« Ma philosophie conçoit essentiellement l'Homme comme un être héroïque dont l'éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu. » Ayn Rand

Guide de l’objectivisme randien
Ayn Rand, la créatrice du mouvement de l’objectivisme aux Etats-Unis, a présenté son éthique à l’Université du Wisconsin au cours d’un colloque sur « l’éthique de notre temps », en 1963. Cet article a été repris dans un recueil paru en 1993 intitulé La Vertu d’égoïsme aux éditions des Belles Lettres.
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Les droits de l'Homme - Ayn Rand
Objectivisme ou réalisme métaphysique
Ayn Rand ou la passion de l’égoïsme rationnel
Ayn Rand, sur les chemins de traverse du libéralisme
Ayn Rand, romancière et guerrière du « Vivre pour soi »
Capitalism : The Unknown Ideal - Ayn Rand
La collectivisation des droits - Ayn Rand
La Vertu d'égoïsme : Ayn Rand ou le devoir d'égoïsme
La philosophie : qui en a besoin - Ayn Rand
La Révolte d'Atlas - Page titre et introduction de l'auteur.
La Révolte d'Atlas : Chapitre I - LE THEME
Ayn Rand
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« Les Arabes sont une des cultures les moins développées. Ils sont typiquement nomades. Leur culture est primitive et ils éprouvent du ressentiment contre Israël car c'est la seule tête de pont de la science moderne et de la civilisation sur leur continent. Quand vous avez des hommes civilisés qui combattent des sauvages, vous soutenez les hommes civilisés, peu importe qui ils sont. » Ayn Rand
Ayn Rand | |||||
Philosophe, Romancière | |||||
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Dates | 1905-1982 | ||||
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Tendance | Objectiviste | ||||
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Ayn Rand (2 février 1905 - 6 mars 1982), née Alissa Zinovievna Rosenbaum[1], est une philosophe et romancière américaine (juive russe émigrée), connue pour sa philosophie : l'objectivisme. Sa principale œuvre est Atlas Shrugged (1957), un roman qui met en scène des entrepreneurs en butte à l'étatisme d'une société socialiste pré-totalitaire.
Biographie
Ayn Rand naît à Saint-Pétersbourg en 1905 dans une famille juive agnostique de trois enfants dont elle est l'aînée. Elle s'intéresse très jeune à la littérature et au cinéma, écrivant dès l'âge de 7 ans des romans ou des scénarios. Elle nourrit son imagination des romans de Sir Walter Scott ou d'Alexandre Dumas et s'enthousiasme pour le courant romantique. En particulier, elle découvre à 13 ans celui qui deviendra son auteur favori et qu'elle considérait comme le plus grand romancier : Victor Hugo. L'arrivée au pouvoir des Bolchéviks, en 1917, contraint sa famille à la fuite en Crimée, jusqu'à ce que celle-ci soit envahie par les révolutionnaires en 1921. Elle brûle alors son journal intime qui contenait des passages anticommunistes au vitriol.
Elle entame des études d'histoire et de philosophie à l'université de Petrograd (Saint-Pétersbourg) et y découvre les œuvres de Rostand, Schiller et Dostoïevski. Elle en sort diplômée le 13 octobre 1924. Elle continue à écrire et entre à l'Institut d'État des arts cinématographiques en 1924. À la fin de 1925, on lui accorde un visa pour rendre visite à des proches, habitant aux États-Unis.
Elle arrive à New York en février 1926. Ses premières impressions devant les gratte-ciels la marquent profondément et inspireront les descriptions de La Source vive, un de ses romans. Elle choisit de ne pas retourner en Union soviétique et part pourHollywood où elle devient scénariste. C'est alors qu'elle change son nom en Ayn Rand, en référence selon elle à la transcription en cyrillique du nom de sa famille.
Elle fait des petits boulots puis, grâce à une rencontre fortuite avec Cecil B. DeMille, obtient un poste dans un de ses films. Elle y rencontre Frank O'Connor, jeune acteur qu'elle épouse le 15 avril 1929. Elle est naturalisée américaine en 1931.
Son premier succès littéraire est la vente de son scénario Red Pawn en 1932 à Universal Studios. Elle écrit en 1934 la pièce de théâtre Night of January 16th qui est produite à Broadway. La pièce était un procès dont le jury, choisi parmi les spectateurs, pouvait choisir la fin.
En 1936 elle publie Nous, les vivants (We the living) sur la cruauté de la vie sous le régime communiste russe puis, en 1938, Anthem, qui décrit une société dans laquelle le collectivisme a triomphé. Anthem ne fut accepté par aucun éditeur aux États-Unis et We the Living ne rencontra pas un grand succès. Stephen Cox, de l'Objectivist Center, considère que cela est dû à l’époque : We the Living « fut publié quand la popularité du socialisme russe était au plus haut parmi les faiseurs d'opinions américains »[2].
Son premier grand succès arrive avec la publication de La Source vive, en 1943, après qu'elle eut passé sept ans à l'écrire. Refusé par douze éditeurs, il est finalement accepté par la maison d'édition Bobbs-Merrill. Le livre devient un succès planétaire, adapté en 1949 au cinéma sous le titre Le Rebelle en France. Le livre s'est vendu depuis à plus de 6 millions d'exemplaires et il s'en vend encore 100.000 par an[3].
En 1957 est publiée sa principale œuvre, Atlas Shrugged, un roman qui met en scène des entrepreneurs en butte à l'étatisme d'une société socialiste pré-totalitaire. Le tirage initial est de 100.000 exemplaires et le livre devient rapidement un best-seller mondial. Selon une étude de 1991 de la Bibliothèque du Congrès américain, le livre est cité par les Américains comme le livre qui les a le plus influencés après la Bible[4]. Sa description de la crise et des actions des gouvernants qui l'empirent trouve une résonance toute particulière aujourd'hui, comme le reflète les ventes de l'ouvrage[5].
En 1950, elle crée un groupe qui prend par provocation le nom Le collectif avec Alan Greenspan, futur président de la Fed et Nathanael Blumenthal (qui deviendra Nathaniel Branden). Le cercle d'amis prend un rôle plus important, aidant Ayn Rand à diffuser ses idées (l'objectivisme) à travers le Nathaniel Branden Institute. Il éditera bientôt un périodique, The Objectivist.
La relation amicale entre Branden et Ayn Rand devient amoureuse au fil des années, au vu et su de leurs conjoints respectifs. Leur histoire prend fin en 1968, après des séparations temporaires. Elle rompt définitivement avec Branden et sa femme, ne se réconciliant jamais avec cette dernière. Barbara Branden dans biographie célèbre, The Passion of Ayn Rand, sera d'ailleurs très critique sur la relation de la philosophe avec son époux.
Ayn Rand enseigna dans de nombreuses universités à partir de 1960, année où elle débute à l'université de Yale, à université de Princeton et à la Columbia University. Elle enseigna également à Harvard et au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Sa santé se détériore au début des années 1970, elle est opérée en 1974 pour un cancer du poumon. La fin de la relation avec Branden signe la fin de facto du NBI et certains amis objectivistes s'éloignent d'elles. Ses activités au sein du mouvement objectiviste se raréfient à la fin des années 1970, situation amplifiée par la mort de son époux, l'acteur Frank O'Connor, le 9 novembre 1979. L'un de ses derniers projets était une adaptation télévisée d'Atlas Shrugged ainsi qu'un roman, To Lorne Dieterling, dont elle n'a laissé que des brouillons préparatoires.
Elle meurt d'une insuffisance cardiaque le 6 mars 1982 chez elle à New York. De nombreux compagnons objectivistes se rendent à son enterrement dont Alan Greenspan et David Kelley qui y lira If de Rudyard Kipling.
Les personnages de ses romans sont devenus des références clés dans la culture américaine comme John Galt, Dagny Taggart ou Kira Argonouva, interprétées au cinéma par Gary Cooper pour le premier, la superbe Angelina Jolie pour la seconde et la belle italienne Alida Valli pour la troisième.
Idées
Ayn Rand rejette l'étiquette libertarienne[6]. Sa philosophie repose sur une commande ou un ordre que l'être humain doit s'imposer à lui-même : se surpasser durant toute sa vie. L'idéal n'est pas de se comparer aux autres mais de vivre le potentiel qui réside en chacun de nous. Il s'agit de se stimuler par l'émulation et non par la concurrence compétitive.
Elle a influencé un certain nombre de disciplines et d'auteurs :
- En philosophie : Harry Binswanger, Barbara Branden, Nathaniel Branden, David Kelley, Leonard Peikoff,
- En économie : Alan Greenspan, George Reisman
- En histoire : Robert Hessen
- En littérature : Erika Holzer
- Dans l'art : Alexandra York, Louis Torres, Michelle Marder Kamhi
- En marketing : Jerry Kirkpatrick
Ayn Rand a dénommé sa philosophie «objectivisme», parce que celle-ci est basée sur la prémisse que la réalité est un objectif absolu. Chacun d'entre nous a l'obligation de percevoir et de comprendre la réalité afin de survivre. Et, la qualité ultime que chacun doit disposer est sa capacité à raisonner.
Ayn Rand a défini la psycho-épistémologie comme «l'étude des processus cognitifs humains vus à partir de l'interaction entre l'esprit conscient et les fonctions automatiques de l'inconscient". Harry Binswanger a repris ces observations sur le rôle du subconscient dans la réflexion et sur les opérations spécifiques par lesquelles chaque individu peut «programmer» son subconscient. L'esprit conscient est le gestionnaire du subconscient; "remplissant" et "récupérant" les données d'information, ce qui est et ce qui n'est pas directement volontaire. Cette approche permet d'appréhender une nouvelle théorie de la créativité.
Selon la théorie du libre-arbitre, l'individu contrôle fondamentalement sa propre vie, il se forge son propre caractère, et il est moralement responsable de ses propres actions. Ayn Rand avance une théorie originale du libre arbitre où la volonté est contrainte par un seul choix fondamental : penser ou de ne pas penser. Car, l'individu peut faire de véritables choix, des choix qui sont entièrement de son fait et qu'il peut générer sans qu'on les lui impose. Le libre arbitre refuse une conception de l'être fondamentalement passif, qui réagirait aux facteurs en dehors de son contrôle.
Le théorie du libre-arbitre explique l'importance vitale de la compréhension de soi-même et de la nature humaine en général. Ayn Rand fait valoir que la volition du contrôle de son propre esprit est un axiome qui doit être considéré comme implicitement vrai, même si des auteurs comme Karl Marx, Sigmund Freud ou Burrhus Frederic Skinner ont tenté de le nier.
Citations
- « Ma philosophie conçoit essentiellement l'Homme comme un être héroïque dont l'éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu. »
-
- « Le bien, disent les mystiques de l’esprit, c’est Dieu, un être qui se définit uniquement par l’incapacité de l’homme à le concevoir ; une définition qui stérilise la conscience de l’homme et démolit ses concepts d’existence. Le bien, disent les mystiques du muscle, c’est la Société ; quelque chose qu’ils définissent comme un organisme sans forme physique, un super être qui ne s’incarne dans personne en particulier et dans tout le monde en général excepté vous. » - Atlas Shrugged
-
- « La foi des mystiques n’a jamais abouti à rien d’autre qu’à la destruction, comme vous pouvez le constater autour de vous une fois de plus. Et si les ravages occasionnés par leurs actes ne les ont pas incités à s’interroger sur leurs doctrines, s’ils prétendent être animés par l’amour alors qu’ils empilent des montagnes de cadavres, c’est parce que la vérité de leurs intentions est encore pire que l’excuse obscène que vous leur trouvez, selon laquelle ces horreurs sont au service de nobles fins. La vérité est que ces horreurs sont leurs fins. » - Atlas Shrugged
-
- « Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveu, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. » - Atlas Shrugged
-
- « Je n'ai besoin ni de justification ni de sanction pour être ce que je suis. Je suis ma propre justification et ma propre sanction. » (I need no warrant for being, and no word of sanction upon my being. I am the warrant and the sanction.)
Notes et références
- ↑ Elle adopta son surnom, inspirée par la marque de sa machine à écrire, une Remington-Rand
- ↑ Anthem, an appreciation, Stephen Cox
- ↑ (en)The Fountainhead sur le site du Cato Institute
- ↑ (en)Le classement sur le site du New-York Times
- ↑ "Atlas felt a sense of déjà vu", The Economist, 26 février 2009, [lire en ligne]
- ↑ I’ve read nothing by a Libertarian...that wasn’t my ideas badly mishandled—i.e., had the teeth pulled out of them—with no credit given. ("Ayn Rand's Q&A on Libertarians.". Retrieved on 2006-03-22 at the Ayn Rand Institute. stated in 1980)
Œuvres
- 1936, We the Living [Nous les vivants], New York, Macmillan
- 1938, Anthem, London, Cassel
- 1943, The Fountainhead, New York, Bobbs-Merril. L'auteur l'adapta en scénario pour le cinéma : Le Rebelle, réalisé par King Vidor
- Traduction en italien en 1947, La fonte meravigliosa, Milano, Baldini & Castoldi
- Nouvelle édition en 1996, Milano, Corbaccio
- Traduction en français en 1997, La Source vive, Plon
- Traduction en italien en 1947, La fonte meravigliosa, Milano, Baldini & Castoldi
- 1957, Atlas Shrugged, New York: Random House
- Traduction en italien en 1958, La rivolta di Atlante, Milano, Garzanti
- Nouvelle édition en anglais en 1992, Atlas Shrugged, A Signet Book.
- Traduction pirate française (2009), La Révolte d'Atlas
- 1961, For the New Intellectual. New York: New American Library
- Nouvelle édition en 1962, For the New Intellectual, Signet, New York, NY
- 1964, The Virtue of Selfishness: A New Concept of Egoism, New York: New American Library
- Traduit en français en 1993 par M. Meunier et Alain Laurent, La Vertu d'égoïsme, The virtue of selfishness', Les Belles Lettres, collection "Iconoclastes"
- Traduction en italien en 1999, La virtù dell’egoismo. Un concetto nuovo di egoismo, Macerata, Liberilibri
- 1965, What is Capitalism?, The Objectivist Newsletter, Novembre et décembre
- Repris en 1966, In: Ayn Rand, dir., Capitalism: The Unknown Ideal, New York: New American Library
- 1966, The roots of war, The Objectivist, June
- Repris en 1966, The Roots of War, The Freeman, Novembre, Vol 16, n°11
- Repris en 1995, The Roots of War, In: Edmund A. Opitz, dir., Leviathan at War, The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp18-25
- 1967, Capitalism: The Unknown Ideal. New York: New American Library
- 1971,
- a. The Romantic Manifesto: A Philosophy of Literature, New York: New American Library
- Nouvelle édition en 1975, A Signet Book
- b. The Age of Envy, The Objectivist, Juillet-Août
- Repris en 1971 In: The New Left: The Anti-Industrial Revolution, 2nd ed., New American Library, New York
- a. The Romantic Manifesto: A Philosophy of Literature, New York: New American Library
- 1982, Philosophy: Who Needs It. New York: New American Library
- 1989, The Voice of Reason: Essays in Objectivist Thought. New York: New American Library
- 1995, Anthem, A Signet Book
- 1998, Return of the Primitive - The Anti-Industrial Revolution, A Meridian Book
Littérature secondaire
- 1961, Bruce Goldberg, Ayn Rand’s ‘For the New Intellectual’, New Individualist Review, 1 (3): 21
- 1962, Nathaniel Branden et Barbara Branden, Who is Ayn Rand, New York: Random House
- 1971,
- Paul Lepanto, Return to Reason: An Introduction to Objectivism, Exposition Press, ISBN 0-682-47204-2
- William F. O'Neill, With Charity Toward None: An Analysis of Ayn Rand's Philosophy, Philosophical Library (ISBN 0-80222-034-7 hardcover); Littlefield, Adams & Co (ISBN 0-8226-0179-6 paperback)
- 1972, Jerome Tuccille, It Usually Begins with Ayn Rand, Stein and Day
- 1982,
- Leonard Peikoff, The Ominous Parallels: The End of Freedom in America, Stein and Day (ISBN 0-8128-2850-X hardcover); Mentor (ISBN 0-451-62210-3 paperback); Plume (ISBN 0-452-01117-5 paperback), Introduction d'Ayn Rand
- Jeff Riggenbach, The disowned children of Ayn Rand, Reason, December, pp57-59
- 1983, Patrick M. O’Neil, "Ayn Rand and the Is-Ought Problem", «Journal of Libertarian Studies», Vol 7, n°1, pp81-99
- 1984, Douglas J. Den Uyl et Douglas Rasmussen, Dir., The Philosophic Thought of Ayn Rand. Urbana: University of Illinois Press, ISBN 0-252-01033-7 (hardcover), ISBN 0-252-01407-3 (paperback)
- 1986,
- Harry Binswanger, dir., The Ayn Rand Lexicon: Objectivism from A to Z, New American Library (hardcover ISBN 0-453-00528-4); Meridian (paperback ISBN 0-452-00872-7), introduction de Leonard Peikoff
- Barbara Branden, The Passion of Ayn Rand, Garden City, New York: Doubleday
- 1988, Jonathan R. Macey, Ethics, Economics, and Insider Trading: Ayn Rand Meets the Theory of the Firm, Harv. J.L. & Pub. Pol'y, vol 11, n°785
- 1991,
- Ronald E. Merrill, The Ideas of Ayn Rand, Chicago, Illinois, U.S.A. Open Court Pub Co, ISBN 081269158x Trade Paperback
- Leonard Peikoff, Objectivism: The Philosophy of Ayn Rand, New York: Dutton
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- 1995,
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- Robert Mayhew, Ayn Rand's Marginalia: Her Critical Comments on the Writings of Over 20 Authors, Second Renaissance Books, ISBN 1-56114-250-6
- Chris Matthew Sciabarra, Ayn Rand: The Russian Radical, University Park: Pennsylvania State University Press
- 1997, A. Laganà, L’opera narrativa di Ayn Rand, Reggio Calabria, Falzea
- 1998,
- Chris Matthew Sciabarra, "A Renaissance in Rand Scholarship", Reason Papers, no. 23, Fall
- Fred D. Miller, Jr., A Philosopher for the new Millennium?, Reason Papers, n°23, Fall
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- Karen Michalson, Who is Dagny Taggart?: The epic hero/ine in disguise, In: Chris Matthew Sciabarra et Mimi Reisel Gladstein, dir., Feminist Interpretations of Ayn Rand, Series: Re-reading the Canon, University Park: The Pennsylvania State University Press, pp199-219
- Camille Paglia, Reflections on Ayn Rand, In: Chris Matthew Sciabarra et Mimi Reisel Gladstein, dir., Feminist Interpretations of Ayn Rand, Series: Re-reading the Canon, University Park: The Pennsylvania State University Press, pp77-79
- Chris Matthew Sciabarra et Mimi Reisel Gladstein, dir., Feminist Interpretations of Ayn Rand, Series: Re-reading the Canon, University Park: The Pennsylvania State University Press
- Barry Vacker, Skyscrapers, supermodels, and strange attractors: Ayn Rand, Naomi Wolf, and the third wave aesthos, In: Chris Matthew Sciabarra et Mimi Reisel Gladstein, dir., Feminist Interpretations of Ayn Rand, Series: Re-reading the Canon, University Park: The Pennsylvania State University Press, pp115-156
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- Shawn Klein, Falling Short of Perfection: Review of Tara Smith’s Ayn Rand’s Normative Ethics: The Virtuous Egoist, The Atlas Society, October 18
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- Anne Heller, Ayn Rand and the World She Made, New York: Nan A. Talese
- Robert Mayhew, commentaire du livre de Jennifer Burns, Goddess of the Market: Ayn Rand and the American Right, The Objective Standard, Vol 4, n°4, winter
- 2010, Scott McConnell, "100 Voices: An Oral History of Ayn Rand", NAL Trade, ISBN 978-0451231307
- 2011,
- Northrup Buechner, Objective Economics: How Ayn Rand’s Philosophy Changes Everything About Economics, Rowman & Littlefield, ISBN 978-0-7618-5481-4
- Ellen Kenner et Edwin A. Locke, "Selfish Path to Romance: How to Love with Passion & Reason, Inspired by the Ideas of Ayn Rand", Platform Press, ISBN 978-0982411759
- What Art is : The Esthetic Theory of Ayn Rand, par Louis Torres et Michelle Marder Kamhi
Voir aussi
Liens externes
- (en)« Atlas Shrugged », a novel by Ayn Rand
- (en)The Ayn Rand Institute
- (fr)Catallaxia
- (en)Anthem en audiobook
- (fr)Nous les vivants
- (fr)Le Discours d'Howard Roark dans La Source Vive
(it) Maestri del passato: il ritorno di Ayn Rand, article de