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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 04:34

Le film de la Quatrième Guerre mondiale  


Pour saluer la sortie DVD du meilleur film de 2007...

"300", c'est l'Amérique qui est en guerre. Elle le hurle. Et derrière elle, c'est tout l'Occident qui gronde.

L'Occident contre la barbarie


Frank Miller de nouveau sous les critiques

zack-snyder53.jpgLors de la sortie du film 300, de Zack Znyder (ici à droite sur la photo, aux côté de Frank Miller et Gérard Buttler), une partie de la presse dite « progressiste » s’était révoltée contre ce spectacle « belliqueux, raciste et inspiré d’une idéologie nauséabonde. » . L’Iran s’était ouvertement plaint du traitement des Perses. Et les bonnes âmes de cracher sur Frank Miller, créateur du comics et inspirateur du film.

Après quelques mois d’accalmie et un succès mondial (plus de 456 millions de dollars de recettes dont 13,9 en France), le temps des insultes est revenu avec la sortie du DVD.

Ainsi, le magazine Les années Laser, excellent quand il s’agit de traiter de l’actualité numérique du cinéma , ne trouve rien de moins que de faire un portrait très ambiguë de Frank Miller dont le titre est d’ailleurs « Frank Miller, un talent indiscutable, des idées qui le sont moins ».

Avant de parler de 300 , l’auteur parle de son travail sur Daredevil et Batman, mais il le réduit à la « violence et l’ambiance glauque » (qui seraient les penchants de l’artiste) des deux comics. Rien sur la façon dont Miller a radicalement transformé le paysage du comics US dans les années 80. La récente série Civil War de Marvel doit tout à Miller. Et on ne compte pas les séries influencées par Daredevil !!

Miller est désigné comme proche des néo-conservateurs américains (ce qui , pour le rédacteur de l’article, n’est rien moins qu’une insulte, ce dernier passant son temps à cracher sur Bush et à trouver, comme par hasard, des interviews de pseudos démocrates. J’y reviendrai). Puis il insiste bien sur ses idées politiques : partisan de la guerre d’Irak (que le rédacteur a estimé criminelle par le passé), adepte des armes à feu…. Autant de gros mots pour la plupart des journalistes français.

Le fin mot de l’article : Miller est un artiste dont le message est réactionnaire. Mais pas d’interview pour que ce dernier puisse se défendre. Comme à Moscou ou à Prague, lors des fameux procès politique, l’accusé n’a pas droit à la parole. Seule compte celle du juge.

Seul intérêt de l’article (franchement, je n’y ai strictement rien appris !!) , la citation suivante de Miller : « Il me semble évident que notre pays et tout le monde occidental sont en conflit avec un ennemi qui sait parfaitement ce qu’il veut et nous nous comportons comme un Empire qui s’effondre. Les cultures puissantes sont rarement conquises : elles s’effondrent de l’intérieur. ». Bien entendu, cette citation est là pour l’enfoncer. Là aussi, on a droit à un procédé quelque peu discutable : prendre une seule phrase et en faire une pierre angulaire.

Dans le même numéro , on a par contre droit à une interview de , créateur de la série Heroes. Et comme par hasard, ce dernier glisse que Bush s’est pris pour Superman en déclenchant des guerres absurdes et que ce dernier est renié par le monde entier. Quand le politiquement correct se fait article !! Et les pseudo-généralités élevées au rang de vérités révélés.

Le rédacteur de cet article est coutumier du fait : chaque fois qu’il interroge une star américaine, il trouve le moyen de lui faire cracher sur l’Amérique. Ainsi Martin Sheen qui estimait dans le numéro que Nixon, Regan , Bush père et fils , tous Républicains (comme par hasard ) était des criminels. Sheen  oublie juste que grâce à Carter, les Mollahs sont au pouvoir en Iran et que Clinton a laissé un million de Rwandais se faire massacrer à la machette et a quitté la Somalie comme un lâche, la laissant aux mains des seigneurs de la guerre.

Autre exemple, l’un des acteurs de Nik/Tup estime , toujours interviewé par le même journaliste dans Les années Laser, que la démocratie n’existe plus en Amérique depuis 2000 et qu’elle reprendra ses droits en 2008 . En clair, ce soit disant démocrate refuse le suffrage universel quand il ne sert pas son camp. Hitler ne disait pas mieux.

Et ce n’est que quelques exemples. A l’inverse, des gens comme Eastwood ou Gibson ne sont jamais interviewés. Ils ne sont pas dans la lignée éditoriale, sans doute.

Attendons nous à une nouvelle volée d’injures envers Frank Miller, attendons nous à voir une presse toujours aveugle, toujours aussi fanatiquement anti-Bush, raciste et prompt à tromper ses lecteurs.

Car ne nous y cachons pas , ce petit exemple montre à quel point nos idées sont détestées par des gens qui ne nous trouvent que des défauts et qui refusent que l’on pense différemment. Le fascisme qu’ils sont censés dénoncer n’est sans doute pas où il pense.

Femme Fatale

fatale.jpgLa Femme Fatale, de Raphaëlle Bacque et Ariane Chemin n’est pas un pamphlet anti-Royal comme celui de Jospin. Ce n’est pas non plus une compte-rendu minute par minute de la désastreuse campagne présidentielle de la Madone des sondages. C’est bien plus simplement une analyse féminine d’un parcours féminin, celui d’une femme politique qui a voulu, en 2005, prendre sa revanche sur son compagnon, sur les machos du PS, sur les hommes en général.

C’est aussi le récit d’une ambition qui ne s’est embarrassée d’aucun scrupule, une plongée dans une personnalité qui, si elle apparaît plus complexe que ce qui a pu transpirer à la télévision, n’en est pas moins roublarde, retorde revancharde et exclusif.

La Femme Fatale n’est pas un récit linéaire. Les deux auteurs reviennent souvent en arrière pour expliquer tel ou tel aspect de la campagne. Le futur s’écrit toujours grâce aux racines du passé. Pour ne donner qu’un exemple, si le point départ de l’aventure Royal prend, selon les auteurs, dans la blessure du couple de 2005, amplifiée par une série de sondages très favorables, le livre repart régulièrement en 1993, en 1997, en 2002, en 2004…. En fait, on s’aperçoit rapidement que Royal n’a peut-être pas préparé l’élection comme Sarkozy mais qu’elle a minutieusement préparé sa candidature, profitant du travail de sape de François Hollande qui espérait bien saisir les fruits des victoires de 2004 aux Régionales et aux Européennes.

Si la campagne proprement dite n’est que finalement moins présente qu'espéré (d'autres livres s'en sont chargés), et que les passages décrits sont connus (le voyage en Chine, les gaffes sur le Québec, le congrès de Villepinte, le discours raté du 22 avril…), les préparatifs de la pré campagne sont nettement plus disséqués. On voit donc une femme qui, petit à petit, s’impose non pas au PS mais parmi les seconds couteaux du PS, les Dray, les Montebourg et cie… Elle va détacher non pas l’appareil du parti, dévoué aux éléphants, mais tous les frustrés socialistes, ceux qui espèrent depuis des années et qui ne veulent pas jouer la carte Hollande ou DSK.

Magistralement orchestré, cette pré-campagne est l’occasion pour Royal d’appliquer les recettes marketing les plus audacieuses. Elle mise tout sur Internet, contourne le parti, fait adhérer, sur conseil de Lang (qui pensait ramasser la mise) des milliers de français à 20 euros, qui seront bien utiles lors des primaires. Alors que Sarkozy met l’UMP à son service, Royal entend utiliser le PS à  sa convenance mais ne veut surtout pas y être associé.

Le livre ne fait pas l’impasse sur les qualités de Royal, mais n’oublie pas ses défauts, sa tendance à la mythomanie(à propos de ses soi-disants discours écrit pour Mitterrand, Attali estime que dans un système anglo-saxon, ses mensonges auraient été vite montés en épingle), son refus du pardon et surtout son impitoyable talent de tueuse. Malheur à celui qui a déçu, à celui qui a refusé de marcher dans ses clous. Journalistes, politiques, publicitaires, entourages… si on ne fait pas comme elle le décide, elle jette, elle oublie, elle brutalise. Mais comme je l’ai dit, nous ne sommes pas ici dans un réquisitoire. Le livre a, à mon sens, le constat de l’honnêteté. Il s’appuie sur des témoignages précis, des exemples concerts. Un parmi d’autres : en 88, elle vient mendier à Mitterrand une circonscription. Le vieux monarque refuse dans un premier temps puis se ravive et demande à ce qu’on lui trouve un point de chute. Ce sera dans les Deux-Sèvres. Exit donc Jean-Paul JEAN, le candidat Ps qui a déjà dépensé 50 000 Frs dans cette élection. Royal a même le toupet de lui dire : « J’imagine que c’est dur pour toi mais maintenant il faut gagner ». Premier d’une longue série de personnes qui devront se mettre, coûte que coûte à son service.

Le livre met également en relief son goût immodéré pour les médias … tant qu’ils vont dans son sens. Elle passe régulièrement à la télé : Lahaie d’honneur, Sacré Soirée, Panique sur le Seize… Sa phrase préférée quand elle est ministre « Qu’est ce qui intéresse les médias ? » Contrairement à ce qu’elle a voulu  nous faire croire, elle travaille cette élection depuis des années, elle y pense depuis 1995 !! Elle étale sa vie privée, accouche quasiment en direct, se sert de son fils pour sa campagne et surtout utilise ces déboires conjugaux pour se forger une ambition.

Il est clair que le grand perdant de cette élection est Hollande. Il a vu s’envoler sa femme, ses enfants, son parti, son rêve de présidentielle… Il se retrouve dans le rôle du pauvre gars qui rentre un jour chez lui pour s’apercevoir que maman est parti avec la voiture et les mouflets. Il est clair qu’il  n’a rien vu venir, même quand les signaux s’amplifient. Il a voulu jouer la carte Jospin, reprendre la main... Rien n’n’. Il a perdu et largement perdu.

Mais Femme Fatale donne également les clés de l’échec final. Sitôt les primaires terminées, tout s’affole. L’improvisation règne, le PS ne suit pas, les éléphants déçus d’être écartés et furieux du mépris de Royal (Sarkozy notera qu’après les primaires, elle n’a pas daigné les appeler) freinent des quatre fers… Et Royal s’entête, croit qu’une campagne se gagne à coup de bons mots, de prières (toute socialiste qu’elle est, elle est très croyante), de mains passées dans le dos… Quant au QG de campagne, un quasi-bunker, on s’affole, elle refuse de voir la vérité. Quand Eric Besson conteste le chiffrage, on le pousse au départ. Rien n’est préparé, les interviews sont annulées au gré des caprices de la diva, les demandes de rendez vous non-honorés s’accumulent sur le bureau de la candidate… Lors de la préparation du débat, on se moque de Sarkozy qui avale fiche sur fiche. Le 2 mai, les Français découvriront une Royal qui ne maîtrise aucun dossier car elle ne prépare rien. Les projets de lois sont improvisés, elle tente les alliances les plus contr… Bref, l’élection imperdable l’a été car elle n’a rien fait pour la gagner.

Le livre décrit donc une femme qui a cru qu’une élection se gagnait uniquement sur un minois, sur quelques mots. Elle n’a pas compris que dans l’autre camp, Sarkozy se préparait depuis au moins 5 ans.

Des nombreux livres écrits sur cette défaite, celui-ci est sans doute le moins dur. Il n’en reste pas moins indispensable tant l’analyse y est fine.

La-pens--e-n--oconservatrice.jpg

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 22:51
Proche et Moyen Orient :
ce que les médias francophones
ne vous diront pas.

Michel Garroté, journaliste
  
300Leader-ismail-haniyeh-HAMAS-at-rally-cartoon.jpgLes médias reparlent, actuellement, des opérations militaires israéliennes – passées, présentes et futures – dans la bande palestinienne de Gaza. Les médias insistent, notamment, sur la forte densité démographique de cette bande minuscule. Et donc sur les risques, de pertes civiles, lors d’opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza (à noter que la densité démographique de Gaza est inférieure à celle de la région parisienne). Ce que les médias ne disent pas, en revanche, c’est qu’il y a des pertes civiles du côté israélien. Il y a des pertes civiles du côté israélien parce qu’une dizaine de Brigades terroristes palestiniennes, information confirmée par l’agence de presse palestinienne maannews sur  http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25575, lancent continuellement, depuis la bande de Gaza, des roquettes Qassam sur Israël, information détaillé par la protection civile israélienne sur http://www.oref.org.il/315-en/PAKAR.aspx. En effet, outre les éléments armés du Hamas, la bande palestinienne de Gaza abrite ni plus ni moins que les Brigades An-Nasser Salah Addin, les Brigades Abu Ali Mustafa, les Brigades Fatah's Al-Aqsa Martyrs, les Brigades Al-Aqsa, les Brigades Islamic Jihad's Al-Quds, les Brigades National Resistance et les Brigades Qassam. Le tout sur un territoire à densité démographique légèrement inférieure à celle de la région parisienne. Neutraliser une dizaine de brigades terroristes sans pertes civiles, disiez-vous ?
  
  
La Fondation Simons et Angus Reid Strategies www.angusreidstrategies.com/ ont récemment publié un sondage sur l’opinion publique et l’armement nucléaire, sondage réalisé en Grande Bretagne, en France, en Italie, en Allemagne, aux USA et en Israël. Concernant Israël, plus de 70% des Israéliens justifient le recours à l’arme nucléaire en cas de guerre ou d’attaque stratégique contre Israël. Plus de 70% des Israéliens se sentent plus en sécurité avec l’arme nucléaire israélienne que sans l’arme nucléaire israélienne. Concernant l’acquisition d’armes nucléaires par des groupes terroristes, le pourcentage de personnes inquiètes à ce sujet est de 93% en Grande Bretagne, 91% en France, 96% en Italie, 92% en Allemagne, 91% aux USA et 91% en Israël, soit un pourcentage supérieur à 90% dans les six pays où l’enquête a été menée.
  
  
Peter Day, dans le Daily Telegraph du 27 septembre dernier, sur la base de document secrets déclassifiés, révèle que le roi de Jordanie Hussein était prêt à nommer Yasser Arafat Vice Premier ministre en 1974. L’information n’a rien de surprenant. Car si à l’époque Arafat avait constitué un gouvernement palestinien en exil en Jordanie, celle-ci serait très certainement devenue un Etat palestinien.
  
  
Une dépêche de l’agence de presse britannique Reuters datée du 28 septembre, cite, elle aussi, des archives, rendues publiques par le ministère britannique des affaires étrangères. Ces archives citées par Reuters confirment notamment que les hommes d’affaires palestiniens de Cisjordanie favorisaient dans les années 1970 l’unité entre la Cisjordanie et la famille royale de Jordanie avec laquelle ils entretenaient des liens étroits. A la même époque, Sami Joudeh, un influent Palestinien de Cisjordanie, déclara à M. Melhuish, un diplomate britannique, qu’il ne voyait aucun avenir pour une Cisjordanie palestinienne indépendante et qu’il favorisait soit une union, soit une solution confédérale avec la Jordanie. Intéressantes, ces révélations, surtout maintenant où l’on parle tellement d’un Etat palestinien en Judée-Samarie (Cisjordanie).
  
  
Aaron Lerner, sur IMRA, reprend, le 27 septembre, les étranges déclarations de la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice à propos de la paix en Israël et en Cisjordanie, http://www.imra.org.il/story.php3?id=36200 , déclarations faites par Madame Rice le 23 septembre lors d’une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York : « Si vous regardez les engagements de la phase une (du plan de paix), il est très dur d’imaginer l’établissement d’un Etat palestinien dans lequel les engagements de la phase une ne se sont pas réalisés (…) vous n’allez pas pouvoir établir un Etat palestinien si vous n’avez pas un engagement pour mettre fin à la terreur, à l’activité d’implantation (« settlement activity »). L’activité d’implantation (“settlement activity”) fait allusion aux communautés juives établies sur les territoires disputés de Judée-Samarie (Cisjordanie). Aaron Lerner note, avec une pointe d’humour, que Madame Rice met sur pied d’égalité des gens construisant une sukkah à Ramat Eshkol et un terroriste tentant de faire exploser une bombe à
Tel Aviv. 


usa_flagg__united_s_217261g-1.jpgLe 26 septembre, la sénatrice américaine Hillary Clinton, candidate démocrate aux présidentielles 2008, a fait des déclarations, au Dartmouth College, dans le New Hampshire, déclarations reprises par la TV MSNBC, comme on peut le vérifier sur
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1189411497691&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull .
Dans ces déclarations, Hillary Clinton a dit, à propos du récent raid israélien en Syrie : « ...nous savons q’avec l’aide de la Corée du Nord, une aide à la fois financière, technique et matérielle, les Syriens ont assemblé (…) un site nucléaire. Les Israéliens l’ont éliminé. Je soutiens fermement cela ». Le même 26 septembre, le Sénat américain a voté à une très large majorité en faveur d’une résolution qui presse l’administration Bush faire figurer les Gardiens de la Révolution iraniens, l’élite des forces armées iraniennes, sur la liste des organisations terroristes. Lors du débat au Dartmouth College, Hillary Clinton a expliqué qu’elle a voté en faveur de cette résolution contre l’Iran parce que cela donne aux USA l’option, dune part, d’imposer des sanctions à des chefs iraniens de premier plan ; et d’autre part, de montrer les dents dans cette affaire iranienne.
israel_tank_victory.jpgGAZA - Des opérations militaires israéliennes ont permis de liquider une dizaine de terroristes mercredi 26 septembre dans la bande de Gaza. Israël va certainement lancer d’autres opérations militaires dans la bande de Gaza en raison des tirs incessants de roquettes depuis cette bande vers son territoire. Mercredi 26 septembre des soldats et blindés israéliens ont pénétré Beït Hanoun, ville dans le nord de la bande de Gaza, où ils ont combattu des groupes terroristes armés, notamment les Comités de résistance populaire, le Hamas et l’Armée de l’Islam, tous les trois responsables de l’enlèvement conjoint du caporal israélien Gilad Shalit, le 25 juin 2006, en Israël. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a en outre déclaré qu’Israël préparait une importante opération à venir pour mettre fin aux tirs de roquettes.
  
  
SYRIE - Il se confirme que l’opération effectuée le 6 septembre par l’armée israélienne en Syrie a touché une base militaire syrienne développée avec l’Iran et la Corée du Nord. Les autorités israéliennes observent toujours le silence sur cette opération. Les médias israéliens se contentent de reprendre les révélations des journaux étrangers. Trois ministres, Ehoud Olmert, Premier ministre, Ehoud Barak, ministre de la Défense et Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères ont coordonné l’opération du 6 septembre, avec l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahu et le Président Shimon Pérès. Netanyahu, chef du Likoud, a confirmé l’opération. La question reste posée de savoir si le matériel bombardé par Israël en Syrie était destiné à l’Iran et s’il s’agissait de missiles. L’opération a été menée par des bombardiers aux couleurs israéliennes de fabrication américaine, des F 15-L, à rayon d’action de 2’200 km.
  
Israël a-t-il organisé une répétition générale d’un raid contre des sites nucléaires iraniens ? Uzi Arad, ancien responsable du Mossad, a déclaré au Figaro : « Dans le passé, la Corée du Nord a apporté une aide technologique à la Syrie, dans le domaine des missiles (…) Nous savons aussi qu’il existe une coopération étroite entre la Corée du Nord et l’Iran dans le domaine nucléaire. L’arrêt du programme nucléaire nord-coréen est conditionné à une compensation financière. Ce n’est pas une surprise que la Corée du Nord tente de monnayer son savoir-faire dans le domaine nucléaire en Iran et en Syrie (…)  Israël n’a jamais toléré la prolifération chez ses voisins hostiles et n’a pas hésité à intervenir dans le passé, pour empêcher l’Égypte d’acquérir des missiles ou l’Irak d’accéder au nucléaire ».
  
  
LIBAN - Concernant le pays du cèdre, le quotidien koweïtien Al Seyassah révèle que le responsable des attentats contre la force multinationale au Liban en 1983, Imad Maghnieh, l’un des premiers responsables historiques du Hezbollah, est désormais chargé au Liban de prérogatives élargies attribuées par le Guide de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenaï. Motif : Maghnieh a conduit avec succès les opérations militaires du Hezbollah durant la guerre de l’été 2006. Selon le quotidien koweïtien, « Maghnieh, aidé de plusieurs experts iraniens, a pris le contrôle de l’appareil militaire du Hezbollah au Liban, laissant à Hassan Nasrallah et à ses adjoints le volet politique, économique et social au sein du parti ».
  
Le journal koweïtien cite un ouléma chiite selon lequel « le dispositif militaire que Maghnieh met en place, notamment dans la plaine libanaise de la Bekaa, vise à protéger la Syrie en cas de conflit avec Israël et les Etats-Unis. De nouvelles armes, notamment des missiles sol-air et des missiles de longue portée, ont été installées dans la région de Baalbek et de Hermel, au nord de la Bekaa, ainsi que dans le sud de la plaine. Parallèlement, les missiles de courte portée ont été redéployés vers l’intérieur du Liban, dans le cadre du bras de fer engagé entre l’opposition (pro-syrienne et pro-iranienne) et la majorité (indépendante) ». Al Seyassah ajoute que « des combattants du Hezbollah ont rassuré la population du Sud Liban (…) affirmant que le prochain conflit devrait les épargner, car il se déroulera dans la Bekaa et à Beyrouth, contre les Israéliens, les Américains et leurs protégés de la majorité (libanaise indépendante) ».
  
  
TERRORISME - Dans Metula News Agency, le professeur de science politique Guy Millière, a écrit, le 20 septembre dernier, un article moralement correct et politiquement incorrect : « On célébrait, voici peu, le sixième anniversaire du 11 septembre 2001. A cette occasion, les télévisions et la presse françaises n’ont guère parlé de l’islam radical et du terrorisme islamique (…) Le rapport du général Petraeus et de l’ambassadeur Crocker sur la guerre en Irak a été escamoté (…) Ne peut-on plus trouver un seul analyste français, susceptible d’être entendu, pour rappeler que les agressions du 11 septembre ont été le point culminant d’une vague d’attentats islamistes, qui avaient commencé précédemment, et qui se sont poursuivis ultérieurement ? (…)
  
La réalité peut se trouver décrite de maintes façons différentes. Nous sommes, incontestablement, dans une guerre, et cette guerre est planétaire, ce doit être dit et redit (…) L’Afghanistan est l’un des champs de bataille de cette guerre, l’Irak aussi. Mais le champ de bataille global inclut, en réalité, tout le Proche-Orient et une bonne part du reste du monde (…) La réalité est que la guerre en cours a commencé bien avant le onze septembre 2001, et qu’elle est loin d’être achevée. L’Afghanistan n’est pas stable, les taliban continuent à prendre des otages et à assassiner, mais ils n’ont plus le contrôle du pays et en sont réduits au statut de nuisances. Les dirigeants d’Al Qaïda parviennent à survivre, repliés dans quelques enclaves des zones tribales sur la frontière afghano-pakistanaise, mais ils ne disposent plus de bases arrières et de camps d’entraînement (…) La situation en Irak, comme l’ont expliqué Petraeus et Crocker, s’améliore, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour al Qaïda, non plus que pour les fanatiques qui dirigent l’Iran, pour la Syrie, le Hezbollah et le Hamas (…)
  
Pour le malheur de l’Europe, cette maladie (le défaitisme) s’est installée dans les têtes de la majeure partie de ceux qui écrivent, parlent dans les médias et émettent des commentaires. Les populations, sous informées ou désinformées, subissent leur vice, et peuvent en venir à adopter des réflexes très malsains. Antiaméricanisme et antisémitisme, pusillanimité et myopies… ».
  
  
CONCLUSIONAvant tout, merci à Guy Millière. Après la Troisième guerre mondiale (dite ‘Guerre froide’, 1945-1992, plus de 100 millions de morts), nous sommes donc entrés, depuis le milieu des années 1990, dans la Quatrième guerre mondiale. Sa particularité est que le camp terroriste frappe partout où il veut mais que globalement, il tue plus de civils musulmans que de soldats américains, occidentaux et israéliens réunis. C’est la première fois dans l’histoire contemporaine que l’ennemi, par voie de kamikazes et de voitures piégées, tue plus de civils dans son propre camp que de soldats dans le camp adverse.
  
En revanche, ce n’est pas la première fois que les journalistes et intellectuels occidentaux prennent la défense de l’ennemi. En effet, les journalistes et intellectuels occidentaux avaient déjà fait dans le passé avec le communisme ce qu’ils font aujourd’hui avec l’islamisme. Ils ont légitimé dans le passé le communisme en alléguant que les anticommunistes étaient des gens dangereux. Ils légitiment aujourd’hui l’islamisme en alléguant que les anti-islamistes sont des gens dangereux. Les Américains sont dangereux. Les Israéliens sont dangereux. Les Juifs qui soutiennent Israël sont dangereux. Les chrétiens européens qui aiment les Américains, qui aiment les Israéliens et qui aiment les Juifs sont dangereux. L’Eglise catholique, aussi, est dangereuse.
  
Bref, les islamistes, eux, ne sont pas dangereux. Les islamistes sont le résultat de l’impérialisme américain, de l’expansionnisme israélien et du prosélytisme chrétien. Que les Américains restent chez eux ; que les Israéliens retournent dans le pays d’origine de leurs grands-parents ; que les juifs et les chrétiens acceptent de devenir crypto-musulmans ; que les Palestiniens règnent sur la terre d’Israël ; et une lumineuse paix mahométane baignera éternellement la planète entière.
  
Au fait, j’y pense, si les juifs et les chrétiens anticommunistes, anti-islamiques et pro-israéliens nous étions si dangereux que cela, il y a belle lurette que nous aurions balancé, bande de nases, des cocktails molotov dans les locaux d’Euronews (qui cet été a diffusé et rediffusé des spots publicitaires turcs et iraniens), au lieu de nous battre, le cul sur une chaise, jour après jour, par écrit, dans des sites et des blogues. Quatrième guerre mondiale, 1992-2992, 200 millions de morts, un holocauste nucléaire. Steven Spielberg, fais quelque chose bordel !

Présidentielles au Liban :
bazar terroriste
  
Michel Garroté, journaliste
  
nasrallah_khamenei_big.jpgPourquoi l’élection d’un nouveau président par les députés libanais dépendrait-elle d’un quelconque quorum ? Est-il nécessaire que l’on maintienne un quorum lorsque l’élection, faussée par les assassinats politiques, n’est plus démocratique ? A cet égard, la majorité indépendante et anti-syrienne est-elle tenue de respecter toutes et n’importe quelles règles démocratiques ?
  
La Syrie a perpétré des meurtres et l’opposition pro-syrienne et pro-iranienne, menée par le Hezbollah, les fait fructifier. On songe maintenant à l’élection d’un président de « compromis ». La Syrie a perpétré des attentats, depuis octobre 2004, contre des personnalités indépendantes et anti-syriennes dans des régions et des quartiers indépendants et anti-syriens. La Syrie est à l’origine de tous ces attentats. Pourquoi l’État libanais n’a-t-il pas réussi à démanteler les réseaux libanais qui exécutent ces opérations décidées en Syrie ?
  
Un agent pro-israélien au Liban a été capturé. A la suite d’une opération à Saïda (l’arrestation des frères Majzoub), les Services de Renseignements libanais et l’armée libanaise ont démantelé un petit réseau israélien, le « réseau Rafeh ». A l’origine des échecs dans le démantèlement de réseaux téléguidés par la Syrie, il y a le fait que le président libanais pro-syrien Émile Lahoud bloque les procédures judiciaires mises au point par le Conseil supérieur de la magistrature.
  
A l’origine de ces échecs, il y a aussi le fait que les services de sécurité libanais n’ont toujours pas classé les services de renseignements syriens dans la catégorie des services ennemis, de sorte qu’ils ne les poursuivent pas, contrairement aux rarissimes et peu actifs réseaux israéliens.
  
Alors comment protéger les députés libanais indépendants et anti-syriens ? La majorité libanaise indépendante et anti-syrienne a tenté des changements au sein des services de sécurité, mais elle s’est heurtée au président libanais pro-syrien Emile Lahoud. D’où l’importance de l’élection présidentielle en cours. En l’absence d’un président indépendant, le Liban restera l’otage de réseaux syriens et la cible d’assassinats.
  
La stratégie de l’opposition libanaise pro-syrienne et pro-iranienne menée par le Hezbollah consiste à discuter de la présidentielle, mais la discussion n’est permise que si la majorité indépendante et anti-syrienne reconnaît le quorum des deux tiers, alors que si nécessaire, le quorum simple suffit.
  
Le président souhaité par l’opposition pro-syrienne est à l’image d’Émile Lahoud. Un président sous contrôle syrien. Voilà le « choix » de l’opposition libanaise pro-syrienne et pro-iranienne menée par le Hezbollah : un président acceptable pour la Syrie, pour l’Iran, et donc à l’image d’Émile Lahoud ou pas de président du tout. A ce stade, le jeu est-il encore démocratique ?
  
Le président chiite du parlement Nabih Berry fut particulièrement tordu mardi 25 septembre car il leva la séance parlementaire, sous prétexte que le quorum « requis » n’a pas été atteint. Or Berry ne peut pas décider seul des questions de quorum. Berry aurait dû se rendre dans l’hémicycle pour permettre au parlement de se prononcer sur la question. Berry aurait dû convaincre tous les députés de siéger dans l’hémicycle, alors que les députés de l’opposition libanaise pro-syrienne et pro-iranienne menée par le Hezbollah se trouvaient dans les autres salles du Parlement. Quelle farce !
  
Il serait grotesque et bouffon que ce qui c’est passé à la séance parlementaire du 25 septembre passé se reproduise lors de la prochaine séance parlementaire, prévue le 23 octobre prochain. Si Berry est sérieux (à ce jour il ne l’est pas), il devra assister aux côtés des députés de son bloc à la séance parlementaire du 23 octobre. D’ici là, des attentats peuvent encore viser les députés libanais indépendants et anti-syriens. Les informations lâchées au compte-gouttes par les forces de l’ordre vont hélas dans ce sens.
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 22:38

Par Mark Steyn traduction de Hipemc pour le blog drzz


Cette année j’ai passé l’anniversaire du 11 septembre en voiture
à traverser le Massachusetts. Ce n’était pas exactement prévu comme ça mais c’est ainsi que les choses se sont mises en place. Et donc, en route vers Boston, j’ai capté Bay State radio et entendu son colosse Howie Carr lire des parties du discours officiel de Patrick Deval pour la cérémonie commémorant le 11 septembre. Patrick Deval, c’est apparemment le gouverneur du Massachusetts. 9/11, a t-il clamé, "était une attaque cruelle, méchante et désagréable contre les U.S.A".
"Méchant et désagréable"? On dirait un serveur de resto super sensible se plaignant de ce que John Kerry renvoie encore une fois le coulis d’aubergine. Mais à l’évidence c’est ce qui passe pour un discours rude ces jours-ci au Massachusetts. Bon, Patrick le gouverneur ne voulait pas quitter la foule avec toute cette rhétorique de cow-boy macho résonnant dans ses oreilles, et il en est venu à son morceau de bravoure : 9/11, continua t-il, "était aussi un échec pour les êtres humains à se comprendre, à apprendre à s’aimer."

Je suis parti dans un tel rire que j’ai perdu le contrôle de mon véhicule
et le bonhomme sur la voie d’à côté a dû faire un écart plutôt radical. Il m'a alors fait le symbole universel de compréhension entre les hommes. C’est certain j’ai pigé, pour autant je ne suis pas sûr de pouvoir apprendre à l’aimer. Peu importe, j’ai roulé jusque Boston et médité sur les remarques du gouverneur. Après tout il les a faites devant un parterre de familles du 11 septembre: Il y a six ans, deux des quatre avions décollèrent de Logan Airport, et du coup les citoyens du Massachusetts se placent au premier rang du nombre des victimes. Si des membres des familles présentes ce mardi se sentirent offensées ou pas, aucun n’a crié “honteux!” ou n’a quitté la cérémonie. Pour leurs éminences politiques les Américains ont généralement du respect, aussi peu mérité soit-il.
Nous devrions nous méfier de quiconque cherche à expliquer le 11 septembre en utilisant les termes “l’un l’autre”
: Ils posent une équivalence aberrante entre le criminel et la victime, et l’"échec à se comprendre" découle de la culpabilité des deux parties. Les tueurs du 11 septembre furent très bien traités aux USA: Ils ont été introduits dans le pays sur le programme de visa express que le département d’Etat considérait comme apprprié pour les jeunes Saoudiens. Ils furent cordialement traités partout où ils allèrent. Les danseuses érotiques dans les clubs qu’ils fréquentaient les semaines précédant le grand jour leur ont donné du bon temps, ou suffisamment du moins, vu quels sales radins ils étaient sur les pourboires. Le 11 septembre ne s’est pas produit parce que nous avons manqué d’amour pour Mohammed Atta.

Malheureusement les années 70 et leur inclination à trouver dans le vent d’aimer le multiculturel sont en général plus dures à déloger
. Si vous me pardonnez de tels jugements critiques, il ne s’agit pas d’«eux», il s’agit de «nous». La survie à long terme de toute société dépend de sa proportion de citoyens qui pensent comme Patrick le gouverneur. L’Islamisme est un ennemi opportuniste mais vous ne pouvez pas le blâmer de voir l’opportunité: en un sens ils nous comprennent bien mieux que le gouverneur ne les comprend. L’autre jour vous vous rappelez peut-être, quelques garçons facétieux ont été arrêtés en Allemagne. Un autre complot terroriste. Aurait tué plus de gens que Madrid et Londres réunis mais étouffé dans l’œuf. Du coup c’est juste un autre bâillement d’ennui: Rien à cirer. Qui étaient les terroristes? Mohammed? Muhammad? Mahmoud? Non. C’était "Fritz" et "Daniel". "Fritz", hein? C’est plutôt inhabituel comme façon de prononcer Mohammed.images-copie-1.jpg

 

Effectivement. Fritz Gelowicz c’est aussi allemand que les lederhosen, ces culottes en cuir. Il est d’Ulm, lieu de naissance d’Einstein, sur le beau Danube bleu, qui, la dernière fois que j’étais à Ulm, était en réalité d’une nuance vert foncé. Et, dans une blague excellente sur les illusions occidentales, Fritz s’était converti à l’Islam en fréquentant la maison multiculturelle. En fait ça s’est avéré monoculturel – un centre islamique dirigé par un imam jihadiste. Au moins trois des anciens élèves – y compris un autre converti d’origine allemande – ont été tués en combattant les Russes en Tchéchénie. Fritz espérait tuer des Américains. Mais c’est le point positif d’un monde multiculturel: il y a tant de différentes et fascinantes cultures, et la plupart d'entre elles ont belle allure lorsqu’elles sont réduites à des décombres éparpillées avec des bouts de corps. Fritz et un pote, Atilla Selek, avaient précédemment été arrêtés en 2004 avec une voiture pleine de propagande pro-Osama louant les attaques du 9/11. Ca ressemble à un pilote pour une sitcom farfelue sur le jihad: Atilla et le Hun.

Fritz Gelowicz.
Richard Reid. Jack Roche, l’ouvrier australien. Les jihadistes de Toronto complotant pour décapiter le Premier Ministre canadien. Le fils de l’officiel du parti conservateur britannique. Partout dans le monde il y a de jeunes hommes élevés dans la"Multi-Kultur Haus" de l’Ouest qui décident que leur plus haute ambition est de se convertir à l’Islam, devenir un jihadiste et se faire sauter.

Pourquoi les imams radicaux cherchent-ils à convertir les jeunes
Canadiens, Britanniques et même des Américains et Américaines dans leur adolescence et la vingtaine? Parce qu’ils comprennent que lorsque vous élevez une génération dans le grand vacillement du relativisme culturel de Patrick Deval – rien n’est un poil mieux ou un poil pire qu’autre chose; si des gens sont méchants et désagréables à notre endroit c’est seulement parce qu’on ne leur a pas suffisamment chanté les chansons de Barney le dinosaure[chez nous peut-être Dora? ndt]– dans un tel monde un certain pourcentage de la jeunesse aura un gros trou béant là où elle devrait avoir le sens de son identité. Et dans ce trou vous pouvez verser quelque chose de féroce, primaire et implacable.

images-copie-5.jpgIl y a quelque temps j’ai eu l’honneur d’une entrevue avec le Président. Au cours de celle-ci quelqu’un a soulevé la question de l’impopularité de la guerre. Le Président a répliqué avec un haussement d’épaules et en disant que 25% de la population est toujours contre la guerre — quelle qu’elle soit. En d’autres mots, rien ne vaut la peine de se battre. Après-coup j’ai plaisanté qu’une part de ces 25% pourrait changer d’état d’esprit si des troupes d’assaut canadiennes(la nationalité de l'auteur) franchissaient le 49ème parallèle ou que des navires de guerre des Bahamas mettaient les côtes de Floride en feu. Mais peut-être pas. Les forces aériennes adéquates d’Al-Qaeda ont laissé un énorme cratère de corps originaires du Massachusetts au milieu de Manhattan, et Patrick le gouverneur va chercher l’amour au mauvais endroit.
Dans toute société, combien de personnes à penser comme Patrick Deval?
C’est le compte à faire si l’on veut évaluer ses chances de survie à long terme.

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 22:53
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A lire jusqu’à la fin pour comprendre les enjeux stratégiques actuels et en tirer les conclusions qui s’imposent (un gramscisme de droite ?) :

Dans tous les pays d’Europe, les forces nationales se désignèrent immédiatement, instinctivement, comme les forces anti-communistes par excellence. […] le front anti-bolchévique […] qui se forma spontanément et qui, alors, nous protégeait tous. […] Ne pouvant intervenir directement, le Kremlin chercha un moyen de sauter par-dessus les frontières, d’être présent sans avoir à débarquer, d’être au gouvernement sans être contraint de s’emparer du pouvoir et, pour cela, il inventa l’antifascisme. Cette trouvaille géniale n’a pas été saluée comme il convient. Elle est l’âme de la politique moderne, elle a renouvelé les méthodes de la politique, comme l’artillerie a changé celles de la guerre. Elle permet au parti communiste d’être tout-puissant tout en restant minoritaire, de conduire les affaires d’un Etat tout en se montrant jamais, de faire la politique de la Russie par des instruments dociles qui ne sont pas communistes et qui même souvent se disent anti-communistes, enfin d’obtenir de la sottise et de la crédulité des hommes et aussi de leurs passions, ce qu’ils ne pouvaient s’assurer par la force. […] Jusqu’alors, les partis combattaient sous leur propre drapeau, les communistes étaient communistes, les socialistes étaient socialistes, les catholiques étaient catholiques. Le Kremlin comprit que, dans ces conditions, le communisme étant partout minoritaire, ne pourrait nulle part accéder au pouvoir. […] il fallait cesser de combattre à visage découvert, il fallait combattre masqué. […] C’est bien simple : puisqu’on les empêchait de mettre le feu à l’Europe, ils allaient crier au secours, en appeler aux bonnes gens, gémir et se tordre les mains, et réclamer au nom de la liberté le droit de se promener avec des torches. On ne parla plus de programme, on en parla plus de communisme, c’était l’humanité toute entière qu’on sentait menacée. […] Or, par le seul fait qu’on se prononçât contre cette prétendue tyrannie, on devenait un défenseur de la liberté. On cessait d’être communiste, d’être socialiste, d’être catholique, on faisait désormais d’un front commun de la liberté. Le régime stalinien remplissait les prisons, il faisait régner une impitoyable terreur : mais les communistes étaient contre le fascisme, ils étaient donc pour la liberté. Les adversaires de Staline étaient déportés par milliers, la famine dépeuplait des provinces entières : mais les communistes étaient contre le fascisme, ils étaient donc pour le pain de l’ouvrier. La Russie ne songeait plus qu’à fabriquer des canons et des tanks, mais les communistes ne voyaient que les canons et les tanks qui pouvaient un jour s’opposer à la puissance soviétique, ils en exigeaient la disparition, ils étaient donc pour la paix. N’êtes-vous donc pas contre le fascisme ? disaient les communistes aux catholiques et aux socialistes. Donc, vous êtes pour la paix, le pain et la liberté, les catholiques oubliaient que le régime soviétique avait fait disparaître le catholicisme et les socialistes faisaient semblant de croire que le régime de Staline était une démocratie. Ainsi, comme dans les batailles navales un nuage de fumée dissimule les croiseurs, un écran de mot couvrit notre vie politique. Des alliances contre nature se conclurent dans le brouillard. Les catholiques piétinaient paisiblement la croix et les démocrates bafouaient le suffrage universel. Tout était permis, tout était saint, puisque c’était contre le fascisme. On vous fabriquait votre mauvais cochon, en le désignant à vos coups. Qui profitait de tout cela ? L’armée rouge.

Maurice Bardèche, L’oeuf de Christophe Colomb - Lettre à un sénateur d’Amérique (1951)


05.04.2007

Propagande "anti fasciste" sur Arte.

Grand moment de désinformation et de falsification historique hier soir sur Arte. Une émission, « L’Europe des fronts populaires », prétendait retracer l’histoire du mouvement « antifasciste » européen, à la veille de la seconde guerre mondiale.

Je tombais dessus par hasard, et la perspective de revoir quelques documents émouvants de cette période critique me retint, malgré la certitude de devoir subir la propagande progressiste habituelle…Et avec Arte, on n’est jamais déçu !

La démonstration était implacable : le camp du Bien , progressiste, c’est-à-dire socialo communiste, bénéficiant de l’aide désintéressée de l’URSS, dans une lutte à mort contre le Mal absolu, c’est-à-dire tout le reste (droite parlementaire classique, Action Française, Croix de feu, mouvements fascistes Européens) étiqueté « ligues factieuses fascistes » ; Un sommet de pensée manichéenne exploitant sans vergogne contre vérités historiques, amalgames et mauvaise foi stratosphérique.

Pas un mot sur l’influence déterminante du Komintern en Europe ou sur la servilité de tous les partis communistes d’Europe à l’égard du PCUS, pas une référence à l’instrumentalisation de cette fameuse « lutte anti fasciste » par une puissance totalitaire désireuse d’étendre la révolution bolchevique sur tout le continent. Que l’on présente les émeutes de février 1934 et ses quelques (malheureuses) victimes comme une menace de subversion fasciste du pouvoir républicain serait risible si le téléspectateur savait qu’au même moment six millions de femmes, d’hommes et d’enfants étaient victimes d’une famine organisée par les soviétiques en Ukraine, et qu’en Asturie, quelques malheureux mineurs misérables manipulés par l’ultra gauche Ibérique se faisaient massacrer par le très efficace (déjà) Francisco Franco.

Je passe sur le beau discours de Maurice Thorez, leader historique du PCF, alors totalement sous la coupe du PCUS, pérorant sur la résistance populaire à la menace fasciste, le même homme qui déserta en 1940 son unité combattante pour fuir à Moscou et revenir comme une fleur en 1944, en pleine épuration (10.000 personnes fusillées à la libération en deux ans versus 20.000 par les Allemands en quatre ans….) et devenir ministre d’état du général…Ca donne mieux que tout une idée de la puissance du PCF à cette époque. Mais ça, il ne fallait pas compter sur Arte pour nous le rappeler !

Un sommet fut atteint avec la guerre civile Espagnole et la légende dorée des brigades internationales versus l’Espagne Franquiste fasciste. Or il n’y a pas de bon côté dans une guerre civile, il n’y a qu’un même peuple qui se déchire ; comment peut-on en 2007 présenter cette tragédie de façon aussi binaire et manichéenne, sans rappeler que toute une Espagne de patriotes non moins sincères prit les armes contre la menace bien réelle d’une dictature bolchevique ? Franco n’était pas un fasciste. Franco était un militaire conservateur croyant, qui méprisait le matérialisme bolchevique et bourgeois, et qui s’appuya tantôt sur la Phalange de Primera (un véritable mouvement fasciste), tantôt sur l’armée, tantôt sur l’Eglise pour consolider son pouvoir. Présenter cette Espagne là comme fasciste dans sa globalité est une imposture.

Ne pas dire un mot de l’aide militaire massive et précoce des Soviétiques, ni de la prise en main des Brigades Internationales par le Komintern évoque soit une inculture dramatique, soit une volonté délibérée de tromper le spectateur.

Au delà de cette œuvre de propagande ordinaire au « Pays des Lumières ™ », je repensais à ce court dialogue entre Zeev Sternhell et René Rémond dans l’excellente émission de Finkielkraut sur France Kultur...(un autre bras de l’hydre propagandiste progressiste). (1)

Sternhell y défendait l’existence d’une tradition fasciste Française, arguant de la présence, à coté de la geste humaniste rationaliste et universaliste issue des Lumières, d’une tradition alternative reposant sur une vision organique de la société, vomissant les droits de l’homme, l’individualisme, l’hédonisme et l’égalité, et se définissant en termes historiques, culturels, raciaux et ethniques…incarnée en 2007 par le FN. Une vision quelque peu binaire que René Rémond réfute en niant l’existence d’une tradition fasciste Française et en dissociant une droite traditionaliste de mouvances fascistes inconstantes sans prise réelle sur la société. Manquerait à cette droite traditionaliste ce caractère révolutionnaire et cette philosophie politique qui fait de l’Etat un absolu, qui sont distinctifs du fascisme. Et Rémond de distinguer cette mouvance intellectuelle fasciste en France (Francisme, Georges Valois, Doriot, PPF), d’une droite réactionnaire (Maurrassienne), conservatrice, hostile aux idéaux des Lumières, et attachée à des valeurs de l’ancien régime, mais sans cette composante révolutionnaire, de subversion d’un ordre existant pour lui en substituer un autre, du mouvement fasciste.

Je pense qu’il serait aussi possible de distinguer une droite libérale (au sens philosophique et politique du terme, surtout), dans la lignée de Tocqueville, qui concilie des valeurs de l’ancien régime et certains des acquits des Lumières, sans lien aucun avec l’idéologie fasciste, bien qu’hostile à certains égards au matérialisme (qu’il soit communiste ou bourgeois).

Je termine avec françois Furet pour qui, « le fascisme est la solution enfin disponible aux impasses de l’idée contre-révolutionnaire ; il permet de récupérer le charme de la révolution au service d’une critique radicale des principes de 1789. » (2)

(1)   Qu’est ce-que la France? Stock Panama 2007.

(2)   Fascisme et communisme, Furet, Nolte. Pluriel, p.66.

source : http://hoplite.hautetfort.com/

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 03:51
ahmadinejad-nydailynews.1190598245.gifLEE BOLLINGER n’a pas été un hôte bienveillant pour Mahmoud Ahmadinejad. Le président de l’université Columbia, vivement critiqué pour avoir offert hier une tribune à un apôtre de la destruction d’Israël, s’est livré à un réquisitoire qui a visiblement surpris le président iranien : «Dans mon pays, on montre du respect pour ses invités», a répondu celui-ci, choqué par «les insultes et les affirmations incorrectes» de son interlocuteur, «cette personne» dont il n’a jamais prononcé ni le nom, ni le titre.
 
Ce sont deux conceptions de la liberté d’expression qui se sont affrontées devant deux salles pleines – dont l’une rajoutée pour satisfaire les demandes de la presse accourue du monde entier –, mais aussi devant des centaines d’étudiants et de manifestants rassemblés paisiblement devant un écran géant sur le terre-plein gazonné du campus. Pour Bollinger, il s’agit moins des droits de celui qui parle que du «besoin que nous avons de comprendre le monde dans lequel nous vivons». En d’autres termes, «nous n’honorons pas ce qui n’est pas honorable», mais il faut savoir qui l’on a en face de soi (Voir la vidéo ci-dessous).

 
 
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Pas d’homosexualité en Iran ?

«Vous avez manifesté tous les signes d’un comportement mesquin et cruel», a accusé le président de Columbia en rappelant les exécutions sommaires en Iran, y compris celles de deux adolescents homosexuels. Quant à la négation de l’Holocauste, parmi la litanie des griefs énumérés, «elle vous rend ridicule», a dit Bollinger à son hôte, coupable soit de «provocation irritante», soit d’une «ignorance» impardonnable.

Déplorant son «traitement inamical influencé par les médias», et se présentant lui-même comme «un universitaire», Ahmadinejad s’est demandé si «la déclaration» qui venait d’être lue n’était pas «un vaccin» destiné à protéger les étudiants d’une autre vérité. Et de s’étonner des « vagues d’injures » à son encontre, «venant de groupes qui croient à la liberté d’expression».

«L’Iran recherche-t-il, oui ou non, l’éradication d’Israël?» Avec un art consommé de la casuistique, le président iranien a contourné cette question comme les autres : c’est aux Palestiniens de se prononcer sur leur avenir par référendum. L’Holocauste? «Il faut poursuivre la recherche sur ce phénomène». Le nucléaire? Pour les besoins civils de l’Iran, qui ne peut faire confiance à l’Occident pour lui fournir le combustible nécessaire.

Quant aux exécutions, «la peine de mort existe bien aux États-Unis». Les homosexuels? «Il n’y en a pas en Iran. L’homosexualité, ça existe chez vous, pas chez nous.»
(Voir la vidéo ci-dessous).
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Mahmoud Ahmadinejad à New York : rien que l'idée me donne froid dans le dos, et les autorités américaines aussi. Chaque année à la même époque, la venue du dictateur président iranien dans la Grande Pomme, pour l'Assemblée Générale des Nations Unies (ONU), fait parler d'elle. Mais cette année, Ahmadinejad a créé la controverse en indiquant son intention de se rendre à Ground Zero et en acceptant une invitation de la prestigieuse université de Columbia à Manhattan.

La police New-Yorkaise a heureusement mis, mercredi, son veto à la visite sur le lieu où s'élevaient les tours jumelles du WTC avant les attentats du 11 septembre 2001, en invoquant des raisons de sécurité sur le chantier. Parallèlement, la présidente du Conseil municipal de New York a en vain demandé cette semaine à la Columbia University d'annuler sa conférence de lundi avec Mahmoud Ahmadinejad.

Selon un accord de 1947, les villes et pays abritant des institutions de l'ONU doivent garantir leur accès aux représentants étrangers. Dans ce contexte, Ahmadinejad, dont le pays soutien le terrorisme, a déjà pu s'adresser à l'Assemblée générale de l'ONU en 2005 et 2006. Hugo Chavez, son homologue vénézuélien, a lui utilisé l'année dernière le podium onusien pour traiter George Bush de «diable». Et ça! Sur le propre sol de l'Amérique..!


Ahmadinejad détruira-t-il Israël ?
 
Michel Garroté, journaliste
 
jerusalem.jpgLa prestation new-yorkaise, notamment columbiacénique et onusienne, d’Ahmadinejad, relance, sur divers sites, foirums et blogues islamophiles, palestinoïaques, hezbollïaques et alqaïdiques, la pseudo controverse selon laquelle Ahmadinejad n’aurait jamais dit, à la conférence révisionniste du 25 octobre 2005, qu’il faut « rayer Israël de la carte ». La vraie citation, traduite du farsi vers l’anglais, puis traduite de l’anglais vers le français, serait, nous dit-on, celle-ci : « L'Imam (l’ayatollah Khomeiny) a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps ». Ce qui, traduit mot à mot du farsi, donnerait, nous dit-on encore : « Imam (Khomeiny) ghoft (a dit) een (ce) rezhim-e (régime) ishghalgar-e (occupant) qods (Jérusalem) bayad (doit) az safheh-ye ruzfgar (de la page du temps) mahv shavad (disparaître de) ».

 
Le fait est qu’à part cette phrase (avec ses deux traductions apparemment différentes mais en réalité issues d’une même idéologie génocidaire), Ahmadinejad a aussi déclaré : « Certains pays européens insistent pour dire que, durant la seconde guerre mondiale, Hitler a brûlé des millions de juifs et les a mis dans des camps de concentration (…) Donnons une terre aux sionistes en Europe, en Allemagne ou en Autriche, pour qu'ils puissent y installer leur gouvernement ». Notons qu’ici les trois mots juif, sioniste et gouvernement forment un tout pour Ahmadinejad. Et qu’il n’y a donc pas, pour lui, de différence entre, d’une part le régime, le gouvernement ; et d’autre part, les juifs, Israël.

 
Le 19 décembre 2005, le Washington Post a repris les propos de Ahmadinejad : « Excepté qu’il n’y a jamais eu de tels camps et pas d’Holocauste du tout. Rien qu’un mythe, une légende fabriquée de toutes pièces sous le nom de massacre des Juifs ». Et le Washington Post de rappeler que Ahmadinejad, président d’un pays sur le point de devenir nucléaire, est un fervent adepte de l’Apocalypse. Dans l’islam chiite, on croit au retour messianique du douzième Imam. En 2005, le journaliste iranien Hossein Bastani a confirmé qu’Ahmadinejad précisait, dans des réunions officielles, que l’Imam caché réapparaîtrait dans deux ans, soit en 2007. En outre, toujours selon Ahmadinejad, Israël sera rayé de la carte l’année du retour du douzième imam, soit en 2007.

 
Le 16 décembre 2006, la chaîne radiotélévisée britannique BBC News, a rappelé la conférence révisionniste, qui sétait tenue le 25 octobre 2005 sur le thème « Le monde sans le sionisme ». En ce 16 décembre 2006, la BBC a précisé qu’il sagissait dune conférence organisée en 2005 par lIran, à Téhéran, sous les auspices (hospices...) de Mahmoud Ahmadinejad, à l'époque fraîchement « élu » président. Parmi les participants à cette conférence révisionniste, ajoute le reporter de la BBC ayant couvert l’événement en 2005, il yiran-1.jpg avait les négationnistes les plus connus du monde ; notamment lAustralien Frederick Töben, condamné à la prison en Allemagne pour incitation à la haine et insulte à la moire des morts ; les Français Robert Faurisson et Georges Theil, condamnés en France pour négationnisme ; l'Américain David Duke, ancien dirigeant du Ku Klux Klan.
 
A la lumière des faits concrets rappelés ci-dessus et au-delà des querelles byzantines de traduction, il est archi-clair qu’Ahmadinejad veut bel et bien deux choses et non pas une seule : primo, il veut rayer Israël de la carte ; et secundo, il veut faire disparaître le régime israélien de la page du temps. Ahmadinejad veut les deux car concrètement les deux vont pour lui de pair. Espérons que le retour du douzième imam, prévu pour 2007 par les ayatollahs de Téhéran, sera reporté à 2008 ou 2009, question de nous laisser le temps d’agir préventivement…

Moyen Orient : la paix sans la sécurité ?
 
Michel Garroté, journaliste
 
3.jpgL’élection du président, par les députés, au Liban, commence, officiellement, aujourd’hui 25 septembre 2007. Il n’y a pas si longtemps que cela, on entendait encore des diplomates et des journalistes raconter, qu’en intégrant le mouvement terroriste libanais chiite pro-iranien Hezbollah dans la politique libanaise, on obtiendrait de ce même Hezbollah qu’il dépose les armes ; et qu’il devienne un simple parti politique. Or, le Hezbollah entra dans le gouvernement Siniora. Il ne déposa pas les armes. Il utilisa les armes contre Israël. L’armée libanaise, composée de chiites à raison de 40%, laissa faire le Hezbollah, chiite lui aussi. Après la guerre l’été 2006 et jusqu’à maintenant, le Hezbollah a été généreusement réarmé par l’Iran et la Syrie. Ni l’armée libanaise, ni les troupes de l’ONU (FINUL) n’ont empêché ce réarmement. En octobre 2006, le Hezbollah est sorti du gouvernement Siniora aussi lestement qu’il y était entré. Depuis son départ du gouvernement Siniora, le Hezbollah et ses alliés paralysent les institutions libanaises ; et commettent assassinat sur assassinat, afin de rendre minoritaires (au parlement appelé à élire un nouveau président), les députés libanais anti-syriens, majoritaires avant ces assassinats. Le Hezbollah a étendu son contrôle militaire au nord du fleuve Litani et jusque dans certains quartiers de Beyrouth. Le Hezbollah s’est livré à la purification ethnique et confessionnelle du Sud-Liban, vidé de ses habitants chrétiens. Voilà pour la paix et la sécurité au Liban. Quid d’Israël ?

 
En Israël, l’heure est à la libération de terroristes palestiniens, supposés repentis et supposés intégrer les forces armées de l’Autorité palestinienne et du Fatah, devenus, dit-on, modérés. La semaine dernière, les combats entre d’une part, des terroristes palestiniens du Fatah libérés par Israël, et d’autre part, des éléments de l’armée israélienne, en Judée-Samarie, ces combats donc, ont permis de constater, que les repentis du Fatah, se sentent apparemment plus proches du Hamas, du Jihad Islamique et de diverses factions et milices soutenues par la Syrie et par l’Iran, que proches de l’Autorité palestinienne. Le fait est qu’au Liban comme à Gaza et en Judée-Samarie, ce sont les groupes terroristes, la Syrie et l’Iran qui, concrètement, gagnent du terrain. Et que se sont le gouvernement libanais et l’Autorité palestinienne, qui perdent le contrôle, de la situation concrète, sur ce même terrain. Maintenant, quid de l’Irak ?

 
La récente stratégie du général américain Petraeus démontre qu’avant de former un gouvernement modéré et consensuel en Irak, il faut d’abord éliminer toutes les forces armées hostiles à tout ce qui est modéré et consensuel. A cet égard, il paraît difficile, en Irak comme au Liban, à Gaza et en Judée-Samarie, de liquider le terrorisme sans régler, aussi, la question de l’Iran. Il est intéressant de constater, que dans ce contexte, Madame Rice et Monsieur Olmert, continuent, de vouloir imposer, au plus vite, d’une part un Etat palestinien, et d’autre part, une paix globale dans toutela région.

 
Apparemment, le conflit entre d’un côté, les pays occidentaux, Israël et leurs alliés arabes, et de l’autre côté, l’Iran et ses alliés, apparemment ce conflit n’entre pas en ligne de compte, dans la stratégie diplomatique de Madame Rice et de Monsieur Olmert. Apparemment, Madame Rice et Monsieur Olmert croient sérieusement, qu’ils peuvent contribuer à former, des gouvernements libanais, palestinien et irakien modérés, sans préalablement désarmer le Hezbollah, le Hamas, le Jihad Islamique, le Fatah ainsi que les nombreuses milices armées privées, à la solde de clans et de familles contrôlant telle ou telle parcelle de territoire.

 
Apparemment, Madame Rice et Monsieur Olmert, ne comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre, que derrière les groupes armés et la Syrie, il y a surtout et avant tout l’Iran. Apparemment, Madame Rice et Monsieur Olmert, nemollahs.jpg comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre, qu’avec Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de l’Iran, ce pays continuera de financer et d’armer tous les groupes armés qui permettent à l’Iran de gagner un pouce de terrain au Liban, à Gaza, en Judée Samarie, en Irak et en Afghanistan ; en attendant de maîtriser l’arme nucléaire, qui fera de l’Iran la plus grande puissance géostratégique de la région, dans un « rayon missile » d’au moins 1'800 km. A trop chercher la paix sans la sécurité, on n’obtiendra ni la paix ni la sécurité.

Dernière minute: cliquez sur
http://www.lefigaro.fr/debats/20070924.FIG000000146_vous_avez_dit_guerre_monsieur_kouchner_vous_n_avez_pas_tort.html

Iran, Liban et bataclan :
la Quatrième guerre mondiale continue
 
Michel Garroté, journaliste
 
hornt.jpgDans un tout récent article (www.michelgurfinkiel.com) notre excellent confrère Michel Gurfinkiel tire quelques conclusions à partir des récents événements du Proche et Moyen Orient, notamment à partir du bombardement israélien de matériel nucléaire nord-coréen en Syrie : « premièrement, l'efficacité de l'outil militaire israélien a été à nouveau démontrée et la capacité de dissuasion d'Israël largement restaurée ; deuxièmement, on peut présumer que la Syrie viole le traité de non-prolifération nucléaire, dont elle est signataire, et prépare délibérément une guerre d'extermination contre Israël ; troisièmement, l'axe du Mal dénoncé par les Etats-Unis depuis 2001 (Syrie, Iran, Corée du Nord) est une réalité ; quatrièmement, ce qu'Israël peut faire en Syrie, une coalition de la liberté dirigée par les Etats-Unis peut le faire en Iran ; cinquièmement, une opération plus ambitieuse, allant jusqu'à l'annihilation complète du potentiel critique, peut sans doute être menée en Iran par Israël, jusqu'à un certain point, ou par une coalition de la liberté ; sixièmement, l'opération israélienne semble avoir bénéficié du soutien turc ; ce qui peut signifier, au choix, que le gouvernement néo-islamiste turc dirigé par Recep Tayyip Erdogan s'oppose, comme d'autres gouvernements musulmans, à l'extrémisme syro-iranien, qu'il a décidé de se comporter dans cette crise en allié fidèle des Etats-Unis, sinon d'Israël, contrairement à ce qui s'était passé en 2003 lors de la guerre d'Irak, ou que l'armée turque, de tradition nationaliste laïque, conserve une marge d'indépendance vis-à-vis du gouvernement ; septièmement, ces événements renforcent en France ceux qui, autour du président Nicolas Sarkozy et du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, prennent au sérieux les menaces non-conventionnelles iranienne et syrienne ».

Toujours sur l’Iran, dans Valeurs actuelles, édition du 21 septembre, Karine G. Barzegar, de retour de Téhéran, fait quelques confidences intéressantes : « Avoir un métier ne suffit plus pour gagner sa vie en Iran. À Téhéran et dans les autres grandes villes, il faut parfois deux ou trois emplois pour survivre. Ainsi va l’économie chez les ayatollahs (...) Selon le gouvernement, le chômage avoisine les 15 % mais les économistes le situent plutôt à 25 ou 30 %. Chaque année, 800’000 nouveaux venus arrivent sur le marché de l’emploi, sans grande illusion. L’inflation atteint officiellement un taux de 17 %. Le chiffre réel serait plus proche de 23 %. Il n’est pas étonnant que nombre d’Iraniens cumulent les emplois pour s’en sortir (...) le pays frôle la crise, sous l’effet conjugué d’une gestion économique aussi excentrique que hasardeuse (...) tous les avoirs de la banque Sepah – suspectée de fournir des services financiers au programme iranien de missiles – ont été gelés (...) Une autre banque, Saderate, accusée de financer le Hezbollah au Liban, se retrouve également isolée. Si ces banques s’effondrent, c’est tout le système bancaire iranien qui en pâtira (...) Depuis l’arrivée au pouvoir de ce fervent musulman (Ahmadinejad), issu du corps des gardiens de la révolution, la politique monétaire et financière officielle est pour le moins insolite (...) dépenses publiques pharaoniques, sans budgets adéquats (...) Le chef de l’État rejette l’économie de marché et multiplie les décisions impulsives. En juin, cinquante-sept économistes iraniens ont réagi en dénonçant sa politique économique. Leur lettre ouverte a été signée par des universitaires, des chefs d’entreprise et d’anciens responsables politiques (...) Quatrième producteur mondial de pétrole brut (...) le pays est en outre incapable de répondre à ses propres besoins en essence, faute de raffineries et de technologies adaptées (...) Visiblement inquiet, le gouvernement iranien a lancé, fin juin, un plan de rationnement de l’essence, ce qui a soulevé une vive colère chez les consommateurs (...) Il y a deux ans, Ahmadinejad avait remporté la présidentielle grâce à une campagne populiste sur le thème de la justice sociale et sur la promesse de ramener l’argent du pétrole à la table du peuple.

De toute évidence, le dictateur génocidaire iranien, le président Mahmoud Ahmadinejad, commence, enfin, à se rendre compte, que sa situation ressemble à celle d’un coq morveux, sur lequel descend à grande vitesse une enclume. En effet, le despote de Téhéran affirme, dans une interview accordée à la chaîne de télévision CBS dimanche 23 septembre, que son pays et les Etats-Unis « ne se dirigent pas vers la guerre », des propos en totale contradiction avec ses actes et ses déclarations de ces deux dernières années (y compris, ces tous derniers jours, avec son nouveau missile d’une portée de 1'800 km...). « Les capitales occidentales accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique quand Téhéran affirme ne poursuivre qu'un programme civil de production d'électricité », ajoute, sans rire, Mahmoud Pinocchio. « Notre plan et notre programme sont tout à fait transparents », ajoute Ahmadinejad, au nez et à la barbe de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, dont le patron, M. Al Bareïd, après avoir confirmé le danger nucléaire iranien, tente maintenant de faire marche arrière. Le président iranien revient ensuite sur le soutien iranien aux terroristes irakiens (l’Iran fournit armes, troupes et entraînements à des groupes terroristes en Irak ainsi qu’au Liban d’ailleurs) : « Nous n'avons pas besoin de cela, l'insécurité en Irak dessert nos intérêts » (sic).

Concernant le Liban justement, qui est en pleine élection présidentielle, Alain Chevalérias (
http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/) fait, lui aussi, quelques propositions politiquement incorrectes : couper le cordon ombilical entre l'Iran et le Hezbollah ; exercer une forte pression sur la Syrie pour l'empêcher de nuire au Liban ; renvoyer les Palestiniens d'où ils viennent, sinon les déplacer ailleurs. Revenu du Liban, Alain Chevalérias témoigne : « Dans la capitale, nous avons senti l'omniprésence du Hezbollah. En plein coeur de la ville, place Riyad Al-Solh, depuis le mois de décembre dernier, des jeunes gens, payés par le parti (Hezbollah), sont venus des villages chiites pour occuper les lieux (...) Par le moyen de ce sit-in, les séides de Téhéran comptent obtenir le privilège légal d'une minorité de blocage au gouvernement, pour s'opposer à ses décisions. Traverser le campement des manifestants ou interviewer leurs responsables est impossible sans une autorisation du Hezbollah. En dépit de nos demandes réitérées, cinq jours plus tard, nous n'avions toujours pas de réponse (...) Les manifestants du Hezbollah ont chassé clients et convivialité. Les restaurants ont remisé les chaises sur les tables et les boutiques ont fermé (...) C'est ce visage du Liban, entre guerre et insouciance qui fait le plus peur. Parce qu'il rappelle la banalisation de la violence à une autre époque ».

Toujours au Liban, le président du Comité des libertés de défense publiques, Sinane Barrage, a rappelé, dans un communiqué publié dimanche 23 septembre, que « la Constitution exige le quorum des deux tiers des députés à la première séance de l’élection présidentielle. Aux séances suivantes, la majorité simple suffit, a-t-il précisé. M. Barrage a fustigé l’opposition, le Hezbollah en tête, parce qu’elle est déterminée à paralyser les institutions l’une après l’autre en boycottant l’élection présidentielle et en poussant vers le chaos. S’appuyant sur les articles 62 et 74 de la Loi fondamentale, Sinane Barrage a souligné que la Constitution ne prévoit pas un endroit particulier pour l’élection présidentielle et que cette dernière pourrait se tenir en dehors des bâtiments du Parlement.

Pour revenir au matériel nucléaire nord-coréen livré à la Syrie, notons cette réaction toute récente de la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice : « Franchement, il y a beaucoup de questions auxquelles il faudra répondre et nous voulons pouvoir donner des réponses sur tous les aspects du programme nucléaire nord-coréen », a-t-elle déclaré lors d’un entretien à New York avec son homologue chinois Yang Jiechi. Rappelons, dans la foulée, que le numéro deux du régime nord-coréen, Kim Yong-nam a reçu une délégation syrienne samedi 22 septembre, dont un membre de la direction du parti Baas syrien, Saïd Elyia. Rappelons, toujours dans la foulée, que des appareils de chasse israéliens ont décollé ce week-end pour la seconde fois en 48 heures, suite à une nouvelle alerte à la frontière syrienne, rapportée à la radio publique israélienne. Concrètement, un avion de guerre syrien se serait écrasé, dimanche 23 septembre, sur le territoire syrien, à la frontière avec le Liban et Israël, information rapportée par le site Web Nowlebanon. Des habitants des localités voisines ont signalé avoir entendu le puissant vacarme de l’appareil au moment de son écrasement. L’aviation israélienne était en alerte, dimanche 23 septembre, lorsque les radars ont intercepté l’avion syrien en question au-dessus du Golan. Les avions de guerre israéliens ont aussitôt multiplié leurs survols au-dessus de la zone.

C’est dans ce climat proche et moyen oriental fourmillant de mises au point politiquement incorrectes, que Benoît XVI, dans le Daily Mail, a eu le courage de s'en prendre aux nations musulmanes où les chrétiens sont soit persécutés soit considérés comme des citoyens de deuxième catégories par l'application de la Shariah (loi islamique). mentionnant le problème de l'extrémisme islamique, Benoît XVI a ajouté que « le terrorisme est un problème sérieux dont les acteurs déclarent souvent agir au nom de Dieu et font preuve d'un dédain inexcusable pour la vie humaine ». On dirait que ces jours-ci, beaucoup de monde met les points sur les « i » et que, de son côté, Mahmoud Ahmadinejad commence à avoir les chocottes. Oui, mais le connaissant, pour combien de temps ?

MONDE-INFO.jpg
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 03:47

Cette rubrique donne la parole à des intellectuels, des politiciens ou de simples citoyens qui défendent la liberté à travers le monde. Si vous voulez y écrire, n’hésitez pas en écrivant à drzz7@hotmail.com

Daniel Pipes est le directeur du Forum du Moyen-Orient (Middle East Forum), l'un des membres de l'Institut américain pour la paix (U.S. Institute of Peace) dépendant du président des États-Unis et un chroniqueur primé du New York Sun et du Jerusalem Post. Son dernier ouvrage, Miniatures: Views of Islamic and Middle Eastern Politics (Transaction Publishers), est sorti de presse à la fin 2003. Son site Internet (version originale anglaise: DanielPipes.org; version française: fr.DanielPipes.org), constitue actuellement la principale source d'informations spécifiques sur le Moyen-Orient et l'Islam. Il contient les archives des articles de Daniel Pipes et gère des listes de diffusion hebdomadaires, dont une en langue française, informant les personnes inscrites des nouvelles publications en ligne.

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

En prenant de facto parti pour le Hezbollah dans sa guerre contre Israël, le personne de certaines organisations de presse parmi les plus prestigieuses du monde révèlent par mégarde une profonde transformation intervenant dans la logique de la guerre.

Quelques exemples de ces actions:

  • Reuters. Adnan Hajj, un photographe indépendant travaillant depuis plus de dix ans pour Reuters, falsifia ses prises de vue pour donner une image plus destructrice des attaques israéliennes sur le Liban et une image plus vulnérable des Libanais. Il retoucha des nuages de fumée résultant de l'explosion de manière à les rendre plus épais et plus noirs et fit poser une femme pleurant la perte de sa résidence détruite par les bombes sur trois sites différents. Reuters licencia Hajj et supprima de ses archives 920 de ses photographies. D'autres recherches effectuées par des bloggeurs révélèrent quatre types d'images frauduleuses diffusées par Reuters, toute exagérant l'agressivité israélienne. Les bloggeurs montrèrent même qu'une image de Reuters avait été mise en scène.

  • BBC. Les responsables de l'édition se mirent en quête de témoignages personnels diabolisant Israël avec cette demande postée sur leurs pages d'actualités: «Vivez-vous à Gaza? Avez-vous souffert des incidents qui se sont produits dans la région? Faites-nous part de vos expériences en remplissant le formulaire ci-dessous. Si vous souhaitez nous parler de vive voix, merci d'ajouter vos coordonnées.»

  • CNN. Une présentatrice du programme international, Rosemary Church, suggéra que les forces israéliennes pourraient abattre les roquettes du Hezbollah en vol mais renoncèrent sciemment à le faire lorsqu'elle demanda à un porte-parole israélien: «Pourquoi Israël n'abat pas ces roquettes en plein vol? Ils ont les moyens de le faire.»

  • Washington Post. De même, le journaliste spécialisé dans les affaires militaires Thomas Ricks annonça en diffusion télévisée nationale que des analystes militaires américains, dont il ne précisa pas l'identité, pensent que le gouvernement israélien «laisse intactes des réserves de roquettes du Hezbollah au Liban, car aussi longtemps qu'ils reçoivent des roquettes, leurs opérations au Liban conservent une sorte d'équivalence morale.» Puis d'expliquer que les souffrances de leurs compatriotes leur procurent «une justification morale».

Toutes ces activités médiatiques se fondent sur une perception selon laquelle les pertes subies et l'image de victimisation favorisent la position des protagonistes de la guerre. Les falsifications d'Adnan Hajj, par exemple, visaient à salir l'image d'Israël et ainsi à créer des dissensions internes, à saper la réputation internationale du pays et à générer des pressions sur le gouvernement l'incitant à cesser ses attaques au Liban.

Mais ce phénomène, avec les deux clans faisant étalage de leurs souffrances et de leurs pertes est opposé à l'usage historique voulant que l'on intimide son ennemi en se montrant féroce, implacable et victorieux. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, par exemple, le Ministère américain de l'information de guerre interdit la publication de films ou de photographies montrant des Américains morts durant les deux premières années des combats et n'infléchit cette politique que légèrement ensuite. Ceci alors que son Bureau cinématographique produisait des films tels que «Notre ennemi – le Japonais» montrant des dépouilles de Japonais et des scènes illustrant leurs privations.

Le fait de proclamer ses propres prouesses et de dénigrer celles de l'ennemi a été la norme au cours des millénaires, comme l'attestent les peintures murales égyptiennes, les vases grecs, la poésie arabe, le dessin chinois, les ballades anglaises et le théâtre russe. Pourquoi les combattants (et leurs alliés médiatiques) renversent-ils aujourd'hui cette pratique séculaire et universelle pour minimiser leurs propres réussites et mettre en exergue celles de l'ennemi?

À cause de la puissance sans précédent dont jouissent les États-Unis et leurs alliés. Comme l'historien Paul Kennedy l'expliquait en 2002, «en termes militaires, seul un acteur compte vraiment». En examinant l'histoire passée, il observe que «cette différence de puissance est absolument unique – rien n'a jamais existé de tel. Rien.» Et Israël, tant par lui-même, comme puissance régionale, qu'en tant que proche allié de Washington, jouit d'une prépondérance comparable vis-à-vis du Hezbollah.

Une telle puissance a pour corollaire que lorsque l'Occident affronte le non-Occident, l'issue de la bataille est connu d'avance. Dès lors, les combats revêtent plutôt l'aspect d'une opération policière que d'une campagne militaire traditionnelle. De même que les interventions des forces de police, les guerres modernes sont jugées en fonction de leur légalité, de la durée des hostilités, de la proportionnalité des forces engagées, de la sévérité des pertes et de l'étendue des dommages causés à l'économie et à l'environnement. Ce sont autant de questions discutables, et qui font effectivement l'objet de débats, à tel point que le centre de gravité clausewitzien s'est déplacé des champs de bataille vers les éditoriaux et les présentateurs de télévision. La perception de la guerre a autant d'importance que son déroulement concret.

Cette nouvelle réalité implique que dans des situations telles que celle des États-Unis en Irak ou d'Israël au Liban, les gouvernements doivent désormais considérer les relations publiques comme faisant partie intégrante de leur stratégie. Le Hezbollah s'est adapté à cette nouvelle donne, mais pas les gouvernements en question.

http://fr.danielpipes.org/

Drzz
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 03:47
Première partie : Comment Hitler devint un Dieu

Connaissez vous Adolph Hitler ? Qui est cet homme ? Qu'a t-il fait ?

Personne qui aura possibilité de lire ce texte ne pourra sécher sur ces questions. Même le plus inculte des cancres de la plus pourrie des ZEP.

Hitler. L'entité démoniaque par excellence. Ancré dans nos esprits tel une divinité Grec. Il fascine, il révulse : Mais il est, depuis 70 ans. Il est toujours. Il ne fut pas le pire, il fut loin d'être le meilleur.

Je vais exposer ici ce qui ressort de la naissance et de la vie de la Bête, cette entité, cet être qui révéla à l'Europe une vérité perdue sur elle-même et ébranla jusqu'au fondement d'une civilisation.

Cette Europe, qui pour combler l'édifice, fit de son grand révélateur un Dieu, du mal certe, mais tout de même un Dieu.

diableSection 1. L'homme à la petite moustache, prince des enfers ?

Hitler, fils d'une famille relativement aisée... Tout le monde ou presque connait l'histoire, presque la légende de cet homme qui, de par une conduite étrangement droite et étrangement honnête parvint à envahir l'Europe en presque deux ans.

Il y a énormement de choses qu'il faut retenir sur Lui :

1. il est interdit de dire un quelconque bien de sa personne. Car il est le mal et, l'aimer, même à 0,000000000005% c'est être soi même l'incarnation du mal. De ce fait aucune critique historique n'est possible.

Hitler est donc devenu un prophète.

2. Toute personne comparée à lui de façon vraie ou supposée est comparée au mal absolu, c'est même infiniment plus insultant d'être comparé à Hitler qu'a Satan. Hitler est donc, dans l'esprit des gens, pire que Satan.

Hitler est donc devenu un Démon Majeur.

3. Toute choses qu'il est possible de comparer à son action, comme elle est par fondement du mal absolu n'est que mauvaise, quelle qu'elle puissent être. De ce fait il serait parfaitement possible de dire que construire des autoroutes c'est faire preuve de Nazisme.

Ceci est le reducto ad Hitlerium. Or, il n'y a que les êtres extrêmement puissants et connus à qui on peut être comparé dans une action de propagande. Et avant Hitler, c'était Dieu.

L'inversion de la dialectique fait que désormais, la civilisation Européenne ne cherche plus à atteindre le bien mais à fuir le mal. Dieu est donc devenu inférieur aux représentant du mal absolu.

Et c'est ainsi qu'Adolph Hitler devint un Dieu populaire, l'archetype du mal absolu dont le seul nom stoppe net tout débat, engendre des repentances et forge d'incroyables sueurs de peur d'être un jour, publiquement, comparé à Lui.

 
Image Hosted by ImageShack.usSection 2. Prince des enfers ou révélation de vérité ?

L'apocalypse - révélation - n'est pas forcément celle d'un immense cataclysme, mais par un immense cataclysme.

La seconde guerre fit révélation à l'Europe d'une incroyable possibilité : L'homme n'est pas Bon en soit, mais n'est pas non plus mauvais : Il est simultanément l'incarnation du mal et du bien absolu et passe sa vie à réguler les équilibres entre ces différents comportements, cela s'appelle la personnalité.

Hitler fut une excuse, il n'était pas le pire de tous les tyrans mais révéla une vérité toujours ignorée, et ce de façon volontaire, celle du mal, le vrai, un mal froid, mécanique, un mal qui parvient à gérer avec sourir les choses les plus terrifiantes, voire infernales.

Un mal dont chaque humain sait qu'il fait partie de lui. Qu'il est là, qu'il se déplace dans son système nerveux, qu'il dicte au plus profond de nos pensées nos plus noires visions.

Une illusion éphémère désormais qui faisait croire aux majorités que l'abjecte n'était pas possible ou du moins pas à ce niveau. Nous l'avions oublié, ce n'est désormais plus le cas. Longtemps protégés par nos croyances, longtemps.

Mais aujourd'hui l'édifice protecteur de nous-même, n'est plus. L'illusion qui nous sauvegardait d'une majeure remise en question s'est envolée avec l'argent au vénézuela. Aujourd'hui c'est la Peur qui domine.

Car Hitler n'est pas le Dieu populaire du Carnage, mais le Dieu de la Peur absolue. Le Dieu qui nous expose en nous-même cette vérité : Nous avons tous une part importante de Mal en nous, mais sans lui, certaines de nos actions s'écrouleraient car font partie du mal les concepts de châtiment, de sacrifice, de conflie, de rage et de lutte, concepts dont les plus justes et les plus grandioses actions ne sauraient se passer, car c'est dans le dosage que réside la vérité.

Alors, pour éviter ce conflit, nous avons élevé un Veau d'or satanique qui nous rappelle l'ancien rideau d'illusion, car le but aujourd'hui, comme la vérité nous fut révélé, ce n'est plus de chercher le Bien, mais de fuir le Mal à tout prix. Et comme dit plus haut, Hitler est devenu le nouveau Dieu de notre nouvel objectif : Fuir nos responsabilités à tout prix. Fuir le mal, fuir la vérité, fuir la liberté... Tout, pourvu que nous n'ayons pas à remettre réelement en cause une vérité si visible.

Mais en cela, et je pense que vous devez avoir cette question dans la tête, n'est-ce pas particulierement terrifiant d'avoir conjointement offert à Adolph Hitler, Tyran allemand, chef de guerre et démagogue, la place de Dieu du peuple ?


Quel est le pire : Faire d'Hitler une divinité ou parvenir à faire la paix avec cette part perdue de nous-même : le Mal ?

Seconde partie : Europe, en guerre contre l'apocalypse.

Hitler n'est pas le seul. D'instinct, nous usons des photos des Camps de concentration comme étant l'exemple "plus terrifiant que quoi que ce soit d'autre", ce qui fait de ceux-ci les instruments d'une nouvelle propagande.
Image Hosted by ImageShack.us
J'en prends pour preuve les débats d'un autre fil, où pour révéler l'horreur déjà présente d'une photo, on use d'une photo d'Auschwitz comme si c'était de par nature "Plus horrible."

Pourtant, dans un cas comme dans l'autre, ils sont morts, pour la même raison. Cela n'est qu'une question
de mentalité car nous ne pouvons comparer qu'au pire de ce que nous savons. Mais nous avons été plus loin, trop loin.

Je pense que l'histoire du Veau d'or est une bonne métaphore : "Trop aveuglé par un concept, ils en oubliairent le juste. Et firent l'injuste."

C'est en cela que, sournoisement, l'Europe fuit, construit des idoles mais, quoi qu'il arrive, finira par se voir contraindre à accepter cette vérité.


Et il n'y aura pas de paix avant ce jour.

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Chevalier gris sur Liberty Vox
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 03:18

Cox & Forkum: Ahmadinejad et les homosexuels

25 09 2007

Iran et antisémitisme vert: Atomes crochus

23 09 2007

Image Hosted by ImageShack.usAlfred Donath, président des communautés israélites de Suisse, attend une explication des Verts sur la prise de position de leurs conseillers nationaux en faveur du nucléaire iranien. ->

Plus sur l’antisémitisme avéré des Verts et leur soutien au Hezbollah et autres ONG pacifistes:

Manifestation pro-Hezbollah à Berne, quand les Verts joue avec le feu

Berne: Le Hezbollah est dans la place

Antisémistisme au parti socialiste: Branle-bas de combat

Voir aussi: Pour Alfred Donath Christoph Blocher est “xénophobe

On est passé de “raciste” à “xénophobe”… c’est bien, il y a du progrès dans le dialogue. On s’attend à ce que l’UDC accuse M. Donath de xénophobophobie et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on ne fasse plus que se lancer des épithètes à la tête pour permettre à ces messieurs de la presse de vendre du papier et de gagner leur pain… On ne va pas aller bien loin avec ce type de communication. On aimerait aussi bien entendre cet excellent M. Donath sur l’attitude des socialistes pendant ces 4 dernières années au Parlement. Personnellement, je doute que “xénophobe” soit le terme qui convienne dans ce cas précis…


La corde pour nous pendre: L’Institut catholique de Paris pourrait former des imams

25 09 2007

La faculté des sciences sociales et économiques de la «Catho» lance en janvier 2008 une formation «sécularisante» destinée aux cadres religieux et associatifs, notamment musulmans. ->

Ca sent vraiment la baisse des vocations à ce train-là…


Benoit XVI critique sévèrement l’islam

23 09 2007

Benoit XVI a sévèrement critiqué les pays musulmans où les chrétiens sont persécutés ou qui donnent aux chrétiens un rang inférieur suivant la charia. Il a également défendu le droit des musulmans de se convertir au christianisme, un acte passible de la peine de mort dans beaucoup de pays islamiques.

Se référant très clairement à l’islam, Benoit XVI a déclaré entre autre :
“L’exercice de la liberté comprend le droit de changer de religion, qui doit être garanti non seulement sur le plan juridique mais également dans la pratique quotidienne”.

Concernant le terrorisme islamiste, il a ajouté :“Le terrorisme est un problème grave dont les auteurs prétendent souvent agir au nom de Dieu tout en traitant la vie humaine avec un inexcusable mépris ->


Adolf Hitler nominé au prix Nobel de la paix en 1939

22 09 2007

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Enôrme… ->

Cette vieille raclure d’Adolf, caricature de l’antéchrist… Vous dire le bon sens des faiseurs de morale contemporains…

Et Benito y a eu droit lui aussi en 35… et, évidemment, Staline en 45… que du beau monde.

via LGF
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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 22:47

Non à la Turquie en Europe

Marine Le Pen a tenu une conférence de presse, ce matin, pour présenter la campagne que lance le Front national contre l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, suite aux différentes déclarations qui montrent que Nicolas Sarkozy est en train de se renier sur le sujet.

Les reniements sont déjà nombreux, dans tous les domaines. Mais il s’agit souvent de demi-reniements, de reculs par rapport à ce qui avait été promis. Plus exactement, on cherche à préserver la forme, en évacuant le fond (par exemple on édicte une peine plancher, mais en laissant aux juges le soin de ne pas l’appliquer). En ce qui concerne la Turquie , le reniement est évident, massif. De ce fait il peut jouer le rôle de révélateur concernant les autres reniements.

L’affiche du Front national est aussi simple qu’explicite : Turquie : Sarkozy a menti.

Elle s’accompagne d’un appel à signer la pétition du Front national, dont le texte rappelle les engagements solennels du candidat Sarkozy, et ses propos définitifs sur le refus absolu de voir la Turquie intégrer l’Union européenne.

Le reniement est en deux étapes. La première est la poursuite des négociations d’adhésion, voulue par le président de la République alors qu’il avait affirmé à plusieurs reprises que s’il était élu il les ferait arrêter. La deuxième est la révision constitutionnelle, qui va permettre de supprimer l’article par lequel Jacques Chirac avait rendu obligatoire un référendum pour tout nouvel élargissement. Sur ce point, Marine Le Pen rappelle la déclaration que Nicolas Sarkozy avait faite à l’époque : « Nous devons être reconnaissants à Jacques Chirac d’avoir proposé dans la réforme constitutionnelle que le référendum soit la règle pour décider si oui ou non la Turquie sera intégrée ou associée. Le président de la République a fait un choix républicain et démocratique. »

A Hénin-Beaumont

D’autre part, Marine Le Pen a attiré l’attention de façon précise sur la gravité de l’agression dont elle a été victime samedi à Hénin-Beaumont. L’incertitude demeure quant à savoir si un coup de feu a été tiré, puisque les témoignages divergent (c’était dans la foule d’une grande braderie), mais il est certain que l’un des deux individus qui insultaient Marine Le Pen a brandi une arme de poing, sans doute un pistolet à grenaille, après l’avoir chargé. Marine Le Pen, qui s’étonne du silence absolu du procureur de Béthune sur l’agression d’une élue avec usage d’arme à feu dans une foule familiale, demande audience au ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie.

L’auteur de l’agression, immédiatement identifié, notamment par les commerçants qu’il terrorise, et bien connu des services de police, est pour l’heure introuvable.

source : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2007/09/24/non-a-la-turquie-en-europe.html


 

Pétition nationale :” Non à la Turquie en Europe”


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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 22:54
Michel Garroté, journaliste
  
war.jpgAbd Al-Bari Atwan, directeur du quotidien arabe Al-Qouds Al-Arabi, énumère des indices tendant à démontrer qu’une guerre contre l’Iran va avoir lieu au cours des six prochains mois. C’est sans doute une bonne occasion de revenir sur le sujet.
  
En résumé, Abd Al-Bari Atwan affirme que George Bush utilise les termes d’holocauste nucléaire, avertissant ainsi l’Iran de ne pas aller plus avant dans son programme d’enrichissement d’uranium ; que Bush veut ainsi accentuer la menace et préparer l’opinion publique à l’éventualité d’un usage d’armes américaines contre l’Iran. Que le président Sarkozy a abandonné la ligne chiraquienne. Qu’à son retour de vacances, Sarkozy a déclaré que l’acquisition de l’arme nucléaire était la ligne rouge à ne pas franchir et que l’Iran s’exposerait à des bombardements s’il ne renonçait pas à ses ambitions.
  
Que le journaliste américain Seymour Hersh a affirmé devant des confrères français rencontrés il y a peu à Paris que la décision de frappes contre l’Iran avait déjà été prise. Qu’un des Vice-secrétaires d’Etat américains, Nicholas Burns, a expliqué à Roger Cohen, du New York Times, que la plupart des pays sunnites de la région considèrent l’Iran comme un trublion soutenant le terrorisme et comme une menace pour la stabilité régionale. Que Burns a ajouté que ces pays, et notamment les pétromonarchies du Golfe, ont compris que l’Iran représentait une menace plus sérieuse qu’Israël.
  
Que les Etats-Unis ont fait inscrire les gardiens de la révolution iraniens sur la liste internationale des organisations terroristes. Que les Américains ont également durci le ton en accusant à nouveau Téhéran de soutenir la résistance irakienne avec des livraisons darmes sophistiquées. Que lArabie Saoudite a semble-t-il signé un contrat de 5 milliards de dollars avec une société américaine pour entraîner et équiper quelque 35000 hommes chargés de protéger ses installations pétrolières. Que lIran aurait les moyens d’attaquer les installations pétrolières saoudiennes avec un avion suicide ou avec ses missiles Shihab. Que pour cette raison les Américains maintiennent leurs batteries de missiles et anti-missiles Patriot dans la région.
  
Que Washington prépare une conférence internationale de paix, prévue cet automne et que Washington presse Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert de se rencontrer pour annoncer un accord de principe. Qu’un succès dans ce domaine faciliterait un recours à loption militaire contre lIran, dans la mesure où cela satisferait les sunnites de la région. Qu’il y a revirement de George Bush au sujet du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki. Qu’après avoir laissé entendre quil souhaitait sa démission, Bush lui a ensuite délivré un satisfecit. Que lexplication la plus plausible de ce changement est que les plans concernant lIran ont été accélérés et que ladministration américaine n’a plus assez de temps pour provoquer un changement gouvernemental en Irak.
  
Que le retrait des troupes britanniques de Bassorah signifie que la Grande-Bretagne souhaite soustraire ses troupes au risque de représailles iraniennes en cas de frappes aériennes américaines. Les soldats britanniques stationnés à Bassorah, à quelques encablures de la frontière iranienne, seraient en effet une cible idéale pour les Iraniens. Voilà, de façon très synthétique, les investigations de Abd Al-Bari Atwan. A vrai dire, Abd Al-Bari Atwan n’apporte que peu d’éléments nouveaux au dossier nucléaire iranien. Cela dit, plusieurs événements de ces trois dernières semaines et plusieurs articles de ces trois derniers jours ont de quoi soulever des questions.
  
L’énigme la plus marquante reste, bien entendu, la mystérieuse opération aérienne récemment menée par Israël en Syrie, opération qui concerne, nous dit-on, aussi, l’Iran et, même, la Corée du Nord. Autrement dit, tout serait lié et chaque élément nous aiderait à dessiner l’ensemble. Fort bien. Voyons cela. Dans le sillage de sa toute récente tournée chez les Israéliens et les Palestiniens, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, a déclaré, dimanche 16 septembre, sur LCI et RTL, que le monde doit se préparer au pire, y compris la possibilité de la guerre, à la lumière de la crise nucléaire iranienne.
  
Mais c’est surtout concernant le fameux raid israélien en Syrie que le week-end des 15 et 16 septembre fut riche en spéculations médiatiques. Yossi Melman, du journal israélien Haaretz, édition du 16 septembre, ainsi que Glenn Kessler, du Washington Post, édition du 15 septembre, nous apprennent qu’un navire suspect battant pavillon nord-coréen est arrivé en Syrie trois jours avant le raid israélien. Toujours en ce dimanche 16 septembre, les mêmes informations sont mentionnées par Peter Beaumont dans le journal britannique The Observer. Deux jours auparavant, soit le vendredi 14 septembre, dans un entretien avec Jeffrey Bartholet de l’hebdomadaire américain Newsweek, un diplomate syrien, Imad Moustapha, avait essayé, non sans difficultés, de minimiser l’affaire du navire nord-coréen.
  
Pour tout arranger, Ronen Bergman, du journal israélien Yediot Aharonot, écrit que, incapable daffronter larmée israélienne dans une guerre classique, la Syrie sest lancée il y a une dizaine dannées dans la constitution dune force de frappe fondée sur des missiles à charges chimiques. Et dans le Sunday Times du 16 septembre, le journaliste britannique Michael Sheridan et ses correspondants aux USA et au Moyen-Orient mentionnent (à propos du navire nord-coréen et du raid israélien) une cache d’armes nucléaires d’origine nord-coréenne en Syrie. Ce sont là, en gros, les derniers rebondissements, de ces trois derniers jours. Si la guerre tout court n’a pas commencé, la guerre des mots, elle, bat son plein. 
Révélations et perspectives pour le Moyen Orient
  
Michel Garroté, journaliste
  
Le document ci-dessous reprend, d’une part, des extraits de deux articles, l’un de Kissinger, l’autre de Murawiec ; et d’autre part, des informations sur l’assassinat, hier 19 septembre, du député chrétien libanais Antoine Ghanem et des informations sur le Liban en général.
  
Kissinger sur le Moyen Orient et sur l’Irak
Henry Kissinger, ancien Secrétaire d'Etat, directeur de la société de conseil Kissinger & associés, revient, dans un article du International Herald Tribune du 16 septembre 2007, sur la situation d’une part, au Moyen Orient en général ; et d’autre part, en Irak plus particulièrement. Dans son article, Kissinger souligne d’abord, au sujet de l’Irak, qu’on « ne peut pas mettre fin au conflit par des moyens militaires seulement » et qu’on « ne peut pas y mettre un terme, en cédant le champ de bataille au jihad, dont le radicalisme n'a pas de limite. Un retrait brutal d'Irak ne fera pas cesser la guerre, mais la redirigera vers les conflits génocidaires entre confessions et vers la résurrection de bases terroristes. Si l'Amérique abdique, le Liban sera dominé par le Hezbollah, aux ordres de l'Iran, une guerre Israélo-syrienne pourrait éclater, Israël pourrait frapper les installations nucléaires d'Iran, afin de desserrer l'encerclement islamiste, la Turquie et l'Iran séviraient chacun contre ses autonomistes kurdes et les talibans d'Afghanistan s'enhardiraient. Voilà ce que signifie un départ précipité. Les Etats-Unis perdraient toute initiative pour façonner les événements, en Irak même, dans la lutte contre l'islamisme radical, et dans le monde en général ». A propos du Moyen Orient, Kissinger précise que « rien dans l'histoire du Moyen Orient ne montre que l'abdication donne de l'influence. Ceux qui suggèrent ce processus devraient assumer les terribles conséquences d'un retrait brutal, prévues par une majorité d'experts et de diplomates. Ce qui manque ce n'est pas un calendrier de retrait des troupes, mais un dessein politique et diplomatique, lié à la stratégie militaire globale ». Revenant sur l’Irak, Kissinger souligne que « les exhortations américaines pour une réconciliation nationale sont basées sur des principes constitutionnels tirés de la culture occidentale. Et il est impossible d'obtenir un résultat en 6 mois, période définie pour la contre-insurrection, dans cet état artificiel ravagé par des conflits sectaires et ethniques millénaires. L'expérience doit nous apprendre qu'essayer de manipuler une structure politique fragile, résultant notamment d'élections sponsorisées par l'Amérique, fait le jeu des éléments radicaux. Et nos frustrations actuelles devant un gouvernement irakien peu performant ne doivent pas être l'excuse pour les transformer en désastre pour nous. Une première voie plus sage serait de se concentrer sur les trois principales régions et de promouvoir dans chacune d'elle une administration technique, efficace et humaine. Un gouvernement régional pourrait réduire la violence chez lui et progresser vers un état de loi et vers une économie viable. Au bout d'un certain temps, apaisé, le peuple irakien pourrait alors considérer une réconciliation nationale, surtout si chaque région n'est pas assez dominante pour imposer sa volonté aux autres. Sinon, le pays pourrait bien sombrer dans la partition de fait, sous le prétexte d'autonomie, comme c'est le cas aujourd'hui dans la région kurde. Cependant aucun de ces objectifs ne peut être réalisé sans deux conditions : la nécessité d'une présence américaine dans la région sur laquelle nos amis puissent compter et que nos ennemis puissent prendre au sérieux. Et surtout, notre pays doit comprendre la nécessité d'être uni, sans tactique politicienne ».
  
Murawiec ne mâche pas ses mots
De son côté, Laurent Murawiec, correspondant à Washington de Metula News Agency, écrit, le 18 septembre 2007, que depuis le début de la bataille d’Irak « pas un officier général américain n'a été révoqué, comme si l'armée américaine n'était qu'une vulgaire fonction publique, protégée par des syndicats à la française et où la pérennité de l'emploi est sacro-sainte. Ceci, alors que les opérations ont révélé, chez les officiers généraux bien plus que dans les rangs inférieurs, de très graves carences. Pis, le summum de l'incompétence complaisante et prétentieuse, l'ancien patron de la CIA, George Tenet, aux responsabilités accablante dans la non prévention des attentats du 11 septembre, fut non seulement maintenu à son poste, mais quand il le quitta de son plein gré, il reçut, des mains mêmes du président, la Médaille de la Liberté, la plus haute décoration civile des Etats-Unis ». Parlant de Bush, Laurent Murawiec écrit que celui-ci « s'est largement entouré d'opposants à sa propre politique ou de sycophantes à la compétence douteuse. Au département d'Etat, Condoleezza Rice présente bien, mais ses options, celles du ‘réalisme’, qui préfère toujours la stabilité à court terme, quel qu'en soit le prix, même si elle consiste à abandonner nos meilleurs amis et à pactiser avec nos pires ennemis, se situent aux antipodes des instincts politiques de Bush. La liste est interminable - et je ne la répéterai pas ici - des opposants farouches qui sapent de l'intérieur la politique présidentielle, sans que Bush ne s'en offusque. La logique aurait voulu que Bush purge avec énergie les secteurs de l'Etat qui, non seulement refusaient d'appliquer sa politique, mais la sabotaient sans même s'en cacher - diplomatie, services de renseignement au premier chef -. Bush laissa faire, quand bien même ces opposants de l'intérieur affaiblissaient et dénaturaient sa politique ». Concernant plus particulièrement l’Irak, Murawiec précise que « les succès militaires doivent non seulement être prolongés par une reconstruction politique en Irak, mais aussi par un recadrage de la stratégie américaine : les troubles en Irak, la guérilla, les attaques, sont très largement orchestrés par l'Iran, par la Syrie, et par l'Arabie saoudite côté sunnite. Faute de mettre les points sur les ‘i’ avec tous ces manants, les militaires américains font face à une tâche de Sisyphes. Or Bush oscille sans fin et continue d'appliquer, en partie, les désastreuses recommandations du ‘Groupe d'études Irak’ de MM. James Baker et Lee Hamilton : afin d'acquérir les bonnes grâces des ennemis, Iran et Syrie, et Arabie, il importe de livrer le Liban à Damas, l'Irak à Téhéran et Israël aux Arabes en général. Cela devrait permettre de se retirer d'Irak - comme on s'était éjecté du Vietnam -. On cause avec les ennemis en espérant les amadouer. Tout en même temps, on serre la vis à l'Iran avec des mesures bancaires, financières et énergétiques, qui font très mal au régime des mollahs. En un mot, on est en pleine incohérence politico stratégique ».
  
Le Liban, encore le Liban, toujours le Liban
Le récent attentat au Liban, le mercredi 19 septembre dernier, lui aussi, est révélateur de la complexité du Proche et du Moyen Orient. Le Liban est, un peu, un modèle miniature de l’ensemble de la région. Ce qui se passe dans la région a d’énormes répercussions sur le Liban. Et ce qui se passe au Liban, donne un avant-goût de ce qui pourrait se produire à l’échelle du Proche et du Moyen Orient tout entier. Le 19 septembre, le député chrétien franco-libanais Antoine Ghanem est décédé dans un attentat qui, selon les sources, a frappé Horch Tabet ou Sin el-Fil, dans la banlieue chrétienne de Beyrouth. En 2004, le député Antoine Ghanem avait participé à la révolution des cèdres, suite à l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. En 2005, il était réélu dans la circonscription de Baabda-Aley sur une liste parrainée par le député druze Walid Joumblatt et, les médias ont omis de faire cette précision, soutenue par le mouvement chiite Hezbollah, compromissions typiquement libanaises oblige… Le blog salon beige précise que les Etats-Unis ont clairement mis en cause la Syrie : « Depuis octobre 2004, il y a une constante dans les assassinats et les tentatives d'assassinats politiques destinés à intimider ceux qui oeuvrent courageusement à un Liban souverain et démocratique. Les victimes de ces lâches attentats ont été de manière constante ceux qui ont cherché publiquement à mettre fin aux ingérences de la Syrie dans les affaires intérieures du Liban ». L’attentat est survenu au moment où le Liban s'apprête à élire un nouveau Président. Le mandat de l’actuel expire le 25 novembre. L'attentat survient six jours avant la date prévue de la réunion du Parlement libanais pour élire un nouveau président de la République. L'ancien président libanais Amin Gemayel, qui dirige le parti Kataëb et dont le fils, ministre et député Pierre Gemayel, avait été assassiné en novembre a déclaré : « C'est la question de la survie de ce pays et de la démocratie dans le pays qui est en jeu pour le moment ». De fait, depuis deux ans, le Liban est le théâtre d’attentats visant des personnalités présumées anti-syriennes : le député Walid Eido ; le ministre de l'Industrie, Pierre Gemayel ; l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, etc. Le Liban traverse une crise qui oppose la majorité du Premier ministre Fouad Siniora et de Saad al Hariri à une opposition soutenue par Damas et Téhéran. Les tensions au Proche et au Moyen-Orient (le nucléaire iranien, la guerre du Liban l'été 2006, les récentes victoires américaines en Irak, la prise de contrôle militaire de Gaza par les terroristes du Hamas) compliquent la crise politique libanaise. Le Parlement libanais devrait élire un nouveau président le 25 septembre, fonction qui doit revenir à un chrétien maronite.

Le 19 septembre, http://ajm.ch/wordpress/ rappelle, dans ce contexte, qu’il s’agit « du huitième responsable politique libanais anti-syrien subitement disparu depuis 2005. En plus, personne ne semble gêné par le fait que l’armée syrienne s’installe illégalement sur le territoire libanais. Depuis que le dictateur syrien a uni son destin à celui de l’Iran, et donc aussi à celui du Hezbollah, à part quelques menus problèmes techniques avec ses missiles chimiques et des broutilles avec les Israéliens, il a vraiment une chance de cocu ».
  
Les diverses déclarations de partis politiques libanais, suite à l’assassinat de Ghanem, sont, elles aussi, révélatrices d’un certain climat. Ainsi, la déclaration des Kataëb chrétiennes (19-9-07) indique que « ce meurtre coïncide avec le 25ème anniversaire de l'assassinat du président élu feu Bachir Gemayel, et vient servir le projet de sabotage des présidentielles au Liban pour entraîner le Liban dans un vide constitutionnel ».
  
Au cours d'un entretien téléphonique lors de l'émission de Kalam el Nass diffusée le soir du 19 septembre, le général « chrétien » (anciennement anti-syrien aujourd’hui devenu pro-Hezbollah pour cause électorale…) Michel Aoun s'est demandé « comment tout d'un coup, tous les ténors de la coalition du 14 mars ont tout de suite accusé en masse la Syrie d'avoir perpétré ce crime ». Déplorant le décès du député Ghanem, le général Aoun a rappelé qu'en tant qu'homme de loi, il lui est interdit d'accuser un parti quelconque avant le résultat des investigations. M. Aoun a évoqué, précise libnanews, le temps de l'hégémonie syrienne où tout attentat de ce genre était tout de suite attribué à Israël, et a rapproché ce genre d'accusation à celles lancées aujourd'hui par les dirigeants du 14 mars (ce qui est une manière indirecte et débile de pointer maintenant le doigt vers Israël…).
  
Le chef chrétien des Forces Libanaises Samir Geagea a estimé (19-907) que cet assassinat est une attaque contre les députés de la majorité pour qu'ils ne soient plus majoritaires. Il a appelé tous les partis à être présents lors de la séance de l'élection présidentielle. S'adressant spécialement aux forces de l'opposition pro-syrienne, il les a appelées à ne pas suivre leurs propres intérêts pour arriver aux positions qu'ils convoitent aux dépends de la sécurité du pays et de son peuple.
  
Entre le 3 et 10 septembre, Samir Geagea, Amin Gemayel et son fils Sami avaient reçu une délégation française. Sami Gemayel avait effectué, à cette occasion, un exposé sur la politique qu’il entend impulser dans le parti chrétien Kataëb où il œuvre au premier rang. Il avait notamment développé sa vision d’un Liban uni mais décentralisé en cantons chrétiens, druzes et musulmans bénéficiant d’une large autonomie. Une prophétie valable pour tout le Proche et le Moyen Orient ?

La guerre d’Iran aura-t-elle lieu ?
 
Miguel Garroté
  
usa_flagg__united_s_217261g-1.jpgDepuis le mardi 11 septembre dernier, l’information ci-après, surgit, une fois encore, dans divers médias. Les USA détiennent une bombe de grande puissance capable d’atteindre des objectifs profondément enfouis sous terre. Une bombe qui peut être utilisée lors de frappes aériennes contre des sites nucléaires iraniens. Quand et pourquoi ? Dans les dix-huit mois à venir, suite à l’échec diplomatique sur le dossier nucléaire iranien.
  
Quelle est, cette fois-ci, la source à l’origine de cette information ? Information sur la guerre d’Iran qui, depuis plus de trois ans, tel un serpent de mer, immerge par-ci puis émerge par-là ? Cette fois, la source, c’est la chaîne de télévision américaine Fox TV. Mardi 11 septembre, elle informe que l’administration Bush étudie les plans de frappes aériennes contre l’Iran.
  
Le lendemain, mercredi 12 septembre, toujours sur Fox TV, le président du Comité de politique sur l’Iran (Iran Policy Commitee), ancien chef d’état-major adjoint de l’US Air Force et général, Monsieur Thomas McInerney, déclare, en substance, que les USA possèdent une nouvelle bombe de 14 tonnes à grande pénétration, qui peut réellement s’infiltrer n’importe où. « Je ne peux pas dévoiler quelle profondeur elle peut atteindre, mais l’Iran ne possède pas d’abri capable de le protéger contre une telle arme », ajoute Thomas McInerney. Le général déclare encore que suite à la décision allemande de s’opposer à plus de sanctions contre de l’Iran, les Etats-Unis n’ont plus le choix. « Ils (les Allemands) nous ont obligés à passer à la phase militaire », précise-t-il encore.
  
Thomas McInerney spécifie qu’à son avis une campagne aérienne de bombardements de grande envergure contre l’Iran est la plus adaptée. Un tel bombardement serait mené par 70 avions construits selon la technologie Stealth ainsi que 400 avions classiques. « Cette campagne aérienne de 48 heures est destinée à atteindre et à détruire les 2500 sites nucléaires et les ouvrages de défense antiaérienne d’Iran, ses forces aériennes et navales, ses missiles de riposte Shahab-3, ainsi que son commandement », précise Thomas McInerney.
  
Le général McInerney préside le Conseil d’experts de l’Iran Policy Commitee dont sont aussi membres l’ex-directeur de la CIA James Woolsey et les anciens secrétaires d’Etat adjoints William Nitze et Richard Schiffer. Les commentaires de M. McInerney font suite à la diffusion par la chaîne Fox mardi 11 septembre d’une information selon laquelle l’administration Bush étudie les plans d’éventuelles frappes aériennes contre l’Iran dans les huit à dix mois à venir. Des plans de frappes aériennes liés à la conviction de Washington que l’Occident subi un échec diplomatique dans ses efforts de règlement du problème nucléaire iranien.
  
Les informations ci-dessus ne sont pas vraiment nouvelles. Les USA modifient actuellement leurs bombardiers B-2 en les équipant de bunker buster bombs (BBB). Le groupe industriel américain Northrop Grumman, avait annoncé, en juillet, qu’il avait reçu le mandat, d’équiper des bombardiers B-2, avec des bunker buster bombs (BBB), c’est à dire avec des bombes capables de traverser des bunkers souterrains en béton avant d’exploser. Le groupe Northrop Grumman a débuté l’installation de BBB sur des B-2 le 1er juin dernier. L’installation de BBB sur des B-2 s’effectue à la demande de l’Air Force Aeronautical Systems Center, de la base de Wright Patterson, dans l’Ohio.
  
nimitz2.jpgLes BBB sont guidées par un système GPS – appelé Massive Ordnance Penetrator (MOP) – système développé par le groupe aéronautique américain Boeing, une information confirmée par Dave Mazur, vice-président chez Northrop Grumman. Toutes ces informations ont par ailleurs été détaillées par Kenneth Timmerman, spécialiste de l’Iran chez NewsMax. Enfin, elles ont été confirmées par les investigations de Space War le 20 juillet dernier.
  
Cela dit, l’Iran Policy Commitee ne décide évidemment pas lui-même en matière de frappes aériennes. Le seul fait qui, en la matière, est devenu une certitude, c’est que les USA mettent en place, les éléments concrets nécessaires, à une éventuelle intervention, contre l’arsenal nucléaire et militaire iranien.MONDE-INFO.jpg
Maladresse irano-syrienne révélatrice

Selon un rapport de Jane’s Defense Weekly (abonnés uniquement) mentionné par le Jerusalem Post, plusieurs douzaines d’ingénieurs iraniens et d’officiers syriens ont perdu la vie en juillet dernier alors qu’ils tentaient de monter une tête chimique sur un missile Scud. Le rapport prouverait l’implication de l’Iran dans cet effort.


La solution iranienne

Ahmadinejad propose qu’Israël se trouve un nouveau domicile et cède la place à un grand état palestinien:

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé Israël à «se chercher une place ailleurs» pour son État et à quitter son territoire pour permettre la création d’un État palestinien, selon une interview publiée samedi. «Notre soutien [au peuple palestinien] est inconditionnel. Quant aux Israéliens, qu’ils aillent s’installer ailleurs», déclara Ahmadinejad à différents journaux algériens à quelques jours d’une visite en Algérie qui doit débuter lundi.

Exagérations verbales sans importance? Dans une certaine mesure, sûrement, mais laquelle?

Au niveau des actes concrets, l’Iran arme et téléguide le Hezbollah, dont la force de feu (et la rhétorique) est clairement dirigée sur Israël (et sur l’intérieur du pays, pas sur la défense des frontières libanaises). L’Iran arme également tant le Hamas que le Fatah. Et l’Iran soutient encore plus massivement la Syrie, qui parraine à son tour d’autres organisations terroristes palestiniennes. 

La politique iranienne est donc parfaitement cohérente en ce qui concerne la disparition de l’État d’Israël: l’Iran aide, militairement, tous les ennemis déclarés d’Israël, tous ceux qui veulent sa disparition pure et simple. L’Iran met bel et bien en oeuvre des moyens considérables en vue de détruire l’État d’Israël. Cette partie du discours d’Ahmadinejad est donc confirmée par ses actes.

Mais la politique du gouvernement iranien est très contradictoire au niveau de l’avenir constructif de la région: la création d’un état palestinien va clairement contre les visées du pouvoir syrien et il faut être plus optimiste que ne le permet la raison pour imaginer une cohabitation fructueuse entre le Hamas et le Fatah à la tête d’un État. D’autre part, la puissance du Hezbollah chiite au Liban va également à l’encontre des ambitions libanaises du gouvernement syrien.

Ainsi, si tous ces gens armés et incités à l’action violente par l’Iran — Assad en Syrie, le Hezbollah au Liban et les divers groupes terroristes palestiniens — semblent alliés, c’est uniquement contre Israël. Mais leurs intérêts sont en fait très antagonistes et si Israël disparaissait, tout indique qu’ils s’entretueraient sur les débris. Et quelque part, tout le monde le sait.

AJM
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