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"Si vous entendez ce message, c'est que vous êtes la résistance."

International Civil Liberties

About

The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 22:09



"Mohammed" est en passe de devenir le premier nom attribué aux bébés de Grande-Bretagne, selon une étude. Le vainqueur toutes catégories les années précédentes, "Jack" serait en chute libre.

Rappelons que la 
Belgique et la France connaissent la même mutation démographique.

Aussi n'est-il pas inutile de rappeler cet extrait d'un ouvrage publié il y a dix-huit ans par le CNRS :

"Les plus pratiquants des musulmans m'ont souligné qu'ils s'agissait d'une question de pouvoir et que le devoir d'appliquer la charia serait le problème du futur Etat musulman français, et qu'en attendant il n'était pas question de se substituer à la police. (...) Si le risque semble quasi nul à l'heure actuelle, il faut tout de même se demander si la majorité des musulmans seraient disposés à accepter l'application de la charia si un hypothétique gouvernement français musulman voulait le faire. Ou du moins, peut-on avoir un indice de l'intensité du désir de cette application ? A la suite de l'affaire Rushdie, les enquêteurs de la SOFRES ont effectué un sondage [Nouvel Observateur, 28-29 mars 1989] d'où on peut conclure qu'une bonne moitié des musulmans ne suivraient pas s'il était question de rétablir la charia dans toute sa rigueur." ["Ce qui est dangereux dans l'islam", Hervé Bleuchot, in "L'islam en France", sous la direction de Bruno Etienne, Paris, Editions du Conseil National de la Recherche Scientifique, 1990, pp. 207-208
]

Turquie: Tueurs de chrétiens accusés de complot contre… l’islam

 

En résumé, suivre les commandements de l’islam en assassinant des mécréants, revient à comploter contre l’islam… dans la mesure bien sûr où l’on a manqué de discrétion. ->


C‘est la cadence d’ouverture des lieux de culte musulmans en France métropolitaine selon les estimations du ministère de l’Intérieur. Mais « beaucoup » seraient interrompus faute de financement… Dans un courrier à Dalil Boubaker, président du CFCM et de la récente Fondation des œuvres de l’islam de France (officialisée le 16/10/07), la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie affirme notamment que « L’Etat aidera la Fondation à élaborer un schéma directeur pour le développement des lieux de culte en fonction des données démographiques ». ->

Orange mécanique à la station DeltaOn en parlait déjà ici.

La caméra de surveillance a permis d’identifier les auteurs. Un policier a pu reconnaître l’un d’eux, déjà poursuivi et condamné devant le tribunal de la jeunesse pour le viol d’une mineure. ->

 


Les banlieuesLes chercheurs de l’EHESS, installés boulevard Raspail, à Paris, refusent de s’expatrier dans le «9-3».

Ils travaillent sur la banlieue, dissèquent le malaise de ses jeunes et dissertent à loisir sur ses maux, mais ils ne veulent surtout pas y aller !  ->

Mes remerciements à Montblanc pour l’article.

 


Sur un site homosexuel suisse, un article pour le moins étonnant : « Insécurité, immigration, les gays hollandais pris au piège ».

On y apprend que les agressions contre les homosexuels se multiplient, et que de ce fait les homosexuels se rallient massivement… à la droite populiste, comme le montre un sondage, qui prévoit un « carton » pour Rita Verdonk, ex-ministre « réputée pour ses déclarations xénophobes et ses positions dures en matière d’immigration », et qui vient de créer à Amsterdam un mouvement intitulé Trots op Nederland (Fier des Pays-Bas). ->

Comprendre c’est bien mais il fallait y penser avant: “Selon des projections officielles, les populations musulmanes devraient former la majorité des grandes villes du pays d’ici trois ans“. ->

Bye bye Europe !


Le 19 novembre, Chellali Benchellali, l’ancien imam de Vénissieux (banlieue de Lyon) a été condamné à 5 ans de prison ferme dans l’affaire dite des filières tchétchènes. Les enquêteurs le soupçonnaient de préparer un attentat sur le sol français, notamment des attaques contre la Tour Eiffel et un grand magasin des Halles.

La famille Benchellali multiplie les démêlés avec la justice : l’épouse de l’ancien imam a été condamné en appel de deux ans ferme. Dans la même affaire, 2 fils ont été condamnés à dix et quatre ans de prison. Un autre, arrêté dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda en Afghanistan, a passé trente mois à Guantanamo. ->


A chaque minute, 80 avortements volontaires dans le monde Le chiffre peut paraître ahurissant, mais il est malheureusement vérifiable : 9 femmes sur 10 en moyenne dans le monde ont eu, ont ou auront recours à l’avortement dans leur vie, que cette interruption volontaire de grossesse soit médicalement assistée ou non. ->

Pitié pour l’humanité.


plusieurs détenus islamistes grâciés par le présidentPlusieurs détenus islamistes, dont certains condamnés à perpétuité, ont été libérés à la faveur d’une grâce décidée par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali à l’occasion du 20ème anniversaire de son arrivée au pouvoir le 7 novembre 1987, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. -> 

On prend les mêmes et on recommence ? 

Rainbird


Steve, la mascotte blonde aux yeux bleus de la police londonienne, sera remplacé par une poupée métissée, après des critiques émises par un sergent d’origine asiatique. ->

Et encore a-t-on oublié de se plaindre que la mascotte était trop “policière”. Zy va, prenez un djeune de banlieue et vous avez votre affaire !

The Telegraph






Juifs et chrétiens méprisés par l’état islamique Algérien

Après l’indépendance de l’Algérie, les responsables politiques ont fait interdire l’entretien de ses cimetières et autres lieus de cultes.

Mais la population Algérienne n’en est pas moins coupable, allant même jusqu’à considérer parfois ces lieus comme la demeure du diable. ->

 

À voir aussi la désacralisation du cimetière de Mers-el-Kébir.

Rainbird


Le 13 novembre dernier, plusieurs fonctionnaires du gouvernement turc ont entrepris de détruire le monastère orthodoxe du Christ Saint-Sauveur, dans les Iles des Princes.

Un communiqué de l’Ordre de Saint-André, dont les membres, nommés archontes du patriarcat œcuménique, et qui a son siège à New York, révèle qu’« en réponse à la destruction illégale d’une église chrétienne orthodoxe historique en Turquie par huit fonctionnaires du ministère de la Sylviculture locale, Sa Sainteté le Patriarche oecuménique Bartholomée avait envoyé une lettre à Mevlut Kurban, chef du district des Iles des Princes, lui faisant part de ses sentiments de déception et d’émoi », après ce qui s’est passé. ->

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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 14:25
  
Miguel Garroté, journaliste
  
La politique iranienne au Moyen-Orient, a été débattue, cet automne, sur la chaîne de télévision arabe Al Jazeera. Le débat s’est tenu entre, d’une part, Walid Fares, écrivain et chercheur chrétien libanais, émigré aux USA et aujourd’hui double national Libanais et Américain ; et d’autre part, Mohammad Sadeq Al-Husseini, un iranien. Ci-dessous, vous trouverez, des extraits, des propos de W. Fares, lors de ce débat télévisé. En revanche, je vous épargne les propos de l’Iranien de service, Mohammad Sadeq Al-Husseini, car j’ai suffisamment cité les inepties iraniennes, sur ce blog, durant ces derniers mois.
  
Le débat a été diffusé, sur Al-Jazeera, le 25 septembre 2007. Si l’ensemble du débat vous intéresse, y compris les délires de l’Iranien Al-Husseini, vous pouvez voir ce débat sur extraits vidéo ou lire le texte de ce débat sur Memri .
  
Il se trouve que j’ai rencontré, puis revu, l’écrivain et chercheur Walid Fares, avant qu’il n’émigre aux USA. Je l’ai rencontré et revu, plusieurs fois, à Beyrouth, pendant la première et longue guerre du Liban ; et je l’ai revu à Lausanne. C’était dans les années 1980, grâce à notre ami commun, Georges Toutounji.
  
Je reproduis donc, ci-dessous, les déclarations, de W. Fares, sur l’Iran. J’ajoute, que dans les années 1980 déjà, Walid Fares, publiait, des ouvrages – très rigoureux et extrêmement bien documentés – sur les chrétiens du Liban et sur l’islam conquérant. Ses propos sur l’Iran, reproduits ci-dessous, démontrent, que Walid Fares, n’a rien perdu, de sa lucidité et de son courage.
  
forcesdesecuritepalestiniennes.jpgWalid Fares : « C’est, à mon avis, le régime iranien qui fait la guerre. C’est ce régime qui a déclenché ces guerres, qui menace les pays voisins, fournit des armes aux terroristes et les équipe, et qui déclare qu’il effacera des émirats et des pays entiers [de la carte]. Le régime iranien transmet ses armes aux talibans bien qu’il les haïsse, dans le but d’attiser la flamme de la guerre contre le gouvernement démocratiquement élu de Kaboul. Le régime iranien occupe toujours les îles arabes Tunb et a dernièrement menacé d’annexer Bahreïn. Le régime iranien envoie des armes au Hezbollah afin de renverser le gouvernement libanais. Le gouvernement iranien arme le Hamas non seulement contre Israël, mais également contre les Palestiniens, les massacres perpétrés à Gaza ayant été encouragés par le régime iranien. Il maintient une alliance stratégique avec le régime syrien, accusé d’avoir assassiné l’ancien Premier ministre libanais ainsi que des parlementaires. Vu la campagne menée par le régime iranien, son ingérence dans les affaires irakiennes, l’armement de cellules terroristes en Irak, comment pouvez-vous affirmer que le monde menace l’Iran ? C’est l´Iran qui menace la région et le monde entier. Ses activités touchent jusqu’à l’Argentine. Aujourd’hui, aux Nations-Unies, le président argentin a imputé les attentats du début des années 1990 à des cellules liées à des agences iraniennes (…) Hier, le président iranien Ahmadinejad a déclaré à New York qu’il souhaitait que le peuple irakien puisse voter par référendum. Fantastique, mais pourquoi n’organise-t-il pas un référendum pour le peuple iranien ? Nous le demandons aux dirigeants iraniens : pourquoi ne propose-t-il pas un référendum concernant toutes ses décisions politiques, y compris la question de l’énergie atomique ? S’ils veulent la bombe atomique, ils devraient nous dire qui est l’ennemi et sur qui ils souhaitent la lâcher, et soumettre cette intention au peuple iranien par référendum (…) Comment se fait-il que ce régime [iranien] envoie des centaines de millions de dollars au Hezbollah et au Hamas pour leur permettre de combattre et de lancer des opérations barbares, alors que le peuple [iranien] ne parvient même pas à entrer dans la classe moyenne ? ».
 
Miguel Garroté, journaliste
  
L’Institute for Contemporary Affairs, a publié, son Vol. 7, No. 21, daté du 20 novembre 2007, sous le titre « Turkey : Between the Iranian-Syrian Axis, Israel, and the West » (« Turquie : entre l’axe syro-iranien, Israël et l’Ouest »). Il s’agit-là d’une contribution de Mme Aydan Kodaloglu, ancienne conseillère du Président turc Turgut Ozal, contribution diffusée en anglais. Mme Kodaloglu commence par rappeler que depuis 2002, la Turquie est gouvernée par un parti islamique. Puis, Mme Kodaloglu rappelle un certain nombre de réalités turques, connues aux USA et en Israël, mais généralement ignorées en Europe. Je synthétise, ci-dessous, en traduction française non exhaustive, effectuée par mes soins, l’essentiel, du travail de Mme Kodaloglu rédigé en anglais ; travail qu’elle avait, dans un premier temps, présenté sous la forme d’une conférence, prononcée également en anglais, à l’Institute for Contemporary Affairs. Sans forcément partager toutes les analyses de Mme Kodaloglu, j’estime cependant que son travail, très documenté et basé sur des faits réels, méritait d’être porté à la connaissance d’un public européen francophone. Les commentaires entre parenthèse sont de mon cru.
  
g6fw0.jpg1- Les relations de la Turquie avec la Syrie ont toujours été et sont encore instables. D’une part, parce que jusqu’en 1999, la Syrie était la base arrière du PKK. D’autre part, parce qu’encore aujourd’hui, la Syrie allègue qu’une partie du territoire de la Turquie actuelle devrait lui revenir (ndlr. ainsi que le Liban, le Golan, la Galilée etc. ; on est toujours aussi mégalomane, chez les baassistes alaouites du moustachu de Damas, qui rêvent, d’une Grande Syropalestine nationale-socialiste…).
  
2- En juillet 2007, la Turquie et l’Iran ont signé un accord gazier. Cela ne signifie pas pour autant que les relations économiques entre l’Iran et la Turquie soient bonnes. Il y a quelques années, la société turque de téléphones cellulaires Turkcell investissait en Iran. Les autorités iraniennes firent brusquement marche arrière. Turkcell perdit des millions de dollars en Iran. Même déconvenue pour la société aéroportuaire turque Akfen. Elle fut choisie pour gérer l’aéroport de Téhéran. Les autorités iraniennes firent brusquement marche arrière. Akfen perdit beaucoup d’argent. (ndlr. Turkcell et Akfen, les têtes de turcs des marchands de tapis persans).
  
3- Les Turcs ne craignent pas tant les missiles iraniens. Les Turcs craignent bien plus les succès remportés par l’Iran en Irak. Les Turcs redoutent d’avoir le long de leur frontière un Irak sous influence iranienne. Pour les Turcs, la priorité actuelle est de mettre fin à la présence iranienne en Irak. (ndlr. information éclairante, dans la mesure où ces derniers mois, on avait plutôt l’impression, que les Turcs, voulaient surtout en découdre, avec les Kurdes dans le nord de l’Irak ; comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences ; 100'000 soldats turcs à la frontière nord de l’Irak, nous avions déjà souligné, ici, que c’était tout de même un peu beaucoup, pour combattre quelques commandos du PKK, qui plus est, inaccessibles en période d’hiver, selon les derniers dires du gouvernement turc lui-même…).
  
4- La Turquie a considérablement développé ses relations économiques avec le Nord de l’Irak depuis 1990.
  
5- La Turquie comprend mal que l’on (ndlr. « on » c’est la gauche américaine, afin de mettre des peaux de bananes, sous les pieds de Bush, qui réussit à stabiliser, peu à peu, l’Irak, ce qui contrarie, cette même gauche américaine, qui veut gagner la guerre des présidentielles, quitte à perdre la guerre d’Irak) la Turquie donc, comprend mal, que l’on ait soudainement réactivé la question du génocide arménien de 1905. Pour la Turquie, les questions brûlantes sont l’Iran en voie d’acquérir la bombe atomique ; la situation en Irak ; le terrorisme ; et l’Iran chiite, qui exporte, sa version extrême de l’islam radical, vers la population sunnite turque. Pour les Turcs, l’affaire arménienne vient après tout cela et c’est aux historiens de s’en charger.
  
6- Les Turcs ne sont pas tous désireux d’adhérer à l’Union européenne. Ce qui les intéresse bien plus, c’est d’être membres de l’union douanière, de la zone de libre échange, en raison de l’important volume commercial entre la Turquie et l’Union européenne. (ndlr. intéressant, encore une fois, car, à en croire les médias européens, les Turcs voudraient devenir européens ; apparemment se sont surtout les médias et la gôche qui veulent l’adhésion de l’Europe à la Turquie, via l’adhésion de 70 millions de Turcs à l’Union européenne…).
  
7- La Turquie a longtemps entretenu d’excellentes relations avec Israël et cela doit se poursuivre. Bien des Turcs ne voient pas d’issue à la situation israélo-palestinienne tant que les frontières d’Israël ne seront pas des frontières sûres. De plus, les Turcs n’éprouvent pas tous l’obligation de venir en aide aux Palestiniens, alors que ceux-ci, ont des frères géographiquement plus proches, tels l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Jordanie (ndlr. alors là, c’est le top du top, Madame Kodaloglu, s’il vous plaît, redites-le aux eurocrates, qui financent, les notables palestiniens, avec l’argent des contribuables européens).
  
(ndlr. pour conclure, disons que de la part de l’ancienne conseillère d’un président turc, c’est tout de même une approche intéressante…normal que les médias européens ne parlent jamais des études publiées par l’Institute for Contemporary Affairs).
 
Miguel Garroté, journaliste 
  
bush-iran-1-m1144654287.jpgLe dernier (et tout récent) rapport de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), essaye, de minimiser, le nucléaire iranien. Cependant, ce même rapport de l’AIEA, laisse entendre, en filigrane, que l’Iran, a un programme, nucléaire, militaire et secret. En clair, le musulman, qui dirige en ce moment l’AIEA, voudrait ménager l’Iran ; sans pour autant passer pour un traître, un fou, un menteur et un vendu, au regard de l’opinion publique internationale.
  
Donc, l’Iran chiite des mollahs intégristes, bientôt équipé d’armes atomiques, va bel et bien bouleverser l’équilibre stratégique du Proche et du Moyen Orient. Le chantage atomique des mollahs chiites iraniens va mettre sous tutelle iranienne les zones chiites de toute la région du Proche et du Moyen Orient. Ce même chantage va menacer le monde sunnite et, à terme, le monde entier. Depuis des mois, nous sommes de plus en plus nombreux, à écrire, et à écrire encore, tout ceci, sur monde-info, sur leblogdrzz, sur rebelles.info et ailleurs.
 
Tout ceci, n’est pas, l’analyse, de quelques « néoconservateurs sionistes américains » (formule débile utilisée par la gôche antisémite pour dire « juif américain de droite »). Tout ceci est, l’analyse – quoique formulée en termes plus ou moins clairs ou plus ou moins flous selon les cas – de Bush, de Sarkozy, de Kouchner, de divers dirigeants arabes du Golfe, de la majorité de la population israélienne et d’un vaste éventail de spécialistes, dont les médias européens, se gardent bien, de nous parler.
  
L’Iran atomique, menace et va encore menacer Israël, le président iranien Ahmadinejad ayant dit et répétant sans relâche, depuis deux ans, qu’il faut « rayer Israël de la carte » ou « effacer Israël de la page du temps » (deux traductions françaises, d’une seule et même volonté génocidaire, formulée, par Ahmadinejad, en langue farsi). L’Iran atomique va, en fait, menacer également les pays occidentaux. Cela aussi, les dirigeants iraniens le disent et le répètent.
  
Comment l’Iran atomique, va-t-il menacer, également, les pays occidentaux ? A l’aide de missiles. Actuellement, les missiles iraniens Shihab-3, avec une portée de 1200 km, menacent, d’une part, Israël ; et d’autre part, les forces armées des USA basées au Proche et au Moyen Orient. Les missiles iraniens Shihab-4, en construction, avec une portée de 2000 km, menaceront, bientôt, l’Europe. Quant aux missiles iraniens intercontinentaux, ils menaceront, un jour, les USA. Tous ces missiles iraniens sont et seront construit de manière à être équipés, quand nécessaire, d’ogives nucléaires. Ce n’est pas nouveau. Les services de renseignements occidentaux savent, depuis longtemps, notamment grâce aux photos-satellites, que la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie y travaillent ensemble.
  
Le programme nucléaire chiite iranien, incite, déjà, divers pays sunnites, à se doter de matériel, en vue d’acquérir l’arme atomique. C’est le cas du groupe stratégique des Etats du Golfe, de l’Arabie saoudite, de la Jordanie et de l’Egypte. Cela aussi, nous l’avons déjà écrit. De plus, l’uranium enrichi, déjà aux mains de l’Iran, permet, dès aujourd’hui, le transfert, de matériel radioactif, à des mouvements terroristes, tels que le Hamas, le Hezbollah, le Jihad Islamique et diverses cellules d’Al-Qaïda, achetées et récupérées, à coup de pétrodollars iraniens, par les mollahs de Téhéran. Cela aussi, nous l’avons déjà écrit et nous l’écrivons encore.
  
Des frappes militaires préventives, contre les centrales nucléaires souterraines de l’Iran, ne sont pas difficiles au plan pratique ; et ne sont pas dangereuses au plan économique et politique. Pourquoi ? Parce que le choix se résume entre, d’une part, des frappes préventives ; et d’autre part, l’Iran doté de bombes atomiques. A contrario, ce qui sera difficile au plan pratique, et dangereux au plan économique et politique, c’est la gestion, trop tardive, d’un Iran intégriste et génocidaire, équipé d’uranium enrichi, de matériel radioactif et d’armes atomiques.
  
La férocité haineuse avec laquelle la gôche s’oppose, à des frappes préventives, contre l’Iran, tout en fermant les yeux, sur la répression dictatoriale, en Chine, en Russie, au Vénézuéla, à Cuba, dans les pays musulmans et en Corée du Nord, cette férocité haineuse, m’incite à penser, que justement, des frappes préventives, contre l’Iran, sont devenues nécessaires et même urgentes. Quand la gôche devient hystérique, c’est en général qu’il faut passer à l’acte. On n’a jamais vu la gôche social-traître se déchaîner par hasard et pour rien.
  
Frapper l’Iran, c’est prouver par l’acte à la gôche castriste et castrée, c’est prouver par l’acte aux dictatures musulmanes et néocommunistes de la planète, c’est prouver par l’acte au couple comique Chavez-Ahmadinejad (voyez comme ils s’aiment), que si certains ont parfois des ratées, nous ne sommes pas devenus des eunuques pour autant.


FRANCE : des grèves anachroniques ?

LIBAN : une nouvelle guerre ?
PAKISTAN : pas si simple...
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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 16:18
Sarkozy : une politique étrangère indigne

Milliere Guy - mercredi 19 décembre 2007


Recevoir pendant cinq jours un dictateur - le colonel Kadhafi - qui, quelques jours auparavant déclarait encore que le terrorisme pouvait se justifier, ne grandit pas la France. Lui permettre de s’installer à Paris pendant son séjour, à ses conditions, et de faire dresser au cœur de la ville une tente de Bédouin la rabaisse et envoie un message qui sera reçu dans tout le monde arabe : la France se couche et se conduit en dhimmi.

Les caisses sont vides, je sais. Il faut signer des contrats, je sais aussi, mais il est pathétique de voir qu’on ne les signe pas dans des conditions plus dignes. Toutes les explications officielles n’y changeront rien. Bernard Kouchner s’est esquivé, c’est vraiment le moins qu’il pouvait faire. Rama Yade a dit tout haut ce que son ministre de tutelle pensait tout bas, et elle a eu pleinement raison, elle qui n’était déjà pas du voyage à Pékin où, entre autres spécialités locales, il lui aurait fallu avaler des couleuvres à pleines brassées.

Kadhafi est, qui plus est, arrivé à Paris un jour où se commémoraient les droits de l’homme : je veux encore penser que ce jour a été choisi au hasard. Dans un pays où une fraction croissante de la population est musulmane, où l’islam radical continue à s’implanter et où, comme on l’a vu récemment encore à Villiers-le Bel, des zones de non droit sont très proches de l’explosion, on pourrait se dire que ce genre de choses n’arrangera vraiment rien. À moins qu’il ne soit imaginé en haut lieu que la meilleure façon de remédier à une situation détraquée est d’en prendre bonne note, d’accompagner la dérive, et de faire de la « communication ».

Il n’empêche que cela commence, vraiment, oui vraiment, à faire beaucoup. Les propos antisémites d’un ministre algérien qui n’a fait que se faire le porte-voix de ce que pensent tous les dirigeants qui l’entourent ont été rapidement classés sans suite et n’ont pas empêché Nicolas Sarkozy d’embrasser chaleureusement Bouteflika tout en parlant du passé colonial de façon douteuse.
Il faut signer des contrats, encore. L’attitude xénophobe anti-française et anti-occidentale absolument insultante de la majeure partie des spectateurs venus assister à un match France-Maroc au Stade de France a été aussi lamentable, sinon plus, que celle constatée voici quelques années lors d’un match France-Algérie, mais a été extrêmement peu commentée. S’agirait-il, là toujours, de contrats ou d’une autre façon de fermer les yeux ?

En Amérique latine, il y a des tentations dictatoriales, telles que celles de Hugo Chavez au Vénézuela, et la France a fait de celui-ci un interlocuteur privilégié. En Colombie, Alvaro Uribe, homme courageux redresse son pays. Il fait face à un mouvement terroriste passé du marxisme-léninisme au trafic de cocaïne et à la prise d’otage, et que fait le gouvernement français ? Il le met sous pression, il essaie de l’isoler auprès des rares chefs d’État démocratiques du continent, il engage le dialogue avec les terroristes.

Et cela pour relâcher une otage, une seule parmi des dizaines d’autres : parce qu’à la différence des autres otages, elle est française, dispose d’un comité de soutien mené par l’intelligentsia gauchiste, et a une famille qui pense elle-même très à gauche. S’agit-il de contrats, encore et toujours ? L’argent vénézuélien intéresse-t-il le gouvernement français ? Le but est-il d’obtenir une photo où on verrait un Président français très digne et une otage éprouvée, mais reconnaissante ? Quel sera le prochain épisode ?

Je pourrais évoquer Poutine, mais l’épisode Poutine, si je puis m’exprimer ainsi, est passé : le Président français a été le premier chef d’État occidental à féliciter l’ex agent du KGB de la grande « victoire » remportée par son parti, Russie Unie, à des élections dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne se sont pas déroulées dans des conditions exemplaires. Contrats, murmurez-vous ? Certes, il y a eu le superbe discours de Washington qui a pu laisser croire à certains (moi le premier) que la diplomatie française avait changé. Il y a un soutien à Israël et une attitude ferme face à l’Iran. Mais chaque jour qui passe laisse l’impression que cela est bien davantage qu’insuffisant. Et que valent certains propos s’ils vont de pair avec une ligne directrice sinueuse, et ce qui pourrait en venir vite à ressembler à de l’opportunisme ?


Totalitarisme islamiste : une guerre planétaire

Milliere Guy - mercredi 12 décembre 2007

livres
HoudnaJe vais faire paraître quatre livres en 2008. Trois seront publiés aux éditions du Rocher, dont un consacré à la mondialisation complexe. Un figurera dans la collection « Institut Turgot » qui démarrera bientôt avec la parution du livre de Daniel Pipes consacré à la bataille pour l’âme de l’islam.

J’ai eu le plus grand mal à trouver un éditeur en France pour Daniel Pipes, et c’est honteux pour l’édition française. Qu’après avoir publié chez un grand éditeur un livre qui a fait partie des meilleures ventes d’essais de l’année 2003 (Ce que veut Bush), j’aie été moi-même obligé à publier chez de petits éditeurs, est aussi tristement significatif. Pire : un éditeur m’a commandé, voici un peu plus de deux ans, un ouvrage sur le conflit du Proche-Orient.

Au moment de la parution, cet éditeur a reçu des menaces parfois graves. J’ai moi-même été menacé, de mort, par égorgement quelquefois.
J’ai pu, grâce à des correspondants se cachant sous divers pseudonymes, enrichir mes connaissances dans le domaine de l’antisémitisme islamique. L’éditeur a renoncé. Il a depuis fait faillite. Il est des sujets désormais tabous en France, qu’on ne peut plus aborder sauf à risquer l’ostracisme, la marginalisation, voire sa propre vie. Il existe en ce pays une forme de totalitarisme occulte qui pose des glissières à l’intérieur desquelles se situe la pensée acceptable et tolérable.

Ce qui a été graduellement considéré comme inacceptable et intolérable, ces dernières années, ce ne sont pas des idées telles que le racisme ou l’antisémitisme. Ce ne sont même pas les apologies du fanatisme, du meurtre ou du totalitarisme. On trouve aisément des ouvrages imprégnés de diverses formes de racisme, d’antisémitisme, de fanatisme, d’appel au meurtre ou d’incitation au totalitarisme.

Non, ce qui est inacceptable, c’est de ne pas participer à l’hystérie collective vis-à-vis des dirigeants démocratiquement élus de la plus puissante démocratie du monde, et de dire que ces dirigeants parlent et agissent en faveur des droits de la personne humaine. Ce qui est inacceptable, c’est d’expliquer, par exemple, que l’esclavage a été essentiellement un phénomène africain et islamique, et seulement de façon marginale un « crime » occidental.
Ce qui est inacceptable est de dire la vérité sur le Proche-Orient, sur l’Irak, sur Israël surtout. On me dit que cela va changer : j’attends de voir. En attendant, je n’accepte pas une censure consensuelle et qui ne dit pas son nom. Grâce au courage d’un éditeur américain, et parce que je n’ai pas voulu que le livre sur le Proche-Orient que j’avais rédigé reste dans un dossier de mon ordinateur, ce livre voit le jour aujourd’hui.
À la différence de mes autres livres, il est disponible seulement par le biais d’Internet et doit être commandé à l’éditeur. Cela limitera ses ventes, mais il existe. Mon travail intellectuel est orienté vers la défense de la liberté individuelle, et je reste plus que jamais attaché à ces valeurs. J’ai été confronté au front bas de la bêtise crasse voici trente ans, quand je défendais la liberté pour les peuples de l’ancienne Indochine et quand je m’insurgeais contre le communisme. J’ai été confronté ces dernières années à une bêtise au front bas plus diffuse où se sont retrouvés islamistes, gauchistes et nationalistes. Je défends toujours la liberté. Je défends la vérité et la vérifiabilité contre les dogmes.

J’ai appelé ce livre qui a failli ne pas paraître « Houdna »*, parce que c’est un mot arabe qui veut dire « trêve », et qu’il a été employé par les nationalistes arabes hier, et l’est par les islamistes aujourd’hui. Il y a des « trêves », mais il n’y a pas de paix. Nous sommes dans une guerre au sein des civilisations occidentales, et l’antisémitisme, comme l’antiaméricanisme sont, en cette guerre, des marqueurs indiquant où se trouvent les ennemis de la liberté. Nous sommes dans une guerre planétaire dont l’épicentre est au Proche-Orient. Ne pas se donner les moyens de savoir la vérité sur le conflit israélo-arabe, c’est déjà se situer sur le terrain des ennemis de la liberté, c’est croire illusoirement en une « trêve », et faire le lit de la victoire ultérieure et planétaire des nouveaux totalitaires.

Le combat pour la liberté en Europe implique de garder les yeux ouverts sur ce qui se joue à Bagdad, mais aussi à Jérusalem ou à Ramallah.


« Houdna » est disponible pour le prix de 11 e sur le site des éditions Underbahn : www.underbahn.net.

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 14:30
Vous n'en entendrez jamais parler !

Près de 300'000 Irakiens, dont 600 chefs de tribu, ont signé une pétition pour dénoncer l'infilitration iranienne en Irak. Le projet, conduit depuis six mois, a dépassé toutes les espérances des cheikhs qui l'ont lancé.
 
Ce document a d'autant plus d'importance qu'il émane des provinces du sud du pays, là où les médias nous disent que la population irakienne est totalement acquise à Téhéran.

La pétition signifie également un nouveau désaveu pour le mouvement extrémiste d'Al-Sadr, après la série de 
fiascos enregistrés depuis le début de la nouvelle stratégie américaine, en janvier 2007.



 
DSC00341.jpgPar Larry Kudlow.  Si les choses vont si mal, pourquoi , en réalité, vont-elles si bien ?  En dépit de la morosité qui émane de Wall Street, des politiciens démocrates et des grands médias, une chose extraordinaire est en train de se produire dont les fruits sont visibles. Le produit intérieur brut américain, indicateur fiable par excellence, affiche une hausse de 3,9% en rythme annuel pour le troisième trimestre de cette année. Après une hausse de 3,8% pour le second trimestre, l’économie américaine connaît ainsi sa plus forte croissance trimestrielle depuis quatre ans. La croissance semble, en fait, s’accélérer après une légère baisse de rythme au cours des dix-huit derniers mois.


En supplément, le taux d’inflation est en train de ralentir. Pour ce qui concerne l’indice des prix à la consommation, le chiffre est de 2,1% pour l’année qui vient de s’écouler : il était de 3% voici un an et demi. Le taux global d’inflation se situe à 1,9% et est inférieur à l’objectif de 2% que s’était fixé le Fed.

L’emploi lui aussi se porte bien. Selon Automatic Data Processing, les chiffres du mois d’octobre sont les meilleurs depuis quatre mois et indiquent : 125 000 nouveaux postes de travail créés dans le secteur privé.
 
En parallèle, les exportations américaines de biens et de services connaissent une telle explosion que les effets de la récession qui touche le secteur immobilier s’en trouvent annulés. Et si divers économistes persistent à prédire une chute de la consommation en raison de la baisse des prix des maisons et appartements et de la raréfaction du crédit, les revenus des particuliers montrent une hausse de 4,1% par rapport à l’an dernier, impôts et taxes déduits, soit un gain de 344 milliards de dollars : ce dans un contexte où les prix d’ensemble de l’énergie n’ont pas bougé. Un fait est trop souvent laissé de côté : l’utilisation d’énergie par unité de PIB a chuté de plus de 50% au cours des récentes décennies. Oui : si les choses vont si mal, pourquoi , en réalité, vont-elles si bien ?

Les indices boursiers ont fortement remonté depuis que le Fed a baissé son taux d’intérêt directeur à 4,5% la semaine dernière. Cette baisse était une façon de contracter une police d’assurances, pour le cas où la raréfaction des crédits et la crise de l’immobilier toucheraient plus gravement l’économie.

En écoutant parler les candidats démocrates à la présidence, on pourrait croire néanmoins que nous sommes à nouveau en 1929. La litanie des discours destinés à faire peur inclut les pratiques commerciales déloyales de la Chine, la globalisation, l’immigration, l’inégalité des revenus, la stagnation des salaires, la disparition de la classe moyenne, la baisse du dollar et la hausse du prix du pétrole.

Oui il y a une baisse des prix de l’immobilier sur Main Street et une déflation dans le secteur du crédit à Wall Street. L’une et l’autre se poursuivront. Mais qu’en est-il pour le reste de l’histoire ? Si vous écoutez les politiciens de gauche et les oiseaux de mauvaise augure qui planent sur la bourse, vous pourriez presque en venir à être séduit et à croire que le marché boursier va entrer dans une phase difficile. Mais la séduction a tôt fait de se révéler trompeuse.

Le vrai message que nous envoie l’économie est que nous allons connaître au pire un atterrissage en douceur, mais, en tout cas, pas une récession.

Il est intéressant de voir que les baisses d’impôts décidées par Bush en 2003 continuent d’encourager l’investissement et l’esprit d’entreprise, font croître le revenu national et les rentrées fiscales, et permettent une diminution forte du déficit budgétaire, qui se chiffre désormais à 160 milliards de dollars, soit 1% du PIB. Si on soustrait les intérêts de la dette, on arrive à un excédent de 70 milliards.

Toutes ces raisons seraient suffisantes pour estimer que toute hausse d’impôts aux fins de combler le déficit budgétaire serait insensée.

La proposition de Charlie Rangel de réduire l’impôt sur le revenu des entreprises est la première proposition fiscale favorable à la croissance à émaner d’un démocrate depuis de nombreuses années, et on peut espérer qu’il en résultera un débat d’ensemble sur les réformes de la fiscalité à mener à bien. Mais si on examine le reste du projet de monsieur Rangel, on peut dire qu’il existe des façons d’éliminer l’Alternative Minimum Tax qui n’impliquent pas de hausses d’impôts sur les investisseurs et ceux dont les revenus sont les plus élevés.
La Commission consacrée à la réforme fiscale mise en place par l’administration Bush et présidée par les anciens sénateurs Connie Mack et John Breaux a proposé un plan qui ne laisse subsister que trois taux d’imposition : 15, 25 et 30 %, une suppression de l’Alternative Minimum Tax, et une baisse des impôts des entreprises à un taux plafonné à 30%. Les dividendes et les revenus d’investissements resteraient taxés à hauteur de 15%.
Existe aussi le plan de Paul Ryan, représentant du Wisconsin, qui nous ferait passe à un système fiscal à deux taux, 10 et 25%, et qui éliminerait lui aussi l’AMT.

En d’autres termes, il existe diverses façons d’abaisser les taux d’imposition tout en élargissant l’assiette fiscale, qui sont toutes susceptibles de permettre à la croissance actuelle de se poursuivre.

Les médias n’accordent présentement guère de crédit au Président Bush pour ses politiques fiscales. Et je ne peux que me demander comment un taux de chômage très bas, une croissance forte, une inflation presque nulle et une bourse en forte hausse ne débouchent pas sur un minimum d’éloge. C’est là une histoire extraordinaire que personne ne raconte jamais.
 

fidel-castro-2-2-1176758069.jpgLaure Mandeville, grand reporter au service Étranger du Figaro, pose la question suivante : D’où vient l’étrange mansuétude des Français pour Fidel Castro ?

Cela fait quarante-huit ans qu’il est là. Quarante-huit longues années que Fidel Castro, ex-révolutionnaire flamboyant devenu tyran cacochyme de 81 ans, a créé sous le soleil des Caraïbes une prison marxiste totalitaire parmi les plus sinistres de la planète.

Depuis des décennies, ses compatriotes désespérés tentent de fuir en barque cette révolution cubaine qui les tient prisonniers, bravant la police, les tempêtes et la mort qui guettent leurs embarcations de fortune. Mais leur destin ne semble guère déranger la France, patrie des droits de l’homme à indignation variable. L’écrasante domination que la gauche française continue curieusement d’exercer sur les élites intellectuelles malgré l’échec patent de l’idéologie communiste entretient jusqu’à aujourd’hui une stupéfiante indulgence pour les crimes du régime cubain. Derrière les enthousiasmes échevelés de Danielle Mitterrand vantant le régime castriste comme « le plus grand succès du socialisme  », se cache la forêt des compromissions d’une France largement incapable d’avouer qu’elle a défendu les mauvaises causes.

Et pourtant depuis 1959 et la longue marche de Castro, les raisons de désespérer de Cuba ont été constantes. Car, très vite, le rêve socialiste de libération du peuple a tourné à la dictature d’un Parti communiste dominé par le culte de la personnalité d’un seul homme. Opposants politiques et intellectuels ont été expédiés au goulag version tropicale, voire exécutés. Leur parole bâillonnée. Et avec l’effondrement de l’URSS, qui portait à bout de bras l’économie de l’île, le mythe du «miracle castriste» s’est à son tour écroulé. L’agriculture a été détruite, 60% des terres sont devenues des friches et l’île en est réduite à importer jusqu’à son sucre ! À l’exception d’une petite classe de nantis proches du pouvoir, bénéficiant de la manne touristique, le peuple a plongé dans la misère la plus noire, avec un salaire moyen de 16 dollars par mois.

Les foucades et les discours de Castro ne ressemblent plus qu’à un décor de pacotille, où se mire le tyran. Derrière, il n’y a plus qu’une île en ruine claquemurée dans sa pauvreté. «C’est un désastre, commentait récemment l’opposant Oscar Espinosa Chepe, le pays est devenu une jungle où chacun essaie de survivre par le marché noir et le vol dans les entreprises.» À en croire le journal Forbes, Fidel Castro détiendrait en revanche une fortune de 900 millions de dollars, ce qu’il dément.

Même la santé et l’éducation, ces deux prétendus grands acquis du régime cubain que tout visiteur était censé admirer il y a encore quelques années, sont parties à vau-l’eau depuis que le grand frère russe ne paie plus l’addition. Mais qui en France s’en est jamais vraiment inquiété, surtout à gauche ?

Toute la mitterrandie a lorgné en son temps avec sympathie vers le Lider Maximo, renvoyant les dissidents cubains qui racontaient l’enfer castriste à leurs études, et excusant les dérives du dictateur par son courage face à l’Amérique. L’ancien ministre des Affaires étrangères Claude Cheysson lui rendit visite en 1983, car, disait-il, «la distance entre la France et Cuba devenait intolérable». En 1993, c’était au tour de Danielle Mitterrand de courir au secours du dictateur, en dénonçant les préjugés de l’Occident vis-à-vis du régime cubain. Résultat de cette diplomatie d’influence, le dictateur cubain était reçu à l’Élysée en 1995 par le président Mitterrand, qui taxa à l’occasion de «stupide» le maintien de l’embargo américain, parlant de faire évoluer la dictature cubaine par la politique de la main tendue et le dialogue.

Dans la foulée de ces effusions, d’autres visiteurs aux profils disparates allaient suivre, comme l’industriel du poulet Gérard Bourgain et l’acteur Gérard Depardieu, devenus des «amis» du Lider Maximo. La droite, en général plus réticente, a aussi produit quelques admirateurs de Fidel Castro, comme Christian Poncelet, président du Sénat, vantant «son aventure courageuse, sa volonté persévérante de libérer son pays». «Entre Fidel Castro et le Français, il y a un point commun : ce sont deux révolutionnaires, deux rebelles», disait-il au micro de Radio Havane en 2000, à l’issue de sept heures d’entretien avec le dirigeant cubain.

Aujourd’hui, avec la maladie du chef et son éloignement apparent du pouvoir au profit de son frère Raul, la ferveur castriste des Français semble tiédir un peu. «Fidel Castro est tout simplement un dictateur», a reconnu Laurent Fabius dans un article paru en 2003, s’étonnant du silence de la France sur le dossier cubain.

Les plaisanteries du despote qui, à 81 ans, fait mine d’envisager de partir tout en vantant l’architecte Oscar Niemeyer qui «travaille toujours à 101 ans», ne font plus vraiment rire. Il est vrai qu’avec le Bolivien Evo Morales et le Vénézuélien Hugo Chavez notre logiciel intellectuel antilibéral et antiaméricain a trouvé de nouveaux «héros».

Echec pour Chavez, victoire frauduleuse pour Poutine...08dc98ac-a16a-11dc-8c7a-26dcc62b4067.jpg


Chavez demandait des pouvoirs étendus : briguer un nombre illimité de mandats,le droit de censurer la presse en situation de crise, le contrôle de la banque centrale et pour faire passer la pilule la réduction à six heures de la journée de travail.

C’est un pari perdu pour Chavez. Les réformes constitutionnelles proposées par le président vénézuélien ont été rejetées par 51% des électeurs. Le taux de participation était à peine de 56%.

Les Vénézueliens , conscient de l'impasse dans laquelle les conduit leur président démagogue ont donc refusé une situation à la Palpatine (Revoyez donc L'attaque des Clones si vous ne comprenez pas cette phrase)

Chavez a toutefois assuré qu’il continuerait «sa bataille pour construire le socialisme». Reconnaissons lui le mérite de respecter (pour le moment) le verdict des urnes. Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment le choix, n'ayant pas encore la puissance et l'impunité scandaleuse d'un Poutine. Il est vrai aussi que dans les derniers jours l'opposition a su s'organiser et faire des manifestations très importantes.

Chavez a, de plus, multiplié les erreurs ces dernières semaines : rupture diplomatique avec l'Espagne, échec de sa médiation avec les Farc, humiliation par le roi d'Espagne (la phrase culte est devenue la sonnerie de portable la plus téléchargée chez nos voisins ibériques) et sa dernière tentative de faire bloc autour de "l'ennemi américain" à qui on va "couper le robinet" du pétrole est apparue comme un acte désespéré !!

Désormais , le peuple vénézuelien est à la croisée des chemins : il lui fait désormais se débarasser , dans la légalité, de ce clown qui mène le pays au désastre et qui déstabilise l'Amérique Latine. Castro et Molares ont du soucis à se faire...

Changeons de continent pour nous intéresser à l'autre scrutin du week end
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Comme prévu, Vladimir Poutine avec 63,5% des suffrages selon des résultats préliminaires partiels, pour son parti «Russie unie», a largement gagné les Législatives et  fait un bond phénoménal par rapport aux législatives de 2003 (37,57%). Les communistes arrivent en deuxième position, avec 11,3%, confirmant leur inexorable érosion depuis la chute de l’URSS. Il est d'ailleurs amusant de constater de voir que ce sont eux qui désormais en sont réduits à dénoncer les tricheries (sans aucun doute réelles) du maître du Kremlin  , tricheries qu'ils utilisaient sans vergogne quand ils étaient au pouvoir. La roue tourne !!

Au total, quatre partis franchissent a priori la barre des 7% requise pour siéger au Parlement : en plus de «Russie unie» et du PC, les ultranationalistes pro-Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski (10%) et le parti de gauche pro-Kremlin «Russie juste» (7%). Un total de 84% pour Poutine donc qui ne peut plus se représenter comme président mais dont la victoire comme chef de parti lui donne toute légitimité pour être premier ministre. A moins bien sûr, que cette nouvelle chambre ne modifie la constituition.

Les vrais opposants (en sus du PC, dont Poutine fut membre en même temps que son passage dans le JGB) sont laminés : Labloko a 1,2% des suffrages et le SPS 1,1% !!

Le taux de participation est de 60% (mais 99% en Tchetchenie !!).

L'élection n'a pas été observée par l'OSCE mais les opposants dénoncent des magouilles de toutes sortes : votes multiples, cadeaux aux électeurs, bourrages d'urnes... Pour la petite histoire, Chavez a, semble-t-il tenter de bidonner les élections, mais s'y est moins bien pris que Poutine.


Comme quoi, avoir fait ses armes dans le KGB est un atout quand on vise le pouvoir suprême et sans partage.

Cela dit, les deux scrutins d'hier montre qu'un peuple peut se rebeller contre le résultat attendu. Que le triomphe de Poutine, de toutes façons entachés de soupçons, ne pourra pas durer. Il y aura forcément une véritable révolution en Russie qui ne sera pas confisquée.

Le Venezuela a montré la voie. Aux  Cubains, Iraniens, Russes, Coréens du nord , etc..;à suivre cet exemple.

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25 décembre 2007 2 25 /12 /décembre /2007 12:45

 


Noël, étymologie et histoire

Le mot « Noël », apparu au début du XIIe siècle, est une évolution de « Nael », lui-même venant du latin natalis qui signifie « relatif à la naissance ».

Le tréma est apparu au XVIIIe siècle pour noter la diérèse (prononciation dissociant deux voyelles en deux syllabes).

La date de Noël

Les Évangiles ne précisent aucune date pour Noël. Les rares éléments donnés par l’évangéliste Luc permettent d’estimer que la Nativité a probablement eu lieu vers l’an 5 ou 6 avant notre ère, mais sans qu’un jour précis soit connu.

Pour les premiers chrétiens, la fête de Noël n’existait pas : seule comptait Pâques, fête de la Résurrection. La naissance de Jésus a ensuite été célébrée le 6 janvier, jour de la Théophanie.

C’est vers 330 que Noël a commencé à être fêté à Rome le 25 décembre. Cette date correspondait à deux importantes fêtes païennes. D’abord la naissance de Mithra, dieu d’origine perse, longtemps concurrent du christianisme dans l’Empire romain, dont la tradition rapporte qu’il était né d’un rocher.

Le 25 décembre était surtout à Rome la fête de « Sol invictus », le Soleil invincible, célébrée au moment où les jours commençaient à rallonger et au cours de laquelle on allumait de grands feux. Les Romains ont peut-être repris ici une tradition des Celtes qui fêtaient de la même manière la naissance du Soleil.

De Rome, la célébration de Noël au 25 décembre s’est ensuite étendue à tout le monde chrétien, sauf l’Arménie qui continue à célébrer cette fête le 6 janvier.

Chez les chrétiens d’Orient, à cause du décalage de treize jours entre notre calendrier grégorien et le calendrier julien toujours en usage, Noël sera célébré le 7 janvier (25 + 13), 25 décembre du calendrier julien.

LA CROIX

 

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 12:08

CECI N'EST PAS UN LIVRE, CECI EST UN ATTENTAT

AL-QA'IDA VAINCRA, recto AL-QA'IDA VAINCRA, verso
"AL-QA'IDA VAINCRA" a été publié par Guillaume Dasquié aux éditions Flammarion en 2005
ISBN 2-35076-035-9

Une fois ce journal achevé, je ne serai plus d'aucune utilité.

Je ne nourris plus le moindre espoir sur la capacité de nos sociétés à absorber cette onde de choc ; encore moins sur l'efficacité de nos institu­tions judiciaires dans la lutte contre ce terro­risme islamiste.

C'est aussi pour cela qu'ils nous vaincront, par forfait de ce redoutable ennemi que nous devrions être pour eux, incapables d'opposer nos idées aux leurs, effondrés sur nos propres genoux, affaissés avant même le début du combat. Nous sautillons et nos poings gesticulent dans le vide, pour sauver les apparences, sans nous confronter réellement, sans nous battre jusqu'à tomber d'épuisement, dégoulinants de sueur, tapissés de bleus.


Extrait :

Ce matin-là, j'aurais aimé nous expédier, M. Bruguière et moi, à Sanaa par exemple, au Yémen. Non pas pour assister à quelque réunion de directeurs de police ou de chefs du Renseignement, mais pour nous promener dans la banlieue Ouest, au-delà des quartiers résidentiels, quand les premiers paysages à apparaître à l'arrière-plan nous rappellent l'environnement montagneux de la capitale yéménite. Lorsque, dans cette direction, nous aurions parcouru environ quinze kilomètres depuis le centre historique, devisant avec légèreté de choses essentielles, riant même peut-être parfois (je lui aurais raconté une blague de potache qu'il aurait écoutée d'un sourire poli), nous aurions aperçu sur la droite un vaste complexe immobilier, massif, rutilant, légèrement en contrebas. Prestement, M. Bruguière aurait supputé que nous longeassions l'un de ces centres de vie luxueux réservés aux Occidentaux expatriés, tels qu'on en rencontre dans la région, où les familles des cadres dépêchés sur place savourent une intensive oisiveté, à l'abri des regards autochtones. Pourtant non. Ici, point de bronzage intégral derrière palissades.

Ce site regroupe les locaux de l'université islamique al-Iman, du cheikh Mohammed al-Zandani, dont je vous parlerai plus loin. Le docteur Eryani nous expliqua que l'endroit s'est hélas imposé comme une référence pour la formation des jihadistes. De l'Arabie Saoudite aux frontières afghanes, de grands noms du terrorisme y ont été formés, dont certains ont été rendus célèbres par les télévisions occidentales - tel John Walker, le Taliban américain. Dans d'autres universités et écoles islamiques à travers la péninsule arabique, en particulier l'université de Médine en Arabie Saoudite, on milite ouvertement pour une défense de l'Islam par les armes. J'y ai pénétré, avec mes yeux d'artisan, et j'apprécierais d'y introduire le regard de la justice antiterroriste. Je lui montrerais des bâtiments modernes, mieux équipés que quantité d'immeubles administratifs de Sanaa, avec des installations privées à peine croyables, un véritable village renfermant tous les services nécessaires à la formation des jihadistes : des salles d'apprentissage intensif du Coran jouxtent un bureau faisant office de banque interne, des salons dédiés aux rencontres avec des cheikhs venus d'Indonésie ou des Comores (qui vous proposent des stages militaires dans leurs îles) avoisinent un bureau chargé de la délivrance des visas, un service d'imprimerie publiant certains ouvrages à la gloire de la guerre sainte fonctionne à côté d'un petit studio de télévision et non loin d'un bureau chargé d'animer des sites Internet salafistes. Le tout est financé par des organisations dites « caritatives » installées en Arabie Saoudite ou au Qatar, telles l'URO et la Ligue du monde musulman, se démenant officiellement pour « la formation et l'éveil des populations défavorisées » avec des arguments très efficaces. Ici, beaucoup d'étudiants reçoivent une rémunération comprise entre cent vingt et cent cinquante dollars par mois, une somme très attractive correspondant au salaire moyen local(1).

1. Ces éléments comptables m'ont été fournis lors d'une rencontre avec le ministre adjoint aux Affaires étrangères, Mustafa Noman. En outre, au sein de l'université, des étudiants m'ont confirmé recevoir une rémunération de cet ordre-là, au titre de leur apprentissage du Coran.

C'est un problème épineux, trop souvent mésestimé par les services judiciaires occidentaux travaillant sur le financement du terrorisme. Ceux-ci se bornent à chiffrer le coût de la logistique d'une opération terroriste pour évaluer l'ampleur du phénomène économique, comme si ces actions n'étaient jamais le résultat d'une lente fermentation, comme si des processus combinés, plus profonds, ne les rendaient pas possibles(2).

2. Les diverses études réalisées sur la dimension financière de l'attentat du 11 septembre nous instruisent sur ces schémas de pensée, très répandus en France. Un rapport de l'administration du Trésor, achevé en 2002, comptabilisait ainsi les seules sommes dépensées aux États-Unis par les pirates du 11 septembre dans les mois précédant l'attaque, pour déterminer le coût d'une telle action terroriste.

Les organisations islamistes qui soutiennent l'université al-Iman - ou l'université de Médine en Arabie Saoudite, ou encore les écoles coraniques de Quetta au Pakistan où des jeunes garçons épousent le fondamentalisme jusqu'à la lutte armée -, ne portent-elles pas la plus grande des responsabilités, celle de préparer des esprits à accepter le terrorisme comme mode d'expression légitime ? Quand ces étudiants se retrouvent sillonnant les routes d'Europe pour ouvrir des salles de prière officieuses, où ils amènent méthodiquement d'autres jeunes, souvent en situation d'exclusion, à admettre à leur tour le fondamentalisme religieux à caractère violent comme la seule issue salutaire pour ce bas monde, n'ont-elles pas déjà commis le pire ? Qu'elles s'appellent l'URO, la Fondation Muwafaq, al-Harameyn ou Lajnat al-Da'wa Islamiya(1), elles habillent toutes leur militantisme politique d'un discours humanitaire au nom de l'obligation de charité, l'un des dogmes de l'islam.

1. Outre l'URO, ces trois autres associations sont désignées dans diverses procédures judiciaires, aux États-Unis et en Europe.

Une trahison. Elles bafouent la confiance de millions de musulmans en rémunérant ces écoles et ces universités, qui sont, elles, de véritables centres de production de l'islamisme à caractère violent, puis financent des camps d'entraînement aux techniques terroristes, en Afghanistan, aux Comores ou en Somalie. C'est à ce stade qu'elles s'imposent comme les instruments les plus néfastes. La phase consistant ensuite à sélectionner des terroristes, à leur apprendre à s'intégrer dans une ville pour y placer des bombes ne représente-t-elle pas finalement qu'une ultime étape technique, rendue possible par ces systèmes d'éducation ?

Mais nos services judiciaires ne s'intéressent presque pas à ces organisations. Ainsi, en matière de financement du terrorisme, tout se déroule comme si, face à une guérilla, nous ne nous préoccupions que de l'armurier vendant des fusils aux militants des premiers rangs, et non pas des entités qui envoient des sergents recruteurs, fixent les orientations, nourrissent la propagande, veillent sur l'endoctrinement et entretiennent l'indispensable flux d'apprentis jihadistes. Jean-Louis Bruguière, lui, me déclare que « ça n'existe pas ».

NON à la Turquie en europe - www.nonalaturquie.com

La vérité sur le 11 septembre dérange le gouvernement francais et la CIA :

- Guillaume Dasquié (
http://www.geopolitique.com) a été mis en examen dans la nuit de jeudi à vendredi pour compromission du secret de la défense, soupçonné d'avoir divulgué des éléments provenant de rapports de la DGSE relatifs au terrorisme dans un article du Monde du 17 avril 2007.

Il a été interpellé mercredi à son domicile parisien par six policiers de la DST qui ont effectué une perquisition.

parutions, avec encore plus de convictions", affirme M. Dasquié dans son message.

S'adressant à la ministre de l'Intérieur et ex-ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, il écrit : "je pensais exercer un métier, vous m'avez démontré que c'est un sacerdoce. Grâce à vous, une détermination nouvelle désormais me conduit".

"Le journalisme d'investigation spécialisé sur la raison d'Etat constitue à mes yeux un garde-fou indispensable pour notre démocratie", poursuit le responsable éditorial de geopolitique.com.

"Il participe à nourrir l'esprit critique des citoyens éclairés. Et à ce titre, il représente un gage de sécurité plus important, plus fondamental encore, que tous les pelotons de la DST réunis", ajoute-t-il.

"Je me sens absolument outré. Cette garde à vue a consisté pour l'essentiel à porter atteinte à un droit sacro-saint des journalistes, c'est-à-dire à me contraindre à divulguer mes sources", a également déclaré M. Dasquié sur France Inter vendredi matin.

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 09:05

mercredi 21 novembre 2007

Sarkozy et les musulmans
par Jean Quatremer, article revu et corrigé par Imam Grouik-Grouik

Sita France Ministère de la JusticeL?histoire se raconte dans les chancelleries européennes. Nicolas Sarkozy, recevant le Premier ministre irlandais Bertie Ahern, le 21 septembre, puis suédois, Fredrik Reinfeldt, le 3 octobre, se serait livré à une véritable diatribe anti-musulmane devant ses invités.

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Le-Blog-du-Cochon-Hallal.gif

mardi 20 novembre 2007

Education mohamétane : un arbre se reconnait à ses fruits
Voir la vidéo
 
L'activisme en pantoufles
gros plan sur les pantoufles USB spéciales pour activiste en pantouflesNos pétitions ADN Citoyen et tefichepasdemoimonpote ont soulevé une interrogation récurrente chez certains lecteurs.
En substance : pourquoi ne pas faire une pétition internet, comme tout le monde, c'est tellement plus simple !
Pourquoi ? Un article paru sur snopes.com donne la réponse.

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lundi 19 novembre 2007

L'art de discriminer selon Rachida Dati : échangisme et théorie des groupes
par Muezzin Baravin et Imam Grouik-Grouik

Sita France Ministère de la JusticeRachida Dati et Nicolas Sarkozy musulmans
La réforme de la justice selon Dati, c'est comme le coran. Il se glisse de ci de là des petites choses, des petits versets serions-nous tentés de dire, qui, sans en avoir l'air vous changent tout un monde, telle cette franchise judiciaire glissée par surprise la semaine dernière. Le texte qui suit est une reprise de la dépêche Reuters du [2007-10-18 18:46] intitulée "Dati lance une filière d'accès réservé à la magistrature". Le texte a été mis "à l'envers" ou plus exactement "permuté" : des termes synonymes ont été permutés entre eux d'une phrase sur l'autre. Remplacer un terme d'un texte par son synonyme au sein de ce même texte ne change évidemment pas le sens du texte : remplacer "bleu" par "azur" et "azur" par "bleu" c'est kif-kif quant au sens de la couleur du ciel, par exemple. Mais parfois (et c'est ici le cas) si un texte a d'abord été rédigé "à l'endroit" puis mis "à l'envers" pour en dissimuler le véritable sens, le mettre "à l'envers" par des permutations va en fait le remettre "à l'endroit" et l'éclairer crûment sous son vrai jour.

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dimanche 18 novembre 2007

Tawhidwaljihad ou l'islam au plus pur sur Daily Motion : apologie et incitations au terrorisme, menaces d'attentats et menaces de mort
par Imam Grouik-Grouik

terrorisme France tawhidwaljihad tawhid wal jihadTawhidwaljihad est le pseudonyme d'un admirateur du pédoprophète sur Daily Motion.

Nous mettons au défi n'importe quel musulman ou ami des musulmans de nous prouver que les courtes vidéos ci-dessous n'obéissent pas à la pure logique coranique et que les propos que nous rapportons n'obéissent pas à cette logique.


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samedi 17 novembre 2007

Menaces d'attentats contre la France sur Daily Motion + Nouvelle tentative d'attentat à Toulouse : à quand les premiers morts ?
par Imam Grouik-Grouik

Sita France Toulouse Empalotvoiture piégée en feu à Empalot ToulouseCet article est assorti en bas de page d'une vidéo parue récemment sur Daily Motion dans laquelle l'auteur menace explicitement la France d'une attaque terroriste. Marianne, le symbole de la France, y sert de cible...

On le sait, les musulmans (enfin, ceux qui pratiquent vraiment leurs religions, sourate 9 comprise) n'ont pas besoin d'arrestations pour être passablement énervés. Mais si en plus vous ajoutez des arrestations islamophobes dans leur rang alors que leur seul crime est de pratiquer leur religion, du mieux qu'ils peuvent, alors là, le coran est formel : djihad défensif (voir vidéo en fin de page).

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vendredi 16 novembre 2007

Achmed the dead terrorist / Ahmed le terroriste mort - Jeff Dunham
Vidéo où l'on apprend ce qu'il advint de notre malheureux terroriste au bazooka fatal. VO sous titres français.

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http://grouik-grouik.blogspot.com/ 

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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 23:48
olmerRien, sinon le pire





Si Israël avait des dirigeants dignes de leurs prédécesseurs, ces dirigeants n’auraient pas signé le texte d’Annapolis





Je n’attendais rien de la rencontre d'Annapolis, sinon le pire. Je ne suis donc pas déçu. Il ne s’est rien passé, et ce rien, comme je le prévoyais, peut conduire au pire.


Ce que George W. Bush souhaitait semble évident : une réunion du monde arabe destinée à montrer aux dirigeants de celui-ci que les Etats-Unis ne se désintéressent pas du conflit israélo-palestinien. Et qu’un front peut exister, unissant les Etats-Unis et le monde arabe face au danger principal dans la région : le régime des mollahs en Iran, dont il est absolument impératif qu’il ne se dote pas de l’arme nucléaire. Le monde arabe est venu. Il a vu. Il a entendu. En déduire qu’il a reçu le message serait néanmoins très hasardeux. D'autant plus que la perspective d'une action militaire américaine contre l'Iran semble désormais écartée.


Ce que Condoleezza Rice et le Département d’Etat américain souhaitaient semble plus évident encore : une relance du tristement célèbre et meurtrier « processus de paix », et un retour du « conflit israélo-palestinien au centre des débats sur le Proche-Orient », de façon à ce que le monde arabe comprenne que les Etats-Unis ne sont pas leur ennemi. Le « processus de paix » semble effectivement relancé, pour la plus grande joie de tous les ennemis implicites ou explicites d’Israël, qui, les uns et les autres, se demandent déjà ce qu’ils vont pouvoir extorquer à l’Etat hébreu.

 

Le replacement du conflit israélo-palestinien au centre des débats permet d’oublier une multitude d’autres données, telle l’absence de développement humain dans l’essentiel du Proche-Orient musulman, par exemple. Les Etats-Unis n’apparaîtront pas davantage comme des « amis » du monde arabe : il leur faudrait, pour ce faire,  produire bien davantage encore, ne pas en rester à l’antisionisme soft, dont madame Rice a fait preuve ces derniers jours, et passer à un antisionisme hard. Mais une conjoncture de facteurs, politiques, traditionnels et de valeurs, interdira toujours à un gouvernement américain d’aller jusque là, quoi que puissent penser les « réalistes » façon James Baker et Brent Scowcroft.


Les souhaits de Mahmoud Abbas et d’Ehoud Olmert semblent avoir été plus limités, plus médiocres, plus cyniques encore.

 
Abbas n’est presque plus rien. Un parrain déchu, qui règne sur un territoire en ruines dont la superficie ne cesse de se rétrécir, assiégée qu’elle est par des maffieux plus cruels, meurtriers et fanatiques que lui. Il existe encore grâce à la perfusion internationale et israélienne qu’il reçoit. Peut-il espérer s’entendre avec les crapules du Hamas ? J’en doute. Disons qu’il tente de durer, de maintenir la perfusion. Peut-être, se dit-il qu’à la faveur d’une aide internationale massive, il pourra changer la donne et reprendre la main : cela ne fera ni de lui ni de sa clique des « modérés ». Un totalitaire « modéré » est un homme qui peut cacher son jeu et passer des compromis provisoires en attendant son heure. En écoutant Abbas à Annapolis, j’ai très bien vu le totalitaire. J’ai eu bien plus de mal à voir le « modéré », sauf sur un point, que les antisémites du monde entier lui pardonneront difficilement : Abbas a serré la main d’un Juif, ce que ses collègues saoudiens et syriens se sont bien gardés de faire.

 
Olmert est fort peu de chose, lui aussi : un Premier ministre qui a perdu toute légitimité, à qui la justice demande des comptes, et vis-à-vis de qui il est vraisemblable que l’histoire ne se montrera pas tendre. Veut-il durer et retarder l’échéance lui aussi ? Croit-il qu’il va faire la « paix » et sauver ainsi in extremis un mandat, qui, sur tous les plans, a aujourd’hui les apparences d’un désastre ? Je ne peux le dire.

 
Ce qui me semble clair est qu’un gouvernement israélien fort aurait pu accorder à George W. Bush le « geste » minimal qu’il souhaitait, sans céder quoi que ce soit sur l’essentiel, et sans se plier aux exigences de madame Rice et du Département d’Etat ; quand, comme Israël, on a la vérité pour soi et qu’on fait face à des terroristes  sans scrupules, on le dit haut et fort. On ne signe pas un document flou et relativiste, qui parle de « propager une culture de paix et de non violence, de faire face au terrorisme et aux incitations à la  violence, que les actes répréhensibles soient commis par des Israéliens ou des Palestiniens ». Si Madame Rice et le Département d’Etat ne comprennent pas que ce ne sont pas les Israéliens qui recourent au terrorisme et aux incitations à la violence, ce serait le rôle minimal d’un gouvernement israélien de leur expliquer ce qui doit l’être.


Ce qui me semble clair, également, est que le gouvernement israélien a accepté l’inacceptable, en admettant de discuter d’un tracé des frontières qui pourrait permettre d’en revenir aux tracés de 1967, d’un éventuel partage de Jérusalem, susceptible d’impliquer l’abandon des lieux saints, et, même,  du « problème » du « retour des réfugiés ». Olmert et Tzipi Livni ont-ils abandonné tout reste de principes, ou jouent-ils un jeu, et, en ce cas lequel ? Ont-il délaissé les plus essentiels de leurs devoirs : préserver des frontières compatibles avec la sécurité d’Israël, préserver Jérusalem et les lieux saints, maintenir le caractère juif d’Israël ? Rien ne dit que des concessions majeures seront faites, mais il est certains engrenages dans lesquels il ne faut pas mettre le doigt sans risquer de se trouver entièrement avalé. La position d’Israël, jusque là, avait été, de surcroît, qu’il n’était pas question de discuter des « points essentiels » tant que la partie arabe n’aurait pas, au préalable, fait ce qu’il fallait pour en finir avec la violence et le terrorisme. Le préalable semble désormais avoir été jeté par dessus bord.


Que dire, dans ce contexte, d’une phrase comme celle-ci : « Je sais que cette douleur et cette humiliation sont la fondation sur laquelle a été fomentée la haine contre nous » ? Israël a infligé douleur et humiliation aux Arabes palestiniens ? C’est là, précisément, le fondement de la haine antijuive des Arabes palestiniens ! En maintenant des gens dans des camps de réfugiés, plusieurs décennies durant, les pays arabes de la région n’ont-ils créé, quant à eux, aucune humiliation ? La corruption des « dirigeants palestiniens » et l’extrême pauvreté des populations ne sont-elles pour rien dans la douleur ? La haine qui est disséminée dans tout le monde arabe et qui existait déjà il y a soixante ans, n’a-t-elle rien à voir avec les impasses idéologiques dans lesquelles s’est enfermé le monde arabe ?


Que dire des propos où Olmert a parlé tel un lecteur du dernier livre  de Jimmy Carter ? « Si le jour vient où la solution de deux Etats s’effondre, et que nous nous retrouvons dans une lutte à la Sud-africaine pour des droits de vote égaux, …c’en est fini de l’Etat d’Israël ».  Il n’y aurait donc de choix que la création d’un Etat palestinien, avec les restes de l’OLP, ou l’Apartheid ? Olmert ferait mieux de laisser des raisonnements aussi triviaux et biaisés aux antisémites qui se cachent derrière le masque de « l’antisionisme ».


Après avoir insisté sur la nécessité impérative que ses interlocuteurs reconnaissent Israël en tant qu’Etat juif, Olmert a non seulement cédé sur ce point, mais semble avoir accepté de renoncer à toute opération militaire contre ceux qui bombardent Sderot depuis des mois. En revanche, ni Mahmoud Abbas, ni Saëb Erekat, ni quiconque du côté des « dirigeants palestiniens » n’a reconnu le caractère juif d’Israël, ce qui signifie que les « dirigeants palestiniens » ne reconnaissent même pas la résolution de l’Onu de 1947, qui a abouti à la création d’Israël. Dans son discours à Annapolis, Mahmoud Abbas a parlé, sur un mode obscène, de ce que vivaient les Arabes palestiniens comme d’un « holocauste ». Il a repris ce qu’on a trouvé, des décennies durant, dans toutes les déclarations d’Arafat. Il a déclaré, depuis, que l’Autorité Palestinienne serait au côté du Hamas si Israël s’en prenait aux terroristes retranchés à Gaza. Qu’ajouter de plus ?


Dans un entretien accordé à Wolf Blitzer, diffusé dimanche dernier sur CNN, George Bush vient de redire explicitement qu’il n’attend aucun résultat précis d’Annapolis. Il a réitéré son souhait de voir émerger un Etat palestinien libre, démocratique et à même de vivre en paix avec Israël. Il a réaffirmé clairement qu’il défendrait la sécurité d’Israël et qu’il reconnaissait la légitimité de la volonté d’Israël de lutter contre le terrorisme. Bush n’est pas sur la ligne de Condi Rice et du Département d’Etat. Il demande clairement, et sans circonlocutions, aux « dirigeants palestiniens » de montrer qu’ils peuvent être des partenaires, qu’ils peuvent se plier aux règles du droit et de la démocratie et qu’ils peuvent renoncer totalement au terrorisme. Je pense qu’ils ne montreront rien du tout et qu’ils ne se plieront à rien. Le serpent change de peau, disait un dissident russe que je cite quelquefois, mais il n’en reste pas moins un serpent.


Si Israël avait des dirigeants dignes de leurs prédécesseurs, ces dirigeants n’auraient pas signé le texte d’Annapolis. Ils ne cèderaient rien, et resteraient fermement campés sur leurs principes. Je remarque, avec une infinie tristesse, qu’Israël a, actuellement, des dirigeants qui ont failli à leur mission. Je souhaite, comme une grande majorité des Israéliens, depuis des mois, que la page Olmert soit tournée. Cela devient extrêmement urgent. Cela n’a jamais été aussi urgent.


Il est des engrenages dans lesquels il ne faut pas mettre le doigt, disais-je. Olmert a mis le doigt dans l’engrenage. Si ce comportement suicidaire ne concernait que lui, cela le regarderait : chacun fait ce qu’il veut de sa vie. Mais Olmert, en ayant mis le doigt dans l’engrenage, engage toute la société israélienne, et même la région. Quand Israël est faible, les criminels se sentent revigorés et, aussi, les alliés des criminels. Au Liban, la Syrie est en train de reprendre le pays en main. Le Hamas continue à se trouver armé impunément. Ahmadinejad vocifère ses menaces de génocide. Aux Etats-Unis, nombre de gens, à Washington notamment, espèrent que, dans quatorze mois, ce sera l’après Bush,  et qu’il sera alors temps d’appliquer une politique plus « conciliante » vis-à-vis du monde arabe et de l’Iran. Condi Rice et le Département d’Etat ne sont pas parvenus à leurs fins, mais ils ne désespèrent pas de l’engrenage mis en route. En Europe, on espère qu’une attitude américaine plus « conciliante » et plus « islamo-compatible », après Bush, permettra un rapprochement américano-européen, dont, à l’évidence, Israël ferait les frais. Une forme de compte à rebours aux implications multiples semble enclenché. Il faut un gouvernement israélien à la hauteur de ses responsabilités, très vite, oui. Je le dis au nom de l’amitié profonde que j’ai pour Israël et pour son peuple.

Par Guy Millière

© Metula News Agency


 

Sarkozy ne diffère pas de Chirac

Milliere Guy - mercredi 05 décembre 2007

sarkozy
J’espère encore me tromper, mais plus le temps passe, et plus je me demande si Nicolas Sarkozy va être très différent de Jacques Chirac. Sur un plan intérieur, la cause semble entendue. Replâtrages, effets cosmétiques en tout genre sont au nouveau programme. La façon de faire semble éprouvée. On fait voter une loi. On dit qu’on restera ferme à l’attention du grand public. Et puis, on négocie avec les syndicats de façon à rendre d’une main ce qu’on a fait mine de prendre de l’autre. Ceux qui croient qu’avec cette façon de faire, le pays va retrouver une croissance forte et le plein-emploi tout en s’adaptant à l’économie de la connaissance, découvriront assez vite qu’ils s’égarent.

Humainement, Sarkozy est sympathique. Je lui fais même crédit d’être de bonne volonté, mais la sympathie et la bonne volonté ne suffisent pas. S’il demandait à l’Institut Turgot une étude sur l’économie du futur, j’aurais deux ou trois choses à lui expliquer. Je pourrais lui fournir des spécialistes d’une autre clairvoyance que les socialistes usagés et de seconde ou de troisième main dont il s’entoure : Lang, Védrine, Attali. S’ils sont encore cotés, ce n’est pas à l’argus de la clairvoyance planétaire. Il semblerait parfois que pour être un commentateur ou un expert en ce pays, il faut préalablement avoir montré qu’on s’est toujours trompé sur tout.

Ce qui vaut pour la politique intérieure semble déteindre sur la politique étrangère. L’incursion en Libye destinée à obtenir la libération des infirmières bulgares aurait pu sembler n’être qu’un incident de parcours et peser de peu de poids face au changement radical de discours de la diplomatie française concernant l’Iran, l’Irak, Israël et les États-Unis. L’attitude de Nicolas Sarkozy face à Vladimir Poutine avait été, elle aussi, tout à fait respectable.
Mais fallait-il recevoir Hugo Chavez ? Un homme qui embrasse Ahmadinejad et fait glisser son pays vers un système néo-communiste est-il fréquentable ? Surtout lorsqu’on sait que cet homme organise dans toute l’Amérique latine une « internationale bolivarienne » qui tente de déstabiliser le continent entier et de le faire régresser vers les pires impasses de son passé ? Ne serait-il pas plus intelligent et plus conforme à l’éthique de recevoir Alvaro Uribe, Président de Colombie qui, malgré l’activité persistante des narco-terroristes des FARC (amis de Chavez), et les campagnes d’enlèvements, de racket et de déstabilisation, est, lui, en train de redresser son pays ?

Ceux qui parleront d’Ingrid Betancourt devraient se souvenir que celle-ci fait partie des milliers d’otages pris par des gens qu’il faut qualifier de totalitaires sans scrupules, qu’elle s’est elle-même jetée dans la gueule du loup parce qu’elle est imprégnée d’un esprit gauchiste pacifiste et que, quelle que soit la compassion qu’on puisse éprouver pour ses enfants, ce qui est en jeu est bien plus vaste que le comportement d’une femme irresponsable. Un État démocratique, ce devrait être une règle, ne doit jamais traiter avec des totalitaires, et doit seulement les combattre.

La réception de Chavez par Nicolas Sarkozy a précédé de peu une visite officielle en Chine où il s’est agi surtout de vendre des avions et des installations nucléaires en accordant des transferts de technologie dont les conséquences pourraient être lourdes dans le moyen terme. Pour que la vente s’opère dans de « bonnes conditions », les discours tenus ont fait peu de cas de la situation au Tibet, des condamnations à mort innombrables pour délit d’opinion, et surtout du statut de Taïwan. Sans aller jusqu’à affirmer le droit du peuple taïwanais à disposer de lui-même, le Président français aurait pu s’abstenir de dire que la France reconnaît « une seule Chine » de la façon lapidaire et expéditive dont il l’a fait.

Je sais que le contexte français est très difficile, que Chavez compte en France davantage d’admirateurs que de critiques, et que les informations sur la situation réelle en Amérique latine sont édulcorées. Je sais aussi que la Chine fascine, au point que fort peu de gens veulent entendre parler des multiples cauchemars qui gisent derrière le « rêve chinois ». Un retour à la dignité et à la droiture en politique étrangère ne devrait néanmoins pas souffrir trop de dérogations à la règle sinon, ce sont les dérogations et les exceptions qui pourraient sembler devenir la règle.


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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 23:43

Philo-sioniste, néoconservateur et catholique


Philo-sioniste, néoconservateur et catholique.
Entretien : ce que je crois.
  
Danielle Bonvin, enseignante – Tes lectrices et tes lecteurs apprécient tes analyses, tes investigations. En revanche, ils ne saisissent pas forcément toujours pour quelle raison tu es néoconservateur, catholique et philo-sioniste. Mais commençons peut-être par le début. En avril 2007, après des années de journalisme et deux livres diffusés, tu es passé de la presse écrite classique à la presse écrite sur des sites Internet et sur des blogues Internet, notamment sur monde-info, drzz, rebelles-info et juif.org. Pourquoi ?
  
Miguel Garroté – Parce que les sites et les blogues Internet sont des espaces de liberté. Parce que les sites et les blogues Internet peuvent, comme les agences de presse, diffuser des informations instantanées en temps réel. Parce que dans le monde francophone, de plus en plus de personnes, y compris des journalistes, des écrivains et des universitaires, ont recours aux sites et aux blogues. De plus en plus de personnes y ont recours parce que les médias francophones, presse, radio et télévision, à l’inverse des médias américains et britanniques, exercent l’autocensure, au nom du politiquement correct et de la pensée unique. Dernier exemple en date : l’interview de PPDA avec Bush. Le premier pose des questions imbéciles. Le second donne des réponses simples et concrètes. Il y a vingt ans, Louis Pauwels, Rédacteur en Chef du Figaro Magazine, s’inquiétait, déjà, de la dictature croissante de la pensée unique. Les sites et les blogues Internet sont la réponse actuelle à cette dictature anesthésiante de l’esprit, à ce politiquement correct, à cette pensée unique.
  
  
L'image “http://www.acslaw.org/files/images/statue_of_liberty_800.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.DB – Depuis quand es-tu néoconservateur ?
  
MG – Depuis pas si longtemps que cela. Je suis attaché à un idéal ne transigeant pas sur les valeurs judéo-chrétiennes, un idéal qui demande au moins le respect de ces valeurs, dans une économie libre de marché et dans une société libre et démocratique. Le néoconservatisme, c’est l’amour de la liberté, de la démocratie, le choix d’une économie libérale, le soutien à Israël, la vigilance à l’égard de l’islamisme, l’amitié pour les USA et la conscience que depuis le 11 septembre 2001 nous sommes en guerre. Pour moi, le néoconservatisme est un espace politique ouvert. Il peut rassembler des personnes aussi variées que Guy Milliere, David Bescond, Alexandre del Valle, Laurent Murawiec et Ivan Rioufol et moi-même. La preuve : nous écrivons tous sur rebelles.info dans le respect mutuel. Maintenant, j’aimerais être encore plus concret. Il se trouve que nous pouvons, dans les pays occidentaux, passer pas mal de frontières avec une petite carte en plastique. On appelle cela une carte d’identité. Je veux contribuer à maintenir cela. Je ne veux pas que les jeunes qui lisent nos articles, notamment sur drzz, rebelles-info, juif.org. et monde-info se retrouvent, un jour, dans une société protectionniste, nationaliste, fermée et policée. Le patriotisme oui. Le nationalisme nostalgique et paranoïaque non. A l’époque de Ronald Reagan, j’étais encore sous l’influence de l’antiaméricanisme véhiculé dans les pays francophones. Plus tard, j’ai réalisé, mieux vaut tard que jamais, que ce que Reagan proposait jadis et que Bush tente de maintenir vivant aujourd’hui, c’est, justement, ce en quoi je crois depuis longtemps. Il se trouve qu’en termes politiques, on nomme cela le néoconservatisme. Il est vrai qu’en Europe, c’est politiquement très incorrect, de s’afficher néoconservateur. Sous prétexte de ne pas s’aligner sur les USA – personne ne sollicite un tel alignement – sous ce prétexte, l’Europe risque de verser dans l’extrémisme de gauche comme de droite. Un extrémisme antiaméricain, antisioniste et antichrétien. Pour les Juifs et les chrétiens, pour les femmes et les hommes libres, ce serait une catastrophe. Ce n’est pas parce que le néoconservatisme est né aux USA qu’il faut l’exclure d’office en Europe. Les fondateurs américains du néoconservatisme, soit dit en passant, sont de culture et d’origine européenne.
  
  
DB – Depuis quand et en quoi es-tu catholique ?
  
MG – Catholique veut dire universel, c’est à dire, attaché à Dieu qui s'étend à tout, qui s'étend partout. J’ai vécu, tant à la maison qu’à l’école et à l’université, dans l’athéisme anticlérical jusqu’à l’âge de 27 ans. Je me suis converti à Jérusalem, en 1983, sans faire exprès, non pas lors d’un pèlerinage, mais lors d’un voyage en relation avec mon activité. Pour moi, le catholicisme en 2007 se vit dans la prière silencieuse que l’on fait et dans le métier que l’on exerce. C’est une foi intérieure. Les catholiques d’aujourd’hui, nous ne sommes pas en position de force. Nous avons peu de pouvoir temporel. Alors contentons-nous d’être des témoins. Le monde va mal. Il a besoin d’unité. Si quelqu’un veut faire du prosélytisme et de l’évangélisation, je l’invite à prier et à exercer son métier. Les grands discours, cela ne marche qu’un certain temps. Après, les gens se lassent et repartent déçus. Et si nous voulons de l’œcuménisme, je propose de commencer avec les Juifs, plutôt que de nous planter avec les musulmans, dans de creux bavardages. Actuellement, l’islam n’est pas disposé au dialogue. La réaction hystérique aux propos – pourtant purement historiques – de Benoît XVI à l’université de Ratisbonne en témoigne. Cela m’est égal qu’il y ait plus d’un milliard de musulmans et seulement quelques millions de Juifs sur terre. Ce n’est pas un motif suffisant pour privilégier le dialogue avec l’islam au détriment du dialogue avec le judaïsme. Dans le moyen et long terme, c’est l’amitié judéo-chrétienne qui fera rempart aux islamistes, au Hamas, au Hezbollah, à Al-Qaïda, à Ahmadinejad. Ménager l’islam radical, c’est un calcul à court terme. Un calcul qui nous créera que des ennuis.
  
  
DB – Qu’est-ce qui fait de toi un catholique philo-sioniste ?
  
MG – Etre philo-sioniste, c’est reconnaître, pour nos frères aînés, les Juifs, un Etat hébreu dans des frontières réellement défendables. Le philo-sionisme catholique et le sionisme juif, c’est surtout cela. A entendre les champions de la pensée unique, le philo-sionisme catholique et le sionisme juif, ce serait du racisme et de l’impérialisme. Quelle débilité ! Regardez la carte du Proche et du Moyen Orient, relisez l’histoire du Proche et du Moyen Orient. Dites-moi au nom de quoi, il faut, maintenant, dans le climat de haine qui pollue actuellement le monde musulman, donner, au plus vite, la Judée Samarie aux Palestiniens ? Est-ce cela, un Etat juif dans des frontières réellement défendables ?
  
  
DB – Se déclarer philo-sioniste dans le climat européen actuel, n’est-ce pas s’attirer des ennemis ?
  
MG – Bien. Je vais être très clair. Déjà le philosophe catholique français Jacques Maritain (1882-1973), s’attira des ennemis, lorsqu’il se déclara amis des Juifs, ami d’Israël, lorsqu’il épousa une Juive, lorsqu’il passa, lui, le Français, quelques années à New York. S’attirer des ennemis n’est pas un problème. L’important c’est d’agir en conscience. Bien sûr que mes articles déclenchent, parfois, des réactions incroyablement haineuses et racistes. Pourtant, je le répète, le philo-sionisme catholique et le sionisme juif, c’est simplement, selon moi, reconnaître, pour nos frères aînés, les Juifs, un Etat hébreu dans des frontières réellement défendables. Je m’étonne qu’une demande aussi élémentaire puisse déclencher un antisionisme à ce point hystérique et haineux. Je m’étonne que dans un espace aussi vaste que le Proche et le Moyen Orient, il faille, à tout prix et au plus vite, créer un Etat palestinien en Judée Samarie (le terme Cisjordanie ne veut rien dire historiquement et s’il veut dire quelque chose, c’est plutôt à la Jordanie qu’à la Palestine qu’il fait penser. Non ?). Pour moi la situation est très claire. L’antisionisme est un antisémitisme nouveau et extrême. Il est tout de même incroyable que l’antisionisme ne soit pas passible de poursuites pour racisme. Mais qu’en revanche, le moindre propos critique à l’égard de l’islam puisse entraîner des poursuites pour propos racistes. J’ai suffisamment fréquenté, à une période de ma vie, les milieux antisionistes, pour savoir, à quel point, ces milieux ont la bave aux lèvres. L’antisionisme est une idéologie haineuse qui se drape dans la soi-disant défense des droits de l’homme. Si le monde occidental n’est plus antisémite, pourquoi ne le prouve-t-il pas dans ses actes ? C’est facile, de faire mémoire de la Shoah, tout en refusant aux Juifs, une terre, un peu plus conséquente, que la ridicule portion de territoire, dont ils disposent actuellement au Proche Orient. La ville israélienne de Netanya, sur la Méditerranée, est à 12 km de la ville arabe de Tulkarem, donc à portée de roquettes palestiniennes. Israël s’est retiré du Sinaï. Israël s’est retiré du Sud-Liban. Israël s’est retiré de la Bande de Gaza. Résultat : le Sinaï est un lieu de transit pour les armes qui finissent à Gaza. La Bande de Gaza est une république islamique, le Hamastan. Le Sud-Liban est une enclave iranienne dominée par l’armée du Hezbollah. La Judée Samarie, dite Cisjordanie, est dominée par des milices armées claniques, par le Hamas et par le Fatah. L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en Judée Samarie, concrètement, sur le terrain, c’est du pipeau. Mes confrères journalistes le savent pertinemment. En conclusion, l’Europe vit dans le mensonge. L’Europe fait la part belle aux milieux islamiques. L’Europe le paiera très cher.
Miguel Garroté, journaliste
  
Face à des régimes politiques certes imparfaits, les démocraties occidentales, favorisent, parfois, l’hypocrisie, au détriment du bon sens. Ci-après, un nouvel exemple. Depuis la semaine dernière, tout le monde ou presque, sort les trompettes, afin de claironner, l’indignation générale. A quel propos ? A propos de l’état d’urgence, instauré, le 3 novembre, par le président pakistanais Moucharraf. Depuis la semaine dernière, on nous dit, dans la presse, à la radio et sur le petit écran, que l’état d’urgence, instauré par le président Moucharraf, « peut plonger le pays dans la guerre civile » (Ah !). Et que la décision de Moucharraf « embarrasse Washington » (Oh !). C’est ce qu’on nous dit. Fort bien. Mais encore ?
  
Le président Moucharraf a instauré l’état d’urgence à cause d’une baisse notoire de la sécurité, baisse liée, d’une part, à la violence islamiste ; et d’autre part, à l’ingérence du pouvoir judiciaire dans les affaires du pouvoir exécutif, ingérence qui paralyse le gouvernement. L’argument vaut ce qu’il vaut. Il reflète néanmoins une certaine réalité (à noter que la situation des droits de l’homme, est infiniment plus grave, à Cuba avec les frères Castro, au Vénézuéla avec le Caudillo Chavez, en Corée du Nord avec le taré stalinien, en Iran avec le nabot génocidaire, en Syrie avec le moustachu alaouite ; en Russie avec l’ex colonel du KGB, en Chine avec les octogénaires communistes ; et que presque personne n’y trouve à redire…).
  
En outre, la crise de la Mosquée rouge d’Islamabad, mosquée transformée en forteresse armée par les terroristes islamistes pro-talibans, en juillet ; et le retour au Pakistan, de Benazir Bhutto, en octobre, ont, c’est un fait, eux aussi, considérablement déstabilisé le pays. Cela ne date donc pas d’hier ou de la semaine passée uniquement.
  
Les médias informent, aussi, que Benazir Bhutto est revenue au Pakistan, suite à un accord avec Moucharraf, accord conclu sous les auspices des USA. Accord selon lequel Benazir Bhutto doit partager le pouvoir avec Moucharraf. Ce n’est pas là seulement une information véhiculée par les médias. C’est aussi et surtout une réalité. Or, Naheed Khan, bras droit de Benazir Bhutto, prétend maintenant, que cet accord, n’a jamais été considéré, comme un contrat, entre Moucharraf et Benazir Bhutto. Ah bon ?
  
Pourtant, cet accord stipule que Moucharraf reste président et que Benazir Bhutto devient (selon le résultat des urnes) premier ministre suite aux législatives, initialement notée, sur l’agenda, pour janvier 2008. L’accord renié par Naheed Khan prévoit que Benazir Bhutto, Moucharraf et l’armée, font face, ensemble, contre la terreur islamique, afin de stabiliser le Pakistan ; et afin de diriger la résistance contre les terroristes talibans afghans et al-quaïdiques planqués dans les montagnes du Waziristan, dans le Nord du Pakistan.
  
Le fait est que le Pakistan, avec ses 180 millions de musulmans, détient l’arme nucléaire ; et que ce même Pakistan risque de basculer dans l’islam extrémiste, style taliban ou Al-Qaïda. Le président Moucharraf a demandé, la semaine dernière, aux pays occidentaux, de lui laisser du temps, pour ramener la démocratie. Etant donnés les revirements de Benazir Bhutto et son équipe versatile, cela peut se comprendre.
  
Le président Musharraf a annoncé, le 11 novembre, que les élections législatives se tiendraient, comme prévu, avant la date butoir du 9 janvier 2008. Néanmoins, Benazir Bhutto a informé, comme ça, sans rire, le lendemain 12 novembre : « Il n’y aura plus de pourparlers (ndlr. avec Musharraf), j'ai changé de politique ». Benazir Bhutto a appelé à une longue marche (en fait un défilé automobile) qui devait partir aujourd’hui 13 novembre de Lahore pour gagner Islamabad, la capitale. Benazir Bhutto prend donc brusquement la direction de l’opposition après avoir joué la négociatrice d’une réconciliation, avec le pouvoir, face au grave danger de l’islam radical. Concrètement, c’est cela, qu’elle entend, par « j’ai changé de politique ». Ce n’est pas un changement de politique. C’est un virage à 180° en direction des taliban et d’Al-Qaïda.
  
C’est pourtant la voie de la réconciliation qui a permis le retour de Benazir Bhutto au Pakistan, le 18 octobre, après huit ans d’exil. La voie de la réconciliation prévoyait, aussi, d’accorder, à Benazir Bhutto, l’amnistie, pour les délits de corruption, qui demeurent à sa charge. Or, que fait Benazir Bhutto ? Elle va maintenant jusqu’à menacer publiquement de prendre la tête de la « guerre » contre la pouvoir. La guerre, a-t-elle dit. Génial !
  
Avec son revirement précipité, Benazir Bhutto ne constitue pas une solution politique sérieuse. Au contraire, son revirement risque d’aboutir, à l’arrivée au pouvoir, des islamistes, dans un pays qui possède un bel arsenal nucléaire. Encore génial !
  
063.jpgBenazir Bhutto en a rajouté une couche, aujourd’hui 13 novembre, d’une part, en demandant, en toute modestie, à Musharraf de quitter le pouvoir ; et d’autre part, en répétant qu’elle ne sera jamais son Premier ministre. Benazir Bhutto se trouve à Lahore où elle est assignée à résidence (information confirmée par l’agence Bloomberg à 12h58 GMT), alors qu’elle avait prévu de prendre la tête de sa longue marche (défilé automobile) en direction d’Islamabad. Dans ce climat, Benazir Bhutto, a incité, les Pakistanais « de tous bords », à participer, à sa longue marche de trois à quatre jours (en voitures).
  
En agissant de la sorte, notamment en parlant de Pakistanais « de tous bords », Benazir
israel-flag-copie-1.jpgDeux « écrivains » nous donnent des « leçons » de traduction. A leur égard, sur le Site de L’Union des Patrons Juifs de France (UPJF), Menahem Macina (1) vient d’écrire : « Il faut savoir gré à MM. John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt (2) de nous avoir donné, à l'occasion d'un commentaire de leur livre, paru dans Le Figaro du 9 novembre, une leçon de langue parsie. A les en croire, l’expression ‘rayer Israël de la carte’, repose sur une mauvaise traduction des propos [du Président iranien Ahmadinejad]. La traduction juste est qu’Israël ‘devrait disparaître de la page du temps’ ».
  
J’avais, quant à moi, déjà abordé ce sujet, sur mon blog, dans un article daté du 26 septembre. J’aimerais y revenir ci-après. Le livre de John Mearsheimer et Stephen Walt, relance, la pseudo controverse, selon laquelle Ahmadinejad n’aurait jamais dit, à la conférence révisionniste du 25 octobre 2005, qu’il faut « rayer Israël de la carte ». Je signale, en passant, le livre rédigé (en réponse au pamphlet de John Mearsheimer et Stephen Walt) par Abraham Foxman, « The Deadliest Lies: The Israel Lobby and the Myth of Jewish Control » (Les plus mortels mensonges : le lobby israélien et le mythe du contrôle juif).
  
La vraie citation (‘rayer Israël de la carte’), traduite du farsi vers l’anglais, puis traduite de l’anglais vers le français, serait donc, nous racontent John Mearsheimer, Stephen Walt et les journalistes francophones qui les relayent, la vrai citation serait soi-disant celle-ci : « L'Imam (l’ayatollah Khomeiny) a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps ». Ce qui, traduit mot à mot du farsi, donnerait, nous dit-on encore : « Imam (Khomeiny) ghoft (a dit) een (ce) rezhim-e (régime) ishghalgar-e (occupant) qods (Jérusalem) bayad (doit) az safheh-ye ruzfgar (de la page du temps) mahv shavad (disparaître de) ».
  
Le fait est qu’à part cette phrase (avec ses deux traductions apparemment différentes mais en réalité issues d’une même idéologie génocidaire), Ahmadinejad a aussi déclaré : « Certains pays européens insistent pour dire que, durant la seconde guerre mondiale, Hitler a brûlé des millions de juifs et les a mis dans des camps de concentration (…)
Donnons une terre aux sionistes en Europe, en Allemagne ou en Autriche, pour qu'ils puissent y installer leur gouvernement ». Notons qu’ici les trois mots juif, sioniste et gouvernement forment un tout pour Ahmadinejad. Et qu’il n’y a donc pas, pour lui, de différence entre, d’une part le régime, le gouvernement ; et d’autre part, les juifs, Israël.
  
En clair, qu’il faille « rayer Israël de la carte » ou qu’Israël doive « disparaître de la page du temps », force est de constater, que dans les deux cas de figure, Ahmadinejad, pense aussi, pense surtout, je cite, que « Certains pays européens insistent pour dire que, durant la seconde guerre mondiale, Hitler a brûlé des millions de juifs et les a mis dans des camps de concentration (…) Donnons une terre aux sionistes en Europe, en Allemagne ou en Autriche, pour qu'ils puissent y installer leur gouvernement ». 
  
Le 19 décembre 2005, le Washington Post a cité certains propos de Ahmadinejad comme suit : « Excepté qu’il n’y a jamais eu de tels camps et pas d’Holocauste du tout.
Rien qu’un mythe, une légende fabriquée de toutes pièces sous le nom de massacre des Juifs ». Et le Washington Post de rappeler que Ahmadinejad, président d’un pays sur le point de devenir nucléaire, est un fervent adepte de l’Apocalypse. Dans l’islam chiite, on croit au retour messianique du douzième Imam. En 2005, le journaliste iranien Hossein Bastani a confirmé qu’Ahmadinejad précisait, dans des réunions officielles, que l’Imam caché réapparaîtrait dans deux ans, soit en 2007.
En outre, toujours selon Ahmadinejad, Israël sera rayé de la carte l’année du retour du douzième imam, soit en 2007.
  
Le 16 décembre 2006, la chaîne radiotélévisée britannique BBC News, a rappelé la conférence révisionniste, qui s’était tenue le 25 octobre 2005 sur le thème « Le monde sans le sionisme ». En ce 16 décembre 2006, la BBC a précisé qu’il s’agissait d’une conférence organisée en 2005 par l’Iran, à Téhéran, sous les auspices de Mahmoud Ahmadinejad, à l’époque fraîchement élu président. Parmi les participants à cette conférence révisionniste, ajoute le reporter de la BBC ayant couvert l’événement en 2005, il y avait les négationnistes les plus connus du monde ; notamment l’Australien Frederick Töben, condamné à la prison en Allemagne pour incitation à la haine et insulte à la mémoire des morts ; les Français Robert Faurisson et Georges Theil, condamnés en France pour négationnisme ; et enfin l’Américain David Duke, ancien dirigeant du Ku Klux Klan.
  
A la lumière des faits concrets rappelés ci-dessus et au-delà des querelles byzantines de traduction, il est archi-clair qu’Ahmadinejad veut bel et bien deux choses et non pas une seule : primo, il veut rayer Israël de la carte ; et secundo, il veut faire disparaître le régime israélien de la page du temps.
Ahmadinejad veut les deux car concrètement les deux vont pour lui de pair. Espérons que le retour du douzième imam, prévu pour 2007 par les ayatollahs de Téhéran, sera reporté à 2008 ou 2009, question de nous laisser le temps d’agir préventivement.
  
A cet égard, d’une part, les 3’000 centrifugeuses, annoncées en grandes pompes, il y a quelques jours, par Ahmadinejad ; et d’autre part, les preuves fournies par les services de renseignements occidentaux, ne laissent planer aucun doute, sur l’avancée iranienne, quant à la fabrication de la bombe atomique (3).
  
http://87.98.222.182/1/30/20/46//-44164696-071008teheran02-copie-1.jpgBombe atomique pour rayer Israël de la carte ? Ou bombe atomique pour faire disparaître Israël de la page du temps ? Les deux. Oui, les deux, car les deux traductions, de la sinistre phrase d’Ahmadinejad, s’appuient, sur un seul et unique credo, formulé par le même Ahmadinejad, à savoir, je cite : « il n’y a jamais eu de tels camps et pas d’Holocauste du tout. Rien qu’un mythe, une légende fabriquée de toutes pièces ».
 
De même qu’il n’y a pas eu de shoah, pense Ahmadinejad, de même, il ne doit pas non plus y avoir d’Etat Juif au Proche Orient. Les Juifs, pense Ahmadinejad, ne doivent exister ni sur les cartes de l’espace ni dans les pages du temps. Il n’y a jamais eu de shoah, pense Ahmadinejad, et il n’y aura donc plus jamais d’Israël.
  
Comment atteindre cet objectif, Monsieur Ahmadinejad, Monsieur Mearsheimer, Monsieur Walt, Mesdames et Messieurs du Figaro et d’ailleurs, comment atteindre cet objectif, sinon en fabriquant une bombe atomique ?
  
(3) Martin Birnbaum, sur www.LibertyVox.com, écrivait, le 22 octobre, à propos de l’Iran : « Pendant presque cinq ans de négociations (après avoir caché pendant 18 ans son programme nucléaire) l’Iran a passé outre 12 ultimatums différents - pour arrêter son programme d'enrichissement d’uranium - et aux résolutions du Conseil de sécurité 1696, 1737 et 1747. L’Iran a également rejeté un paquet très généreux d’incitations offertes par l’Ouest et la Russie, qui entre autres, lui promettaient de l’aide pour développer un programme nucléaire civil, la fourniture d’un réacteur à eau lourde et une assurance multiple pour la fourniture de carburant nucléaire ».

MONDE-INFO.jpg
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 06:27
BREAKING NEWS, par Leroidavid

Vous avez bien évidemment entendu parler du rapport délirant de la NIE sur l'Iran ("Iran's Nuclear intentions and Capabilities"), publié le 3 décembre 2007.

Ce rapport est rempli de mensonges et d'erreurs, et il a été rédigé par 3 analystes connus pour être anti-Bush, anti-sanctions contre l'Iran, pro-démocrates, et pour avoir, durant toute leur carrière, refusé de s'opposer à la menace iranienne !

Voici un lien vers un article remarquable de NewsMax, 
écrit par Kenneth Timmerman:

U.S. Intel Possibly Duped by Iran

Un autre article important sur le sujet :

Dark Suspicions about the NIE,
 
rédigé par Norman Podhoretz
 
Extrait: "the intelligence community, which has for some years now been leaking material calculated to undermine George W. Bush, is doing it again".  

Traduction : "la communauté du renseignement, qui depuis quelques années déclassifie des informations pour porter atteinte à George Bush, a encore frappé."

Drzz

Racisme anti-juif à la TV libanaise

Un vrai petit show télévisé tout exprès (vidéo, transcription) pour nous avertir du grave danger qui nous menace tous, avec présentation, reportage, interview, diffusé le 22 octobre dernier sur une chaîne libanaise:

Les Juifs produisent et répandent des drogues pour prendre le contrôle de la planète, comme le leur ordonnent le Talmud et les Protocoles des Sages de Sion. Les autorités israéliennes aident à la manoeuvre, facilitent le trafic et entravent l’action des gentilles ONG palestiniennes qui tentent de lutter contre le phénomène.

Mais les Juifs sont bien connus dans l’histoire pour empoisonner les puits. Et comme chacun sait, ils ajoutent des substances toxiques aux médicaments et aux boissons alcoolisées de même qu’aux farines et autres produits qu’ils exportent partout où on ne les aime pas, voire partout tout court.

D’ailleurs, c’est avec des drogues que les Juifs ont miné le peuple allemand, provoquant ainsi l’extrémisme nazi, dans lequel ils jouèrent naturellement aussi un rôle. Et ils trafiquaient des drogues en masse dans la Russie des Tsars depuis le XVIIe siècle aussi. Tout ça en accord avec le Talmud, lequel dicte aux Juifs d’empêcher les autres nations de régner, de sorte que les Juifs soient seuls au pouvoir.

Les Protocoles précisent que le pouvoir des Juifs augmente avec la détresse de tous les autres gens. Toutes les nations visitées par des Juifs doivent être laissées malades, pauvres, sans force ni résolution. Et bien sûr, les drogues sont le moyen le plus efficace d’y parvenir. Les fameux antisémites grands hommes de l’histoire ont bien averti de se méfier des Juifs, qui brisent le moral des gens partout où ils s’installent. Ce sont des vampires, des suceurs de sang; si on ne les tient pas à l’écart des enfants, ils en feront leurs esclaves. D’ailleurs, ils ont le droit de traiter les autres peuples comme des animaux, de corrompre les gens, de déchirer les nations, de détruire les nationalités et de répandre la promiscuité et le chaos. C’est un fléau qui nous tue, nous et notre société.

La preuve…

UPDATE: Sur demande urgente, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’est fendu d’une lettre à la chaîne de TV libanaise faisant état de sérieuses préoccupations. Maintenant, tout ira bien, c’est sûr.


Nouveau en Turquie: l’égalité islamiste modérée

Selon un quotidien de Cologne, le premier ministre turc Erdogan se fait du souci (merci PI) pour les femmes turques. 

La constitution turque prévoit (depuis 2004) que les «femmes et les hommes sont égaux en droit; l’État a le devoir de concrétiser cette égalité». Mais un nouveau projet prévoit que «les femmes, les enfants, les personnes âgées et les handicapés nécessitent une protection particulière. Celle-ci doit respecter le principe général d’égalité en droit.»

Les associations de femmes turques ne veulent pas de ces égards: «Nous n’avons pas besoin d’un traitement spécial, nous voulons des droits égaux.» Peut-être savent-elle aussi ce que représente le statut de protégé (dhimmi) dans l’Islam?


Suisses/ses: donnez votre avis en ligne

C’est une bonne idée assez bien réalisée, pour un début. Les questions couvrent de nombreux thèmes de manière équilibrée et les renseignements personnels (mais anonymes) permettent de réaliser des analyses très détaillées et/ou révélatrices.

Mais les graphiques produits sont mal léchés et il n’est pas possible de générer un URL avec des résultats d’évaluation. À réparer.

Pour une prochaine étape, il faudrait élaborer une solution permettant aux gens de modifier leur vote après coup (seulement aussi longtemps que la question peut continuer de se poser, bien sûr), afin de pouvoir tenir compte de manière plus fluide de l’influence de l’évolution des événements et/ou des débats publics. Par ailleurs, un tel dispositif inciterait les gens à revoter dès qu’ils changent d’avis, ce qui fidéliserait les participants.

Une fois un tel système généralisé, bien sécurisé et institutionnalisé, nous avons une démocratie directe moderne digne de ce nom. 


Le cancer socialiste allemand arrive à maturité

Comme le laisse bien entendre l’extrait du livre de Hans-Olaf Henkel publié dans la dernière édition du magazine allemand de politique culturelle Cicero (un tuyau de PI). Je décris ici brièvement les principaux arguments développés:

L’Allemagne perd ses meilleurs éléments à une allure croissante (près de 150.000 émigrés en 2005, surtout vers les pays anglo-saxons). Les travailleurs comme les intellectuels formés en Allemagne à prix d’or ne tiennent plus à exercer dans leur pays. La proportion des universitaires parmi les émigrants y est en moyenne dix fois plus élevée que parmi la population en général. Près de la moitié des quelque 7000 médecins par an formés en Allemagne quittent le pays. Parallèlement, l’Allemagne accueille des immigrés sans formation en masse, ce qui fait descendre le niveau général de la formation de base (20e place seulement dans la dernière enquête PISA). Ainsi, actuellement, il y a plus de jeunes Allemands qui étudient à l’étranger, malgré des frais d’écolage très élevés, que jamais auparavant.

Le marché allemand du travail est surrégulé et étouffe la libre entreprise par sa bureaucratie surdimensionnée. Selon une étude menée par la Banque mondiale en 2006, la politique du travail allemand n’est pas compatible avec celle des autres nations industrialisées. Sur les 175 pays examinés, l’Allemagne occupe le 129e rang, derrière, par exemple, la Mongolie (61e), l’Ouzbékistan (67e) et la Chine (68e). Les coûts du travail y sont très élevés, la part des systèmes sociaux (pension, assurance maladie et accidents, chômage, etc.) y atteint 78% du salaire horaire, le record mondial. La part étatique du produit intérieur brut atteint 47%, dont 60% pour l’État social.

Tout cela rend l’Allemagne très peu attrayante pour les universitaires étrangers: alors que l’Australie en compte quelque 20%, la Grande-Bretagne 16% et la moyenne des pays de l’OCDE 12%, l’Allemagne doit se contenter de 5%. Et ce taux comprend les enfants des immigrés turques. Et la perte concerne aussi les anciens: en Allemagne, un professeur de 65 ans doit quitter son poste. Ailleurs, seules comptent les compétences réelles. Si bien que les meilleurs produits des meilleures universités allemandes donnent souvent le meilleur d’eux-mêmes hors de leur pays. Et les masses d’immigrés non qualifiés arrivés dans le pays depuis des décennies n’ont guère valu de Prix Nobel à l’Allemagne.

Les Verts (rouges à coeur), surtout, se sont opposés à tous les systèmes qui auraient permis de trier les candidats à l’immigration en fonction de critères fonctionnels, utiles à l’économie. Et les mêmes ont contribué à l’instauration d’un système social extrêmement attirant pour tous les immigrants peu ambitieux. De sorte que l’Allemagne, dans l’ensemble, se donne beaucoup plus de peine, avec succès, pour attirer les étrangers des couches sociales inférieures, sans qualification, que ceux susceptibles de donner au pays les nécessaires impulsions vers l’avenir. Par-dessus le marché, les syndicats craignent que les travailleurs étrangers qualifiés prennent des emplois aux Allemands et ont obtenu que les ressortissants de pays non-membres de l’UE souhaitant travailler en Allemagne doivent gagner au moins 85.000 euros par an. Impossible, donc, par exemple, d’engager des informaticiens indiens de talent dans une PME allemande.

Les statistiques de la criminalité sont conçues de manière à distordre la réalité. Elles cachent l’origine des actes de violence dans certains cas (communautés musulmanes) et mettent en exergue de manière grotesque les méfaits de l’extrémisme de droite. En 2006, les néonazis sont censés avoir commis 12.238 délits, ce qui est effrayant. Mais ce nombre contient pas moins de 8739 «délits de propagande» liés à des symboles interdits, des prises de position interdites sur l’histoire ou encore l’audition de chansons interdites. En fouillant les petits caractères, on s’aperçoit que le nombre de lésions corporelles causées par les crânes rasés teutons s’établit en fait à 726, dont une grande partie proviennent d’affrontements contre des «antifascistes» plus enragés encore. En effet, en nombre d’actes de violence, les extrémistes de gauche l’emportent nettement (comme en Suisse, d’ailleurs), mais ils ne sont que très rarement désignés comme tels — la presse parle alors plutôt de «jeunes», d’«autonomes» ou encore d’«altermondialistes». En mai dernier, ils ont tiré sur la police avec des engins pyrotechniques, lancé des pavés et fait près de 60 blessés. Aucun journaliste ou politicien n’a voulu savoir qu’il s’agissait d’actes prémédités par des extrémistes de gauche.

En revanche, on cherche en vain des statistiques sur les actes de violence commis par de jeunes Turcs contre des Allemands, bien que des enquêtes aient permis d’établir que les Turcs sont les plus violents des étrangers d’Allemagne. Selon le rapport en question (2004), un Turc âgé de 14 à 18 ans sur trois a déjà commis des délits, du vol à l’attaque à main armée en passant par l’extorsion. Les jeunes Turcs commettent trois fois plus de délits que les jeunes Allemands. En mars 2007, une étude berlinoise portant sur des «délinquants intensifs» de moins de 21 ans (actes de violence, attaques, lésions corporelles) révéla que 70% d’entre eux provenaient de l’immigration, dont une majorité originaire de Turquie. Leurs parents sont en moyenne peu formés, souvent au chômage et disposent de faibles revenus. La moitié des jeunes délinquants quittent l’école sans diplôme. Ils commettent leurs délits à 60% en groupe et ne peuvent pas être contrôlés durablement par la police.

Il vaut la peine de lire le tout, en allemand. Par exemple pour la réaction de certains Gutmenschen à la proposition de Henkel, au sein d’une commission sur l’immigration, de considérer à part le cas des femmes musulmanes soumises à des règles sociales inacceptables au sein de leurs communautés:

«Pas si vite, Monsieur Henkel! Nous devons laisser à nos concitoyens turcs une certaine marge de tolérance culturelle.» «Vous croyez pouvoir appliquer librement vos valeurs morales à d’autres cultures? Quelle arrogance!»


Nouveau en Turquie: l’adoption islamiste modérée

C’était ce matin dans Akşam (via MEMRI): l’office gouvernemental turque chargé de la direction des affaires religieuses a récemment publié un livre sur la famille et la jeunesse. L’ouvrage dit notamment ceci à propos de l’adoption (je traduis):

  • Lorsque des couples sont incapables d’avoir des enfants par la voie naturelle ou par insémination artificielle, ils peuvent opter pour l’adoption. Mais il est contraire à la religion (l’Islam) de faire inscrire ces enfants sous leur nom et de les désigner comme leurs héritiers.
  • Lorsque les enfants adoptés atteignent la puberté, (…) il devient licite de les marier. En conséquence, selon l’Islam, il n’est plus permis à la mère adoptive de séjourner seule avec un garçon adopté, et il n’est pas permis au père adoptif de séjourner seul avec une fille adoptée, quels que soient le lieu et le moment.

La loi, c’est la loi…


Islam, mauvaise religion, à enterrer — vite

Il y a, c’est indéniable, de mauvaises religions, à enterrer ou laisser derrière soi. Odin, dieu de la guerre exigeant des sacrifices humains, n’est plus qu’un bibelot poussiéreux, malgré toutes les qualités dont les despotes de l’époque le paraient. Idem pour les cultes mayas et aztèques, dont les innombrables monuments servaient davantage à célébrer l’aveuglement des croyances rigides que les lumières de la foi en la créativité. Idem pour les rites anthropophages, bien sûr, en dépit des motivations positives que ses adeptes pouvaient, devaient, leur trouver.

Et pourtant, avec quelle énergie toutes ces errances oubliées auraient-elles été défendues, en leur temps, si quelqu’un avait osé en contester la valeur? On aurait alors sans doute entendu des armées d’apologistes réciter d’interminables listes de vertus et de louanges, d’avantages et de qualités que seules ces magnifiques religions savaient apporter. On aurait fait parader d’humbles fidèles souriants par milliers pour prouver que tout cela était bel et bon pour le peuple. On aurait amassé des sommes vertigineuses de détails certes sans pertinence sur l’essentiel, mais troublants pour qui aurait voulu prononcer une condamnation bien tranchée. On aurait noyé le poisson, en un mot. Et, en cas de persévérance dans la critique, il aurait sans doute fallu compter avec des menaces de mort de la part des plus fervents adeptes. Et si même cela n’avait pas su faire taire les critiques…

Il en est de même aujourd’hui pour l’Islam, qui, à la base, c’est-à-dire dans ses textes, répand la haine du non-croyant et exige de lui faire la guerre s’il ne se soumet pas volontairement (à la religion ou à la domination politique et sociale). Cette manière de voir les choses a été partagée dans ses grandes lignes, c’est-à-dire sans aucune contestation notable, par la totalité des grands mouvements de jurisprudence de l’Islam, soit par l’écrasante majorité des Musulmans, extrêmement rares à l’époque, qui savaient lire et qui s’étaient penchés sur ces textes soi-disant sacrés. 

Entre-temps, l’Islam s’est en grande partie réinventé. À la suite des colonisations un peu partout dans ses empires, et du Kémalisme en Turquie, ses lois et ses textes ont été abrogés et sont retournés dans l’ombre, de sorte qu’on a pu voir éclore des formes de coexistence convenable entre les communautés musulmanes et le reste du monde. Et c’est cette vision d’un Islam dilué et bariolé par obligation que les apologistes, les esprits superficiels et aussi certains grands esprits utilisent pour pointer qui vers le retour à l’Islam tout court, qui vers un accueil à bras ouvert de cette religion, qui vers une chance de réforme durable.

Les premiers, de loin les plus nombreux à s’exprimer dans le débat public, sont de simples malhonnêtes (les textes islamiques autorisent le crime pour la religion, y compris agrémenté de mensonge. de sorte qu’aucun Musulman pratiquant n’hésitera à mentir à un non-Musulman). Les deuxièmes sont irresponsables. Les troisièmes, les plus rares, bien qu’ils aient la raison pour eux en théorie ont de moins en moins de chances de l’avoir en réalité, car cette lutte contre l’islamisme et pour un Islam nouveau qu’ils préconisent, dès qu’elle s’installe, est déjà, en soi, une victoire du chaos.

Et tous semblent oublier que de plus en plus de Musulmans savent lire, ce qui crée une situation unique dans l’histoire de ce fléau. Ainsi, dans une population fortement musulmane, composée de gens pour qui les versets du Coran remplacent les chansonnettes que nos parents fredonnent aux petits enfants, les poésies des jardins d’enfants, les références culturelles variées des écoles et une bonne partie des impulsions multiples du monde moderne, même un vote démocratique peut produire aujourd’hui les lois inhumaines que seuls des lettrés pouvaient forger au Moyen-âge. Car le vote est une chose sérieuse, qui incite les gens à réfléchir, à se faire leur opinion, à revenir plutôt au texte, donc, qu’aux paroles, souvent contradictoires.

Or ce sont justement les textes qui posent problème. C’est le sens premier et évident de textes qui relatent les paroles et les actes d’un prophète appelant ses apôtres à tuer au nom de la foi, en masse. Ce sont les harangues d’un chef de guerre médiéval qui incite ses troupes à haïr si profondément l’ennemi, pour des raisons si impérieuses, qu’elles deviendront capables de tuer sans sommation ni sourcillement. C’est le contrat blasphématoire qu’un escroc prétend faire signer entre ses hommes et Dieu: le mercenariat en échange du paradis, et 80% de son propre butin s’il est victorieux. Ce sont les centaines de promesses coraniques de châtiment infernal pour ceux qui ne croient pas… au Coran. Si un seul malheureux % des Musulmans lisent cela et le croient, comme semblent l’avoir cru tous les juristes classiques, nous aurons 10 à 15 millions de djihadistes parmi nous, la plus formidable armée de tous les temps. Et le Coran ne contient rien (à une ou deux tromperies près) qui permette aux Musulmans alphabétisés de surmonter cela.

Ainsi, là où on permet à cette chose malfaisante de s’implanter au nom de la religion, la société est pour ainsi dire condamnée à errer entre le chaos politique et social et un despotisme ou un autre, comme le montre l’évolution des événements partout où la religion islamique joue un rôle majeur. De sorte que la solution intuitivement la moins réalisable pour les esprits occidentaux — l’exclusion totale de la religion islamique — est en fait la seule bonne solution. La vraie question est comment.

Il faut sans doute une approche très différente selon qu’on se trouve en Islam ou ailleurs. Mais en tout cas, il faut y réfléchir avant que la religion islamique soit installée. Là où elle se trouve en force, il est trop tard.


Islam, entre modérés et radicaux M6 Enquête exclusive 30-9-07)

Un aperçu du reportage diffusé dimanche soir sur M6 : une enquête de quatre mois au sein de la communauté musulmane de la banlieue lyonnaise.

On peut télécharger (gratuitement) le reportage en version intégrale sur megaupload.com :
Islam-Islam, entre modérés et radicaux (M6 Enquête exclusive 30-9-07)PM

http://www.megaupload.com/?d=GP1F6YQO

Un autre document diffusé sur France 2 :

Mauritanie ; grossir à tout prix, de Delhomme (France 2 Envoyé spécial 27-9-07)

Gros plan sur une coutume qui consiste à faire boire du lait mélangé à du beurre à des jeunes filles afin qu'elles grossissent et correspondent ainsi aux canons de beauté encore en vigueur dans certaines régions de la Mauritanie. En zone urbaine, faute de bétail, certaines femmes iraient jusqu'à utiliser des produits chimiques à usage vétérinaire.

Mauritanie ; grossir à tout prix, de Delhomme (Envoyé spécial 27-9-07)PM

http://www.megaupload.com/?d=C9JB6XEU


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Ce qu’il faut savoir sur l’une des plus grandes menaces politiques et religieuses du XXIème siècle

 


« Le socialisme cherche à abattre la richesse, le libéralisme à suprimer la pauvreté »                                                   Winston Churchill

 

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« Le Communisme est l'Islam du XXème siècle. »                                                   Jules Monnerot


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« La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à gouter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée.  »                            Carl Gustav Jung

 

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« Ils ignorent que les épées sont données pour que personne ne soit esclave. »                                                                                        Lucain

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