Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le WEB Résistant est le seul site francophone présentant toutes les références sur les sites de réinformation. Faites-le connaître autour de vous ! Ne restez pas seul, nous sommes nombreux.

Institut de Formation Politique : « Comprendre la théorie du genre, un nouvel impératif »

Comprendre la théorie du genre, un nouvel impératif 

L’Institut de Formation Politique vient de publier une note sur la théorie du genre . Pour Alexandre Pesey, son directeur, méconnaître une telle idéologie contient le risque de minorer les velléités gouvernementales.

Le XXIème siècle, ère de la fin des idéologies ? Sans doute faudrait-il en douter, alors que le projet de « mariage pour tous » est sorti triomphant de l’Assemblée pour entrer au Sénat. La réalité nous rattrape et nous enjoint à un constat : plus que jamais, la théorie du genre s’institutionnalise. Radicale il y a peu de temps encore, entrée dans le débat public à l’été 2011 à l’occasion de la modification des programmes scolaires au lycée, elle est aujourd’hui le soubassement idéologique exclusif de la gauche en matière de relations entre hommes et femmes.

L’hétérosexualité, une norme juridique ou sociale ?

Importée des Etats-Unis, où les milieux militants et féministes digérèrent Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir dans les années 70, puis popularisée dans les années 90 par Judith Butler ou Monique Wittig, ladite « théorie » soutient que les concepts de masculinité et de féminité sont des mythes. Ceux-ci auraient été imposés par la société dans le but d’entretenir « la matrice hétérosexuelle de domination sur l’homme ou la femme ». La « norme hétérosexuelle » renvoie dès lors à une construction artificielle, une forme d’oppression à l’égard des individus dont la sexualité diffère.

Des militants ont ainsi éveillé un marxisme sexualisé. Là est le problème : l’hétérosexualité n’est pas une norme juridique ou sociale mais la simple condition humaine.

« L’orientation sexuelle » comme critère de discrimination

Rapidement, le champ universitaire a ainsi été investi par cette nouvelle « matrice » d’études sociales. Naturellement, les départements et autres centres de recherche n’ont pas été les seuls touchés. Le langage, aussi aisément considéré comme outil d’oppression, a été allégrement subverti : aux Etats-Unis, le « gender » traduit désormais l’idée de « sexe social ». On retrouvera ce concept dès 1995, à l’occasion de la conférence mondiale sur les femmes, organisée à Pékin sous l’égide des Nations unies. En 2000, ce sera au tour de l’Union Européenne de reconnaître, dans une directive, « l’orientation sexuelle » comme critère de discrimination.

Depuis, les incursions se font de plus en plus nombreuses, dépassant le seul cadre de la recherche sociologique : les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) en classe de 1re ES et L contiennent depuis 2011 un nouveau chapitre intitulé « Devenir homme, devenir femme ». Pour l’édition Bordas, « si, dans un groupe social, il existe une forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité apprennent des scénarios hétérosexuels ». Plusieurs scientifiques, comme la neurobiologiste Lise Eliot a refusé une telle conclusion : les différences entre garçons et filles ne peuvent se réduire à des constructions culturelles. Elles sont aussi le fait d’un substrat biologique qui se manifeste dès le début de la grossesse.

Délégitimer l’aspect biologique

Mais rien n’y fait. En septembre dernier, Najat Vallaud-Belkacem, ministre pour le Droit des femmes, visitait la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen, adoubant ainsi de l’autorité gouvernementale la « méthode suédoise » abolissant la différence entre fillettes et garçonnets. Plus récemment, la député socialiste Sandrine Mazetier a plaidé pour rebaptiser les écoles maternelles, s’imaginant lutter contre une « tyrannie de la maternité », irrémédiablement attachée au corps féminin et en conséquence discriminatoire.

Le lien entre cette théorie et la remise en cause de la famille incarnée par le projet gouvernemental de « mariage pour tous » apparaît ainsi avec clarté : la parenté regroupait jusque-là une filiation à la fois biologique, juridique et sociale. La théorie du genre permet de délégitimer l’aspect biologique, puis de faire du droit et de la société elle-même le seul produit de la volonté. Partant, il devient aisé d’évacuer la parenté et d’installer le néologisme « parentalité » pour mieux revendiquer un « droit à l’enfant ».


Play it like Jack Lang

Frigide Barjot et la Manif pour Tous ? La droite qui se prend pour la gauche qui se prend pour un oiseau à Avignon.

Par Cyber-Résistant.


Play it like Jack Lang

 

Play it like Jack Lang

Peut-on incarner les valeurs de la famille traditionnelle et s'appeler Frigide Barjot ? La réponse est : non. Par définition, le nom est la marque ultime de l'appartenance à une famille. Le patronyme signale la lignée, lui rend hommage. Le prénom, quant à lui, est la marque apposée par les parents sur cette lignée. Laquelle trace deviendra un destin individuel enchâssé dans le destin familial. Virginie Merle n'est pas légitime pour symboliser cette continuité civilisationnelle, du simple fait qu'elle se fait appeler Frigide Barjot.

La deuxième incongruité est esthétique. "Virginie Merle", c'est beau. Très beau, même. "Virginie" irait comme une élégante petite robe noire à son combat, et Merle est magnifiquement français. On se doute bien qu'elle s'est fait appeler "Merde" dans la cour de l'école plus qu'à son tour, mais on ne peut décemment préférer la fausse provocation à la vraie poésie. A fortiori si le faux est bancal, paradoxal : de toute évidence, "Frigide" est ironique, tandis que "Barjot" est assumé. Le résultat est désagréablement flou. Pour voir là un personnage cohérent, l'intelligence est obligée de loucher.

La troisième aberration est stylistique. "Frigide Barjot" est un logo éminemment punk. La femme qu'il masque joue le coup à fond, refuse de se coiffer, dit des gros mots comme Patrick Sébastien, porte les couleurs les plus voyantes des eighties et prend des poses à la Chrissie Hynde. Où le bât blesse, c'est que notre amie est, qu'on le veuille ou non, la porte-parole de la catholicité. Que l'Église de France le lui ait demandé, ou qu'elle laisse faire en croisant les doigts, Frigide est la Barjot du bon Dieu. Songez qu'au siècle dernier, Madonna a demandé une audience à Jean-Paul II, lequel a posé à leur rencontre une condition sine qua non : qu'elle abandonne son nom de scène. La rencontre n'eut jamais lieu.

Dans un article précédent, nous évoquions la gaffe stratégique consistant, pour un libéral, à se croire le contraire exact du collectivisme. Mais il y a bien pire : se prendre pour le sosie officiel du socialisme. Regardez la Manif pour Tous. Du rose. Frigide Barjot toute en rose sur son scooter tout rose. Des ballons roses par dizaines de milliers, des slogans roses, des t-shirts roses. Du bleu aussi, oui, mais surtout du rose. Et des slogans gentillets, quoi. Pas trop politiques. Pas trop religieux. Pas trop de droite. Pas trop cathos. Pas trop anti-Hollande. Pas trop anti-PS. Nos foules sont garanties 0% anticommunistes. Et regardez l'oiseau Papa-Maman, le Golem des réacs : d'une laideur repoussante, bâtard de mime d'Avignon et d'aéroplane soviétique. Une aile verte, l'autre rouge : les deux couleurs de la gauche radicale, les deux couleurs du parti de Mélenchon. Où est l'Église, dans ce pathétique hybride ? Où est la droite ? Où sont la famille traditionnelle, le gaullisme, le patriotisme, le libéralisme, le républicanisme, dans cet albatros low-cost imaginé par une dame cathé sous acide ? Nulle part. L'Oiseau Papa-Maman est un trou dans l'être-de-droite. Une fracture de l'être-catholique. Un fier service rendu aux goûts et aux délires de l'adversaire. Il pourrait être signé Delanoë. Il devrait être signé Delanoë.

Au long de la saga des Manifs pour Tous, jamais la droite, ni l'Église, ne se sont réellement exprimées : elles se sont invitées à un bal costumé dont le thème est "Volons leurs codes d'expression au PS, aux LGBT et aux clowns ; comme ça, personne ne dira qu'on est des gros fachos". Play it like Lang. Moralité : non seulement la droite et l'Église se sont tues sur le sujet de la réforme du mariage, au profit d'un discours "en creux" hermétique à la profondeur et au talent, mais l'ennemi prioritaire de la France contemporaine – la dette publique, et non le mariage gay – a pu se reproduire et pulluler tranquille, loin du débat public, ni vu ni connu. In fine, la Manif pour Tous n'aura manifesté qu'une chose : l'extraordinaire imprudence stratégique de l'opposition. Sinon sa fabuleuse vacuité culturelle.

On nous dira que la droite s'est mobilisée, au moins, et que c'est déjà ça. Elle s'est comptée. C'était spectaculaire. Admettons. Mais le débat sur le mariage était un match amical et vous l'avez perdu, mes chers coreligionnaires. Le vrai match, celui de l'endettement de l'État, attend toujours. Il ne semble pas que l'UMP soit vraiment pressée de le jouer. Un parti lui-même endetté de 50 millions d'Euros ne part pas forcément gagnant pour redresser les finances publiques. Autant laisser Frigide Barjot et son hypnose rose bonbon occuper le devant de la scène. On ressortira les classiques des tiroirs un an avant la Présidentielle. Il sera temps, alors, d'accuser les immigrés de tous les maux. Tant que la gauche est au pouvoir, la dette est de gauche. Cela ne nous concerne pas. Copé et Fillon retournent se coucher.

Mercredi, Frigide Barjot a avoué avoir volé son mot d'ordre, "On ne lâche rien", à Mélenchon (lequel l'avait volé au Lilian Thuram des Yeux dans les Bleus). La droite mange de la gauche parce que ça lui donne bonne mine au 20 heures. Ce faisant, elle avale les signes de reconnaissance contemporains de l'idéologie. Une fois digérés, ils montent droit au cerveau.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
<br /> Alors je voulais juste dire,super le site sur les nazis...j'adore,continuez BRAVO!!!<br />
Répondre
W
<br /> Jack Lang de Pute.<br />
Répondre