ANTI-RACISME
Egalitarisme racialiste
Inversion raciste
L'anti racisme, communisme du XXI ème siècle.
Le racisme désigne :
- une idéologie politique ou sociale fondée sur la race (nazisme, apartheid, ségrégation, épuration ethnique, certaines formes d'esclavagisme, société de castes, racialisme, ethnocentrisme, etc.)
- un comportement hostile et xénophobe, pouvant aller jusqu'à la violence, envers des individus appartenant à une ethnie différente.
Position libérale et libertarienne
Si le racisme est sans doute condamnable du point de vue de l'éthique, il ne l'est du point de vue du droit que dans la mesure où il se traduit en actes violents qui lèsent autrui dans sa personne ou dans sa propriété.
Criminaliser l'expression du racisme revient à établir un ordre moral et à imposer la police de la pensée à l'encontre de la liberté d'expression.
Les lois anti-racistes, tout comme les lois racistes (discrimination positive) imposées par l'Etat, violent les droits légitimes des personnes. Seul un comportement non conforme à l'axiome de non-agression est illégitime et donc punissable.
Dans une société libérale, une opinion xénophobe ou raciste ne serait donc pas poursuivie judiciairement, non parce qu'il ne s'y trouverait aucun raciste (ce qui est impossible), mais parce que le délit d'opinion n'y existerait tout simplement pas. Reste que, sur le plan des principes, le racisme est profondément incompatible avec l'universalisme libéral. En effet, une telle opinion pèche par holisme et collectivisme ethnique, ce qui la situe aux antipodes de l'individualisme que défend le libéralisme.
Au final, si les libéraux se refusent à en appeler à une condamnation pénale des idées racistes, qu'elles soient exprimées oralement ou par écrit, ils s'y opposent moralement tout en refusant leur prohibition. A la censure politique, ils préfèrent par conséquent la libre expression des opinions, fussent-elles les plus contraires à leurs principes.
Bibliographie
- 1981, Anne Wortham, The Other Side of Racism: A Philosophical Study of Black Race Consciousness, Ohio State University Press
- 1982, George Reisman, Capitalism: The Cure for Racism, The Intellectual Activist, Vol. 2, n°20, September 8
- 1987, Mark D. Hughes, Racial Discrimination vs. the Free Market, The Free Market, Juillet, pp8, 6
- 1989, Jennifer Roback, Racism and Rent Seeking, Economic Inquiry, Vol 27, n°4
Citations
- « Les vices ne sont pas des crimes : comme toutes sortes d'autres raisons d'en commettre, le vice peut inspirer le crime, mais il ne le constitue pas : il n'y a crime que s'il y a violation du Droit légitime de quelqu'un. » (François Guillaumat)
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- « Ceux en particulier qui depuis des décennies, ont admis l'incitation à la haine de classe et à la discrimination contre les riches n'auront pas à s'étonner si l'origine ethnique devient à son tour un prétexte à des politiques de discrimination. Il n'y a pas de différence, en morale ni en Droit, entre la discrimination politique contre les riches et celle qui frappait les juifs. Le nazisme est d'abord un socialisme. » (François Guillaumat)
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- « Les vices sont les actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont les actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui. Les vices sont simplement les erreurs que commet un homme dans la recherche de son bonheur personnel. Contrairement aux crimes, ils n’impliquent aucune intention criminelle envers autrui, ni aucune atteinte à sa personne ou à ses biens. » (Lysander Spooner)
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- « Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme. Le racisme reconnaît un groupe et attribue ses vertus ou ses défauts, sa supériorité ou son infériorité à son origine raciale. Or il n'y a que des esprits individuels et des réalisations individuelles. [...] Le racisme est porté par le collectivisme et son corollaire l'étatisme. Son seul antidote est la philosophie individualiste et son corollaire le capitalisme de laissez-faire. » (Ayn Rand)