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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 23:55
votre-jeunesse.jpgRetenez bien  ce nom : Loïc Lorent. Son essai paru en juin de cette année "Votre jeunesse" est un véritable OVNI dans le monde de l'édition. Lors des grands mouvements sociaux de 2006 et au sein d’une faculté occupée par les étudiants, il tient la chronique ironique et féroce du mouvement, du blocage de la fac, des AG et des manifs. Ce témoignage cruel et hilarant est le portrait sans illusions ni complaisances d’une jeunesse illusionnée et prête à toutes les complaisances. A lire absolument ! Un vrai régal, un vrai moment de plaisir. Un jeune auteur à suivre et à soutenir.

Voici quelques extraits du livre pour vous faire une idée :

P.1-2 : "Il faut les voir hurler, sauter sur leur chaises commes des annimaux furieux. Il faut les entendre couiner contre le fascisme, contre le libéralisme, contre Pétain! contre la mort, contre l'argent, contre les hommes-qui-sont-des-phallocrates, contre tout et son contraire. Il faut les voir et les entendre pendant huit heures d'affilées dans le grand amphitéâtre transformé en forum. Et quel forum... Ils ont dessiné de jolie fresques contre les murs, des fresques pleines de couleurs. Ne pas les aimer, c'est être faschiste assurément.

Pendant huit heures ou plus ils récitent leur crédo, leur idéologie en kit (méthode ASSIMIL) et ils ne sont pas peu fiers de leurs petits effets. Ils vont changer le monde, disent-ils. Et, malheureusement, ça commence ici, aujourd'hui dans cette salle. Et tu n'es toujours pas d'accord? Tu es fasciste, voilà tout. Salaud!

Il faut les voir ces filles et fils de fonctionnaires, il faut bien les observer. On a huit heures pour cela. Tout les débecte, surtout l'Amérique. Tout, tout, tout!"

P.69-70 : "Un jour , se présente à vous l'occasion de faire la révolution. Vous acceptez. Que vont faire les fascistes? Que doivent faire les fascistes? Vous taper dessus, bien sûr. C'est écrit, il y a des milliers d'exemples, vous qui n'en doutez pas une seule seconde. La question n'est pas de savoir s'ils viendront mais quand ils viendront. A l'heure d'aller dormir, après avoir bu quelques bières, vous pensez à ce monde hostile, à ces faf-flics qui sont tout autour de vous et ça vous donne le vertige... et la haine.

En fait, quelle que soit la situation, votre formation (qui tient plus du formatage) idéologique vous empêche d'imaginer sérieusement autre chose. Encore une histoire de cases? Qui sont les ennemis des révolutionaires? Dans la tête du bloqueur, la case "méchants" vient d'être activée. Réponse: les fachos! Du coup, logique implacable, les étudiants qui vous défient ne peuvent être que des fachos.

Une cuvette n'a qu'un trou. Ils ingèrent pendant des années la même doctrine cramoisie. Ils pourraient se révolter, dire "non, putain, être solidaire c'est nul", ou "je ne vois pas en quoi la disparition des frontières serait utile". Il ne le font pas parce que cette doctrine en putréfaction a encore des atouts, un en particulier: elle se présente comme subversive. Un peu comme avec un chiot. Si vous vous désintéressez de lui, ça l'intrigue encore plus, il vient renifler vos chaussettes, mordiller vos doigts. Il sent que ce qu'il est en train de faire est hautement transgréssif. Eh bien, l'idéologie post-soixante-huitarde (et tous ces avatars), c'est pareil. Elle donne l'impression d'être insaisissable. Vous lui demandez "t'es qui?", elle répond "dégage je répond pas". Alors vous avancez, vous trouvez ça encore plus transgressif, vous êtes déjà en rébéllion. Bien sûr, il faut être un tantinet prédisposé, tout le monde n'est pas, malheureusement, candidat à la lobotomie. Comme toute les idéologies, le gauchisme est un ensemble de codes, de valeurs, une morale, en somme. Mais elle a l'avantage, et c'est pourquoi elle plait tant aux jeunes, de vous faire croire qu'elle n'en est pas une. " Je ne suis pas une morale, je suis un comportement". Ah, c'est autre chose que la gauche molle ou le droite ça, quand même! Un comportement. Puis un comportement, ça n'éxige pas de lire Marx, de Maistre ou Tocqueville. Il suffit de copier sur les autres, leur musique, leurs "fringues", leurs indignations, leurs révoltes. Il n'y a pas a dire, c'est quand même plus facile, on ne va pas "se prendre la tête!"

Alors, certes, il y a des cuvettes brillantes et qu'on aimerait bien avoir chez soi. Mais une cuvette, même haut de gamme, n'est jamais qu'un receptacle à excréments. Ils se croient libres, pourtant, quand ils déambulent dans les couloirs de la ZEP une bière à la main, un pétard dans l'autre. Ils se croient libres en chiant par terre ou en étalant de la merde sur les murs, en pissant par les fenêtre, en taguant les vitres, en vomissant un peu partout. Ils se croient libres dans le regard de cette belle révolutionnaire aux yeux bleus, aux cheuveux noirs, si noirs. La Révolution, je vais vous le dire c'est moite et ça sent le tabac et la merde mêlés. Etre libre sur un dépotoir, ça ne coûte rien. On peu être libre, même au dessus d'un charnier.

P.177-178 : "Les Français ont les enfants qu'ils méritent.  

Ne pleurez pas en les voyant se faire "dépouiller" place des Invalides Ne soupirez pas en les entendant parler "comme ça pas'ke c'est trop un truc de ouf, tu vois". Ne soyez pas troublés en apprenant que les trois-quarts d'entre eux, quand on leur pause la question disent qu'en cas d'agression contre le territoire national, ils ne défendraient pas leur pays. Ne vous lamentez pas quand ils hurlent vouloir un emploi à vie, un salaire à vie, un contrat à vie sans trop travailler parce que "le travail c'est pas bon pour la santé"... Ne pleurez pas car ils vous ressemblent et parce que s'ils vous détestent tant, c'est que vous leur avez bien appris la haine de soi, la haine de ce que vous êtes : des spectateurs de l'histoire, comme ce pays que vous détruisez depuis des décennies... Les fils dégénérés de vos idées jetables et faciles qui reviennent vous hanter alors que vous ne pensez qu'à vos retraites, vos RTT..."

Vous avez peur du FASCHISME? Vous avez vraiment peur du FASCHISME? Encore faudrait-il que vous n'ayez pas vidé tous les mots de leur substance. Le fascisme qui vous horrifie n'existe plus, exceptés quelques risibles groupuscules à croix celtique et mouvement compulsifs du bras droit. Le seul fascisme contemporain, celui des kamikazes qui se font sauter dans des métros et des tours, celui qui a grandi chez vous, est allé dans vos écoles, a flirté avec vos filles, ce faschisme que vous ne voulez pas voir va vous avalez tout cru. Il avalera vos enfants qui, le canon d'une kalashnikov sur le front, murmureront encore "mais pourquoi?" Que leur répondrez-vous?

L'AG est un miroir, le miroir d'une France qui n'a plus rien à donner au monde si ce n'est le spectacle toujours prodigieux de sa vacuité, de sa décadence. Français, puisque la liberté vous est si pénible, soyez rassurés, vos enfants sont mûrs pour l'esclavage."

David Bescond pour Rebelles.info



Propagande à l'université


http://87.98.222.182/1/30/20/46//CARI-Chavez.gifAlors que des milliers d'étudiants vénézuéliens ont de nouveau protesté, mercredi à Caracas, contre la réforme constitutionnelle du président Hugo Chavez, visant à renforcer ses pouvoirs et instaurer un Etat socialiste, voilà comment on présente le Vénézuela de Chavez dans nos facs bloqués par des minorités agressives : 

Hugo Chavez est un peu le nouveau guide spirituel, un modèle. Il ne faut pas oublier qu'il résiste seul aux assauts de l'impérialisme américain ! Pas à dire, ils ont bien de la chance à Caracas. A la fin de l'AG, le Comité de Lutte nous a invités à venir assister à la projection de ce monument du film de propagande. Elle sera suivie d'un débat avec un sociologue spécialiste de l'Amérique latine. Ca promet. Ils sont une cinquantaine dans la grande salle, avachis sur leurs chaises, s'enivrant des superbes images de ce pays en pleine ébullition révolutionnaire. On voit Chavez parler aux foules, Chavez parler à Castro, Chavez tenir une pelle, Chavez injurier Georges Bush. Puis vient le tour des Vénézuéliens qui racontent combien leur pays a changé, qu'ils doivent tout à Chavez et sa divine politique. Ils en profitent pour vomir sur les détracteurs de leur chef, des "traitres corrompus par l'Amérique et ses dollars". L'école est gratuite, les hôpitaux gratuits. Chavez sur le point d'être nommé président à vie. On entend parler de "révolution bolivarienne", de FMI, d'ingérence de la CIA, du modèle cubain. On dénonce la calomnie qui touche le régime, calomnie orchestrée par les "riches","capitalistes" et les états du "nord" qui ne comprennent pas leurs peuples. Mais Chavez, lui, a compris. Ca sent un peu le culte de la personnalité et même si Chavez est révolutionnaire on est un peu inquiet quant aux projets du bonhomme. Enfin, apparemment, cette inquiétude n'est pas un sentiment universellement partagé. Tout le monde a trouvé cela Génial, la révolution bolivarienne, "on veut la même chez nous". 

(...)
Tout le Comité est installé dans cette pièce, dégustant la preuve par l'image que c'est possible. Qui ne rêve d'avoir un emploi à vie, comme Chavez... Je vous parle du Vénézuela, mais je pourrais vous parler de tous les autres documentaires sur les luttes en Amérique latine. Ils représentent la quasi-totalité des films diffusés à l'université. Cuba, Vénézuela, Argentine, Brésil, tous les pays du sous-continent ont droit à leur petit documentaire d'une folle objectivité. 

(...)
Les hommes changent peu, au fond. Les jeunes, surtout.
Mettez-leur un peu de propagande sous le nez, et ils l'avalent aussi aisément qu'ils gobaient l'histoire des cigognes, des choux et des fleurs quand ils étaient enfants. Quand on veut croire, on finit toujours par voir ce qui vous arrange. Pourtant, quand on les entend se dire "esprits critiques", on imagine qu'ils connaissent le "culte de la personnalité", le "conditionnement des masses", la "police politique", les "commissaires politiques". On se dit que ça doit bien leur rappeler des épisodes pas très glorieux, des histoires qui ont toujours fini en charniers, camps, génocides. Eh bien non, étrangement, ils ne voient rien. Culte de la personnalité ? "Mais non, rien à voir. Et puis Bush ne cesse de l'attaquer, il se défend." Les gens ne peuvent qu'être "heureux" (sauf les capitalistes), la police est celle du peuple et les commissaires politiques sont des gens du peuple. Nous voilà rassurés. 

(...) Dans la ZEP, on commente le film, on parle notamment de cette jeune fille dont le témoignage dure cinq bonnes minutes. Face caméra, elle raconte comment elle, fille d'une famille de pauvre, a pu sortir de la misère grâce à la révolution bolivarienne. Apprenant à "lire avec Chavez", faisant des études "grâce  Chavez", et, finalement, à "penser avec Chavez". Pour celui qui essaie de prendre un peu de "recul", qui fait preuve du minimum d'esprit critique, ce témoignage a la couleur d'un prodigieux bourrage de crâne. Oh, bourrage soft, sous les tropiques le Vénézuela n'est pas la Corée du Nord, bien sûr. Enfin, il faut quand même avoir été bien dressée pour dire, à seize ans, que les "ennemis traditionnels du Vénézuela sont les Américains qui veulent empêcher le tiers-monde de prospérer et réduire ce pays au rang de colonie". Bon, jusque là,tous les Français pourraient fort bien la suivre. Mais ça dérape la petite vénézuelienne lâche que "notre président,
 avec les présidents iranien et biélorusse, avec tous les pays qui combattent l'impérialisme américain, ne se rendra pas aux dollars de cette pieuvre que les banquiers sionistes commandent". Là, il ne reste plus que l'extrême gauche française et toutes nos filles de quinze ans pour lui emboîter le pas. Devant la ZEP, autour d'un bon joint, les bloqueurs se disent que le monde serait tellement plus agréable à vivre sans ces putains de Yankees, sans ce maudit argent qui corrompt tout.

Voilà, cela se passe ainsi dans les universités françaises en grèves. Mais de cela il ne sera jamais question dans nos médias. JAMAIS ! Tant que durera cette grève stupide et politique nous lèverons le voile sur le véritable visage de cette minorité de la jeunesse qui fout le bordel dans nos universités.

Extrait issu du livre de Loïc Lorent "Votre jeunesse", voir également : http://www.rebelles.info/article-12724897.html


Actions révolutionnaires

agitateurs marxistes communistes trotskystesLa coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités a appelé dimanche à bloquer les gares de France le mardi 13 novembre, veille du début de la grève à la SNCF. Il s'agit d'une radicalisation du mouvement dans l'espoir de susciter des "bavures". En effet, l'occupation des voies d'une gare représente non seulement un délit d'entrave à la libre circulation mais également un danger pour les étudiants. Le gouvernement ne pourra que demander aux forces de l'ordre d'intervenir pour dégager les voies. C'est exactement ce que désire les extrémistes de la coordination dans l'espoir que des "brutalités" policières aménent les indécis à rejoindre le mouvement qui pour le moment ne rassemble qu'une petite minorité étudiante. C'est à la fois un aveu de faiblesse et une dangereuse fuite en avant. Ils pourront compter sur la complaisance des médias pour amplifier et déformer les interventions des forces de l'ordre. Le passé récent, que Loïc Lorent raconte dans son livre "Votre jeunesse", plaide en faveur de cette stratégie de la provocation.

Ils sont encore deux ou trois mille. Devant eux, un cordon de CRS. (...) il y a quelques lycéens, il y a le Comité de Lutte, il y a des artistes jamais assez subventionnés. Les retraités sont partis. Les anarchistes avaient bien dit qu'il ne fallait pas se fier à eux. Trois cents en première ligne, avec les mégaphones. Derrière, éparpillés sur tout le carrefour, les timides, ceux qui croient bêtement qu'il suffit de parader avec des banderoles pour faire la révolution. Le SO de la manif est vite dépassé par les plus révoltés. (...) Les CRS sont alignés, boucliers contre boucliers, casques contre casques, une belle ligne noire et bleue avec le petit logo rouge et blanc bien reconnaissable (...) Et puis, les médias sont là, avec leurs grosses caméras, filmant chaque enguelade, chaque esquisse de combat. Ca va faire un malheur au JT ! (...)
 

Les CRS
ne bougent pas, ils se contentent de bloquer le passage, de protéger les vitres du siège du parti politique. Les bouteilles en verre, les fumigènes, les pétards commencent à pleuvoir en direction des "schmits". Ils restent impassibles, les rangers fermement accrochées au goudron, comme des statues grecques. (...) Juste devant eux, encore deux cents personnes qui les insultent, hurlent qu'ils veulent la démission du ministre "facho" (...) Déjà vingt bonnes minutes que dure le manège quand, soudain, les CRS chargent. Oh, rien des légions romaines ou d'Eylau. Ils avancent groupés, par petits paquets de quatre ou cinq, dans toutes les directions (...) Les CRS réussissent à attraper quelques lanceurs de cannettes, force coups de matraques leur sont administrés. Là, se produit une chose très intéressante. Les quelques touristes de manif, les promeneurs qui viennent tuer l'ennui en se délectant de cette violence gratuite, les "madame et monsieur tout le monde", votre voisin peut-être, eh bien ces gens-là, voyant que les jeunes révoltés sont pris à partie par les forces de l'ordre, sont extrêmement choqués. "Mais quand même, c'est quoi ce pays ! Mais laissez-le, bon sang, vous avez pas honte ?" lance une mère de famille à un officier de police en train de maîtriser un jeune (...) Elle dit qu'elle en parlera à la presse, que "ca va pas se passer comme ça, qu'il y a des droits dans ce pays et que les bavures, les gens en ont assez" (...) Un jeune est un innocent, un jeune qui tape est un révolté, un jeune arrêté est une victime. Voilà le schéma
 
(...) Finalement, après avoir encaissé une bonne quinzaine de grenades, la quasi-totalité des manifestants restants retraitent. Ne reste que les... trois casseurs encore entre les mains de la maréchaussée. Trois c'est peu, diront certains (des fascistes, assurément). "On a évité un Malik Oussekine" dira le commissaire. "On a évité une défaites aux élections" dira le ministre (...) Le carrefour est presque vide à présent. A part quelques oeufs écrasés et des bris de verre à l'entrée, le siège du parti politique est intact. La manif est terminée (...) Le Comité de Lutte a bien mérité de l'AG, aujourd'hui. Toujours en première ligne à motiver les autres (...) pour certains d'entre eux, ont "caillassé les schmits". Pourtant, les grands leaders ne décolèrent pas. "La monstrueuse riposte policière", le "fascisme militaire", le "gouvernement autoritaire", la "dictature des képis" sortent de leurs bouches en même temps que la fumée de clopes si bonnes après l'effort (...) ils préparent déjà les tracts qui vont montrer au monde entier comment la police française (...) traite sa noble jeunesse. Steph', étudiant en physique, montre un brouillon : "L'ETAT POLICIER CONTRE LA JEUNESSE". Tel est le titre de cette courte et pénétrante diatribe dans laquelle Steph' n'hésite pas à parler de "la foule pacifique", des "enfants et des personnes âgées", des "Sans-Papiers et des SDF" comme ayant rencontré "la vermine capitaliste armée", "l'armée de hyènes sanguinaires". Il précise que "les provocations policières ont fait dégénérer la fin de la manif" alors qu'eux, les manifestants, voulaient "juste s'entretenir avec les représentants" du parti politique (...) Il précise même que "plus que jamais l'heure est venue de renverser le système pour imposer un autre projet basé sur la solidarité et l'égalité totale". Il faut "se bouger" et "faire pression" dès demain. Partout la "désobéissance civile" doit régner, dans le pays, en Europe, dans le monde. Rien sur les lanceurs de bouteilles, rien sur les insultes adressées aux policiers. Les méchants sont ceux qui portent des casques 

(...) Le soir sur les grandes chaînes de télévision, on voit quelques images de la manif, des plans pris depuis des fenêtres ou au ras du sol. On voit un jeune courir et la charge des CRS. La voix off dit : "La manifestation se déroulait dans un esprit convivial et festif quand, soudain, deux pelotons de CRS chargent les manifestants. La foule se disperse. On dénombre plusieurs blessés dont un policier (...) La voix off conclut le reportage par "Le ministre, qui avait donné des ordres très stricts, a félicité les forces de l'ordre pour leur sang-froid et leur professionnalisme. Il a également déclaré que tous les casseurs seraient jugés avec la plus grande fermeté". Alors, on se dit que le "fascisme" français, c'est un peu mou du gland.

Voilà, pensez-y la semaine prochaine quand suite aux provocations des étudiants extrémistes les forces de l'ordre devront intervenir. Nous entendrons parler de fascisme, de dictature policière, de Sarko facho et je ne sais quoi encore. Vous êtes libres de croire ou de refuser cette propagande stupide. Cette décision prouve également que le mouvement de cette minorité totalitaire est avant tout politique comme cela a déjà été dit dans un précédent article en date du 08 novembre : "Ce n'est pas un hasard si ce mouvement se produit maintenant. L'extrême-gauche et les socialistes font monter au front leurs petits "révolutionnaires" afin de soutenir le "mouvement social" des égoistes de la SNCF, de la RATP et d'EDF-GDF. Il convient d'agréger les mécontentements afin de déstabiliser le pouvoir. Toujours cette logique puérile du "Grand Soir" si chère à la gauche française."

David Bescond pour Rebelles.info



Connaissez-vous Hugo Melchior ? C'est le responsable Sud-étudiant pour l'université Renne s 2. Devant le vote à bulletin secret qui a donné une large majorité aux non grévistes ce petit fasciste rouge a tout bonnement qualifié ce vote...d'illégitime. Seul compte pour lui le vote à main levée dans les AG. On voit que ces abrutis, qui ne cessent de traiter de fasciste toutes les personnes qui ne pensent pas comme eux, sont les dignes descendants des commissaires politiques de l'URSS. Mais au fait, comment se déroule un vote dans une AG ? Laissons la parole à Loïc Lorent à travers son ouvrage "Votre jeunesse" :

Et ils finissent par la poser cette satanée question. Oh, sans jovialité excessive, bien sûr ! "Bon, je ne sais pas si ça vous intéresse, mais on m'a demandé de mettre le blocage au vote. Puisque certains insistent, je vous le demande." Dans les rangs des bloqueurs, des "ohhhh" agacés retentissent. "Donc, qui vote pour le maintien du blocage ?" Les mains se lèvent. On jauge sa force, on a peur. "Qui... vote contre ?" Les mains se lèvent... et très vite c'est un hurlement poussé par plusieurs centaines de personnes ! Les débloqueurs n'y croient pas, ils se dressent, comptent, ils sont majoritaires. "Attendez, attendez !" Et déjà les bloqueurs crient au scandale. "NPPV ?" Quelques indécis qui ne modifient pas ce qui ressemble à un verdict. "Ne prend pas part au vote ?" Personne, ou presque. A la tribune, on s'excite beaucoup, on demande à recommencer le vote. "Non ! Ah mais non !", disent les débloqueurs. On recommence, c'est une leçon de démocratie qui va vous être donnée, attention, ouvrez grand vos yeux.

Les membres du Comité de Lutte se pressent autour de la tribune et s'emparent du micro. Ils contestent catégoriquement que les débloqueurs soient gagnants. "Le vote est très serré, aucune majorité ne se dégage, il va falloir compter." Les partisans du déblocage, qui sont autant d'individualités, ne savent pas quoi faire. Eux n'ont pas un Comité suffisamment fort et structuré (leur Comité de déblocage étant surtout symbolique) qui pourrait contre-attaquer et prendre d'assaut la tribune. Ils attendent passivement, ne pensant pas un seul instant que l'on puisse nier l'évidence dont chaque participant à désormais conscience : la fac est libre, la fête est terminée. Les débloqueurs le sentaient, ils avaient bien entendu quelques hués pendant l'AG, mais de là à imaginer qu'ils puissent l'emporter...

Ils sont cinq, six membres du Comité en train de compter, de faire semblant de compter. Pendant deux interminables minutes, hilares, ils pointent leurs doigts vers les rangées et, après s'être rapidement concertés, reviennent vers la tribune. C'est Nicolas l'antisioniste qui va trancher. Il va trancher alors que les bloqueurs insultent les débloqueurs qui essaient timidement de riposter. On entend des "facho, facho, enfoirés !", "bande de bâtards !". Nicolas reprend le micro. "Bon, je crois que c'est clair, le blocage est reconduit !" Les bloqueurs exultent, pliés en deux, en quatre sur leurs chaises. Encore une grande victoire du vote à main levée. En face, on se récrie, on parle de "vol"... pendant trente secondes, puis plus rien. Les débloqueurs sortent de la salle. Ils rentrent chez eux.

Voilà comment se passe les AG dans les universités françaises en grèves. Voilà pourquoi les extrémistes préfèrent le vote à main levée plutôt que les élections avec des urnes. Et voilà pourquoi les étudiants totalitaires refusent l'accès de ces AG aux journalistes. Il ne faudrait pas que ces pratiques "démocratiques" puissent venir jusqu'aux oreilles de la population. Puisqu'on vous dit que les Etudiants ont voté pour la grève !

Les deux jeunesses

Cette vidéo est édifiante. D'un côté la majorité de la jeunesse qui chante "La Marseillaise", qui encourage les forces de l'ordre et qui se révolte contre les totalitaires rouges qui les empêchent d'étudier. De l'autre, une petite minorité d'étudiants avec des slogans ridicules et qui vont s'apercevoir que la France est encore une démocratie où force reste à la loi.

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 23:55
Juste des apparences de sursauts

Milliere Guy - mardi 27 novembre 2007

reformes, sarkozy
La France peut-elle sortir de l’ornière ? J’en doute fortement, hélas. J’aimerais me tromper, mais les signes qui me donnent raison continuent à s’accumuler.

Pour être élu en mai dernier, Nicolas Sarkozy a dû, au fil du temps, considérablement modifier son discours, et le teinter de nuances étatistes et socialistes. Depuis, en gouvernant, il a procédé à des réformes minimalistes qui ne sont en rien susceptibles de permettre un nouveau dynamisme, et qui ressemblent davantage à de la gesticulation qu’à de l’action.

Plutôt que d’introduire une réelle flexibilité, le choix a été fait de maintenir les trente-cinq heures et de leur ajouter des incitations à recourir aux heures supplémentaires. Plutôt que de placer le pays face à l’impasse que constitue le système de retraites par répartition, il a été décidé de procéder à un allongement du nombre des annuités que devront suivre d’autres allongements, puis vraisemblablement des ponctions supplémentaires et une érosion du montant des pensions, selon une logique de gestion de la pénurie.

Plutôt que de réformer l’université en créant de vraies conditions d’autonomie et d’ouverture sur le secteur privé, il a été concocté ce simulacre qu’est la « loi Pécresse ». La « réforme de la justice » en cours d’exécution est un simple réaménagement qui limitera peut-être les gaspillages, mais ne changera rien aux innombrables dysfonctionnements du système juridique français.

Les déficits de la Sécurité sociale continuent de se creuser et, pour colmater les brèches, on propose de pauvres outils ridicules comme ces franchises qui n’ont de franchises que le nom.

Nicolas Sarkozy aurait décidé de procéder graduellement, pour éviter des conflits de grande ampleur et pour esquiver tout risque de retournement de l’opinion publique.
Nous n’en avons pas moins connu ces derniers jours un blocage des transports en commun, une grève de la fonction publique, et des fermetures d’universités sous la pression de poignées de gauchistes excités qui sortent leurs barres de fer dès qu’ils entendent le mot « entreprise ». Lorsque ces conflits prendront fin, il en restera l’illusion que des « avancées » se sont effectuées : la « loi Pécresse » ne sera pas retirée, les « régimes spéciaux » de retraite ne seront pas rétablis, tout au moins officiellement.

Des promesses seront faites sur le « pouvoir d’achat ». Et puis, les illusions se dissiperont. Le déclin se poursuivra. Des mesures douloureuses devront être prises. Il y aura des grèves encore. Le langage qui aurait dû être tenu aurait dû être churchillien, un langage de vérité sur la situation économique, sociale et financière du pays, sur les mutations économiques en cours sur la planète.

Cela aurait dû être suivi de vraies réformes rétablissant effectivement une flexibilité sur le marché du travail, amorçant une baisse significative des prélèvements obligatoires et des dépenses de l’État, créant les conditions d’une liberté de choix dans l’assurance santé et dans le secteur des retraites.

Des grèves auraient suivi qui auraient été plus dures que celles que nous venons de connaître, mais c’est à leur capacité d’affronter des situations difficiles qu’on reconnaît les hommes d’État. Margaret Thatcher, en 1979, a su dire la vérité et, si elle n’a pas réussi à changer l’ensemble de la société britannique, elle a quand même pris les mesures essentielles qui ont permis de redresser le pays. Ronald Reagan, ensuite, a fait la même chose aux États-Unis. Nicolas Sarkozy, en politique intérieure, n’est ni Thatcher ni Reagan, chacun le sait. Il m’arrive de craindre qu’il ne soit pas même Tony Blair.

Pour être un Blair, il faut qu’il y ait eu, auparavant, une Thatcher pour accomplir les tâches les plus âpres. Dois-je ajouter, et ce sera ma façon de trouver des circonstances atténuantes à Sarkozy que, pour qu’il y ait eu Thatcher au Royaume-Uni, puis Reagan aux États-Unis, il a fallu qu’il y ait auparavant le travail des idées, celui des Think Tanks. La France est un pays où ceux qui font le travail des idées et qui ne sont ni socialistes ni étatistes ont le plus grand mal à se faire entendre. Il en résulte des débats souvent hémiplégiques, et une incompréhension du monde et de l’économie. Tant que rien ne se modifiera en ce domaine, les changements politiques auront des destins de feuilles mortes en fin d’automne, et l’avancée vers le crépuscule sera striée d’apparences de sursauts, juste d’apparences.


Epidémie de ''palestinite'' ?

http://87.98.222.182/1/30/20/46//MiddleEast-A2003031-0820-500m-copie-1.jpgLa "palestinite" est une maladie très répandue chez les dirigeants politiques du monde occidental. Comme elle est communicative, elle peut toucher aussi, parfois, des dirigeants israéliens. Elle se déclenche lorsque les dirigeants susdits songent à laisser un « héritage de paix » et à se doter ainsi d’une image noble à transmettre à la postérité. Lorsqu’une crise de palestinite se déclenche, le malade se trouve pris d’hallucinations qui lui font perdre le sens de la réalité : il prend des terroristes et des assassins pour des interlocuteurs paisibles, il pense que donner davantage d’argent à des escrocs les détournera définitivement de l’escroquerie, il ne perçoit plus la différence fondamentale qui sépare une démocratie d’une dictature.

Il en résulte une obsession redondante : régler le conflit israélo-arabe en demandant des concessions à Israël, et, pour peu que les concessions ne suffisent pas, davantage de concessions encore. L’obsession conduit à une volonté irrépressible d’organiser des rencontres internationales débouchant sur la signature de feuilles de papier, où figurent des mots tels qu’ « accord », « processus », « promesse ». On doit se défier des effets secondaires des crises de palestinite, car ceux-ci peuvent être mortels et déboucher sur des explosions, des meurtres, des attentats-suicides, voire des guerres.

Une grave crise de palestinite a touché divers dirigeants au début des années 1990. Elle a commencé dans l’entourage de Bush père et de James Baker et s’est prolongée, à intervalles réguliers, sous la présidence de Bill Clinton. Elle a atteint alors différents dirigeants israéliens : Yitzhak Rabin, Shimon Pérès, Yossi Beilin, Ehud Barak (en voie très nette de guérison). Ses conséquences ont été la création de l’entité criminelle appelée Autorité Palestinienne, l’abandon du Sud Liban aux mains du Hezbollah, le retrait de Gaza, qui a permis de transformer ce territoire en "Hamastan". Une base arrière terroriste, où islamistes sanguinaires, et non moins sanguinaires, membres de factions dites « modérées » continuent à s’entretuer, sur fond de population croupissant dans la misère, de lavage de cerveau permanent, et de tous les attentats qui ont marqué la « deuxième Intifada ».

George Walker Bush avait tranché avec son prédécesseur en montrant qu’il disposait d’un système immunitaire robuste contre la palestinite. Parlant du Proche-Orient, il s’était prononcé, certes, pour la création d’un « Etat palestinien », mais avait pris soin de stipuler que celui-ci devait être démocratique, et vivre en paix et de manière constructive à côté d’Israël. Ceci équivalait à demander aux dirigeants palestiniens d’accomplir quelque chose d’aussi impensable que - par exemple - tracer un cercle carré. La fin de son second mandat approchant, on peut se demander si l’immunité n’est pas en train de se fissurer. En ce qui concerne Condi Rice, en tous cas, le diagnostic s’impose : crise de palestinite aigue.

Madame Rice succombe à l’obsession et, comme tous ceux qui ont été atteints auparavant, elle en est sûre et certaine : elle va obtenir « la paix ». Elle incite à cette fin le gouvernement israélien à faire de nouvelles concessions. Et des concessions sont faites, Mahmoud Abbas et Saëb Erekat sont présentés comme des interlocuteurs impeccables, angéliques et probes, au point qu’on leur confie à nouveau des millions de dollars. Une rencontre est convoquée à Annapolis très prochainement. Madame Rice a prévu des feuilles de papier et des stylos, des micros, des caméras et, bien sûr, des poignées de mains à la chaîne.

On peut certes espérer que tout ne se passera pas comme Condoleezza Rice l’anticipe, car Mahmoud Abbas paraît peu désireux de se voir remettre les clés d’un « Etat palestinien », s’il doit, en contrepartie, promettre trop solennellement ce qu’il ne veut pas et ne peut pas promettre : la reconnaissance pleine et entière d’Israël en tant qu’Etat juif, et le renoncement au « droit au retour ». Il sait, de toutes façons, que si l’armée israélienne quittait la Cisjordanie, celle-ci tomberait, sans doute, comme Gaza, aux mains du Hamas et lui retirerait le très lucratif strapontin dont il dispose encore (et puis, chez ces gens là, on sait comment cela se passe : le chef de bande déchu peut aisément se retrouver avec une balle dans la tête, et Abbas ne veut pas risquer de devenir un chef de bande déchu).

Ehoud Olmert sait, quant à lui, jusqu’à quel point il  peut céder sans voir éclater sa coalition gouvernementale hétéroclite. Les autres dirigeants arabes de la région savent que les islamistes les regardent et, s’ils craignent un Iran doté de l’arme atomique, ils ne tiennent pas à passer pour des « vendus à l’impérialisme américano-sioniste ».

Le scénario le plus vraisemblable est que, Abbas ayant besoin de conserver son strapontin et d’empocher l’argent de l’aide internationale, fera semblant, sourira, promettra de s’engager sur un chemin, mais non, décidément non, ne pourra accepter un Etat dans les conditions qui lui seront proposées. Olmert parlera d’ « avancées » et maintiendra sa coalition en se montrant l’ « homme du dialogue » et le « partenaire » des Etats-Unis, mais ne signera rien d’autre que des engagements vagues. Condi Rice et George Bush se féliciteront des « immenses progrès » accomplis. Les dirigeants européens aussi. Les dirigeants arabes de la région, pour la plupart, ne seront, on peut encore l’espérer, pas là.

Annapolis marquera-t-elle la fin de la pandémie ? Peut-être. Mais c’est loin d’être certain. Les effets secondaires et les rechutes possibles ne peuvent être sous-estimés : même s’il ne devait pas y avoir de violences anti-israéliennes supplémentaires (ce qui reste à voir), il ne semble faire aucun doute que les discours accusant Israël de « ne pas en avoir fait assez pour la paix » vont se faire entendre avec une intensité redoublée. Il est vrai que vider partiellement les prisons israéliennes permet de grossir les rangs des assassins potentiels et récidivistes.

Il faudra songer aussi que d’autres crises de palestinite sont, de toutes façons, à prévoir à l’avenir : pour peu qu’Hillary Clinton ou un autre Démocrate retrouve la Maison Blanche, en janvier 2009, la reprise du « processus de paix » sera une priorité absolue. Et il paraît certain qu’Israël sera pour partie sacrifié sur l’autel du rapprochement avec l’Europe et de l’apaisement vis-à-vis du monde arabe. Le succès récent de livres tels que « Peace, Not Apartheid » de Jimmy Carter, ou de « The Israel Lobby », de Walt et Mearsheimer, montre dans quelle direction penche aujourd’hui la gauche outre-Atlantique. Parmi les grands candidats, seul Rudy Giuliani a, sur ce dossier, un discours net et noble. Que Norman Podhoretz, Daniel Pipes ou David Frum fassent partie de ses conseillers y est incontestablement pour quelque chose.

Et il faudra, en prévision du risque de nouvelles crises, revenir à l’histoire du Proche-Orient, ne plus laisser passer aucune falsification, rappeler qu’il y a déjà un Etat arabe de Palestine, la Jordanie, et qu’en créer un second n’a rien d’indispensable ; souligner ce qu’est l’OLP, depuis sa fondation et, qu’au sein des dirigeants palestiniens, les uns comme les autres sont porteurs, avec des nuances diverses, d’une culture du meurtre et de la prédation. Il faudra redire qu’Israël a le droit de vivre en paix, que les populations arabes de Gaza et de Cisjordanie ont besoin d’être délivrées du mal que constituent, non pas les Israéliens, mais des chefs abominables, une propagande incessante et immonde, une sous culture de la misère et de la violence, dont ne sortent que des jets de sang et strictement rien de fécond.

Israël a, de son côté, la force immense de la vérité, de la dignité et de la liberté. C’est à Israël de retrouver sa voix et de dire ce qui doit l’être, car nul pays ne peut le faire à sa place. Ce sera, depuis là, aux amis d’Israël de relayer, propager et amplifier la voix d’Israël. La palestinite est une maladie née du ressentiment qui a fermé si longtemps la voie du développement humain au monde arabe. Les dirigeants occidentaux, contaminés par la palestinite (et les dirigeants israéliens qui, parfois les rejoignent dans la contagion) croient servir la paix et l’humanisme alors qu’ils servent, en fait, la guerre perpétuelle et l’antihumanisme absolu qu’incarnent l’antisémitisme arabe, l’obsession arabe et proche-orientale de destruction d’Israël, et le sous-développement économique, politique et culturel de toute une région. Une région dans laquelle Israël est, plus que jamais, le seul pays démocratique et développé. Israël ne demanderait pas mieux de voir la démocratie et le développement se propager ; les dirigeants occidentaux qui cèdent à la palestinite (et les dirigeants israéliens qui parfois les rejoignent dans la contagion) n’aident pas à cette prolifération. Au contraire.


Par Guy Millière

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 23:54

IRAN : à quand le Jour "J" ?

Miguel Garroté
  
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a publiquement annoncé, il y a peu, le fonctionnement opérationnel, d’un total de 3’000 centrifugeuses, produisant de l’uranium enrichi. Depuis cette annonce alarmante, les USA, craignent, qu’Israël décide de bombarder l’Iran. Trois journalistes du quotidien britannique The Times, Tom Baldwin depuis Washington, James Hider depuis Jérusalem et Francis Elliott depuis Londres, ont enquêté sur le sujet. Leur enquête, est parue, dans The Times, le 8 novembre.
  
Des sources militaires, à Washington, ont déclaré au Times, que l’existence d’un nombre aussi élevé de centrifugeuses iraniennes, pourrait déclencher, une attaque aérienne israélienne. Des officiels américains de la Défense, avaient déjà déclaré, au Times, avant les récentes déclarations d’Ahmadinejad, qu’Israël ferait quelque chose, quand l’Iran atteindrait le seuil de 3’000 centrifugeuses opérationnelles. E. Inbar, du Begin-Sadat Centre for Strategic Studies, a déclaré au Times, concernant les 3’000 centrifugeuses iraniennes: « Je ne serais pas surpris que nous (ndlr. Israël) fassions quelque chose si la communauté internationale nous laisse seuls. Je pense que nous sommes en train de nous préparer à cela ». L’Iran développe son programme d’enrichissement d’uranium, avec un objectif de 54’000 centrifugeuses, dans son site nucléaire de Natanz, précise encore The Times.
  
Dans une interview avec Ruthie Blum, du Jerusalem Post, édition du 11 octobre, le stratège Arnon Soffer déclarait, déjà à l’époque : « Etant donné l’évolution de la situation au Moyen Orient, il est fort probable que Bush autorise des attaques ciblées contre les usines d’enrichissement d’uranium ».
  
Le 7 novembre, l’agence arabe anglophone www.gulfinthemedia.com informait que les armées des pays membres du Gulf Cooperation Council (GCC) sont désormais préparées à la possibilité d’un conflit armé entre les USA et l’Iran. La déclaration a été faite par le Vice-ministre saoudien de la Défense, Abdul Rahman bin Abdul Aziz, à l’issue d’une réunion, à Riyadh (Arabie saoudite), des ministres de la Défense et des ministres des Affaires étrangères des pays membres du Gulf Cooperation Council (GCC), à savoir le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes Unis.
  
Dans un éditorial paru le 8 novembre, Jamal Ahmad Khashogji, Rédacteur en Chef du quotidien saoudien libéral Al-Watan, revient sur la récente réunion d’Istanbul (Turquie), à laquelle participaient notamment le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saud Al-Faisal et son homologue iranien, Manouchehr Mottaki. Dans son éditorial, Khashogji révèle une sympathique prise de bec ente les deux ministres susmentionnés. En effet, le Saoudien Faisal reprocha vertement – et avec raison – à l’Iranien Mottaki de prôner d’une part l’unité islamique ; tout en vantant publiquement d’autre part, les fonds iraniens versés exclusivement à des Irakiens de confession chiite, aggravant ainsi les divisions confessionnelles (ndlr. avec les sunnites en Irak en particulier et dans le monde musulman en général).
  
Le 8 novembre, israelinfos.net informait que le cabinet (ndlr. israélien) de sécurité s’est réuni mercredi (ndlr. 7 novembre) matin à Jérusalem pour envisager les scénarios possibles permettant de bloquer la course nucléaire de Téhéran. Ehud Olmert, Tzipi Livni, Avi Dichter, Elie Yshaï, et Avigdor Lieberman se sont réunis dans le bureau du Premier ministre (ndlr. israélien), suite aux informations fournies la veille par les renseignements militaires israéliens sur l’état d’avancement des iraniens en vue de l’obtention de l’arme atomique. « L’année 2008 sera critique concernant le processus d’équipement de Téhéran. Le train nucléaire iranien roule bien plus vite que celui qui ramasse ceux qui tentent d’arrêter le premier » a déclaré Shaoul Mofaz de Washington, et qui était absent de cette réunion pour tenir des discussions stratégiques avec l’administration américaine.
  
Sur mediarabe.info, Chawki Freïha, dans un éditorial du 8 novembre, écrit : « La tension régionale culmine et les préparatifs de la guerre ou des guerres, vont bon train. La question n’est plus de savoir si elle aura lieu, mais quand est-ce qu’elle aura lieu ? L’échéance présidentielle libanaise (ndlr. ce mois de novembre) sera-t-elle, à cet égard, le facteur déclencheur ? (…) Toute explosion a nécessairement besoin d’un détonateur, et tout feu a obligatoirement besoin d’une étincelle. Certains vont jusqu’à parier sur une évolution dramatique au Liban à l’occasion de l’élection – ou de la non-élection – présidentielle, qui constituerait le point de départ d’une guerre régionale voulue par tous ».
  
Martin Birnbaum, sur www.LibertyVox.com, décrivait, le 22 octobre déjà, en quoi les options pacifiques et diplomatiques, ne fonctionnent pas, dans le cas des ayatollahs iraniens : « Pendant presque cinq ans de négociations (après avoir caché pendant 18 ans son programme nucléaire) l’Iran a passé outre 12 ultimatums différents - pour arrêter son programme d'enrichissement d’uranium - et aux résolutions du Conseil de sécurité 1696, 1737 et 1747. L’Iran a également rejeté un paquet très généreux d’incitations offertes par l’Ouest et la Russie, qui entre autres, lui promettaient de l’aide pour développer un programme nucléaire civil, la fourniture d’un réacteur à eau lourde et une assurance multiple pour la fourniture de carburant nucléaire ».
  
Sur rebelles.info, sur leblogdrzz, sur monde-info, sur d’autres sites et blogues, nous (David Bescond, Guy Millière, bien d’autres encore et moi-même) avons tenté, ces derniers mois, de suivre l’actualité politique, en France, aux USA, au Proche et au Moyen Orient. Nous l’avons tenté en révélant des faits que le 99% des médias francophones ne mentionnent tout simplement pas. En même temps, nous n’avons jamais fait semblant d’être – soi-disant – objectifs. Contrairement aux médias, notamment de langue française, qui se prétendent objectifs, tout en pratiquant le mensonge et la manipulation, au nom de pseudo-valeurs, dont l’histoire, pourtant, a déjà montré, qu’elles sont aussi énormes que destructrices.
  
Le mythe national-socialiste et le mythe socialo-communiste ont promis le paradis sur le papier et ils ont créé la shoah et le goulag sur le terrain. Les ayatollahs intégristes et génocidaires iraniens tiennent un langage encore plus fanatique et haineux que ne l’ont fait les gauleiters et les commissaires politiques, privés de kamikazes. De surcroît, ces ayatollahs, quant à eux, bien fournis en kamikazes, enrichissent l’uranium et déclarent vouloir rayer Israël de la carte. Lors du dernier défilé militaire iranien, à Téhéran, les trois ennemis étaient représentés par le drapeau américain, l’étoile de David et la croix des chrétiens.
  
real_holocaust.jpgSi Hitler avait annoncé 3'000 centrifugeuses en 1938, peut-être le monde n’aurait-il pas bougé pour autant. Mais dans le cas présent, l’immobilisme aurait des conséquences encore plus graves. « Préparez-vous au vrai holocauste », peut-on lire, aujourd’hui, sur les pancartes arborées par les manifestantes islamiques voilées et les manifestants islamiques barbus. Si ce n’est du nucléaire iranien, qu’il s’agit, sur ces pancartes, s’agit-il, de lance-pierres et de sarbacanes ? Faut-il attendre qu’un peu de produit radioactif soit déversé, par des kamikazes, dans les canalisations de New York, Tel Aviv ou Rome, pour dire, en suite : « On ne pouvait pas savoir » ?
  
Sommes-nous capables de comprendre, qu’après la shoah de 1939-45, les Juifs d’Israël, se sentent directement menacés, lorsque le Président iranien, d’une part, répète vouloir rayer Israël de la carte ; et d’autre part, annonce 3'000 centrifugeuses enrichissant toutes de l’uranium. Ou sommes-nous encore plus anesthésiés que ne l’étaient les Européens en 1938 ? En 2007, les occidentaux se sentent vaguement concernés. Israël et les Juifs, eux, sont directement impliqués. Sacrée nuance, n’est-il pas ? Terrible remake, aussi.

 SARKO IN AMERICA


   Satané média, vas-tu venir ici !


467_guy_milliere.jpgL’autre soir, sous les étoiles, je me faisais à moi-même, quelques réflexions, sur le fait que la France est absolue. Le lendemain matin, je tombais, providentiellement, sur un texte de Guy Millière. En clair, j’étais extirpé de la vallée de l’ombre.
  
En effet, le professeur universitaire français de science politique Guy Millière, sur Metula News Agency, le 6 novembre 2007, écrivait notamment (début de citation sous forme d’extraits condensés) : « Certes, le politiquement correct est très largement représenté (ndlr. aux USA), mais, à la différence de ce qui se rencontre à Paris, il n’est pas hégémonique, et celui qui ne pense pas ‘correctement’ n’est pas seul de son espèce et n’a pas un sentiment d’isolement, de dissidence et de déréliction. Certes, dans les librairies, on trouve des livres nauséeux, tels « The Israeli Lobby and U.S. Foreign Policy » (le lobby israélien et la politique étrangère américaine). Mais on trouve aussi, juste à côté, sur le même présentoir, le livre rédigé en réponse, « The Deadliest Lies: The Israel Lobby and the Myth of Jewish Control » (Les plus mortels mensonges : le lobby israélien et le mythe du contrôle juif). Certes, il existe, sur les écrans de télévision américains, des reportages très orientés ; mais, grâce à une simple pression sur sa télécommande, on switche sur Foxnews. En France, on peut recevoir CNN, on peut aussi recevoir Al Jazeera, mais absolument pas Foxnews. La presse américaine inclut, naturellement, son lot de journaux et de magazines de gauche ou très à gauche, New York Times, The Nation, Newsweek. Mais on peut aussi acheter le Washington Times, le Weekly Standard, la National Review ou Commentary. Quiconque vit en France et ne lit que le français se trouve confronté à une forme d’asphyxie de l’intelligence. Quiconque lit l’anglais est contraint à chercher de quoi alimenter ses réflexions, en utilisant cet outil de liberté que les frontières ne peuvent arrêter : Internet. Mais évoluer dans une société où les lecteurs d’une presse vraiment pluraliste se comptent par millions (ndlr. les USA) n’est pas du tout pareil, intellectuellement et au sens des libertés, que se trouver dans un pays (ndlr. la France) où ils se comptent sur les doigts des deux mains. En Europe, on glisse vers l’agonie, mais nul ne semble vouloir en parler. Nul ne semble autorisé à en parler. Cela fait partie des sujets tabous » (fin de citation du professeur Guy Millière sous forme d’extraits condensés).
  
J’ajoute, quant à moi, pour reprendre ma réflexion de départ : La France est absolue. A cet égard, j’ai expérimenté à Paris – et j’expérimente encore, depuis la Suisse, dans les Alpes, à 1'500 mètres d’altitude, ce qui s’avère tout de même moins asphyxiant – la même réalité que celle décrite par Guy Millière, à savoir : « la France a une pensée hégémonique. Celui qui ne pense pas ‘correctement’ a un sentiment d’isolement et de dissidence. Quiconque vit en France se trouve confronté à une forme d’asphyxie de l’intelligence. En Europe, on glisse vers l’agonie ». Dieu merci, je maîtrise quatre langues. Dieu merci, j’utilise, selon la formule de Guy Millière, « cet outil de liberté que les frontières ne peuvent arrêter : Internet ». Mais si je ne maîtrisais, entre autre, l’anglais, je ne serais pas en mesure, de nourrir mes réflexions, en surfant, par exemple, sur les sites Internet de Commentary, du Washington Times, du Weekly Standard, de l’International Media Review and Analysis, de l’American Enterprise Institute ou de FOXNEWS. Je ne serais pas en mesure de lire la propagande islamiste, diffusée en anglais, par les mollahs de Téhéran, sur Pharsnews et Irnanews. Et je ne serais pas en mesure d’écrire, sur les blogs monde-info, drzz, rebelles.info et consorts, autre chose que des pseudo-analyses, inspirées du (suffisant dans la forme et insuffisant sur le fond) « Monde diplomatique »…
  
La France, disais-je, est absolue. Elle est absolue car elle décrète absolues et non-négociables des idées inspirées au gouvernement (sous de Gaulle à l’époque de Staline) par des ministres communistes de ce même gouvernement (sous de Gaulle à l’époque de Staline). Cet absolu non-négociable est devenu une forme d’absolutisme ; de monarchisme républicain ; d’Ancien régime version pseudo-laïque ; de crypto communisme syndical ; et de tapis volant (dés)orienté vers l’islam radical.
  
La droite dite nationale s’est avérée incapable d’affronter cet ensemble de défis. Elle s’en est avérée incapable, parce qu’au lieu de se tourner vers le néoconservatisme et l’anthropologie judéo-chrétienne vécue dans une société libre, elle a préféré refaire l’histoire, avec un stalinisme d’extrême-droite pétri de réflexes post-maurrassiens, anti-américains, anti-anglo-saxons et anti-juifs. Sous le prétexte chauvin de ne pas copier le monde anglo-américain, la France se limite à trois tendances : le centre mou qui engloutit la gauche et la droite ; l’extrême-gauche ultra-divisée ; et l’extrême droite, elle aussi, ultra-divisée. Dans cette France absolue, il n’y a pas, il n’y aura pas avant longtemps, de parti de droite, comme aux USA, en Suisse ou en Israël, par exemple…
  
Le néoconservatisme, serait devenu, aux yeux des Français, une vertu à vocation universelle, s’il avait été inventé en France. Or, le néoconservatisme, a été inventé, aux USA, par des Américains. Ces Américains néoconservateurs, soit dit en passant, sont de culture et d’origine européenne. Seulement voilà, aux yeux de la France, aux yeux de l’Europe, les Américains sont tous des cow-boys incultes. Par nature, ils ne peuvent donc rien inventer. Et s’ils inventent quelque chose, ce qu’ils inventent ne vaut rien. « En Europe, on glisse vers l’agonie », écrivait Guy Millière, le 6 novembre dernier. « Et néanmoins on se la pète », aurais-je envie d’ajouter, à 1'500 mètres d’altitude. Allez, bon vent !


Miguel Garroté, journaliste
  
A lire la plupart de mes confrères, la question kurde se limite, essentiellement, aux Kurdes de Turquie et – depuis peu – aux Kurdes du Nord de l’Irak. Or, la réalité – c’est le moins qu’on puisse dire – est infiniment plus complexe. Prenons l’Allemagne. Elle héberge 2,4 millions de Turc dont 600000 sont, en fait, des Kurdes de Turquie. Parmi les Turcs d’Allemagne sévit le mouvement ultranationaliste des loups gris, une nébuleuse à tendance paramilitaire qui rassemble quelques milliers de sympathisants. Parmi les Kurdes turcs d’Allemagne sévit le mouvement kurde armé, communiste et terroriste PKK, qui rassemble environ 10000 membres. En clair, avec les loups gris d’un côté et le PKK de l’autre côté, l’Allemagne pourrait – elle aussi – devenir un nouveau champ de bataille, dans le cadre de la question kurde.
  
Ajoutons qu’il en va de même – quoi que dans une moindre mesure – pour la France et l’Autriche. Samedi 3 novembre, à Sarcelles, en France, un affrontement violent a eu lieu entre Turcs et Kurdes. Des Kurdes qui défilaient à bord d’une quinzaine de voitures arborant des drapeaux kurdes ont été coincés dans un embouteillage à proximité d’un café turc. Dimanche 4 novembre, cinq personnes ont été blessées lors d’affrontements impliquant entre 70 et 80 personnes, turques et kurdes, à Vienne, en Autriche.
  
Pour en revenir aux Allemands, il faut savoir qu’en Iran, les séparatistes kurdes armés, bénéficient du soutien de Kurdes d’Allemagne, dans leur lutte armée contre le régime iranien. Etonamment, à l’université de la Bundeswehr (l’armée fédérale allemande), à Munich, on soutient les Kurdes iraniens, en vue de fragiliser l’Iran des mollahs intégristes ; et en vue d’une éventuelle partition du pays. Certains milieux militaires américains, eux non plus, n’excluent pas une éventuelle partition de l’Iran. Et ils ont avancé, depuis un certain temps, sur des projets qui vont dans ce sens. De plus, l’Allemagne entretient également de bonnes relations avec le gouvernement autonome kurde en Irak.
  
Le président de la Région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, est un promoteur du grand Kurdistan autonome. Il a déjà rencontré la Chancelière allemande Angela Merkel plusieurs fois. Des contacts se poursuivent, aussi, entre Massoud Barzani et le député au Landtag bavarois Siegfried Martsch. A noter que dans trois régions irakiennes riches en pétrole, Kirkouk, Nineveh et Diyala, des référendums pourraient avoir lieu sur leur rattachement à la Région autonome du Kurdistan irakien.
  
Pour en revenir à l’Iran, pays où, rappelons-le, 49% de la population n’est pas perse, les montagnes de Kandil – une région d’influence du Kurde irakien Massoud Barzani, encore lui – se trouvent au carrefour de l’Irak, de l’Iran et de la Turquie. C’est, aussi, depuis là, que le PKK lance des attaques contre la Turquie. Et dans ces montagnes de Kandil se trouve également la base du PEJAK (Parti pour une Vie Libre au Kurdistan), un mouvement dont les médias ne parlent presque jamais et qui est proche du PKK. Le PEJAK combat dans l’Ouest de l’Iran. Le magazine télévisé Monitor, dans un reportage diffusé 21 juin 2007, a révélé que le chef du PEJAK, Abdul Ahmadi, a son siège à Cologne, en Rhénanie du Nord-Westphalie (Allemagne) et qu’il y recrute des insurgés pour la lutte contre l’Iran. De son côté, le Washington Times du 4 août 2007, révèle, dans une enquête, que le PEJAK jouit également de soutiens aux USA.
  
L’officier américain à la retraite Ralph Peters a publié, dans le Armed Forces Journal, une carte qui dessine, selon des critères ethniques, les frontières du Proche et du Moyen Orient. Le professeur Michael Wolffsohn, de l’université de la Bundeswehr (l’armée fédérale allemande) à Munich, a ébauché, des plans similaires, dans le quotidien allemand Die Welt, édition du 7 mars 2007.
  
C’est surtout depuis mars 2007, que la reprise des attentats perpétrés par les Kurdes du PKK et du PEJAK agace les régimes islamiques turc et iranien. Et leur donne un prétexte pour entrer dans la cour des grands au Moyen Orient. En effet, en mars dernier, selon le commandant des Gardiens de la Révolution iranienne, le général Yahya Rahim Safavi, 30 rebelles kurdes avaient été tués, au cours d’affrontements entre les Gardiens de la Révolution iranienne et le PEJAK kurde iranien. Le général iranien Yahya Rahim Safavi, déclarait, déjà à l’époque : « Si le gouvernement irakien n’expulse pas les rebelles armés iraniens liés aux étrangers de la zone (frontalière Iraq-Iran), les Gardiens de la Révolution iranienne se réservent le droit de les pourchasser au-delà des frontières » de l’Iran, autrement dit en Irak. Concrètement, les Iraniens et les Turcs, menacent le gouvernement régional du Kurdistan irakien, créé le 7 mai 2006. Pour régler le problème, les USA préféreraient, tout au moins à ce stade et au plan diplomatique, une meilleure coopération entre la Turquie, le gouvernement irakien et les Kurdes irakiens, mais sans l’Iran nucléarisé. (lire http://hebdo.ahram.org.eg/Arab/Ahram/2007/3/7/bref2.htm ).
  
Dans ce cadre, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice a annoncé, vendredi 2 novembre 2007, que les USA, la Turquie et l’Irak vont coopérer pour empêcher d’agir les séparatistes kurdes du PKK depuis leurs bases dans le Nord de l’Irak. Le lendemain, samedi 3 novembre, les Kurdes du PKK étaient au centre de la conférence des pays voisins de l’Irak, réunis à Istanbul. « Le rétablissement de la sécurité intérieure et de la stabilité de l’Irak est d’une importance vitale pour l’Irak et ses voisins », a déclaré le Premier ministre islamiste turc Recep Erdogan à cette occasion. Les options militaires « restent sur la table pour la Turquie », a affirmé de son côté le chef de la diplomatie turque. Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a quant à lui déclaré : « Nous avons pris une décision définitive de fermer les bureaux du PKK en Irak. Nous prenons des mesures fortes (...) Nous allons surveiller les membres (du PKK) dans les régions où ils sont basés ». Mais l’événement clé a lieu aujourd’hui, lundi 5 novembre : le Premier ministre islamiste turc Recep Erdogan Recep Erdogan rencontre le président américain George W. Bush à Washington. (lire dépêches des 2 et 3 novembre 2007 sur http://www.esisc.org/ ).
  
Rompant avec les silences complices et les mensonges débiles, entretenus, par les médias politiquement corrects et moralement abjects, David Bescond, sur http://rebelles.info , écrivait, le 29 octobre 2007 : « Il faut être bien naïf pour croire que les attaques du PKK contre les militaires turcs sont à l’origine des tensions qui secouent le Kurdistan. C’est oublier que le sud-est de la Turquie abrite également 2000 rebelles kurdes du PKK. Rebelles que l’armée turque n’a toujours pas réussi à vaincre. Autrement dit, avant de s’en prendre aux 3500 insurgés du PKK réfugiés dans le Nord de l’Irak, Ankara ferait bien d’assurer la sécurité sur son propre territoire. Mais en vérité, les 3500 soldats du PKK présents en Irak ne sont qu’un prétexte. Ce qui gêne la Turquie, c’est la réussite, tant au niveau économique que sécuritaire, de la région autonome kurde en Irak. C’est la peur de voir cette région s’établir en Etat indépendant kurde et donner des idées sécessionnistes à l’ensemble de la diaspora kurde répartie sur quatre états (Syrie, Turquie, Irak et Iran). Cela explique le soutien appuyé de Damas envers Ankara pour une intervention militaire dans le Nord de l’Irak dans l’espoir de voir l’expérience autonome kurde irrémédiablement brisée. Quant à l’Iran, s’il exprime les mêmes craintes d’une contagion indépendantiste à partir du Nord irakien, il voit d’abord dans une intervention militaire turque un excellent moyen de compliquer les plans américains d’une intervention contre ses installations nucléaires. Téhéran fera tout pour favoriser l’exacerbation des tensions dans la région ».
  
Aujourd’hui lundi 5 novembre, David Bescond, toujours sur http://rebelles.info , ajoute : « …Le vice-Premier ministre islamiste turc, Cemil Cicek, a annoncé que le gouvernement voulait adopter des sanctions militaires politiques, diplomatiques et économiques contre les "associés" des séparatistes du PKK. Autrement dit contre l’administration kurde irakienne accusée par la Turquie de les soutenir (…) pendant qu’Ankara menace, le marchandage avec les Etats-Unis et Israël se poursuit. Consciente que sa menace d’intervenir militairement dans la région gêne les Occidentaux dans leurs préparatifs pour empêcher Téhéran de posséder l’arme atomique, la Turquie est bien décidée à se servir de la situation pour faire monter les enchères ».
  
Or donc, aujourd’hui 5 novembre, à Washington, le Premier ministre islamiste turc Recep Erdogan rencontre le président américain George W. Bush. Espérons qu’au-delà des gesticulations diplomatiques de Condoleezza Rice, elle qui kérosène de liane en liane depuis des mois à travers le Moyen Orient ; espérons qu’au-delà de cette ridicule savane, Bush saura s’entourer, de conseillers (ères), un peu moins obnubilés (ées) par leur carrière personnelle de futur expert (e) en relations théoriques internationales auprès de la ploutocratie médiatique.
  
Le soudain prétexte du Kurdistan fera peut-être basculer le Proche et le Moyen Orient. L’Amérique et le monde ont donc besoin de personnes de la trempe de Ronald Reagan, Richard Perle et John Bolton. Oui, je sais, ce sont des néoconservateurs…

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 23:56

lundi 12 novembre 2007

Un collège de Paix, d'Amour et de Tolérance : Pablo Nedura à Pierrefitte
par Imam Grouik-Grouik
SITA Francecollège pablo neruda pierrefittePierrefitte est une ville où il y a une forte communauté musulmane.

Evidemment, il ne faut voir aucun lien entre le fait que les collèges de la ville sont classés en Zone Prévention Violence et la Religion d'Amour, d'autant que pour se mettre une certaine population dans la poche, la municipalité est allée jusqu'à élever au rang de citoyen d'honneur un terroriste notoire.


Evidemment, il ne faut faire aucun lien entre les mésaventures qui poussent le collège à faire régulièrement la une de l'actualité - jets de bouteille d'acide sulfurique (.DOC) (= vitriol) ou autres attaques à la voiture bélier -, partie émergée d'une violence quotidienne plus sourde, et la Religion de Paix.

Evidemment le principal adjoint qui vient de se faire poignarder au Collège Pablo Neruda était peut-être musulman et son agresseur ne l'était peut-être pas. Et évidemment, il n'y a pas besoin de l'islam (une religion pacifique !) pour instaurer un climat de violence généralisée.

Cependant, nous ne sommes pas à Pablo Neruda, et nous ne pouvons pas juger de la situation. C'est par exemple aux professeurs de l'établissement eux-mêmes d'en juger avec tous les éléments dont ils peuvent disposer. Mais comme ce n'est pas en consultant un manuel de 5ème qu'on apprendra quoi que ce soit sur l'islam, nous vous proposons d'initier les professeurs de l'établissement à la Religion de Tolérance. De la sorte, les membres de l'équipe pédagogique disposeront d'éléments leur permettant de mieux évaluer le milieu socio-culturel dans lequel ils travaillent. Nul doute que l'actualité récente fera qu'ils liront attentivement nos petites missives et qu'ils trouveront là quelques réponses nouvelles face aux interrogations qui ne peuvent manquer de naître dans un tel lieu.

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dimanche 11 novembre 2007

"Allah Akhbar, Allah Akhbar" par Fatal Bazooka
 
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samedi 10 novembre 2007

Pétition “ Te fiche pas de moi mon pote ”
par Muezzin Baravin
SITA tous payspétition fiche pas mon pote te fiche pas de moi mon pote SOS Racisme
SOS-Racisme est opposé aux statistiques ethniques. On se demande ce qu'ils craignent qu'elles révèlent... En fait tout le monde sait parfaitement ce que ces chiffres révèleront, mais pour l'instant il est interdit de le dire. Avec ces statistiques là, le tabou explosera. Et le masque SOS-racisme tombera. C'est donc le branle-bas de pétition chez les potes aux potes intouchables et ils signent à tour de bras.

C'est la raison pour laquelle nous avons nous même produit notre propre pétition en nous inspirant de la leur. Bien entendu, le texte a été légèrement modifié... A poster par vos soins. N'hésitez pas non plus à faire vos statistiques prévisionnelles personnelles en cliquant sur notre "sponsor" tout en bas de la page.




vendredi 9 novembre 2007

Quinze jours de Religion de Paix en photos : Belgique, Palestine, France, Italie, Etats-Unis, Pakistan, Grande-Bretagne, Espagne, Arabie Saoudite...

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mercredi 7 novembre 2007

Islam, ce que l'occident doit savoir

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Top Djihad - octobre 2007 - Classement de la terreur islamique
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lundi 5 novembre 2007

A propos de quelques malentendus sur la notion de tolérance
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dimanche 4 novembre 2007

Réactivation de la pétition ADN citoyen
par le Blog du Cochon Hallal

SITA tous paysSOS Racisme Charlie Hebdo Touche pas à mon ADNUn recours ayant été déposé contre l'amendement ADN adopté par l'assemblée, la patate chaude brûle maintenant les doigts du conseil constitutionnel. L'adresse où envoyer la pétition été modifiée en conséquence. Si vous aviez déjà participé quand le destinataire était le ministère de l'immigration, vous pouvez participer à nouveau pour enfoncer le clou.

 
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http://grouik-grouik.blogspot.com/ 
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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 23:58
Aujourd’hui comme hier : Femmes battues

Page 70 du P.I.G.
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L’institut des sciences médicales du Pakistan a déterminé que plus de 90% des épouses pakistanaises ont déjà été giflées, frappées à coups de pied, battues ou soumises à des sévices sexuels par leur mari – en représailles d’exactions telles que d’avoir cuisiné un repas décevant; d’autres sont punies pour avoir donné naissance à une fille au lieu d’un garçon. (1)

(1) Amnesty International, “Pakistan - Les femmes ne sont pas
suffisamment protégées,” Avril 2002,
http://web.amnesty.org/library/index/FRAASA330062002

The-Politically-Incorrect-Guide-to-Islam--and-the-Crusades-.jpg
Aujourd’hui comme hier : Laisse ce livre !

Page 73 du P.I.G.
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Des radicaux islamiques pakistanais étaient si opposés à l’éducation des femmes qu’ils incendièrent huit écoles de filles en l’espace de cinq jours d’émeute, en février 2004. (1)

(1) “Ninth Pakistani school destroyed,” BBC News, 20 février 2004 (http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/3507401.stm); concernant l’éducation au Pakistan, et le problème de celle des femmes, voir aussi: “Situation alarmante de l’éducation au Pakistan” (http://www.unesco.org/education/efa/fr/know_sharing/grassroots_stories/pakistan_2.shtml

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Aujourd’hui comme hier : des filles meurent à cause de la burqa

Page 68 du P.I.G.
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On peut voir dans un événement tragique qui eut lieu à La Mecque en mars 2002 - la mort de quinze jeunes filles dans l’incendie de leur école - un exemple révoltant de l’oppression engendrée par l’application du code vestimentaire islamique féminin. La police religieuse saoudienne, la muttawa, empêcha ces filles de sortir du bâtiment : en effet, comme il n’y avait que des femmes dans l’établissement, les occupantes avaient laissé aux portemanteaux les vêtements qui les dissimulent d’habitude à l’extérieur. Les membres de la muttawa ont préféré la mort des jeunes filles à une transgression de la loi islamique – allant jusqu’à contrer la police et les pompiers dans leurs tentatives d’ouvrir les portes de l’école. (1)

(1) Voir notamment http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/middle_east/1874471.stm et http://web.amnesty.org/library/Index/FRAMDE230032002?open&of=FRA-364


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Aujourd’hui comme hier : Les mariages d’enfants dans le monde islamique

Page 69 du P.I.G.
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Ceci touche et a touché des millions de femmes et de jeunes filles dans les sociétés où le Coran représente la vérité absolue et qui voient en Mohammed le modèle de conduite par excellence. Par exemple, plus de la moitié des adolescentes d’Afghanistan et du Bangladesh sont mariées.(1) L’Ayatollah Khomeiny enseignait au pieu musulman qu’épouser une fille avant qu’elle n’ait commencé ses menstruations était « une bénédiction divine ». Il donnait ce conseil aux pères : «Faites de votre mieux pour vous assurer que vos filles n’aient pas leurs premières règles dans la maison paternelle, mais dans celle de leur mari.». (2)

Les fillettes iraniennes peuvent dans certains cas être mariées dès l’âge de neuf ans par leur père (si la justice donne son accord), ou treize ans sinon. (3) La violence domestique accompagne bien souvent ces mariages d’enfants : «En Egypte 29% des adolescentes mariées ont été battues par leur mari ; parmi elles, 41% ont été battues durant leur grossesse. Une étude en Jordanie a indiqué que 26% des cas de violence domestique rapportés ont été commis vis-à-vis d’épouses de moins de 18 ans.» (4)

(1) Document & communiqué de presse de l’Unicef, “Child marriages must stop”, 7 Mars 2001, http://www.unicef.org/newsline/01pr21.htm

(2) Voir notamment: « Principes politiques, philosophiques, sociaux et religieux - 163 extraits de trois ouvrages majeurs de l’ayatollah Khomeiny: le Royaume du Docte, la Clé des Mystères, l’Explication des problèmes », Editions libres Hallier, 1979.

(3) 13 ans : A condition que le projet de loi de 2002 soit adopté… Voir par exemple le Bilan des Droits de la Personne 2003 des Nations-Unies http://www.hri.ca/fortherecord2003/bilan2003/vol3/irantr.htm , ainsi que http://www.parstimes.com/women/child_marriage.html (en Anglais) concernant l’amélioration proposée… Mais le Conseil des Gardiens de la Révolution s’y est opposé, et en février 2004 la question n’était pas encore tranchée… http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/middle_east/3389017.stm

(4) Andrew Bushell, “Child Marriage in Afghanistan and Pakistan”, America, March 11, 2002, 12.

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Féminisme « progressiste » - Des anthropologues exaltent l’excision

mercredi 5 décembre 2007, par Annie Lessard


L’American Anthropological Association tenait un congrès international à Washington en fin de semaine dernière. Des experts critiquent la campagne contre l’excision, y voyant une forme d’impérialisme culturel des féministes occidentales. Le congrès met de l’avant une « troisième vague » représentée par des « féministes multiculturalistes » favorables à l’excision, et créé un «  espace discursif émergent » pour des opinions jusque-là ignorées dans le débat mondial sur l’excision.

Les femmes africaines doivent-elles être autorisées à continuer la pratique de l’excision ? Les critiques de cette pratique sont-ils justifiés de lutter pour la bannir ou font-ils plutôt preuve d’ignorance et d’impérialisme culturel ?

Des délégués d’organisations internationales opposés à l’excision ont débattu de cette question avec des anthropologues aux vues opposées, y compris des anthropologues d’origine africaine elles-mêmes excisées A [1]

Le Dr Richard Shweder de l’Université de Chicago soutient que les occidentaux qui plaident pour la «  tolérance zéro » face à l’excision ne réalisent pas que des femmes sont au centre de ce rite initiatique qu’elles voient comme une procédure cosmétique offrant des avantages esthétiques. Il fustige les Américains et les Européens pour leurs lois contre l’excision alors qu’ils permettent leurs propres formes de modification génitale comme la circoncision des garçons et la « réjuvénation vaginale » à des fins esthétiques. Il a passé en revue les études sur l’excision et comparé les données avec la « rhétorique » sur ses effets nuisibles. Il conclut que « le féminisme du premier monde », la rectitude politique et l’activisme l’ont emporté sur une évaluation critique des données.

Dr Ahmadu, post-doctorante à l’Université de Chicago, a été élevée aux États-Unis et est retournée au Sierra Leone à l’âge adulte pour se faire exciser. Elle reproche aux critiques de l’excision leur exagération des risques pour la santé, leur incompréhension de ses effets sur le plaisir sexuel, et leur prétention erronée que l’ablation d’une partie du clitoris est une pratique qui opprime les femmes. Elle déplore que les féministes occidentales « insistent pour nous priver d’un rituel initiatique important pour les femmes et qui est ancré dans notre patrimoine culturel unique et puissant. »

Le Dr Wairimu Njambi, originaire du Kenya, est professeur d’études féministes de l’Université Florida Atlantic. Elle consacre sa carrière à promouvoir la notion que la lutte à l’excision perpétue un discours colonialiste qui cherche à universaliser une vision occidentale de ce qu’est un « corps normal » et une « sexualité normale ». Pour le Dr Njambi, l’excision représente en fait un triomphe pour le féminisme.

L’excision vue par une anthropologue canadienne

L’approche post-moderne est aussi présente dans les milieux universitaires canadiens. La professeur Janice Boddy, doyenne du département d’anthropologie à l’Université de Toronto a récemment publié un livre sous le titre Civilizing Women : British Crusades in Colonial Sudan [2] Elle refuse de condamner inconditionnellement l’excision, dont elle recommande la continuation, préférant plutôt fustiger le colonialisme.

Motifs justifiant l’excision

Selon l’UNICEF, l’excision (« mutilation génitale féminine », ou MGF) garantirait une place reconnue dans la communauté, la possibilité de se marier, la chasteté, la santé ainsi que l’honneur de la famille [3] Son but est l’intégration. C’est la femme non excisée qui est victime de discrimination. On la considère comme impure, on la méprise et on la juge inapte au mariage.

Pourquoi l’excision perdure ?

Le consensus veut que l’éducation soit le premier instrument de lutte contre l’excision. Le magazine Afrik.com a toutefois donné la parole à une ivoirienne qui recommande que l’éducation vise non seulement les populations analphabètes, mais aussi les « intellectuels » qui véhiculent un message dangereux [4]

Yaya Fanta, Ivoirienne, 50 ans «  Certains intellectuels véhiculent un message dangereux  »

Si des leaders, femmes de surcroît, tiennent ce genre de discours, cette pratique a encore de beaux jours devant elle. Donc il ne faut pas simplement axer la sensibilisation sur les analphabètes, mais aussi sur les citadins et les intellectuels.

« Un jour, la présidente d’une ONG très connue qui milite pour la promotion de la femme et spécialisée dans la santé m’a dit que l’excision est une bonne pratique, qu’il ne faut pas y voir qu’un acte que nous appelons mutilation, puisque la pratique entre dans le cadre d’une initiation. Une réflexion que je trouve complètement paradoxale et dangereuse car elle contribue à pérenniser l’excision. Si des leaders, femmes de surcroît, tiennent ce genre de discours, cette pratique a encore de beaux jours devant elle. Donc il ne faut pas simplement axer la sensibilisation sur les analphabètes, mais aussi sur les citadins et les intellectuels. »

L’excision et l’islam

Le 3 juillet dernier, le grand Mufti du Caire relayait la déclaration de la Haute commission des affaires religieuses à l’effet que « L’excision est totalement interdite par l’islam en raison de ses effets physiques et psychologiques néfastes  » [5]

Yousuf Al-Qaradawi, président des muftis du monde entier et l’un des théologiens les plus influents du monde arabe, a toutefois émis une fatwa favorable à l’excision « Celui qui pense que l’excision peut avoir des effets positifs sur ses filles devrait la pratiquer et personnellement, je soutiens cette pratique que je juge nécessaire dans le monde moderne. L’excision améliore la santé de la femme et ses relations conjugales. Mais si quiconque choisit de ne pas la faire, il ne commet aucun péché. » Le théologien prévient toutefois qu’ « il est important de rappeler que le prophète a dit "ne dépassez pas la limite", c’est-à-dire, n’enlevez pas la totalité du clitoris. » [6]

La Presse rapportait récemment que malgré l’interdiction de l’excision en Égypte, cette opération est pratiquée dans les hôpitaux du pays. Le gynécologue Mounir El-Hao estime que l’excision est « prescrite par la religion » [7]

L’ablation du clitoris n’est pas nécessaire pour toutes les filles. « La sunna du Prophète dit de réduire sans mutiler », insiste le médecin. Il dit refuser les patientes « qui n’ont pas besoin de l’opération » malgré l’insistance des parents. Quelles sont ces jeunes patientes (de 9 à 13 ans) pour qui l’excision est nécessaire ? « C’est une partie du corps qui peut être très douloureuse pour certaines, causant des problèmes de démangeaisons ou de frictions. Certaines sont allumées inutilement, dans des contextes non sexuels. On réduit donc la région pour régler le problème », explique le gynécologue qui compte 35 années de pratique et estime à 40% le nombre de filles qui ont besoin d’être excisées. Il réitère toutefois que la religion est la raison première de sa pratique.

L’aiguille contre couteau ? Polémique autour d’une alternative à l’excision ?

En 2004, le gynécologue Omar Abdulkadir qui pratique en Italie a déclenché une vive polémique après avoir proposé une alternative médicale à l’excision. Le spécialiste d’origine somalienne espérait anesthésier le clitoris au lieu de le couper, offrant à ses clientes d’origine africaine un «  rite symbolique » respectueux de leur tradition. Son projet avait été retenu au niveau de la commission de bioéthique locale de Florence où il travaille. Mais il s’est attiré les foudres des associations de défense des droits de la femme qui estimaient que cette pratique «  porte préjudice au combat mené pour éradiquer une fois pour toute les mutilations génitales féminines » [8]

L’excision au Québec et au Canada

Selon un article paru dans le Journal du barreau du Québec, des groupes de femmes et des intervenants de la santé estiment que plusieurs immigrants font exciser leurs fillettes soit au Canada, soit en retournant temporairement dans leur pays d’origine. Selon le Centre de recherche et de formation CLSC Côte-des-Neiges de Montréal, « un nombre grandissant de fillettes vivant des problèmes de santé reliés à ces pratiques se présentent aux services de santé canadiens » [9] Aucune statistique n’est disponible. Il semble que le phénomène soit en grande partie clandestin.

L’excision est criminalisée et médicalement interdite au Canada. La personne qui pratique une excision peut être accusée de voies de fait graves. Cette pratique constitue aussi une violation du droit des fillettes et des femmes à la dignité humaine et à l’intégrité physique protégé par les Chartes des droits. Le risque d’excision est un motif de signalement à la Direction de la protection de la jeunesse.

Le gouvernement du Québec avait promis un plan d’action pour contrer l’excision en 2005. Ce plan se fait toujours attendre .

Information sur les MGF

Les MGF regroupent les interventions aboutissant à une ablation partielle ou complète des organes génitaux externes de la femme. Elles sont généralement pratiquées sur des fillettes de moins de 10 ans.

Conséquences pour la santé

Selon l’OMS, l’excision peut entraîner des kystes et abcès, des lésions de l’urètre entraînant une incontinence urinaire, des rapports sexuels douloureux, un dysfonctionnement sexuel et des problèmes majeurs à l’accouchement. L’excision peut marquer à vie la mémoire de celles qui l’ont subie. A plus long terme, les femmes peuvent souffrir d’un sentiment d’inachèvement, d’angoisse ou de dépression.

Lorsque des campagnes ont été menées pour informer sur les conséquences de l’excision, cela a entraîné une augmentation rapide des excisions exécutées par des professionnels de la santé. L’OMS condamne fermement l’excision même si elle est pratiquée par des professionnels de la santé, affirmant que « du point de vue des droits humains, la médicalisation ne rend nullement la pratique plus acceptable. »

Prévalence et distribution

Selon l’OMS, la plupart des cas de mutilation sexuelle chez des fillettes ou des femmes concernent 28 pays d’Afrique, mais quelques-uns concernent l’Asie et le Moyen-Orient. On trouve d’autre part de plus en plus de cas en Europe, en Australie, au Canada et aux États-Unis, avant tout parmi des immigrants de ces pays.

A l’heure actuelle, on estime qu’entre 100 et 140 millions de fillettes et de femmes ont subi une mutilation sexuelle. On pense que, chaque année, deux autres millions de fillettes risquent d’être soumises à cette pratique.

Voir les dossiers de l’Organisation mondiale de la santéhttp://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs241/fr/index.htmlhttp://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr30/fr/index.html

Voir aussi le dossier sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutilations_g%C3%A9nitales_f%C3%A9minines#L.E2.80.99excision_en_Occident

Voir vidéo : Égypte : Débat sur l’ablation du clitoris

Aussi à lire sur Yusuf Al-Qaradwi : I’m sorry.... For the terrible crimes committed by Muslims, par Salim Mansur, Toronto Sun, le 30 septembre 2006

Notes

[1] New Debate on Female Circumcision, New York Times, le 30 novembre 2007 http://tierneylab.blogs.nytimes.com/2007/11/30/a-new-debate-on-female-circumcision/.

[2] Cautious Criticism, National Post, le 25 aoùt 2007http://www.nationalpost.com/news/story.html ?id=a0f1c0cf-2452-42eb-bf75-b56f354f9dce&k=84150.

[3] Fiche d’information : Mutilations génitales féminines/excisionhttp://www.aidh.org/Femme/Images/Unicef%20France.pdf.

[4] Pourquoi l’excision perdure ? Éléments de réponse glanés en terre burkinabé http://www.afrik.com/article7672.html.

[5] L’excision totalement interdite par l’islam (mufti d’Egypte) (AFP, 3 juillet 2007)http://www.islamlaicite.org/article719.html.

[6] Fatwa de Al-Qaradawi sur Islamonline, le 1er juillet 2007http://www.islamonline.net/servlet/Satellite ?pagename=IslamOnline-English-Ask_Scholar/FatwaE/FatwaE&cid=1119503543886.

[7] Excision : quand la morale tue, Janie Gosselin, La Presse, le 10 octobre 2007 http://www.cyberpresse.ca/article/20071010/CPACTUEL/710100582/0/CPACTUEL.

[8] L’aiguille contre le couteau ? Polémique autour d’une alternative à l’excision http://www.afrik.com/article7029.html.

[9] Journal du Bareau du Québec, juillet 2006, http://www.barreau.qc.ca/pdf/journal/vol38/200607.pdf .

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 23:57
October 26, 2007

C’était aujourd’hui dans le nord de la bande de Gaza, un rassemblement anti-israélien à l’appel du Djihad islamique.

Si je dis «nos amis», c’est à cause d’Ismaël Haniyeh, ci-contre, le chef de l’«aile politique» du Hamas, qui était là avec ses amis du Djihad islamique et avec qui Walter Fust, le chef de la Direction suisse du développement et de la coopération (DDC) envisagerait de nouer des contacts, selon le quotidien Al-Quds Al-Arabi. Un diplomate suisse se serait même déjà rendu sur place pour établir des liens.

Ce ne serait pas la première fois que l’ex-premier ministre palestinien tend la main à une certaine Suisse. D’autres images de la journée:

 


Les messages si subtils de la révolution islamique
 

Ali Khamenei inspecte ses troupes (cliquer sur l’image pour visionner la vidéo). On voit ci-dessus les soldats former une dague (au premier plan, pointant vers le haut) qui va transpercer l’étoile de David puis une bannière américaine dont les lignes sont remplacées par une croix gammée. Le film a été diffusé sur la première chaîne iranienne avant-hier, 24 octobre.


Quand la rage des antiracistes déborde dans la presse de gauche
 

L’article (une pleine page) paru dans le Washington Post le 9 octobre dernier et stigmatisant «la rage des Suisses contre les étrangers» a été très généreusement repris et diffusé dans le monde. On est censé y apprendre que deux hommes auraient agressé et blessé un réfugié congolais à la scie à chaîne – ce qui est vraisemblable – pour des motifs racistes inspirés par la campagne de l’UDC – ce qui est plus qu’improbable selon les enquêteurs et le simple bon sens. La Weltwoche (abonnement) a creusé l’affaire.

L’homme a été agressé vers deux heures du matin dans un McDonald d’un quartier industriel de Zurich, où il effectuait des nettoyages. Il aurait ouvert la porte à deux hommes masqués qui portait chacun une scie à chaîne et qui lui auraient alors déclaré: «Nous n’avons pas besoin d’Africains dans notre pays. Nous allons te liquider!» Mais l’homme, blessé, est parvenu à échapper aux agresseurs. 

Ben voyons, c’est le fameux gang des scies à chaîne, bien connu pour envoyer des duos errer au hasard dans les quartiers industriels en pleine nuit à la recherche d’étrangers travaillant seuls dans des McDonald et dont ils ouvrent la porte sans se poser de question dès que deux types masqués et armés de scies de bûcheron le demandent poliment.

La police n’est pas dupe, évidemment, et personne ne devrait l’être, mais… Glenda Loebell-Ryan, la cheffe de la section suisse-alémanique de SOS Racisme, assistante sociale de formation et candidate alternative au Conseil national, qui déclarait récemment:

[We] have at the moment in Switzerland an election campaign and the election campaign is being fought or being used with a racist campaign. And we have the far right party the SVP, its leader was Mr. Blocher, he’s in the parliament, he holds the portfolio for justice and a campaign poster in  three white sheep kicking out the black sheep who’s attempting to take hold of Swiss passport. We have a large  outcry out in Switzerland at the moment and for me its very clear that when you continue to live in a country like Switzerland and the inability to enact an election campaign fort on a racist ticket we still have more than just much to do. We have a lot to do.

décida de présenter l’affaire comme un cas de racisme à Molly Moore, une journaliste travaillant à Paris pour un grand quotidien américain de gauche, le Washington Post, qui s’attacha dès lors à râcler tous les arguments permettant de diaboliser les Suisses en général et les électeurs de l’UDC en particulier. Très réussi.

Loebell-Ryan se dit persuadée que la rhétorique politique de l’UDC a mené directement à cette agression raciste. Et quant au témoignage de la victime: «Je n’ai aucune opinion au sujet de la véracité de l’histoire. Si le client dit que les choses se sont passées comme ça, alors c’est vrai. (…) Il est très important de bien respecter le client; il est si sensible.» De son côté, le réfugié joue le jeu: «Je suis seulement venu ici pour travailler. Ils m’ont traité comme un animal.» Mais Dieu l’a sauvé.

Le réfugié congolais n’a pas pu être joint par les journalistes de la Weltwoche, en dépit de nombreux efforts et de plusieurs contacts indirects, y compris à son domicile. L’ambassade suisse à Washington est intervenue auprès de la rédaction du Washington Post pour se plaindre de ce que l’article en question ne serait «pas correct». Le journal répondit qu’il réexaminerait peut-être l’affaire à la fin de l’enquête. Ben voyons.



Certaines victimes restent discrètes
 

Plusieurs membres de l’organisation SIOE - Stop Islamisation of Europe - ont subi une attaque en règle et été presque tués, sauvés par leurs vestes de sécurité, dimanche dernier, juste avant une manifestation. Ils ont attendu jusqu’à hier pour évoquer les faits, histoire de récupérer et de voir ce que la presse en dirait. En avez-vous entendu parler?

Devant la menace de l’Islam, il faut procéder autrement.



Amnesty International accuse honteusement les fiers dirigeants palestiniens, bons Musulmans démocratiquement élus, de tolérer des atteintes aux droits de l’homme!

Comment cet organisme que l’on croyait dévoué à la défense des valeurs universelles de la dignité humaine et de l’auto-détermination des peuples par le vote démocratique peut-il se permettre de dire des choses pareilles des élus légitimes du Peuple Palestinien Souverain, de surcroît les plus fervents adeptes de la religion de paix et de tolérance™? C’est indigne! Je cite:

(Le) Hamas recourt de plus en plus aux détentions arbitraires et aux actes de torture (…) et autorise ses forces à attaquer et agresser les manifestants pacifiques et les journalistes qui couvrent leurs manifestations. En outre, en Cisjordanie, les forces de sécurité fidèles au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas maintiennent en détention arbitraire des centaines de sympathisants du Hamas, sans prendre aucune mesure contre les militants du Fatah responsables d’enlèvements et d’incendies notamment. (…)

Les forces de sécurité et les groupes armés de l’Autorité palestinienne comme du Hamas ont (…) fait preuve d’un mépris manifeste pour la sécurité des civils (qui) se sont retrouvés (…) pris au piège dans leurs propres maisons, des dizaines d’entre eux, non armés et non impliqués dans les affrontements - y compris des enfants -, se trouvant dans la ligne de mire. (…)

(Les) détentions arbitraires et les actes de torture infligés aux prisonniers par les forces du Hamas sont (…) monnaie courante à Gaza, à l’instar des agressions contre les manifestants et les journalistes qui couvrent ces événements. (…)

En Cisjordanie, les atteintes aux droits humains imputables aux forces de sécurité de l’Autorité palestinienne sont également très répandues, mais bien moins médiatisées (…).

Les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté et maintenu en détention arbitraire des centaines de partisans ou de sympathisants présumés du Hamas, les violations des procédures de détention légale sont monnaie courante et les allégations de torture et d’autres mauvais traitements se font plus fréquentes. Les prisonniers sont détenus dans des lieux illégaux et les forces de sécurité font souvent fi des ordres des juges les enjoignant de libérer les détenus faute de preuves.

L’arrestation et la détention de plus d’un millier de partisans présumés du Hamas, dont la plupart ne sont accusés d’aucun crime, tranche avec le manque de détermination de l’Autorité palestinienne à interpeller et traduire en justice les membres des Brigades des martyrs d’Al Aqsa (branche armée du Fatah) responsables d’homicides illégaux, de prises d’otages, d’incendies et d’autres attaques contre des personnes et des biens.

On pourrait croire que ces fidèles serviteurs d’Allah, prêts à donner leur vie et celle de leurs enfants pour la libération de leur beau pays et pour l’instauration de la noble et juste loi islamique, sont de véritables barbares! Visiblement, les gens d’AI n’ont rien compris à ce qui se passe en Palestine.



Le plus dangereux menteur du siècle

Je traduis la version anglaise de MEMRI (cliquer sur l’image pour visionner la vidéo):

Les gouvernements occidentaux, qui appliquent les normes laïques et antireligieuses et ne respectent pas les droits des gens et des adeptes de toutes les religions abrahamiques, considèrent la défense du régime sioniste comme la valeur la plus sacrée du monde. Le sionisme et l’existence du régime sioniste sont si importants pour eux qu’ils ne permettent même pas d’évoquer la question des préparatifs et des prétextes qui ont engendré la création de ce régime.
[…]
Dans certaines de ces superpuissances, tous ceux qui présentent leur candidature à la présidence doivent déclarer officiellement qu’ils s’engageront à soutenir le sionisme et le régime sioniste. Et ils doivent confirmer cela par leurs actes.
[…]
Si un pays d’Amérique Latine, d’Afrique ou d’Asie veut signer un accord avec un quelconque pays occidental, il doit d’abord reconnaître le régime sioniste, le soutenir et maintenir des liens économiques avec lui.
[…]
Ils ont créé une organisation, une chose sacrée, un phénomène sacralisé que personne n’a le droit de contester. Ils se sont tous engagés à soutenir cette organisation. (Le sionisme) est en fait l’axe autour duquel ils s’unissent. En conséquence, toutes les guerres, toutes les hostilités et tous les crimes des pays occidentaux se sont déplacés vers d’autres pays. Ils ont déplacé ces guerres loin d’eux. Et en s’unissant autour du régime (sioniste), ils ont transféré les guerres au sein d’autres peuples.
[…]
Le parti sioniste est constitué des leaders de plusieurs superpuissances. Ce sont eux qui tirent les ficelles. Ils ont créé une chose appelée le sionisme, ils ont inventé la soi-disant «oppression» des Juifs. Ils ont créé eux-mêmes les conditions de cette évolution et c’est eux aussi qui dirigent les événements à l’heure actuelle.
[…]
Après la Deuxième Guerre mondiale, ils ont inventé le soi-disant «génocide des Juifs». Ils ont institué un mouvement antijuif dans toute l’Europe et dans les pays dominés par les superpuissances occidentales. À l’aide de propagande et d’une certaine atmosphère psychologique, et en recourant à l’affaire des soi-disant «fours crématoires», ils ont créé l’impression que les Juifs européens avaient été opprimés. Ils se sont servis d’un prétexte, selon lequel certains Juifs auraient été opprimés et maltraités pendant la Deuxième Guerre mondiale et selon lequel la région aurait connu une vague d’antijudaïsme, pour poser les fondements de l’édification du régime sioniste. Plus tard, bien sûr, ils l’ont appelé «le massacre des Juifs» et ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale qu’ils lui ont donné le nom de «Shoah». Ils ont rendu cette question plus sacrée que toutes les choses sacrées du monde entier.
[…]
Comment peut-on transformer ainsi ce phénomène – un phénomène qu’on a inventé après la guerre et qu’on appelé la «Shoah» qu’en 1975 – en une chose si sacrée que personne n’a le droit de seulement la remettre en question? Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il y a eu plusieurs incidents analogues à des accidents d’avion. Plus tard, prenant prétexte de ces incidents, ils ont entamé un génocide permanent, de proportions historiques, en Palestine. Ils perpètrent un crime permanent en Palestine.
[…]
Sous le prétexte de la Shoah, ils se permettent de commettre tous les types de crimes. Ils ont même construit des prisons secrètes en Europe et ils kidnappent des gens et annoncent publiquement qu’ils les tueront.

Fin de citation.

Puis Ahmadinejad propose de creuser les preuves de la Shoah, de rediscuter chaque détail, de débattre des rôles de chacun, de tout remettre en question. Il évoque ensuite le projet de transférer les sionistes en Europe, au Canada ou en Alaska et promet que le peuple palestinien et le peuple iranien n’auront de cesse avant que la Palestine toute entière soit libérée. Enfin, il affirme que les attentats du 11 septembre sont une autre Shoah, une autre invention qu’«ils» utilisent pour justifier les guerres en Afghanistan et en Irak.

On peut se demander dans quelle mesure les Iraniens sont assez rassasiés de cette propagande pour y croire? En tout cas, leurs enfants sont drillés à la perspective de la guerre dès l’école et le discours ci-dessus ne contient aucune «information» nouvelle pour les écoliers palestiniens. Sans compter que tout cela s’inscrit si bien, et ce n’est pas un hasard, dans le message de haine du principal pilier idéologique du monde musulman. Si bien que même si l’Amérique et Israël perviennent à écarter le danger nucléaire, il restera la haine. Et en mettant les choses au mieux, il faudra très probablement vivre avec elle au moins le temps d’un changement de génération.


La Suisse et le Monde, le bon sens et l’invective

Ce matin, un éditorialiste anonyme dit ceci sur la Suisse dans le Monde:

Les sondages l’avaient laissé entendre, et pourtant le choc est rude: les électeurs helvétiques ont placé en tête des élections législatives du 21 octobre l’Union démocratique du centre, dont l’homme fort, Christoph Blocher, ne cache pas ses idées xénophobes. (…)

Blocher ne prétend naturellement pas avoir des idées xénophobes. Le fait de proposer le renvoi des étrangers criminels, désignés comme tels après une enquête et un procès réguliers, peut certes être qualifié de xénophobie au nom de la liberté d’opinion, mais certainement pas à celui de l’objectivité.

Depuis que M. Blocher en a pris la direction, ce parti n’a plus de centriste que le nom.

Blocher est la figure de proue actuelle de l’UDC, mais pas son dirigeant. L’UDC a un président, des comités et plusieurs penseurs.  Mais c’est déjà trop de nuances pour les adversaires de ce parti.

Le fils de pasteur qui a réussi dans l’industrie a fait de la dénonciation des étrangers et de la menace qu’ils sont supposés représenter pour l’identité et la tranquillité suisses son fonds de commerce.

La dernière chose dont Blocher a besoin, c’est bien d’un tel fonds de commerce. Outre énormément de temps, il perd l’équivalent de plusieurs fois son salaire actuel en occupant cette fonction au lieu de diriger ses industries. Pour lui, c’est un sacrifice. Et c’est d’ailleurs en partie la raison pour laquelle il a été élu au Conseil fédéral, par ses adversaires.

Avec succès. Le pays qui a vu naître Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, et qui abrite nombre d’organisations internationales a cessé depuis longtemps, il est vrai, d’être un havre pour les réfugiés du monde entier.

La Suisse est un pays minuscule qui n’a jamais pu prétendre au titre de «havre pour les réfugiés du monde entier», sinon peut-être dans la bouche de l’un ou l’autre humoriste. Et Henri Dunant n’a strictement rien à voir dans ce débat. 

Depuis plusieurs années, les lois contre les demandeurs d’asile ont été durcies. Une grande partie de l’opinion helvétique trouve de toute évidence que les contrôles restent insuffisants, encouragée dans son hostilité aux étrangers par une dégradation de la situation économique.

En fait, il s’agissait de perdre moins de temps avec les dossiers des quelque 90% de faux réfugiés manifestes que le pays voyait affluer et refluer. La situation économique de la Suisse est plus que satisfaisante, le chômage y reste largement inférieur à 3% et les syndicats y luttent pour obtenir des hausses de salaire de l’ordre de 3%, pas pour éviter des réductions de privilèges, comme chez certains. Et ce sont les étrangers qui y sont hostiles, et de plus en plus, selon les statistiques de la criminalité.

Jadis îlot de stabilité, la Suisse a connu la dépression, l’inflation et le chômage, à l’instar de nombreux pays du Vieux Continent.

Mais sensiblement moins que nos voisins européens, dont les ressortissants cherchent plutôt du travail chez nous.

Toujours dans la veine xénophobe que son parti a exploitée, M. Blocher est un farouche adversaire de l’Europe, celle de Bruxelles et des “bureaucrates”. Les Suisses ont refusé plusieurs fois de la rejoindre, même s’ils sont bien obligés de composer avec elle, ne serait-ce que pour des raisons géographiques. (…)

Refuser de se saborder en rejoignant un club sans sanction démocratique et sans constitution (digne de ce nom), dont les performances sont inférieures à celles de la Suisse est simplement affaire de bon sens. En Suisse, le peuple est un partenaire majeur du débat politique, c’est sans doute la principale raison pour laquelle le bon sens y reste de rigueur.

Quatre partis se distribuent les sept postes de conseillers fédéraux (ministres), et l’un d’eux est désigné, à tour de rôle, président de la Confédération pour un an. Ce sera le tour de M. Blocher en 2009. On voit mal comment pourrait être évitée cette nomination qui ne fera pas honneur à la Suisse et qui risque de lui causer des déboires sur la scène internationale.

Il est certain qu’en refusant les avances et la politique de l’UE, on se soumet à ses critiques. Rien de plus normal. Mais ne faut-il pas douter de la valeur de cet organe quand on le voit ainsi soutenu par des énergumènes anonymes diffusant, au lieu de critiques, de simples invectives depuis l’une des principales tribunes médiatiques de l’un de ses principaux piliers? Est-ce cela, l’Europe?

C’est bien là en tout cas le ton résolument adopté, en Suisse aussi, par les adversaires de l’UDC pendant cette campagne. Et cela explique certainement aussi en partie son succès croissant. Par ailleurs bien mérité.


Le mensonge utile du monothéisme messianique

On peut définir Dieu, ou les dieux, de deux manières, ou plutôt selon deux pôles, que j’intitulerais l’un intuitif et l’autre messianique. Selon le premier pôle, Dieu avec une majuscule est une notion transcendante – Dieu est tout-puissant, omniprésent, omniscient, sans limite, ni début ni fin, etc. C’est une notion que chacun peut partager, de manière émotive ou abstraite, artistique ou scientifique, avec ou sans le qualificatif divin, car ici la dernière analyse rejoint le simple constat intuitif selon lequel Dieu, ce Dieu, n’est autre que la réalité, pour tout ce que les êtres peuvent en percevoir, en et hors d’eux-mêmes.

Selon le pôle messianique, en revanche, un dieu est considéré comme une personnalité active dans la vie de ses créatures – il intervient, parle, inspire, guide, agit, voire enfante ou s’incarne directement. Cette approche peut être judicieuse. Dans la mesure où l’on ignore les tenants et aboutissants des événements, on est contraint de recourir à des hypothèses pour les comprendre, et la notion d’intervention d’êtres supérieurs est une manière, qui peut être bonne ou mauvaise, de structurer l’imaginaire.

Mais mêler ces deux visions relève du mensonge. Soit Dieu est indicible et il n’a pas besoin d’intervenir ici-bas, soit il intervient ici-bas et il est limité lui aussi. De poser que le Dieu de l’absolu aurait besoin de quelconques «miracles d’appoint», en plus de celui de la Création, pour parfaire son œuvre ou guider ses créatures est une faille béante vers une éternité de vaines réflexions.

Néanmoins, tous les goûts sont dans la nature et l’on peut fort bien, pourquoi pas, apprécier les vaines réflexions, et même les défendre à ce titre, par exemple pour l’entraînement intellectuel qu’elles procurent, lequel, s’il est largement répandu, va favoriser la multiplication d’esprits aiguisés, ingénieux, inventifs, féconds et donc précieux pour la communauté. C’est ce qu’on pourrait appeler, dans sa version ultime, le mensonge utile du monothéisme messianique.

Mais c’est jouer avec le feu. À se prendre à de tels jeux, on passe aisément la frontière du bon sens. Il faut une morale extrêmement droite pour éviter les écueils. Et il y a fatalement des gens qui n’en disposent pas ou la perdent, ou la jettent. Alors, il faut savoir revenir à la réalité. Et voir que le monothéisme messianique est en fait le premier des polythéismes: il mêle le Dieu-réalité au dieu-invention, il prête au Dieu que chacun peut appréhender de la même «manière», c’est-à-dire par la recherche de la transcendance, un associé animé de certaines intentions. Politiques.

Aujourd’hui, il faut revenir à la réalité: il faut discréditer le mensonge. Tout en respectant son utilité. Passée.

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 23:57


par Daniel Pipes
Jerusalem Post
, 31 octobre 2007
VO: http://www.danielpipes.org/article/5087

Quelque 100.000 soldats turcs, soutenus par des forces aériennes et des blindés, sont prêts à pénétrer en Irak pour y contrer le terrorisme. Mais une fois sur place, ils pourraient bien y rester et occuper la région de Mossoul, ce qui engendrerait une situation dangereuse.

Pour comprendre ce danger, il faut se remémorer les ambitions irrédentistes turques qui trouvent leurs origines dans les années 1920. L’Empire ottoman émergeait alors de la Première Guerre mondiale dans le camp des perdants, comme le précisait le traité de Sèvres que les alliés victorieux lui imposèrent en 1920. Ce traité plaçait certains territoires ottomans sous contrôle international et une grande partie du reste sous contrôle arménien, français, grec, italien et kurde, ne laissant le pouvoir turc se perpétuer que dans une fraction d’État, au nord-ouest de l’Anatolie.

Les victoires militaires remportées par Kemal Atatürk entre 1919 et 1922 et la réaffirmation de l’autorité turque empêchèrent l’application du traité de Sèvres. Il a été remplacé par le traité de Lausanne, signé en 1923, qui établissait toutes les frontières de la Turquie actuelle sauf celle la séparant de l’Irak, sous occupation britannique. Pour l’Irak, Lausanne prévoyait un tracé provisoire (la «ligne de Bruxelles»), la frontière définitive devant être «déterminée à l’amiable entre la Turquie et la Grande Bretagne» dans les neuf mois. À défaut d’entente, la Société des Nations fixerait la frontière définitive.

Ankara et Londres ne parvinrent pas à conclure un tel arrangement à l’amiable et la Société des Nations finit par attribuer la province de Mossoul et ses 600.000 habitants à l’Irak. Le gouvernement d’Atatürk signa un traité basé sur la ligne de Bruxelles en 1926, à contrecœur.

Pendant près de 60 ans, la situation de Mossoul sembla établie. Mais elle a été remise en question pendant la guerre Iran-Irak de 1980-1988, lorsque Saddam Hussein perdit en partie le contrôle du nord de l’Irak. Depuis 1983, il autorisa à quatre reprises les troupes turques à intervenir sur le territoire irakien pour y traquer un ennemi commun, le Parti des travailleurs du Kurdistan (Partiya Karkerana Kurdistan, PKK). Ces incursions incitèrent certains éléments turcs à renimer les anciennes revendications sur Mossoul.

La guerre du Koweït, en 1991, aggrava la perte d’autorité irakienne au nord du 36e parallèle, ce qui incita les forces turques à intervenir 29 fois au-delà de la frontière, renforçant à chaque fois les ambitions d’Ankara sur Mossoul. Ces aspirations atteignirent leur point culminant en 1995, quand près de 35.000 soldats turcs pénétrèrent au nord de l’Irak dans le cadre de l’«Opération acier». Le président turc Süleyman Demirel proposa alors explicitement de rouvrir le dossier de 1926, affirmant que «la frontière est incorrecte. La province de Mossoul se trouvait au sein de l’Empire ottoman. Si elle avait été attribuée à la Turquie, nous n’aurions aucun des problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.» Demirel accusa même les puissances occidentales de déterrer le traité de Sèvres depuis longtemps dépassé.

Les remarques de Demirel déclenchèrent immédiatement de fortes réactions négatives, de sorte qu’il fit marché arrière, déclarant que «la Turquie ne prévoit pas d’user de la force pour résoudre le problème [de frontière] ou pour conquérir des territoires». Mais, comme je l’écrivais à l’époque, «rien n’est résolu et la question de Mossoul pourrait déboucher sur une crise, surtout si le gouvernement irakien s’affaiblit encore».

Ce qui nous amène à la situation actuelle. Beaucoup de choses ont changé depuis 1995; Saddam Hussein a été écarté, le leader du PKK séjourne dans une prison turque, des islamistes règnent à Ankara et le nord de l’Irak est devenu un havre de paix à la dérive. Mais le PKK trouble à nouveau les relations irako-turques, les forces turques pénètrent régulièrement en Irak et la question de Mossoul redevient préoccupante.

En mars 2003, le nouveau gouvernement islamiste d’Ankara décida de ne pas soutenir l’effort visant à renverser Saddam Hussein dirigé par les États-Unis, un choix qui compromettait l’influence turque sur le nord de l’Irak. En dépit de la présence quasi-permanente de plusieurs bataillons turcs en Irak, un PKK rajeuni commençait en 2004 à lancer des attaques en Turquie, faisant des milliers de morts. En juillet 2006, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan annonça que son gouvernement était «à bout de patience» et les forces turques frappèrent le PKK à plusieurs reprises.

La tension provoquée par la question a atteint de nouveaux sommets ces dernières semaines, malgré un accord entre Ankara et Bagdad prévoyant que les troupes irakiennes sévissent contre le PKK et des récits non confirmés d’une opération secrète des forces spéciales américaines contre le PKK. Avec l’appui du président syrien Bashar El-Assad, Erdoğan a balayé les inquiétudes américaines à propos d’une invasion turque, le ParlementYaşar Büyükanıt a émis des menaces belliqueuses. turc a approuvé des frappes aériennes et des mouvements de troupes en Irak par 507 voix contre 19 et le chef d’état-major Yaşar Büyükanıt a émis des menaces belliqueuses

Les Turcs ont des raisons parfaitement valables de frapper le PKK en Irak, mais l’irrédentisme voilé manifesté par Ankara depuis les années 1990 indique qu’on y nourrit l’ambition de récupérer certaines terres ottomanes. En d’autres termes, une frontière moyen-orientale incertaine de plus fait peser des menaces d’instabilité sur la région.

Muslim woman with teddy bearAu Soudan, une institutrice britannique qui apprenait l'anglais à ses élèves et qui les avait autorisés à nommer leurs peluches "mahomet" a été arrêtée pour "outrage à la religion" et croupit aujourd'hui dans une cellule avec pour camarades près de deux cents criminels...

Une manifestation a été organisée en fin de semaine à Khartoum pendant laquelle la foule appelait à exécuter la citoyenne britannique. Ce fait divers nous rappelle le "Nouvel ordre mondial" qui prévaut désormais pour les Occidentaux: grèves gauchistes, émeutes, mobilisation des armées musulmanes, grèves gauchistes, émeutes, mobilisation des armées musulmanes, grèves gauchistes... 

C'est certainement de cette manière qu'"ils" préparent leurs troupes à asséner le coup de grâce au Dar el-Harb.

 

sudan protesters

Sudan protest burning picture 

gillian gibbons sudan demonstration

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 23:55

Manifestation Marseille 8/12/2007 : Communiqué de Presse


COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

23 novembre 2007

Stop à l'Islamisation de l'Europe (SIOE) organise une manifestation à Marseille le samedi 8 décembre 2007, à partir de 13 heures,devant le Centre méditerranéen du Commerce International, batiment World Trade Center abritant la représentation régionale de la Commission Européenne, 2 rue Henri Barbusse à Marseille 1er.

Plus de mosquées dans l'Union européenne jusqu'à ce que nous ne voyons des églises, des temples et des synagogues à la Mecque.

La date est la plus proche de la Saint Nicolas, jour de fête des enfants en Europe.
Comme dans d'autres villes européennes, la construction d’une grande mosquée est projetée à Marseille, ce que SIOE considère comme un exemple des nombreuses tactiques utilisées pour l'Islamisation de l'Europe.
On sait que beaucoup de projets sont financés par l'Arabie Saoudite, qui interdit une autre religion dans ses frontières.
Tandis que les mosquées sont construites, des édifices religieux non-musulmans sont détruits en Turquie qui aspire à rejoindre l'UE.
SIOE s'oppose à l’entrée de la Turquie et d'autres pays islamiques dans l’UE même s'ils sont dans le continent européen.
L'Union européenne proclame être un bastion de liberté et la tolérance et prétend que de tels principes devraient s'en étendre au-delà des frontières “l'Union de nations”.
Au lieu de cela nous voyons un empiétement d'islamisme sur nos modes de vie sans réciprocité dans des pays islamiques, qui gravitent de plus en plus vers les sortes de philosophie islamiste que nous voyons dans l'Arabie Saoudite et l'Iran.
Des artefacts religieux non-islamiques sont régulièrement détruits ou vandalisés dans des pays islamiques.
La construction de ponts ne signifie pas seulement permettre aux pays islamiques de financer la construction de mosquées, souvent énormes, partout en Europe. Elle devrait aussi signifier que les pays islamiques encouragent l'Hindouisme et des temples Bouddhiste, des synagogues, des églises et d'autres édifices religieux non-islamiques dans leurs frontières propres.
Les politiciens européens devraient l'exiger au lieu de stérilement apaiser des despotes théocratiques.
La manifestation de Marseille de SIOE doit paisiblement protester contre le projet de construction d’une grande mosquée dans cette ville.


Contact :
Anders Gravers
SIAD et le Danemark SIOE
DenmarkTel 0045 9677 1784
00456191 6026
Expédiez par courrier électronique sioe@siad.dk
http://sioe.wordpress.com/

Stéphane Gash
SIOE l'Angleterre
Le tél 0044 1228 547317
Expédiez par courrier électronique
spg.cep@btinternet.com

http://stopislamisationdesesprits.blogspot.com
sioefrance@gmail.com


Buts et règles

BUTS :

1. Montrer au Monde que les Européens et d'autres ont eu assez de la Sharia et de l'Islamisme rampant.
2. Être l’élément d’une longue ligne d'événements semblables. Nous sommes dans un chemin au long cours et l'opposition continuelle à Sharia et l'Islamisme nous apportera le succès.
3. Créer un réseau de millions des gens, tant comme des individus que comme membres d'organisations poursuivant le même but, qui sont décidé à renverser l'Islamisme et rétablir la liberté.
Ce réseau fournira alors l'appui mutuel nécessaire pour de nouveaux événements.

RÈGLES DE LA MANIFESTATION POUR ASSURER SON SUCCÈS

1. Seul sont permis des drapeaux nationaux et des bannières SIOE
Raisons
a) Il y aura beaucoup d'organisations et gens qui peuvent différer sur certain d'autres questions, mais sont unis dans l'anti-Islamisme.
Nous voulons que chacun sente la marche confortable ensemble donc l'affichage de bannières distinctives pourrait provoquer le ressentiment inutile entre des manifestants.
b) Nous devons projeter un front unifié au monde, autrement dit, l'armure impénétrable. Des bannières différentes présenteront etc un message mélangé et embrouillant et permettront aux médias d’attaquer des failles dans notre armure, de discréditer nos réalisations.
c) L'exposition des bannières d'organisations qui, par exemple, soutient les gens opprimés dans des états Islamiques, mettra en danger ces mêmes gens. Les bannières soutenant les gens opprimés de la même façon mettront en danger ces gens opprimés et donc, seront contreproductif.

DRAPEAUX NATIONAUX
On désire que des drapeaux nationaux présentent une unité internationale dans la poursuite de notre but.
SIOE comprend que les griefs existent entre des nationalités différentes, particulièrement avec les réalignements récents de frontières internationales.
Cependant, la menace la plus grande à la paix du monde est l'Islamisme.
Pour cette raison, nous souhaitons que les gens se serrent la main (en réalité ou métaphoriquement) durant un jour et que nous unissons dans la contestation de notre adversaire idéologique commun.
Les drapeaux aideront les gens à se rassembler dans la manifestation là où ils se sentent les plus confortables.

MAINTIEN DE L'ORDRE ET SÉCURITÉ
La sécurité des manifestants est notre souci primordial. La Sécurité des gens à travers le monde est de même aussi important...


AIMS AND RULES

AIMS

1. To show the world that Europeans and others have had enough of Sharia by stealth and creeping Islamism.
2. To be the first in a long line of similar events. We are in this for the long haul and continual opposition to Sharia and Islamism will bring us success.
3. To build up a network of millions of people, both as individuals and as members of likeminded organisations, determined to reverse Islamism and restore freedom.
This network will then provide the necessary mutual support for further events.

RULES FOR THE DEMO's TO ENSURE SUCCESS

1. Only national flags and SIOE banners are allowed
Reasons
a) There will be many organisations and people who may differ on certain other matters, but are united in anti-Islamism.
We want everybody to feel comfortable marching together so displaying distinctive banners might provoke unnecessary ill feeling between marchers.
b) We must project a unified front to the world, in other words, impenetrable armour. Different banners etc will present a mixed and confusing message and enable the media to stick knives in the gaps of our armour, to discredit our achievements.
c) Showing banners of organisations that, for example, support oppressed people in Islamic states, will endanger those same people. Banners supporting oppressed people will similarly endanger those oppressed people and will therefore, be counterproductive.

NATIONAL FLAGS
National flags are desired to present an international unity of purpose.
SIOE understands that grievances exist between different nationalities, particularly with recent realignments of international borders.
However, the greatest threat to world peace is Islamism.
We therefore, wish people to shake hands (either in reality or metaphorically) for this one day and unite in challenging our common ideological opponent.
Flags will help people to order themselves in the demo where they feel most comfortable.
POLICING AND SAFETY
Safety of protestors is our paramount concern. Safety of people across the world is just as important.


Appel à la manifestation du 8 décembre 2007


L’association « SIOE –Europe » appelle à manifester le 8 décembre à Marseille sur les mots d’ordre suivants :

- Pas de charia ici !
- Oui à la démocratie, non à la théocratie !
- Stop à l’islamisation de l’Europe !
- Assez c’est assez !

Nous appelons tous les partis à appeler leurs adhérents à venir, en tant que personnes individuelles, à cette manifestation.

Nous pensons que la loi islamique progresse insidieusement ou ouvertement en Europe, alors qu’elle est contraire aux principes fondamentaux de nos constitutions, notamment du préambule de la Constitution française et de ses premiers articles.

La « liberté religieuse » ne peut être invoquée par les militants musulmans pour promouvoir leur droit ( qui va du culte au droit du commerce en passant par le droit de la famille et au droit des institutions politiques), prétendu d’origine divine, qui nie à la fois la démocratie et l’égalité entre hommes et femmes, entre musulmans et non musulmans, et ... la liberté religieuse des personnes d’autres confessions ou la liberté de quitter la religion musulmane.

Nous pensons que les clivages politiques qui opposent les adhérents des partis légaux en France, ne doivent pas être un obstacle au fait de manifester ensemble pour la préversation des principes fondamentaux de notre République.

Cette manifestation a lieu à Marseille, où un projet de construction d’une grande mosquée a été autorisé, car nous sommes opposés à cette construction, dans la mesure où nous estimons (comme le conseil des ex-musulmans d’Allemagne), que les mosquées sont une démonstration de force des musulmans militant pour l’instauration de l’ordre islamique en Europe. « Les mosqués sont nos casernes » a dit Recip Erdogan.

Notre manifestation n’est en aucun cas dirigée contre les musulmans : car de même que la lutte contre le nazisme n’était en rien une lutte raciste anti-allemande, et a certainement finalement sauvé la vie de nombreux allemands de la folie nazie, de même nous sommes convaincus, que nombre d’Arabes, d’Algériens, de Turques, de Kurdes etc ... vivant sous loi musulmane, contraints au silence, espèrent et comptent sur notre fermeté face aux militants musulmans en Europe, sur notre « intolérance » face aux « combat/lutte », au « jihad » pour instaurer ici une loi d’intolérance : la loi islamique.

Afin que la manifestation puisse avoir lieu en réunissant des personnes d’opinions politiques très diverses, sans donner lieu à des récupérations malhonnêtes, nous proposons que les seuls slogans affichés sur les pancartes ou banderolles soient ceux indiqués ci dessus, et qu’aucun signe d’appatenance à un parti ne soit porté. Il est évident que les personnalités des partis seront reconnues par les médias présent, mais nous leur demandons de maintenir un caractère individuel de leur présence, afin de permettre que la manifestation soit la plus large possible.

Nous vous informerons des lieux et heure de la manifestation dès que nous aurons obtenu l’autorisation de cette manifestation, qui sera toute à fait légale et tout à fait pacifique.


S.I.O.E. 29/10/2007

Unter folgendem Motto ruft die Organisation “SIOE” alle gesetzestreuen Parteien und Einzelpersonen dazu auf, am 8. Dezember nach Marseille zu kommen:

- keine Scharia in Europa!

- Demokratie statt Theokratie!

- Stoppt die Islamisierung Europas!

- Genug ist genug!

Die Parteien und deren Mitglieder werden dazu aufgerufen, als Privatpersonen an der Demonstration teilzunehmen.
Wir sind der Überzeugung, dass das islamische Recht zunehmend in Europa eingeführt wird, obwohl es im absoluten Gegensatz zu unseren freiheitlichen Prinzipien, insbesondere der Präambel sowie der ersten Artikel der französischen Verfassung steht.

Die Religionsfreiheit darf von radikalen Muslimen nicht geltend gemacht werden, um islamisches Recht einzuführen. Als “göttliches Gebot” wird die Scharia über weltliche Institutionen gestellt und lehnt sowohl die Demokratie sowie die Gleichheit zwischen Mann und Frau bzw.
Muslimen und Andersgläubigen ab. Außerdem verweigert das islamische Recht Andersgläubigen die freie Religionsausübung und Muslimen das Austreten aus der muslimischen Glaubensgemeinschaft.

Wir sind auch der Überzeugung, dass die Differenzen der politischen Parteien Frankreichs kein Hindernis sein dürfen, um gemeinsam für den Erhalt der Prinzipien dieser Republik zu demonstrieren.Die Demonstration findet in Marseille statt, wo der Bau einer Großmoschee von den Behörden genehmigt wurde.
Wir sind gegen diesen Bau und glauben (genau wie der Zentralrat der Ex-Muslime in Deutschland), dass es sich hierbei um einen Machtanspruch radikaler Muslime handelt, um die Islamisierung voranzutreiben.
Wir erinnern uns: Recip Erdogan hat gesagt: “Die Moscheen sind unsere Kasernen…”.

Unsere Demonstration richtet sich nicht gegen Muslime als Menschen , sondern gegen die islamische Ideologie: Genauso wie der Kampf gegen Nazi-Deutschland kein Kampf gegen alles “Deutsche” war (viele Deutsche hatten unter der Diktatur zu leiden), so glauben wir, dass es auch unter den Arabern, Türken usw.
Bevölkerungsteile gibt, die die Intoleranz der Scharia ablehnen, sie aber dennoch ertragen müssen.
Sie alle hoffen darauf, dass wir der intoleranten Ideologie des Islam nicht mit Toleranz begegnen und ihr Vordringen in Europa verhindern.

Um zu gewährleisten, dass Menschen verschiedenster politischer Meinungen an der Demonstration teilnehmen können, sollen ausschließlich die vier Slogans, die oben genannt wurden verwendet werden. Abzeichen oder Spruchbänder, die den Namen einer Partei führen sind nicht gestattet.
Es ist selbstverständlich, dass Mitglieder der politischen Parteien von den Medien erkannt werden, dennoch müssen sie beachten, dass sie als Privatpersonen auf die Demonstration kommen, um eine möglichst hohe Teilnehmerzahl zu gewährleisten.

Sobald die Genehmigung offiziell vorliegt, wird Zeitpunkt und Ort der Demonstration bekannt gegeben. Es ist wichtig, dass die Veranstaltung legal ist und dass sie friedlich verläuft.


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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 23:56

Lu dans Présent, à propos de Villiers-le-Bel :

"Les faits sur le terrain et les termes employés par les autorités – qui évoquent davantage Verdun – parlent pourtant d’eux-mêmes : un « poste de commandement » installé dans une caserne, un « poste médical avancé » où affluent des gendarmes mobiles blessés par chevrotine, « un millier d’hommes déployés » soit un régiment, « des hélicoptères » qui survolent en permanence la ville pour surveiller les toits, « par peur d’une utilisation par les “jeunes” d’un lance-roquettes », et pour finir, l’utilisation d’armes à feu et de vraies cartouches contre tout ce qui représente l’Etat français, et en premier lieu les policiers."

Soyons clairs : nous sommes plus proches de la guerre civile que de l'émeute de quartier. Et si celle-ci s'étendait, l'Etat n'aurait pas les moyens de placer un millier d'hommes dans chaque ville... Quant aux pompiers, ils commencent à craquer, selon Le Parisien.

Michel Janva


Les émeutes 2007 sont plus destructrices qu'en 2005

Dans Le Monde, Luc Bronner estime que les nouvelles émeutes diffèrent de celles de 2005 :

"La première différence, fondamentale, tient à la chronologie. En 2005, les événements survenus à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avaient été le point de départ, clairement identifié, d'un mouvement national. [...] En 2007, [...] Villiers-le-Bel ne constitue pas un point de départ, mais une étape dans une longue dégradation. Car l'erreur, à trop s'interroger sur les risques de reproduction des émeutes de 2005, serait d'oublier l'accumulation d'événements graves intervenus depuis un an dans les quartiers sensibles [...] : agressions de policiers aux Tarterêts (Essonne) et aux Mureaux [...] incendies de bus [...] violences urbaines de Cergy [...] agressions de pompiers et de policiers, incendies de bâtiments publics [...] violences dans un quartier d'Aulnay-sous-Bois [...] l'émeute de la gare du Nord, en mars, même si elle a eu lieu dans Paris.

E_2 Ces incidents témoignent - deuxième différence majeure avec 2005 - d'un changement de cibles. Comme en 2005, les émeutiers visent toujours des locaux publics et privés [...] et continuent de brûler des voitures [...]. Mais ils s'en prennent, plus fréquemment, aux forces de l'ordre, comme le montre le nombre très élevé de policiers blessés en deux nuits à Villiers-le-Bel (plus d'une centaine). En 2005 [...] le ministère de l'intérieur avait recensé 5 143 actes de violences collectives à l'encontre des services de sécurité, de secours et de santé. En 2006 [...] il a comptabilisé un peu plus de 5 600 faits, soit près de 10% de hausse. [...]

La troisième différence essentielle est l'intention affichée [...] de blesser grièvement, voire de tuer des policiers ou des pompiers. De ce point de vue, l'événement le plus grave de ces derniers mois est probablement la découverte, à Aulnay-sous-Bois, le 3 novembre, d'une bouteille de gaz sur laquelle avaient été scotchées des boîtes de clous. [...] L'usage d'armes, à Villiers-le-Bel, s'inscrit dans cette logique [...].

Villiers-le-Bel n'est donc pas un tournant, mais un révélateur d'une tendance plus ancienne. [...] Le plus grave est que tous les acteurs politiques assistent à cette dérive sans savoir quoi faire. [...] 2007 n'est pas 2005, sauf sur un point : les pouvoirs publics ne savent toujours pas comment réagir."

Michel Janva


Points de vue sur les émeutes

Par MSR
le 28 novembre 2007

http://20minutes.bondyblog.fr/images/Axel_Pierre_Agresse2.jpgCommençons par les aventures extraordinaires d’un journaliste blanc qui croyait pouvoir faire son travail dans son pays occupé. Extraits d’un article trouvé ici relatant les (més)aventures d'un journaliste de 20 minutes.


Peut-on encore se rendre en banlieue pour raconter ce qui s’y passe ? Un journaliste qui s’y rend doit-il se préparer à essuyer une émeute ? J’aurais répondu par la négative avant de me rendre mardi à Villiers-le-Bel

Chou, Pierre (journaliste à 20Minutes) et moi, marchons ce mardi dans Villiers-le-Bel à proximité de la bibliothèque qui a été saccagée la veille.  […] Une voiture arrive en trombe et se fait klaxonner. […] l’homme sort de sa voiture en hurlant. Hurlant contre le chauffeur qui vient de le klaxonner, hurlant contre ceux qui sont à proximité. L’homme qui conduit a environ 30 ans. Il est petit mais extrêmement nerveux, comme agité de spasmes. Il semble en rage, fait demi-tour en faisant crisser ses pneus. […] l’homme sort de sa voiture et voit Pierre le journaliste de 20Minutes. Pierre n’a pas de chance, il est grand, blond et pour tout dire blanc. Ses vêtements aussi font de lui le bouc-émissaire idéal. Ce matin, il ne savait sans doute pas qu’il devait se rendre en banlieue. [où il faut semble-t-il porter le costume de l’occupant pour être accepté…]

Pierre fait donc trop clean tout en étant habillé simplement avec un jean, un cuir marron et un sac. […] Quand l’homme de 30 ans le voit, nous comprenons qu’il a décidé immédiatement que Pierre va payer pour tous les autres, tous ceux qui font parti de l’autre camp. Il marche immédiatement sur lui. Il aboie plus qu’il ne crie. «  Qu’est ce que vous foutez là ! On ne veut pas de journalistes ici », puis il ajoute, « toi, le journaliste avec la sacoche, je vais te casser la gueule ! »

L’envoyé de 20Minutes qui visiblement l’avait repéré avant moi, accélère le pas et baisse la tête en faisant semblant de ne pas le voir. En quelques secondes l’homme le rattrape puis le pousse, l’attrape enfin. Je fais semblant de rien et les rejoins, je m’interpose en disant à l’agresseur de se calmer. Mais cet homme est déjà parti bien loin au-delà de toute discussion et de toute explication. Il ne veut pas parler et peut-être ne le peut-il pas. Pourrait-il expliquer cette colère, cette rage ? […]

Alors, il fait la seule chose que l’on peut faire dans ce genre de cas. La chose qui, pense-t-il peut-être, va rétablir la balance et imposer le respect. Il donne un coup. Je suis à côté quand je vois le poing partir, j’avance vers eux faussement dégagé en espérant stopper une tension dont je sens qu’elle peut nous exploser à la gueule. […]
Alors que j’interviens pour calmer l’homme, il s’en prend à moi. […] L’homme m’attrape tandis que Pierre commence à reculer. Mais d’autres arrivent, trois, quatre puis cinq jeunes commencent à l’entourer. Deux autres viennent sur moi. Sale mardi après-midi en vu… Je tente de les calmer, mais une énorme bombe lacrymogène est sortie par un jeune Noir qui la dirige vers Pierre. Un premier jet sort mais ne semble pas l’atteindre. Il faut dire que la foule grossit jusqu’à se composer d’une trentaine de personnes. Un jeune lui donne un coup de pied tandis que j’arrive à me dégager de l’homme qui me tenait. […]

Pierre et moi tentons de nous dégager et de partir mais les coups de pied et de poing s’abattent sur lui de façon désordonnée. Des jeunes d’environ une dizaine d’années interviennent aussi, s’accrochent à lui, manquent de le faire tomber. La bombe également est réutilisée. Le jet flotte dans l’air doucement et m’entoure tandis que je pousse le journaliste qui court maintenant accompagné de Chou. Je les vois qui descendent la pente au pas de course en tentant d’appliquer les injonctions qui nous disent de fuir. Les jeunes les poursuivent par groupes de quatre à cinq personnes. […]

Nous avons les yeux rouges, je ne vois plus rien à cause de la bombe lacrymogène. Nous nous éloignons rapidement trop heureux d’en être sortis à si bon compte. Je me dis que si en pleine journée cela a pu se passer ainsi, il y a peu de chance pour que la nuit se passe sereinement. […]


Et le saccage d’un centre d’apprentissage hors-norme qui ne surprend que ceux qui veulent bien être surpris... Ce centre, c’est l’Institut des métiers de l’artisanat de Villiers-le-Bel dont la section « automobile » est dirigée par Abdallah Lachhab. C’est lui qui rappelle que dans ce lieux exceptionnel, les candidats obtiennent le taux de… 100% de réussite aux examens. De plus les élèves partent faire des voyages aux quatre coins de l’Europe. Ils participent même au "Camel Trophy" [le "trophée du chameau" : sans doute une sorte de retour aux sources…].
L’établissement met même à disposition des élèves deux voitures pour les recherches d’emplois et leurs déplacements divers.

Dans la nuit de dimanche à lundi ces deux voitures, comme les cinq autres qui se trouvaient à proximité ont été incendiées par ceux qui n’ont qu’une haine : la haine de la France et des Français

Le « professeur de matières générales » [ !] Mohamed Boumghar nous explique tout : « Sarko, il résout des problèmes mais en même temps il en crée d’autres. »
Rétablissons un peu la vérité. Il faut être honnête : si Sarközy ne résout aucun problème, il n’en créé pas non plus. Il n’est pas le responsable unique d’une politique d’immigration folle menée par l’ensemble de la classe politique depuis 50 ans. Tout juste pourrait-on lui reprocher d’avoir menti dans ses promesses sécuritaires comme sur le reste et d'être coupable de ne pas réagir comme le peuple français l'attend. Encore aurait-il fallu y avoir cru. Et s'est-il vraiment trouvé un français pour y avoir cru ?


Le Times, lui, prend moins de pincette même s'il se laisse prendre au misérabilisme des occupants. Et les "jeunes" sont bien indiqués "kids" entre guillemets, comme chez les gens qui savent quelle réalité désigne ces "jeunes", non pas une classe d'âge mais des populations qui ne veulent, ni ne peuvent, ni ne doivent être assimilés.

Sarko entraîne les flics comme des chiens d'attaque et ils entrent ici et traitent les gamins plus mauvais que les animaux,

dit l'un d'eux. Mais le journal rappelle qu’en l’état de l’enquête, Moushin le marocain et Larami le malien ont pourtant tout les torts : refus de priorité, conduite sans casque d’un véhicule interdit sur la voie publique, etc.
Pas de doute : c’est « la haine des jeunes des minorités ethniques pour la police surtout blanche » qui est en cause, même s’ils reprennent les stéréotypes d’immigrés exclus d’un pays « prospère » [rigoureusement sic].


La directrice de l’Institut des métiers de l’artisanat a été interrogée et répond :

« Je ne veux pas donner mon opinion … mais quand vous pensez à tout l’argent qui a été investi ici pour leur avenir… ».

Selon le journal, le syndicat Synergie a révélé que pendant que les racailles tiraient sur les policiers, d’autres filmaient les tentatives de meurtre. Il ajoute que ce sont des racailles plus âgées qui coordonnaient les attaques avec des radios. Au moins trente policiers ont été blessés par armes à feu.


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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 23:54
STALKER


N'avons-nous pas l'impression d'avoir connu, en France, de pareilles scènes de véritable guérilla ? Le mot déplaît aux crétins des salles de rédaction, il fait peur aux blanches colombes prônant le lien social et autres fariboles participatives ? «Tous sont armés. Tout est bon à prendre : une multiprise, une épée, mais aussi un fusil à pompe. Mais la plupart des jeunes se battent avec des bâtons en bois ou des barres de fer volées dans les chantiers, des pavés arrachés aux trottoirs ou des morceaux de dalles des HLM. Quelques-uns portent des sacs plastique verts pleins de bouts de carrelage fins et coupants». Qui écrit cela ? Un dangereux extrémiste pratiquant l'amalgame entre notre jeunesse ô combien déshéritée et des imbéciles qui ne pensent qu'à baiser, pardon, niquer, les blanches certes mais surtout les flics, gagner du blé pour baiser davantage, encore, jusqu'à en crever, de préférence une, dix, cent putes plutôt qu'une seule salope virtuelle insultée, en langage de sous-singe, sur un blog de Skyrock, salope qui, elle au moins, aura eu plus de chance que sa collègue bien réelle, serrée dans une cage d'escalier et priée d'écarter promptement les cuisses, histoire que la frustration, l'inculture totale et définitive, la stupidité la plus insigne, le mépris, la haine de dix (ou plus) de ces chiens s'y déversent ?
b4ede5fe815a8498b25028314d3914dd.jpgAh, oui, j'oubliais que celle qu'ils veulent d'abord enculer, c'est la France, cette catin mère de tous leurs malheurs alors que, sans elle, Houellebecq le rappelle, ils continueraient, derrière une dune, à bouffer du mouton enragé (transposition, les termes du romancier sont bien plus crus et insultants).
Revenons aux lignes plus haut citées, aussi impeccablement nulles qu'elles sont strictement descriptives : qui en est l'interchangeable auteur ? C'est Le Monde, bien connu pour son atténuation systématique (je pratique à mon tour l'euphémisme) de la réalité qui a écrit ces piètres lignes et, ma foi, je doute qu'elles approchent réellement ce qui se joue dans la banlieue universelle à quoi la France, dans ses paysages mais aussi le peu d'âme qu'il lui reste, est tout entière réduite. Le Monde, qui n'a pas honte de publier les tout aussi habituelles jérémiades des élus. La musique est bien connue, tendez donc l'oreille : pas une seule fois ces piètres représentants de l'État dont le bras armé agite de façon menaçante un baton de guimauve, qu'il faudrait virer sur le champ pour romantisme socialo-psychanalysant potentiellement dangereux pour l'ordre public, pas une seule fois ces imbéciles ne stigmatisent les violences inouïes, n'accusent les petits chiens de guérilla de s'en prendre à leur propre commune, aux biens de leurs propres administrés, pas une seule fois ils n'ont un seul mot à l'adresse des policiers (près d'une centaine) blessés, pas une seule fois ils ne donnent raison à certains des habitants de ces quartiers, les premiers (pas tous : certains sont occupés, depuis leur balcon, à jeter des machines à laver sur les flics) à être scandalisés par des barbares dont l'unique rêve est de brûler, de piller et de tuer, ils y arriveront. Au contraire, ils sont martiaux nos minuscules maires, mais à l'envers : le coupable évident, c'est moi, c'est toi, c'est NOUS, pas eux, ça non et enfoncez-le vous dans le crâne nom de Dieu ! Préparez vos mouchoirs, sales petits blancs friqués et TOUS, je dis bien TOUS aussi responsables de ce dramatique fossé évidemment et seulement socialo-économique que la Lune est responsable de nos marées : «L'insécurité est le résultat d'une politique globale qui, par l'insécurité sociale, l'accroissement de la précarité et des inégalités, conduit à la déstructuration des règles collectives et contribue à faire naître les ghettos de demain.» En d'autres termes, je vous prie ? Voyons, ce n'est là que le naturel déplacement de la lutte des classes et, pour empêcher un chien d'uriner sur mon paillasson, voire me mordre ou arracher un bras à mon garçonnet, un bon coup de pied au cul et une séance stimulante de coups de poing sur la gueule ne suffiront pas, je vous assure. Alors, quoi ? De l'argent voyons, il nous en faut beaucoup plus ! Il nous en faut toujours plus ! Grands dieux mais pour quoi faire ? Créer des chenils cadenassés et inculquer aux animaux redevenus sauvages quelques élémentaires règles de respect ? Non non non vous ne comprenez décidément rien : pour créer du lien public pardi, du tissu social, du débat participatif, du match de foot inter-culturel, des séances de slam inter-communuataires, quelques bibliothèques proposant le dernier François Meyronnis que ces imbéciles s'empresseront de brûler.
François Meyronnis ? Ma foi, cher monsieur, je suis un peu d'accord en ce qui concerne les bons goûts littéraires de cette jeunesse stigmatisée par l'impérialiste ancien colonis... Taisez-vous, vous dérapez ! Je dérape ? Mais alors que dire des propos complaisamment étalés par des élus qui, à force de démagogie, sont devenus de parfaits lâches, d'irresponsables hommes que je n'ose plus même appeler politiques ?
Qui a signé ces lignes honteuses, oui, d'une accablante stupidité, d'une trouille insurmontable, d'une fausseté consacrée, gentiment troussées pour être reprises par les ânes de l'AFP, puis par tous les ânes (et ils sont nombreux : toute la profession journalistique) qui les recopieront sans y changer une seule virgule ? Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois, Stéphane Gatignon, maire de Sevran, François Puponni, maire de Sarcelles. Honte sur ces pleutres, désireux d'acheter la paix sociale comme ils disent sur les cadavres de quelques honnêtes citoyens amateurs de photographie urbaine ou, cela ne saurait tarder, sur ceux de policiers aux méthodes d'une telle douceur qu'eux seuls semblent recevoir des coups.
Il est enfin du plus haut comique que notre ministre de l'Intérieur en appelle à la population des banlieues, pour, dit-elle, isoler les délinquants : à sa place, j'ordonnerai le tir à vue, avec sommation préalable (histoire de rassurer les belles âmes), sur ceux qui se contrefoutent des lois que je respecte, des lois que tout habitant de ce pays devrait respecter, puisqu'elles constituent le ciment multi-séculaire qui tient droite une nation. Il est vrai que la France n'en est plus une, puisqu'elle n'est plus, en fait, qu'un morcellement d'intérêts contraires : les grévistes contre ceux qui travaillent sans forcément faire tous les matins une prière à l'icône de saint Nicolas, les abrutis professionnels sous-diplômés de l'Unef, de l'Unef-ID et de tous les groupuscules théoriciens du blocage bien sûr démocratiquement décidé, à coups de barre à mine sur ta gueule, petit bourgeois, nanti du savoir, contre ceux qui veulent obtenir un minable diplôme qui de toute façon ne vaut rien, tant le délabrement de l'Université française est criant, etc.
8da895fe3210373db1b0005533d57d8d.jpgN'avons-nous pas déjà entendu les habituels imbéciles, comme Pierre Haski ce matin sur Europe 1, nous affirmer qu'il fallait tenter de comprendre ces pauvres jeunes qui, ce serait tout de même un scandale de discrimination, voire, carrément, du pur et simple racisme, jamais ne seront traités par le seul mot qui convient à leur inqualifiable stupidité, à leur sordide absence de tout débat moral, à leur évidente volonté de tuer : des voyous, des meurtriers par intention sinon par actes (ceux-ci, à vrai dire, ne sauraient être indéfiniment retardés vu la gravité des blessures infligées aux représentants des forces de l'ordre).
Bien sûr, nous avons déjà vu ces images, entendu ces décomptes de blessés, parfois graves c'est l'AFP qui nous le certifie en copiant Reuters, à moins que ce ne soit l'inverse, de magasins pillés puis saccagés, de services de l'État mis à sac, de poubelles incendiées, de voitures incendiées, de bibliothèques incendiées, de salles de sports incendiées, de bus caillassés puis eux-même incendiés : voyez tout de même comme ces jeunes sont aimables et qu'ils ont bien appris la leçon républicaine, puisqu'ils invitent poliment le chauffeur à sauter de son bus, s'il ne veut pas griller vite fait dedans... M'sieur, on a bô aitre des sauvajons, on est pas des bèttes...
Oui, nous avons connu cette situation et nous connaissons par avance celle qui en germera (suis-je bête, le germe a déjà délivré sa belle fleur noire et carnassière) et qui, une fois de plus, ne reçoit pas, de la part des idiots, des trouillards, des menteurs du journalisme, l'unique nom qui est le sien : un état perpétuel, plus ou moins avancé et important, de guerre civile entre une partie des Français et une autre partie des Français qui, sur la France et les rares symboles qui ont survécu à la honte déclarée, proclamée, bientôt inscrite dans notre Constitution, de sa propre histoire, à son cancer incurable de repentance, chient copieusement.
ab525bc47a4b28bf1f4b947273afc9e8.jpgMa foi, je ne peux que les encourager à lui chier dessus davantage, je ferais exactement la même chose si, en face de moi, j'avais des lâches qui n'osent même pas donner à la réalité son vrai nom. Je crois même que je m'offrirai le luxe de mépriser ces moutons qu'un usage criminel de notre langue, d'une langue perpétuellement tordue jusqu'à ce qu'elle masque la réalité et lui donne l'allure rassurante que ces ruminants veulent paître, devrait condamner, à vie, à des travaux forcés de grammaire : ils y apprendraient, entre autres utiles leçons, qu'une langue bafouée se venge toujours.
À sa façon.
Voici une chronologie, utile je crois, des différents articles que j'ai regroupés sous l'appellation générique Bellum civile (ou Civil War in France, disponibles, dans leur intégralité,
ici). Je rappelle que c'est Francis Moury qui le premier écrivit un texte (auquel d'ailleurs il donna ce même titre double) consacré aux récentes émeutes, d'une violence inouïe, qui ont gangrené la majeure partie de la France réduite (moins bizarrement qu'il n'y paraît en fin de compte), dans l'esprit de nos journalistes et dans celui de plus en plus de Français, à quelque immense banlieue illimitée. C'est d'ailleurs ce que devient, lentement, la France selon Renaud Camus dans Outrepas : une immense banlieue, une interminable barre, un hangar perpétuel asphyxiant les ultimes paysages sauvages réduits à n'être que des haltes pour touristes pressés, des vivariums pour imbéciles huilés. Partout où il le peut, l'homme étend l'empire de la laideur, qui avance on dirait de concert avec celui de l'irréalité, du simulacre analysé par Bruce Bégout dans Zéropolis. Que nul ne s'étonne, ensuite, que des sauvages sans foi ni loi ne décident de brûler tout ce qui se présente (c'est bien là la modalité de l'objet) sous leurs yeux, lorsque même des hommes de culture et d'érudition comme l'est Renaud Camus paraissent avoir toutes les peines du monde à retenir leur juste colère face à l'universelle muflerie qui, elle, n'a rien à voir, hélas, avec quelque mauvais rêve sans fin. Nous y sommes, dans la Zone de béton et de néons étendue sur toute la surface (ou presque : les dernières terres vierges seront de plus en plus des réserves pour riches ou bien des îlots de pauvreté et de violence, pour ces raisons mêmes protégées pour un temps) de la terre.

Soit donc le bienvenu, lecteur, dans l'enfer de la réalité.

1 -
Des prodromes d'une guerre civile en France ? (fichier PDF regroupant les textes de MM. Francis Moury, soit Bellum civile 1, 2 et 3, Raphaël Dargent, Le temps des kaïra et enfin Serge Rivron, Notre société a généré un monstre).



2 -
Bellum civile 4 ou Voyage (en train) au bout de la nuit, par Francis Moury. Ce long texte analyse l'ignoble fait divers (il faudrait plutôt écrire, désormais, banal) ayant vu un train de plusieurs centaines de voyageurs plus ou moins molestés être mis à sac. Moury, qui ne se contente pas, ici, d'être un philosophe sereinement prudent, donc universitaire ou, immonde et récente catégorie s'il en est, un de ces sociologues médiatiques nous expliquant quel horrible mal-être, dont nous (nous, les nantis voyons...) sommes bien évidemment coupables, traduisent les actes de nos sympathiques sauvageons, Moury préconise donc, on le constate en lisant cet article, quelques remèdes pour le moins... radicaux.

3 - Viennent ensuite les différentes réponses au très polémique texte de Francis Moury. La première est signée par Moussa Diabira, la deuxième par Sébastien Bret, la troisième par George Kaplan. Certes peu esthétique, j'ai tout de même, en fin de compte, opté pour une présentation enchâssée, les commentaires de Moury suivant immédiatement les points critiqués de ses propres contradicteurs.
Enfin, dernière précision ne concernant point les cinéphiles : les illustrations choisies pour cette série proviennent toutes du film d'Elem Klimov, Come and See.
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