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Les causes de la défaite de 1940

Spéciale 18 juin - Chronique d'une défaite annoncée

La défaite de 1940

     


 Juin 1940 : c’était il y a soixante-dix ans. La France subissait une sévère défaite face aux armées allemandes. Cette débâcle allait entraîner la mort de la IIIe République et l’instauration d’une dictature. Nous avons l’occasion d’aborder cet événement historique en remettant en cause quelques idées reçues. La défaite française n’était pas inévitable, loin de là, d’autant que, côté allemand, la victoire fut obtenue d’extrême justesse. Le blitzkrieg n’a jamais été, pendant la guerre, le succès que l’on imagine. Par ailleurs, les forces alliées ont fait jeu égal avec celles des Allemands, ces dernières n’étant motorisées qu’en minorité. Mais juin 1940, c’est aussi l’appel du général de Gaulle. Juin et juillet 1940 marquent donc aussi la naissance de deux France : celle de l’Etat français, de Vichy, Pétain et de sa dictature et de la collaboration ; et celle des Français libres.


 

 

La défaite de 1940-copie-1Il y a 70 ans, le 22 juin 1940, la France signait l’armistice avec l’Allemagne qui avait remporté une bataille rapide. La défaite française s’explique à la fois par des erreurs monumentales du commandement mais aussi par une très grande audace des Allemands qui ont remporté la victoire de justesse. Cette défaite marquait le début de la fin de la IIIe République… Il y a 70 ans aussi, l’appel du général de Gaulle montrait que des Français refusaient la défaite et étaient prêts à continuer le combat jusqu’à la libération du pays. Juin 1940, ce fut aussi la naissance de la France libre.

 

 

Les ravages du pacifisme

 

 

Replaçons d’abord la bataille de France de mai et juin 1940 dans son contexte historique. À partir de 1934, le rejet par Adolf Hitler de l’ordre européen issu des traités de paix de 1919 et 1920 [1] se traduit par une succession de coups de force, de 1936, date d’occupation de la Rhénanie, à mars 1939, date de l’annexion de la Tchécoslovaquie, en passant par l’Anschluss – le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne – en 1938. La dernière crise, celle qui va aboutir à la Seconde Guerre mondiale, concerne le corridor de Dantzig, en Pologne, qui coupe l’Allemagne en deux. En avril 1939, Hitler revendique ce territoire. Des négociations sont engagées en juillet entre l’Union soviétique et et les Franco-britanniques mais elles butent sur le problème du passage des troupes soviétiques en Pologne et en Roumanie. Le 17 août, Staline accepte la demande par l’Allemagne de conclure un traité de non-agression. Le 23 août, le pacte est signé entre Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères allemand, et Molotov, son homologue russe. Le 1er septembre, la crise prend fin par l’invasion allemande de la Pologne qui marque le premier jour de la Seconde Guerre mondiale.

 

En septembre 1939, sur le plan géopolitique, la France aborde le conflit en position de faiblesse. On vient de le voir, l’alliance entre l’URSS et l’Allemagne permet à cette dernière d’avoir les mains libres à l’ouest, contrairement à ce qui s’était passé pendant la Première Guerre mondiale. La France ne bénéficie donc pas d’une alliance de revers. Par ailleurs, la neutralité de la Belgique et le rapprochement entre l’Italie de Mussolini et l’Allemagne font que les Français ne peuvent compter que sur le soutien de la Grande-Bretagne.

 

Enfin, d’autres éléments sont à prendre en considération pour comprendre la défaite. Les ravages du pacifisme, d’abord, font préférer un rapprochement avec le nazisme plutôt qu’une politique de fermeté : en témoigne la passivité des démocraties, en 1936, quand Hitler remilitarise la Rhénanie avec quelques troupes seulement… La Grande-Bretagne, jusqu’en mars 1939, refuse de répondre par la force aux provocations hitlériennes. Les prises de position idéologiques jouent un grand rôle également : la peur du communisme pousse la droite à dénoncer l’alliance avec l’URSS dans les années 1930. L’opinion se divise entre, d’une part, pacifistes et bellicistes, et, d’autre part, entre anticommunistes et antifascistes. Mais face au dernier coup de force nazi en Pologne et en vertu d’un traité d’alliance avec la Pologne, la France et la Grande-Bretagne doivent entrer en guerre. Le même jour, la France mobilise. Le lendemain, la Chambre vote les crédits de guerre. Le 3, elle déclare la guerre à l’Allemagne. Pourtant, même si le pacifisme des années 1930 a fait des dégâts, dans l’ensemble, l’armée française ne connaît que peu de désertions. En réalité, l’opinion publique est résignée, d’autant plus que le danger n’est pas ressenti comme immédiat puisque l’attaque allemande concerne la Pologne, un pays éloigné. Ceci dit, chez les Allemands, la même résignation existe. Eux aussi se souviennent de la Grande Guerre, eux aussi ont souffert énormément à Verdun. Le journaliste américain William Shirer relate l’abattement sur les visages des Berlinois quand ils apprennent la déclaration de guerre [2].

 

Les premiers mois du conflit entre la France et l’Allemagne se passent sans combats : c’est ce qu’on appelle la « drôle de guerre ». Une offensive symbolique a été lancée en Sarre, constituée de coups de main et de reconnaissances. Mais dès octobre, les troupes sont rétrogradées derrière la ligne Maginot. Par ailleurs, la France et la Grande-Bretagne imposent à l’Allemagne un blocus maritime. Pour affaiblir encore leur ennemi, les deux pays lancent une offensive visant à s’emparer des mines de fer de Suède ou, au moins, à couper la route du fer à l’Allemagne. C’est la campagne de Norvège en avril et mai 1940. La vie politique française est marquée par l’affrontement entre partisans et adversaires de la guerre. Pour les communistes, qui sont aux ordres de Moscou et donc inféodés à une alliée des nazis, la guerre est « impérialiste », il ne faut donc pas y prendre part.

 

Mais la France et son alliée ont les moyens de mener la guerre. Quelles sont, en effet, les forces en présence ? La France et la Grande-Bretagne font jeu égal avec les Allemands. Du côté allié, trois mille chars sont disponibles face aux 2440 allemands. Cent divisions alliées doivent se battre face aux cent-trente cinq divisions allemandes. Au total, cinq millions de Français et un million cinq cent mille Britanniques sont mobilisés contre trois millions cinq cent mille Allemands. En ce qui concerne les forces aériennes, par contre, les Alliés opposent 1450 avions aux 2590 appareils allemands, dont leurs 340 célèbres stukas. Mais les efforts de réarmement déployés par le Front populaire sont réels. La défaite française n’est pas annoncée sur ce plan-là. Quant au réarmement allemand, il s’est heurté à trois problèmes : le risque d’inflation, le manque de matières premières et l’insuffisante coordination de l’économie.

 

La vraie différence ne réside donc pas dans les moyens proprement dits mais dans leur utilisation. Les stratégies sont en effet radicalement différentes. La France donne le primat à la défensive, à la sanctuarisation du territoire national. Pour elle, il ne s’agit pas d’entreprendre une guerre de conquête. De la Suisse jusqu’aux Ardennes, une ligne de fortifications, la ligne Maginot, achevée en 1935, doit contenir l’ennemi en épargnant le plus de vies possibles : il faut éviter une réédition des effroyables massacres de 1914-1918. Par ailleurs, les plans Dyle et Breda prévoient qu’en cas de violation de la neutralité belge – qui était envisagée par l’Etat-major – des troupes françaises se porteront en avant. Enfin, une éventuelle contre-offensive, « le moment venu », préparée à l’abri de la ligne Maginot, n’est pas exclue. Mais le schéma tactique français comporte de sérieuses faiblesses. D’abord, les chars ne sont pas utilisés au mieux puisqu’ils en sont réduits à n’être que des supports à l’infanterie et sont dispersés dans les différentes unités alors qu’ils devraient être concentrés dans des unités spécifiques, comme le colonel de Gaulle l’avait souhaité en 1934 dans son livre Vers l’armée de métier. Ensuite, l’aviation est le parent pauvre de l’armée, cantonnée à un strict rôle d’observation. Par ailleurs, la ligne Maginot laisse un trou béant dans les Ardennes. Enfin, l’instruction des conscrits n’est pas très bonne. Toute la classe militaire était donc nourrie des théories défensives héritées de 1914-1918.

 

Les Allemands, eux, ont une conception tactique radicalement opposée. Ils privilégient l’offensive dans le but de gagner du temps. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un blitzkrieg théorisé. Au départ, Hitler pense à rééditer le plan Schlieffen de 1914, c’est-à-dire de déborder les Français en violant la neutralité belge. Mais en janvier 1940, les services secrets alliés apprennent que les Allemands projettent de passer par la Belgique, ce qui pousse l’Allemagne à réviser ses plans. Aussi prête-t-on attention aux idées du général von Manstein. Celui-ci préconise un assaut dans les Ardennes en menant deux attaques : la première doit mener vers l’embouchure de la Somme afin d’envelopper toute l’aile nord ennemie ; la seconde, à partir de Sedan, doit se diriger vers le sud. En même temps, une première offensive devrait être lancée en Belgique pour faire diversion et ainsi attirer et piéger les forces alliées.

 

 

La victoire allemande : un « miracle »

 

 

La bataille commence le 10 mai 1940 avec l’offensive allemande. Deux groupes d’armées ont été constitués. Le groupe d’armées A, commandé par Rundstedt, s’avance vers Sedan à travers la Belgique et le Luxembourg. Le groupe d’armées B, sous les ordres de von Bock, envahit la Belgique et les Pays-Bas. Les aérodromes français du nord, belges et néerlandais sont bombardés. Le 15 mai, les Pays-Bas capitulent. Dès le début de l’attaque, le commandant en chef des forces alliées, le général Gamelin, déclenche les opérations Dyle et Breda qui parviennent à freiner, avec beaucoup de difficultés, l’avance allemande le 14 mai sur la ligne Anvers-Louvain. L’avantage est de bénéficier d’une profondeur stratégique pour une éventuelle contre-attaque. Mais Gamelin commet l’erreur de déplacer la VIIe armée entre Lille et Dunkerque : il trahit ainsi la doctrine française car il va à la rencontre de l’ennemi au lieu de s’en tenir à la défensive. En outre, peu d’unités gardent le secteur des Ardennes : 18 divisions seulement attendent les 45 divisions allemandes.

 

Le 13 mai, les Allemands franchissent la Meuse entre Sedan et Dinant. Le 15, la percée est faite en quelques heures : une brèche de 80 kilomètres a été ouverte par où s’engouffrent les troupes allemandes en direction de la Manche, commandées par Guderian et Rommel. Dans ce mouvement vers Calais, les Allemands effectuent ce que Churchill a appelé un « coup de faucille », c’est-à-dire que les armées alliées au nord sont enveloppées par les Allemands au sud. Ainsi, du 15 au 28, l’aile gauche du dispositif français est détruite. Les Français tentent de réagir mais la VIIe armée s’est avancée trop loin pour manœuvrer, la défense antiaérienne allemande est très efficace et les blindés ainsi que la suprématie aérienne des Allemands annulent tous les efforts des Alliés : lors de la bataille de France, la Royal Air Force perd plus d’appareils que pendant la bataille d’Angleterre… Pourtant, quelques succès ponctuels sont obtenus par les Français. Par exemple, à Montcornet, le colonel de Gaulle parvient à un succès remarquable avec ses blindés, parce qu’il a conscience qu’en utilisant les mêmes armes que l’ennemi, la victoire est possible. À la fin du mois de mai, de Gaulle réalise encore une avance de quatorze kilomètres dans la Somme et fait 500 prisonniers…Mais ces succès sont loin d’être suffisants. Dès le 21 mai, les Allemands sont à Arras. Les 28 et 29 une contre-attaque alliée échoue à Abbeville : l’encerclement des armées du nord est définitif. Le « coup de faucille » a réussi.

 

Des erreurs ont été commises. Nous avons déjà signalé le déplacement de la VIIe armée ainsi que l’inattention portée sur les Ardennes. Ajoutons que, le 13 mai, les 41 000 véhicules du groupe de blindés allemand marchant sur Sedan ont été bloqués dans un embouteillage monstre de 250 kilomètres et que les Alliés n’ont pas bombardé. Il s’agissait pourtant du fer de lance de l’offensive allemande !

 

Weygand, qui a remplacé Gamelin, tente de ressouder le dispositif français mais n’y parvient pas. Pris au piège, 500 000 soldats français et britanniques refluent vers la côte. Ils rembarquent à Dunkerque du 28 mai au 4 juin sous les bombardements allemands. C’est l’opération Dynamo. Les forces françaises sont désormais seules. Un front est reconstitué sur la Somme et l’Aisne mais le rapport de force est très défavorable. Le 5 juin, le groupe d’armées A attaque sur la Somme et enfonce, dès le lendemain, l’aile gauche du front français. L’aile droite recule. Le 9, le groupe d’armées B, à son tour, lance une offensive sur l’Aisne et parvient à effectuer une percée en quarante-huit heures. Dès lors, plus rien n’arrête l’avance des Allemands. Ceux-ci sont à Paris le 14 juin, à Rennes et Nantes le 19, à Brest et Lyon le 20 et à La Rochelle le 22.

   

 

La défaite de 1940

  

La carte est extraite de L’Histoire, avril 2010, n° 352, p. 53. Les deux flèches vertes principales montrent bien le « coup de faucille » opéré par les armées allemandes.

 

Pourtant, la victoire nazie a été obtenue d’extrême justesse. Ce qu’on a appelé la « guerre-éclair » ou blitzkrieg, n’est pas une tactique très au point. L’expression, d’ailleurs, ne vient pas des Allemands mais d’un journal américain, Time magazine, qui l’a employée pour la première fois en septembre 1939 pour désigner la victoire allemande en Pologne. C’est la propagande nazie qui l’a récupérée. Mais dans l’ensemble, les Allemands s’opposaient à l’aventurisme militaire. Ils ont eux-mêmes été surpris de la victoire sur la France et ont parlé, à cette occasion, de « miracle ». Ce « miracle » était du à la désobéissance de Guderian et Rommel qui, de leur propre initiative, se sont rués sur la Manche à la tête des seuls 10 % mécanisés de l’armée allemande. L’état-major allemand n’avait pas prévu cette action dans le plan initial et l’a jugée risquée, même si, au final, elle a réussi. Ainsi, la victoire allemande contre la France en juin 1940 n’est pas un modèle de réussite du blitzkrieg. D’ailleurs, les autres victoires allemandes entre 1939 et 1941 ont été remportées contre des pays aux dimensions limitées ou aux armées très inférieures à l’armée allemande. Et le seul blitzkrieg planifié en juin 1941 contre l’URSS s’est soldé par un échec… [3]

 

Le bilan de la bataille est lourd. Les pertes françaises, selon les estimations, vont de 50 000 à 90 000 morts. Les Allemands aussi ont payé un tribut relativement lourd : ils comptent 27 000 morts et 18 000 disparus, preuves de la dureté des combats.

 

 

L’armistice signé à Rethondes, comme en 1918

 

 

Dès le 10 mai, la composition du gouvernement avait été modifiée. En particulier, le maréchal Pétain a été appelé à la vice-présidence du Conseil. Deux phases se succèdent. La première, du 12 au 16 juin, voit s’affronter partisans et adversaires de l’armistice. Du 17, quand Pétain remplace à la tête du Conseil Paul Reynaud qui a démissionné, au 22, le processus est lancé. Contre l’arrêt des combats et pour continuer la lutte, le 18, le général de Gaulle lance à un appel depuis Londres à continuer la lutte. L’armistice est signé le 22 juin à Rethondes, dans le wagon même qui avait accueilli l’armistice du 11 novembre 1918. Il entre en vigueur le 25 juin. Trois types de clauses composent la convention d’armistice. D’abord, sur le plan militaire, les forces armées seront démobilisées et désarmées, la flotte devra rester dans les ports et les prisonniers resteront captifs en attendant la conclusion du traité de paix. Ensuite, les clauses stratégiques et politiques prévoient l’occupation des trois cinquièmes du territoire dont toute la façade maritime, à l’exception des côtes méditerranéennes. L’Alsace-Lorraine est annexée au Reich. Les autorités en zone occupée sont invitées à collaborer avec les Allemands. Enfin, en matière économique, l’occupant contrôle les transferts de marchandises et de valeurs et le gouvernement français doit financer l’entretien des troupes d’occupation.

 

Le 18 juin, on l’a vu, de Gaulle a lancé son appel, qui a reçu peu d’écho, malgré son renouvellement le 19 et le 22. Mais en tout cas, il est reconnu par le gouvernement britannique comme « chef des Français libres » le 28 juin. Le 7 août suivant, la Grande-Bretagne accepte l’existence d’une force française autonome, distincte de l’armée britannique.

 

Des signes de rupture apparaissent avec la composition du gouvernement Pétain. Celui-ci appelle notamment l’un de ses proches, Raphaël Alibert, proche de l’Action française. Après l’armistice, Pierre Laval arrive au gouvernement comme ministre d’Etat et vice-président du Conseil. Surtout, Pétain se montre très réservé à l’égard du parlementarisme. Il projette une rénovation nationale. Dans les discours qu’il prononce du 17 juin au 11 juillet, il dénonce notamment « l’esprit de jouissance [qui] l’a emporté sur l’esprit de sacrifice », le désordre social, les tromperies des hommes politiques… Laval, propose, le 29 juin, de voter un texte autorisant la promulgation d’une nouvelle loi constitutionnelle. Le 1er juillet, le gouvernement s’installe à Vichy.

 

Le 4 juillet, Laval présente l’article unique de son projet de réforme de l’Etat. Il stipule ceci : « L’Assemblée nationale donne tous les pouvoirs au gouvernement de la République, sous la signature et l’autorité du maréchal Pétain, président du Conseil, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes la nouvelle constitution de l’Etat français. » Il faut alors convaincre les parlementaires de cette réforme. Du 4 au 9 juillet, Laval travaille à convaincre les parlementaires. Le 9, ceux-ci votent à la quasi-unanimité le principe de la révision. Le lendemain, 570 parlementaires votent les pleins pouvoirs à Pétain et le soin de « réviser les lois constitutionnelles ». Quatre-vingt votent contre. La IIIe République est ainsi mise à mort.

 

 

Aller plus loin :

AZÉMA, Jean-Pierre, 1939-1940. L’année terrible, Paris, Le Seuil, 1990.

AZÉMA, Jean-Pierre, 1940, l’année noire, Paris, Fayard, 2010.

BERL, Emmanuel, La fin de la IIIe République, Paris, Gallimard, 2007 (rééd.).

BLOCH, Marc, L’étrange défaite, Paris, Gallimard, « Folio histoire », 1990 (rééd.), préface de Stanley Hoffmann (un classique).

FRIESER, Karl-Heinz, Le mythe de la guerre-éclair. La campagne de l’Ouest de 1940, Paris, Belin, 2003.

HORNE, Alistair, Comment perdre une bataille ? France, mai-juin 1940, Paris, Tallandier, « Texto », 2010.

LÉVISSE-TOUZÉ, Christine (dir.), La Campagne de 1940, Paris, Tallandier, 2001.

MICHEL, Henri, La défaite de la France, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 1980 (un classique).

QUÉTEL, Claude, L’impardonnable défaite : 1918-1940, Paris, Jean-Claude Lattès, 2010.

ROUSSEL, Éric, Le naufrage. 16 juin 1940, Paris, Gallimard, « Les journées qui ont fait la France », 2009.

VAÏSSE, Maurice (dir.), Mai-juin 1940. Défaite française, victoire allemande sous l’œil des historiens étrangers, Paris, Autrement, 2010 (rééd.), postface de Laurent Henninger (une perspective historiographique).

« France, 1940. Le printemps tragique » (dossier), in L’Histoire, avril 2010, n° 352, pp. 40-99 (on y trouvera de nombreuses photographies inédites provenant de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), ainsi qu’une bibliographie complète pour faire le tour de la question).

 

 


[1] Cf. Les traités de paix de 1919 : un désastre ?

 

[2] JACKSON, Julian, « Les politiques ont-ils failli ? », in L’Histoire, avril 2010, n° 352, p. 84.

 

[3] « Le blitzkrieg est-il un mythe ? », in L’Histoire, avril 2010, n° 352, pp. 56-57.

 

  

Source de l’illustration.


Le Webzine de l'Histoire

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