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LA REALITE : il faisait plus chaud au temps des châteaux forts ! Et ce n'est certainement pas l'industrialisation et le CO2 qui étaient en cause !
ENVIRONNEMENTALISME
Ecologisme
Eco-libertarianisme
Certaines racines de l'écologie : note de lecture
Les écologistes sont-ils réactionnaires ?
La fable du réchauffement climatique
Les illusions du réchauffement global
CLIMAT SCEPTIQUE
Quel débat écologique ?
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ECO-FASCISME
Eco-totalitarisme
Entre science et idéologie
L'écologie est la science qui étudie les relations des êtres vivants autant entre eux qu'avec leur milieu (environnement) ; l'écologue cherche ainsi à comprendre le fonctionnement des écosystèmes.
Le terme « écologie » vient du grec oikos (« maison », « habitat ») et logos (« science », « connaissance ») : c'est la science de la maison, de l'habitat. Il fut inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, bien que Henry David Thoreau l'ait peut-être inventé dès 1852. Dans son ouvrage : Morphologie générale des organismes, Haeckel désignait par ce terme « (...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence ».
Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, consiste à définir l'écologie comme le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement dans lequel évolue cette espèce. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce.
Puis cette science a donné lieu à une idéologie (puis dès les années 1920, aux courants politiques qui s'en réclament) que l'on peut distinguer en deux courants principaux :
- l'écologie réformiste, d'essence utilitariste, qui, tout en respectant et reconnaissant les valeurs de la nature, doit permettre de la protéger et de la modifier en agissant avec prudence.
- l'écologie profonde qui prête à la nature une "intelligence" de l'équilibre, supérieure à l'intelligence humaine, dont la finalité serait morale : assurer le triomphe du vivant. Les écologistes confèrent alors des droits à la nature en l'élèvant au rang de sujet juridique, rompant ainsi avec l'anthropocentrisme de l'idéal humaniste hérité des Lumières, d'où la notion de "crimes contre l'environnement" qui a pu voir le jour et être reprise, par exemple, dans un rapport de la Commission de réforme des lois du Canada. Les deep ecologists rejettent les valeurs de la modernité (primat de l'homme, volonté technique et industrielle, idéologie du progrès par la raison). Ils pensent la nature, "l'écosphère", comme la réalité suprême, à l'intérieur de laquelle l'homme ne serait qu'une espèce parmi d'autres.
Dans Le Nouvel Ordre écologique, Luc Ferry rappelle les accointances de l'écologisme avec les idéologies d'extrême droite et d'extrême gauche : sauvegarde du Lebensraum de la Race Germanique, pétainisme du terroir, conservatisme frileux et ouvertement anti-progressiste (vs idée de destruction créatrice), ou nostalgie d'un Age d'Or mythique (« bon sauvage », vie authentique) auquel qu'il s'agirait de revenir, tous sont unis par un même sentiment de repli et de fermeture, qui se retrouve au niveau politique (société close), culturel (défense de l'exception culturelle française, par exemple) et économique (protectionnisme).
La décroissance, mêlant arguments de types utilitaristes (néo-malthusiens : impossibilité pratique de rester au niveau de consommation actuel) et idéologiques (la perversion morale de la société de consommation) est la dernière mode des écologistes.
La solution libérale
Tout d'abord, disparition de l'ensemble du système actuel (Ministères de l'environnement, subventions, indemnisations) : quand les assurances tripleront les primes pour les constructions en zone inondable, ces constructions s’adapteront aux inondations ; quand le FIPOL ne limitera pas la responsabilité des assurances, il n’y aura pas de marées noires ; quand les primes d’assurance contre inondation seront tarifées aux prix de marché, les personnes concernées prendront leurs précautions, etc. (cf. dérivé climatique)
C'est donc aux assurances de jouer leur rôle de régulateurs dans la gestion des risques, et aux pollueurs d'indemniser les victimes des externalités qu'ils produisent, ce qui rendra certaines techniques rentables, d'autres moins. L'intérêt personnel des propriétaires et de ceux qui les assurent sera bien un meilleur guide que les fictions idéologiques et bureaucratiques actuelles. Le marché est l'unique moyen d'optimiser les choix et d'obtenir un équilibre parmi des exigences irrémédiablement incompatibles et des échelles de valeur inconciliables puisque se servir de quelque chose ou d'un endroit à un usage c'est sacrifier tous les autres usages possibles. En définitive, l'écologie est une question économico-juridique réglable sur des marchés et dans l'appréciation de juges qui déterminent les torts et les montants des indemnisations.
Dans son ouvrage Libéralisme (chapitre 16, "La défense de l'environnement : bien public ou bien privé ?"), Pascal Salin explique pourquoi les solutions étatiques (règlementation, taxes écologiques) ne règlent pas les problèmes environnementaux, mais au contraire les aggravent. Par exemple, l'interdiction pour raisons "écologiques" de certains commerces (ivoire, écaille de tortue...), au lieu de permettre la sauvegarde des espèces d'animaux menacées, accélère leur disparition, car les exploitations locales qui rationalisent l'élevage et veillent à la perpétuation de l'espèce ne peuvent survivre, tandis que le braconnage bénéficie de trafics d'autant plus profitables que le risque est élevé. Quant aux taxes écologiques, elles sont arbitraires et absurdes, elles supposent implicitement que l'État est propriétaire de l'environnement, la seule solution serait donc d'étatiser l'univers, le résultat serait qu'il n'y aurait plus de responsable vers qui se tourner en cas de pollution. Pascal Salin insiste sur le fait que des solutions individuelles existent, fondées sur le droit de propriété (et donc la responsabilité qui va avec), l'action en justice des victimes, ou l'assurance (tant pour les victimes que pour les pollueurs potentiels).
Un grand nombre d'économistes libertariens, aux États-Unis, généralement connus sous le nom de Free Market Environment, ont utilisé l'approche des droits de propriété afin de montrer que le marché est plus compétent que le service public pour défendre l'écologie. On compte parmi ses auteurs : Fred L. Smith, Roger J. Smith, William C. Dennis, John Baden, Richard L. Stroup. George H. Stankey et John Baden dans leur ouvrage, “Rationing Wilderness Use: Methods, Problems, and Guidelines” (Department of Agriculture, Forest Service, Odgen, Utah, 1977), discutent des implications de 5 systèmes de rationnement différents que le marché privé peut mettre en place afin de protéger l'environnement : la réservation, la loterie, la file d'attente, le mérite et le prix. En France, Max Falque met en avant la nécessité de prendre en compte l'environnement dans les décisions d'aménagement du territoire en faisant appel aux droits de propriétés et en respectant les libertés individuelles.
Citations
- « L'objectif de la secte verte, c'est pour l'homme la punition, la vie dure ; pour la société, c'est la contrainte, la règlementation. La méthode, c'est la peur. » (Claude Allègre, Ma vérité sur la planète, 2007)
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- « Il y a 65 millions d'années, la Terre a connu au Yucatán un des plus grands cataclysmes de son histoire. Elle n'en a gardé presque aucune trace. Cette capacité à gérer les catastrophes est sans doute la véritable force de la Nature. A long terme, la Terre peut se relever de tout ce que nous lui faisons subir. Nous pourrions défricher jusqu'à la dernière forêt, elle se régénérerait en quelques milliers d'années. Nous pourrions brûler les dernières réserves de combustibles fossiles et inonder l'atmosphère de dioxyde de carbone, il ne lui faudrait qu'un million d'années pour se reconstituer. Même les espèces que nous anéantissons seront remplacées par d'autres, par la magie de l'évolution, cela prendra seulement du temps. La Terre n'en mourra pas. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les bouleversements rapides que nous lui imposons soient sans importance. Les hommes raisonnent selon une autre échelle de temps. Nous avons évolué pour habiter le monde tel qu'il existait, à présent nous le transformons en modifiant l'environnement qui a permis à notre espèce et à nos civilisations de prospérer. Nous sommes certes plus évolués que les dinosaures, mais sommes-nous armés face aux brusques changements à l'échelle de la planète ? On dit souvent qu'il faut sauver la planète, mais ce n'est pas la planète qui est en danger, c'est nous. » (Reportage de la BBC)
Bibliographie
- 1992,
- Glenn Fox, The Pricing of Environmental Goods: A Praxeological Critique of Contingent Valuation, Cultural Dynamics, 5: 245-259
- Peter S. Menell, Institutional Fantasylands: From Scientific Management to Free Market Environmentalism, Harvard Journal of Law and Public Policy, Vol 15, pp589–610
- 1997, Birgir Runolfsson, Fencing the Oceans: A Rights-Based Approach to Privatizing Fisheries, Regulation 20 (3): 57–62
- 2000, David Schoenbrod, Protecting the Environment in the Spirit of the Common Law, In: Roger E. Meiners et Andrew P. Morriss, dir., The Common Law and the Environment: Rethinking the Statutory Basis for Modern Environmental Law, Lanham, MD: Rowman and Littlefield, pp3–24
- 2001, Gregory B. Christainsen et Brian C. Gothberg, The Potential of High Technology for Establishing Tradable Rights to Whales, In: Terry L. Anderson et Peter J. Hill, dir., The Technology of Property Rights, Lanham, MD:Rowman and Littlefield Publishers, Ch 6, pp101-122
- 2004, Bjørn Lomborg, L'écologiste sceptique, Le Cherche midi
- 2005,
- Sophie Lepault, Il faut désobéir à Bové, Editions de La Martinière
- Edgar Piña Ortiz, El desarrollo sustentable: aportaciones de la escuela austriaca de economía, Estudios Sociales: Revista de investigación científica, Vol 13, n°25, pp141-161
- 2007,
- Cécile Philippe, C'est trop tard pour la Terre, Jean-Claude Lattès
- Pascal Salin, Libéralisme (en PDF ici), chapitre 16 : « la défense de l'environnement : bien public ou bien privé ? »
Liens externes
- Henri Lepage, "Capitalisme et écologie: privatisons l'environnement !" (extrait de Pourquoi la propriété ?) (fr)
- Fred Smith, "Introduction à l'écologie de marché" (fr)
- (fr)"Environnement, écologie, sécurité sanitaire. Conclusions synthétiques" (Cercles libéraux)
- (fr)Bertrand de Jouvenel : un pionnier méconnu de l'écologie politique, sur Catallaxia, Ivo Rens, 1996
- (fr)Articles sur l'environnement, Institut économique Molinari
- (fr)Articles relatifs à l'environnement sur Objectif Liberté, Vincent Bénard
- (fr)(en)Articles sur l'environnement, Le Québécois Libre
- (fr)L'État contre l'environnement, Murray Rothbard
- (fr)Arrêter la salade verte !, une chronique d'Éric Le Boucher, Le Monde, 13 novembre 2006
- (fr)Le libéral écolo (Guillaume Vuillemey - inactif depuis 2005)
- (en) Wildlife Economics: What Can Austrian Economics Contribute? par Brendan Moyle