Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le Blogue de la Résistance sur Internet
  • : Le WEB Résistant est le seul site francophone présentant toutes les références sur les sites de réinformation. Faites-le connaître autour de vous ! Ne restez pas seul, nous sommes nombreux.
  • Contact

Profil

  • Cyber-Résistant
  • CYBER--LIBERTARIEN
  • CYBER--LIBERTARIEN

En bref

ajouter-favoris.png

Abonnement

Inscription à la newsletter

  

The 910 Group

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The Counterjihad Calendar 2009
The Counterjihad Calendar 2010

Counterjihad Brussels 2007

Counterjihad Vienna 2008

Counterjihad Copenhagen 2009

Counterjihad Zurich 2010

EU Eurabia Francais

Le Bulletin de Réinformation de Radio Courtoisie

 
FAIRE LE TEST POLITIQUE ?

http://img263.imageshack.us/img263/2081/diagrammenolan.jpg

 

Web Statistics

 
Locations of visitors to this page

Entête

http://www.wikio.fr

"Si vous entendez ce message, c'est que vous êtes la résistance."

International Civil Liberties

About

The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


Rejoindre le forum

 

The Center for Vigilant Freedom

5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 10:51

Il existe désormais une solution idéale pour s’informer sur ce qu’est vraiment le libéralisme sans pour autant passer pour un rat de bibliothèque perdu sur la plage. Ça s’appelle Pulp libéralisme.

Par Georges Kaplan.

Je fais partie avec quelques autres d’une toute petite communauté : celle des libéraux français. Nous ne sommes pas d’accord sur tout – il y a, parmi nous, des anarcho-capitalistes, des minarchistes, des objectivistes randiens, des libéraux-conservateurs, des libéraux de gauche et, me semble-t-il, une majorité relative de libéraux classiques – mais s’il y a un point qui nous rassemble, outre notre attachement aux libertés individuelles et notre méfiance vis-à-vis de la chose publique – c’est le sentiment profondément ancré en nous que la plupart de nos compatriotes n’ont pas la moindre idées de ce qu’est le libéralisme.

Soyons clairs : vous avez tout à fait le droit de penser que Nicolas Sarkozy et François Hollande sont des ultralibéraux, que l’Union européenne, le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale sont des organisations d’inspiration libérale ou que des entreprises comme Goldman Sachs, a.k.a. la pieuvre, le groupe Lagardère et la Société Générale font pression sur nos gouvernants pour qu’ils mettent en œuvre des politiques libérales. C’est votre droit mais, vu de notre fenêtre, ce n’est pas seulement faux : c’est grotesque.

Aucun de ces personnages publics et aucune de ces organisations ne se réclame du libéralisme et pour cause : tous et toutes n’ont de cesse que de réclamer ou de plaider en faveur d’une intervention accrue des pouvoir publics dans nos vies, à commencer par leurs dimensions économiques. Du point de vue d’un libéral, MM. Sarkozy et Hollande ne sont pas des libéraux, l’UE, le FMI et la Banque Mondiale ne sont pas des organisations libérales et la pieuvre, le groupe Lagardère et la Société Générale sont de parfaits exemples de capitalisme de connivence.

Et c’est pourtant bien l’idée que véhicule notre classe politique unanime, les journalistes subventionnés de la presse officielle et pratiquement tout ce que compte notre beau pays d’intellectuels. Selon l’opinion publiée [1], de Joffrin à Zemmour, de Todd à Michéa, de Demorand à Sapir, de Polony à Pulvar, les malheurs de notre pays seraient dus à la pensée unique – forcément libérale. On demande des noms ? Pas de problème : voilà Jacques Attali, Alain Minc et même BHL promus au grade infamant de représentants du dogme libéral. Même si le verbe n’est pas vraiment approprié : on croit rêver !

Albert Camus, qui n’était pas lui non plus un grand libéral, disait très justement que « mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde. » Alors voilà : avant que nous puissions entamer une passionnante discussion sur le libéralisme, il peut être utile que nous nous mettions d’accord en donnant à ce mot son véritable sens. Pour ce faire, il me semble tout à fait honnête de vous suggérer de vous reporter à une description du libéralisme écrite par des libéraux plutôt que par leurs adversaires les plus farouches.

Mais, me direz-vous, l’été n’est pas une période propice à la lecture d’un traité de philosophie politique ; j’en suis bien d’accord mais il se trouve justement qu’il existe désormais une solution idéale pour s’informer sur ce qu’est vraiment le libéralisme sans pour autant passer pour un rat de bibliothèque perdu sur la plage. Ça s’appelle Pulp libéralisme (Tulys), c’est (très bien) écrit par Daniel Tourre, divisé en 36 courts chapitres qui déminent l’un après l’autre les clichés les plus courants sur le libéralisme et – cerise sur le gâteau – c’est drôle, divertissant et illustré de près de 230 vignettes de bandes dessinées américaines des années 1950 avec monstres improbables, demoiselles en détresse et autres génies du mal machiavéliques [2]. Vous n’avez plus aucune excuse.

----
Sur le web. Achat en ligne sur Amazon

Notes :

  1. « Il n’existe rien de tel qu’une opinion publique ; il n’existe qu’une opinion publiée » (Winston Churchill).
  2. À celles et ceux qui n’ont pas l’intention de bouquiner sur la plage et qui cherchent une œuvre plus académique, je recommande chaudement l’excellent Dictionnaire du libéralisme de Mathieu Laine (Larousse).

Dans Pulp Libéralisme, la tradition libérale pour les débutants, Daniel Tourre présente de façon humoristique les bases philosophiques du libéralisme classique. Interview de l'auteur.

Contrepoints : Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire un tel livre ?

Daniel Tourre : C’est un projet qui me tient à cœur depuis longtemps. J’ai commencé depuis plusieurs années à enrichir un site (www.dantou.fr) dont sont tirés une partie des textes du livre mais j’avais envie de repartir de cette base pour écrire une sorte de manuel distrayant. Le livre que j’aurais aimé avoir il y a 20 ans lorsque j’ai commencé à m’intéresser au libéralisme.

À l’époque, j’avais des intuitions libérales, des agacements sur ce que j’observais dans mon pays, mais  j’ignorais tout du libéralisme lui-même, et je ne savais même pas par quel bout commencer. J’ai beaucoup tâtonné, je suis tombé sur des mauvaises synthèses écrites parfois par des adversaires du libéralisme et j’aurais aimé avoir un livre me permettant de balayer les grandes notions avant d’en approfondir certaines ailleurs dans d’autres livres.

Aujourd’hui avec Internet, le besoin est moins criant qu’à l’époque, mais je pense tout de même qu’entre les livres plus savants et les essais de qualité – que nous avons désormais – il manquait un ouvrage plus grand public qui puisse servir de porte d’entrée au libéralisme pour un curieux comme pour un libéral intuitif. Un livre qu’on puisse prêter à un ami, sans crainte de l’ennuyer, pour qu’il découvre les grandes lignes du libéralisme classique. J’ai voulu partir de 36 clichés régulièrement entendus dans la sphère publique pour capter l’attention d’un néophyte plus facilement.

J’espère aussi que le livre va assez dans le détail de chaque sujet pour permettre à un libéral plus aguerri de découvrir ou redécouvrir des notions ou des auteurs.

Le livre a un format assez atypique pour un livre politique.

Oui, il a un grand format (A4), avec beaucoup d’illustrations. L’objectif était qu’on ait envie de le feuilleter, même un peu fatigué ou même si l’on n’est pas passionné par la politique. Un livre qui puisse se lire par petit bout, qui fasse sourire et qu’on referme en ayant appris une chose ou deux. Il est donc divisé en sections puis en sous-sections souvent autonomes et sur chaque page, il y a un texte explicatif, une illustration humoristique et une courte citation.

Est-ce que ce livre couvre toutes les écoles du libéralisme ?

Non. Le livre fait très clairement la part belle d’une part au libéralisme classique basé sur le Droit naturel moderne et d’autre part à l’École Autrichienne. Il consacre d’ailleurs plusieurs chapitres au Droit naturel. C’est d’abord parce qu’il s’agit de la vision du libéralisme dont je me sens le plus proche. C’est de surcroit parce qu’à mon avis, c’est à la fois la vision la plus prometteuse pour défendre le libéralisme en France et la vision la moins connue dans le grand public.

Quant à l’École autrichienne et sa théorie des cycles, elle occupe aussi une partie importante de l’ouvrage. Il me parait important de diffuser le plus possible ses fondements et sa vision, en particulier en temps de crise. Beaucoup de gens sont actuellement convaincus que les crises sont une défaillance structurelle du capitalisme libéral. L’École Autrichienne montre de manière convaincante qu’il n’en est rien. Sans cet apport, la défense du capitalisme libéral hier comme aujourd’hui est beaucoup plus difficile.

Pourquoi « pulp » libéralisme ?

« Pulp », cela fait référence à toute une culture populaire américaine des années 1930, 1940, 1950.  Il s’agit de petits fascicules vendus pour 10 cents dans les épiceries ou les magasins ambulants.

C’étaient des textes mais aussi des comics, des BD, sur toutes les thématiques (roman, science fiction, horreur, policier, action, guerre, roman à l’eau de rose…) d’une trentaine de pages qui contenaient deux ou trois histoires avec quelques héros récurrents et un courrier de lecteurs pointilleux. Cette forme de publications existe d’ailleurs toujours. Une large partie de ces BD jusqu’aux années 1950 sont tombés dans le domaine public. Elles sont aujourd’hui scannées et rassemblées par des collectionneurs puis mises en ligne sur des sites aux USA.

J’aime bien cet univers kitsch fait de robots, de fusées jaunes ou vertes, de demoiselles en détresse et de monstres ridicules. Je cherchais un moyen décalé d’illustrer le livre tout en ayant une certaine homogénéité, un fil conducteur. J’ai donc passé des heures et des heures à survoler ces centaines de pages afin de trouver des scènes me permettant d’illustrer une idée… J’ai d’ailleurs beaucoup travaillé à la bibliothèque pendant cette période, et je sentais ces étudiants observant ce vieux qui passait des journées et des journées, à la même place, à lire à la vitesse de la lumière sur écran de portable des vieilles BD avant de s’arrêter sur une page, avec un air de chercheur d’or ayant trouvé un pépite. Ensuite, il s’agissait de réécrire les dialogues à la sauce libérale.

Pourquoi avoir créé votre propre maison d’édition pour sortir ce livre ?

Ça, ce n’était pas du tout prévu au départ. Des éditeurs étaient intéressés par le texte explicatif lui-même mais le format ne les intéressait pas pour des raisons économiques. A4 avec illustrations, cela coûte beaucoup plus cher à imprimer, stocker ou expédier qu’un livre normal. Et dans le domaine politique, cela ne se fait tout simplement pas. Bref, après pas mal d’hésitations, j’ai trouvé que je perdais une large partie de l’originalité du livre en acceptant les conditions des éditeurs – par ailleurs parfaitement compréhensibles. J’ai donc préféré lancer une maison d’édition pour avoir exactement le livre auquel je pensais. Puis je me suis pris au jeu de l’édition. Ça m’a permis de découvrir le milieu de l’édition/librairie en France comme de l’import/export puisque j’ai fait imprimé le livre en Turquie.

Le livre reste cher…

Oui hélas, mais il faut savoir qu’entre une impression noir et blanc sur un format habituel (grosso modo A5) et une impression couleur sur un format A4, le coût de fabrication va du simple au quintuple. La couleur est chère. Une BD couleur de 50 pages coûte d’ailleurs environ 10€. « Pulp Libéralisme » fait 234 pages en format A4. Il y a une version Noir et blanc pour 22 euros qui devrait être aussi largement disponible. J’aimerais aussi faire une version ipad/kindle, mais c’est un gros travail surtout avec la mise en page de ce livre et elle ne sortira pas avant plusieurs trimestres.

Êtes-vous optimiste sur la diffusion des idées libérales dans les prochaines années ?

Oui, très. D’une part parce que le modèle dominant en place est en train de s’effondrer doucement. Beaucoup de gens cherchent une autre vision et restent très curieux lorsqu’un discours sort des sentiers battus.

Dans le même temps Internet favorise de manière incroyable la diffusion des idées nouvelles ou oubliées.

Enfin en dehors de mon livre (très bien donc), beaucoup d’autres livres sortent ou vont sortir, dans des créneaux complémentaires, à commencer par le dictionnaire de Mathieu Laine de très bonne qualité ou dans un autre registre Libres, 100 auteurs pour la liberté. Avec un peu de chances, d’ici quelques années, sur les rayons des bibliothèques, les livres parlant du libéralisme ne seront plus (uniquement) des longues rangées de livres hostiles au libéralisme mais des livres écrit par des libéraux…

La diffusion des idées libérales est de toute manière un préalable indispensable à toute réduction significative de la place de l’État dans nos vies et dans la société. Notre grand défi dans les prochaines années sera de s’adresser au grand public, mais contrairement aux décennies précédentes nous avons vraiment une fenêtre qui s’ouvre.

----
Daniel Tourre, Pulp Libéralisme, la tradition libérale pour les débutants, Éditions Tulys, 1er avril 2012, 236 pages, Broché couleur.

Achat sur amazon ou directement aux Éditions Tulys.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Jumelage

Voir les articles

INDEX

 

 READ THIS BLOG IN ENGLISH WITH GOOGLE Click here

Ni totalitarisme nazi, ni totalitarisme communiste, ni totalitarisme islamiqueL'image “http://img57.imageshack.us/img57/3474/bouton3sitany0.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

George Orwell


DOSSIER

LE LIBERTARIANISME

Informez-vous sur la philosophie politique libertarienne


« Les faits sont têtus; quels que soient nos souhaits, nos inclinations ou les voeux de nos passions, ils ne peuvent changer l'état de fait et la preuve. »     John Adams

DOSSIER

LE WEB RESISTANT 

lewebresistant.gif

Informez-vous sur la cyber-résistance

 

« Les religions chrétiennes furent sanglantes et meurtrières en s'éloignant de leurs textes tandis que l'islam le fut en se rapprochant des siens. »                                                      Eric Conan



DOSSIER

FONDAMENTALISME, DJIHADISME, TERRORISME

L’ISLAMISME EST UN TOTALITARISME

img80/3421/poing1bjr1.jpg

Ce qu’il faut savoir sur l’une des plus grandes menaces politiques et religieuses du XXIème siècle

 


« Le socialisme cherche à abattre la richesse, le libéralisme à suprimer la pauvreté »                                                   Winston Churchill

 

DOSSIER

LISEZ LE rapport SUR LE SOCIALISME

Plus de 20 articles du blog C.R pour vous réinformer sur le socialisme


« Le Communisme est l'Islam du XXème siècle. »                                                   Jules Monnerot


DOSSIER

LISEZ LE rapport SUR LE COMMUNISME

Plus de 20 articles du blog C.R pour vous réinformer sur le communisme

 

« La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à gouter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée.  »                            Carl Gustav Jung

 

DOSSIER

LISEZ LE rapport SUR LE NAZISME

Plus de 20 articles du blog C.R pour vous réinformer sur le nazisme


« Ils ignorent que les épées sont données pour que personne ne soit esclave. »                                                                                        Lucain

Partenaire :