le dévouement, le sacrifice, etc.
Islam, patriote ? Quelle bande de cons. Un conseil : lire le Coran. Par ailleurs, les méchants U.S.A., ne feraient-ils pas partie de notre civilisation, occidentale, judéo-chrétienne ?
L'Islam est une voie vers l'intégration. L'Islam élève les hommes dans les valeurs. Je préfère voir les immigrés se tourner vers les valeurs millénaires de l'Islam, que vers les rappeurs. Tant qu'ils auront la haine d'eux- même, ils haïront l'autre. La redécouverte et la fierté de leurs origines favorisera leur assimilation dans les sociétés étrangères. Le foulard islamique est une des manières de redécouvrir leur fierté d'être.
Ce dernier passage est de Soral. Etait-ce la peine de le dire ? "Rester eux-mêmes au sens strict, pour mieux s'assimiler", comment ne pas sourire ? Le plus drôle étant que cet homme se prétend Républicain.
Et nous ferions bien de nous interroger pour savoir pourquoi nos églises sont vides alors que leurs mosquées sont pleines...
Tiens, ça c'est rigolo, personne au FN, pardon, ou NFN (NouveauFN) ne se demande également pourquoi les églises américaines sont pleines...

Les raisons de l’islamophobie d’une partie du mouvement national sont nombreuses. Il est clair à mes yeux qu’aucune d’entre elles ne se justifie.

A mon sens y a chez certains une influence religieuse de type catholique et chez d’autres, ou d’ailleurs chez les mêmes, sans aucun doute, un racisme occulté. On dit le musulman, on pense le bougnoule…

Je me souviens d'une Une de Libération, après la visite de Sarkozy à Argenteuil, titrant : "Hier bougnoules, aujourd'hui racailles !". Evidemment pour les gauchistes, critiquer les voyous, ou les musulmans, c'est être raciste. Et bien il semble que Le Pen aime Libération. Et oui vous avez bien lu, maintenant pour le FN, la première raison pour laquelle un Homme critique l'islam c'est parce qu'il est raciste mais ne veut pas l'avouer. Islamophobie = racisme, c'est pas génial ? Et oui ! On se croirait à la LCR, au PC, à LO ou au PS ! J'vous jure...Y'a presque de quoi voter Sarko.

Mais plus que cela, il y a incontestablement, aussi et surtout, le résultat de la propagande et des agents d’influence de l’Empire du mal, des réseaux pro-américains et sioniste. Ceci est très net quand on examine les thèses développées qui sont parfois tout simplement décalquées, sans même être adaptées pour le nouveau milieu auquel on les destine, d’organes de presse ou d’ouvrages de la propaganda staffel américano-sioniste.

On sait qu’il est de bon ton dans certains milieux nationalistes et identitaires, de faire référence, de manière récurrente au « choc des civilisations », à l’affrontement de l’islam et du monde libre. Tout cela fait vendre du papier et a l’immense avantage de fournir à la complexité du monde une explication simple facilement acceptable par une mouvance plus avide de théories conspirationistes que de réflexions politiques ou géopolitiques.

Ahhh...là on atteint le summum de l'humour. Dans le premier paragraphe, Bouchet nous raconte que l'islamophobie est dûe à une propagande de l'Empire du Mal, à une conspiration américano-sioniste. Dans le second paragraphe, il dit que les islamophobes sont des faibles d'esprit avides de "réponses" simples, par exemple des théories conspirationistes. Chercher l'erreur. Un tel niveau d'incohérence est presque douloureux, physiquement.
Doit-on comme feu Pym Fortuyn défendre le mode de vie des gays par opposition aux imams homophobes ? Doit-on s’opposer au retour à la non-mixité dans certains lieux (écoles, piscines, etc.) par anti-islamisme alors qu’il y a quelques dizaines d’années on contestait avec virulence la mise en place de cette mixité ? Doit on défendre l’impudeur vestimentaire parce que les islamistes sont favorables au port du foulard ? Doit-on prôner le droit au blasphème alors que celui-ci peut s’exercer in fine contre toutes les religions y compris celle des français natifs ? Doit-on considérer tous les anti-musulmans comme des alliés, y compris les sionistes les plus fanatiques et les représentants de la mixophilie laïque comme madame Michèle Tribalat (fort cotée auprès de certains nationaux) ou Orianna Fallacci ?

Dans ce passage, Bouchet use d'un bon vieux sophisme :
le faux dilemme. Concrètement, il oppose deux visions, et implique qu'elles sont les seules existantes.

Comme si le choix entre un char de gays multicolores à la Gay Pride et une bande d'imams obscurantistes étaient notre seule alternative, comme si nous ne pouvions être que Jack Lang ou Ben Laden ! Comme si la décadence occidentale du string et du spring break était la seule réponse au foulard et à la polygamie !

L’immigration a transplanté aux périphéries de nos villes des peuples restés encore très traditionnels. Ils y subissent depuis trente ans l’agression d’un modernisme destructeur sous toutes ses formes, à commencer par la permissivité et la domination de l’argent.
Le modernisme destructeur, ben voyons, toujours aussi objectif ce front alternational ! Comme si l'argent, les filles qui osent montrer leurs épaules et leurs jambes, le niveau de vie plus élevé, comme si tout cela n'avait pas attiré ces populations immigrées. Il est trop facile, et faux, de dire qu'elles souffrent de l'occidentalisation alors que c'est pour cela même qu'elles sont venues ! Et les occidentaux des quartiers, ils ne souffrent pas eux de l'islamisation de leurs immeubles ? Elle est où la "vraie" violence ?
« Il me paraît nécessaire que tous les efforts soient développés pour consolider un « islam à la française », à stricte proportion de la population musulmane de nationalité française, et animé par des ministres du culte de nationalité française » ; on pourrait continuer en disant il faut qu’il y ait des mosquées, mais qu’elles soient françaises et érigées dans le respect du droit français.
Et voici le dernier passage, très explicite pour le coup. Oui oui, il faut un "islam de France"...ça ne vous rappelle rien ? Comment Soral et ses potes peuvent-ils s'étonner de s'être fait piller par Sarkozy, alors que c'est eux-mêmes qui disent la même chose que lui !

Bref, bref... le front national...ah ah ah... mon cul. Le parti le plus gauchiste qui existe en France. De la merde en barres, des lâches renonçant à tout pour gagner quelques voix arabes, et pour finalement en perdre plus d'un million...

Bien-sûr qu'on peut ne rien lâcher, ne rien céder. Bien-sûr que j'ai le droit de m'opposer à la politique bushienne sans pour autant me tourner vers la Mecque, bien-sûr que je peux envoyer les imams se faire foutre, les obliger à aller prêcher leurs saloperies ailleurs sans pour autant être un agent de Wall Street. Je peux dénoncer la persécutions des homosexuels en Iran sans être un membre d'Act up, tout comme je peux être reconnaissant aux U.S.A. pour le Débarquement et pour Internet sans approuver le sionisme.

Entre le mondialisme américain et le mondialisme islamique, il existe encore un espace, un endroit déserté par le nouveau front et ses apôtres. Si si, quelque part, entre Sarko l'Américain et Le Pen l'Arabe, il existe, j'ose l'espérer, l'Européen...allez, soyons fous : le Français.

A l'ombre des Lumières
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 22:33
La nostalgie des camarades

Publié le 19 octobre 2007

 


Le bloc-notes d'Ivan Rioufol

 
Oh les beaux jours ! Réunie dimanche soir, au Zénith, cette chère vieille gauche a chanté à pleins poumons : « Ouvrez les frontières ! » Puis Serge Moati, arbitre patelin de l'émission Ripostes, sur La Cinq, s'est fait ténor pour égrener les people venus protester contre cette affaire d'ADN : Bernard-Henri Lévy, Michel Piccoli, Josiane Balasko, Renaud, etc. « Nous sommes là pour entrer en résistance ! », a dit Isabelle Adjani, très années 80 avec sa casquette gavroche à carreaux bleu et noir. Oui, c'était comme avant. Le folklore en plus.
 
Le souvenir des jours anciens s'accroche aux « progressistes ». Ils aimeraient tant que revienne ce temps où ils étaient craints. Mais : « The times they are a-changing » (Bob Dylan). Les tests ADN sont approuvés par 56 % des sondés et adoptés par le droit européen. Selon l'observatoire des évolutions socioculturelles de la Cofremca, 57 % sont favorables à la suppression des régimes spéciaux de retraite et 75 % pensent qu'il faut réduire dépenses publiques et impôts. La nostalgie, camarade.
 
Cette gauche d'hier ne veut pas mourir. On la comprend. Mais elle radote dans son monde clos. « Un combat commence ! », a prévenu dimanche François Hollande, qui aimerait, au-delà du volet sur la lutte contre la fraude au regroupement familial, que tout le projet de loi sur l'immigration soit retiré. Didier Le Reste, le secrétaire de la CGT-cheminots, en appelle pour sa part au militantisme communiste pour bloquer les transports en commun. Dans quel monde vivent-ils ?
 
La France moderne ne peut se reconnaître dans ces hommes immobiles et ces syndicalistes issus du XIXe siècle, qui refusent de s'interroger sur les problèmes posés par l'immigration de masse ou qui défendent des régimes spéciaux liés à un système en faillite. D'ailleurs, si le pays est dans cet état d'incertitude sur son avenir, c'est bien à cause de ces militants archaïques. Ils affectent de parler peuple mais ne se font plus comprendre.
 
Face à eux, le gouvernement a déjà trop reculé. Les recours aux tests ADN et au service minimum dans les transports, par exemple, ont été largement édulcorés. La gauche y a vu de la faiblesse. Faudrait-il un Sébastien Chabal, qui a malgré tout porté l'équipe de France de rugby, pour lever les ultimes obstacles à l'entrée dans le XXIe siècle ? Les Français attendent la vraie rupture. Eux aussi pourraient descendre dans la rue.
 

 
La pensée show-biz
 
En fait, les socialistes ne se consolent pas de la défaite de Jean-Marie Le Pen, qui par ses dérapages avait rendu inabordables les questions liées à la cohésion nationale. Un déni dont la gauche a toujours su tirer profit. Aussi tente-t-elle de ressusciter le FN, dont elle voit l'ombre derrière le député UMP Thierry Mariani, l'auteur de la proposition sur le regroupement familial, ou le ministre Brice Hortefeux. Mais quand Bertrand Delanoë ose le parallèle, dimanche, entre le nazisme et le recours à la génétique pour prouver une filiation, c'est le maire de Paris qui mime l'extrême droite dans ses outrances.
 
Alors qu'un séparatisme culturel et ethnique s'installe (je décris cette réalité occultée dans un livre, La Fracture identitaire, qui paraîtra chez Fayard le 2 novembre), il est stupéfiant d'observer avec quelle hypocrisie ces gens-là se détournent des faits. Ils disent se mobiliser pour les droits de l'homme quand ils critiquent ces tests adoptés par douze pays voisins. Mais qu'ont-ils dans les yeux ? Un lecteur me signale, cette semaine, ce débat sur la chaîne qatarie al-Jezira : « La France pourra-t-elle maintenir ses traditions face à la montée de l'islam ? » Le show-biz n'en pense rien.
 
L'absence de réflexion sur la nouvelle immigration s'accompagne de son lot de désinformations ou de rétentions d'information. Cette semaine, des médias ont soutenu que la France serait le plus restrictif des pays d'Europe en matière de regroupement familial, alors qu'elle est en réalité dans la moyenne (www.integrationindex.eu). J'ai également sous les yeux un arrêté du ministère de l'économie du 19 juillet 2007 relatif aux résultats du recensement de la population par zones géographiques : son article 8 interdit la diffusion de ces données. À quand la transparence sur l'état de la France ?
 

 
Monde ancien
 
C'est ce monde ancien qui, soutenu par le PS, a manifesté hier en empoisonnant une fois encore les usagers des transports. « Cette grève sera très forte, j'ai même le sentiment qu'il ne devrait y avoir quasiment plus de trains, de bus ni de métros », avait effectivement prévenu, dimanche, Xavier Bertrand, ministre du Travail. Était-il opportun de faire ainsi la promotion d'un mouvement corporatiste, qui cherche à soustraire les régimes spéciaux d'un alignement sur la fonction publique ? Cet énième blocage du pays donne surtout des arguments à ceux qui réclament la remise en cause du monopole public dans les transports collectifs. Le gouvernement, qui a l'opinion derrière lui, ne peut perdre ce conflit. Les syndicats sont d'autant moins crédibles dans ce combat dépassé que les révélations quotidiennes sur les connivences financières entretenues, depuis toujours, par certains d'entre eux avec le patronat de la métallurgie devraient inciter à moins d'arrogance, y compris du côté de la CGT. Cette pratique patronale est évidemment injustifiable. Reste à savoir dans quelles poches de syndicalistes, voire d'hommes politiques, sont allés ces billets distribués en douce.
 

 
Rupture
 
Confirmation officielle, hier, du divorce du couple Sarkozy, annoncé par des médias depuis lundi. Longtemps le respect de la vie privée aura été pour la presse la limite infranchissable. La aussi, fin d'une époque.

 


L'omerta, pratique française

Publié le 12 octobre 2007



Le bloc-notes d'Ivan Rioufol

De farouches syndicats sont soupçonnés d'avoir accepté, pour prix de leur acquiescement, l'argent liquide du patronat de la métallurgie, tandis que des responsables d'une prestigieuse entreprise se seraient comportés vis-à-vis d'elle en petits parieurs tuyautés : des pratiques dévoilées par les affaires Gautier-Sauvagnac et EADS. Deux cas distincts, qui méritent mieux que la loi contre la corruption adoptée mercredi soir à l'unanimité des députés, et qui vise à sanctionner les faiblesses « de tout agent public ». Le sujet est plus vaste.

 
Rien n'est encore établi dans ces dossiers en cours. Se dévoile néanmoins un semblable attrait pour la magouille financière tolérée, pour le moins, par l'État et ses élites. Les mêmes ingrédients se retrouvent de part et d'autre : comportements occultes, compromissions, omerta. Un monde clos, frelaté et longtemps protégé se devine derrière les clins d'oeil et les réseaux. On en imagine la devise socratique : « Nul n'entre s'il n'est de la bande. »
 
La présidente du Medef, Laurence Parisot, commentant lundi les millions d'euros retirés depuis des années par le président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), se dit « en état de choc, sidérée, incrédule ». Idem chez l'ancien ministre de l'Économie et des Finances, Thierry Breton, qui assure ne pas avoir eu connaissance des modalités de vente des actions détenues par le groupe Lagardère dans la société aéronautique européenne EADS (Airbus). Ils semblent sincères. Là est le problème.
 
L'opacité financière des syndicats, par exemple, n'est pas vraiment une révélation. Si l'on y ajoute les mises à disposition de permanents payés par leur administration d'origine, apparaissent des pratiques relevant de l'abus de bien social, du détournement de fonds, de l'emploi fictif. Il est sain que ces passe-droits émergent. Mais pourquoi ceux qui savaient, à commencer par la gauche « morale », n'ont-ils jamais rien dit de ces relations sociales faisandées ? Dans ce contexte, aggravé par des soupçons de tricheries chez EADS, le choix du gouvernement de dépénaliser le droit des affaires vient comme un cheveu sur la soupe. Certes, une série de petits délits pénaux s'ajoutant aux délits civils ou commerciaux peuvent être supprimés. Mais ce serait une faute de réformer la prescription de l'abus de bien social ou de toucher au délit d'initié. La France du XXIe siècle doit défendre une éthique exemplaire si elle veut être crédible.
 
La confiance ébranlée
 
Cet État, silencieux face à des financements syndicaux occultes et à des pratiques patronales proches de l'abus de confiance, se trouve aussi mêlé, comme actionnaire d'EADS, à une présomption de délit d'initiés. L'affaire implique 1 200 dirigeants et cadres, qui auraient plumé leur propre société en connivence avec Bercy. Une note le prouverait : celle de l'Agence des participations de l'État du 20 janvier 2006, lui conseillant de céder une partie de ses 15 %, comme le font, au même moment, ceux qui auraient eu vent des retards de livraison de l'A 380. Certes, l'État n'a rien vendu. Mais que venait-il faire dans ce capitalisme de prédateurs ?
 
Et quel rôle a joué la Caisse des dépôts et consignations ? Peu avant l'effondrement du cours de l'entreprise, le 14 juin 2006, l'organisme public rachète au prix fort (600 millions d'euros) 2,25 % du capital dont voulait se débarrasser Arnaud Lagardère, en laissant semble-t-il l'État-Bercy dans l'ignorance. Ce puissant acteur financier, qui gère l'épargne des Français sans même un contrôle parlementaire, accusera une moins-value de 200 millions dans ce marché de dupe. L'omerta a ses raisons que la raison ignore. Mais cette gestion monarchique insulte la démocratie.
 
Lundi, Nicolas Sarkozy a affirmé que l'enquête devait « aller jusqu'au bout pour savoir quelles ont été les responsabilités de l'État ». Cependant, c'est la légitimité de la présence de ce dernier au coeur d'un projet industriel soumis à concurrence qui devrait être posée, plutôt que de proposer une taxation supplémentaire des stock-options. L'ennemi du capitalisme est l'alourdissement des prélèvements et l'avachissement de la morale, surtout quand les pouvoirs publics participent à ce délitement. Le libre marché fonctionne sur la confiance. Le soupçon est son virus. Il a été introduit dans EADS.
 
Immigration (suite)
 
La gauche papoteuse reste dans les banalités à propos de ces deux affaires. Ces jours-ci, elle concentre ses attaques contre le recours à l'ADN pour prouver une filiation dans le cadre d'un regroupement familial. Les immigrationnistes, fer de lance d'une contestation voulant à nouveau « lepéniser » ses contradicteurs, ont trouvé une alliée avec Fadela Amara, membre du gouvernement : elle a jugé « dégueulasse » qu'on « instrumentalise l'immigration ». François Fillon, épinglé lui-même pour avoir parlé de « détail » à propos des tests, l'a reçue mercredi pour lui témoigner sa confiance. Passons.
 
Ressort de ces polémiques, la récurrente absence de réflexion sur la nouvelle immigration de peuplement et la manière dont elle doit trouver sa place dans une nation héritière de valeurs jusqu'alors partagées par les précédents arrivants européens. Ce vide se retrouve dans la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI), ouverte mercredi et consacrée à l'éloge convenu de « l'ouverture à la diversité ». La posture épargne de s'interroger sur la faillite de l'intégration, qui reste au coeur du malaise identitaire français.
 
« Petit con »
 
Mercredi : Bernard-Henri Lévy est traité de « petit con » par le bras droit de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, qualifié précédemment de « raciste » par BHL. La France issue des Lumières saura-t-elle débattre, un jour ?

 


L'ouverture, fausse rupture

Publié le 05 octobre 2007


Le bloc-notes d'Ivan Rioufol 

Rappel d'une évidence : les Français, mobilisés à 85 % pour la présidentielle, ont voté sans ambiguïté pour la rupture. Une révolution culturelle a été préférée à l'immobilisme socialiste. Ce choix invite à se séparer d'un modèle étatique qui a été rejeté, pour s'ouvrir au libéralisme que Jacques Chirac considérait comme « une perversion de la pensée humaine ». Aussi le chef de l'État ne doit-il pas redouter l'électrochoc. C'est pourtant l'impression qu'il donne.
 
Quand Jack Lang, sollicité par Nicolas Sarkozy, se dit prêt, lundi, à « rendre service » pour une « oeuvre d'intérêt général », il est permis de ne plus comprendre la stratégie élyséenne. Cette figure de la gauche narcissique illustre un passé dont les gens ne veulent plus. Symbole de la bonne conscience et de la poudre aux yeux, Lang a contribué à brouiller les esprits, au nom du relativisme et de la flatterie des émotions.
 
La rupture ne peut pas se conduire avec ceux qui l'ont combattue, au prétexte de briser aussi le clivage droite-gauche : ce raisonnement devient vite absurde quand la démarche politique se réclame d'un parler clair. À moins d'entendre Jack Lang ou Julien Dray, autre pressenti, renier leur passé, les réformes ne peuvent être menées qu'avec des convaincus. Lever les sectarismes contre les libéraux serait plus logique.
 
N'en déplaise aux nostalgiques de l'assistanat, l'opinion semble prête à sauter le pas. Lundi, un sondage du Parisien a montré que 66 % des interrogés estiment urgent de réformer la fonction publique, vue par 61 % comme une charge pour les contribuables. Les Français soutiennent la mise à plat des retraites, mesurent les risques du surendettement du pays, ne croient plus aux vertus des 35 heures, n'entendent pas soutenir les grèves des corporations, etc.
 
L'impatience qu'affiche François Fillon quand il qualifie, lundi, d'« urgence nationale » la réforme des fonctionnaires est celle des électeurs qui ont choisi de changer d'époque. Bien sûr, Sarkozy a cinq ans pour moderniser le pays et ce n'est pas au bout de cinq mois qu'un bilan se dresse. Cependant, en voulant prolonger une ouverture théâtrale, le chef de l'État prend le risque de s'écarter de ses priorités et de perdre de vue ceux qui l'ont élu.
 
Pétitionnaires : le retour
 
Cette gauche sermonneuse, qui fascine le pouvoir, reprend son rôle de juge autodésigné. Reviennent les pétitionnaires, à l'occasion de l'examen par le Sénat du projet de recourir aux tests ADN pour prouver une filiation dans un regroupement familial. Les courroucés, qui se gardent de dénoncer l'oppression des femmes dans les cités, alignent leur nom cette semaine dans Charlie Hebdo et Libération, bottins mondains des donneurs de leçons. Ils disent voir une « dérive inquiétante » dans la vérification biologique du lien filial, destinée à contrer l'usage répandu des faux états civils.
 
Ceux qui parlent de « rafles » et de « camps », quand la police arrête des clandestins, soutiennent que les immigrés seraient, avec ces tests autorisés par le droit européen, comparables aux Juifs sous l'Occupation. Des énormités d'autant moins relevées que Charles Pasqua, qui défendit l'« immigration zéro », vient rejoindre le choeur des vertueux en rappelant « l'usage qu'ont fait les nazis de la génétique ». Une partie de la droite, gagnée par les outrances réservées naguère aux maîtres censeurs : un des effets de l'ouverture...
 
Ces tests produiraient, dit-on, une inégalité de traitement entre l'étranger et son hôte. Mais il faut alors contester l'obligation de maîtriser la langue, de signer un contrat d'accueil, d'apporter un revenu minimum, conditions qui ne sont pas exigées non plus des Français. L'ancien président Konaré (Mali) fait remarquer que ce recours au test génétique n'est « pas du tout conforme à notre conception de la famille, de la société ». Mais est-il illégitime que celui qui s'invite se plie aux moeurs du pays qui le reçoit ?
 
Pourtant, le gouvernement recule. Brice Hortefeux a promis au président sénégalais Abdoulaye Wade « de tout faire pour gommer les effets négatifs de l'amendement Mariani (proposant les tests) ». Quand l'épiscopat français suggère cette semaine de lever ces « conditions toujours plus restrictives mises au regroupement familial qui est un droit toujours à respecter », au moins a-t-il l'excuse de son angélisme.
 
À propos de Guy Môquet
 
Faudrait-il suivre cette gauche qui se dit irréprochable ? L'Institut d'études sur l'immigration et l'intégration, dont l'inauguration a été repoussée hier, fait l'objet de suspicions de la part d'historiens qui lancent une pétition (encore une) pour dénoncer « une reprise en main de la droite » dans la recherche sur l'immigration. Curieusement, ces professionnels sourcilleux ne se sont jamais manifestés jusqu'alors pour dénoncer les sous-évaluations avérées de ces phénomènes par l'Insee.
 
Quant à l'hommage à Guy Môquet, jeune militant fusillé en 1941 (sa lettre sera lue le 22 octobre dans les lycées), le PCF veut se le réapproprier afin de ne pas « gommer le sens et les valeurs de son engagement » (L'Humanité, mercredi). Mais Môquet ne fut pas, de lui-même, un résistant. Arrêté en octobre 1940 par la police française, il défendait le pacte germano-soviétique, à l'exemple de son père et du Parti. Il a été exécuté par les Allemands en représailles d'un attentat commis à Nantes contre un officier par trois jeunes communistes, après l'invasion de l'URSS par Hitler à l'été 1941.
 
Éloge du totalitarisme
 
Et revoilà Che Guevara : Olivier Besancenot en tresse les louanges, au 40e anniversaire de sa mort. Cet éloge du totalitarisme et de la violence laisse bien sûr nos moralistes impassibles.nti_bug_fck
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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 19:56
 
 
 

 
 
Trois mois avant l'enlèvement, Maurice Dantec m'annonçait son intuition d'un fait divers particulièrement immonde, d'un crime technique et abject qui allait, selon lui, traverser l'actualité française des prochains mois. Un fait divers qui allait éventrer et retourner les tripes de la nation. Lui racler ce qui lui reste de coeur, déclenchant sans doute une nouvelle vague vers le raz-de-marée de la prise de conscience. Je me souviens que ce soir-là, il me racontait son retrait progressif du champ de la colère et de la glace qui commençait à l'envahir. Je me souviens aussi parfaitement de cette phrase. "Je les aurais assez prévenu. Mais le Français commence à avoir peur le jour où il sent le canon froid du Beretta se poser contre sa tempe."

Enfin, là je crois qu'on s'emporte un peu.

Seulement 23 jours de nuit totale (adhésif jamais retiré de son visage et de ses yeux), terrorisé, interdit d'usage des toilettes, nu, affamé, frigorifié, nourri par une paille. Son corps sera torturé, massacré d'impacts et de brûlures de cigarettes jusqu'aux parties génitales. Sa chair dès lors à vif, Youssuf Fofana lui "nettoyera à l'acide" après avoir commencé à lui trancher la gorge et à lui infliger des blessures au couteau (non mortelles). Ilan est encore vif et conscient. Il va jusqu'à faire entendre ses hurlements à ses parents par téléphone. Il sera ensuite aspergé d'essence par Youssuf Fofana qui mettra le feu au corps d'Ilan, brûlé vif sur 80% du corps avant d'être jeté baillonné menotté yeux bandés, toujours nu, sur des voies ferrées. Ilan se traînera plusieurs heures dans les bois, avant d'arriver à un grillage, puis près d'un chemin de fer avant que des passants ne le découvrent vivant et agonisant au petit matin. Incapable de s'exprimer, il décède dans l'ambulance. "Le pire des tortures n'a pas été révélé et je ne veux pas être le premier à le faire" disait ces jours derniers un policier. Oui, nous vivons une époque formidable.


Des milliers de français attendaient une réaction de Montréal.
Après les larmes et les hurlements, la voici dans son intégralité.

David Kersan

 

 

 


LE TRAIN


Société Néonationale des Civilités Ferroviaires


Comme le fait remarquer mon distingué collègue, processeur de liposophie, Pierre Marcelle, pour le fabriquant de papier-toilettes Libération : « on ne dira pas qu'il ne s'est rien passé dans le train express 17430 reliant Nice à Lyon à l'aube de l'an neuf ». Admirons d'emblée la fluidité jésuitique et l'exquise coprolalie du style inénarrable de cet ami, professionnel de la communication d'État.


Non, en effet, il ne s'agit surtout pas de nier l'évidence, mon estimé confrère sait fort bien que l'éthique journalistique qui nous anime, avec Arnaud Viviant, Jules Joffrin, Mona Chollet ou Aude Lancelin, se situe bien largement au-dessus de ce type de pratiques qui jettent l'opprobre sur toute notre corporation, le mot n'est pas trop faible.


On ne dira donc pas qu'il ne s'est rien passé, mais notre honnêteté de pigistes professionnels de la profession nous oblige tout de même à remettre les choses à leur place :


D'accord, quelques voyageurs de première classe d'un TGV, revenant de leurs luxueuses résidences du sud balnéaire, ont été quelque peu chahutés par de jeunes Français qui revenaient eux aussi de leurs vacances et n'avaient probablement pas trouvé de places assises dans le compartiment fumeur.


Qu'il y ait eu ‑ bon, comme on dit ‑ quelques attouchements sexuels, voyons, soyons sérieux une minute, comment pourrait-on juger avec la sévérité d'un vieux juge réactionnaire, voire catholique ! ce qui n'est après tout que la saine floraison des émois de la jeunesse ?


Que de vieilles personnes aient été, dit-on, molestées par quelques-uns de ces jeunes Français, voyons, sans doute ces antiquités geignardes s'étaient-elles plaintes d'un walkman au volume poussé trop fort, ou de quelque blague licencieuse que nous avons tous - AH ! AH ! AH ! - expérimentée au moins une fois dans notre jeunesse.


Il faut donc raison garder. Tous ceux qui ont osé parler d'une « attaque de train » dans cette affaire du TGV du 1er janvier auront décidément trop vu de westerns impérialistes américains, et pas assez lu la Vie du Rail.


Comment pourrait-on, je vous le demande un peu, attaquer un TGV ? Ce fleuron de notre industrie ferroviaire !


C'est non seulement impossible, mais tout syndicaliste de la CGT vous le confirmera, le seul moyen d'arrêter un TGV c'est de prononcer un mot d'ordre de grève.


On ne dira donc pas qu'il ne s'est rien passé. Évidemment non.


Une tentative malheureuse de saine compréhension intergénérationnelle, la volonté du vivransambleuh mal interprétée par de vulgaires voyageurs de commerce aigris et racistes, comme dans les bandes-dessinées de Cabu, voilà tout ce qu'il faut retenir de cette expérience.


Bien. On nous dit maintenant que les jeunes Français parlaient à l'aller de « faire un carnage ». Sans compter que nos pauvres analystes, qui n'ont même pas lu un seul ouvrage de Jean-Paul Sartre, sont incapables de décrypter la profondeur métaphorique du langâge suburbain déployé, n'est-ce pas, par ces jeunes Français, il convient en plus de signaler qu'ils sont incapables de faire la différence entre l'expression totalement justifiée de la révolte contre les inégalités socialeuh et, par exemple, ce qui relèverait d'actes de barbarie commis dans la gratuité et le sadisme le plus total.


Ne nous égarons pas. « Nous ne dirons pas qu'il ne s'est rien passé » non plus dans l'affaire que nous allons évoquer maintenant, mais encore une fois, le mélange de paranoïa fascisante, d'islamophobie rampante, de phantasmes sécuritaires doublés de l'incapacité chronique du français moyen de comprendre l'ôtreuh-essé-diffairanses, concept que ce pauvre Derrida n'a pas eu le temps de mener à son terme, aura une fois de plus conduit à ce qu'un simple fait divers, somme toute ordinaire, devienne tout de go une véritable affaire d'État.


Si j'osais, je dirais bien que l'ombre de la CIA, de l'Opus Dei et de la haute Banque Juive me semble à l'oeuvre derrière cette odieuse manipulation des faits, c'est d'ailleurs ce qu'affirment, preuves en mains (le Protocole des Sages de Sion, par exemple), nombre de penseurs de la Nouvelle Droite, comme les Nidentitaires, qui ne veulent pas de Turcs en Europe, mais acceptent très bien l'idée que des Arabes fanatiques prennent possession de la Terre d'Israël. Il faut en tout cas féliciter cette « extrême-droite » d'être encore plus mononeuronale que ses collègues de l'extrême-gauche, la lecture de notre éminent quotidien n'aura pas été sans conséquence, je crois, sur cette stupéfiante convergence de la haute pensée politique nationale, mais quoi qu'il en soit, n'ayez crainte, je dois tout de même, y compris pour mes piges à Libération, conserver la froide déontologie de l'objectivité journalistique.


J'espère néanmoins que le Mouvement contre le Réel et pour l'Abolition du Politique a su se saisir du dossier. On peut compter sur Mouloud Aounit pour que les choses ne restent pas impunément en l'état.



L'APPARTEMENT


Méditations sur trois semaines de convivialité inter-ethnique



Il faut rendre grâce, une fois encore, à la lucidité presque paranormale de mes collègues de Libération qui, dans l'en-tête de leur premier article sur l'affaire dont nous allons parler, ont su poser d'emblée la question essentielle : « comment un jeune homme gentil et timide a-t-il pu ainsi devenir un « barbare » ?

Que l'on ne se méprenne pas sur le sens des mots. Nous ne sommes pas de ceux qui nous indignons à chaque vulgaire fait divers, ou même à chaque problèmeuh-de-société, en hurlant, comme certains écrivains extrémistes, à la « barbarie », à la « bestialité », à la « sauvagerie » pour quelque bizutage banlieusard ayant légèrement dérapé.


Le mot « barbare », usité par mon éminent collègue, faisait référence, là encore, à ce néo-langage-de-la-rue - « the Barbarians » n'implique aucune fascination pour la « barbarie », allons donc ! ‑ par lequel les jeunes Français en situation d'échec scolaire, et de réussite sociale dans le trafic de drogue, font entendre leur drohâ-allah-différanse, que refusent de leur accorder les ouvriers du bâtiment, les vrais chômeurs et les conducteurs de camions racistes, fascistes et réactionnaires, qui ont le toupet, en plus, d'être nés en France, et pire encore, d'être parfois descendants de familles présentes sur le sol national depuis plus de deux générations ! Ils devraient avoir honte, franchement. Ne se sont-ils pas rendus complices, ce faisant, des crimes odieux du colonialisme qui, heureusement, notre Ayatollah en chef va s'en charger très rapidement, sous l'oeil scrupuleux de la Ligue Arabe, sera retiré de notre héritage historique et constitutionnel, non mais des fois ?

Il faut rendre grâce à mon collègue bourmaliste, je le disais, car, encore une fois, l'hystérie collective menace, nous allons voir comment et pourquoi.

Soyons clairs : encore une fois nous ne dirons pas qu'il ne s'est rien passé, dans cet appartement de Bagneux, durant 23 jours d'affilée.


Bien sûr que non, pour qui nous prenez-vous ? Nous sommes des professionnels tout de même. Aux ordres, certes, mais pros jusqu'au bout.

Il ne s'est donc pas rien passé, ou disons qu'il s'est effectivement passé quelque chose.

Bon. Mais quoi ?

De jeunes Français, de toutes origines, ont décidé de faire une farce à un garçon juif qui avait le mauvais goût de travailler. Et de travailler, en plus, rien ne les arrête ces juifs, pour une compagnie de téléphonie mobile ! Autant dire pour une branche du capital multinational impérialiste. Je ne sais pas si vous vous rendez compte.

Bien, que la blague ait mal tournée, qui ne pourrait en convenir ? Mais de là à parler de TORTURES ! Alors que la victime n'a même pas été obligée de grimper sur un tabouret comme dans l'horrible prison fasciste-impérialiste-américaine d'Abou-Grahib !


Certes, ils ont légèrement abusé de la patience des parents de la victime en faisant entendre quelques borborygmes émis par leur fils, juif je le rappelle. On me dit même qu'ils auraient demandé une rançon de 450 000 euros et qu'ils auraient lu de nombreux passages du Coran au téléphone à sa mère, entre deux vagues de mots un peu vifs exprimés par Youssuf qui ne faisait, après tout, qu'extérioriser le malaise de la jeunesse française souffrant de la discrimination quotidienne. D'abord qu'y a-t-il de mal à parler un peu fort au téléphone à une dame qui, après tout, pouvait fort bien être un peu dure d'oreille ? De plus, hein ? - s'il s'était agi de la lecture du Bottin Téléphonique, je me demande si on ferait tout ce foin pour si peu. Je sens poindre ici des relents islamophobes qui ne sont pas sans rappeler les heures peu glorieuses de notre nation qui, ne l'oublions pas, collabore ouvertement, et ce depuis plus d'un siècle, avec l'odieuse firme impérialiste-américaine Coca-Cola !


Certains, la paranoïa réactionnaire ne connaît plus de limite, parleraient de liens avec des groupes islamistes ! Très franchement, que ferait un groupe salafiste de 450 000 euros ! On se le demande vraiment. Surtout quand on connaît le montant des subventions qui leur sont accordées par notre grand Ayatollah en chef et ses petits Mollahs de service.

Et cela semble continuer de plus belle, décidément, rien n'arrête les conspirateurs-fascistes-réactionnaires quand il s'agit d'exagérer sciemment une situation qui tient bien plus du drâme socialeuh que d'un épisode de Navarro.


Par exemple, on nous dit maintenant que durant les 23 jours de la blague un peu poussée de Youssuf et de ses amis, Ilan n'aurait pu se nourrir qu'à l'aide d'une paille parce que l'adhésif qui lui recouvrait le visage ne lui fut jamais enlevé.

D'abord, boire dans une paille, même de la purée, n'a jamais fait de mal à personne, demandez donc aux vieillards des hospices.


Et pour le reste, soyons clairs, d'accord, un adhésif, ça colle un peu, mais si on y prend un peu garde, au moment du retrait, on peut assez aisément ne pas s'arracher trop de poils à la fois, c'est très bon pour la peau, et largement plus efficace que des bandes épilatoires, il faudrait tout de même ne pas chercher à abuser de notre candeur.


Ensuite, viennent les détails scatologiques dont la presse antidémocratique aime à se délecter : Ainsi, durant trois semaines, Youssuf et ses amis français auraient interdit à ce jeune juif d'aller aux toilettes tout en restant debout, et nu. Pas un mot, je répète : pas un mot sur le calvaire qui aura constitué à nettoyer régulièrement les excréments relâchés sans le moindre savoir-vivre par ce téléphoniste hébreu, je me demande ce que fait Tariq Ramadan : ne s'agit-il pas, encore une fois, de la preuve consistante, si je puis dire, du mépris de l'Occident tout entier pour ces jeunes Français, tout juste considérés comme des domestiques à son service ?


C'est comme l'acide que, nous dit-on, Youssuf et ses amis français ont allègrement distribué à Ilan.

De l'acide !

Constatez de vous-même le vice qui préside à la pensée fasciste anti-républicaine islamophobe : Ilan s'est pris de l'acide ?!

Et alors ? Nous aussi, au Larzac, au festival-off d'Avignon, aux concerts de Vincent Delerm ou à la dernière rave de Carla Bruni, voire dans notre salle de bains les jours de fête, nous en prenons de l'acide, contre toutes les lois fascistes-réactionnaires de la société de consommation capitaliste ! Que Youssuf et ses nombreux amis français aient tenté de décoincer un peu ce pauvre juif, qui travaillait, je ne le répèterais jamais assez, pour le Grand Kapital de la téléphonie mobile, comment pourrait-on, je vous le demande un peu, leur en vouloir ?

Vient ensuite le « clou du spectacle » de la réaction-raciste-xénophobe-qui-ne-lit-pas-Libé :

Youssuf et ses amis français auraient, semble-t-il, pour finir, aspergé Ilan, ce téléphoniste juif quasi-intégriste, d'un produit hautement inflammable.


Certes, il convient de le reconnaître, ce type de pratiques peut s'avérer dangereuses si l'on ne prend pas toutes les mesures de sécurité adéquates. Un casque de chantier, au moins, aurait probablement été nécessaire.


Nul ne sait trop comment mais, selon toute vraisemblance, le manque de collaboration et l'esprit sectaire du téléphoniste juif aura provoqué l'inévitable et d'ailleurs, très franchement, j'ose me le demander, si cela était si grave que cela, pourquoi ce spécialiste du téléphone n'a-t-il pas trouver le moyen d'appeler les pompiers, ou à tout le moins un service d'urgence, comme l'Abbé Pierre, par exemple ? On décèle ici comme une contradiction troublante que notre quotidien antiraciste ne pouvait s'empêcher de mettre en lumière, pour le bien de l'enquête.


On comprend en effet mieux pourquoi, après son arrestation en Côte d'Ivoire où il s'était réfugié, Youssuf Fofana ait pu être avant tout «abattu sur son propre sort et la perspective de passer des années en prison ».


Je vous disais bien qu'il ne s'agissait au fond que d'un bizutage qui a mal tourné, et sans doute à cause du manque d'esprit de coopération de ce jeune agent de la téléphonie mondiale, juif je le rappelle, qui a probablement, simple exemple, mal accepté d'être tenu attaché, nu, le visage masqué, face à de jeunes Français, prouvant à quel point il les tenait en haute estime !

Puis, à partir de cet odieux montage islamophobe, plus grave encore, on ose désormais parler d'un crime RACISTE !


Alors, là ! La victime a-t-elle été traitée de « sale nègre » ou de « mal blanchi », que nenni, de « bougnoule », de « raton », voire même de « salaud de chinetoque », même pas ! On le saurait, tout de même. Dieudonné en aurait parlé !


Alors, à bout d'arguments, on vient ensuite nous jeter au visage le mot « antisémitisme ».

On voit à quel point on frôle le délire maniaque. Voyons, il arrive tout ce même très fréquemment à des gens, surtout juifs, d'être juifs ! On perçoit tout de suite la volonté manifeste de manipuler les statistiques pour jeter l'opprobre sur de jeunes Français, timides et gentils, comme ce pauvre Youssuf Fofana, victime de la discrimination, de l'inégalité socialeuh, et de l'impérialisme sioniste/américain, sans parler du colonialisme français d'il y a un siècle.


Bon, certains me font valoir des arguments de sainte-nitouche comme le fait que la victime, juive je le rappelle (aurait-elle eu quelque chose à se reprocher ?), portait une centaine de marques de cigarettes sur toute la surface du corps, brûlé de fait au troisième degré, dont les parties génitales. On saisit encore ici l'ignorance crasse du salaud de bourgeois de droite face à la vie intenable que les possesseurs de BMW au chômage doivent assumer chaque jour dans « les quartiers ».


Il faut voir les choses en face : si cela s'est produit ainsi c'est bien à cause de la MISÈREUH. Ces pauvres gens, imaginez un peu, n'avaient même pas de quoi s'acheter un cendrier.


On apprend maintenant que c'est toute une « cité », encore une fois désignée à la vindicte populiste, qui est placée sous le projecteur de la police et des médias. Est-ce vraiment un surplus de répression aveugle qui ramènera la joie de vivre et le calme républicain dans un quartier déjà traumatisé par la brutale arrestation de 14 jeunes Français ?


On s'avise d'arrêter des concierges, des voisins, des parents, des proches, sous le fallacieux prétexte qu'ils n'auraient pas alerté la police des faits qui se produisaient dans l'appartement en question.


Maizenfin, c'est à peine croyable, comme dirait mon distingué ami et styliste hors-pair Arnaud Viviant, si les voisins n'ont pas alerté la police c'est bien la preuve qu'ils n'ont rien entendu de suspect en provenance de cet appartement. Il n'y a donc eu ni tortures ni actes de barbarie, ou alors on ose franchir la ligne jaune du délit de faciès, je l'affirme, de la xénophobie et de la haine de classe, en déniant le droit à tous ces jeunes Français d'avoir le moindre sens civique. CQFD. Tous ceux qui, selon moi, tiendraient un discours contraire devraient être sur le champ poursuivis par M. Mouloud Aounit et son Mouvement contre le Réel et pour l'Abolition du Politique.


La lutte contre le racisme ne peut s'offrir le luxe de la moindre pause.

Soyons vigilants. Lucides. En éveil.



LE TROU


Armez-vous les uns les autres



Cela m'était déjà arrivé l'an dernier. Seigneur, je croyais le mal éradiqué, mais il me semble qu'une rechute menace.


À peu près à la même époque, vers mars 2004, j'étais parvenu à mettre en place un système de veille et d'alerte contre la propagande sionisto-impérialisto-catholique qui tentait de nous faire croire que les islamistes, après leurs actions de libération conduites en Espagne, auraient, je n'ose l'écrire de peur de m'étrangler de rire, « déclaré la guerre à l'Occident. ».


Comme si, déjà, le mot « Occident » relevait le moindre sens, puisque, comme l'a si bien dit notre Ayatollah en chef : la France et l'Europe partagent avec la Turquie un héritage musulman.

Comment donc, dites-moi z'un-peu, des musulmans pourraient-ils donc nous déclarer la guerre ? Et surtout, au nom de quelles valeurs, hein, je vous le demande ?


J'avais donc tenté de poursuivre l'oeuvre entreprise par certains grands penseurs de la modernité dont certains ne sont plus de ce monde, malheureusement, comme le regretté Derrida, et d'autres, comme Michel Onfray, ne l'ont jamais été.


Pourtant, quelque chose avait sombrement résisté. La propagande américano-fasciste de l'Histoire Non Révisée continuait de provoquer ses ravages, ce qui fait que de mon cri de ralliement joyeux pour la paix entre les peuples et les chameliers ‑ j'avais écrit : Tout Va Bien, et l'avait répété à qui voulait l'entendre, c'était mon action humanitaire à moi, ma façon de venir en aide à mon prochain, ma méthode Coué à l'usage des nations. - hé bien, oui, de ce cri de gorge digne d'un émeutier du Café de Flore, je ne sais comment, un doute terrible vint faire se rompre les mots dans mon larynx et, je m'en souviens encore, je n'avais pu faire autrement que d'émettre ce doute à l'attention de mes lecteurs.


Après tout, si l'on suivait à la lettre les règles déontologiques de l'objectivité scientifique, il restait une chance, très maigre certes, mais il restait une chance pour que les événements relatés en dehors du plan-cadre du Conseil de Révision Historique ‑ chargé en premier lieu de réécrire l'histoire de notre aventure outremer, pleine de fascisme et d'injustices, mais alors pleine, pleine, pleine - que ces événements, disais-je, puissent avoir droit de cité dans une solide et saine discussion dialectique. Après tout, rien ne nous prouvait vraiment que les razzias arabo-islamiques qui s'étaient abattues sur l'Afrique noire depuis le Xe siècle n'avaient pas existé et qu'elles n'avaient point en fait accompli deux ou trois fois plus de déportations forcées que les négriers venus d'Europe, auprès desquels les Arabes furent par ailleurs parmi les premiers marchants d'esclaves officiels.


Alors si ce doute m'a un jour traversé l'esprit, et d'une façon si brutale ‑ j'ai osé traversé la membrane du tabou pour me demander ouvertement si une notion comme le « racisme anti-blanc » pouvait revêtir quelque sens ‑ comment vais-je faire, maintenant que j'ai la tête de ce cancrelat psychopathe nommé Fofana affichée en permanence sur mon écran d'ordinateur ?


Oui. C'est étrange, je regarde sa tronche de pauvre étron né d'une pissotière et d'un égout et je ne ressens rien d'autre qu'une indifférence clinique.


Je lis comme à livre ouvert dans cette face de crétin « gentil et timide », j'y perçois l'éclair alternatif de deux neurones fonctionnant, éventuellement, en alternance, j'y vois le néant absolu, la bêtise à l'état le plus plat, j'y vois une méchanceté assez moyenne tout compte fait, j'y vois l'insondable médiocrité de ce qui ne mérite plus le nom d'homme, et encore moins celui d'animal, pas même «sauvage ». Car, désormais, c'est une CHOSE. Et encore, c'est à peine une CHOSE, car si l'on y regarde de plus près, cette CHOSE n'est lisible qu'en creux, elle est une paradoxale « masse de vide absolu ». Pour faire court, cette CHOSE, en fait, ce n'est rien d'autre qu'un TROU.


Une CHOSE-TROU vaguement animée et dotée on ne sait comment d'un visage humain, mais elle n'est que CHOSE, absolue, absolument, réification suprême, chosification d'un vulgaire humanoïde post-urbain en une sorte de robot-Moulinex capable d'énumérer peut-être deux cent mots, deux fois moins qu'un chimpanzé Bonobo.


En cela, je le sens, oui, il est vraiment le « BRAIN OF BARBARIANS », le « cerveau des nullards», le cortex monocellulaire des 14, ou des 50, ou des 300 complices de ce « kidnapping » non-non-non pas du tout antisémite, pas du tout du tout du tout, je vous l'ai expliqué, je crois, au début.


Youssuf le merdaillon, Youssuf le petit sadique de clapiers à rongeurs, Youssuf-la CHOSE venue de cet inframonde-ci, Youssuf doit désormais crever de peur, à l'idée du châtiment qui s'en vient.


Mais tu es un gars chanceux, Youssuf-LA CHOSE, Youssuf-LE TROU.


Tu ne vis pas au Texas, ou un autre de ces pays civilisés où tu saurais déjà que les 15 ou 20 ans qu'il te reste à « vivre » se dérouleraient dans un couloir de la mort, avec la chaise électrique ou l'injection létale déjà prêtes pour ton dernier matin.


Tu as la chance d'être un jeune français, Youssuf-LA CHOSE-TROU, enfin jusqu'à ce que la dite « chance » se mette un beau jour à tourner, furieusement, comme tout un cyclone.


Oui, je sens que le barrage lâche, quelque chose à craqué dans la structure de maintien qui faisait de moi jusqu'ici un parfait apprenti pigiste pour Libération ou un « blog » du Oueb.


C'est peut-être à cet instant que la peur peut se retourner, plus vite encore que la haine. La peur est un langage, le langage du contrôle, et donc le contrôle du langage. La haine aussi est un langage, elle est le langage de l'anéantissement, et donc l'anéantissement du langage. Anéantissement. Contrôle. C'est le résumé le plus simple de notre futur, c'est la synthèse pratique de la guerre que nous aurons à mener aux CHOSES, surtout celles qui se targuent de penser, ou de « parler ».


Hors de portée de la flicaille Sarkozyenne, comme des troupes de madame le Général Alliot-Marie, de l'armée gouvernementale ivoirienne comme de leurs forces de sécurité, Youssuf la CHOSE fut durant quelques jours un homme libre.


Or la liberté est le pire état que puisse connaître un ESCLAVE. Il ne sait absolument pas quoi en faire. Il devient repérable, détectable, il se sent de plus en plus fort, impuni, au-dessus des lois, il commence à faire n'importe quoi, il perd ses rares alliés, il se retrouve de plus en plus seul, soumis au plus simple retour des choses, en premier lieu à la TRAHISON et à la COUARDISE, sans même s'en rendre compte, c'est un régal à observer, car c'est à ce moment-là, généralement, qu'il faut frapper. Et cette pauvre CHOSE n'a pas dérogé à la règle de son crétinisme ontologique.


Alors je crois maintenant qu'il vaut mieux pour moi de refermer le dossier, nous verrons maintenant comment la République finissante va oser le traiter. Nous verrons comment la dernière génération du Peuple Français va réagir. Nous verrons si cette nation en mérite encore le titre.


C'est sans doute lors de ses derniers moments que la République se remémore les instants de sa jeunesse, les instants de sa Genèse, si terrible. C'est pourquoi je sens en moi un étrange tremblement, quelque chose veut être dit, veut être chanté - précisément, quelque chose qui avait été hué par des milliers de jeunes Français lors d'un fameux match de football. Pourquoi cela surgit-il maintenant ? Annoncerait-ce, par hasard, l'imminence de quelque chose, la venue d'une onde sismique à nulle autre pareille ?


AUX ARMES, CITOYENS

FORMEZ VOS BATAILLONS

QU'UN SANG IMPUR

ABREUVE NOS SILLONS.


Maurice G. Dantec 

Montréal, Amérique du Nord

24 février 2006




http://87.98.222.182/0/04/91/02/youssouf.jpgFofana condamné à un an de prison

LEXPRESS.fr

Le chef du "gang des barbares" a été condamné pour outrage. Il avait envoyé des lettres de menace et d'insulte aux deux magistrats chargés de l'affaire Ilan Halimi.

Youssouf Fofana, meurtrier présumé de Ilan Halimi, un jeune Français juif retrouvé agonisant après avoir été torturé en janvier 2006, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à un an d'emprisonnement pour avoir commis plusieurs outrages à magistrat.

La 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, qui a rendu son jugement dans la foulée de l'audience, a ainsi suivi les réquisitions du parquet.

C'était la première fois que le chef présumé du "Gang des barbares", âgé de 27 ans, comparaissait devant un tribunal.

La justice lui reprochait notamment d'avoir envoyé un courrier insultant à la juge d'instruction Corinne Goetzmann le 1er décembre 2006. Dans cette lettre, il avait joint deux articles portant sur l'exécution de diplomates russes par des Tchétchènes, articles annotés de la mention "Je vous emmerde", ainsi que la photo d'un kamikaze palestinien qui s'était fait exploser dans une discothèque de Tel-Aviv en mars 2002.

A cet outrage s'ajoutaient une demi-douzaine d'autres, à l'encontre de Mme Goetzmann ou d'un autre juge d'instruction, Baudoin Thouvenot.

Crâne rasé, barbe noire, jean et chemise grise, le prévenu était pour cette première apparition, escorté d'une douzaine de gendarmes. En arrivant dans la salle d'audience, il a d'abord jaugé l'assistance, avant de, silencieusement, pointer le ciel du doigt, faisant signe qu'il s'adressait à Dieu. Après avoir épuisé les services de 37 avocats, qu'il a récusés, ou qui ont renoncé à le défendre, Youssouf Fofana s'est présenté mercredi sans conseil et a refusé celui qui lui était proposé.

Totalement mutique, il a ensuite refusé de répondre aux questions, de même qu'il a refusé de se lever devant le tribunal. "Je vous ai tendu la perche. Vous ne la saisissez pas, c'est votre droit", a commenté le président du tribunal, Jean-Claude Kross, à l'issue de cet interrogatoire à sens unique.

C'est seulement alors, que Youssouf Fofana a décidé in extremis de prendre la parole. Se levant, il a saisi dans sa poche un bonnet blanc de musulman et s'en est coiffé avant de se lancer dans une diatribe anti-sioniste. "Le tribunal n'est pas une tribune", a tenté un moment de lui glisser le président. En vain. "Au nom des musulmans et des Africains qui sont victimes des terroristes sionistes, des barbus à kippas, in cha' Allah, il y aura un commando qui viendra me libérer" car "je suis un symbolique trophée de guerre du sionisme", a lancé le prévenu, après avoir rendu hommage à un kamikaze palestinien.

Conscient de ce suicide judiciaire, Youssouf Fofana a gardé tout le long de l'audience le sourire aux lèvres et pas un moment n'a abordé les faits qui lui étaient reprochés. Au prononcé du jugement, il a crié "Allah Akhbar!", avant de quitter la salle et de retourner vers la maison d'arrêt de Lille-Sequedin, où il est incarcéré depuis plus d'un an et demi.



source : http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=14800
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