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De la défense du droit de porter des armes

LES LIBÉRAUX DOIVENT DÉFENDRE  

LE DROIT DE PORTER DES ARMES 

 

par François-René Rideau 

  
          Nombreux sont ceux, même parmi les libéraux, qui restent insensibles à l'argumentation selon laquelle le droit de porter des armes relève de la liberté individuelle. 
  
          Pour les libéraux qui se rapportent aux principes du droit naturel, le droit de porter des armes relève du droit naturel à l'auto-défense. L'auto-défense est pour eux le premier de tous les droits individuels, celui garant de tous les autres – car un droit non défendu ne vaut rien. Nulle autorité ne pouvant revêtir un pouvoir qui ne lui a pas été délégué, et nul ne pouvant déléguer un pouvoir qu'il n'a pas, il est inconcevable que des agents de l'État (policiers, militaires) aient le droit de porter les armes pour défendre les citoyens si ce droit n'appartient pas déjà aux citoyens, qui peuvent librement choisir de le déléguer ou d'en faire usage eux-mêmes. 

 

          Mais soit qu'ils rejettent cet argument (souvent sans discussion), soit qu'ils le considèrent comme secondaire (aussi sans discussion), les adversaire du droit de porter des armes prétendent n'être sensibles qu'à des arguments utilitaristes ou conservateurs. Aussi est-ce de ce point de vue que je vais aborder la question. 
  
L'effet dissuasif 
  
          Les prohibitionnistes pointent constamment vers le danger que représente le fait que des hommes soient armés. Mais la question n'est pas de savoir s'il doit y avoir des hommes armés; elle est de savoir si les seuls hommes armés seront les policiers et les criminels, ou si les citoyens honnêtes aussi le seront.  
  
          Les criminels seront toujours armés et aucune loi ne les désarmera. La loi peut les forcer à cacher leurs armes, mais ils sauront toujours le moment venu être plus armés que leurs victimes. Les lois prohibant le port d'armes ne sont pas autre chose que des lois qui désarment des victimes potentielles. Il est donc absurde de prétendre que le port d'arme libre conférerait un avantage aux criminels. 
  
          Les armes sont en fait le plus grand égalisateur entre les hommes. Entre la bande de grosses brutes épaisses habituées aux bagarres de rue et leur victime potentielle, gringalet tranquille ou faible femme, un pistolet chargé est l'assurance que les relations resteront courtoises; quoique, s'il s'agit d'une bande contre une seule femme, une mitraillette Uzi serait plus adaptée. J'ai déjà été agressé, été témoin d'agressions, de rackets, d'intimidations, etc., et je peux attester qu'aucun de ces incidents n'aurait eu lieu si les victimes et témoins honnêtes avaient été aussi armés que les agresseurs. 
  
          Le maniement des armes requiert une formation, dit-on. Certes, mais celle-ci est minime, bien plus simple qu'un permis de conduire. En quelques heures d'entraînement, la faible femme sera à égalité avec ses agresseurs potentiels quant à sa capacité de tirer à bout portant. Par comparaison, avec la prohibition du port d'arme, même avec quelques milliers d'heures de cours d'arts martiaux, elle ne pourra jamais espérer être à la hauteur pour se défendre contre un voyou musclé et encore moins contre deux ou toute une bande. Elle le sera encore moins si ces voyous sont armés d'un cutter ou canif ou d'autres armes blanches impossibles à prohiber, voire d'une vraie arme – puisqu'ils ne respectent pas la loi. 
  
          Les armes sont le plus grand égaliseur entre les baraqués et les gringalets! Le géant de deux mètres spécialiste en arts martiaux n'osera pas s'en prendre à la plus minuscule petite vieille s'il soupçonne qu'elle ou un témoin puisse être armé (incertitude donc qui, autant que l'esthétique, suppose aussi le droit de cacher une arme que l'on porte). Ainsi, la familiarité de tout une nation avec les armes assure qu'au sein de cette nation, les relations entre individus même désarmés resteront courtoises. 
  
          Il est impossible de demander à des personnes âgées de se défendre elles-même, dit-on. Mais, avec la liberté de porter les armes, ces personnes âgées auraient appris depuis longtemps à se défendre; elles vivraient à côté de voisins armés, et se feraient accompagner de personnes armées pour tout déplacement dangereux en dehors des sentiers battus; à défaut de voisins, amis ou parents, elles loueraient des gardes. Au contraire des prétentions alarmistes des prohibitionnistes, en rendant toute délinquance dangereuse, la liberté de porter les armes aurait des retombées positives pour la sécurité même des personnes incapables de se défendre elles-mêmes. Pensez-vous vraiment que l'interdiction de porter des armes empêche aucunement quiconque d'agresser un petit vieux sans défense? La peur de se faire surprendre par un témoin, un voisin, un parent, ou pire, un garde, armé, voire une victime elle-même récalcitrante et armée, en fera réfléchir plus d'un. Le risque d'être pris n'augmentera pas, mais la sanction en cas de surprise, si, et cela a un effet dissuasif certain. 
  
Les bandes armées 
  
          Les adversaires du droit de porter les armes feront miroiter le spectre de bandes armées dominant le pays. Mais c'est là un argument non fondé, car la liberté d'organiser son auto-défense permet de lutter plus efficacement contre le crime organisé.

 

     « Les criminels seront toujours armés et aucune loi ne les désarmera. La loi peut les forcer à cacher leurs armes, mais ils sauront toujours le moment venu être plus armés que leurs victimes. Les lois prohibant le port d'armes ne sont pas autre chose que des lois qui désarment des victimes potentielles. » 

 

          Tout d'abord la question à poser est celle de savoir d'où surgiraient ces bandes armées, là où elles n'existent pas déjà? Encore une fois, la prohibition ne touche que les honnêtes gens; les bandes criminelles armées ayant vocation à faire leur loi le peuvent déjà, dans tous les endroits abandonnés par la police, et il n'y a aucune raison pour que de nouvelles bandes apparaissent là où les citoyens honnêtes seraient plus difficiles à agresser. Quant aux voyous qui ne sont actuellement armés que de couteaux, qui leur suffisent à faire la loi, ils pourront bien s'armer de pistolets, mais nous avons vu plus haut que face à des victimes potentielles tout aussi armées, ils y perdent en pouvoir d'intimidation. 
  
          L'idée selon laquelle il y aurait une horde de criminels fantômes tapis dans l'ombre et qui n'attendrait que la liberté de port d'arme pour les citoyens honnêtes avant que de se manifester est tout bonnement ridicule. Même dans les quartiers difficiles où des bandes font actuellement la loi, la majorité silencieuse est composée de citoyens honnêtes, qui se terrent pour survivre sans encombre, à défaut de pouvoir se défendre. L'intérêt de tous ces citoyens honnêtes est que l'ordre public soit respecté, et s'ils avaient la liberté d'organiser leur propre défense, en s'armant soi-même mais aussi en louant les services de polices privées, alors ils ne laisseraient pas les petits malfrats régner en maîtres. 
  
          D'aucuns prendront comme exemple tel pays arriéré où règnent des bandes armées pour dénoncer la liberté de porter des armes. Mais encore une fois, ces bandes règnent sur des populations désarmées; ces populations qui restent armées sont celles qui restent libres, tandis que celles qui sont désarmées sont sous la botte d'une bande ou d'une autre. Supprimez cette liberté, le pays sera toujours aussi pauvre et aura maintenant une dictature militaire soutenue par la faction toujours armée. La violence armée et l'arriération des pays pris en exemples vient d'ailleurs le plus souvent de guerres pour ou contre des dictatures militaires, causées par une volonté d'oppression gouvernementale. L'absence d'armes dans la population est alors une des conditions de la domination du régime totalitaire passé ou présent, tandis que l'existence d'armes non-gouvernementales représente le seul espoir de liberté pour ceux qui les détiennent. 
  
          Pour voir l'effet de la liberté de port d'arme sur un pays, il faut comparer sa situation avec celle de pays de richesse similaire où les populations civiles sont désarmées, et voir dans quels pays la situation s'améliore le plus vite. À ce titre, les États-Unis et la Suisse, où règnent une relative liberté de port d'arme, sont aussi des pays relativement plus avancé que le reste du monde occidental du point de vue du respect des libertés individuelles comme de la richesse. Aussi, il est pour le moins douteux de prétendre que la liberté de port d'armes mène à la domination par des bandes armées. 
  
          Historiquement, les États modernes sont nés de la conquête et de la domination et dans ces États, de l'Antiquité au Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, le port d'arme a toujours été la marque distinctive de l'homme libre, par opposition au membre d'une nation dominée, au serf, à l'esclave. La première mesure avant tout massacre ou répression a toujours été le désarmement des futures victimes. La reconquête du port d'arme par les bourgeois des villes franches a été la marque de leur affranchissement vis-à-vis des féodaux. La fin de l'Ancien Régime a aussi entraîné la fin du privilège du port des armes. 
  
          Mais les classes dirigeantes des États-nations contemporains veulent nous faire croire qu'on est plus libre en n'ayant pas le droit de se défendre soi-même, pour nous faire accepter volontairement notre nouvelle servitude. Les classes politiques électives ont remplacé les classes politiques héréditaires dans une domination plus subtile, mais non moins oppressive, capable un jour d'envoyer des générations entières se faire trucider au nom de la patrie dans des guerres coloniales et impérialistes, capable un autre jour de dépouiller les classes productives des trois quarts de leurs revenus (bien plus que sous l'Ancien Régime).
 
  
Les non-arguments 
  
          De nombreuses autres sortes de non-arguments fleurissent. Selon certains, la liberté de porter les armes serait justifiée dans les grands espaces de l'Ouest américain, mais pas dans les zones urbaines peuplées de l'Europe ou même de l'Amérique moderne. C'est oublier un peu vite que le taux de criminalité est, et a toujours été, plus élevé dans les villes, et que dans celles-ci pas plus qu'à la campagne la police ne prétend défendre la victime au moment de son agression – dans les deux cas, la victime sera seule face à son agresseur, et ne pourra appeler la police, si elle a survécu, qu'après coup. 
  
          Un autre non-argument de circonstance consiste à dire que le port d'arme convient à la mentalité américaine, mais pas à la mentalité européenne. Outre le fait que le port d'arme était encore libre en Europe jusqu'au milieu du vingtième siècle, il ne semble pas que les immigrants européens en Amérique aient jamais eu de mal à s'adapter à la chose. Les hommes peuvent parfaitement s'adapter sans que leurs mentalités passées ne posent aucune barrière réelle au retour à la liberté. Ce non-argument relève du renversement causal entre droit et mentalité. 
  
          Certains verront aussi dans diverses statistiques une augmentation du nombre de crimes par arme à feu dans les pays où ils circulent librement, sans voir qu'elle est plus que compensée par une diminution des crimes sans arme à feu – l'assassin adapte son arme à la législation, mais sa victime meurt ni plus ni moins à coups de machette ou de couteau – et au final, ce qui compte est que le taux de criminalité est moindre là où règne la liberté. D'autres compteront les accidents dus aux armes à feu, sans les mettre en rapport ni avec les accidents de la route, ni avec les coups de couteaux et autres agressions évitées, etc., avant de tirer des conclusions. 
  
          Les statistiques montrent surtout l'effet dissuasif de la liberté de porter des armes en général et des armes cachées en particulier, et que le crime est plus fort là où les citoyens honnêtes sont entravés par une législation prohibitive et dans les quartiers où les honnêtes gens sont moins armés. Elles montrent enfin que la sévérité de la justice (la « tolérance zéro ») a fait réellement reculer le crime là où la prohibition des armes l'a fait avancer.
 
  
La charge de la preuve 
 
          C'est bien à ceux qui préconisent la prohibition, et non la liberté, le monopole, et non la concurrence, que devrait revenir la charge de la preuve. Ce sont les prohibitionnistes qui réclament des mesures coûteuses pour interdire, qui exigent de chacun le sacrifice d'une liberté qui ne nuit pas a priori à autrui. C'est à eux à tout le moins qu'il revient de justifier leur position. Notons d'ailleurs que si personnellement ils ne désirent pas porter d'arme, et déléguer leur droit à une quelconque police (voire à ne pas s'en servir du tout), et à refuser l'entrée de leur logis, de leur propriétés à quiconque en porte, nul ne leur conteste ce droit, à eux ni à quiconque partagerait leurs thèses. C'est bien eux qui veulent forcer les autres à vivre selon leurs critères, et non pas le contraire. 


De Wikiberal.
The right of the people to keep and bear arms shall not be infringed

Pour la plupart des libéraux, le droit de porter des armes relève de la liberté individuelle et du droit à l'auto-défense. Il serait absurde, pour un libéral, de défendre le droit à la vie, et en même temps d'empêcher les personnes de se défendre comme elles l'entendent.

Comme dans le cas de l'interdiction de la drogue, la prohibition ne profite qu'à ceux qui ne la respectent pas (marché noir, trafics), tandis que ceux qui se conforment docilement à la loi sont les premières victimes.

L'État trouve souvent intérêt à réprimer le droit au port d'armes pour des raisons de "sécurité publique". Quand bien même l'État aurait légitimité à protéger les gens d'eux-mêmes (ce que les libertariens refusent), force est de constater sa défaillance quotidienne à protéger les citoyens des délits et crimes. L'État, qui est le plus grand acheteur (ou vendeur) d'armes, bombes, missiles, avions de chasse, etc., est mal placé d'un point de vue moral pour défendre une telle interdiction. La prohibition du port d'armes participe à la réduction des libertés, l'histoire montre qu'il s'agit là d'une des premières décisions que mettent en œuvre les dictatures (par exemple le nazisme en 1933).

Objections courantes

Affiche de l'UDC suisse contre le contrôle des armes

  • le port d'armes libre profite aux criminels (ou aux déséquilibrés) : les criminels se soucient peu de la loi et pourront toujours être armés, en réalité la prohibition profite avant tout à eux, leurs victimes étant désarmées. Aux États-Unis, la logique qui interdit le port d'armes sur un campus quand n'importe qui peut y pénétrer et tirer sur des gens désarmés ("tueries scolaires") est criminelle.
  • le port d'armes libre augmente la criminalité : faux, la légitime défense a un effet dissuasif, les pays (États-Unis, Suisse...) où règne une relative liberté de port d'arme, sont aussi des pays plus avancés que le reste du monde du point de vue du respect des libertés individuelles et n'ont pas une criminalité supérieure, au contraire. D'après Pierre Lemieux, les taux de crimes violents sont 81% plus élevés dans les États restreignant plus sévèrement le port d’armes[1].

Il est très difficile d'établir une corrélation entre la quantité d'armes à feu en circulation et le taux d'homicide. Des pays où les armes à feu sont interdites ont des taux d'homicide bien supérieurs à celui des États-Unis. En Suisse, le port d'armes est resté libre de 1848 à 1998, et la première fusillade de masse n'est survenue qu'en 2001 (14 morts le 28/09/2001 au parlement de Lucerne) deux ans après la prohibition du port d'armes passée au niveau fédéral en 1999. On estime qu'il y a encore dans ce pays de 4 à 6 millions d'armes à feu pour une population de 8 millions d'habitants.

  • puisque la fonction d'une arme à feu est de tuer, elle devrait être interdite : cette conception souvent avancée est erronée. Une arme à feu peut également avoir comme fonction de menacer un agresseur dans le but de se protéger. Cet usage passif de l'arme à feu est parfaitement légitime, n'enfreint les droits de personne et permet au contraire de protéger ceux de son propriétaire. Tuer n'est en réalité qu'une des fonctions possibles d'une arme à feu au même titre que pour les voitures par exemple (on peut se servir d'une voiture pour écraser quelqu'un, mais les voitures ne sont pas prohibées car elles permettent également de transporter leur propriétaire).

Citations

B0.jpg Discussions sur le forum
Fusillade De Virginia Tech (for)





  • Les criminels seront toujours armés et aucune loi ne les désarmera. La loi peut les forcer à cacher leurs armes, mais ils sauront toujours le moment venu être plus armés que leurs victimes. Les lois prohibant le port d'armes ne sont pas autre chose que des lois qui désarment des victimes potentielles. (François-René Rideau)
  • Si l'homme est "mauvais", et qu'il faut prohiber les armes, les premiers qu'il faut désarmer sont les policiers et les militaires. Personne n'a jamais pu expliquer pourquoi il faudrait désarmer les uns et armer les autres, et il n'y a, par hypothèse même, pas moyen de le faire. (Mickaël Mithra)
  • Les prohibitions des armes aux États-Unis ont leurs origines dans la législation raciste étudiée pour désarmer les esclaves et les Noirs libres. Il vaut la peine d'étudier la phraséologie de cette législation : elle avait pour dessein de non seulement de refuser aux Noirs le pouvoir politique des armes, mais également de les empêcher d'aspirer à la dignité d'hommes libres. (Eric S. Raymond)
  • Les lois qui interdisent le port d'armes (...) ne désarment que ceux qui ne sont ni enclins ni déterminés à commettre des crimes. De telles lois rendent la situation pire pour ceux qui sont agressés et meilleure pour ceux qui agressent. Elles servent à encourager l'homicide plutôt qu'à l'empêcher, car il y a moins de risques à attaquer un homme désarmé qu'un homme armé. (Thomas Jefferson)
  • On ne peut jamais savoir ce qu'il peut advenir d'un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil. (Georges Clemenceau)
  • [Faussement utiles] sont encore les lois qui défendent le port d'armes, lois qui, n'étant suivies que par des citoyens paisibles, laissent le fer dans la main du scélérat accoutumé à violer les conventions les plus sacrées, et conséquemment à ne pas respecter celles qui ne sont qu'arbitraires et de peu d'importance ; lois qu'on doit enfreindre sans peine et sans périls ; lois enfin dont l'exécution exacte anéantirait la liberté personnelle, si précieuse pour l'homme, si respectable pour le législateur éclairé, et soumettrait l'innocence à toutes les vexations réservées pour le crime. Elles ne servent qu'à multiplier les assassinats, en livrant le citoyen sans défenses aux attaques du scélérat ; ces lois qui rendent la condition de l'assaillant meilleur que celle de l'assailli ; qui sont plutôt la suite de l'impression populaire dans quelques circonstance effrayante que le fruit et le résultat de combinaisons sages ; ces lois enfin que dicta bien plutôt la peur du crime que la volonté raisonnée de le prévenir. (Cesare Beccaria)
  • Un des grands paradoxes de notre société moderne "civilisée" est que dans la plupart des endroits où l'on ne sent pas la nécessité de porter une arme pour se défendre, on peut légalement s'en procurer une si on le souhaite. Tandis que dans la plupart des endroits où l'on sent le besoin immédiat et justifié d'avoir une arme, c'est interdit. (James Wesley Rawles)

Bibliographie

  • 1972, Colin Greenwood, "Firearms Control. Study of Armed Crime and Firearms Control in England and Wales", Londres, Routledge & Kegan Paul

Références

  1. "Les conclusions (…) confirment la théorie économique de la dissuasion. Dans les régions où elle a été appliquée, la libéralisation du port d’armes a réduit de 7.7% le nombre de meurtres, de 5.3% le nombre de viols, et de 7.0% le nombre d’agressions violentes. Ces résultats sont statistiquement significatifs à 1% –c’est-à-dire que la probabilité qu’ils soient dus au hasard ne dépasse pas 1%. Si la totalité des États américains avait bénéficié d’une libéralisation semblable en 1992, quelque 1′500 décès (incluant les accidents et les suicides) et 4′000 viols auraient été évités. En fait, même les tueries publiques ont disparu (durant la période d’observation) des États où les permis de port d’armes ne sont plus soumis à discrétion administrative. Plus généralement, les taux de crimes violents sont 81% plus élevés dans les États restreignant plus sévèrement le port d’armes". (Les armes et la légitime défense, Pierre Lemieux, Le Figaro-Economie, 5 février 1999).

Voir aussi

Liens externes

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