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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 23:48
  
Miguel Garroté, journaliste
  
menewzz.gifDepuis quelques semaines, nous voici confrontés à l’énigme kurde. Le Kurdistan s’étend à cheval sur la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie. Vu sous cet angle, un Kurdistan indépendant, ce n’est pas pour demain. Cela dit, la décision, subite et inattendue, du gouvernement islamique turc et de son armée laïque, d’en finir avec le PKK (un groupe terroriste à idéologie communiste, qui regroupe des Kurdes de Turquie, et qui a des bases militaires dans le nord de l’Irak), cette décision donc, risque de bouleverser les priorités fixées, non sans difficultés, pour le Proche et le Moyen Orient.
  
Mi-octobre, en dépit de l’opposition de la Maison-Blanche et du Département d’Etat, une commission de la Chambre des représentants américains adoptait de justesse (27 voix contre 21) un texte reconnaissant le génocide arménien perpétré en 1915 par les Turcs. La Turquie déclarait cette décision inacceptable et rappelait son ambassadeur. « Personne n’a le droit de traiter la Turquie comme cela. Ceux qui osent s’en prendre à un pays important comme la Turquie en paieront le prix », déclarait le Premier ministre islamique Recep Tayyip Erdogan.
  
De son côté, le général Yasar Büyükanit, chef d’état-major de l’armée turque, déclarait : « Si cette résolution est adoptée par la Chambre, nos relations dans le domaine militaire avec les États-Unis ne seront plus jamais les mêmes. » Résultat : l’ouverture d’un nouveau front, dans la province kurde du nord de l’Irak, jusqu’alors épargnée par la violence. Une opération turque de grande ampleur contre les bases du PKK (mouvement terroriste à idéologie communiste qui regroupe des Kurdes de Turquie) en Irak se prépare. Cent mille soldats turcs sont massés à la frontière irakienne. « La manipulation opportune de groupes kurdes par les services turcs n’est pas à écarter », peut-on lire dans Valeurs Actuelles. Mais ce n’est là qu’une partie de l’énigme kurde.
  
La Turquie est partenaire de l’occident au sein de l’Otan, y compris en Irak et en Afghanistan. La Turquie est importante pour la logistique américaine en Irak : 70 % du fret aérien, 95 % des blindés et 30 % du carburant, via la base turque d’Incirlik. Vu sous cet angle, ce n’était ni le moment, de la part des USA, de réactiver l’affaire du génocide arménien ; ni le moment, de la part de la Turquie, de vouloir soudain en finir avec le PKK à l’intérieur de l’Irak.
  
Ces derniers jours, l'armée turque a continué de masser ses troupes à la frontière avec l'Irak en vue d’une offensive contre le PKK au Kurdistan irakien. Des hélicoptères ont acheminé des soldats supplémentaires à la frontière où sont déjà stationnés près de 100.000 militaires turcs(!), pour neutraliser…3’000 combattants du PKK. Des hélicoptères et avions turcs ont bombardé des bases du PKK en Irak. La Turquie veut que les USA et l’Irak ferment les camps du PKK et lui livrent les chefs rebelles.
  
Le président de la région autonome kurde du nord irakien, Massoud Barzani refuse d'agir contre le PKK et promet que les Kurdes irakiens se défendront en cas d'attaque turque. Côté diplomatique, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, doit se rendre en Turquie le 2 novembre. Et le Premier ministre turc Tayyip Erdogan doit rencontrer George W. Bush aux USA le 5 novembre. Bref, c’est l’agitation sur tous les fronts.
  
Mais au fait, qui finance l’armée du PKK ? Les sources de financement du PKK provoquent l’inquiétude, étant données les sommes importantes dont dispose le groupe kurde. Aujourd’hui, le PKK vit des campagnes annuelles de dons, des cotisations mensuelles des sympathisants, de la taxe dite révolutionnaire ponctionnée sur les commerces et entreprises, des gains venant des ventes de journaux et de vidéos. Si nécessaire, les dons, les cotisations et les taxes sont perçus à coup de pied au derrière, voir bien pire (l’Union européenne et les USA considèrent que le PKK communiste est un groupe terroriste). L’argent perçu et racketté par le PKK en Europe, notamment en Allemagne où vivent 600'000 Kurdes de nationalité turque (ou de nationalité allemande par naturalisation), cet argent donc, représente une part importante du magot du PKK. Outre l’Allemagne, d’autres pays accueillent des Kurdes taxés par le PKK, notamment la Grande Bretagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la France, la Suisse, l’Autriche, les Pays-Bas, les Pays Nordiques, la Grèce, les pays de l’ex-Yougoslavie ainsi les pays d’Europe Centrale et Orientale et de l’ex-URSS, la Syrie, l’Iran etc.
  
Avec 700 euros en moyenne perçus auprès de chaque Kurde résidant en Europe, rien que lors de la collecte annuelle (ou racket annuel), le PKK ne meure pas de faim et peut aisément financer ses camps d’entraînement militaire ainsi que sa chaîne de télévision par satellite. En Turquie, l’impôt révolutionnaire se monte à 6 millions d’euros par an, qui viennent s’ajouter aux millions encaissés en Europe, en Syrie, en Iran, etc. Ce qui donne au total quelques 40 millions d’euros de revenu annuel. Le PKK vit également du trafic de drogue et de la contrebande de cigarettes (devenue juteuse avec l'augmentation des taxes dans les pays européens).
  
Certes, il serait souhaitable, qu’un jour, la Turquie reconnaisse, enfin, l’évidence du génocide arménien. Certes, il serait également souhaitable, qu’un jour, la question kurde aboutisse à une issue pacifique. Cela dit, il serait également souhaitable, que l’on ne mette pas, si j’ose m’exprimer ainsi, la charrue avant les bœufs. Lorsqu’on engage des moyens militaires pour renverser des dictatures et instaurer la démocratie, ce qui en soi, est une excellente initiative, il est souhaitable de fixer : des objectifs ; un ordre de priorité dans ces objectifs ; et des moyens en vue d’atteindre ces objectifs, dans l’ordre de priorité fixé.
  
mollahs.jpgDans cet esprit, la priorité numéro un est de neutraliser l’arsenal nucléaire iranien. La priorité numéro deux est de stabiliser davantage l’Irak. La priorité numéro trois est d’affaiblir le régime dictatorial syrien. La priorité numéro quatre est de rendre au Liban son indépendance, ce qui implique le démantèlement de l’armée du Hezbollah. La priorité numéro cinq, est de démanteler la douzaine de milices terroristes de Gaza et de Judée-Samarie. La priorité numéro six est de négocier une paix israélo-palestinienne. La priorité numéro sept est de négocier une issue au dossier kurde.
  
En menaçant d’intervenir militairement dans le nord de l’Irak, la Turquie complique, d’une part, l’accomplissement de la priorité numéro un (neutraliser l’arsenal nucléaire iranien) ; et d’autre part, l’accomplissement de la priorité numéro deux (stabiliser davantage l’Irak). De fait, la Turquie oblige tous les acteurs concernés à réétudier l’ordre de priorité des objectifs fixés et les moyens de les atteindre. On notera, en passant, que la Syrie a donné son appui officiel à la Turquie, pour que celle-ci neutralise le PKK en Irak. Que la Russie a donné son appui officiel à l’Iran sur le dossier nucléaire. Que l’Iran et la Syrie se proclament alliés indéfectibles. Que par conséquent, la Syrie, la Turquie, la Russie et l’Iran sont – en ce moment et sous réserve de revirements – des alliés face aux USA, à l’Union européenne et à Israël.
  
Si les USA et l’Union européenne peuvent se permettre le luxe de réviser leurs priorités, Israël, en revanche, ne peut nier que la priorité numéro un reste de neutraliser l’arsenal nucléaire iranien. Israël ne peut modifier cette priorité, parce qu’Israël est la première cible à court terme de l’arsenal nucléaire iranien. Si les USA, du fait de l’initiative turque en Irak, ne parviennent plus à gérer l’ordre des priorités, Israël se verra obligé, de bombarder les centrales nucléaires iraniennes, dans un proche avenir et non pas dans six mois ou un an. L’opinion publique se focalisera alors sur cet événement. Et tous les autres acteurs concernés en profiteront pour faire le grand ménage sans trop attirer l’attention d’une opinion publique, dont les yeux seront fixés sur le nucléaire iranien bombardé par Israël. De ce scénario complexe, il serait souhaitable, que la Syrie, la Turquie, la Russie et – évidemment – l’Iran, sortent, non pas renforcés, mais affaiblis. Auquel cas, la Turquie et son coup de tête nous auront finalement rendu service.
deadmouse1-small.jpgLe quotidien catholique traditionaliste « Présent », proche de Le Pen, va-t-il mourir ? Après plus de vingt ans d’errances dans le labyrinthe de la droite traditionaliste et lepéniste, la feuille quotidienne de quelques pages redoute la tombe. A cet égard, la citation reproduite ci-dessous vaut la peine d’être lue.
  
Le 22 octobre dernier, dans un post repris sur Le Salon Beige, le chroniqueur traditionaliste et lepéniste de « Présent » Alain Sanders rappelle que la survie du quotidien catholique Présent ne tient qu'à l'abonnement de ses lecteurs : « C’est de cela que nous risquons de mourir. J’ai eu naguère, l’occasion de m‘étonner de ces associations qui nous envoient leurs communiqués, se réjouissent qu’on les passe (ce que personne d’autre de la ‘grosse presse’ ne fait) et qui, pour autant ne sont pas abonnées. J‘évoquais aussi certains auteurs de Tribunes libres qui nous demandent de leur envoyer le numéro où est passée leur tribune. Ce qui veut dire : 1) qu’ils ne sont pas abonnés ; 2) qu’ils ne font même pas l’effort d’acheter le numéro dans lequel leur prose a été publiée. (…) Répondant aux accusations suicidairement amicales d’un lecteur nous conseillant de préparer dignement notre mort, Jeanne Smits a dit, avec la courtoise diplomatie qui est la sienne, que tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Et que rien, et certainement pas ces blogs ficelés par des gens pleins de bonne volonté, mais qui sont tout sauf des journalistes, ne remplacera jamais un libre journal de papier fabriqué – et porté – par des professionnels. Et c'est certain : Le Salon Beige relaie régulièrement les informations et analyses rapportées par Présent et que l'on ne trouve pas ailleurs. Amis lecteurs, n'hésitez pas à franchir le pas d'un abonnement au seul quotidien catholique français » (fin de la citation d’Alain Sanders, de « Présent », telle que reprise dans le post du 22 octobre sur Le Salon Beige).
  
Ci-après, faisons un petit rappel historique. Présent refuse, depuis vingt ans, le qualificatif d'extrême droite. Ce qui n’a pas empêché – et n’empêche toujours pas – Jean Madiran, cofondateur du journal, de soutenir Jean-Marie Le Pen et – pour la suite – la fille de celui-ci, Marine. Présent se reconnaît toutefois proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen. Pierre Durand, cofondateur et directeur du journal Présent, fut cofondateur du Front National. Georges-Paul Wagner, chroniqueur de Présent, fut député du Front national.
  
Le courant nationaliste et traditionaliste, incarné par Présent, classe ce quotidien à l'extrême droite, selon l’avis de l’ensemble des médias catholiques – et pas catholiques – de France. Mais peu importe la terminologie en théorie – droite nationale ou extrême droite – car ce qui compte, après tout, ce sont les faits concrets dans la pratique.
  
Or, en 1983 déjà, à propos d’un ministre socialiste d’origine juive, Présent écrivait : « Par héritage, il est pour le migrant contre le sédentaire. Pour le cosmopolite contre l'indigène (…) pour le marginal contre la société (…) pour l'assassin contre l'assassiné ». Dans cet article, le quotidien Présent, patinant sur l’ambiguïté, ne précisait pas, s’il faisait allusion, à la filiation socialiste ou à la filiation juive, du ministre en question. Le fait est que ce genre d’ambiguïté correspond mieux à « l’extrême droite » qu’à la « droite nationale ». Parce que, justement, cette ambiguïté est « extrême ».
  
C’est ce genre d’ambiguïté fait la différence entre d’une part, l’extrême droite ; et d’autre part, la droite néoconservatrice, libérale et patriotique, style Parti Républicain aux USA, Likoud en Israël ou UDC en Suisse. La France héritière de Charles Maurras s’avère incapable de réaliser chez elle ce que réalisent aux USA, en Israël ou en Suisse, le Parti Républicain, le Likoud ou l’UDC.
  
maurras.jpgA l’aube du troisième millénaire et en ce début de 21ème siècle, la France de Maurras et celle de la Révolution de 1789, restent prisonnières, d’idéologies anti-américaines, anti-anglo-saxonnes et anti-juives, héritées du 18ème siècle et du 19ème siècle ainsi que des années 1930. La France, « phare civilisateur » de l’humanité, a donc entre 70 et 200 ans de retard sur le cours de l’histoire. Cela est vrai, en France, tant pour la droite nationale catholique que pour la gauche réactionnaire. En 2007, on privilégie les filiations gauchistes et droitistes de Charles Maurras excommunié par Rome ; au détriment de la lignée de Jacques Maritain, prophète catholique de l’amitié judéo-chrétienne contemporaine.
  
Présent est diffusé par abonnement postal, en kiosque et par abonnement Internet. A lire les rédacteurs de Présent (je cite) « rien, et certainement pas ces blogs ficelés par des gens pleins de bonne volonté, mais qui sont tout sauf des journalistes, ne remplacera jamais un libre journal de papier fabriqué – et porté – par des professionnels ». Etrange, cette immodestie par temps de naufrage. Présent surfe sur les vagues de la faillite depuis qu’il est en vente en kiosque. Et même avant cela, Présent a toujours surfé sur les vagues de la faillite. Si le nombre d’abonnés est insuffisant (selon Alain Sanders de Présent), c’est que l’offre de Présent est insuffisante.
  
Je suis bien placé pour savoir que les blogs, justement, sont ficelés (je ne parle pas de moi) par des professionnels. A moins que Alexandre del Valle, Guy Millière (http://rebelles.info), Menahem Macina (http://upjf.org) et consorts ne soient pas des professionnels. Sans compter que chez Présent, de braves dames, bénévoles évidemment, relisent les articles et corrigent les fautes, de ces professionnels, « Sanders, Smits & Co. » qui, aujourd’hui, honnissent les blogs alors qu’en cas de décès, Présent, n’aura d’autre alternative que celle-là : « bloguer ».
  
« Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir », nous disent, en désespoir de cause, dans Présent (je cite encore) les futurs naufragés de cette Méduse traditionaliste. L’espoir, ce n’est pas très catholique. L’Eglise prêche plutôt l’espérance, une vertu théologale. Mais je ne vais pas pinailler. Après tout, je m’adresse à des « professionnels qui portent », ce sont leurs propres termes, « un libre journal de papier ». Et puis, ils sont la « Fille aînée de l’Eglise, Educatrice des peuples » (lu cette année dans Présent et sur Le Salon Beige).
  
Quelque chose me fascinera toujours, chez certains (pas tous) de mes frères et confrères de l’Hexagone : avec un endettement public abyssal et un déficit public lui aussi abyssal ; avec le terrorisme islamique qui réchauffe la planète (y compris la planète France, depuis les trois attentats de 1995) ; avec une perte de prestige de la France au plan mondial, que Sarko tente d’enrayer à coup de rames et de raquettes ; avec tout cela sur le dos et en restant au bord du gouffre, certains (pas tous) de mes frères et confrères de l’Hexagone, n’hésitent pas, encore et toujours, à se prendre pour ceux qui savent ; et à se prendre pour la crème de la crème. « Nous risquons de mourir », viennent-ils d’écrire, du côté de « Présent ». A qui la faute ?


cervin.jpgLe 22 octobre, l’Agence Télégraphique Suisse (équivalent de l’AFP en France) diffuse une dépêche intitulée « La presse internationale inquiète des résultats ». Voici le texte intégral de cette hallucinante dépêche : « Au lendemain du triomphe UDC aux fédérales, la plupart des quotidiens européens soulignent ‘la victoire de la méchanceté’, voyant en Suisse un ‘laboratoire du populisme’. Pour quelques-uns toutefois, le scrutin n’est pas révolutionnaire ou le pays ‘est redevenu normal’. ‘Où s'arrêtera le vent mauvais du populisme alpin de Christoph Blocher ?’ se demande Libération. Le quotidien français de gauche décrit le patron de l’UDC comme ‘un roi de l’improvisation’, ‘irrespectueux du sacro-saint consensus suisse’, un ‘homme d’affaire milliardaire’ qui est parvenu à faire oublier à son frileux électorat que son évangile a beau être xénophobe, il est d’abord ultra-libéral. Pour le quotidien de centre-gauche italien La Repubblica, ‘la droite xénophobe a triomphé en Suisse’. Le journal relève aussi que ‘la proposition socialiste d’exclure Christoph Blocher du Conseil fédéral qui sera élu le 12 décembre n’a plus aucune chance’. A Madrid, El Pais ne fait pas dans la nuance ; titrant sur ‘l'intolérance suisse’, le journal met en garde contre le danger que ‘le racisme arrive au pouvoir’. Le Handelsblatt allemand se veut lui carrément rassurant : ‘Il est totalement erroné de conclure à une prochaine explosion de la concordance ; car le système politique suisse, cas unique au monde, est imprégné d’une culture de méfiance des puissants qui permet d’infléchir leurs volontés. Mais le quotidien souligne aussi que l’absence de contenu dans le débat politique et la tendance à la personnalisation. Le Corriere della Sera évoque ‘le signal d’un changement véritable et non pas homéopathique, comme d’habitude’. Pour le quotidien ‘la Suisse est redevenu un pays normal’. Les ‘barrières de rösti et de polenta’ se sont écroulées et, comme tous les autres pays du monde, la Suisse politique est désormais constituée de deux camps distincts » (fin de la dépêche ATS).
  
Toujours le 22 octobre, drzz, sur http://leblogdrzz.over-blog.com/, publie un petit édito intitulé « Révolution conservatrice au pays du chocolat », petit édito dont voici le contenu : « Le parti de droite diabolisé et boycotté par tous les médias du pays a cassé la baraque et a fait le meilleur résultat d’un parti helvétique depuis... 1919 ! Il est désormais majoritaire, avec vingt sièges de plus que les socialistes. Comme aux Etats-Unis, comme en France, le peuple revendique son indépendance d’esprit ».
  
Ci-après, les extraits de commentaires suscités par ce petit édito.
1-    Vous êtes le premier média à parler de révolution conservatrice. J’en avais ras-le-bol des commentaires des journaux et médias étrangers qui se sont intéressés à la politique suisse seulement deux jours avant les élections reprenant les thèses gauchisantes des médias helvétiques de gauche. On est passé par l’ultranationalisme de l’UDC dans Le Monde, l’extrême droite de l’UDC dans les médias anglais en passant par pronazi sur la chaîne débile Al-Jazira.
2-    L’UDC, qui n’est pas mon parti préféré, est à l’origine et encore en bonne partie aujourd’hui, un parti agrairien. On y trouve surtout des agriculteurs, des vignerons, des entrepreneurs. Ce parti se situe entre libéralisme et conservatisme sur des valeurs traditionnelles et patriotiques. Le taxer de xénophobe et raciste vient du fait que ce parti s’en prend à l’immigration illégale, aux abus des requérants d’asiles et à la criminalité étrangère. La majorité des gens de l’UDC ne voit aucun problème avec la plupart des étrangers, qui bossent et qui respectent nos lois. Mais allez faire comprendre cela à tous ces gauchos moralistes.
3-    Le vrai problème : dès que l’on s'écarte un tant soi peu du politiquement correct, on devient ipso facto un facho.
4-    La Suisse fait sa révolution. Tant mieux devrait-on dire.
5-    L’immigration pose beaucoup de problèmes en Europe et en particulier en Suisse, mais ce n’est pas une raison pour mettre les personnes de couleur à l’index (ndlr. brebis galeuse sur une affiche de l’UDC). D’ailleurs, les Suisses sont bien contents que les chefs d'Etat africains, parmi lesquels d’éminents tiers-mondistes, placent des milliards de dollars dans leurs banques très protectrices.
6-    La Suisse est le pays d’Europe où les sentiments xénophobes sont le plus exacerbés, mais c’est aussi celui où la part de la population immigrée est la plus forte.
7-    L’une des leçons à tirer de cette dérive, c’est que si nous ne voulons pas la même chose en France, il faut que l’immigration soit bien davantage contrôlée. Que l’on favorise, comme l’a dit N. Sarkozy, l’immigration de travail au détriment du regroupement familial et de l’assistanat.
8-    Je ne crois pas que les personnes de couleur soient mises à l'index (ndlr. affiche UDC). L’affiche en question parle de l’expulsion des criminels étrangers.
9-    Simple déduction logique : si l’affiche avait un caractère raciste, elle aurait été condamnée par un tribunal. Or, je n’ai pas trouvé mention d’une quelconque procédure dans ce sens.
10-« La Suisse est le pays d'Europe où les sentiments xénophobes sont le plus exacerbés » ? Je ne pense pas, vu l’équilibre de ce pays. Souvenez-vous que les médias qui traitent les Suisses de fachos disaient la même chose au sujet de Sarkozy.
11- Oui, le parti du travail (extrême gauche) a déposé une plainte pénale pour violation de la norme antiraciste. Les gauchos se sont fait remballer par le juge qui estime que l’affiche visait uniquement les criminels.
12- La Suisse compte 21 % d’étrangers, la grande majorité se sent intégrée. Il n’y a pas de réel xénophobie en Suisse. Mais elle existe souvent de façon irraisonnée et, comble de l’ironie, les étrangers européens, de première et de deuxième génération, ont également des sentiments xénophobes envers les extras européens. Mais la grande majorité des Suisses ne l’est pas. Les électeurs suisses, par votation, ont accepté la libre circulation des personnes de l’Union européenne et ses 25 pays membres. Si les Suisses étaient xénophobes, je ne pense pas qu’ils auraient accepté la libre circulation.
13- Une telle affiche est impensable en France, même dans une campagne du Front National. Et pour moi, elle dépasse beaucoup plus les bornes que les propos sibyllins de Bruno Gollnisch (Front National) ou que la prime attribuée par le couple Mégret aux nouveau-nés français.
14- Nous voyons le déchaînement hystérique et hypocrite que suscite l’amendement Mariani sur les tests ADN, dont la mise en application, chez nos voisins, y compris dans l’Espagne du socialiste Zapatero, a été un non-événement. J’ai vu sur un Forum que l’on reportait un article du New York Times faisant le rapprochement entre le projet de loi Hortefeux et les méthodes nazies.
15- Comme les forumeurs de ce Forum, en l’occurrence celui du Modem, forumeurs qui sont à l’extrême-gauche de Bayrou et qui clament comme des moutons : « Même les Américains sont d’accord avec nous ». Il y a en France une espèce de chape de plomb qui voudrait interdire de penser. A croire qu’une partie non-négligeable de la population regrette de n’avoir pas vécu de l’autre coté du rideau de fer.
  
Maintenant, tirons quelques leçons.
1-    L’Agence Télégraphique Suisse (ATS), organe public sensé refléter les opinions du peuple suisse, diffuse une dépêche alarmiste, selon laquelle « la presse internationale » est « inquiète des résultats » de l’élection parlementaire suisse du week-end dernier. Pour étayer sa thèse, l’ATS cite cinq journaux de quatre pays. Sur les cinq journaux, trois sont de gauche. Sur 18 lignes de citations, cinq lignes sont tirées du quotidien français de gauche Libération. Autrement dit, l’ATS déclare que « la presse internationale » est « inquiète » parce que trois journaux de gauche sont inquiets. Les commentaires du quotidien français de gauche Libération, à eux seuls, constituent 28% de cette thèse sur l’inquiétude de la presse internationale. La presse internationale, telle que définie par l’ATS, se réduit donc à cinq journaux de quatre pays (L’Union européenne à elle seule regroupe 25 pays). Il manque le Times, le Financial Times, le Guardian, The Independent, The Daily Telegraph, le Wall Street Journal, le Washigton Times, la Neue Zürcher Zeitung, la Frankfurter Allgemeine Zeitung, etc., etc., etc.
2-    Les trois journaux de gauche cités par l’ATS, utilisent, à propos de l’UDC et de Blocher, les termes suivants : méchanceté, populisme, irrespectueux, xénophobe, ultra-libéral, intolérance, danger et racisme.
3-    En réalité, l’UDC est un parti de droite, libéral, conservateur et patriotique. Il n’est pas d’extrême droite. Il n’est pas nationaliste. Il n’est pas raciste. Son discours n’a strictement rien à voir avec le discours d’un Jean-Marie Le Pen. Aux USA, l’UDC serait considérée comme un mouvement néo-conservateur, républicain, de droite, mais en aucun cas d’extrême droite. Blocher, ce n’est pas Le Pen. Blocher, c’est Bush, Sarkozy, Benyamin Netanayu, Margaret Tatcher, Menahem Beguin ou Ronald Reagan.
4-    On reproche à Blocher et à l’UDC l’argent investit dans la campagne électorale. La farce est monstrueuse. Le 99% des médias écrits et audiovisuels suisses ont gratuitement fait campagne pour la gauche et contre l’UDC. Le vrai scandale financier, c’est la colossale publicité gratuite des médias suisses pour la gauche et contre l’UDC.
5-    Les médias francophones de Suisse romande, y compris le service francophone de l’Agence Télégraphique Suisse, n’ont qu’une seule et unique référence idéologique : la presse parisienne de gauche et d’extrême gauche. Sur l’ONU, sur l’Union européenne, sur l’UDC, sur l’Irak, sur Israël, la source d’information des médias suisses romands, c’est Le Monde ou Libération.
6-    Depuis quarante ans, les médias suisses romands vivent sous le regard observateur et accusateur de la presse de gauche parisienne. Depuis quarante ans, les faiseurs d’opinion (opinion leaders) de Suisse romande, les professeurs de sociologie, les rédacteurs en chefs romands, souffrent d’un complexe d’infériorité par rapport aux grandes universités parisiennes de gauche et aux grands médias parisiens de gauche. De Jean Ziegler à Jacques Pilet (from jizi to jipi), la honte d’être suisse et le désir de plaire à des idéologues parisiens ou onusiens de salon, nourrissent la pseudo-pensée romande et la sous-culture journalistique de Romandie.
7-    En votant massivement pour l’UDC et contre le Parti socialiste, les Suissesses et les Suisses - alémaniques, romands, tessinois et romanches - ont rejeté la pensée unique ; rejeté le politiquement correct ; rejeté la dictature des prolétariomédias embourgeoisés ; rejeté la presse mi-boulevard mi-gauchiste ; rejeté la criminalité ; rejeté la charia et les minarets ; rejeté le terrorisme intellectuel ; et rejeté le terrorisme tout court.

keyimg20040714-5085062-0.jpgEn corrélation avec un article publié en septembre dernier, où je parlais d'émeutes de gauchistes survenues en... Suisse (!), les urnes ont rendu leur verdict. 

Le parti de droite diabolisé et boycotté par tous les médias du pays a cassé la baraque et a fait le meilleur résultat d'un parti helvétique depuis... 1919 ! Il est désormais majoritaire , avec vingt sièges de plus que les socialistes.

Comme aux Etats-Unis, comme en France, le peuple revendique son indépendance d'esprit.

 

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 23:50

Aidons Horia Demiati à se trouver des défenseurs après les accusations du Cochon Hallal
par Muezzin Baravin

SITA France Horia DemiatiSuite à notre campagne contre l'islamofasciste d'Evry, nous nous sommes dit qu'il serait dommage que les MRAP, LDH et Licra de l'Essonne ne soient pas au courant des courriers de blâme que reçoit Horia Demiati : les Demiati ne doivent pas être abandonnés par leurs amis et se retrouver seuls face à tous les amis de la liberté qui nous lisent.

Aidons les Demiati à se défendre et mettons leur les trois bâtons... euh... organismes de défense de la Barbarie dans les babouches.

En outre, le hasard veut que Nasser, le bien-aimé époux tendre et dévoué de la pieuse Horia, soit président d'une association de laveurs de cerveaux ( http://www.groupeclaris.org/ ). Ce serait là encore vraiment dommage que les membres de la dite association ne soient pas non plus au courant car ils ne pourraient pas spontanément apporter leur soutien à leur président.

Informons tous ceux qui sont susceptibles d'aider Horia Demiati : envoyons leur un exemplaire de la lettre destinée à Horia Demiati disponible sur http//grouik-grouik.org/8/2007/10/affaire-truchelut-horia-demiati-ne.html

On trouve plus ou moins aisément sur internet les adresses des aides potentiels. Pour vous simplifier la tâche, les voici :

1.
Ligue des droits de l'Homme
BP22
91600 SAVIGNY-SUR-ORGE


2.
MRAP
Maison de la citoyenneté et de la vie associative
62-64 avenue René Cassin
91390 Morsang sur Orge


3.
LICRA
Hurepoix
9, boulevard Montfaucon
91150 Etampes



Pour les membres de l'association ( http://www.groupeclaris.org/ ), la liste est sur http://90plan.ovh.net/~groupecl/membres.html. En cliquant sur les noms, nous avons droit aux statuts de ces personnes.Il vous suffit donc de cliquer sur les liens des organismes pour retrouver les adresses complètes et envoyer vos missives de courte, moyenne ou longue portée à destination de vos cibles.


4.
Manuel Boucher,sociologue, chargé de recherche à L'institut du Développement Social et militant de l'éducation populaire, Directeur du Laboratoire d'Etudes et de Recherche Sociales (LERS) de l'Institut du Développement Social (IDS), membre associé du Centre d'intervention et d'analyse sociologiques (CADIS/EHESS)


5.
Christophe Daadouch
Secrétaire général du GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés) président de la fédération départementale des centres sociaux des Hauts-de-Seine


***
Nasser DEMIATI (lui, il est déjà au courant...)

6.


***
Roger KENTCHUAING
(adresse introuvable)


7.
Yazid KHERFI
consultant en prévention urbaine, Association Pouvoir d'Agir


8.
Véronique Le GOAZIOU
Sociologue et ethnologue, chercheur associé au Cevipof


9.
Marwan MOHAMMED
président-fondateur de l'association C'noues à Villiers sur Marne(94)


10.
Laurent MUCCHIELLI Chargé de recherches au CNRS, il travaille au CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales). Il enseigne à l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines ainsi qu’au centre de formation de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.


11.
Laurent OTT
enseignant, docteur en philosophie et formateur de travailleurs sociaux Membre de l'ICEM/ Pédagogie Freinet, Membre du CA de Défense des Enfants International (DEI- France)


Une fois vos missives envoyées, vous pouvez les comptabiliser au Sitathon


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samedi 3 novembre 2007

Pour la kamarade Marie Perret de l'UFAL, le Blog du Cochon Hallal est un site d'estrême droate katholique intégriss
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jeudi 1 novembre 2007

Voilée par peur et battue, violée, soumise au nom d'Allah
par Imam Grouik-Grouik

Samia Shariff est l'anti Horia Demiati. Alors que la première a été contrainte de fuir l'Algérie pour se protéger elle, et surtout ses enfants, des prescriptions du coran que lui imposait son barbare de mari, la seconde a choisi librement de venir s'installer dans un pays libre afin d'y imposer ses débiles croyances qui font le malheur de son peuple, de son sexe et depuis quelques temps de la France, de l'Europe et in fine de l'humanité entière.

Alors que la première a décidé de combattre l'islam en rédigeant son ouvrage Voilée par peur, la seconde a décidé de se voiler pour faire peur et d'agir à la manière du premier terroriste venu : se saisissant d'une cible prise au hasard, elle a fait exploser à la figure de sa victime une procédure judiciaire digne des pires cauchemars de Kafka. Nombreux ont été les gogos à être trompés, jusque dans notre camp, et à prendre Horia pour une simple victime du "racisme ordinaire", pour reprendre les mots de la grotesque plaidoierie de Maître Tubiana. Et ils sont encore nombreux à être trompés et à ne pas comprendre que nous sommes dans une logique de terrorisme, certes modérée, dont on peut par ailleurs se demander s'il demeurera aussi modéré chez la descendance halal de la folle du barreau d'Epinal.

Et certes, on peut dire que l'embâchée d'Evry est victime de sa propre idéologie bédouine, mais justement, nous au Blog, nous avons décidé de lui ouvrir les yeux afin de tenter de l'intégrer à la société française, avant que les Français ne finissent pas se fâcher tout rouge.

Soyons rousseauistes pour une fois : le philosophe français pensait à juste titre que ce qui caractérise l'homme, c'est sa perfectibilité. Il y a là nous semble-t-il une grande différence entre nous et certains insectes dont les cafards font partie. A Horia de choisir si elle préfère ramper sous les ordres du pédoprophète et ne vivre qu'au rythme des réflexes conditionnés du halal et du haram en passant sa vie à enquiquiner autrui ou si elle veut redresser la tête, aérer sa chevelure, prendre son destin en main, cesser d'emmerder le peuple pour rejoindre la communauté nationale où nous saurons l'accueillir. Car en dépit de ce que nous affirmons dans notre opération SITA sous le coup d'un léger agacement, nous saurons pardonner les fautes du passé - nous ne pouvons pas nous en empêcher : c'est une des grandes différences entre notre civilisation et leur barbarie.

Mais assez parler des lavés du cerveau d'Evry pour le moment : place à une vraie femme libre, qui semble directement s'adresser par delà les océans à son ancienne "sœur" de religion.

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mercredi 31 octobre 2007

Affaires Horia Demiati / UFAL : petite leçon de lecture

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mardi 30 octobre 2007

Camarades, soutenons sans faiblir notre Camarade Suprême le Petit Tepère des Peuples

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Tentative de meurtre sur le chef et des membres de SIOE / SIAD Danemark
 
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samedi 27 octobre 2007

L’affaire du gîte des Vosges révèle une crise dans l’Union des Familles Laïques (UFAL)
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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 23:50


par Daniel Pipes
Jerusalem Post, 24 octobre 2007
VO: http://www.danielpipes.org/article/5044

Je prévois que la nouvelle série de négociations diplomatiques israélo-arabes que l’administration Bush prévoit de tenir le 26 novembre prochain compromettra sérieusement les intérêts américains et israéliens.

D’une manière générale, les négociations ne réussissent que sur la base d’un objectif commun. Dans les négociations entre le patronat et les syndicats, par exemple, les deux parties souhaitent la reprise du travail. En l’absence d’un tel fondement partagé, les négociations tendent non seulement à échouer, mais encore à faire plus de mal que de bien. Et c’est le cas des discussions prévues à Annapolis, dans le Maryland. L’une des parties (Israël) aspire à une coexistence pacifique alors que l’autre (les Arabes) souhaite éliminer son partenaire de négociation, comme le prouvent ses actions violentes, ses votes majoritaires, ses réactions aux sondages, sa rhétorique politique, ses messages médiatiques, ses manuels scolaires, ses sermons dans les mosquées, les graffitis sur ses murs et bien d’autres choses encore.

Il faut donc s’attendre à des dégâts si le gouvernement israélien fait de «douloureuses concessions» en échange d’une paix froide ou de vaines promesses, comme cela a toujours été le cas depuis 1979. Une telle issue stimulerait encore l’enthousiasme et la détermination arabes à éliminer l’État juif.

Par ailleurs, si les Israéliens résistent devant une position commune aux États-Unis et aux Palestiniens, il faut craindre l’apparition d’une crise sans précédent dans les relations entre les États-Unis et Israël – pire encore qu’en 1975 et même qu’en 1957. Ceci notamment en raison de l’importance exceptionnelle des enjeux. La secrétaire d’État Condoleezza Rice a déclaré que «les États-Unis considèrent l’instauration d’un État palestinien, d’une solution à deux États, comme absolument essentielle pour l’avenir non seulement des Palestiniens et des Israéliens, mais bien du Moyen-Orient tout entier ainsi que des intérêts américains.» Si un État palestinien est «absolument essentiel (…) pour les intérêts américains», quiconque s’y opposera paiera sans doute le prix fort. Comme je le soutiens depuis novembre 2004, les relations entre les États-Unis et Israël ne tiennent qu’à un fil. Annapolis les rend encore plus vulnérables.

Au-delà de ces problèmes aussi graves qu’inévitables, les discussions affrontent deux défis d’ordre pratique: du côté palestinien, Mahmoud Abbas, «l’homme du paille du Fatah» (pour reprendre l’expression de l’éditorialiste du Jerusalem Post Caroline Glick) est extrêmement peu fiable. Comme le relève Hirsh Goodman, du Jerusalem Report, «il n’existe aucun organe responsable palestinien qui soit en mesure de livrer un quotidien à l’heure le matin. Inutile de parler d’un accord de paix qui passerait l’épreuve du temps.»

Du côté israélien, le ministère d’Ehud Olmert pourrait s’écrouler si ses partenaires ombrageux décidaient de quitter la coalition au pouvoir. Les partis Shas et Yisrael Beiteinu ont fait connaître leur ferme opposition à une partition de Jerusalem, entre autres mesures. Ehud Barak, le chef du Parti travailliste, devrait rejeter tout plan réduisant la liberté de mouvement des Forces de défense israéliennes en Cisjordanie. La ministre des affaires étrangères Tzipi Livni pourrait tout lâcher si le «droit au retour» palestinien n’est pas abandonné. Le fait qu’un récent sondage indique que 77% des Israéliens estiment que leur gouvernement est «trop faible pour signer un accord de paix avec les Palestiniens au nom d’Israël» augmente encore les chances de défection.

Devant ces sombres perspectives, on se demande bien quelle mouche a piqué l’administration Bush pour relancer l’idée de négociations israélo-palestiniennes après s’en être tenu à distance pendant près de sept ans? Quelques facteurs possibles:

  • La menace iranienne. Rice distingue une ouverture pour la diplomatie américaine dans le réalignement de la politique moyen-orientale résultant de l’agression iranienne, tant actuelle (Hezbollah, Hamas) que future (armes nucléaires).
  • L’inaction serait pire. Si rien n’est fait, la position déjà très précaire de Kadima dans les sondages s’aggraverait encore et l’emprise fragile du Fatah sur la Cisjordanie s’effriterait. La perspective de voir le Likoud et le Hamas succéder à Olmert et Abbas ne plaît pas plus à l’administration Bush qu’à ces deux hommes.
  • Legs: Zbigniew Brzezinski a fait part des espoirs placés dans Annapolis par l’establishment de la politique extérieure et de sa piètre opinion de Rice: «Elle réalise que son legs est extrêmement mince. Si elle peut mener cette affaire à bien, elle passera pour une figure historique.»
  • Droits civils. Rice croit à une sorte d’analogie bizarre entre les Palestiniens de Cisjordanie et les Noirs du Sud.
  • Messianisme. Tant George W. Bush que Rice semblent s’estimer destinés à clore les hostilités israélo-arabes. Un de ses interlocuteurs indique qu’«elle croit le temps venu de mettre un terme au conflit israélo-arabe».

Le commentaire de Rice fait écho à la déclaration prononcée par George H.W. Bush en 1991 selon laquelle «l’heure est venue de mettre fin au conflit israélo-arabe» ainsi qu’à l’intention du premier ministre israélien Ariel Sharon, annoncée en 2005, de «résoudre ce problème une fois pour toutes». Mais, comme l’a si bien observé Irving Kristol: «Lorsque les Dieux veulent détruire quelqu’un, ils commencent par le tenter de résoudre le conflit israélo-arabe.»
 


Les pays arabes envisagent l’expulsion de millions d’étrangers. Motif ? Érosion inacceptable de la culture locale !

dubai1Point de bascule

Article de Annie Lessard publié le 10 novembre 2007

Les Québécois ne sont pas les seuls à s’interroger sur l’impact social et culturel de l’immigration et sur la capacité d’intégration d’immigrants dont la culture est aux antipodes de la culture locale.

Les pays arabo-musulmans, qui ont une importante population de travailleurs migrants venus principalement d’Asie, se posent les mêmes questions. Mais alors que les Québécois, qui ont entamé un débat démocratique et serein sur la question, se font accuser de fascisme, de xénophobie, de racisme et d’islamophobie — en particulier par les musulmans — les pays du Golfe, eux, envisagent l’expulsion massive de millions d’étrangers ! Au lieu de diaboliser les Québécois, les musulmans d’ici feraient bien d’apprécier un peuple dont la culture rendrait impensable le recours à des mesures aussi draconiennes.

Menace identitaire dans les pays du Golfe

Dans une chronique récente , Tarik Al Maeena de Arab News traite de l’inquiétude des pays arabes face à la menace identitaire que fait peser sur eux la présence d’un trop grand nombre de travailleurs étrangers sur leur territoire. Selon le ministre du travail du Bahreïn, « Dans certaines régions du Golfe, vous ne savez plus si vous êtes dans un pays arabo-musulman ou dans une région asiatique. On ne peut pas parler ici de « diversité ». Aucune nation sur la planète ne peut accepter une érosion de sa culture sur son propre territoire. »

Selon le chroniqueur Al Meena, le ministre du travail du Bahreïn a annoncé que son pays proposerait l’introduction d’un plafond de 6 mois aux permis de travail délivrés aux étrangers travaillant dans les monarchies du Golfe. Cette proposition sera présentée au sommet du Conseil de coopération du Golfe (le « CCG », comprenant le Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Oman, le Qatar et le Koweït) qui se tiendra à Doha en décembre. Le ministre du travail s’est dit confiant qu’elle sera acceptée.

Le Bahreïn soumet cette proposition dans le contexte d’une grande préoccupation face à l’érosion graduelle des mœurs sociales et de la culture locales. Selon le ministre du travail du royaume, « la majorité des travailleurs étrangers proviennent de milieux culturels et sociaux qui ne peuvent pas s’assimiler ou s’adapter aux cultures locales ».

Le Bahreïn estime aussi que les travailleurs migrants s’accaparent les emplois dont la main-d’œuvre locale aurait grandement besoin. Avec plus de 14 millions de travailleurs migrants dans la région, le ministre du travail des Émirats arabes unis, Ali Bin Abdullah Al Ka’aBi, a indiqué que cette question figure en tête de liste de l’ordre du jour du sommet du CCG. Les Émirats, dit-il, partagent les préoccupations du Bahreïn.

Selon Arab News, ce projet pourrait se traduire par l’expulsion de millions de personnes. Malgré que l’économie des riches monarchies du Golfe soit largement tributaire des travailleurs migrants, qu’il s’agisse de travailleurs manuels ou de cadres supérieurs, il y a une préoccupation grandissante face au chômage des citoyens des pays du CCG. Une étude de l’Université Sharjah publiée l’année dernière révèle que 32,6% des hommes et 47,7% des femmes des pays du Golfe sont en recherche d’emploi.

Selon les statistiques de l’AFP, environ 35 millions de personnes résident dans les 6 monarchies du Golfe et 40% d’entre elles sont des étrangers. Le chroniqueur de Arab News commente que « vu l’ampleur du chômage et compte tenu de l’explosion démographique dans la région, les pays du Golfe peuvent être excusés de mettre en place des mesures drastiques visant les migrants ».

Outre l’expulsion des étrangers, d’autres mesures sont envisagées. On réduirait les prestations sociales aux chômeurs qui refuseront les mesures d’aide au retour à l’emploi, de manière à les motiver à travailler plus fort et plus longtemps. On réviserait aussi les programmes d’enseignement en vue de donner aux travailleurs locaux la formation leur permettant d’occuper les emplois laissés vacants par les migrants. Le chroniqueur Al Meena conclut ainsi : « La proposition du Bahreïn, si elle devait être acceptée, enverrait aux 14 millions de migrants qui vivent présentement dans les pays du CCG un message clair qu’il est maintenant temps pour eux d’envisager d’autres options. Pour certains d’entre eux, ce scénario sera douloureux puisqu’ils ont amené leur famille dans un pays du Golfe et qu’ils en ont fait leur foyer d’adoption ».

Source :   Expatriates’ Impact on Gulf’s Labor, Social Situation par Tarik Al Maeena, 27 octobre 2007, http://www.arabview.com/articles.asp ?article=921

 

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Economie: les fonds islamiques fleurissent - un rapport du Sénat




Un rapport récemment présenté en France par une commission du Sénat évoque le développement des fonds souverains au Moyen-Orient. Leur croissance est de 15% par an. La place financière londonienne en aurait largement tiré profit, selon les analyses françaises.

© Photographe: Vladimir Melnik | Agency: Dreamstime.com
Réunie le mercredi 17 octobre 2007, sous la présidence de Jean Arthuis, la Commission des finances du Sénat a entendu un compte rendu du déplacement effectué du 25 mars au 1er avril 2007 par une délégation de la commission dans trois Etats du Golfe persique: Emirats arabes unis (EAU), Bahreïn et Arabie Saoudite.

Jean Arthuis a notamment détaillé le phénomène de finance islamique, qui rend compatible la finance avec l'éthique musulmane et se définit comme un ensemble de produits financiers conformes à la charia. Il a constaté qu'il s'agissait d'un marché à très fort potentiel de développement, en croissance de 15% par an. vis-à-vis duquel la City disposait déjà de plusieurs années d'expérience. Et de plusieurs longueurs d'avance.

Dans le rapport du Sénat [1], on peut lire sur le sujet des fonds islamiques les développements suivants, qui présentent les spécificités de la technique de la "banque islamique" (les paragraphes suivants sont des extraits du document):

1. Conformer la finance aux principes de l'Islam

L'ensemble des règles de conduite régissant la vie privée et publique des musulmans est codifié par la charia, ou loi islamique. Afin de rendre compatible la finance avec l'éthique musulmane, la "finance islamique" a vu le jour dans les années 1970. Celle-ci se définit donc comme un ensemble de produits financiers conformes à la charia.

Ainsi, ne peuvent pas être investis dans des opérations associées à l'alcool, au tabac, à la pornographie et aux paris.
Tous les produits financiers islamiques doivent être approuvés par des ulemas, spécialistes de la charia, habilités à se prononcer sur la conformité d'un produit financier avec la loi islamique. Ainsi cette dernière réprouve la riba (l'usure) à savoir le fait de "rémunérer l'argent" lui-même (versets 275 et 276 de la 2ème sourate du Coran [2]). Le mécanisme juridique consiste donc à trouver un "bien réel intermédiaire", actif non monétaire, qui constitue le véhicule porteur des produits financiers islamiques. Pour l'achat d'un bien immobilier, c'est la banque qui achète le bien et le loue à son client (ijara ou crédit bail) et/ou le lui revend en différé (murabaha).

Cette technique est éprouvée et n'engendre qu'un faible coût supplémentaire d'intermédiation, qui ne semble pas constituer un frein, surtout au regard de l'importance du marché ouvert aux établissements financiers devenus charia compliants, marché sur lequel les banques anglo-saxonnes sont particulièrement présentes et qu'il convient donc de ne pas délaisser.

2. Un marché en plein essor

Les données chiffrées concernant la finance islamique restent très partielles et sont donc sujettes à caution. Les actifs gérés par les banques islamiques, à ce jour, seraient limités à 265 milliards de dollars. La DGTPE les estime à 500 milliards de dollars, soit dix fois plus qu'il y a vingt ans. Les investissements financiers sont évalués à plus de 350 milliards de dollars par Standard & Poor's (dont 300 milliards de dollars au Moyen-Orient). Le stock d'obligations islamiques (sukuks) a atteint 47 milliards de dollars en 2006. Ce montant a été multiplié par 6 en quatre ans selon le FMI, même s'il reste encore faible au regard des 4.700 milliards de dollars d'émissions obligataires d'entreprises dans le monde. Le DIFC estime, quant à lui, qu'ils ont atteint 70 milliards de dollars.

En revanche, il s'agit d'un marché à très fort potentiel de développement, en croissance de 15 % par an. La recherche statistique sur la finance islamique est néanmoins peu développée et il est, là encore, difficile de vérifier ces chiffres.

Ce marché est très suivi par les grandes banques internationales (au premier rang desquelles HSBC, Deutsche Bank, Citigroup) qui ont bien perçu le potentiel que représente une population musulmane en forte croissance (1,5 milliard de personnes aujourd'hui, 2,5 milliards de personnes en 2020), notamment en Asie.

Il y a là, à l'évidence, matière à réflexion, pour les acteurs européens continentaux et notamment français, la City disposant déjà de plusieurs années d'expérience. En effet, depuis 2004, le Royaume Uni est le seul pays occidental dans lequel la finance islamique est significativement implantée, le gouvernement ayant modifié sa législation [3] afin de développer ce secteur et de faire de Londres "le portail occidental et le centre mondial de la finance islamique" [4]. L'Institut de la bourse britannique, en partenariat avec l'Ecole supérieure des affaires libanaise, a créé en octobre 2006 le premier diplôme mondial de finance islamique, l'Islamic Finance Qualification. Une qualification attractive dans la mesure où les professionnels de la finance islamique sont de plus en plus recherchés.

[Du côté des banques françaises] le Crédit Agricole et BNP Paribas disposent déjà de départements spécialisés dans leurs établissements du Golfe (à Bahreïn), tandis que la filiale de la Société générale SGAM AI a annoncé, en juillet 2007, le lancement de produits financiers conformes à la Charia.


Notes

[1] Rapport d'information n° 33 (2007-2008) de MM. Jean ARTHUIS, Philippe MARINI, Aymeri de MONTESQUIOU, Philippe ADNOT, Michel MOREIGNE et Philippe DALLIER, fait au nom de la Commission des finances, déposé le 17 octobre 2007.

[2] Ceux qui se nourrissent de l'usure ne se dresseront au Jugement dernier, que comme se dresse celui que le Démon a violemment frappé.
Il en sera ainsi, parce qu'ils disent: "La vente est semblable à l'usure". Mais Dieu a permis la vente et il a interdit l'usure.
Celui qui renonce au profit de l'usure, dès qu'une exhortation de son Seigneur lui parvient, gardera ce qu'il a gagné. Son cas relève de Dieu.
Mais ceux qui retournent à l'usure seront les hôtes du Feu où ils demeureront immortels.
Dieu anéantira les profits de l'usure et il fera fructifier l'aumône. Il n'aime pas l'incrédule, le pécheur.


[3] Suppression du double droit de timbre des prêts immobiliers, la banque islamique achetant le bien puis le revendant au client à échéance du prêt.


[4] Déclaration de M. Gordon Brown, alors Chancelier de l'échiquier, le 13 juin 2006.


source : http://www.observatoiredesreligions.fr/
ck
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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 23:53



Hollywood commence à comprendre que tous les films anti-guerre depuis 2005 échouent au box-office, et accepte de miser sur des longs-métrages illustrant la réalité de la Guerre contre la Terreur.

"The Kingdom" (le Royaume) est à ce titre révélateur. Depuis plus de dix ans, le réalisateur Peter Berg souhaitait tourner un film retraçant les péripéties d'une équipe du FBI envoyée au Moyen Orient pour enquêter sur des attentats terroristes. Berg a longuement étudié ceux des tours de 
Khobar d'Arabie Saoudite, dévastées en 1996. 

Produit par Michael Mann, "the Kingdom" raconte donc l'histoire d'une équipe d'experts fédéraux traquant un islamiste expert en bombes, Abu Hamza, en plein coeur de l'Arabie Saoudite.  Ne reculant devant aucune question dérangeante (l'ambiguïté des Saoudiens, la place de la femme dans la société musulmane), soutenu par une musique réussie, Berg réalise le premier film - ultra réaliste - sur la Guerre contre le Terrorisme menée au Moyen Orient.

Rien que le générique du début retabilise déjà le ticket de cinéma ! Loin des scènes larmoyantes ou malhonnêtes (la fin de Syriana, qui fait l'apologie du terrorisme), Berg présente succintement les enjeux de la guerre en cours à la fin de son film : anéantir l'ennemi islamiste, ou être anéanti.

"The Kingdom", c'est Hollywood qui commence à comprendre la Quatrième Guerre mondiale. Enfin.


Après un attentat terroriste particulièrement sanglant en Arabie Saoudite sur des ressortissants américains, un petit groupe d’agent du FBI obtient le droit d’enquêter sur place….

On peut dire que depuis quelques années,
les démocrates ont pris le pouvoir à Hollywood. Oubliant totalement que leurs leaders ont voté pour les libérations de l’Irak et de l’Afghanistan, les cinéastes « de gauche » nous sortent à la chaîne des Syrania, Dans la vallée d’Elah, Lions et Agneaux (le dernier Redford) sans oublier l’abject Fahrenheit 9/11… L’Amérique bobo cherche à se donner bonne conscience, quitte à manipuler la vérité et à faire l’impasse sur la véritable origine du mal, c’est-à-dire le terrorisme islamiste.

En 2007, 300 a été un premier assaut contre le politiquement correct d’Hollywood,
un film ouvertement néo-conservateur qui lui a d’ailleurs valu la haine de toute la presse cinéma française, elle aussi très à gauche et municharde dans l’âme.

Le Royaume est le deuxième coup de poing dans la façade de cette attitude qui consiste à rendre l’administration Bush responsable de tous les maux.
Réalisé par Peter Berg (à qui on doit Friday Night Lights, un film sur le football universitaire) et produit par Michael Mann, Le Royaume est le premier film à aborder de manière frontale le terrorisme islamisme, sans œillères et surtout, surtout, sans ce ridicule sentiment de culpabilité qui gangrène l’Amérique bobo.

On ne peut que saluer le courage de Jamie Foxx et Jennifer Gardner qui ont osé jouer dans un film ouvertement Républicain,
un film où les héros cherchent non pas à comprendre le terrorisme islamiste en le posant comme une « réponse à l’attitude américaine » mais à le combattre sans état d’âmes. Il est clair que l’Hollywood de gauche va leur faire payer leur engagement, comme elle n’a jamais pardonné à John Wayne d’avoir réalisé Les bérets verts.

Si vous cherchez un film qui dénoncera Guantanamo ou la libération de l’Irak, changez de salles.

D’autant que Le Royaume se place des deux côtés, il montre l’enquête difficile d’agents du FBI dans un pays hostile à la présence américaine mais aussi la préparation minutieuse des attentats, l’endoctrinement des plus jeunes, l’antisémitisme des foules arabes. Une scène insoutenable montre ainsi des gamins jouant à des jeux vidéos où le but est de tuer le maximum de soldats américains. Insoutenable car ferment de haine future.

Brutal, le film l’est. Les attentats ne font pas l’objet de pudiques hors champs, bien au contraire. La sauvagerie des meurtres, le jusqu’au boutisme et la lâcheté qui consistent à tuer le maximum de civils montrent qu’on est bien au-delà de l’habituel discours sur les damnés de la Terre qui tentent de venger leur humiliation.

Peter Berg ne s’embarrasse pas de tabous. Il ose rappeler que 11 terroristes sur 15, le 11 septembre, étaient saoudiens. Il ose montrer un clone d’Osama se servir de ses enfants comme bouclier, il ose montrer des nazislamistes enlever un agent US pour tenter de l’égorger devant une caméra. Il ose montrer comment les terroristes font leur propagande sur le net. Mais surtout, surtout  ,   il ose montrer des agents du FBI agir par esprit de justice.

Mais l’aspect le plus intéressant est la description de la société saoudienne, société pleine de paradoxe où la modernité côtoie les coutumes les plus anciennes de l’Islam. En introduisant le personnage du policier saoudien, un homme intègre, bon musulman et qui ne juge pas les autres à leur religion ou leur couleur de peau, il fait un parallèle évident entre la collaboration en Irak entre l’armée US et la nouvelle armée irakienne. Ici, Jamie Foxx va trouver un « frère d’armes », un homme sur qui il va entièrement laisser reposer sa vie quand il s’agira d’agir contre un nid de terroriste. Le film montre les policiers dans leur vie quotidienne, les montre quelque peu désabusés par la violence de leur congénère. Ces moments permettent certes au film de respirer, mais surtout montrent bien que, face à un ennemi qui n’a pas peur de mourir, seule la solidarité permettra de s’en sortir.

En explorant l’Arabie Saoudite de l’intérieure, et en n’excluant aucun de ses aspects (on passe des palais des Princes aux refuges islamistes surpeuplés, sans oublier les zones pour  occidentaux où une scène stupéfiante montre un homme dont la femme a été tuée par les terroristes se demander publiquement si le Coran autorise le meurtre d’innocents), le film se refuse à tout manichéisme. Il ne juge pas l’Islam le montrant sous toutes ces facettes, ne sous-titre pas à outrance plaçant le spectateur dans la même position que les protagonistes US et surtout se refuse à faire du sentimentalisme déplacé. Ici, les terroristes n’ont pas d’excuses, seule la haine les meut, comme le montre la phrase finale, terrifiante car prononcée par une enfant !!

Le Royaume est un OVNI dans l’Hollywood actuel. Il est également le seul film sur la guerre en cours qui ait à peu près marché aux USA et dans le reste du monde. Mais surtout, il est la preuve qu’un autre discours existe, que tous les cinéastes ne passent pas par les fourches caudines du politiquement correct. Peter Berg, Jamie Foxx, Jennifer Gardner sont, au final, de vrais patriotes, qui osent dire à la face de leurs pays : nous avons raison de combattre le terrorisme !!

On pourrait reprocher à Berg une mise en scène parfois trop "caméra à l'épaule" qui rend peu lisible certaines scènes d'action, ainsi que l'emploi  trop fréquent d'images floues qui se stabilisent. En fait , Berg a voulu insuffler au métrage un côté documentaire et se plie à la nouvelle grammaire filmique en vogue depuis quelques années aux USA. Mais mis à part ce détail (qui rapidement s'estompe, le temps que l'on s'habitue) , Le Royaume est un parfait film sur la 4e guerre mondiale.

Par les temps qui court, c’est suffisamment rare pour être signalé. On attend maintenant le film avec Harrison Ford sur la reprise en main du bastion islamiste irakien de Faloudja en 2004 que l’on nous annonce depuis deux ans désormais !!

unef.gifDécidément, en France, on est vieux de plus en plus jeunes. Témoin, ces hordes d’étudiants encartés à l’UNEF (l’anti-chambre du PS !!) qui veulent bloquer les universités à cause d’une réforme pourtant bien timide. Et qui, soit dit en passant, a déjà fait l’objet de négociations en leur faveur durant le mois de juillet.

Comme tous les staliniens, les méthodes des syndicats étudiants sont classiques : AG bidons où l’on vote à main levée (c’est plus intimidant qu’un bulletin secret), blocage par la force des bibliothèques, des salles de cours (et tant pis pour ceux qui veulent bosser), démagogie à tous les étages dans le discours (ouais, heu, on lutte parce que les étudiants y zont du mal à se loger, et pis, y zont pas de blés)….

Archaïques étudiants !! des vieillards en puissance, des lobotomisés de 20 ans qui parlent comme les abrutis gauchistes de 60 !! L’UNEF refuse tout en bloc, espère un nouveau Mai 68 et n’a qu’une idée simple : prendre la remorque des « mouvements sociaux » et foutre le plus de bordel dans ce pays.

Dur de gouverner un pays de gauchistes !! Les universités en sont un bel exemple. Depuis des années, démagogie des 80% de bacheliers oblige, elles sont devenues de véritables poubelles où s’entassent des zonards incapables d’aligner trois idées sur une copie, à l’orthographe désastreuse, à la culture générale proche du néant. Admirateurs du Che (qu’ils ne connaissent que via leurs coûteux Sweat-shirts) et pourfendeur du « capitalisme sauvage » (qu’ils subventionnent pourtant à grand coup de gadgets hype fabriqués en Chine) , les z-étudiants professionnels de l’UNEF (Souvent à bac +8 mais en 2e année de Deug) n’ont pas supporté la défaite de Royal en mai dernier. Le 3e tour social qu’ils appellent de leurs vœux est une splendide occasion de rappeler au PS qu’ils existent. Après tout, les Municipales approchent et il y a des places à  prendre !!

Les vieux jeunes prennent en otage l’université depuis des années. C’est aux vrais étudiants de ne plus se laisser marcher sur les pieds . Entre plusieurs centaines de jeunes qui veulent bosser et une poignée de vieux jeunes, le rapport de force est évident. A eux de prendre leurs responsabilité et de défoncer les blocages , d’expulser les vieux jeunes.

S’ils veulent manifester, qu’ils aillent rejoindre la horde de nantis de la SNCF ou de la RATP. Mais qu’ils laissent les gens sérieux bosser !!


Munich : toujours d'actualité chez le Ché

Décidément, Chevènement mérite tout à fait sa réputation de munichard de première. Les plus anciens se souviennent de son abandon de poste en pleine guerre du golfe, quand la coalition menaçait de frapper son ami Saddam. Chevènement avait alors démissionné, mettant ainsi son anti-américanisme primaire en accord avec son soutien sans faille au boucher de Bagdad.

Logiquement, un tel acte et de telles amitiés auraient dû, dans un monde normal exclure Chevènement de la vie politique, au minimum.

Mais en France, on aime les gens comme cela, surtout s’il crache sur les USA, pays honnis par 99% de la classe politique.

Voici donc que , après avoir vainement tenté de sauver son ami Saddam par deux fois, que le « Ché » s’intéresse  à l’Iran. Et une fois de plus, il ne fait pas dans la dentelle !!

Dans une tribune publiée dans Le Figaro (qui en passant montre là , une fois de plus, son racisme anti-US forcené) , l’ex maire de Belfort et ex-député du même territoire (battu deux fois on le rappelle, en 2002 et 2007) , nous explique qu’il est contre la « logique de guerre contre l’Iran » et ceux avec des arguments que n’auraient pas renié Chamberlain ou Daladier.

Il commence déjà à déplorer que Nicolas Sarkozy s’aligne sur « les faucons américains et leur aventurisme militaire ». Le Ché ne sait toujours pas qu’il y a eu un 11 septembre.

Pour lui, les menaces ne peuvent que favoriser le camp des durs en Iran. L’argument a déjà été évoqué en 2002-03 sur l’Irak. Les menaces ne pouvaient que favoriser les durs du régime baassiste. Il fallait donc « négocier » si possible sous l’égide de l’ONU. Les mois gagnés par Saddam au nom de cette logique lui ont permis de déménager ses AMD en Syrie. Beau résultat.

Continuer à négocier avec l’Iran, c’est simplement lui laisser le temps de finir son programme nucléaire. Chaque reculade occidentale est une avancée vers la bombe iranienne. Les Mollahs ont bien étudié les années 30 et ils savent que chaque concession des démocraties ont renforcé le nazisme. En digne héritier de la peste brune, ils savent admirablement utiliser les « idiots utiles » comme le Ché.

Histoire de faire bonne mesure, il estime que le règlement israélo-palestinien est dans les mains des USA. Mensonge puisqu’il est dans les mains des palestiniens. Le jour où ils accepteront de faire une véritable paix avec Israël, le conflit s’arrêtera. Mais le Ché ignore ce qu’est le Hamas.

Il parle de radicalisation du monde musulman après la libération de l’Irak. C’est sans doute au nom de cette « radicalisation » que la Libye a laissé tomber son programme d’AMD, que le Pakistan s’est soumis aux exigences de Washington, que la Jordanie coopère avec les USA, que Wallis Jumblat a estimé que , finalement , la chute de Bagdad était une bonne chose… Le Ché vit encore dans un monde où les seuls musulmans audibles sont les dictateurs du golfe.

« La société iranienne est moderne ; la jeunesse, éduquée, aspire au changement. Pour autant, la tentation existe de flatter à des fins de propagande interne le nationalisme iranien, en faisant miroiter l'obtention d'une arme nucléaire. Mais là n'est pas l'intérêt véritable de l'Iran : la prolifération nucléaire qui en résulterait dans la région serait hautement déstabilisatrice. Depuis la fin du régime baasiste à Bagdad, l'Iran n'a pas besoin de l'arme nucléaire pour être la puissance prépondérante de la région. » On nage ici en plein délire. C’est certes vrai que la société jeune iranienne aspire au changement, elle en demande même une intervention US !!

Mais qu’on ne s’y trompe pas. Les Mollahs se foutent de leur jeunesse comme de leur premier poil de barbes. La crise économique qui frappe l’Iran depuis des mois (et qui soit dit en passant est à l’origine de l’échec d’Ahmadinejad lors des municipales) est sciemment entretenue par le régime afin de laisser le peuple dans la misère. Or, un peuple qui est tenu par la faim a moins de ressources pour se révolter.

Le Ché estime que l’Iran ne veut pas se doter d’armes nucléaires. Qui croit-il convaincre à part la gauche, les vieux chiraquiens, les munichards et les autruches françaises ? Pourquoi alors un tel brouillard autour du programme militaire et nucléaire iranien ? Pour dissimuler quoi ? Il ne le dit évidemment pas.

Au passage, il invoque El Baradeï , qui a quelques intérêts chez les Mollahs et qui ne verrait pas d’un mauvais œil une deuxième puissance nucléaire au Moyen Orient. Elbaradeï estime qu’il faudrait 6 à 8 ans à l’Iran pour avoir la bombe. Or, y compris, à l’AIEA d’autres experts estiment que cela pourrait être fait à l’horizon 2009 !!

« La France servirait mieux la paix et ses intérêts à long terme en oeuvrant dans ce sens plutôt qu'en tentant de prendre la tête d'une campagne européenne en vue d'imposer à l'Iran des sanctions en dehors du cadre de l'ONU, pénalisant ainsi ses propres entreprises. Les autres pays européens - Allemagne, Grande-Bretagne - ne jouent pas les boutefeux, à la différence de Bernard Kouchner. Quant à la Russie, on l'a vu avec la visite de Vladimir Poutine en Iran, elle empoche les contrats tout en se payant le luxe de tenir un discours plus équilibré. »

On touche ici le fond !! La France doit donc continuer à se taire comme le fait l’Allemagne. Au mieux, elle pourra comme la Russie du Stalinien Poutine empocher l’argent sale des Mollahs. Belle leçon de civisme de la part de celui qui fut ministre de l’Education Nationale.

En passant, il crache sur Kouchner qui a réussi, lui, à survivre au sarkozysme. Le Ché, chômeur depuis quelques mois en est réduit à mendier une tribune au Figaro pour se faire entendre.

La France se couvrirait nettement moins de ridicule si elle ne laissait pas la parole à de tels abrutis. Comme tous les munichards, Chevènement est dangereux car il ne propose qu’une fuite en avant à un réel affrontement des problèmes.
 

Munich
envoyé par davethesith
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 23:52
Aujourd’hui comme hier: Inviter l’ennemi à embrasser l’islam

(Page 36 du P.I.G.)
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Suivant en cela l’exemple du prophète, Oussama Ben Laden a appelé les Américains à se convertir à l’islam dans sa « Lettre au peuple américain » de novembre 2002 (1):

À quoi vous appelons-nous, et que voulons-nous de vous ?1 - La première chose à laquelle nous vous appelons, c’est l’Islam (…) C’est la religion du Jihad dans la voie d’Allah, de sorte que la Parole d’Allah et sa religion règnent en maître (…)

 

Dans cette optique, la «Parole d’Allah et sa religion » ne peuvent « régner en maître » que lorsque la société est soumise à la Loi islamique, prise dans son entièreté. Les théoriciens et les groupes jihadistes ont affirmé leur intention d’unifier les nations islamiques du monde sous un seul leader, le calife. Historiquement, le calife était le successeur du prophète en tant que chef spirituel et politique des musulmans, tout au moins des Sunnites. Le califat a été aboli en 1924, et nombre de jihadistes contemporains font dater les maux du monde islamique de cet événement. Ils désirent rétablir le califat, coaliser le monde islamique derrière lui, et réimposer la loi islamique (charia) dans les pays musulmans. Aujourd’hui, en dehors de l’Arabie Saoudite et de l’Iran, la Charia n’est que partiellement instituée lorsqu’elle l’est. Les guerriers islamiques modernes cherchent aussi à amener la Charia dans les contrées non musulmanes, par la force, sous la bannière du Jihad.

(1) “Full text: bin Laden’s ‘letter to America,’” Observer, November 24, 2002. http://observer.guardian.co.uk/worldview/story/0,11581,845725,00.html


L’islam veut convertir le clergé français!

Lassieur Pierre - dimanche 25 septembre 2005

Cet été, de nombreux prêtres ont reçu une brochure de 24 pages, intitulée « Appel à suivre la voie du salut et de la vérité ». Son éditeur, domicilié à Ankara et à Istanbul, l’a fait parvenir par l’intermédiaire de l’association « La vérité pour tous », dont le siège se trouve à Creil. Il s’agit d’un texte ennuyeux et répétitif, consacré essentiellement à une critique de la Sainte Trinité, critique dont les arguments, archi-banals, traînent depuis bien longtemps dans les pamphlets de propagande islamique. Les personnes qui connaissent un tant soit peu l’islam ont déjà lu cela maintes fois.
Le ton en est très agressif. Ainsi les alinéas de la première page, citant approximativement des éléments de la foi chrétienne, se terminent-ils chacun par un terme de mépris : « Quelle grande absurdité ! Peut-il exister une ignorance plus grande que celle-là ? Quelle grande aberration !»
Au moment où la Turquie sollicite son adhésion à l’Union européenne et où le chef de son gouvernement traite les 25 avec une certaine arrogance, on peut penser qu’il est malhabile d’en rajouter. Il aurait été préférable de se frapper la poitrine en signe de remords du génocide arménien et de se désolidariser des terroristes qui, à travers le monde, et particulièrement en Irak, déshonorent l’islam.
Quant au fond, rien ne permet d’admettre que l’islam soit la religion véridique, ni que Mahomet ait reçu de l’archange Gabriel la parole de Dieu mot à mot, impeccable. En effet, aucune preuve objective, tangible, n’en a jamais été apportée. Rien ne permet d’admettre non plus la prétention selon laquelle Jésus aurait annoncé la venue de Mohammed. Cette prétention résulte d’une interprétation abusive du verset 15/26 de l’Évangile selon saint Jean : « Lorsque viendra le Paraclet, l’esprit de vérité… c’est lui qui témoignera à mon sujet ». Or, le paraclet, du grec parakletos, c’est le consolateur, le Saint-Esprit, mais les musulmans ont confondu (volontairement?) parakletos et periklutos qui signifie illustre, renommé, lequel ne pouvait être à leurs yeux qu’Ahmad (le très glorieux) c’est-à-dire Muhammad.
La Sainte-Trinité est une question beaucoup trop complexe pour être abordée en quelques lignes. Disons seulement que Dieu s’est révélé comme Dieu Créateur, Dieu Sauveur et Dieu Esprit-Saint.
Il aurait été étonnant de ne pas trouver dans la brochure – et on l’y trouve – l’argument indéfiniment répété, selon lequel la Bible aurait été falsifiée par les chrétiens, dans la mesure où elle ne s’accorde pas avec le Coran. Au contraire, elle a été soumise depuis le XVIIe siècle à un examen critique extrêmement sévère qui est une garantie pour son lecteur, alors que rien d’analogue n’a été fait pour le Coran, réputé intouchable et tellement intouchable qu’on ne saurait, paraît-il, le lire valablement dans une autre langue que l’arabe. On n’est pas étonné non plus par les imprécations et les mises en garde comminatoires : « Ceux qui auront prononcé des mensonges concernant Allah et Ses prophètes subiront les châtiments qu’ils méritent » (p. 7), « Qu’on verse sur sa tête de l’eau bouillante comme châtiment » (p. 21) ni par certains propos bassement matériels, telle l’annonce que Jésus viendra « tuer le porc, supprimer l’impôt ».
Manquent cruellement – c’est le cas de le dire – l’amour et la charité, les deux qualités majeures d’un vrai chrétien. Certes le Coran place, en tête de chaque sourate, la mention : « Au nom de Dieu, celui qui fait miséricorde, le miséricordieux », mais la miséricorde en question ne concerne que les musulmans, les autres étant priés d’aller se débrouiller avec les malheurs de la guerre sainte organisée contre eux. La tolérance est donc totalement absente des propos en question. Pourtant, les Turcs, qui ont possédé durant six siècles les Balkans, ont alors montré une certaine tolérance à l’égard des chrétiens. Malheureusement, depuis la fin du XIXe siècle, ils ont parcouru un chemin opposé à celui des autres nations. Nombre de celles-ci se sont mises peu à peu à pratiquer la tolérance – on sait quelle foule de musulmans nous acceptons sur notre sol – tandis que la Turquie est devenue violemment anti-chrétienne, comme l’ont montré, en 1915, les massacres de chrétiens, Arméniens surtout (1 200 000 morts) et Assyro-Chaldéens. Comme le montre aussi le refus obstiné de la Turquie de reconnaître sa responsabilité, et comme le montre enfin la condition inadmissible imposée aujourd’hui au petit reste de chrétiens – moins de 100 000 – qui vivent encore là-bas.


NDLR : L'Islam nie l'Incarnation du Fils de Dieu, la nature divine de Jésus-Christ, sa Crucifixion et sa Résurrection. L'Islam est la négation même du Christianisme.
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 23:52

 

Le nazisme s'opposa dès sa naissance au christianisme. Il voulait revenir au génie allemand, que la tradition judéo-chrétienne venue du Moyen-Orient était censée avoir amolli et perverti, revenir aux origines du peuple allemand soi-disant menacé par les idéologies cosmopolites. La montée de l'antisémitisme à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle se conjugue avec un retour à l'antique paganisme germanique (légende des Niebelungen, Eddas scandinaves, etc...). Ce double mouvement se trouve incarné chez Wagner, auteur du Ring qui synthétise tout le paganisme germanique et antisémite notoire. Avant cela, il y avait eu le romantisme allemand, celui de Hölderlin, qui visa à faire de l'Allemagne une nouvelle Athènes. Idéal naïf mais, contrairement à ce qui a suivi, non dangereux. Où quand les dieux lumineux de la Grèce se trouvent ressuscités dans l'Allemagne luthérienne...

Voici ce que dit l'Encyclopaedia Universalis de Rosenberg, le théoricien du nazisme : « Rosenberg estime donc qu'il faut attaquer le mal à la racine, c'est-à-dire lutter contre le judaïsme et contre les églises chrétiennes, si l'on veut en finir avec leurs dérivés contemporains. » Le nazisme réprima donc le christianisme. Le lieutenant d'Hitler, Rudolf Hess, fut membre d'une secte païenne. Mais c'est surtout l'islam qui attira les dirigeants nazis :

"Je n'ai rien contre l'Islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat." (Himmler)

Hitler, lui-même, partageait cette opinion. Les versets scandaleux du Coran qui prônent la soumission la plus absolue et la guerre ne peuvent que plaire aux tyrans de tous poils...

Par la même occasion, on constate que ce que disait le Grand Mufti de Jérusalem en 1943 était vrai: "les nazis sont les meilleurs amis de l'islam".

De fait, les dignitaires musulmans du Proche-Orient firent montrent d'un enthousiasme exceptionnel pour les nazis, avec lequel ils partageaient un antisémitisme dénué de toute raison. La Turquie, pour sa part, fut une alliée fidèle de l'Allemagne.

Après la guerre, nombre de dirigeants nazis se réfugièrent en Egypte ou en Syrie.

Liste des conversions (sincères ou non) à l'islam des criminels mondiaux les plus ignobles:

Appelé Hans, alias Salah Chaffar
Information avec Goebbels
Egypte, ministère de l'information (1956)

Bartel Franz, alias el-Hussein
Adjoint au chef de la gestapo à Kattowitz (Pologne)
Depuis 1959, Section juive du ministère de l'information au Caire

Baurnann, SS Standartenührer
Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie
Ministère de la Guerre au Caire ; instructeur au Front de Libération de la Palestine

Bayerlein, col. Fritz
Aide-de-camp de Rommel
Egypte

Becher Hans
Section juive gestapo, Vienne
Alexandrie(Egypte): instructeur de la police

Beissner, Dr Wilhelm
chef section VI C 13 RSHA
Egypte

Bender Bernhardt, alias Béchir Ben Salah
Gestapo, Varsovie
Conseiller de la police politique au Caire

Birgel Werner, alias el-Gamin
Officier SS
Vient de RDA au Caire, au ministère de l'information

Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer
Recherché en Pologne pour son rôle actif dans la liquidation du Ghetto de Varsovie
En Egypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations

Boerner Wilhelm, alias Ali Ben Keshir, SS Untersurmführer
Gardien du camp de Mauthausen
Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur au Front de Libération de la Palestine

Brunner Aloïs, alias Goerg Fisher, Ali Mohammed
SD, responsable des déportations d'Autriche, de Grèce et de Tchécoslovaquie
Chef du camp de Drancy(France)
Damas, conseiller des services spéciaux RAU(République Arabe Unie) puis syriens
Résident BND

Buble Friedrich, alias Ben Amman, SS Obergruppenführer
Gestapo
Dir. Département égyptien des relations publiques - 1952 conseiller de la police du Caire

Bünsch Franz
Collaborateur de Goebbels à la propagande, co-auteur avec Adolf Eichmann du livre "Les Habitudes sexuelles des juifs"
Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie Saoudite pour le BND

Bunzel Erich, SA, Obersturmführer
Collaborateur de Goebbels
Département Israël, ministère de l'information au Caire

Daemling Joachim, alias Jochen Dressel alias Ibrahim Mustapha
Chef de la Gestapo de Düsseldorf
Conseiller système pénitenciaire égyptien, membre des services de Radio-Le Caire

Dirlewanger Oskar, Oberführer
Chef 36e Waffen SS (U.R.S.S, Pologne)
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, d'autres affirment qu'il est décédé le 7 Juin 1945 en résidence surveillée en RFA
Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960

Eisele Dr Hans
Médecin chef camp de Buchenwald
Décédé au Caire le 4 Mai 1965

Farmbacher Wilhem, Lieutenant Général SS
Wehrmacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944
Conseiller militaire de Nasser

Gleim Leopold alias Lt-Col. al Nashar
Chef du SD à Varsovie
Cadre de la sécurité d'Etat égyptienne chargé des détenus politiques sur la Mer Rouge

Gruber, alias Aradji
Recruté par Canaris en 1924, réside en Egypte
1950 : agent d'influence en direction de la Ligue Arabe

Heiden Ludwig, alias el-Hadj
Journaliste à l'agence antisémite Weltdienst (NSDAP)
Con-verti à l'islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Egypte vers 1950

Heim Heribert, SS Hauptsturmführer
Médecin de Mauthausen
Médecin de la police égyptienne

Hithofer Franz
Cadre de la Gestapo à Vienne
Egypte, années 1950

Leers, Dr Johannes von, alias Omar Amin
Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite
Responsable de la propagande anti-israëlienne au Caire depuis 1955

Luder Karl
Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne
Ministère de la guerre au Caire

Mildner Rudolf, SS Standartenführer
Chef de la Gestapo à Katowitz, chef de la police au Danemark
Depuis 1963, vit en Egypte, membre de l'organisation criminelle Deutscher Rat

Moser Aloïs, Gruppenführer SS
Recherché en U.R.S.S pour crimes contre le peuple juif
Instructeur du mouvement paramilitaire des Chemises vertes du Caire

Münzel Oskar
Général SS blindés
Conseiller militaire au Caire dans les années 1950

Nimzek Gerd von, alias Ben Ali
En Egypte depuis 1950

Oltramare Georges, alias Charles Dieudonné
Directeur du Pilori en France sous l'occupation
Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire
Décédé en 1960

Peschnik Aehim Dieter, alias el-Saïd
Réside actuellement en Egypte

Rademacher Franz, alias Thomé Rossel
1940-1943, dirige la section antisémite aux Affaires Etrangères
Journaliste à Damas

Rauff Walter
Chef du SD en Tunisie
Au Moyen-Orient(Syrie) jusqu'en 1961
Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 Décembre 1962

Seipel, SS Sturmbannführer, alias Emmad Zuher
Gestapo à Paris
Con-verti à l'islam
Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire

Sellman Heinrich, alias Hassan Suleiman
Chef de la Gestapo à Ulm
Ministère de l'information au Caire
Services spéciaux égyptiens

Thiemann Albert, alias Amman Kader
Officier SS en Tchécoslovaquie
Ministère de l'information au Caire

Weinmann Erich, SS Standartenführer
Chef SD, Prague
Déclaré mort en 1949 ; en fait conseiller de la police d'Alexandrie depuis 1950

D'autres pourritures sont accueillies volontiers en terre d'islam : Roger Garaudy, par exemple, ancien communiste que son antisémitisme débridé a poussé dans les bras de l'islam. Ce triste sire est un révisionniste qui nie l'existence de l'Holocauste. Figurez-vous que ces aberrations plaisent beaucoup, dans les pays musulmans, et que Garaudy y est très respecté...

L'image “http://www.nonali.com/image/ban-gauche1.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

Les amis de la cause palestinienne

Les Nazis en fuite passent à l’Islam dans les années 50

 

Les origines idéologiques de la cause palestinienne

Par CID le 20 juin 2006

Comment s'est constitué le bloc diplomatique anti-israélien à l'ONU ou du nazisme au tiers mondisme

« Après la deuxième guerre mondiale un grand nombre de criminels nazis - on les évalue à plusieurs milliers - trouvèrent refuge dans des pays arabes, principalement en Egypte, se soustrayant de la sorte à la justice. » [1]

________________

Ils furent mis au service de la propagande contre Israël, de la diffusion de calomnies antisémites et de l’oppression des communautés juives.

 

A cet égard, l’activité de Johannes von Leers, dénommé en Egypte Omar Amin, propagandiste anitsémite nazi connu, qui resta effectivement actif jusqu’à sa mort en 1965, mérite une mention particulière.

Le SS-Standartenführer Leopold Gleim, chef de la Gestapo en Pologne, organisa en Egypte sous le nom de Ali Al-Nacher la police secrète, les camps de concentration dans le désert occidental et surveilla les Juifs d’Egypte. Il participa à l’édition du livre "Complotto contro la chiesa" en 1963, qui contenait des attaques contre les Juifs et qui fut diffusé dans le monde entier, avant tout dans le but d’influencer le concile œcuménique de Rome(Vatican II).

http://idata.over-blog.com/0/48/38/66/ofek/le-salut-de-membres-de-la-police-palestinienne.jpg

Le SS-Obersturmbannführer Bernhard Bender, qui avait été actif dans la Gestapo en Pologne et en Russie, échangea son nom pour celui de Ben Salem, et fut sous la direction de Gleim l’homme compétent dans le département politique de la police secrète égyptienne.

Le SS-Sturmbannführer Joachim Däumling, chef de la Gestapo à Düsseldorf et plus tard auprès de la police de sûreté en Croatie fut nommé conseiller au ministère de l’intérieur égyptien.

Le SS-Sturmführer Wilhelm Boekler fut rattaché au département Israël du service secret, comme le SS-Gruppenführer Alois Moser et le SS-Sturmbannführer Schmalstich.

Le chef de groupe SA, Heinrich Sellmann, fut nommé grâce à sa connaissance de la langue yiddish comme conseiller dans le service du contre-espionnage.

Quelques criminels nazis, qui avaient pris part aux meurtres des Juifs en Russie, en Pologne et dans les camps de concentration de Mauthausen, de Dachau, de Buchenwald, et de Treblinka, prirent part en tant que conseillers militaires à l’instruction de Fedayin et autres organisations terroristes ou de sabotage, ainsi le chef de brigade SS Oscar Dirlewanger, Erich Alten, Willi Berner, Baumann et d’autres.

L’officier SS Eugen Eichenberger aida Nasser en 1952 dans sa prise du pouvoir et fut nommé plus tard avec Dirlewanger garde personel de Nasser.

 

Le docteur Heinrich Willermann, qui avait participé à Dachau à des expérimentations médicales criminelles, travaillait pour la police secrète égyptienne et était responsable du camp de concentration Samara, où, selon les déclarations des membres des Frères musulmans il continua ses expériences commencées à Dachau.

Un grand nombre de nazis fut affecté à la propagande antijuive.

Parmi ceux-là, on trouvait, outre von Leers, mentionné ci-dessus, l’officier SS Friedrich Karl Wesemann, spécialiste de la science nazie des races.

Louis Heiden du service central de la sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt) traduisit "Mein Kampf" de Hitler en arabe et assura la diffusion de ce livre parmi les officiers égyptiens et dans les pays arabes.

Cette traduction accompagnée d’un avant-propos du traducteur est celle qui est diffusée aujourd’hui dans les territoires sous autorité palestinienne. Le nom du traducteur quelque peu arabisé est devenu Louis Al-Hadj.

Le docteur Werner Weitschale et le baron von Harder, membres tous les deux du ministère de la propagande de Goebbels, qui s’occupaient de la propagande antijuive et antiisraélienne en Egypte.

Hans Appler qui exerçait son activité pour le congrès islamique, Franz Bartel, Werner Birgel, Albert Thielemann et Erich Bunz, "spécialiste" des questions juives.

 

Le journaliste nazi Franz Bünsche, collaborateur de Alfred Rosenberg en ce qui concerne la théorie des races, continua ses activités par de nombreuses publications antijuives en Egypte et dans d’autres pays arabes. »

 

________________

Voir aussi le mot clé : nazisme et islam

Les affinités électives : Le renversement de valeur qui fait du fanatisme une vertu

[1] in Klaus Gensicke : Der Mufti von Jerusalem, Amin El-Husseini, und die Nationalsozialisten. Frankfurt a. M./Bern/ New York/Paris 1988

 


Lisez le DOSSIER  sur LE NAZISME

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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 23:50

C’est l’un des résultats frappants d’un sondage réalisé en septembre auprès d’un échantillon représentatif de la population afghane pour, entre autres Globe and Mail et publié hier au Canada (je traduis):

Une forte majorité d’Afghans approuve la présence de troupes de l’OTAN dans le pays (…) et souhaite que les soldats étrangers restent sur place pour combattre les talibans et aider à la reconstruction du pays.

Seuls 16% des répondants pensent que la présence étrangère est néfaste. Quelques chiffres bruts (je traduis):

  • 51% – pensent que le pays est dirigé dans la bonne direction
  • 73%  – pensent que les femmes sont en meilleure position que sous le règne des talibans
  • 71% – ont une opinion très ou un peu positive de leur gouvernement
  • 59% – pensent que le président Hamid Karzai défend leurs intérêts
  • 84% – ont très ou un peu confiance en l’armée nationale afghane
  • 76% – ont confiance en la police nationale afghane
  • 60% – déclarent que la présence étrangère a été une bonne chose depuis la chute des talibans
  • 64% – déclarent que les pays étrangers font du bon travail dans leur combat contre les talibans
  • 65% – pensent que les pays étrangers font du bon travail dans leurs efforts d’aide à la reconstruction
  • 64% – déclarent que les États-Unis font du bon travail en aidant les Afghans là où ils en ont le plus besoin
  • 95% – sont conscients de la présence américaine dans le pays
  • 46% – sont conscients de la présence canadienne


Qui veut la guerre à Jerusalem?

Le nouveau processus de paix israélo-terroristes bute sur un point délicat (je traduis):

(…) des officiels de l’AP ont également déclaré à Haaretz qu’il était «inconcevable» que le Mont du Temple ne soit pas en mains palestiniennes. (…) «Aucun leader palestinien n’accepterait cela, et certainement pas [le président de l’AP Mahmoud Abbas].» «Aucun pays arabe n’approuverait un accord sur un statut final prévoyant que le Mont du Temple ne sera pas en mains musulmanes, surtout pas l’Arabie Saoudite.» (…) «Le public israélien ne comprend pas à quel point la question de [la mosquée] Al-Aqsa est importante».

Or il y a deux choses qu’il faut savoir à propos de la mosquée Al-Aqsa érigée à l’endroit de Jerusalem où se tenait le Temple des Juifs:

1. C’est une pure supercherie
La mosquée Al-Aqsa de Jerusalem porte ce nom en référence à la «masjid Al-Aqsa» mentionnée dans le Coran, où Dieu aurait une nuit emmené Mahomet. Mais à l’époque des  faits relatés, il n’y avait ni mosquée ni même le moindre Musulman à Jerusalem. Selon toute probabilité, la fable faisait référence à Médine. La mosquée Al-Aqsa a été bâtie des décennies après la mort supposée du prophète et a reçu ce nom tout exprès pour sacraliser Jerusalem, après coup, dans la religion islamique, c’est-à-dire dans l’esprit de l’époque pour se l’approprier politiquement, bien que le Coran ne mentionne jamais la cité.

2. C’est une insulte et une manière de justifier le meurtre
Les premières tueries (dont certaines pendant la trêve sacrée) de l’histoire des Musulmans ont été justifiées, au niveau du Coran, par l’empêchement de prier sur leur lieu saint, alors la Kabba, à la Mecque. Si l’accord ne donne pas la pleine souveraineté aux Musulmans sur le Mont du Temple, il sera très facile de pousser des fanatiques au crime pour ce motif en apparence tout à fait anodin. Et si l’accord donne la souveraineté aux Musulmans sur LE lieu saint de la judéité, ce sera une insulte pour tous les croyants de religion juive.

UPDATE: Voici comment la TV palestinienne prépare l’opinion publique aux négociations d’Annapolis:

http://www.youtube.com/watch?v=QrlcVQo0kdg


Un enfant sur cinq naît assassiné. Que faire?

Le Lancet publie aujourd’hui une grande enquête sur la maternité, avec un volet dédié à l’avortement qui intéresse plus particulièrement les médias. Dans l’ensemble, les constats sont positifs. Le taux mondial d’avortement a baissé depuis les années 1990, quoique les chiffres absolus restent du même ordre dans les pays en développement.

Que penser de l’avortement? Comment justifier l’assassinat d’un être encore parfaitement innocent? Comment croire que de tuer une vie dans l’oeuf peut constituer une solution valable à un quelconque problème? Est-il légitime de seulement imaginer qu’un tel acte puisse être justifiable et simplement réfléchir plus avant?

Je ne crois pas, mais allons tout de même de l’avant. D’abord, bien sûr, il se peut que la grossesse pose un risque médical si important pour la mère que son décès doive être considéré comme certain. C’est alors un réel cas de conscience et il est clair que personne n’a le droit d’émettre un jugement sur la question.

Ensuite, le fait est que les avortements sont pratiqués, et plus fréquemment dans les populations défavorisées. Le fait est aussi que dans les pays ou les sociétés qui réprouvent les avortements, ceux-ci sont non médicalisés et ainsi plus meurtriers (65 fois plus), c’est-à-dire qu’ils tuent aussi beaucoup de femmes, en plus des enfants. Les médecins peuvent donc penser qu’en prenant cette opération en charge, ils contribuent au moins à sauver des femmes.

Mais au final, lorsque l’avortement est illégal et non médicalisé, et donc que beaucoup de femmes en meurent, au moins toutes les victimes de l’opération ne sont pas innocentes et les médecins, dans l’ensemble, respectent mieux leur serment. Globalement, il y a donc, ici aussi, un avantage moral à ne rien faire qui puisse favoriser l’avortement.

Toutefois, les faits, encore une fois, montrent, ou semblent montrer, qu’en favorisant l’avortement médicalisé, on en diminue non seulement le danger (médical pour la mère et légal pour les praticiennes), mais aussi la fréquence. En témoignent des taux d’avortement qui baissent plus nettement dans les pays développés. Ce résultat globalement positif incite les experts à favoriser, et même prioriser la légalisation de l’opération et sa pratique en milieu médical.

Mais l’expérience n’a jamais été réalisée en vase clos; la médicalisation des interventions à grande échelle et sur de longues durées – soit les conditions à remplir pour émettre des conclusions valables – n’est possible qu’en réunissant de nombreuses conditions complémentaires (en un mot la civilisation, ou le développement) et il est difficile de dire avec certitude dans quelle mesure le taux d’avortement diminue grâce à sa normalisation. En revanche, il est sûr que la normalisation active de l’avortement est une forme d’incitation à tuer des innocents pour préserver certains intérêts. Au niveau moral, c’est une claire dégradation.

Bref, les experts de l’OMS qui arrosent aujourd’hui le monde de leurs conseils, recommandent de dénigrer la morale toute simple qui dicte de ne pas tuer des vies innocentes en échange d’une supposition invérifiable selon laquelle la systématisation d’une certaine immoralité permet, à terme, d’en réduire le bilan concret.

Si ces gens ont entièrement tort et que la diminution des avortements dans les pays développés résulte en fait d’une simple conjugaison des effets de la contraception (qui augmente fortement parallèlement à la diminution des avortements) et de la «civilisation» (où les femmes ont mille autres choses à faire que des enfants), ils agissent de manière contre-productive, soit en augmentant le nombre absolu des avortements par la licence qu’ils apportent au phénomène.

S’ils ont entièrement raison, ils proposent en fait de renoncer à la qualité morale (des femmes et des médecins) d’une population en échange d’un certain nombre de vies humaines futures. Ce dans des populations dont la natalité descend systématiquement au-dessous du seuil de renouvellement (sans qu’il y ait là de relation de cause à effet démontrable).

Voici l’enjeu. Si l’on renonce à l’interdiction intuitive de supprimer la vie à naître pour se concentrer sur l’aspect purement scientifique de la chose, comme le recommandent les partisans, notamment onusiens, de la normalisation de l’avortement, on aboutit à un avantage incertain pour des populations en déclin et on prend, de plus, le risque de tuer en fait davantage encore de vies innocentes. Est-ce sage?

Mais faut-il pour autant interdire l’avortement?

Non. La législation n’a aucun impact décisif sur les taux d’avortements, mais l’interdiction favorise la pratique non médicalisée. L’interdiction a donc pour conséquence une augmentation du nombre de vies mises en danger, et la morale bien comprise ne doit pas servir à compromettre la vie. Ainsi, quoi qu’on fasse ici au niveau légal, on va osciller entre des dommages causés à la morale ou à la vie, ou aux deux.

Je pense donc que la question n’a rien à faire dans les lois et devrait en être explicitement exclue (à l’exception peut-être de l’obligation d’annonce). Ainsi, les femmes, les médecins, les proches seraient laissés à eux-mêmes, sans pouvoir se prévaloir de lois spécifiques, et devraient faire appel à leur morale pour décider si, oui ou non, ils ont de bonnes raisons de pratiquer l’intervention.

Alors, il n’est pas interdit de croire que les gens concernés, placés seuls face à leurs responsabilités, redécouvriront, en la creusant davantage qu’à présent, un peu de leur morale, et avec elle d’une certaine foi en la vie. Et ce n’est pas rien. Les experts estiment qu’en moyenne 90% des femmes de notre temps subiront un avortement avant l’âge de 45 ans (étant entendu que certaines femmes en subiront plusieurs et plus de 10% n’en subiront aucun). Ce qui représente aussi beaucoup de médecins.

Certes, il y a certains risques. Beaucoup craindront la morale du peuple, beaucoup s’effrayeront des possibles dérapages de médecins à la déontologie trop flexible. Mais dans la Suisse du XXIe siècle, le peuple et les médecins sont plus dignes de confiance que jamais. Pourquoi ne pas tenter cette expérience, pourquoi ne pas leur rendre l’intégralité de leur morale et de leur responsabilité les uns face aux autres? Ne serait-que pour le débat.

UPDATE: Au Portugal, on fait juste le contraire. C’est maintenant le gouvernement qui dicte l’éthique médicale, sous la menace.


L’affaire des caricatures enfin traitée par la BBC

Et sans dissimuler les fameux dessins. C’est une sorte d’événement. Ces preux journalistes sont même parvenus à confronter Qaradawi en personne avec les dessins, devant leur caméra. Et ils ont retrouvé l’un des plus acharnés des agitateurs de l’époque, qui admet n’avoir en fait jamais vu ces dessins. Veut-il les voir, aujourd’hui? Cela ne va pas le mettre trop en colère? «Non, je ne suis pas un fanatique, vous savez…»

L'image “http://img514.imageshack.us/img514/5350/ajm472ah9.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 23:59

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Voici un article de Daniel B. Botkin, qui est président du Center for the Study of the Environment, et professeur émérite au département d’Ecologie, évolution et biologie marine à l’Université de Santa Barbara en Californie. Il est l’auteur de Discordant Harmonies: A New Ecology for the Twenty-First Century , Replica Books, 2001.

L’imagination populaire est captive de croyances qui n’ont pas de fondements scientifiques. 
 

Le réchauffement global présumé importe peu, sauf s’il risque d’affecter la vie, la nôtre et celle de toutes les créatures vivantes sur la planète. Or, contrairement à ce qu’on laisse entendre, les preuves que le réchauffement présumé aura des effets menaçants pour la vie sont faibles. De nombreux éléments pourraient même montrer le contraire. 

Le rapport des Nations Unies sur le changement climatique publié cette année dit que 20 à 30% des espèces animales et des plantes seraient menacées de disparition au cours de ce siècle : une perspective assez terrifiante. Au cours des 2,5 millions d’années qui viennent de s’écouler, une période pendant laquelle des changements climatiques aussi profonds et aussi rapides que ceux que les modèles utilisés par les climatologues nous promettent, quasiment aucune espèce vivante n’a disparu. L’exception ayant été une vingtaine de grands mammifères (la mégafaune du dernier âge glaciaire, dont les mammouths) qui ont disparu voici 5 à 10 000 ans, et diverses espèces d’arbres et d’arbustes d’Europe du Nord-Ouest. 

Mais ailleurs et à d’autres moments, quasiment aucune espèce de plante ou d’animal ne s’est même approché de la disparition. On nous dit également que les maladies tropicales vont se disséminer, et que nous devons nous attendre à des épidémies. Mais des travaux tels que ceux du Professeur Sarah Randolph, de l’Université d’Oxford, montrent que les changements de température ne correspondent pas au moindre changement dans la distribution géographique de maladies. Le point clé est que les êtres vivants réagissent à de nombreux facteurs autres que la température et la pluviosité. 

Or, les modèles utilisés en climatologie prennent en compte surtout les changements en ces deux domaines. Si vous vous dites que c’est bien suffisant, demandez, par exemple, aux oiseaux moqueurs. Le New York Times a récemment rendu publics les résultats d’une enquête concernant l’accroissement de la population de ces oiseaux à New York. La réponse a été : l’alimentation. Une variété de plantes dont les oiseaux moqueurs sont particulièrement friands s’est trouvée implantée à New York ces dernières années, et c’est cette plante, non des changements de température ou de précipitations qui a guidé les oiseaux. 

Peut-être direz-vous alors que je suis l’un de ces ignorants qui voient dans les discours concernant le réchauffement un grand complot de gauche. Je suis au contraire un biologiste et un spécialiste de l’environnement qui a travaillé sur la question du réchauffement et de ses effets depuis 1968. J’ai mis au point des modèles informatiques concernant la croissance des forêts qui sont très largement utilisés pour étudier les effets des changements climatiques sur la vie. J’ai utilisé ces modèles à ces fins moi-même pour étudier les prévisions sur les espèces menacées. Je ne suis pas un ignorant. 

Je suis un scientifique qui pense que la méthode scientifique est pertinente et que les faits doivent être pris en compte. J’ai travaillé pendant quarante ans à améliorer notre environnement et la vie des êtres humains. Je pense que nous ne pouvons agir de façon pertinente qu’en nous basant sur la réalité, et ce n’est pas ce que je vois survenir autour de moi. Au contraire, sur un mode qui rappelle les engouements qui sont survenus dans le passé et qui se sont trouvés analysés dans le livre classique du dix-neuvième siècle « Illusions populaires extraordinaires et folie des foules », l’imagination populaire semble aujourd’hui sous l’emprise de croyances sans fondements scientifiques. 

Certains collègues qui partagent mes doutes disent que la seule façon de parvenir à ce qu’une société change est de faire peur aux gens et d’évoquer la possibilité de catastrophes, et qu’à partir de là les scientifiques se doivent d’exagérer. Ils me disent que mon attachement à l’honnêteté est naïf. « Les loups trompent leurs proies, n’est-ce pas ? », m’a dit récemment l’un d’entre eux. Nous avons bien le droit d’exagérer si nous voulons des changements. Les concepteurs des modèles informatiques qui servent aujourd’hui à étudier le climat admettaient aisément autrefois que leurs modèles étaient imparfaits et pas très réalistes, mais qu’il était difficile de faire mieux avec les éléments et les moyens techniques disponibles. Ils disaient que nos options étaient ou bien de se fier à ces modèles imparfaits, ou bien de s’appuyer plutôt sur les analyses de scientifiques expérimentés et habitués à analyser les données disponibles. Ayant moi-même conçu et utilisé des modèles, j’appréciais qu’ils reconnaissent les limites de la méthode. Je n’entends plus de tels propos aujourd’hui. Etrangement, les modèles informatiques se sont substitués à l’observation des faits. Et des données comme la quasi absence de disparition d’espèces vivantes au cours des 2,5 millions d’années qui viennent de s’écouler sont laissées de côté comme si elles n’existaient pas.

Un article récent publié dans la revue American Scientist expliquait pourquoi la fonte des neiges du Kilimandjaro ne pouvait pas s’expliquer par un phénomène de réchauffement. L’enquête était fascinante d’un point de vue intellectuel, et on pouvait suivre pas à pas les déductions et les explications. Il apparaissait que les températures ambiantes à la hauteur des glaciers restaient très froides et ne pouvaient expliquer aucun phénomène de fonte. Il en découlait que seules les radiations du soleil pouvaient constituer un facteur causal. 

L’auteur parlait aussi de la forme du glacier et montrait que la forme prise par la fonte corroborait l’explication par les radiations solaires. Bien que cet article ait été lu et ait reçu de nombreux commentaires positifs au sein de la communauté scientifique, il a été totalement dédaigné par les croyants de la thèse qui explique tout par le réchauffement. On nous dit que la fonte des glaces de l’arctique sera un désastre. Mais on ne nous dit plus qu’au cours de la période du réchauffement médiéval, au temps des Vikings, le climat plus chaud présentait des avantages. Emmanuel Leroy Ladurie a abordé le sujet dans son livre Histoire du climat depuis l’an mil, sans doute le meilleur livre à avoir été publié sur le sujet avant que les adeptes du « réchauffement global » ne viennent tout occulter. Leroy Ladurie écrit ainsi qu’Erik le Rouge a pu tirer avantage d’une mer totalement dépourvue de glace à l’ouest de l’Islande pour rejoindre le Groenland. « Deux siècles et demi plus tard, un évêché a été fondé sur les terres du Groenland à Gardar, en 1126 ». Ladurie ajoute qu’il est raisonnable de penser que les Vikings ont tiré avantage du réchauffement médiéval au point de coloniser même les parties les plus nordiques de l’Islande et du Groenland. Heureusement pour Erik le Rouge qu’il n’avait pas pour conseillers des gens tels qu’Al Gore et ses disciples. 

Pouvons-nous pour autant laisser de côté le réchauffement qui semble se dessiner ? Bien sûr que non. Mais nous devons procéder de manière réaliste à une analyse de ses impacts économiques, culturels et environnementaux. Comme Erik le Rouge nous l’a montré, tout réchauffement n’est pas une mauvaise chose. On peut dire symétriquement que tout ce qui est négatif ne vient pas du réchauffement. Nous devons approcher le problème avec la prudence qui est la notre lorsque nous achetons une police d’assurance ou lorsque nous prenons les moyens de nous préserver de catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les ouragans et les incendies. Comme je l’ai écrit ailleurs, nombre des mesures que nous pouvons prendre pour lutter contre le réchauffement ne sont pas nuisibles en soi, tout particulièrement celles qui pourraient nous mener à être moins dépendants des énergies fossiles. Ce qui m’inquiète est que nous semblons passer d’une absence totale de préoccupation pour les changements climatiques à une forme de panique irrationnelle. Nombre de mes collègues disent : « Quel est le problème ? Cela a été fructueux de focaliser l’attention du public sur la question ». 

Le problème est que la panique risque fort de nous conduire à des actions contreproductives et à ne pas faire des choses qui seraient bénéfiques pour nous-mêmes et pour l’environnement. Aujourd’hui par exemple, la menace la plus nette à peser sur certaines espèces est la destruction de leur habitat. Prenez les orangs-outans, l’une des variétés de singe les plus fascinantes. Ce qui les met en danger est la déforestation. Il serait très regrettable que notre obsession du réchauffement nous conduise à ne pas trouver les fonds nécessaires pour acheter les forêts où vivent ces singes avant qu’il ne soit trop tard. Le cœur du problème est de savoir quelle confiance nous accordons au discours scientifique, et même plus spécifiquement, quel est le degré d’adhésion de nombre de scientifiques aux procédures scientifiques. Nous avons au cours des récentes décennies grandement bénéficié des apports multiples des sciences. J’espère que l’attitude qui a si longtemps été la notre continuera à prévaloir dans les années à venir.

source : http://www.turgot.org/sites/turgot/article/article.php/article/environnement_ecologie_rechauffement


La pétition de l'Oregon


Les nouveaux Galilée des temps modernes.
  

17'800 scientifiques diplômés 
ont signé une pétition 
pour démentir l'origine humaine du réchauffement !

Et que dire de ceci :

AFP, 1er juin 2007,  11:30
 
Réchauffement climatique : la NASA sceptique

Le patron de la NASA Michael Griffin a affirmé qu'il n'était pas certain que le réchauffement climatique soit un problème qu'il est nécessaire de combattre. ''Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il y a une tendance au réchauffement du climat de la planète'', a-t-il déclaré sur la radio publique nationale (NPR). Mais ''je ne suis pas sûr qu'il soit exact de dire qu'il s'agit d'un problème contre lequel nous devons lutter''. (Avec AP)

- LA VERITE EST OPINIÂTRE -

LISEZ LE rapport SUR LE MYTHE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE


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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 23:36

irakkarta290-892.jpgAbdel Bari Atwan, l’éditeur du journal arabe de Londre al-Quds al-Arabi, admet que les Américains sont en tain de gagner la confiance de certains chefs tribaux sunnis et pour les Iraquiens l’ennemi est devenu al Qaida et non plus les forces d’occupation. Dans son dernier message OBL a à peu près le même message qu’Atwan et ce dernier pense que ce message est peut-être le plus important de toute l’histoire d’Al Qaida. ” C’est la première fois qu'OBL admet qu’une erreur a été commise par des membres de son organisation et en paticulier les excès commis en Iraq” écrit-il. “C’est pour ça qu’il demande aux groupes iraquiens de tourner la page et de reprendre leur collaboration avec al Qaida.”

Atwan reconnait que ces derniers mois la déroute d’Al qaida en Iraq a permis de ramener un certain calme et une relative stabilité en certains endroits , tels que le “triangle de la mort” près de Bagdad. “Ceci a permis aux Americains d’ameliorer leur popularité auprès de nombreux iraquiens” note-t-il.

“La dernière erreur d’Al Qaida a été de confondre le Jihad avec la prise de pouvoir politique . Al Qaida n’aurait pas du annoncer la naissance d’un Etat Islamique d’Iraq comme ils l’ont fait, parce qu’en imposant leur autorité, ils se sont aliénés une grande partie des Iraquiens” déclare-t-il.

Il rajoute que “c’est la même erreur qui a été faite par le Hamas quand il a saisi le pouvoir à Gaza et crée “l’Emirat Islamic de Gaza”. Aujourd’hui, Hamas , au lieu de combattre les Israeliens, est obligé de penser plutôt à fournir l’electricité, l’eau, le travail et la sécurité, et a perdu ainsi la confiance de la population” 


High-Five-copie-1.jpg

blogcapt-1059876293.jpg
La violence en Irak à son plus bas niveau depuis le déploiement de renforts américains.
Selon des chiffres officiels, le nombre des civils tués a atteint en octobre son niveau le plus bas depuis 20 mois. Cette baisse est un sujet de satisfaction pour le commandement américain à Bagdad et pour le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki.

Octobre 2007 a également été marqué par une réduction du nombre des morts américains avec 35 tués, soit la moitié du mois précédent qui s'était conclu sur un chiffre de 71 soldats tués. "L'opération Fard al-Qanoon (la Force de la loi) est un succès", a récemment déclaré à la presse le général irakien Aboud Kanbar, en charge du plan de sécurité de Bagdad, lancé il y a huit mois.

Cette opération a été marquée par le déploiement de quelque 30.000 soldats américains supplémentaires dans Bagdad et dans des provinces voisines, comme al Anbar, à l'ouest de la capitale, connues pour être des bastions de l'insurrection. Elle s'est accompagnée d'une multiplication des mesures de sécurité par les forces irakiennes ainsi que par des opérations spécifiques contres des membres d'Al-Qaida en Irak et contre les "groupes spéciaux", cellules d'extrémistes chiites soutenus par l'Iran.

"Le niveau des actions terroristes a été réduit et la vie est redevenue normale dans de nombreux quartiers de la ville", a encore assuré le général Aboud Kandar. "Les opérations des terroristes ont atteint leur niveau le plus bas", a-t-il même affirmé. "Les attaques ont poursuivi leur tendance à la baisse, entamée en juin", a commenté récemment le général Ray Odierno, le commandant en second des forces américaines en Irak. "Elles sont maintenant à leur niveau le plus bas depuis janvier 2006."

"Je pourrais vous citer de nombreuses statistiques qui montrent que la sécurité s'améliore", a encore assuré le général Odierno.

"Mais le vrai indicateur à mes yeux de l'amélioration de la situation est la manière dont les Irakiens se sentent: chaque fois que je me promène dans Bagdad, les Irakiens me disent combien ils se sentent plus en sécurité dans leurs quartiers".

En Irak, c'est la crise... dans le domaine des pompes funèbres....

Les employés se plaignent de la chute vertigineuse des commandes depuis le début de l'été...

Sans rire... : 

http://www.freerepublic.com/focus/f-news/1912244/posts


Cet article est tiré du site que je recommande vivement, le site de l'association des Amis du Parti Républicain.

image-039.jpgDeux manières de se protéger d'une attaque violente

"Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé." (Second Amendement de la Constitution Américaine)

En France, le droit de port d'arme Américain est souvent dénoncé, critiqué, et avant tout incompris. Depuis que Pierre Laval a supprimé le droit de posséder une arme pour l'auto-défense, notre pays est moteur dans la critique internationale de ce droit. Les arguments les plus faciles et les plus vides de bonne foi sont toujours utilisés, en utilisant de manière immorale des événements tragiques tels que Virginia Tech pour imposer toujours plus de diminution des libertés et de la sécurité des citoyens.

Nous allons voir dans cet argumentaire que, contrairement aux idées reçues, le droit de porter une arme renforce la sécurité dans un pays. Et nous verrons bien entendu comment répondre efficacement aux critiques formulées à l'encontre de ce droit.


I) Le droit de port d'arme assure la protection des citoyens et la prévention des crimes

Tirer ou appeler la police ?

Nous sommes en France un étrange pays. Un pays où le droit à l'auto-défense n'est même pas garantit. Saviez-vous que si quequ'un vous attaque à coups de poings, et que vous utilisez une batte de baseball pour vous défendre, vous êtez considéré comme ayant utilisé un moyen disproportionné de défense ? Et donc vous êtes autant coupable que votre agresseur !

Pourquoi cette loi idiote ? Pour deux raisons. Premièrement, nous sommes dans un pays où le but du gouvernement est de rendre les citoyens les plus dépendants que possible de l'Etat. L'Etat doit être la solution. L'Etat doit être celui qui protège, que ce soit pour la santé, l'éducation, la protection, la justice, l'alimentation, votre culture, etc... L'Etat étant la solution, il devient intolérable que des citoyens puissent se défendre sans le secours des forces fonctionnaires ! D'ailleurs, il a été mis en place un service très efficace. Cela s'appelle le 17, Police Secours. Grâce à ce système fantastique, vous pouvez espérer avoir l'aide des forces de l'ordre dans le quart d'heure ! Quand cela ne sonne pas occupé ou qu'ils ne sont pas débordés ailleurs. Mais ce n'est pas réellement un problème puisque le plus important est que votre sécurité soit assurée par l'Etat.

Seconde raison, tout à fait idéologique. Si vous n'avez pas cette loi qui limite largement l'auto-défense, pourquoi interdire de se défendre avec une arme à feu ? Voici la vrai raison. Cette loi permet de justifier l'absence du droit de port d'arme.

image-096.jpgL'auto-défense est donc quelque chose de mal dans notre pays. Donc si quelqu'un entre chez vous pour voler, violer ou tuer, appelez le 17 ! Enfermez-vous à double tour dans la salle de bain et espérez que le criminel n'arrivera pas à défoncer la porte avant l'arrivée de la police.

Ce mode de fonctionnement est incompréhensible.


Le droit à l'auto-défense et de port d'arme sont donc,
avec la liberté d'opinion, des droits fondamentaux dans une démocratie digne de ce nom. Le but d'un gouvernement doit être de protéger au mieux ses citoyens, et non de se rendre indispensable. Et c'est pour cela qu'en plus de moyens policiers dignes de ce nom, chaque individu, avec un contrôle strict de ce droit, doit pouvoir se défendre par lui-même.


II) L'interdiction du droit de port d'arme est la première mesure à prendre lorsque vous voulez établir une dictature


image-041.jpgEn blanc : "Seuls les agents du gouvernement avaient des armes en Allemagne, Chine, Vietnam, Laos, Russie, Rwanda et Corée du Nord"
En Noir : "Cela a bien fonctionné, si l'on excepte quelques millions de libéraux et de dissidents"


On oublie souvent qu'il y avait deux raisons à la mise en place du second amendemenent.
Certes, il était nécessaire d'assurer une sécurité à la nouvelle nation. Et chaque citoyen possédant une arme est la meilleur manière de s'assurer de cette sécurité. Mais aussi et surtout, c'est le fait que les colons des treize colonies possédaient des armes qui leur a permis de s'émanciper d'un pouvoir qui les gardaient en dehors des libertés. Avoir des citoyens armés est donc une garantie de la liberté des individus et de leur capacité de protection face au totalitarisme. En Russie, Lénine et Trotsky ont supprimé le droit de port d'arme. Politique suivie par Staline par la suite. En Allemagne, c'était Hitler. En Italie, Mussolini. En France, Pierre Laval. En Chine, Mao. La liste est aussi longue que celle des dictatures du XX° siècle.
L'auto-défense doit être permise et promue afin que chacun puisse vivre en toute sécurité. Non les forces de polices ne suffisent pas. Non ils ne peuvent pas être 24h/24 à protéger tous les citoyens. Et non, il n'est pas possible de mettre un garde du corps pour chaque fonctionnaire femme, alors imaginez pour toute une population !

En fait, lorsqu'il y a suppression du droit de port d'arme, il est plutôt inquiétant de savoir que ceux qui en sont à l'origine ont une idée derrière la tête. Supprimer toute possibilité de résistance à leur pouvoir. Pourquoi devrait-on faire toujours confiance à l'Etat ? Au XX° siècle, 170 millions d'hommes sont morts de la main de fonctionnaires, qu'il s'agisse de l'armée ou de forces de police. Pourquoi continuer à leur faire aveuglément confiance ? Les forces publiques sont nécessaires bien évidemment. Et l'on peut leur faire confiance dans les démocraties. Mais n'oublions jamais que c'est l'Etat qui impose une dictature. Pas les citoyens armés qui cherchent à se protéger.


III) Les contrôles à mettre en place

Il n'est bien entendu pas question de laisser ce droit de port d'arme à n'importe quel individu. Partout où ce droit existe, un permis est nécessaire. Il est donc possible de contrôler qui peut ou non acheter une arme. Ces contrôles doivent se baser sur la vérification du casier judiciaire (il n'est pas possible de tolérer que quelqu'un qui a un jour été coupable d'un crime (grave ou non) puisse porter une arme. Qu'il ait purgé sa peine ou non.). De plus, un contrôle psychologique des détenteurs de permis doivent réalisés. Si une personne n'est pas mentalement stable, l'autoriser à porter une arme ne serait que créer une bombe à retardement.


IV) Réponses aux critiques formulées à l'encontre de ce droit


"Il y a un policier pour trois cent Américains. Ils ne peuvent être votre garde du corps 24h/24"


Même une fois que vous avez formulé tous vos arguments sur le droit de posséder une arme pour se défendre (protection, liberté et efficacité de ce principe), il restera tout un ensemble de phrases rhétoriques ou construites sur des idées toutes faites pour manipuler l'auditoire auxquelles vous ne saurez pas forcément répondre. Le droit de port d'arme est juste, mais la difficulté que nous avons à la défendre est que cette même moralité sur laquelle nous bâtissons ce droit est souvent utilisée contre nous. Parce qu'il est important pour la protection des citoyens que ce droit soit rétablit, il est important de savoir comment répondre à la construction idéologique des anti-armes. Cette dernière partie de notre argumentaire est là pour vous aider à répondre à toutes ces idées reçues.

Le droit de port d'arme, c'est permettre aux criminels de s'armer plus facilement : Il est certain que lorsqu'il y a possibilité de s'armer, les criminels seront parmis ceux qui s'armeront. D'où l'intérêt de contrôles solides organisés afin de désarmer ces criminels. Bien qu'il existe des Etats très (trop ?) permissifs tels que la Virginie, la majorité d'entre eux imposent des contrôles et la possession d'un permis de port d'arme qui passe par un examen psychologique ainsi qu'une vérification du casier judiciaire. C'est ainsi que l'on empêche les criminels de s'armer. De plus, l'intérêt d'armer les honnètes gens est que mêmes les criminels armés n'oseront plus les attaquer. Enfin, qui voudrait nous faire croire qu'il n'y a qu'aux Etats-Unis que les criminels sont armés ? Il est aussi facile pour un hors-la-loi de se procurer une arme à feu en France (où la possession d'arme est interdite) qu'aux Etats-Unis.

Le droit de port d'arme, c'est s'assurer que toujours plus de cas tels que Columbine ou Virginia Tech se reproduisent : Comparons ce qui est comparable. Certes, de tels événements arrivent parfois aux Etats-Unis. Cependant, il ne s'agit pas d'un pays tel que la France. Il nous faut comparer les Etats-Unis et l'Europe. Dans ce cas, il est loin d'être évident que ce genre de catastrophe arrive plus souvent outre-Atlantique. Par exemple, on ne parle plus de la fusillade de la Mairie de Nanterre et on parle peu de la prise d'otages de Neuilly en 1993. Et régulièrement, on entend parler de forcenés s'enfermant chez eux et tirant sur la police ou de traficants de drogue et d'armes enfermés par les services secrets. Pourtant, il est sensé être très difficile en France de posséder ce genre de matériel puisque la loi ne l'autorise pas. C'est du moins la rhétorique des lobbies anti-arme en France. Cela montre que l'interdiction du port d'arme n'empêche nullement les criminels de s'armer. Seuls les honnètes gens restent désarmés lorsqu'ils n'ont pas le droit de se défendre par eux-même. Ca c'est une réalité. Et c'est pour cela qu'il nous faut pouvoir nous défendre contre les criminels et les terroristes.

image-097.jpg"Désarmez cette femme !
Afin que les violeurs soient en sécurité dans nos rues"


Le droit de port d'arme crée une atmosphère de suspicion dans la société. Ce droit est basé sur l'absence de confiance envers son prochain : Cette affirmation, souvent énoncée par les adversaires du droit à l'auto-défense, est basée sur une absence de volonté d'admettre une réalité. Oui, il y a des criminels en puissance qui se baladent en liberté car ils n'ont pas encore commis de crime, ou ils n'ont jamais été pris. Il ne s'agit pas de posséder une arme parce que l'on se méfit de son voisin. On possède une arme parce que l'on peut se faire agresser. Il n'est pas question ici de se méfier de tout le monde. Il est simplement question de pouvoir se protéger au cas où. Il n'est pas question d'utiliser tous les jours cette arme. Pouvoir se défendre ne veut pas dire se méfier de son prochain. Considère t-on que celui qui fait du karaté ou de la boxe pour savoir se défendre s'il est aggressé crée une atmosphère de suspicion dans la société ?

De plus, qui n'a jamais été inquiet de se retrouver seul dans une rue noire ou un petit village perdu, en sachant que personne ne pourra le secourir en cas de besoin ?
Qui n'a jamais craint pour ses enfants qui reviennent de l'école ? Quelle femme n'a jamais été inquiétée par un homme costaud qu'elle a croisé dans une ruelle sombre ?

Posez-vous la question.
Avez-vous mis une alarme dans votre maison ? Cachez-vous vos biens qui restent dans votre voiture ? Avez-vous peur de faire du stop car vous craignez de sur qui vous pourriez tomber ?


Est-ce l'arme ou l'existence de criminels qui crée la suspicion ? 

"Victime facile ?      Citoyenne armée ?"
"Laissez les criminels se poser la question !"


IV) Informations supplémentaires sur le droit de port d'arme aux Etats-Unis et en France

Le second amendement Américain a été mis en place par le Congrès en 1787. Outre l'idée de permettre aux citoyens de se protéger eux-même, leur motivation était fondée sur deux principes. Premièrement, la Révolution Américaine avait été permise par la possession d'armes dans les treize colonies Anglaises. 

Le port d'arme est donc une garantie de protection contre le pouvoir arbitraire de l'Etat. De plus, la capacité de chaque citoyen à porter une arme assure la possibilité d'un pays à se protéger efficacement en cas d'agression.

Le droit de port d'arme a été supprimé en France en 1935 par Pierre Laval, Président du Conseil

Aux Etats-Unis, on recense environ quatre-vingt dix millions de possesseurs légaux d'armes. La National Rifle Association, principal lobby pour la défense du second amendement, compte 4,5 millions de membres.

Aux Etats-Unis, on compte environ deux cent soixante millions d'armes en circulation pour trois cent millions d'habitants. Il y a donc aux Etats-Unis 0,86 armes par habitant alors que le port d'arme est légal. La majorité des armes possédées le sont donc légalement, avec un contrôle de ceux qui en possèdent.

En France, on estime qu'il y a environ quarante millions d'armes en circulation pour soixante quatre millions d'habitants. Il y a ainsi en France 0,625 armes par habitant en circulation alors que le port d'arme est prohibé. La grande majorité des détenteurs d'armes à feu sont donc des criminels qui les possèdent illégalement.

Depuis quelques temps, il est obligatoire de posséder une arme dans l'Etat Américain de Géorgie. Cela a fait baisser le nombre de crimes de 60%. Lorsque chaque citoyen est armé, cela assure donc une meilleure protection pour chacun.


Listing des fusillades en France au cours des dernières années 


Sites à propos du droit de port d'arme :

A human right

National Rifle Association

Second Amendment Center

France, Armes, Liberté

Le Blog Atlantiste
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Dédicace pour Nato ...
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 23:57

Pendant ce temps
, New York illumine l'Empire State Building, son plus haut gratte-ciel, aux couleurs islamiques pour fêter le Ramadan, ceci à quelques centaines de mètres d'un lieu appellé "Ground Zero" où des militants islamiques détruirent les ex-plus hauts buildings de la ville et assassinèrent trois mille Américains en une seule journée, sous les vivats du monde musulman. 

Dormez braves gens, l'Occident se porte comme un charme.


Si tu veux la guerre, prépare la paix ?

ahmadinejad-2.jpg1- Un vieil adage dit « si tu veux la paix, prépare la guerre ». Je ne suis pas certain que cet adage se vérifie toujours. En revanche, ce qui se prépare, actuellement, en vue du sommet de paix israélo-palestinien, à Annapolis, dans le Maryland (USA), donne plutôt l’impression inverse. A savoir que si l’on prépare mal la paix, l’on risque, justement, la guerre. Voyons cela. Combien de journalistes occidentaux savent-ils, qu’actuellement, Israël est dirigé par une coalition gouvernementale ? Que le Premier ministre Ehud Olmert, issu du parti centriste Kadima, est soutenu par moins de 10% des Israéliens ? Qu’Olmert fait l’objet de trois enquêtes judiciaires ? Que l’actuelle coalition gouvernementale israélienne, outre Kadima, se compose notamment de ministres issus du parti Shas et du parti Yisrael Beiteinu? Dans un article de Shmuel Rosner, publié dans le quotidien israélien Haaretz, édition du 19 octobre, le secrétaire général du parti Shas, M. Eli Yishai, déclare que si la partition de Jérusalem est mentionnée à la conférence d’Annapolis, le Shas quittera la coalition gouvernementale. Le secrétaire général du parti Yisrael Beitenu, M. Avigdor Liberman, a un point de vue semblable. En outre, plus de 60 personnalités politiques – la majorité des députés de la Knesset et plusieurs ministres – ont signé une déclaration qui s’oppose à la partition de Jérusalem dans le cadre d’un accord israélo-palestinien (il faut 61% des voix pour changer le statut de Jérusalem).
  
2- Lors d’une conférence de presse conjointe avec Condoleezza Rice, au Caire, le 16 octobre, le Ministre égyptien des Affaires étrangères, Aboul Gheit, a déclaré: « Ce qui vraiment nous déplait, c’est que certains cercles israéliens, soulèvent, à l’échelle internationale, aux Nations Unies, le problème des nombreux trafics d’armes à travers l’Egypte (à destination du Hamas dans la bande de Gaza) ».
  
3- Le 18 octobre, le bureau d’Istanbul de l’agence de presse syrienne Sana, a diffusé une dépêche, sur « le total accord de la Syrie et de la Turquie concernant l’Irak, le Liban et le processus de paix en la matière ». C’est le Président syrien al-Assad qui a effectué cette déclaration, lors d’une conférence de presse, en Turquie, le 18 octobre, suite à une rencontre avec son homologue turc.
  
4- Le 18 octobre encore, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a rencontré, à Moscou, le président russe Vladimir Poutine. L’express.fr du 19 octobre reprend information suivante : « Les principaux sujets de discussion concernaient le dossier iranien et le processus de paix au Proche-Orient », fait savoir le Kremlin sur son site Internet, sans plus de détails. « Le Premier ministre a réitéré sa position, selon laquelle seules des sanctions internationales efficaces peuvent mettre fin aux ambitions nucléaires de l’Iran », peut-on encore lire (autrement dit, rien de concret n’est sorti de cette réunion privée qui a duré trois heures). Plus tôt dans la journée, le président israélien Shimon Pérès a estimé que l’Iran tentait « de devenir un empire et d’étendre son hégémonie à tout le Proche-Orient. De plus, ils fabriquent une bombe atomique, malgré tous leurs démentis », a déclaré Pérès à des journalistes à Jérusalem. « Les preuves sont claires, aucun pays ne dépenserait des millions et des millions de dollars pour mettre au point des missiles à longue portée destinés à emporter des armes conventionnelles, ça n’a aucun sens ».
  
5- Toujours le 18 octobre, dans l’organe de presse saoudien Arab News, Oliver Roy, spécialiste de la question kurde, déclare: « Ce que nous voyons actuellement, c’est un rapprochement sans précédent entre Kurdes du nord de l’Irak et de la Turquie, sur les plans culturel, linguistique et économique. L’Iran est également impliqué, avec une augmentation très claire de la répression d’Etat, au Kurdistan iranien ». Il faut ici préciser que les Kurdes vivent dans un espace qui s’étend à la fois sur la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. Enfin, le 18 octobre également, sur lexpress.fr, Isabelle Tallec recueille les propos de Kendal Nezan, président de l’Institut kurde de Paris : « C’était une décision attendue (le parlement turc vient de donner son feu vert à des incursions militaires contre les Kurdes dans le Nord de l’Irak) qui donne à la Turquie un moyen de pression sur les Etats-Unis et l’Irak. Mais cela ne résoudra pas le problème, car la question kurde en Turquie est éminemment politique. Il s’agit en réalité d’un alibi, d’une totale instrumentalisation de la question du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) par les dirigeants turcs. Les Kurdes d’Irak ont réussi à créer un Etat fédéré à l’intérieur du pays, doté d’institutions autonomes, que le reste de la nation kurde – en Iran, en Turquie - leur envie et voit comme un phare, un modèle. Il ne faut pas oublier que les quelque 15 à 18 millions de Kurdes en Turquie sont privés de leurs droits les plus élémentaires, leur identité n’est pas reconnue. Les Kurdes d’Irak n’ont aucune intention belliqueuse, ils privilégient au contraire la coopération, le règlement pacifique de la question kurde dans la région. Et d’autre part, contrairement à ce qu’affirme Ankara, qui accuse les Kurdes irakiens de fournir des armes aux rebelles, le PKK n’a jamais manqué d’armement (…) Il y a (…) un enjeu de politique extérieure : vis-à-vis des Etats-Unis (…) avec ce bras de fer qui les oppose à la Turquie au sujet du projet de résolution relatif à la reconnaissance du génocide arménien ».
  
Résumons et concluons. 1- Un gouvernement de coalition, très fragile, et dont le chef, d’une part, s’appuie sur 5% des citoyens et, d’autre part, fait l’objet de trois enquêtes judiciaires, un tel gouvernement, peut-il sérieusement envisager des négociations de paix ? Un tel gouvernement, est-il crédible aux yeux des Arabes en général et des Palestiniens en particulier ? 2- Depuis des années, le gouvernement égyptien laisse transiter des armes vers Gaza. Ce même gouvernement veut inclure le Hamas dans le processus de paix, en encourageant le dialogue de celui-ci avec l’Autorité palestinienne. Il n’y a pas que les Israéliens qui le disent et qui s’en inquiètent. Le fait que les Israéliens le disent « déplait » – il l’a dit devant Condoleezza Rice – au ministre égyptien Aboul Gheit. Ne lui en déplaise, nous le dirons encore. Car c’est la vérité. 3- La Syrie laïque et la Turquie islamique ont publiquement affiché leur accord sur une attaque turque en territoire irakien contre les Kurdes. Cette même Syrie laïque soutient l’Iran théocratique qui augmente actuellement sa répression contre les Kurdes iraniens. En clair, la Turquie, l’Iran et la Syrie sont prêt à tout et n’importe quoi pour affaiblir, et les Kurdes, et les Américains, en Irak. Autrement dit, à l’heure où l’on se gargarise avec la paix israélo-palestinienne, le monde musulman ouvre un nouveau front de guerre sur la frontière irako-turque. Alors que le Kurdistan irakien est actuellement la région la plus pacifique d’Irak. Je suis – évidemment – favorable à une reconnaissance, par le Congrès américain, du génocide arménien, perpétré par les Turcs en 1905. Mais le moment est mal choisi. De 1905 à 2007, les USA ne se sont pas trop pris la tête avec cette question. Et voilà qu’au moment où Bush progresse en Irak, la gauche américaine se réveille soudain et lui balance dans les pieds un boulet qui pourrait incendier tout le nord de l’Irak, via une incursion militaire turque, soutenue par la Syrie et donc par l’Iran. Avec pour conséquence un affaiblissement des Républicains dans la course aux élections présidentielles américaines de 2008. Utiliser le génocide arménien à des fins électorales, au risque d’incendier le nord de l’Irak, est-ce bien démocrate ? 4- Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a donc fait un rapide aller-retour à Moscou. Non seulement il n’obtient rien de Poutine sur le dossier nucléaire iranien. Mais en plus, le site Internet du Kremlin nous annonce que « le Premier ministre (Olmert) a réitéré sa position, selon laquelle seules des sanctions internationales efficaces peuvent mettre fin aux ambitions nucléaires de l’Iran ». Autrement dit, Olmert pense comme Poutine. Génial.
5- Non seulement rien de bon ne sortira du happening d’Annapolis. Mais de plus, l’initiative démocrate américaine (sur le génocide arménien, lancée au pire moment) et les gesticulations d’Olmert (aussi nombreuses que maladroites) ont renforcé un axe qui au vu des derniers événements regroupe (contre les USA) les pays suivants : la Russie, la Turquie, la Syrie et l’Iran. Bravo. C’est ce que l’on nomme un succès diplomatique au sens « si tu veux la guerre, prépare la paix ».
   

  
Miguel Garroté, journaliste
  
bush-3.jpgLe service de presse de la Maison blanche, en date du 17 octobre, retranscrit, en anglais, les propos de G. Bush, lors de sa récente conférence de presse, sur le Proche et le Moyen Orient (1). En réponse aux journalistes, Bush a notamment rappelé que lors des négociations de paix de novembre, les Israéliens et les Palestiniens mettront en place « une vision de ce à quoi un Etat (palestinien) pourrait ressembler » (a vision of what a state could look like).
  
Bush a également précisé que cette fois, les Nations arabes seront parties prenantes, contrairement aux négociations précédentes où « les Nations arabes n’étaient pas parties prenantes au processus encourageant les parties (israélienne et palestinienne) à avancer » (the Arab nations weren't a part of the process encouraging the parties to move forward).
  
Bush n’a pas caché qu’il y a des extrémistes qui ne veulent pas de démocratie au Moyen Orient, « que ce soit en Irak, au Liban ou dans les territoires palestiniens » (whether it be in Iraq or Lebanon or in the Palestinian Territories).
  
Concernant la théocratie islamique iranienne, Bush a clairement dit que si l’Iran parvenait à acquérir l’arme atomique, le monde serait confronté à la menace d’une Guerre mondiale. Bush souhaiterait que Poutine lui fasse part du contenu de ses tout récents entretiens, à Téhéran, avec le président Ahmadinejad et avec le Guide suprême, l’ayatollah Khamenei. Bush souhaiterait, également, des éclaircissements sur les propos que Poutine a tenus, sur le nucléaire iranien, à Téhéran. « Ce qui m’intéresse, c’est de savoir s’il (Poutine) continue ou non d’avoir les mêmes inquiétudes que moi », a déclaré Bush.
  
« Nous avons un dirigeant en Iran qui a annoncé qu’il voulait détruire Israël », a ajouté Bush. « Donc j’ai dit aux gens que, s’ils voulaient éviter une Troisième Guerre mondiale, il semble qu’ils devraient se demander comment les empêcher (les Iraniens) d’acquérir les connaissances nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire », a conclu Bush.
 
Reprenons tout cela et concluons sans détours :

1- Il se trouve que j’ai suivi la conférence de presse du Bush sur CNN. Et que je l’ai relue, dans sa transcription manuscrite originale, en référence ci-dessous (1). Sur l’option d’un futur Etat palestinien, qui sera débattue aux négociations de novembre, Bush a parlé d’une « vision de ce à quoi un Etat (palestinien) pourrait ressembler ». Il n’a donc pas parlé de la création d’un Etat palestinien pendant les négociations de novembre ou juste après celles-ci. Ceux d’entre mes confrères qui ont conditionné les négociations de novembre à la création d’un quelconque Etat palestinien ont donc menti.

2- Concernant les Nations arabes, Bush leur a, cette fois, clairement enjoint d'être, très concrètement, « parties prenantes au processus encourageant les parties (israélienne et palestinienne) à avancer ». Et pour que son exhortation soit encore plus claire, Bush a d’emblée condamné les « extrémistes qui ne veulent pas de démocratie au Moyen Orient, que ce soit en Irak, au Liban ou dans les territoires palestiniens ». Autrement dit, si les dictatures arabes, torpillent la création d’un Etat palestinien démocratique, elles seront directement responsables, de l’échec des négociations en la matière.

3- Concernant la théocratie intégriste iranienne, Bush a réitéré « que si l’Iran parvenait à acquérir l’arme atomique, le monde serait confronté à la menace d’une Guerre mondiale ». Bush a enfoncé le clou en rappelant que le président iranien veut « détruire Israël ». Et Bush de dire que si les gens « veulent éviter une troisième guerre mondiale », ils doivent se demander comment empêcher les Iraniens « d’acquérir les connaissances nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire ». Autrement dit, il ne suffit pas de condamner, par avance, une frappe aérienne des centrales nucléaires iraniennes ; tout en refusant des sanctions supplémentaires, du Conseil de Sécurité de l’ONU, contre l’Iran (le message s’adresse à la Chine et à la Russie). S’il n’y a pas de sanctions, l’option militaire devient plausible. Il faut choisir.

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé à Téhéran le mardi 16 octobre, pour le sommet des pays riverains de la mer Caspienne. A cette occasion, Poutine a qualifié d’inacceptable le recours à la force dans la région. Poutine a déclaré que la patience et le dialogue sont les meilleurs moyens de régler le dossier nucléaire iranien. Concrètement, Poutine a déclaré que la Russie n’accepterait pas une attaque contre l’Iran depuis le pourtour de la mer Caspienne. C’est très émouvant d’entendre Poutine, ex-colonel du KGB et grand fossoyeur de la démocratie russe, nous parler de patience et de dialogue. Les Tchétchènes, Ossètes et Ingouches apprécieront. Les journalistes moscovites aussi. Car ce qui vaut pour l’Iran et la mer Caspienne ne vaut ni pour le Caucase ni pour la presse russe.
  
La déclaration de Poutine a été adoptée par les pays riverains de la mer Caspienne, y compris l’Azerbaïdjan, ce qui compliquerait une éventuelle opération militaire américaine contre l’Iran (les USA avaient inspecté des pistes aériennes en Azerbaïdjan, pays qui a conclu un accord avec l’Otan). En clair, les cinq pays présents au sommet de la mer Caspienne, l’Iran, la Russie, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et le Turkménistan, ont déclaré qu’ils ne permettront pas l’utilisation de leurs territoires pour une intervention militaire contre l’un ou l’autre des pays membres.
  
De fait, l’Iran utilise ce sommet pour diminuer son isolement diplomatique. Poutine, dont le pays jouit d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’Onu, est devenu un soutien pour l’Iran. En effet, l’Iran, grâce au président russe, va échapper à de nouvelles sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU. En soutenant l’Iran théocratique, génocidaire et nucléarisé, Poutine, à défaut de pouvoir restaurer l’hégémonie soviétique, se contente de rouler les mécaniques et de nous compliquer la vie.
  
En outre, la Russie participe à la construction de centrales nucléaires en Iran. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a profité du sommet pour assurer que l’Iran ne renoncera pas à ses ambitions nucléaires ; et il a qualifié de très ferme la déclaration conjointe du sommet. La Russie construit en Iran la centrale nucléaire de Bushehr. La construction a subi du retard en raison des pressions occidentales exercées sur la Russie.
  
Poutine a également rencontré le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Conformément à la constitution théocratique iranienne, l’ayatollah Khamenei est le véritable décideur pour les affaires d’Etat. Quand Ahmadinejad gesticule, c’est avec l’autorisation de l’ayatollah de service. Avec Khamenei, Ahmadinejad est un patin. Sans Khamenei, Ahmadinejad n’est rien.
  
Sur un autre plan, les USA étudient actuellement des alternatives, à l’actuelle solution turque, pour approvisionner les troupes américaines en Irak. Motif ? La Turquie menace de retirer aux USA son soutien logistique en Irak, en raison d’une prise de position américaine sur le génocide arménien perpétré par la Turquie en 1905.
  
L’espace aérien turc est vital pour les USA (70% du fret aérien, 30% du carburant et 95% des blindés pour l’Irak passent par la base turque d’Incirlik). En cas de refus turc, les USA passeront par le sud de l’Irak, par la Jordanie et par le Koweït. Concrètement, une résolution américaine, en bonne et due forme, sur le génocide arménien créerait un motif de colère en Turquie et compliquerait, sans toutefois les empêcher, les opérations américaines en Irak.
  
Le moment choisit, par les parlementaires (démocrates et post-républicains) américains, pour aborder la question du génocide arménien, perpétré par les turcs en 1905, ce moment, me semble-t-il, est franchement inopportun. C’est à se demander s’ils ne le font pas exprès. Pour torpiller les récentes victoires de Bush en Irak. Et pour augmenter ainsi leurs chances de remporter les présidentielles en 2008. Si tel est vraiment le cas, alors ces parlementaires sont des ânes bâtés (il n’y a apparemment pas que la Russie, pour le dossier iranien, et la Turquie, pour le dossier irakien, qui nous compliquent la vie).
  
La Turquie envisage d’autre part une intervention dans le nord de l’Irak pour neutraliser les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Entre d’une part, les ennemis et les faux amis de l’extérieur. Et d’autre part, les ennemis et les faux amis de l’intérieur (algoriaques, hillaryques et condyroques), la partie d’échec, contre la terreur islamique, contre le totalitarisme islamique et contre la bêtise humaine, est loin d’être terminée. Quoi de neuf sous le soleil ? Rien. Alors lisons, encore, les Psaumes.

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