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Les Bobards d'Or 2011

 

    Deuxième cérémonie des Bobards d’Or 5 avril 2011

 

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

Nous allons récompenser ce soir les plus brillants désinformateurs. Ceux qui n’hésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct.

Mais ne nous y trompons pas, il s’agit moins de critiquer des hommes et des femmes que de dénoncer un système : la tyrannie médiatique.

Bien peu se hasardent à critiquer les grands médias parce qu’ils sont le pouvoir. Et pourtant, c’est précisément parce qu’ils sont le pouvoir, le pouvoir sur les esprits, en tout cas, qu’il est de notre devoir de les critiquer. Car les grands médias sont un rouage essentiel du pouvoir tout court. Le président du groupe socialiste au Parlement européen, Martin Schultz, l’a reconnu, je cite : « En démocratie, ce sont les médias qui contrôlent le pouvoir. »

La verticale du pouvoir

Mais qui donc contrôle les médias ? La réponse est simple : les banques, les oligarques de la superclasse mondiale (SCM) et les mercenaires intellectuels qui les servent.

Il y a donc une verticale du pouvoir dans ce qu’on appelle les démocraties occidentales : les grandes puissances financières y contrôlent l’opinion par l’intermédiaire des médias, des campagnes de communication et de la publicité.

Car contrairement à ce qu’on nous raconte, le pouvoir ne vient pas d’en bas dans les démocraties libérales occidentales. A de rares exceptions près – là où il y a des référendums d’initiative populaire, cette potion magique du peuple – le pouvoir n’appartient plus au peuple mais aux grands oligarques. Ce sont eux qui contrôlent la fabrication de l’opinion et l’offre électorale dominante.

Les banques et la SCM au cœur du système médiatique français

Si vous le voulez bien, jetons un coup d’œil rapide sur les propriétaires des médias français :

Au Figaro, Serge Dassault, dont le métier est de vendre des avions d’affaires aux patrons des grandes entreprises et du matériel militaire aux monarchies pétrolières ; sa prospérité est intimement liée au développement de la superclasse mondiale.

Aux Echos, Bernard Arnault, quatrième fortune mondiale, l’homme de l’industrie du luxe et donc, là aussi, étroitement dépendant de la prospérité de la superclasse mondiale.

Au Monde, au côté de Pierre Bergé, lui aussi homme du luxe et financier de SOS-Racisme, Mathieu Pigasse, de la banque Lazard.

A Libération c’est la banque Rothschild qui est aux commandes.

Même situation dans la presse quotidienne régionale, la PQR : le Crédit agricole contrôle toute la presse nordiste et picarde ; le Crédit mutuel est, lui, aux manettes des journaux alsaciens, bourguignons et rhônalpins.

Quant à Bouygues qui contrôle TF1 voici son conseil d’administration : le bancassureur Groupama, Indosuez, BNP Paribas, la financière Artémis et Bernard Arnault. La boucle est bouclée.

Les journalistes, des conseillers de clientèle de banque ?

Quel est le point commun entre un journaliste du Monde, du Courrier picard, de Libération ou de Vosges matin ? Ce sont tous indirectement des employés de banque !

Alors vous avez sûrement beaucoup de considération pour le conseiller de clientèle que votre banque a mis à votre service. Il peut occasionnellement vous apporter des informations utiles. Mais vous savez qu’il sert d’abord ses intérêts et celui de son employeur.

Eh bien, un journaliste, c’est un peu pareil ; c’est un peu comme le « conseiller de clientèle » de votre banque : l’information qu’il vous donne est « orientée », partielle, partiale, biaisée.

Les rouages de la presse d’influence

Les grands médias ne gagnent guère d’argent. Au contraire, ils en perdent. Ceux qui investissent dans les médias n’en attendent donc pas une rétribution financière immédiate ; non ils visent à acquérir du pouvoir, de l’influence. Voilà pourquoi, contrairement à ce qu’ils prétendent, les grands médias ne sont pas des médias d’information mais des médias d’influence. Ce sont des prescripteurs d’opinion : ils ne cherchent pas à aider à comprendre mais à faire croire.

La verticale du pouvoir médiatique

L’organisation du pouvoir médiatique est pyramidale.

- Au sommet trônent les oligarques de la superclasse mondiale : eux participent aux jeux et aux montages du pouvoir ; ils retrouvent les banquiers, les financiers, les chevaliers d’industrie et les hommes politiques dans des cénacles restreints comme le Club Le Siècle. C’est parce qu’il en était et qu’il a fait ses classes à New York et dans les rédactions des journaux d’affaires qu’Eric Israelewicz vient d’être nommé à la tête du quotidien Le Monde.

- A la base, on trouve les soutiers de l’information orientée d’autant plus dépendants qu’ils sont précarisés, et qu’ils se surveillent les uns, les autres. Malheur au « petit dealer » du politiquement correct qui viendrait à s’écarter du troupeau !

- Entre les deux, voici la caste des grands vicaires qui donnent le ton des sermons : les présentateurs du « 20 heures » : David Pujadas, Laurence Ferrari, Claire Chazal, Harry Roselmack; et une dizaine de « grands éditorialistes », se répandant partout : Claude Askolovitch, Nicolas Domenach, Joseph Macé-Scaron, Jean-Michel Aphathie, Jean-Claude Bourdin, Alain Duhamel, Alexandre Adler ou Nicolas Demorand. Quel merveilleux vivier de candidats aux Bobards d’Or ! Vous retrouverez d’ailleurs beaucoup d’entre eux dans cette édition 2011… Ces maîtres du discours sont des « grandes consciences » et des « sachants », à l’image des Dio, des Durfort et des Vilsberg, si bien décrits par Jean Raspail dans son roman prophétique Le Camp des Saints.

L’idéologie médiatique : le politiquement correct

« Tout ce qui est politiquement correct est nôtre » : telle est l’idéologie du pouvoir médiatique. Un cocktail d’affairisme mondialiste et de trotskysme d’école de journalisme. Vous mélangez le laisser-fairisme libréchangiste du Financial Times et la rupture sociétale façon Libération et vous atteignez le point G de l’extase médiatique.

L’exubérance émotionnelle de la sphère médiatique

La belle devise de la presse libre – « Je ne blâme ni ne loue, je raconte » – est passée à la trappe. Comme le dit Daniel Cohn-Bendit : « L’information équilibrée en démocratie, cela n’existe pas ». La presse n’informe plus, c’est « le café du commerce du village mondial » (Martin Peltier). La sphère médiatique y impose son pouvoir par la dictature de l’émotion. Son arme de manipulation massive est le manichéisme. Il y a le camp des saints et le camp du diable.

Bienheureuse Florence Cassez « avec son petit panier vert pomme, son nescafé et ses pleurs » (France-Info), pure Sakineh aux traits d’icône, saint Dominique Strauss-Kahn, sauveur de l’économie mondiale (publi-reportage Canal + / Euro-RSCG), merveilleux peuples arabes en révolution, angélique Roman Polanski.

Inquiétante Russie, « Salaud de peuple suisse » (Askolovitch), épouvantable « ophtalmo raciste » (la presse unanime).

Méchant Kadhafi, gentil petit roi de Bahrein aidé par les gentils blindés saoudiens contre les méchants chiïtes.

Le média est le mensonge

Le monde des médias dominants est construit comme une histoire de bisounours, un conte pour enfants avec ses bons et ses méchants ; pour bercer d’illusions les consommateurs à qui les oligopoles mondiaux veulent vendre de la bimbeloterie ; et pour mieux infantiliser les citoyens à qui la superclasse mondiale veut imposer le désordre cosmopolite pour mieux les soumettre au nouvel ordre mondial. Le média n’est pas seulement le message, le média est le mensonge. Le média n’est pas l’écran de la réalité, le média fait écran à la réalité.

Le sens de la cérémonie des Bobards d’Or

C’est pour cela que Polémia a créé la cérémonie des Bobards d’Or.

Pour dénoncer la soumission du pouvoir exécutif au pouvoir des banques et de la superclasse mondiale.

Pour dénoncer « ces médias qui tuent la raison dans le peuple » (Henri Hude) et qui, par là-même, sapent les fondements de la démocratie.

Pour rétablir la liberté du débat et la libre opinion.

Pour déchirer le voile du mensonge.

Vous allez avoir ce soir une grande responsabilité : attribuer les Bobards d’Or 2011. Votre tâche sera difficile car tous les candidats qui vous sont présentés sont méritants ! Mais vox populi, vox dei : c’est à vous de les élire !

Je déclare ouverte la deuxième cérémonie des Bobards d’Or.

Polémia
05/04/2011

Jean-Yves Le Gallou


Vous allez présider ce soir la deuxième cérémonie des Bobards d’Or. De quoi s’agit-il ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est une grande soirée de gala, semblable aux Oscars ou aux Césars, où nous récompensons les meilleurs journalistes du Système. Il s’agit de primer les journalistes et les désinformateurs les plus dévoués au politiquement correct mais surtout les plus habiles ou audacieux, ceux qui n’hésitent pas à mentir pour faire coller l’actualité à la pensée unique.

Qui sont les nominés, cette année ?

En télévision, la chaîne M6, qui, dans le cadre d’un sujet sur le voyou qui avait aveuglé des pilotes d’avion avec des lasers au moment de l’atterrissage, a rebaptisé la personne condamnée « Sébastien » alors que son vrai nom était… « Jihad » ! Il y a également Olivier Mazerolle, sur BFM-TV, qui a présenté de manière très sérieuse une intervention de « l’économiste chinois » Kuing-Yamang – qui tapait sur le modèle français – sans se rendre compte, apparemment, qu’il s’agissait d’un canular puisque le kouign-aman est, bien entendu, un gâteau breton ! Enfin, il y Céline Bittner, sur La chaîne parlementaire, pour un reportage particulièrement mensonger sur l'immigration.

En presse écrite, il y a le quotidien 20 Minutes/Lyon qui revendique sa « laïcité » pour refuser une publicité catholique après avoir passé une publicité pour l'abattage halal ; Le Figaro pour sa Une sur la démographie en France et Alexandre Adler pour qui « il y a eu des armes de destruction massive en Irak ».

En radio, notons Claude Askolovitch, sur Europe 1, pour qui « les homosexuels se marient partout dans le monde » ; Anne-Sophie Mercier, la fausse rebelle de Charlie-hebdo qui, toujours sur Europe 1, affirme : « Je suis pour une société de tabous, je ne suis pas pour une société de la parole libérée » ; et Jean-Jacques Bourdin, sur RMC, niant la réalité sur les clandestins de Lampedusa.

Il y a aussi une catégorie « Strass et Paillettes » ?

A l’heure où nous parlons (lundi soir), Jamel Debbouze est bien placé pour en être le lauréat, lui qui affirme que « l’Islam est en France depuis 3.000 ans » !

N’est-ce pas une bêtise plus qu’un bobard ? Comment détectez-vous le « bobard » ?

Le bobard peut être une bêtise validée par le Système médiatique. Le rôle du journaliste, en entendant cela, serait de protester ou de rectifier. S’il ne le fait pas, il valide la bêtise, lui donne la valeur d’un argument d’autorité auprès des personnes les moins formées. De fait, cela devient un bobard. Notons qu’à partir du moment où une bêtise ou une information fausse va dans le sens du politiquement correct, elle n’est pas rectifiée et encore moins sanctionnée. C’est l’exact contraire, illustré par l’affaire Zemmour, avec une vérité dérangeante pour le Système ! En réalité, ce qui compte, pour le Système, n’est pas la véracité des propos mais leur conformité à la pensée unique.

Comment expliquez-vous la présence des bobards dans l’information ? Est-ce de l’ignorance, de la mauvaise foi, une volonté idéologique de travestir la vérité ?

« Tout ce qui est politiquement correct est nôtre » : telle est l’idéologie du pouvoir médiatique. La vérité et l’information ne sont plus les buts essentiels des médias. Ce sont des supports d’influences, des véhicules du politiquement correct.

Ensuite, je crois que la majorité des journalistes est mue par deux grandes forces : la paresse et la lâcheté. La paresse, qui fait qu’il ne sert à rien de vérifier le politiquement correct, car cela ne peut qu’attirer des ennuis. Imaginez le type qui fait son travail et démonte un grand bobard : il met en péril sa carrière, risque le placard… alors que, s’il se tait, il reste dans la masse, bien protégé. C’est un monde orwellien que je voudrais illustrer par notre « cas d’école » du bobard : l’affaire de l’ophtalmologiste raciste, qui déconsidère toute la caste journalistique…

Quels sont les faits ?

Un ophtalmologiste interrompu durant une consultation par un patient a été accusé de refuser de soigner une enfant après avoir proféré des injures racistes contre son père (le patient pressé). Sans aucune vérification et en prenant comme seuls « témoins » l’accusateur et une personne absente des lieux, l’ensemble de la presse s’est déchaînée contre un innocent. Mieux : Chloë Leprince, de Rue 89, a enquêté pour retrouver le médecin ; elle ne l’a pas appelé pour obtenir sa version des faits mais l’a, en revanche, livré à la vindicte publique en publiant ses nom et adresse sur Internet ! Ce banal montage « antiraciste » a été repris par la quasi-totalité des médias avant de se dégonfler devant la réalité : l’absence de tout comportement « raciste » de la part du praticien. Cette unanimité prouve en l’occurrence que le bobard n’est pas accidentel mais systémique. Chloë Leprince, de son côté, mériterait d’être distinguée par un Cafard d’or !

Vous-même dirigez le Bulletin de réinformation sur Radio Courtoisie. Qu’est-ce qui distingue vos journalistes des autres ? Ne sont-ils pas susceptibles de céder eux aussi à leurs passions idéologiques ?

D’abord, ils sont libres, puisque bénévoles. Radio Courtoisie est en effet un médium entièrement libre, ne dépendant pas, contrairement aux autres, des publicités des grands groupes ou des pressions des actionnaires. Ensuite, les responsables du Bulletin doivent à tout prix éviter le style « éditorialisant ». Ils doivent présenter non pas leurs opinions, mais différents points de vue, étayés par des faits sérieusement vérifiés et, si possible, non évoqués par les gros concurrents. Cela ne les met évidemment pas à l’abri des erreurs, mais au moins limite les risques. Enfin, nos équipes ne s’autorisent pas le mensonge. Leur interprétation ou leur présentation des faits offrent aux auditeurs un point de vue alternatif, comme une sorte de contre-pouvoir à la pensée unique, mais ceci est parfaitement conforme à la déontologie journalistique : les faits sont sacrés, mais l’interprétation est libre. Finalement, quantitativement, les équipes du Bulletin de réinformation font entendre le point de vue du faible (les dissidents de la pensée unique) en complément du point du vue du fort (l’ensemble du Système médiatique). C’est de l’information asymétrique !

(avec l’aimable autorisation de l’hebdomadaire Minute) Polémia 04/04/2011

Image : Jean-Yves Le Gallou

Patrick Cousteau


La cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu le mardi 5 avril. La fondation Polémia a remis le prix de la désinformation aux journalistes ayant été les plus habiles à mentir à l’opinion.

Une affluence record (plus de 250 personnes), une ambiance survoltée, le public a élu :

  • Télévision : Céline Bittner (LCP) pour « A chaque crise les frontières se ferment davantage à l’immigration » ; alors que l’immigration régulière est passée de 50.000 dans les années 1970 à 200.000 (record annuel) en 2010. •
  • Presse écrite : Le Figaro, pour sa « une » avec neuf bébés européens pour saluer la fécondité en France et un article minorant les naissances d’origine étrangère extra-européennes ; alors que celles-ci s’élevaient déjà à plus de 150.000 en 1999, selon les chiffres du dernier recensement.
  • Radio : Claude Askolovitch (Europe 1) pour « Les gays se marient partout dans le monde » ; alors que le mariage gay n’existe ni en Asie, ni en Afrique, ni en Océanie, ni dans les pays musulmans, ni en Israël, ni dans la majorité des pays d’Europe ; et qu’il n’existe aux Etats-Unis que dans quelques rares Etats et qu’il a été interdit par référendum en Floride, en Arizona et en Californie (le jour même de l’élection de Barack Obama).
  • Strass et paillettes : Les amis de Roman Polanski pour un ensemble de déclarations excusant et justifiant le viol d’une fillette de 13 ans et dénigrant la victime.

Un Bobard d’Or à été remis à l’ensemble du système médiatique pour l’affaire de l’ « ophtalmo raciste » : toute la presse s’est mis le doigt dans l’œil en accusant un innocent sans prendre la peine de s’assurer de la réalité des faits.

Et un Cafard d’Or a été attribué à Chloé Leprince (Rue 89) qui a donné en pâture le nom et l’adresse de l’ « ophtalmo raciste » sans prendre la peine de lui téléphoner pour entendre son point de vue sur les faits dont il était accusé.

Près de 2000 internautes ont suivi l’intégralité de la cérémonie sur leurs écrans sur les sites : Polémia, Fdesouche, Novopress, Altermedia, e-deo, Nouvelles de France, europaradio et défrancisation.

Devant un tel succès, nous ne pouvons faire autrement que de vous donner rendez-vous en 2012 pour la 3ème édition des Bobards d’Or !

Polémia
contact@bobards-dor.fr
Polemia1@gmail.com.
06/04/2011

Polémia

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